Auteur : Caramelle
Episode : Aucun en particulier.
Genre : Comédie enfin j’essaye.
Résumé : Pensée d’Elisabeth en bleue, celle de John en rouge. John est somnambule.
Elisabeth comme à son habitude profitait de la vue imprenable que lui offrait le balcon de la salle de commande. La nuit était magnifique, la lune pleine éclairant la cité ainsi qu’une multitude d’étoiles toutes plus brillantes les unes que les autres se reflétaient sur la mer calme.
Malgré l’heure tardive de nombreuses personnes étaient encore présentes dans la salle de contrôle.
En ayant assez de lire les rapports de mission, la jeune femme avait décidé de s’accorder une pause. Cela faisait maintenant cinq minutes qu’elle se tenait accoudée au balcon, sans bouger. Alors qu’elle s’apprêtait à retourner travailler. La porte, s’ouvrit.
- Que vous voulez colonel Sheppard ?
- Je voulais simplement savoir comment vous allez, lui répondit-il alors qu’il s’accoudait à ses côtés. Comment fait-elle pour toujours savoir quand j’arrive et ne se trompe jamais ?
- Je vais bien. C’est tout ce que vous vouliez ? Il ne faut surtout pas que je me tourne vers lui sinon ça va recommencer.
- Non, je voulais aussi vous demander pourquoi vous m’évitiez en ce moment ?
Oh non il l’a remarqué. Bon ce n’est pas grave tu n’as qu’à tenté de lui faire comprendre que c’est faux. Mais ne pas se tourner vers lui, les étoiles sont magnifiques ce soir même si c’est plus tentant de regarder sur…. Non, non, les étoiles sont très belles.
- Et je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué. Mer…credi. Au début j’ai cru que je rêvais seulement Mckay et Teyla m’en ont aussi parlé. Pourquoi ne me regarde-t-elle pas ? Je n’avais pas remarqué mais son pantalon noir lui moule très bien les fesses. Non, mais qu’est ce je raconte moi, arrête de te faire des films John, c’est ton supérieur. Qui a des très belles fesses n’empêche. Non, non, non la mer fixes-toi sur la mer elle est magnifique ce soir.
- Je ne vous évite pas colonel, seulement en ce moment, j’ai un peu plus de travail, j’ai donc moins de temps à vous accorder.
A ce moment, la jeune femme détourna légèrement la tête et ses yeux tombèrent en arrêt sur les mains de John. Elles ont l’air si douces et si agiles, je me demande ce qu’il pourrait faire avec. Ca recommence, Liz reprends-toi tu ne dois pas avoir ce genre de pensée envers John. Je dois être vraiment en manque pour me mettre à fantasmer sur un soldat, en même temps il n’est pas moche au contraire. …
- Docteur Weir est-ce que ça va, l’interrogea Sheppard, surpris par le regard de la femme.
- Euh oui, oui, j’étais seulement en train de réfléchir.
- Bon et bien je vais vous laisser, annonça-t-il quelque peu gêné et se dirigea vers l’intérieur, reposez-vous tout de même, dit-il tout bas mais pas assez pour qu’Elisabeth l’entende.
Elle resta encore une minute la tête emplie d’images où l’on voyait essentiellement John. Mais qu’est ce qui m’arrive cela fait maintenant un mois que je n’arrête pas de penser a lui. Et pour ne rien arranger quand j’essaye de l’éviter, des images fleurissent dans ma tête. Cela ne m’était encore jamais arrivé vis-à-vis d’un homme même avec Simon. Et en plus il faut que ça tombe sur lui, je n’aurais pas pu choisir quelqu’un d’autre. Il y a déjà assez de rumeurs sur le fait qu’on aurait une liaison, si maintenant je me mets à le regarder fixement, ça va jaser si quelqu’un s’en aperçoit.
- Bon, maintenant il va falloir que je retourne travailler, soupira-t-elle.
Arrivée dans son bureau, elle s’installa confortablement dans son fauteuil, attrapa un dossier et recommença sa lecture.
Vers une heure du matin, commençant à ressentir de la fatigue, et ne distinguant plus nettement les lignes, Elisabeth décida d’aller se coucher.
Les couloirs à cette heure–ci étaient quasiment déserts et la jeune femme ne croisa que deux soldats qui se rendaient au mess. Elle décida de passer par le labo de Mckay, en effet elle devait le voir pour une histoire de chocolat.
Trouvant porte close, elle en conclut qu’il était certainement dans ses appartements, et se dirigea elle aussi vers les siens.
A un croisement, elle aperçut au loin un homme tournant à un angle, mais ce qui la surprit le plus c’est que cette personne n’était vêtu que d’un boxer. Décidant d’aller l’interroger, elle pressa le pas.
Plus elle se rapprochait de cet homme, plus il lui rappelait quelqu’un. Elle essaya de l’appeler mais il ne répondait pas. D’un seul coup, il s’arrêta et la jeune femme faillit le percuter.
Mais qu’est ce qu’il a ? Ca n’arrive qu’à moi ce genre de bêtise, voir un soldat en tenue légère.
Une fois parvenue à sa hauteur apercevant le visage de cet homme, Elisabeth sursauta.
John, mais qu’est ce qu’il fiche ici et dévêtu de la sorte, les yeux fermés en prime. Il doit certainement faire du somnambulisme.
- Colonel Sheppard est-ce que vous m’entendez ?
Malheureusement pour elle, il ne répondit pas, et ne s’éveilla pas non plus.
Bon qu’est ce que je fais maintenant, c’est bien ma veine ça de tomber sur l’homme sur qui je fantasme, en plein milieu de la nuit, et en boxer qui plus est. Je n’ai plus qu’à le reconduire dans sa chambre, en priant pour que personne ne nous voie.
Il n'avança pas d’un pouce, après plusieurs tentatives elle réussit à le faire marcher, pour cela la jeune femme devait le tenir fermement par la taille et le pousser, ce qui ce révéla assez difficile, en particulier à cause des sensations que ça lui procurait.
Je n’aurais jamais imaginé qu’il avait la peau aussi douce, non ne pense pas à ça, concentres toi sur la route. La vache dire que je ne touche qu’une petite partie de son corps et des sensations très agréables m’envahissent. Je n’avais jamais remarqué mais il a de belles fesses en plus le boxer lui va comme un gant. Il faut que tu te raisonnes Liz, sinon tu ne vas pas tenir jusqu’à sa chambre. Il est bien musclé et à tout là où il faut, non, non, non, regardes le sol.
Et c’est ainsi que John et Elisabeth, se dirigèrent vers les appartements de ce dernier. Heureusement pour elle, ils ne croisèrent personne, ce qui lui évita de devoir expliquer, le pourquoi du comment ils se trouvaient là.
Malgré ses bonnes résolutions elle ne réussi pas à s’empêcher de penser à des choses peu orthodoxe envers John et c’est ainsi la jeune femme se découvrit un esprit beaucoup plus ouvert qu’elle ne l’aurait cru.
Enfin arrivés, devant les appartements du colonel, elle soupira. La porte s’ouvrit et elle dirigea John vers son lit. Afin de le faire asseoir, elle dû appuyer fortement sur ses épaules et dû faire de même pour le faire s’allonger. A ce moment, son pied glissa et elle s’étala de tout son long sur Sheppard.
Eh merde, saleté de tapis à la noix, il a fallut que ça arrive maintenant.
Mais qu’est ce qu’il fait ?
Le colonel toujours endormit avait entouré la taille d’Elisabeth de ses bras, avait roulé et se trouvait maintenant au dessus d’elle. De cette façon, la jeune femme se retrouvait coincée, elle essaya de le pincer, de le faire se retourner, de l’appeler mais rien n’y fit, John ne bougea pas d’un millimètre et Elisabeth dû se résigner à attendre qu’il se réveille.
A force de patienter, elle finit par s’endormir. Avec une dernière pensée très agréable. Je ne suis pas si mal installé que ça, et en plus il me sert de couverture.
Au petit matin lorsque John se réveilla, il sentit quelqu’un sous lui, ce qui le surprit énormément. Mais qu’est ce qui s’est passé, je me suis pourtant couché seul hier soir. En voyant le visage de cette personne, il fut énormément surpris.
Elisabeth, mais qu’est ce qu’elle fait ici, qui plus est habillée, sous moi alors que je suis en boxer.
John décida alors de se lever mais ce mouvement réveilla la jeune femme.
- Ah, colonel Sheppard vous êtes enfin réveillé.
- Mais docteur Weir qu’est ce que vous faîtes dans ma chambre ?
- Je vais vous le dire mais avant pourriez vous vous habiller ? Sinon je crois que je ne vais pas arrêter de le détailler de la tête au pied et ça risque d’être gênant.
Une fois ce dernier habillé. Elisabeth commença à tout lui raconter.
- Bon, alors que j’allais aller dans mes appartements, je vous ai aperçut dans un couloir mais le plus surprenant, c’est que vous étiez en boxer. J’ai donc décidé de vous ramener dans votre chambre, heureusement on n’a croisé personne. Arrivé à vos appartements je vous ai couché, seulement mon pied à glissé et je suis tombé sur vous. Et c’est là que vous m’avez attrapé par la taille et que vous avez roulé tant et si bien que je me suis retrouvée coincé sous vous. J’ai bien essayé de vous réveiller mais rien n’y a fait et c’est pourquoi vous m’avez retrouvé dans votre chambre.
- Merci de m’avoir reconduit et je suis désolé de vous avoir obligé à dormir avec moi. La vache elle m’a vu en boxer, la prochaine fois John ne dors pas. J’espère qu’elle est aussi somnambule, imagine la voir en nuisette, John c’est ta supérieure, peut-être mais elle est attirante.
- Oh…Cela ne m’a pas dérangé du tout au contraire j’ai même beaucoup apprécié, ce n’est rien je n’allais tout de même pas vous laisser errer dans les couloirs. Surtout qu’en plus j’ai adoré vous voir dans cette tenue. Et la prochaine fois que vous faites une crise de somnambulisme, habillez vous. Comme ça si c’est moi qui dois vous vois, je serais beaucoup moins gênée si on rencontrait du monde, lui dit-elle en lui faisant un clin d’œil.
Alors elle sortit et partit se changer dans ses appartements, pendant que les gens se réveillait progressivement, inconscient de ce qui venait de se passer cette nuit là.
Fin
Sujet: Somnambulisme [One-shot - Comédie]