Au milieu de la nuit…[Ceci est une scène parallèle à ma fanfiction
Bienvenue sur Atlantis. Je l’ai écrite un soir, seule chez moi dans un moment de déprime. Pour ressentir à fond les sensations que j’ai éprouvées en l’écrivant, je vous conseille de la lire en écoutant la chanson de Ronan Keating
If Tomorrow Never Comes. Cette scène a été inspirée par cette chanson et notamment par les paroles du premier couplet et du refrain. Ce serait adorable de me dire si vous aimez, parce que des scènes comme celle-là, j’en ai pas mal. Merci pour vos commentaires.]
C’était la nuit sur Atlantis. Tout était calme, aucun bruit ne se faisait entendre dans les couloirs de la cité endormie. Dans son bureau, Elizabeth Weir avait posé la tête sur ses avant-bras et s’était assoupie. Rodney Mc Kay ronflait en étreignant son ours en peluche, Carson Beckett piquait un roupillon sur un des lits de l’infirmerie, Radek Zelencka s’était recroquevillé sur sa chaise de bureau, Teyla était étendue sur son lit, la main dans celle d’Aiden Ford. Et dans la chambre de Rachel Carter, deux silhouettes étroitement enlacées reposaient sur un lit dévasté. La femme était belle, mais plus que belle elle était avant tout épanouie. Un léger sourire flottait sur ses lèvres gonflées de baisers, sa main reposait sur le torse de l’homme, légère comme une plume d’oiseau. Sa tête était appuyée contre l’épaule de l’homme, ses longs cheveux bruns-roux caressant sa joue. Son être entier irradiait le bonheur. Et l’homme, étendu près d’elle, la tenait serrée contre lui, et rien dans le monde entier n’aurait pu la lui arracher.
Il n’avait pas réussi à s’endormir. Eveillé dans les heures les plus noires de la nuit, seul dans les ténèbres, il regardait dormir sa compagne. Perdue dans des rêves paisibles, la jeune femme était si belle, se désirable... si vulnérable. Une pensée lui traversa l’esprit. Si jamais le soleil ne se levait pas pour lui au matin, si il ne se réveillait jamais après cette nuit si douce ? Saurait-elle jamais combien il l’avait aimée ? Combien elle comptait pour lui ? Si elle devait, elle, si fragile, affronter le monde sans lui, l’amour qu’il lui avait donné serait-il suffisant pour la pousser en avant ? Serait-il suffisant pour durer toujours ? Pour lui faire croire en l’espoir ? Pour la garder en vie longtemps encore ? Saurait-elle qu’elle avait été la seule, l’unique, celle que l’on cherche toute une vie durant sans presque jamais la trouver ?
De toutes ses forces, de toute son âme, avait-il tenté par tous les moyens de le lui montrer, chaque jour plus que le précédent ?
Une émotion sans nom monta des tréfonds de son cœur. C’était comme si il devait le lui dire là, tout de suite, sans quoi elle ne le saurait jamais. Caressant doucement sa joue, il la réveilla. Ecore endormie, elle le regarda, de ses beaux yeux marrons aux reflets dorés.
-John ?
-Rachel. Je t’aime. N’en doute jamais. Tu as toujours été la première. Jamais avant je n’avais aimé comme ça. Rachel, retiens bien mes paroles, mon amour, je t’en supplie. Je t’ai aimée avec tout mon cœur, avec toute mon âme, avec tout mon être. N’en doute jamais. Tu es la lumière qui éloigne les ténèbres quand mon cœur est froid, tu es la chaleur qui envahit ma nuit quand j’ai peur. Tu es la seule qui sache me redonner confiance quand je doute. Ne l’oublie jamais, ma douce. Jamais.
Il sourit en voyant qu’elle s’était rendormie sans l’écouter. Il l’embrassa, riant intérieurement de ses peurs.
Le lendemain matin, il se leva sans la réveiller et partit en exploration.
John Sheppard disparut en mission sans l’avoir revue. Sans qu’aucune trace ne soit relevée, ses équipiers ne purent jamais dire ce qui s’était passé ce jour-là. Et Rachel Carter poursuivit une vie devenue singulièrement sombre et morne sans jamais pouvoir se rappeler ce qu’il lui avait dit cette nuit-là...
[Bien entendu, cette scène ne fera pas partie de ma fanfiction. Cependant, elle constituait une des fins possibles que j’avais envisagées. J’aimerais beaucoup avoir vos commentaires. Merci d’avance.]
[Si vous souhaitez avoir une traduction des paroles du premier couplet et du refrain de la chanson, faites-le moi savoir, je vous les enverrai.]
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Sujet: Bienvenue sur Atlantis - scènes coupées 