Fever (Fièvre) [Fic Shweir]

Titre original : FEVER ( FIEVRE )
AUTEUR: Finnstardust
Version française: Lamartine
Genre : suspens , romance shweir ( tout public ).


Vous pouvez la trouver en version originale sur www.fanfiction.net dans la partie anglaise du site, n’hésitez pas à envoyer une review à l’auteur.


Notes :

- au niveau de la traduction, j’ai privilègié le sens mais j’ai parfois du faire des petites modifications afin que la qualité du texte ne se perde en passant d’une langue à l’autre.
Je ne suis pas un génie de la langue anglaise donc il y a sûrement quelques petites approximations dont je m’excuse par avance.

- Il s’agit d’une autre fanfiction de l’auteur de One Sweet Night que j’ai déjà traduite.
Ce qui m’a plu , c’est qu’elle est à la fois très bien écrite et en même temps , son scénario comporte de jolies scènes à la fois originales et très douces (sans être niaises).



Chapitre 1


Le briefing fut court et agréable mais John ne pouvait s’empêcher de penser qu’Elizabeth était différente ce matin là.
Il resta après que les membres de l’équipe soient sortis de la pièce et elle rassembla ses affaires sur la table.
« Liz »
Elle leva la tête : « vous êtes encore là ? »
« oui, je… »
« Vous n’avez pas une mission à préparer ? »

Oh oui, elle était vraiment différente ce matin là.
« Est-ce que quelque chose ne va pas ? »
Elizabeth grogna et fit un mouvement de la tête désignant la porte :
« John, je suis occupée…alors à moins que vous aillez quelque chose d’important à me dire… »
« c’est important » coupa t-il. Doucement, il ajouta « est ce que vous allez bien ? »
elle s’arrêta un moment , son visage s’adoucit
« Oui. Merci de vous en soucier mais je vais bien. »
Il fronça les sourcils , étudiant son visage. « Vous êtes pâle. »
Elle soupira puis confessa : « je n’ai pas très bien dormi.Et j’ai un peu mal à la gorge. »
« Auriez vous attrapé quelque chose ? »

Il se rapprocha et posa sa main sur son front : « la grippe ? »
Elizabeth secoua la tête , souriant doucement : « Je n’ai jamais la grippe. C’est sûrement le stress. »
« Alors les microbes de la grippe ont tellement peur de vous qu’ils font demi-tour et prennent leurs jambes à leur cou ? »

Elle plissa le front en imaginant les microbes prenant leurs jambes à leur cou : « Quoi ? »
« Eh bien, il doit bien y avoir une explication au fait que vous n’attrapiez jamais le rhume alors que les autres personnes oui. »
«Oui John, cela s’appelle un bon système immunitaire. Maintenant , si cela ne vous gène pas , j’aimerais pouvoir y aller. »

Il marcha à côté d’elle vers son bureau : « prenez soin de vous d’accord ? ou je demande à Carson de garder un œil sur vous . »
« Je crois qu’il m’a déjà placé sous surveillance spéciale depuis que vous lui avez dit le week end dernier que je travaillais trop. »

John haussa des épaules.
« Ne travaillez pas trop. »
« Et vous en ce moment vous ne travaillez pas du tout alors sortez. Oust, dehors. »
Elle posa son ordinateur portable et une pile de papiers sur son bureau.
Il sourit : « je vous verrais dès que nous rentrerons. »
« Oui, oui » dit-elle , d’un air distrait , remuant ses papiers.
John roula des yeux et regarda à travers la vitre de la salle des Jumpers.



Elizabeth pressa ses tempes et essaya avec beaucoup de difficultés de se concentrer sur le rapport qu’elle était en train de lire ,mais les lettres semblaient danser devant ses yeux.
La petite douleur ennuyeuse qu’elle avait dans la gorge ce matin était encore là, au début elle avait mis cela sur le compte du fait que son bureau était très poussiéreux parce qu’elle n’avait pas encore eu le temps de le nettoyer, mais maintenant elle devait admettre qu’il pouvait s’agir d’autre chose.

Elle leva les yeux , lâcha sa feuille des mains et se leva, contourna son bureau quand soudain , la pièce devint trouble et Elle se rendit compte qu’il serait mieux pour elle de se rasseoir.
« Elizabeth » .
L’étrange voix écossaise de Carson la fit jeter un coup d’œil.
« Est-ce que vous allez bien ? »
Elle prit une grande respiration , évacuant la maladie. « Oui, Carson, je vais bien. De quoi avez vous besoin ? »
Le docteur jeta un coup d’œil vers elle, inquiet.
« Peut être , devriez vous venir à l’infirmerie. Vous avez l’air malade. »
« je ne suis pas malade, Carson »
Elle soupira. « Je ne peux pas être malade. La cité sera en perdition si je commence à partir en arrêt maladie. »
« je suis sûr que le docteur Mac Kay… »
Elizabeth pointa du doigt : « c’est exactement pour cela que la cité sera en perdition. »

Carson roula des yeux. « Ce que je veux vous dire , c’est que je suis sûr que le docteur Mac Kay est capable de diriger la cité pendant le court moment ou je vous ferais passer les examens médicaux. Allez venez. »

Elizabeth se mit sur ses pieds, marmonnant quelque chose.
« Qu’est ce que c’est que cela ? »
Carson prit son bras et commença à l’entraîner hors du bureau.
« C’est John qui vous a envoyé , n’est ce pas ? »
« Oui, le Colonel Sheppard m’a rendu visite ce matin et a mentionné le fait que vous n’alliez pas bien. Sérieusement , Elizabeth, vous allez devoir commencer à prendre soin de vous car vous ne pourrez pas compter sur les autres peuples pour obtenir des nouvelles de votre santé. »

« Je suis désolée, Carson. »
Elle s’assit sur le lit de l’infirmerie.
« Je vais aller mieux à partir de maintenant, je vous le promets. »
Le docteur lui un thermomètre dans la bouche.
« Je l’espère bien. Pour vous comme pour tout le monde sur Atlantis »




Trente minutes plus tard , elle était de nouveau au travail, ayant promis à Carson de finir tôt aujourd’hui juste après le briefing avec l’équipe de John.
Le médecin n’avait rien trouvé de mauvais en elle, alors elle avait insisté pour retourner au travail , malgré les meilleures objections de Carson sur le fait qu’elle avait besoin de se reposer.
L’équipe arriva , pleine de nouvelles venant de la planète ou ils avaient voyagés.
Elle lista tout patiemment, hochant de la tête quand il le fallait, faisant des commentaires appropriés jusqu’à ce que sa tête semble ne plus être constituer que de coton.
« Très bien, c’est exactement ce que je vous savoir. Rompez les rangs. »

Elle ferma le dossier , se leva contre son bureau.
Elle réalisa quelle énorme erreur c’était, quand le monde tourna à l’envers et que le sol s’approcha d’elle.
John qui était assis près d’elle , l’attrapa juste avant qu’elle ne heurte le sol.
« Elizabeth »

Teyla et Rodney se précipitèrent au sol.
« Qu’est ce qui s’est passé ? »
« Elle s’est évanouie ».
John posa une main sur le front de la jeune femme, elle était brûlante
« Elle se plaignait d’un mal de gorge ce matin, elle doit avoir la grippe ou quelque chose. »
« Je vais chercher le docteur Beckett », proposa Teyla mais John secoua la tête, prenant Elizabeth dans ses bras.
La blancheur de son visage l’effrayait.
« Cela va prendre trop de temps. Je vais l’amener moi-même. »



« Bien », dit Carson, le stéthoscope posé sur la poitrine d’Elizabeth et fixant la couverture qui la recouvrait.
« Ce que je peux dire, c’est que c’est une grippe mais je n’aime pas le fait qu’elle se soit évanouie. Elle est débordée par le travail, elle manque de sommeil et sûrement qu’elle ne mange pas correctement , non plus. Quand elle est venue tout à l’heure, elle n’avait pas de fièvre, c’est venu plus tard. »

Les visages inquiets de l’équipe regardaient Beckett avec attention.
« Mais elle va aller mieux ? » demanda Teyla en regardant le visage pâle d’Elizabeth
« Quand elle se réveillera , nous en serons plus. »
« Et ce sera quand ? » Demanda John en regardant à travers la vitre.
« Je ne peux pas vous le dire, Colonel, je suis désolé, cela peut prendre une heure ou plusieurs jours. Elle n’est pas dans le coma et en principe quel que soit sa longueur , ce sommeil est bon pour elle. Cela va donner le temps de récupérer à son corps.
« bien »
« Ecoutez , il n’y a rien que vous puissiez faire d’utile ici, d’accord. Alors, je veux que vous alliez tous vous reposez, et revenez plus tard ou demain matin. Je vous préviendrai si elle se réveille avant. »

Rodney et teyla quittèrent le bord du lit d’Elizabeth et s’éloignèrent .
John resta derrière, une petite voix intérieure lui parlait dans sa tête. Ou peut être que c’était dans son cœur.
« je pense que je devrais rester… »
« Colonel Sheppard ».
Carson prit un air décidé : « Allez vous reposer maintenant. »
John fronça les sourcils et quitta la pièce à regret.
Carson secoua la tête un petit peu et adoucit le ton de sa voix : « je sais que vous êtes inquiet, mais elle va bien, c’est juste une grippe »
« Vous en êtes sûr ? » Le Colonel ne pouvait cacher l’inquiétude qu’il y avait dans sa voix. « Vous êtes sûr que c’est juste une grippe ? »
« Je ne peux pas en être sûr tant qu’elle ne s’est pas réveillée » admit Carson. « Mais je ne vois aucune raison de suspecter autre chose. »

John jeta un dernier long regard vers Elizabeth endormie , salua le médecin de la tête puis quitta la pièce.




Elizabeth sortit progressivement du sommeil cet après midi et ce soir là, s’agitant sur son lit d’hôpital, murmurant des choses incohérentes à cause de sa fièvre.
Carson était assis à son chevet , prenant régulière sa température sur son front et remettant la couverture qu’elle enlevait toutes les 10 secondes.

Le thermomètre indiquait toujours des chiffres inquiétants , c’était visiblement du au stress, à la peur et le manque de temps qu’Elizabeth avait consacrée à elle même depuis le début de l’expédition avait enfin raison d’elle-même.
Même s’il ne s’agissait de rien de plus qu’une mauvaise grippe, cela allait prendre du temps pour qu’elle récupère. Et elle ne serait pas autorisée à reprendre le travail avant un bon moment.

Carson se leva au moment ou John entra dans la pièce. « Colonel »
« Comment va t-elle ? »
« La fièvre est toujours forte mais elle n’a pas d’autres symptômes. Vous vous êtes reposé ? »
« pas vraiment »

John s’assit sur la chaise que Carson venait de libérer et posa sa main sur le front d’Elizabeth.
« Elle est toujours brûlante. »
Elizabeth murmura quelque chose et enleva sa couverture une fois de plus.
John la remit immédiatement. « Ne faites pas cela, Liz. »

Carson jeta un coup d’œil vers John et dit sèchement : « qu’est ce que vous avez dit ? »
« je lui ai dit de ne pas… »
« Non. Vous l’avez appelé Liz. »

Le docteur secoua la tête : « qu’est ce qui se passe , John ? Vous savez qu’il n’est pas permis aux dirigeants de l’expédition d’être ensembles, n’est ce pas ? »
« je le sais »
John jeta un coup d’œil vers Carson : « mais là maintenant , je m’en fiches. Il ne s’est rien passé entre nous de toute façon. »
« Jusqu’ici ? »

John resta silencieux , ne sachant pas quoi dire. Voulait –il qu’il se passe quelque chose ? Est-ce qu’une partie de lui considérait Elizabeth comme plus que son chef et son amie ? La considérait –il comme plus que la très belle et très forte femme qu’elle était ?
Elle l’avait impressionnée dès leur première rencontre en Antarctique puis à travers toutes les difficiles décisions qu’elle avait du prendre depuis qu’ils étaient sur Atlantis.
Il n’était pas toujours d’accord avec elle, mais il savait qu’elle faisait ce qu’elle croyait le mieux et pour cela , il la respectait.

Pour être honnête, il n’était pas non plus sûr d’avoir dit la vérité à Carson en lui disant que rien ne s’était passé entre lui et Elizabeth.
Quelques mois auparavant, elle avait passé quelques nuits dans son lit. Il avait eu besoin d’une amie et d’un soutien après la disparition de Ford et même s’ils s’étaient comportés de manière strictement amicale, son lit lui semblait étrangement vide depuis.

« John ». La voix de Carson le sortit de sa rêverie. « Elle se réveille ».
Repoussant au fond de lui-même, ses pensées anti-professionnelles, John reporta son attention sur Elizabeth dont les yeux s’ouvraient doucement.
« liz. »

Si Carson avait d’autres objections vis à vis du surnom, John arrêterait de lui-même de l’utiliser.
« Elizabeth. Comment vous sentez-vous ? »
Elle fronça les sourcils : « ou suis-je ? »
« Vous êtes à l’infirmerie. Vous vous êtes évanouie et John vous a amené ici. Votre fièvre est encore forte mais vous allez bien. »

Elizabeth soupira , fit une grimace de douleur du à son mal de gorge et de tête : « J’ai la grippe ? »
« oui »
« Je ne l’avais pas eu depuis…eh bien des années au moins. »
Elle tourna la tête : « John ? »
« Je suis là ». Il serra sa main.
« Je suis effrayée , je ne me rappelle pas beaucoup du briefing…comment s’est passé la mission ? »
John soupira : « nous en reparlerons dès que vous vous sentirez mieux, d’accord ? Maintenant, vous devez vous reposez . »
« je ne peux pas , je dois… »

Elle essaya de se lever mais deux paires de mains la repoussèrent énergiquement.
« Vous n’irez nulle part. »

Carson écrivit quelque chose sur le carnet de santé d’Elizabeth. « J’ai bien peur de devoir vous gardez sous surveillance médicale. Vous ne dirigerez plus la cité avant d’être complètement remise. »
Elizabeth grogna : « et combien de temps , cela va prendre ? »
« Deux semaines, au moins. »
« Quoi ? Carson, je ne peux rester ici pendant deux semaines. »
« Et bien, une fois que la fièvre sera descendue, vous pourrez aller dans vos quartiers. Mais , pour ce qui est du travail, vous n’en ferez pas et ceci est un ordre. John , je suis sûr que le Colonel Caldwell et vous , pouvez prendre en charge ces choses pendant ce temps là. »
John hocha de la tête : « absolument »

« Bien. Maintenant, Elizabeth vous devez vous reposer. Est-ce que je peux vous faire confiance pour rester ici et allez moi-même au lit , ou bien est ce que je dois garder un œil sur vous toute la nuit ? »
Elizabeth jeta un coup d’œil vers Carson : « je vais rester. Mais je n’aime pas du tout cette idée. »
« Bien sûr que non. L’infirmière viendra vous rendre visite de temps en temps. John, vous pouvez rester quelques minutes si vous le désirez. Bonne Nuit. »
« bonne nuit, Carson »

Le docteur sortit et John reposa ses yeux sur Elizabeth : « je ferais mieux d’y aller »
« John ». Elle tenait encore sa main.
« Ouais ? »
« S’il te plait, ne les laisse pas mettre le bazar dans la cité. »
Il prit un air amusé : « je vais faire de mon mieux pour éviter cela. »
Serrant la main d’Elizabeth, il déposa un baiser sur son front moite : « Dors Bien ».


To be continued


N'hésitez pas envoyer une critique.
si cette fanfic est appréciée, je vous traduirais le chapitre suivant (dans un délai raisonnable, j'ai des cours à bosser aussi).

Edit admin : pour poster un com cliquer ici