SFF
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 

 L'ADIEU [One-Shot - McCarter]

Aller en bas 
AuteurMessage
barbie
Prophète
Prophète
barbie


Balance
Nombre de messages : 2234
Age : 35
Localisation : Chez moi, dans un placard à balais avec qui vous savez !
Date d'inscription : 06/06/2005

L'ADIEU [One-Shot - McCarter] Empty
MessageSujet: L'ADIEU [One-Shot - McCarter]   L'ADIEU [One-Shot - McCarter] EmptyMar 20 Déc 2005 - 13:44

Je sais, cela fait un moment que je n'ai rien posté, mais pour Noel, j'ai voulu tenter quelque chose : une song-fic. Je voulais la poster le jour de Noel mais je pars demain pour une semaine donc... je prends un peu d'avance !

Note : Je ne sais pas vraiment ce qui m'est passé par la tête, j'ai regardé hier "Le Train Des Enfoirés" et en écoutant cette chanson tout simplement magnifique, j'ai eu envie d'écrire... Si vous avez l'occasion de l'écouter avant, pendant ou après avoir lue...

J'espère qu'elle vous plaira Wink






L'ADIEU [One-Shot - McCarter] Fanfic1jp



Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t'ai entendu me dire
À la faveur d'un chemin creux
Ou d'une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer


Je l’ai toujours aimée.
Aujourd’hui, je le sais.

Elle est la femme la plus généreuse, la plus resplendissante, la plus adorable que j’ai pu rencontrer durant mon existence. Une femme subtile, qui sait allier autorité et charme, intelligence et beauté.

La première fois que je l’ai vue, je suis tombé amoureux. À chaque fois que nos chemins se sont croisés, je devenais un autre. Je savais mettre de côté mon arrogance, mon orgueil et mon impétuosité pour lui plaire. Ces moments partagés avec elle sont à tout jamais gravés dans mon cœur.

L'adieu
Est une infinie diligence
Où les chevaux ont dû souffrir
Où les reflets de ton absence
Ont marqué l'ombre du plaisir
L'adieu est une lettre de toi
Que je garderai sur mon cœur
Une illusion de toi et moi
Une impression de vivre ailleurs


Son sourire, ses yeux, ses lèvres… combien de fois les ais-je imaginés dans mes rêves ? J’ai rêvé qu’elle me rejoignait, qu’elle se blottissait dans mes bras, qu’elle m’enlaçait, qu’elle m’embrassait. Qu’elle m’aimait, tout simplement. D’un amour aussi infini que celui que je lui vouais.

Mais il était là. Lui. L’autre. Mon ennemi, mon rival. Un homme que j’haïssais en secret, en ne l’ayant pratiquement jamais vu. Je le savais brillant et courageux. Ainsi qu’une vraie tête de mule. Et depuis que je vivais vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec son clone, je le détestais chaque jour un peu plus.

L'adieu
N'est que vérité devant Dieu
Tout le reste est lettre à écrire
À ceux qui se sont dit adieu
Quand il fallait se retenir
Tu ne peux plus baisser les yeux
Devant le rouge des cheminées
Nous avons connu d'autres feux
Qui nous ont si bien consumés


Je savais que je n’étais peut-être pas celui qu’il lui fallait. Même si je le souhaitais plus que tout. Je pensais que j’étais le seul à pouvoir la rendre heureuse. Le seul à l’aimer comme elle le méritait. Le seul à l’admirer comme un enfant subjugué.

Subjugué… voilà ce que j’étais quand elle est entrée dans l’église. Ils se sont tous levés. Des centaines d’yeux rivés sur elle. Elle est était si belle dans sa robe blanche. À l’image d’un ange. L’innocence pureté d’un amour qui n’existera plus jamais. Car j’en suis certain, un jour, elle m’a aimé. Mais peut-être pas assez…

L'adieu
C'est nos deux corps qui se séparent
Sur la rivière du temps qui passe
Je ne sais pas pour qui tu pars
Et tu ne sais pas qui m'embrasse
Nous n'aurons plus de jalousies
Ni de paroles qui font souffrir
Aussi fort qu'on s'était choisi
Est fort le moment de partir


Mon regard ne pouvait se détacher d’elle. Pour la première fois, il fallait me rendre à l’évidence : elle s'éloignait de moi. Elle quittait ce monde idyllique où je nous voyais vivre. Amoureux. Pour se pendre à son bras. Lui, le vainqueur d’une lutte qui n’existait que dans mon esprit. Depuis toujours, je savais qu’il avait gagné.

Elle rayonnait de bonheur et pourtant, mon cœur se serrait. J’avais mal. Mal d’elle, déjà. Une douleur incontrôlable et indescriptible. Quel comble pour un homme de ma compétence !

L'adieu
C'est le sanglot long des horloges
Et les trompettes de Waterloo
Dire à tous ceux qui s'interrogent
Que l'amour est tombé à l'eau
D'un bateau ivre de tristesse
Qui nous a rongé toi et moi
Les passagers sont en détresse
Et j'en connais deux qui se noient


Je n’ai pas pu rester. Je savais qu’elle l’aurait voulu, c’est elle qui m’avait invité à la noce. Ils avaient l’air tous heureux pour eux deux. Moi, je leur souhaite tout le bonheur du monde. Du moins, j’essaye de m’en convaincre. Je ne veux pas la voir souffrir. Ni la voir pleurer.

Dehors, le soleil se cache. La pluie tombe doucement. Dois-je voir cela comme signe de bonheur ? Les larmes me montent aux yeux. Je voudrais me noyer dans mon chagrin. Je voudrais disparaître pour faire cesser cette douleur. Jamais je n’aurais imaginé pleurer pour une femme. Aujourd’hui, c’est fait…

Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux, à ces mots tendres
Que je t'ai entendu me dire
À la faveur d'un chemin creux
Ou d'une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer


Personne ne peut comprendre ce que signifie « se sacrifier ». Il faut le vivre, le subir, le sentir, pour savoir que c’est la chose la plus difficile à faire. Je crois que me servir d’une arme serrait mille fois plus simple. C’est un combat solitaire que je m’inflige. Je ne sais pas si le temps y changera quelque chose. Je ne sais même pas si je le veux. Si je veux oublier.

Oublier ma raison de vivre, mon amie, mon amante, mon âme sœur, mon idéale. Celle pour qui j’étais près à donner ma vie. Dans quelques heures, elle sera entière à lui. Cette pensée renforce encore plus ma peine. Il faut que je parte, que je m’éloigne. Je n’aurais jamais dû venir.

L'adieu
C'est le loup blanc dans sa montagne
Et les chasseurs dans la vallée
Le soleil qui nous accompagne
Est une lune bête à pleurer
L'adieu ressemble à ces marées
Qui viendront tout ensevelir
Les marins avec les mariées
Le passé avec l'avenir


Je dois retourner sur Atlantis au plus vite. La quitter. Définitivement. Elle et son nouvel époux. Je dois me faire à l’idée que désormais, je n’ai plus rien à espérer d’elle.

« Rodney ! »
Je me retourne vers la bâtisse que je viens de quitter précipitamment. Elle est là. Magnifique et souriante dans sa robe de mariée. Je sais qu’elle ne viendra pas me rejoindre. Pas avec cette pluie. Je ravale ma fierté et mes larmes, et je lui souris. Elle dépose un baiser au creux de sa main et le souffle jusqu’à moi. J’ai l’impression qu’il se dépose sur ma joue comme une brûlure. Une dernière fois, je l’admire, gravant à tout jamais cette image dans ma mémoire. Quelques secondes d’éternité avant qu’elle ne disparaisse…

Adieu mon rêve.
Adieu mon ange.
Adieu Samantha.
Jamais je ne vous oublierais.


THE END
Revenir en haut Aller en bas
http://barbielc.livejournal.com
 
L'ADIEU [One-Shot - McCarter]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Toi et Moi [One shot]
» Il [One Shot - K][T]
» Il y a... [One Shot]
» She'll so beautiful one shot [F]
» On The Other Side [One Shot - F]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SFF :: Planète SFF :: Stargate :: Fan arts :: Fanfictions :: Stargate Atlantis :: Rapports de missions :: Fanfictions achevées-
Sauter vers: