Héritage

Héritage

Auteurs : Zoubi, Sarah, caramelle

Thème : Romance-Aventure

Synopsis : Notre héroïne est particulière...

Mode de rédaction : Chacune sa partie. je commence avec le prologue et la partie 1, après c'est à Sarah.

C'est tout ce que je peux vous dire pour le moment vu que la première partie est en cours de rédaction. Patience !!

Voilà à quoi ressemble notre héroïne :

Prologue

Elle se souvenait.
La vie avant.
Avant qu'ils n'arrivent.
Les Wraiths.
Fléau incontrôlable qui fauchait les vies.
Son exil sur Atlantis lorsque sa cité avait été détruite.
La douleur, et la mort.
Puis, enfin, l'oubli.

Qui était-elle ?
Combien de temps avait passé depuis ?
Combien d'années, seule dans la cité engloutie ?
Elle avait arrêté de compter.
Elle avait tout oublié.
Même son nom échappait à sa mémoire douloureuse.
Elle ne voulait plus le savoir.
Ne plus rien voir, ne plus rien sentir.
Etre en paix.
Pour toujours et à jamais.

Mais, quelque part, au plus profond d'elle-même, elle savait qu'un jour viendrait.
Un jour où il lui faudrait se battre.
Trouver en elle le courage.
La force.
L'espoir.

Mais ce jour n'était pas venu.
Pas encore...

Elle se rendormit.

Qui était-elle?

Son nom surgit des brumes de l'oubli.

Selena.

Chapitre 1
(Zoubi)

-Regardez !

Le cri excité de Rodney attira vers lui plusieurs personnes. En fait, la totalité des techniciens en poste dans la salle de contrôle. Elizabeth, pour sa part, très fatiguée ces derniers temps à cause de son travail exténuant, se contenta de s’asseoir dans un coin sur un siège laissé vacant par son précédent occupant, très occupé à se frayer un chemin vers Rodney. Radek Zelencka était toujours collé aux basques du Canadien… Elle soupira et se prépara à faire un petit somme en douce. Hélas, c’était compter sans McKay.

-Elizabeth ?

La femme se leva et sourit, rejetant sa fatigue grandissante. Seigneur, elle n’aurait jamais dû accepter ce poste… Elle se rapprocha du groupe et afficha un air attentif.

Elizabeth : Oui Rodney, qu’avez-vous trouvé ?
Rodney : Vous vous souvenez de la version antérieure de vous –même qu’on a trouvée dans un caisson de stase partielle ?

Elizabeth acquiesça.

Rodney : Eh bien, on vient juste de trouver mention dans la base de données de salles de survie qui seraient dans une section nouvellement découverte de la cité !
Elizabeth : Des salles de survie ? Remplies de vieillards ?
Rodney : Eh bien non justement. Elles contiendraient des cocons de stase.
Elizabeth : En quoi cela diffère-t-il des caissons ?
Rodney : Les cocons (il se mit à faire force gestes), sont plus petits. Ce sont des sortes d’alvéoles dans lesquelles toute personne serait en immortalité temporaire !
Elizabeth : Comme… dans les vaisseaux-ruches ?
Rodney : Plus ou moins. Je pense que les Wraiths ont dérivé l’usage des cocons de stase pour créer leurs… (devant l’expression d’Elizabeth, il s’interrompit). On a repéré six salles !
Elizabeth : Six ? Remplies d’Anciens ? (Son cerveau se mit à tourner en accéléré. Elle tentait de ne pas imaginer comment réagirait une troupe entière d’Anciens en découvrant la cité occupée par des terriens qui avaient réveillé les Wraiths. Mais Rodney, une fois de plus, remit tout en question)
Rodney : On n’est pas obligé de les réveiller.
Elizabeth : C’est sûr mais ce ne serait pas correct, si ?
Rodney : …
Elizabeth : Bien, je veux qu’Atlantis 1 parte explorer ces salles dans l’heure qui suit !

***Générique***

Une heure plus tard…

Teyla : On y est, non ?
Rodney : Oui, c’est là ! Mais, il fait tout noir ?!!

La radio de John grésilla.
-Ici le docteur Zelencka. On n’a pas réussi à alimenter la section en énergie, vous n’aurez donc pas de lumière…

John soupira.
-Entendu, merci.

D’un même mouvement, les explorateurs allumèrent leurs lampes-torches. Ils pénétrèrent alors dans ce qui ressemblait à une gigantesque arène. Sur les parois, des cercles réguliers de 50 cm de diamètre se dessinaient à perte de vue dans le métal des murs. Rodney s’approcha de l’un d’eux. Sur la partie supérieure du cercle, un cadran lumineux clignotait faiblement.

John : Pas d’alimentation, mais ce truc est allumé ?
Rodney : Il y a sans doute un générateur autonome quelque part.

Il appuya sur l’unique bouton du cercle et se retrouva projeté en arrière lorsque le cercle en question sortit du mur, suivi par un long tube de verre. Teyla et Ford se précipitèrent en avant pour le relever. John, lui braqua sa lampe et eut un mouvement de recul en apercevant le contenu du tube. Des restes humains à peine reconnaissables…

John : Eh bah le générateur doit être mort.

Un quart d’heure plus tard, et tous les cocons de la salle ouverts, l’équipe était parvenue à un classement. Un voyant éteint signifiait : occupant mort depuis longtemps. Ces cocons-là étaient les plus faciles à vérifier : ils ne contenaient qu’une toute petite traînée de poussière. Un voyant clignotant signifiait : occupant mort « récemment », âmes sensibles s’abstenir. Là, il y avait des corps dans des stades plus ou moins avancés de décomposition. L’équipe se sépara pour explorer les autres salles. Très peu de voyants clignotants, et aucun voyant n’était allumé, ce qui aurait signifié une personne vivante. Rien… Que la mort, dans chaque cocon. Puis, arrivés devant la dernière salle…

Rodney : La porte est verrouillée.
John : Hein ?
Rodney : Verrouillée. Ca veut dire que…
Teyla : On sait très bien ce que ça veut dire.
John : Pourquoi serait-elle verrouillée ?
Rodney : Comment voulez-vous que je le sache ?

Soupirant, John appela Zelencka.

John : On est où exactement ?
Radek : Dans la pièce centrale du complexe. Je n’arrive pas à lire les symboles des Anciens avec exactitude mais il s’agit peut-être de la salle de survie réservée aux nobles.
John : Et on y rentre par comment ?
Radek : Par la porte.
John, grand soupir : Et si la porte est fermée ?
Radek : Il faut l’ouvrir.
John : Vous m’êtes d’une aide précieuse, merci.

Il raccrocha et s’approcha de la porte.

Rodney : Ce n’est pas la peine j’ai déjà tout essayé, vous ne pourrez pas ouvr…

John posa sa main sur la plaque palmaire et la porte coulissa.

Rodney : …ir.

L’équipe entra dans la pièce. Le noir complet… Aucun voyant clignotant.

Teyla : Est-ce qu’on va quand même… ouvrir tout ?
John : Oui.

Ils se mirent au travail.

Rodney : Elizabeth va être soulagée, personne à réveiller…

Les autres le fusillèrent du regard. Puis John arriva au dernier casier.

John : Voyant éteint. C’est le dernier.

Il appuya sur le bouton d’ouverture. Rien ne se produisit. Surpris, il insista. Le cercle de métal se décala de plusieurs centimètres. Suffisamment pour que Sheppard aperçoive un deuxième cercle…

John : Il y a un cache sur celui-là ! Venez m’aider !
Rodney : Sans moi, pour déloger un macchabée de plus…

Les autres n’avaient pas l’air enthousiasmé non plus. Irrité, John s’escrima sur le cache et réussit à l’arracher. Ce qu’il vit lui donna une poussée d’excitation. Le cercle de métal d’origine arborait un voyant allumé…

Rodney, Ford et Teyla, qui n’avaient pas fait attention, ou plutôt qui se désintéressaient totalement de la situation, étaient sortis de la pièce. Resté seul, John appuya sur le bouton d’ouverture… Ce qu’il vit lui donna des frissons. Le cylindre de verre sortit lentement du mur, et dans celui-là, il y avait un rayon lumineux qui pulsait, témoin que le cocon était toujours actif. Et, reposant à l’intérieur…

Le souffle coupé, John se pencha sur la paroi de verre. Une femme. La plus belle qu’il avait jamais vue. Jeune, environ 25 ans, de longs cheveux noirs reposant sur sa poitrine, elle dormait profondément. Il dégringola à genoux et contempla la beauté endormie de longues minutes. C’est dans cette posture que le retrouvèrent les membres de son équipe, une demi-heure plus tard.

*******

La jeune femme avait été sortie de son cocon de stase et transportée à l’infirmerie, où la phase finale de réveil avait été amorcée. Elizabeth était là, de l’autre côté de la vitre, avec plusieurs médecins et Atlantis 1, moins le major Sheppard qui avait obstinément tenu à être présent dans la salle même. Seul Carson y était également. Il s’affairait autour de la jeune femme, posant des électrodes, vérifiant des capteurs, analysant des données.

Soudain, l’un des moniteurs s’affola. Le cœur de la jeune femme, qui jusqu’à présent avait battu au ralenti, venait d’accélérer brutalement. Sa respiration se fit plus rapide, plus perceptible. Elle réagissait enfin au sérum de réveil ! Carson et John se rapprochèrent du lit. Elizabeth guida la caméra mobile du plafond au-dessus de la tête de la jeune femme et fit un gros plan sur son visage. Sur l’écran, on vit se froncer légèrement les sourcils de la jeune femme. Puis ses cils se séparèrent et une zone d’ombre apparut sous sa paupière, s’élargissant. Lorsque ses yeux s’ouvrirent, chacun put contempler leur couleur étrange, d’un noir d’enfer, à un tel point qu’on ne pouvait distinguer la pupille de l’iris. Elle fixait le mur devant elle, d’un air absent, comme si elle n’y voyait pas. Puis ses yeux se plissèrent, et passèrent du visage de Carson penché sur elle au groupe rassemblé derrière la vitrine d’observation.

La panique commença à poindre dans son regard. Elle eut un mouvement de recul, comme une bête terrée qui acculée cherche à s’échapper, un regard de biche blessée qui sait qu’elle va mourir. Elle se débattit dans les draps et chercha à échapper aux sangles qui la maintenaient. Carson recula en levant ses mains, geste universel d’apaisement. La jeune femme cessa de se débattre et le regarda, sur la défensive.

Puis John fit un pas en avant.

Elle braqua ses yeux sur lui, prête à se recroqueviller de nouveau, puis leurs regards se croisèrent. S’accrochèrent. Se rivèrent l’un à l’autre. John avança encore. Elle ne bougea pas. Il tendit la main. Elle recula la tête légèrement, les yeux toujours dans ceux de l’homme. Il posa la main sur la sangle qui retenait son bras droit.

Carson : Ne la détachez pas !
John, sans quitter la femme des yeux : Elle ne nous fera pas confiance si on ne lui montre pas qu’on veut l’aider.
Carson : Major…
John : Si vous avez peur, sortez.

Carson se campa dans un coin de la pièce.

Et John déboucla la sangle. La femme ne bougea pas. Il déboucla celle qui maintenait son autre bras. Puis celle qui enserrait sa poitrine. Elle se redressa, et ses superbes cheveux noirs cascadèrent dans son dos en longues boucles. Il s’assit sur le lit à côté d’elle. Ils ne s’étaient pas quittés des yeux. John vivait un instant magique. Alors qu’il regardait les yeux de la femme qui lui faisait face, il eut l’impression d’y voir apparaître un reflet doré fugitif.

Puis Elizabeth entra dans la pièce, rompant le charme. La femme effrayée se blottit contre le major et s’agrippa à son bras comme une noyée à une bouée de sauvetage. John eut pitié d’elle. Elle avait l’air tellement perdue…

John : Elizabeth, vous devriez sortir.

Elle l’ignora et s’adressa à la femme :

Elizabeth : Comment vous appelez-vous ?

Elle ne sembla pas comprendre et se tourna vers John. Puis elle ouvrit la bouche et débita un véritable salmigondis, totalement incompréhensible. Il haussa les sourcils, surpris. Elle sembla atterrée.

Elizabeth : Apparemment, elle croyait que vous la comprendriez ! Je vais essayer de trouver une console de traduction.

Elle sourit gentiment à la femme et sortit. Carson la suivit, préoccupé, et le reste du groupe assemblé derrière la vitre fit de même. Seule resta Teyla, qui entra. La femme la regarda, sur l’expectative.

Teyla : Je vais rester avec elle.
John : Merci, il faut que j’aille voir Elizabeth et Carson.

Il allait se lever lorsque la femme tira sur son bras qu’elle n’avait pas lâché. L’air implorant, il était clair qu’elle le suppliait de ne pas partir.

Teyla : Je vais lui chercher à manger…

John resta seul avec la femme.
Elle avait l’air tellement perdue ! Se dit-il pour la seconde fois. La femme, elle, semblait avoir réussi à maîtriser sa panique. Elle regarda John, interrogative, alors qu’il pointait le doigt vers lui :

-John.

Dit-il. Puis il pointa lors le doigt vers elle. Ce geste sembla la plonger dans d’étranges conjectures. Sheppard recommença. Une fois, deux fois. Il allait pointer le doigt vers lui une troisième fois lorsqu’elle lui saisit le poignet, lui faisant effleurer sa gorge.

-Selena.

Murmura-t-elle. John sentit sous ses doigts vibrer les cordes vocales de l’inconnue. La femme sourit. Elle pointa sa main libre et toucha la tempe de l’homme.

-John.

Puis elle posa l’index sur son propre front.

-Selena.

John sourit à son tour.
-Vous vous appelez Selena.

Elle ouvrit de grands yeux surpris. John soupira. Ce problème de langage commençait à l’agacer au plus haut point. Selena semblait plongée dans un abîme de réflexions. Puis elle prit une résolution et posa ses mains sur les épaules du major. Surpris, John la regarda fermer les yeux et se concentrer. Puis quelque chose d’étrange se passa…

Une étrange lueur émanait des paumes de Selena, réchauffant ses épaules sous son T-Shirt. Puis la tête commença à lui tourner. C’était comme si quelqu’un entrait dans sa tête et fouillait sa mémoire. Au moment où il allait repousser violemment la jeune femme, elle rompit le contact. Tout se calma dans la tête de John.

John : Mais qu’avez-vous fait ?

Il ne s’attendait pas à ce qu’elle réponde. Comment l’aurait-elle pu ? Elle ne comprenait pas un mot d’anglais.

Selena : ???

Alors, John prit une décision. Au fond de son cœur, il se fit le serment de protéger cette femme si étrange qui en une heure à peine avait réussi là où tant d’autres avaient échoué.

C’était si incroyable.

Lui, John Sheppard, l’homme au cœur de fer qui vivait de passades et de flirts, était tombé amoureux. Désespérément amoureux d’une femme qui n’était même pas humaine !



A suivre…
Le chapitre deux, par Sarah.

Voila la petite suite de Caramelle !

Quelques minutes plus tard, l'Athosienne revint avec un plateau, qu'elle déposa sur une tablette. La jeune femme s'éloigna de John et se rallongea contre l'oreiller.

Teyla: Avez-vous appris quelque chose durant mon absence, major Sheppard?
John: Tout ce que je sais, c'est que cette jeune femme, se nomme Selena
Teyla: Je vous ai aussi apporté quelque chose au cas ou vous auriez faim.
John: Merci Teyla pour le repas.
Teyla: De rien, bon je vais vous laisser. A plus tard major.

Son amie partit, John se leva du lit sur lequel il s'était assis, et approcha la tablette. Il sortit la nourriture et tendit un sandwich à la femme. Mais celle-ci, ne le prit pas et le regarda méfiante. Bien quelle se sente en sécurité avec cet homme, l'air de ce qu'il lui tendait pas pour le moment, et elle ne faissait pas confiance à la jeune femme qui venait de sortir.

John, lui dit en souriant:
-ne vous inquiétez pas, il n'y à aucun danger de manger, ceci. A par peut-être de prendre du poids.

Et afin de montrer sa bonne fois, il croqua dedans. La femme mise en confiance, attrapa le sandwich que lui montrait quelques secondes avant le major, mais l'huma avant de croquer prudemment dedans. John la regarda, un léger sourire se dessina sur le visage de Selena, qui semblait apprécier ce qu'elle mangeait. A ce moment, il se mit à l'observer plus attentivement. Les traits de son visage étaient fins, la couleur blanche de sa peau et celle noire de ses cheveux faisait particulièrement ressortir ses lèvres rouges et pleines finement dessinée. Ce qui frappait au premier regard chez cette femme, c'était sans nul doute, ses yeux d'un noir profond qui faisait certainement ressentir chez beaucoup de personnes un certain malaise lorqu'elle les fixaient.

De légers reflets dorés apparaître furtivement. Alors qu'elle mangeait, il pu voir que la jeune femme avait un certain maintien, et qu'elle faisait attention à ne pas faire tomber quoi que ce soit de son repas. Le major repensa à ce moment, à ce que Zelenka avait dit alors qu'ils n'arrivaient pas à pénétrer dans la salle. D'après les imformations qu'il avait pu récolter, cette salle était réservée aux nobles, et à la façon dont l'ancienne se posait, il en conclut qu'elle devait avoir un certain rang chez les anciens.

Ils venaient à peine de finir leur repas, lorsque le docteur Beckett réapparut. Il s’avança vers les deux personnes, Selena se rapprocha instinctivement de John, pendant que Carson se mettait à discuter avec ce dernier.

Carson: J'ai parlé avec le docteur Weir, et elle souhaiterait que je fasse passer quelques examens à cette jeune femme.
John: Quel genre d'examen, Beckett?
Carson: Il faudrait que je lui fasse une prise de sang, et qu'elle ne passe un scanner pour savoir, si cette jeune personne se porte bien.
John: D'accord, mais je pense que c'est préférable que je reste avec vous durant ses tests.
Carson: Très bien.

Le médecin, alla récupérer dans une pièce adjacente une seringue. La jeune femme ne sachant évidement pas à quoi cela servait, se rapprocha davantage de John, et lança des regards un peu effrayés à cette chose qui lui semblait menaçante. Depuis qu'elle était revenue à elle, tout ce qui l’entourait l’effrayait. Des personnes qu'elle ne connaissait pas, et qu'elle n'arrivait pas à comprendre étaient dans la cité d'Atlantis. D'étranges objets étaient utilisés par ces humains. Elle se sentait comme une enfant perdu accrochée à une bouée, ballottée par les flots d'un océan. Heureusement, qu'elle avait vu cet homme qui l'attirait fortement, il se souciait d'elle, et elle ne connaissait pas la raison pour laquelle elle lui faisait confiance, mais elle savait qu'il ne lui ferait pas de mal. Ce John ne semblait pas paraître effrayé par l'objet qu'un homme en blouse blanche ramenait, et elle décida de se laisser faire.

Le médecin approcha la seringue du bras de Selena, et comme lui indiquait John elle tendit son bras. Carson fit d'abord un garot avant de regarder la femme, qui ne fit aucun geste pour le retirer et rechercha une veine. Lorsqu'il lui enfonça l'aiguille, la jeune femme sentit une légère piqûre, puis une sorte d'engourdissement désagréable dans son bras. Alors qu'elle commençait à s'inquiéter, de ce que lui faisait cet homme, il retira l'aiguille et posa une bande collante à l'endroit où il l'avait piqué, il lui sourit.

A suivre...