Secrets de famille [E]

Genre : Un peu de tout.

Spoilers : Toujours saison 2

Auteur : Moi bien sûr !

Résumé : Retour sur Terre à bord du Deadalus et Sheppard et sa team prennent des petites vacances méritées, mais les plans de Rodney vont être contrariés quand il va apprendre des choses sur sa famille, et sa mère en particulier...

Notes : Aucun rapport avec "Calvaire" et "Résistance", donc pas de Lucia.
Cross-over avec Alias
Je commencerais la fic un peu plus tard...

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Enfin de retour sur Terre ! Enfin des vacances ! Depuis le temps qu'ils en rêvaient. Surtout Sheppard, qui avait bien envie d'aller à la plage draguer un petit peu. Voilà deux jours qu'ils étaient revenus sur Terre, au SGC, à bord du Deadalus et qu'ils n'avaient pas arrêter avec leurs rapports de mission, leurs briefings, leurs analyses médicales, avec la nouvelle doctoresse que John avait essayé de séduire, mais en vain. Soit elle était lesbienne, soit elle était déjà prise, s'était-il dit. Parce qu'une fille qui résiste à son charme, c'est I-M-P-O-S-S-I-B-L-E. Inimaginable. Surréaliste.

"Ou alors, c'est moi qui rouille", se dit-il.

Il alla entrer dans sa chambre quand il percuta quelqu'un, qui poussa un juron. Oh mais oui, il savait qui s'était. Son ami le scientifique Rodney McKay. Qui n'avait vraiment pas l'air de bonne humeur.

-Vous pourriez dire pardon ! s'exclama Sheppard.

Rodney lui lança un regard noir. Non, il n'était vraiment pas de bonne humeur.

-Quelque chose ne va pas ? lui demanda le colonel.
-Ca ne vous regarde pas ! s'écria le scientifique.
-Eh ! Doucement...Vous n'avez pas retrouvé Jenny, c'est ça ?

McKay secoua la tête, d'un air abattu.
-Aucune trace d'elle, lui répondit-il. C'était comme si elle avait disparue.

Sheppard savait qu'il pouvait imaginer le pire. Si ça se trouve, il la croyait morte.

-Dites, euh...dit Sheppard en changeant de sujet, vous voulez partir avec moi à Miami ? Je vous assure, on s'éclatera là-bas ! ajouta-t-il sur un ton enjoué.

Il attendit la réponse de Rodney, et espérait vraiment le rendre d'humeur meilleure.

-Ben c'est-à-dire, que...répondit le scientifique. Je sais pas...
-Allons Rodney ! s'exclama Sheppard. Vous devriez vous reposer, et la meilleur façon pour ça, c'est qu'on ailles à Miami draguer les nanas.
McKay équarquilla la yeux. Il lui proposait de draguer ? Rien que ça !
-Je dois dire que c'est très tentant, déclara-t-il, soudain plus heureux.

Ils s'aventurèrent dans les couloirs, et John en avait presque oublié d'aller dans sa chambre chercher son jeu de fléchettes. Ils discutèrent un peu avant que le Général O'neill viennent les interrompre avec un toussottement.

-J'ai reçu un coup de fil pour vous Dr McKay, dit-il.
-Ah oui ?! fit le scientifique surpris.
-Vous connaissez une certaine Helena Sanchez ?

McKay hocha la tête.
-Oui elle s'est occupé de moi quand ma mère est...morte, répondit-il hésitant.

Sheppard le regarda avec attention. Visiblement, il détestait évoquer son passé, surtout quand il s'agissait de sa mère.

-Eh bien, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à son sujet, continua O'Neill.
-Quoi ? demanda McKay, un peu angoissé.
-La bonne, c'est qu'elle vous as demandé. La mauvaise, c'est qu'elle s'est fait agressé, il y a quelques jours, et qu'elle est à l'hôpital...



A suivre

Il se sentait mal. Très mal. A mesure que la voiture roulait en direction de l'hôpital, son coeur battait de plus en plus fort, il avait peur et était angoissé. Helena. Il ne l'avait pas revu depuis plusieurs années et maintenant qu'ils allaient se retrouver, ce n'était parce qu'elle était malade. Non pas malade. Elle avait été agressé, ce n'était pas la même chose. S'il retrouvait la personne qu'il lui avait fait mal...Non, pas de violence, il détestait la violence. Ironie du sort, il se trouvait sur Atlantis presque tout le temps, et la violence était partout. Wraiths, Geniis, ennemis. Il y a quelques années, il n'aurait jamais accepté de partir tout en sachant qu'il trouverait de l'hostilité. Il aurait peut-être été auprès de sa seconde maman.

-Rodney ? fit Sheppard en le sortant de ses pensées.

Le scientifique se retourna vers lui. "Boum ! boum ! boum !" Son coeur battait à 200 à l'heure.

-On est arrivé, lui dit Sheppard d'une voix sinistre.




Chambre 48. Merci l'hôtesse d'accueil. Très sexy d'ailleurs se dit Sheppard, il en aurait bien fait son quatre heures si elle avait été toute seule. Devant lui avançait Mckay d'un pas assez mal assuré. Il sentait qu'il avait peur. Il ne l'avait jamais vu dans un tel état. Ok, il avait souvent peur en mission, mais là, c'était une peur différente. Le scientifique s'arrêta. Chambre 48. La porte était fermée. Rodney se retourna vers Sheppard.

-Je...je pourrais pas y aller tout seul, déclara-t-il la voix tremblante.

Sheppard lui posa une main sur l'épaule.
-Pas de problème, je vous accompagne, le rassura-t-il.

Rodney lui sourit. Il hésita. Ouvrira ? Ouvrira pas ? Sheppard ne dit rien. Il ne voulait pas lui faire plus de peine qu'il n'en avait. Finalement, après deux bonnes minutes d'hésitation, Rodney prit son courage à deux mains et tourna la poignée. Il entra suivit par Sheppard.


A suivre

Voici Helena : http://alias-media.com/modules.php?name=coppermine&file=displayimage&album=247&pos=25
http://alias-media.com/modules.php?name=coppermine&file=displayimage&album=239&pos=5

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McKay eu un choc. Non pas parce qu'il revoyait sa seconde mère depuis tant d'années, mais parce qu'elle n'avait pas été loupée. Elle avait des bandages aux bras, qui devaient recouvrir, soit des plaies ouvertes, soit des bleus. Son visage était tuméfié : elle avait oeil au beurre noir, des bleus sur les joues, et avait eu la lèvre coupée. Mais au moins, elle était vivante. Et elle avait l'air paisible. Elle dormait. Sheppard secoua un peu Rodney.

-Vous ne voulez pas lui dire bonjour ? lui demanda-t-il en chuchotant.
-Elle dort, fit Rodney, en chuchotant lui aussi.
-On ne va pas rester ici éternellement McKay !
Le scientifique soupira. Quelle patience ! Bon, d'accord, il exagérait un peu. Mais il n'allait pas la réveiller comme ça, rien parce qu'il était là.
-John...commença-t-il.
-Si vous ne le faites pas, on sera obligé de repartir ! le coupa Sheppard.

Voilà qui le fit taire. Et bing ! se dit Sheppard. Une bonne raison de le faire changer d'avis. Et ça marchait. Quelques minutes plus tard, après avoir lancé un regard noir au colonel, il se rapprocha d'Helena, et la secoua un peu. Celle-ci gémit un peu, pui ouvrit les yeux. Son visage s'illumina.

-Rodney...souffla-t-elle. Alors...tu es venu.

Elle lui lança un grand sourire, qui ramena un pue de joie dans le coeur de ce dernier.

-Oui je suis là, lui dit-il.
-Tu n'as pas idée de ce que j'ai pu endurer, déclara Helena. Je ne sais pas pourquoi ils m'ont fait ça.
-Parfois, les gens deviennent fous, intervint Sheppard.

Helena tourna la tête vers lui.
-Qui êtes-vous ? lui demanda-t-elle.
-C'est un ami, répondit Rodney, avant que John ait pu dire quoi que ce soit.

Un autre sourire. Visiblement, elle était très heureuse, malgré ce qu'on lui avait fait subir.

-Tu...tu sort quand ? demanda Rodney.
-OH, euh...demain je crois. Ils m'ont dit qu'il n'y avait plus de danger, répondit Helena.
-Alors euh...Le temps que tu te rétablisse complétement, tu peux venir chez moi, je suis en vacances, dit le scientifique.

Helena secoua la tête.
-Non ! Je ne voudrais pas être un fardeau pour toi ! s'exclama-t-elle.
-Ne dis pas de sottises ! fit Rodney. Tu peux rester autant de temps que tu veux.

Re-sourire. Helena prit la main de Rodney.
-Alors, j'acceptes, mais à condition que tu profites de tes vacances, déclara-t-elle.

Rodney hocha la tête et lui murmura quelque chose à l'oreille. Il lui dit au revoir, et avec John, ils repartirent. Dans la voiture, ils restèrent silencieux tous les deux, mais Sheppard n'arrêtait pas de jeter des coups d'oeils à McKay, qui le remarqua.

-Quoi ?! s'exclama-t-il agacé.
-Je ne vous avait jamais vu comme ça, dit Sheppard avec un sourire en coin.

Devant le regard interrogateur de Rodney, il reprit : Vous étiez...gentil.
McKay ne répondit pas. Il tourna la tête, regardant le paysage par la vitre.

-Ca non plus, ça ne vous ressemble pas ! s'exclama Sheppard.
D'habitude, vous me répondez toujours !

Toujours pas de réponse. Toujours le paysage.
-Bon sang Rodney ! J'aimerais savoir qui est cette femme !

Ah tiens, il tournait la tête.
-C'était une amie de mes parents, expliqua le scientifique. Quand ma mère est morte, elle s'est occupée de moi. Bien plus que ma propre mère d'ailleurs. Et que mon père, qui était toujours absent. Pour moi, c'était elle ma mère.
-Et comment elle est morte votre mère ? demanda Sheppard.
-Accident de voiture.
-Oh.

Silence total. Quelques minute splus tard, seule la sonnerie du téléphone portable de McKay le brisa. Il répondit.

Dites que c'est Helena, fit une voix féminine.
-Quoi ? s'exclama Rodney, surpris.
Si vous voulez avoir des informations sur votre mère, dites-le.

Un choc. Comment ? Sa mère ? Bon ok, il fallait faire quelque chose. Bon ok, il décida de mentir.

-C'est Helena, dit Rodney à Sheppard.

Il entendit celui-ci grommeler. Décidemment, il en serait jamais tranquille.
Bien. Vous me retrouvez dans 2h au café que vous connaissez si bien. Et venez seul, sinon, le contrat ne tient plus.

Elle raccrocha, laissant McKay bouche bée. Sheppard lui demanda ce qu'elle voulait.

-Ben euh, elle veux que je lui apporte quelques bricoles, répondit Rodney, peiné de devoir lui mentir. Mais pas pour tout de suite hein.

Sheppard hocha la tête. McKay n'aimait pas ça. Mais quoi que cette personne avait à lui dire, il était preneur...



A suivre

Le Talon. Los Angeles. Voilà, il y revenait. Il aurait préféré évité, mais il le fallait. Il avait inventé une excuse bidon à Sheppard, lui disant qu'il resterait un moment discuter avec Helena, mais en fait, il se rendait à Los Angeles pour rencontrer la mystérieuse personne qui disait avoir des informations sur sa mère. Bon, peut-être qu'elle allait lui dire qu'il avait été adopté. Ou bien que sa mère était une ancienne prostituée. Ou bien...non, il pensait trop ! Sa mère était morte, point. Et il état planté devant le café, le Talon, où sa soeur l'emmenait parfois, dans ses moments de gentilesse extrême. Il y venait aussi avec Helena, et ils discutaient tous les deux tranquillement, sans voir le temps passé.

Bon, il fallait qu'il bouge. Il entra à l'intérieur. Il y voyait surtout des étudiants, et des enfants avec leurs parents. Les habitués. Il allait prendre une place, quand il sentit une présence derrière lui. Il se retourna et vit une femme, blonde, l'air assez froid. Elle semblait aussi déterminée. Il ne pouvait pas voir ses yeux, car elle avait des lunettes de soleil. Bizarre, il pleuvait.

-Suivez-moi, lui dit-elle sèchement.

Il reconnut alors la voix au téléphone. Elle l'emmena dans un coin à l'écart, où personne ne pourrait les déranger. Elle s'assit et Rodney fit de même.

-Il faut faire vite, lui dit-elle. Je n'ai pas beaucoup de temps.

Le serveur arriva, et tous les deux prirent un café.
-Qui êtes-vous ? demanda Rodney, toujours méfiant.

Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme.
-Je m'apelle Rachel, lui répondit-elle. Il faut que je vous parle, c'est vraiment important.
-Je vous écoute, déclara McKay, attentif.

Rachel regarda autour d'elle, puis elle sortit de son sac une chemise, qu'elle posa sur la table.

-Ceci devrait vous intéressé, mais vous ne devez pas l'ouvrir maintenant, c'est trop risqué, continua Rachel.

Rodney allait dire quelque chose, mais la jeune femme fut plsu rapide.
-Vous croyez toujours que votre mère est morte dans un accident de voiture ? lui demanda-t-elle, tout en sachant la réponse.
-C'est le cas, non ? fit Rodney agacé.

Rachel eut un petit rire forcé. Elle regarda de npuveau autour d'elle, et s'approcha de Rodney.

-Ce que je vais vous dire ne doit pas s'ébruiter, lui murmura-t-elle. Dans cette chemise, vous trouverez tout ce que vous devez savoir à propos de votre mère. Vous devez savoir qu'elle n'est pas morte.

Rodney eut un choc. Si il n'y avait pas eu autant de monde, il aurait hurlé contre cette fille.

-Elle travaillait pour le KGB quand elle a connu votre père, poursuivit-elle. Elle vous a eu, puis quand c'est devenu trop dangereux pour elle, elle a disparu, en faisant croire qu'elle était morte. Il n'y a pas de corps dans le cercueil, si vous voulez vérifier, allez-y. Il faut aussi que vous sachiez que après vous, elle a rencontrer quelqu'un d'autre, et a eu une fille avec lui. Aujourd'hui, elle est recherché par la CIA, et d'autres organisations gouvernementales, que ce soit dans ce pays, on dans un autre. Ecoutez-moi. Ses ennemis connaissent votre existence, je ne sais pas comment, mais ils le savent, et n'hésiteront pas à vous tuer, ou essayer de vous ralliez à leur cause. Vous devez vous cacher, votre maison n'est plus sûre.
Elle s'arrêta, reprennant son souffle. Rodney ne pouvait plus rien dire. Non, elle mentait, ce n'était pas possible !
-Et vous devez savoir que Helena Sanchez n'est pas digne de confiance, poursuivit Rachel. Elle travaillait aussi pour le KGB, et sachez qu'elle est en réalité votre tante. Et la soeur de votre mère.
-Quoi ?! s'exclama Rodney.

Rachel soupira, puis elle reprit : Votre mère voulait que quelqu'un vous protège, alors elle a fait appel à votre tante. Elle l'a fait passé pour une amie aux yeux de votre père. Elle lui avait dit auparavant qu'elle était fille unique, donc, pas question pour elle de revenir là-dessus. De toute façon, vous trouverez des informations importantes dans la chemise que je vous ai donné, dit-elle en montrant la pochette.

Elle se leva, et Rodney l'imita. Elle avala son café d'une traite. Elle regarda encore autour d'elle, pusi enleva ses lunettes de soleil. Mckay fut subjugué par ses yeux, si bleus, si clairs.

-Vous devez dire à votre ami qu'il faut partir, dit Rachel. Et ne faites confiance à personne d'autre. Tenez, voici mon numéro.

Elle tendit un papier à Rodney, qui le prit et le serra fermement dans sa main. Rachel remit ses lunettes, le salua et partit.



Los Angeles toujours. Mais cette fois, on était à la CIA, ou plutôt à l'APO, "Authorized Personal Only", une branche secrète de la CIA. Depuis plusieurs jours déjà, tout le monde était en état d'alerte. Apparemment, de nouveaux ennemis voulaient frapper fort. Et apparemment, Irina Derevko, la mère de Sydney Bristow, n'était pas loin. Donc pour eux, Irina était liée à ces nouveaux ennemis. Elémentaire pour la CIA. Sauf pour Nadia Santos, l'autre fille d'Irina, dont le père était Arvin Sloane, le patron de l'APO, ancien terroriste, qui avait apparemment décidé de revenir dans le droit chemin pour sa fille. Parce que pour elle, sa mère ne pouvait pas faire ça. Sydney avait eu beau lui expliquer tous les coups tordus qu'elle lui avait fait, elle ne voulmait rien entendre. Et Sydney était désespérée, elle ne savait pas quoi faire pour la convaincre.

Elle allait dans la direction du bureau de Nadia, quand elle fut interpellée par Vaughn, qui semblait pressé.

-J'ai quelque chose à te montrer, lui dit-il en l'emmenant à l'écart.

Il la prit par le bras et l'emmena dans une pièce isolée. Il avait prit son ordinateur portable avec lui. Visblement, vu son air sérieux, c'était très important.

-J'i découvert quelque chose d'intéressant, reprit-il.

Il montra à Sydney un dossier médical. "Femme, morte dans un accident de voiture", était le nom du fichier. Puis il montra la photo de la femme.

-Je ne voit pas où tu veut en venir, lui dit Sydney.
-Tu ne reconnait pas cette femme ? lui demanda Michael.

Sydney fit signe que non.
-Tu devrait regarder cette photo de ta mère, jeune.

Il ouvrit un autre fichier, qui concernait Irina. Puis il montra une photo. En effet, elle comprennait mieux maintenant. Cette femme morte dans l'accident, c'était sa mère !

-J'ai cherché un peu, déclara Vaughn. Ta mère a déjà été mariée avant de rencontrer ton père, et elle était déjà au KGB.
-Tu veut dire que cet accident, c'était elle ? lui demanda Sydney, plus qu'attentive.
-Pour se couvrir oui, apparemment, quelqu'un voulait la faire disparaitre, mais elle s'est chargée de tout pour ne pas qu'on la retrouve. Et devine quoi, sur son dossier, c'est marqué Anna McKay, mais surtout, elle a eu un fils.
-Quoi ?! s'exclama Sydney, les yeux équarquillés.



A suivre

-Nadia, il faut que je te parle, déclara Sydney, quand les deux soeurs furent rentrées chez elle.

Nadia déposa son sac sur le divan et se retourna vers sa soeur, attentive. Sydney croisa les bras. Au vue de l'air très sérieux qu'elle avait prit, Nadia sentait bien que ce n'était pas réjouissant.

-Vaughn a...découvert quelque chose à propos de maman, poursuivit Sydney.
-Ah oui ? fit Nadia.

Sydney savait que tout ce qui concernait Irina intéressait beaucoup Nadia.
-Il semblerait qu'on...qu'on...ne soient pas les seules dans la famille, dit

Sydney, qui avait du mal à trouver ses mots.
Nadia s'assit, fronçant les sourcils. Sydney vint la rejoindre et lui prit les mains.

-Maman a eu un fils avant de rencontrer mon père, dit Sydney.

Elle cru que Nadia allait s'évanouir. Celle-ci avait l'air absente pendant quelques secondes, puis se reprit.

-Quoi ? fit-elle.

Sydney soupira. Elle détestait se trouver dans ce genre de situation.
-Avant mon père, elle a déjà été mariée. Et elle a eu un fils. Avec un certain Jacob McKay, poursuivit-il, évitant le regard de sa soeur.
-Alors, ça veut dire...qu'on a un frère, un demi-frère...comprit Nadia, l'air dans le vague.

Sydney acquiessa. Nadia passa sa main sur la figure, comme si elle essayait de se ressaisir.

-Et où est-il ? demanda-t-elle.

Sa réaction surpris Sydney. Nadia voulait le retrouver. Quelques semaines auparavant, elle n'aurait même pas cherché à savoir qui c'était.

-Vaughn et Weiss s'en occupent, répondit-elle.



A suivre

Sheppard était vraiment abasourdi. Quand McKay était rentré il lui avait tout de suite avoué ce qui s'était passé. Sa mère. La fille. Et il lui avait montré la chemise. Dedans se trouvaient des photos, des fichiers, et un cd, qu'ils avaient regardé. On y voyait une femme traiter d'une importante affaire avec un homme. Rodney avait tout de suite reconnu sa mère, certes vieillie, mais c'était bien elle. Et là, il préparait ses affaires machinalement, comme un robot. Sheppard essayait de lui parler, mais rien à faire, il continuait. La fille avait aussi laissé l'adresse d'un hôtel avec son numéro de portable. Donc, d'après Rodney, ils devaient s'y rendre. Mais pour faire quoi ? Attendre. Agir. John était tout aussi incapable de répondre. Cette histoire était vraiment incroyable...



Sydney regardait Nadia faire les cent pas dans la pièce. Elle était vraiment nerveuse depuis que sa soeur lui avait annoncé la...bonne nouvelle. Elle marmonnait des phrases incompréhensibles et se rongeait les ongles. Jamais Sydney ne l'avait vu dans un tel état. Elle allait lui dire de se calmer quand son portable sonna.

-Oui ? fit-elle en décrochant.
-C'est moi, fit la voix de Vaughn.
-Alors, tu as trouvé quelque chose ? demanda-t-elle.
-Eh bien...il travaille pour le SGC.
-Ce projet top-secret que veut garder, euh, secret la CIA ?
-Oui, certains agents travaillent en colaboration avec le général de ce projet. Et ton...frère en fait parti. Il est scientifique.

Sydney se surpris à sourire. Incroyable, toute la famille était agent de terrain, et son demi-frère éait scientifique. Elle remarqua la précense de Nadia près d'elle. Celle-ci avait enfin décidé de se calmer et écoutait ce que Vaughn avait à dire.

-Continue, dit Sydney.
-Il a semble-t-il une soeur, mais apparemment, elle a été adoptée. Euh, Jenny McKay je crois...reprit Michael.
-Adoptée ? fit Sydney surprise. Mais pourquoi ?
-Aucune idée, répondit Michael. Il n'y a aucun élément dans son dossier, c'est bizarre...

Sydney l'entendit soupirer. Puis il s'éclaircit la gorge et reprit : On a un problème avec l'un de nos agents, qui travaille à l'APO. Il y aurait des informations qui filtreraient.

-Ce n'est pas notre priorité pour l'instant. Donne moi son adresse, dit Sydney, en évitant bien de prononcer le mot "frère".



A suivre

-Tu es sûr que c'est ici ? demanda Sydney.

Elle regarda Vaughn, qui acquiessa. Il leur avait fallu environ deux heures pour arriver chez Rodney McKay. Sydney frappa. Aucune réponse. Elle rappa à la porte plus fort. Toujours rien. Elle se prépara à repartir quand elle se trouva nez à nez avec une femme, brune, et plutôt souriante.

-Vous cherchez quelqu'un ? demanda-t-elle à Sydney d'un ton aimable.
-Euh oui, c'et bien chez Rodney McKay ici ? fit Vaughn en montrant la porte.
-Oui mais personne ne vous répondra, déclara la femme. Il est partit tôt ce matin avec son ami. Et ils partaient sûrement pour un long séjour.

Sydney soupira. Bon, ils étaient de retour à la case départ. La femme ajouta : Je suis sa voisine, et je garde son chat. C'est étrange, je penserais qu'il viendrais me rendre visite pour prendre des nouvelles, ça ne lui ressemble pas.
Puis elle partit. Sydney se retourna vers Vaughn.

-Je pense que nous ne sommes pas les seuls à le chercher, dit-elle.
-Ou peut-être qu'il parait réellement en vacances, fit Vaughn.
Sydney secoua la tête.
-Ah oui ? Evidemment, maintenant ! s'exclama-t-elle.

Elle s'approcha de son compagnon, qui se tenia toujours près de la porte. Elle tourna la poignée, et à sa grande surprise, la porte était ouverte. Elle s'aventura à l'intérieur, malgré les protestations de Michael, qui pensait que ça n'en vallait pas la peine. Il y avait un tel désordre. Tout était en vrac.

-On dirais que quelqu'un est passé avant nous, fit-elle.
Vaughn entra à son tour et fit la même constatation. Sydney vit le répondeur. Il y avait un message, qui datait d'une heure.

"Rodney, c'est Helena, fit une voix enrouée, finalement, ce n'est pas la peine que tu vienne me chercher, j'ai trouvé un bon endroit pour dormir. Ne te dérange pas pour moi, reste ranquillement chez toi, ne t'inquiète pas, ça va aller."
-Cette voix...fit Sydney.
-Elena Derevko, dit Vaughn.
-Elle semble le connaitre.

Sydney s'assit sur le canapé et se passa une main sur le visage. Tout allait trop vite pour elle.

-Bon sang, je n'y comprend plus rien ! s'exclama-t-elle




A suivre

Sydney et Vaughn revenaient à l'APO. Nadia les attendait de pied ferme, ce qui étonna Sydney, car d'habitude, c'était Sloane qui les accueillait.

-Des nouvelles ? demanda Sydney.
-Oui, et vous ? fit Nadia, pressée d'en savoir plus.
-Il est partit, et il n'était pas seul, d'après sa voisine, répondit Vaughn.

Sloane arriva, suivit par Dixon, l'air toujours impassible.
-Bien, voilà, nous avons trouvé quelques éléments, déclara-t-il. Il travaille donc au SGC, la CIA collabore avec eux, et Sydney, vous avez rendez vous dans leur QG à Colorado Springs. Vous irez avec Nadia et Weiss. Quand à vous Vaughn, je veux que vous cherchiez avec Marshall où est-ce qu'il a bien pu aller.
-Irina Derevko était en contact avec lui, ajouta Sydney.
-Raison de plus pour le trouver rapidement, dit Sloane.




Sydney était fatiguée. Non seulement, elle n'avait pas arrêté de courir dans tous les sens, mais elle en avait marre de tous les secrets de sa mère. Pourquoi elle n'avait jamais parlé de ses activités avant sa rencontre avec son père ?! Elle aurait pu le faire ! Nadia regarda sa soeur, qui le remarqua. Elle soupira.

-Quoi ?! s'exclama Sydney, agacée.
-Pourquoi s'est-il enfui...c'est bizarre, on dirait qu'il sait ce qui se passe, fit Nadia, sans se soucier de l'attitude de sa soeur.
-Peut-être qu'il connait quelqu'un qui l'a prévenu, dit Sydney en regardant le paysage défiler.
-Oui...mais il ne sait peut-être pas que notre mère est morte.

Sydney soupira une nouvelle fois. Ca aussi c'était énervant. Devoir cacher à sa soeur qui avait réellement tuer leur mère. Elle savait que si elle se risquait a tout lui révéler, il pouvait y avoir de graves conséquences.

-Je crois qu'on est arrivé, dit Nadia.
Effectivement, la voiture s'était arrêtée.




Pendant que Nadia visitait la base accompagné d'un guide, Nadia et Weiss se trouvaient dans le bureau du général O'Neill. Ils étaient très étonné du comportement du général. Il avait l'air détaché, comme si il n'y avait rien d'important pour lui. Mais quand même, il semblait préoccupé par la situation.

-Dire que c'est moi qui l'ait envoyé voir cette femme, finit-il par dire.
-Quelle femme ? lui demanda Sydney.
-Helena. Je lui avait dit qu'elle souhaitait le voir, apparemment, elle avai été agressé.
-Général, cette femme s'appelle en réalité Elena Derekvo, et elle est recherchée par la CIA. Elle es très dangereuse, lui dit Eric.
O'Neill, qui s'amusait depuis quelques minutes avec un avion en papier, le lâcha aussitôt.
-Mince ! s'exclama-t-il.
-Vous avez des nouvelles du Dr McKay ? lui demanda Weiss.
-Non, pas depuis qu'il est partit de la base, répondit O'Neill.




Pendant ce temps, Nadia était avec cet homme, plutôt beau gosse, qui lui faisait visiter la base. Ils étaient dans le réfectoire, qui grouillait de monde cette fois là.

-Si vous voulez, vous pouvez poser des questions à ces personnes, lui dit l'homme.

Nadia hocha la tête, puis regarda autour d'elle. Elle vit deux femmes qui la regardait. Elle alla à leur rencontre.

-Bonjour, je suis l'agent Nadia Santos de la CIA, dit-elle. Vous connaissez le Dr McKay ?

Les deux femmes acquiessèrent. La première se leva.
-Je suis le Dr Rachel Carter, le Dr McKay travaille avec moi, déclara-t-elle.
-Et vous savez où il pourrait être en ce moment ? lui demanda Nadia.

Rachel haussa les épaules.
-Il a des problèmes ?

Nadia soupira puis l'emmena à l'écart.
-Je craint que oui, lui dit-elle.

Rachel la fixa puis regarda autour d'elle.
-Je croit que je peux vous aider, murmura-t-elle.



A suivre

-Allez-y je vous écoute, dit Nadia en s'asseyant avec Rachel.

Celle-ci semblait hésiter. Peut-être que finalement, ce n'était pas une bonne idée.

-Dr Carter, vous pouvez tout me dire, et vous le devez, ajouta Nadia. C'est très important. Pour le Dr McKay et pour nous.

Rachel semblait soucieuse. Elle n'avait pas vraiment envie d'en parler, mais en même temps, il fallait qu'elle le fasse, et elle le savait. Finalement, elle se décida.

-Le colonel Sheppard m'a appelé il y a une heure, déclara-t-elle. Et...il était préoccupé. D'ailleurs, je crois qu'il l'a fait en cachette du Dr McKay.
-Pardon de vous poser cette question, mais, pourquoi le colonel vous as appeler vous ? demanda Nadia.

Rachel paraissait gênée.
-Eh bien...on est...plutôt intimes tous les deux. je dirais même que c'est sérieux, dit-elle. Il m'a appelé parce qu'il me fait confiance.
-Oui je comprend.

Il y eu un silence pendant quelques instants, puis Rachel reprit : Il m'a dit qu'ils se cachaient, enfin, qu'ils partaient quelque part parce Rodney était...dans de sales draps.

-Il vous as dit où ils sont allés ? l'interrogea Nadia.
Rachel acquiessa.
-Oui, ils sont allé dans un hôtel.




De retour à l'APO Nadia et Sydney eurent une mauvaise surprise. Elena Derevko était elle aussi sur la piste de Rodney, d'après les infos qu'avait eu Sloane. Elle voulait surtout qu'il rejoigne sa cause, autrement dit, devenir un terroriste.

-Connaissant Elena, s'il refuse, elle lui fera payer très cher, ajouta jack Bristow, qui connaissait bien cette femme.
-Elle le tuera ? demanda Sydney.
-Non, pas du tout, elle essayera beaucoup de moyens, elle pourrait même le faire changer d'avis sous la contrainte.

Cette nouvelle n'était pas très réjouissante, que ce soit pour la CIA, que pour Sydney et sa soeur.

-J'ai étudier son dossier, dit Sydney. Il sait être capable de construire une bombe nucléaire ! Vous vous rendez compte si Elena le trouve avant nous. Ce serait catastrophique.
-C'est pour ça qu'on doit être rapide et efficace, dit Sloane, qui se trouvait prêt de Nadia. Maintenant, il ne faut pas entrer dans cet hôtel comme ça, on pourrait se faire repérer.

Il se dirigea vers son fauteuil habituel et s'assit. Il regarda alors Marshall, qui venait juste d'entrer avec Weiss.

-Vous l'avez trouvé ? demanda-t-il.
-On a eu de la chance, grâce au Dr Carter, répondit Weiss. Il y a des tas d'hôtels à Los Angeles, mais un seul hôtel Nurington.

Il montra des photos de cet hôtel à tout le groupe.
-Il est réputé pour recevoir beaucoup de monde pendant les vacances, il fait de la concurrence aux plus grands. L'avantage pour ceux qui veulent aller faire des affaires douteuses, c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'équipements de sécurités, mais ce qui est incroyable, c'est que pourtant, il n'y a aucun vol.
-Pourquoi se cacher là-bas ? fit Sydney, qui ne comprennait pas.
-Il n'y a pas de caméras de sécurité, c'est dingue non, répondit Marshall à la place de Weiss. Un hôtel doit respecter ces ègles, mais pas celui là. Il a pas réfléchi, parce que si les autres le retrouve avant nous, on le saura pas. Enfin, bon, je pensait que j'aurais pu...
-Marshall ! l'interrompit Vaughn.

Celui ci s'assit sur son siège et se fit tout petit.
-Bon, je pense que nous pouvons agir vite, dit Sloane en regardant tout le monde. Nadia, tu te fera passer pour une femme de chambre, tu pourras avoir accès à la chambre du Dr McKay. Sydney, vous vous ferez passer pour une hôtesse qui se repose à cet hôtel. Weiss et Vaughn, vous surveillerez tout ce qui se passe dans cet hôtel, et vous couvrirez Nadia. Bien, je crois que nous avons fini !




L'hôtel Nurington avait beau être chic et spacieux, à ce moment de l'année, il n'y avait pas beaucoup de monde. Ce qui constituait un avantage. Si quelqu'un de suspect entrait, il serait facilement repéré.
Nadia, qui était passé par la porte des cuisines, puis s'était changé dans un vestiaire, attendait Sydney, qui se changeait. Elle arriva vêtue de rouge et blanc, une tenue assez voyante, mais qui convenait parfaitement. Nadia prit une pile de linge, pour paraitre crédible, puis se tourna vers Sydney.

-Bonne chance, souffla-t-elle à Nadia.

Celle-ci lui sourit, et sortit.
-Je suis entrée, dit-elle à Dixon dans l'oreilette.
Bien, tu sais ce qu'il te reste à faire, répondit-il.

Elle alla à l'accueil, l'air déboussolé.
-Je suis désolée, commença-t-elle...je, j'ai complétement oublié. Ohlala. Je ne sais plus où se trouve la chambre du colonel, euh, colonel...
-Colonel Sheppard, lui répondit l'hôtesse. Un homme plutôt beau.
-Oui j'ai vu, dit Nadia. Mais, il ne me pardonnera jamais si j'oublie son linge.

Elle montra la pile de serviettes et de draps qu'elle avait. L'hôtesse lui sourit et regarda sur son ordinateur.

-Chambre 122, 2ème étage, dit-elle enfin.

Nadia lui fit un grand sourire, la remercit puis sembalti fouiller quelque chose dans sa poche.

-Oh non, j'ai perdu ma carte ! s'exclama-t-elle.

L'hôtesse soupira, puis en chercha une. Elle lui tendit.
-Merci, vous êtes gentille, dit Nadia en souriant.

Elle la remercit encore pour en rajouter, s'en alla et s'engouffra dans l'ascenseur

-Bon, j'ai trouvé, dit-elle à Dixon.
Bien, je vais demander à Sydney de te rejoindre.

Elle arriva enfin au 2ème étage. Elle ne comprennait pas pourquoi son coeur battait la chamade, après tout, elle avait l'habitude de ce genre de mission. Chambre 110. Chambre 114. Bientôt. Chambre 118. Un petit effort. Voilà chambre 122. Elle devait d'abord vérifier si il y avait quelqu'un.

-Femme de chambre ! cria-t-elle en toquant à la porte.

Pas de réponse. Bon, ok, peut être qu'il n'avait pas entendu. Elle refit la même chose, mais pas de réponse. Elle prit sa carte et la mit dans le truc qui sert à mettre les cartes (:mrgreen:). Elle ouvrit la porte et entra. Il n'y avait personne apparemment.

-Je suis entrée, dit-elle dans l'oreillette.

Elle regarda partout. Il y avait deux sacs, qui n'avaient pas été ouverts. Un lit seulement, tout petit, donc, Rodney devait être dans une autre chambre. Ou peut-être qu'ils s'étaient séparés.

-Je ne vois personne, dit-elle.

Elle alla vers les deux sacs, les ouvrit et les fouilla, sans résultats.
C'est alors que la porte s'ouvrit brusquement devant Sheppard, qui l'a surprit. Il sortit aussitôt son arme.

-Qui êtes vous ?! s'écria-t-il.




A suivre

C'est alors que la porte s'ouvrit brusquement devant Sheppard, qui l'a surprit. Il sortit aussitôt son arme.

-Qui êtes vous ?! s'écria-t-il.

Nadia leva les mains et recula.
-Alors, j'attend une réponse ! s'exclama Sheppard, qui dégainait toujours son arme.
-Je...je suis de la CIA, je suis ici pour vous aider vous et le Dr McKay, répondit Nadia.
-Vous mentez, dit Sheppard, pas très convaincu.
-Non ! Je vous assure que je suis parfaitement sincère. Je ne sais pas ce qui s'est passé pour que vous partiez comme ça, mais nous pouvons vous aider.

Pendant un moment, Sheppard hésita. Il ne pouvais pas se permettre de faire des erreurs, et cette fois là, il se demandait vraiment ce qu'il devait faire. Mais il baissa son arme, ce qui soulagea Nadia.

-Je suis désolé, mais je ne fais confiance à personne, ajouta-t-il.
-C'ets tout à fait compréhensible, lui dit Nadia. J'ai été dans le même cas il y a quelques temps.
Elle parla dans l'oreilette.
-C'est bon, j'ai la situation en main, vous pouvez venir.
-A qui parlez vous ? demanda John.
-A des amis, répondit brièvement la jeune femme.

Quelques minutes plus tard arrivèrent Sydney et Dixon. Ils s'installèrent et Sheppard leur raconta tout. Rodney qui était rentré, lui avait parlé de ce qu'il s'était passé au bar, comment ils étaient parti, pourquoi. Puis ce fut au tour de Sydney de parler. Elle lui expliqua ce qu'elle avait découvert sur sa mère, et devant un Sheppard dépité, que Rodney était son demi-frèren à elle et à Nadia. Qui elle était aussi, où elle travaillait. Et surtout qui était Elena Derevko.

-Elle a comme qui dirait élevé Nadia il y a quelques années, raconta-t-elle. Elle est réapparu il y a deux mois environ, s'est installé chez nous, puis est reparti, c'est là qu'on a découvert qui elle était réelemment. Une meurtirère manipulatrice, prête à tout pour arriver à ses fins.

Sheppard resta sans voix. Lui qui pensait avoir tout vu avec Atlantis, les Wraiths et tout le tralala, il se trompait.

-Ecoutez John, nous devons savoir où est Rodney, ajouta Nadia. Il est ici ?
Sheppard hocha la tête.
-Mais je vous préviens, ce ne sera pas facile de le convaincre, il est du genre têtu, dit-il.
-Ne vous inquiétez pas, vous serez là pour nous aider, dit Sydney.



Sheppard arriva devant la porte de la chambre de McKay. Mais il n'étais pas seul, Nadia et Sydney étaient là. Dixon était reparti pour aller prévenir l'APO, et surtout, il ne voulait pas s'en mêler. Sheppard toqua à la porte.

-Euh Rodney, c'est moi, il faut que je vous parle, dit-il, la voix peu assurée.
-Faites attention à ce que vous dites, murmura Sydney.

John hocha la tête. Il ne fallait pas qu'il dise quelque chose qui éveillerait les soupçons de l'astrophysicien.

-Rodney, j'ai une piste pour vous, dit Sheppard en faisant la grimace ensuite.

Il détestait mentir dans ce genre de situation, et surtout, il était mal à l'aise à cause de tout ça.

-Je crois que je sais où est votre mère, continua-t-il.

Il se retourna vers les deux femmes, qui attendaient derrière elle, espérant trouver de l'aide. Car la porte ne s'ouvrait pas. Sheppard attendit, attendit. Puis au bout de cinq minutes, il entendit un bruit de pas, et la porte s'ouvrit. Il entra, mais il n'y avait personne qui l'attendait. Peut être que Rodney était retourné à ses occupations.

-Ben, il et où ? fit Nadia en murmurant.

Sydney n'eut pas le temps de lui répondre qu'elle reçut un coup sur la tête, assez fort pour lui faire mal, mais pas asse zpour l'assommer. Elle se retrouva par terre, entourée par des débris d'un vase. Elle entedit alors un boucan et vit que Sheppard essayait de résonner son ami, Rodney donc, et de le convaincre qu'il n'avait rien à craindre. Surtout que Rodney tenait une arme entre les mains. Et c'était très dangereux, car Rodney et les armes, ça faisait deux.

-Hé McKay, ne faites pas de bêtises ! s'exclama Sheppard. Vous allez blesser quelqu'un.
-Qui sont-elles ? Pourquoi elles sont là ? paniqua McKay.
-Elles vont nous aider, je vous assure, elles me l'ont dit.
-On peut vous protéger ! intervint Nadia. mais il faut d'abord que vous baissiez cette arme !

Elle s'approcha doucement de Rodney, essayant de le calmer.
-Je sais ce que vous vivez, parce que je l'ai vécu moi aussi, disait-elle. ne pas savoir qui on est, c'est terriblement perturbant. Mais j'ai fait face, et j'ai apprit à vivre avec ce qu'on m'avait apprit.

Elle s'était suffisamment approchée, et prit l'arme des mains de Rodney, qui s'effondra par terre, en se mettant la tête entre les mains. Sydney, quand à elle, se releva.

-Il faut vite partir d'ici, ils ont du déjà vous retrouver ! dit-elle à John et Rodney.
-De qui parlez vous ? demanda Rodney, très inquiet.
Syd,ey l'aida à se relever.
-Pas le temps d'en parler, répondit-elle s'implement.




Rodney se retrouva en un rien de temps à l'APO. Puis il apprit tout ce qu'il n'aurait jamais voulu entendre. Sa mère était une terroriste. Etais parce qu'elle était morte, tuée par l'agent Jack Bristow. Parce qu'elle avait voulu tuer sa propre fille, et donc, sa demi-soeur, Sydney Bristow. Sa mère n'était rien d'autre qu'une tueuse professionnelle, une menace qu'il avait fallu supprimer. Et surtout, elle avait eu une liaison avec le chef de l'APo, Arvin Sloane, un homme dont il s'était méfié tout de suite. Il y avait quelque chose de pas net chez lui, il n'arrivait pas à décrire ce qu'il ressentait en le voyant, mais il était très mal à l'aise. Arvin Sloane, qui avait eu uen fille, Nadia Santos. Son autre demi-soeur, recueilli auparavant par celle qu'il pensait être une autre mère pour elle, mais qui était tout juste sa tante. Elena Derevko. Il ne savait pas quoi penser de tout ça, il avait envie de hurler. Tout ce dont il croyait durant toutes ces années s'était écroulées, il en savait plus ce qu'il était, et qui il était. Il ne savait plus si son véritable nom était McKay, ou Bristow, Derevko. Il avait vécu dans le mensonge durant tout ce temps.

-Rodney ?

Et il se sentait mal, il avait des nausées, il voulait pleurer, il avait sommeil.

-Rodney ?

Il sortit de ses pensées. Sheppard était là, il attendait une réaction.
-Quoi...fit-il d'une petite voix.

Sheppard soupira.
-Il vous ont trouvé un toit, vous irez chez euh...Sydney et Nadia, c'est un endroit sûr.

Oh super, en plus il allait habiter avec ses demi-soeurs.
-Et puis, ils vont essayer de trouver Elena, mais je doute qu'ils réussissent.
-Et vous ? Vous allez où John ? demanda Rodney.

Celui ci grimaca, il avait redouté cette question.
-Je retourne au SGC, il faut que je prévienne le général O'Neill, répondit-il.
-Quoi ! Mais, vous me laissez seul alors ! s'exclama Rodney, la voix tremblante.
-Non, je vous l'ai dit...
-Je les connais pas moi ces gens ! le coupa McKay. Je sais même pas qui ils sont !

Il se replia sur sa chaise, un peu abbatu.
-Ce n'est qu'une question de temps, poursuivit John. Après, on verra ce qui se passera...

Pitite suite...

Le lendemain matin

John était rentré au SGC en urgence pour parler au général O'Neill. Il se demandait cependant ce qu'il pourrait vraiment lui dire, parce que bon...cette histoire était invraisemblable. Il n'aimerais pas se retrouver dans la même situation que Rodney, être perdu, seul face à un "nouveau monde". Là, effectivement, il n'aurait pas supporté et aurait sûrement tout envoyer en l'air, au propre, comme au figuré.

-Colonel Sheppard ? l'appella une voix, qui le fit sortir de ses pensées.

C'était O'Neill, devant la porte de son bureau.

-Hem...Oui, mon général, j'ai quelque chose de très important à vous dire.
Jack lui fit signe d'entrer et Sheppard s'assit.
-C'est à propos...du Dr McKay.
-Ah oui, et bien, il n'est pas ici ?
-Non, il est à Los Angeles, répondit Sheppard avec une grimace.
-Pourquoi à Los Angeles ?
-Chez ses soeurs.
-Je croyais qu'il n'avait qu'une soeur.
-Et bien, il en a trois maintenant.
-Oh, félicitations à la maman ! Mais...je croyais qu'elle était morte...

D'acoooord, finalement, ce ne serait pas aussi facile d'en parler.

-Non, ce n'est pas...en fait il ne savait pas qu'il avait deux autres soeurs.
-Il a été adopté alors...
-Non !
-Bon, colonel, dites moi alors ce qui se passe !
-Mais j'essaye depuis tout à l'heure mon général !

John reprit son calme. Bon sang, mais il avait quoi dans le cerveau ce général, un pois chiche ?

-C'est très compliqué. Il ne savait pas qu'il avait deux soeurs, parce qu'il croyait que sa mère était morte, mais c'était un agent du KGB, elle a donc fait croire à sa mort à plusieurs reprises, et a refait sa vie avec quelqu'un d'autre. Ses soeurs travaillent donc à la CIA, et une sorte d'organisation terroriste dirigée par la tante de Rodney, donc la soeur de sa mère, voudrait l'enlever, il est donc sous protection à Los Angeles...Sa tante, il l'a connait, mais non...en fait il le croyait. Elle se faisait passer pour la nounou quand il était gosse.

Il reprit son souffle. Pas facile de raconter tout ça. Il vit que le général était passé d'un air amusé à un air sérieux, ce qui n'arrivait pas souvent.

-Moui, je vois...dit celui-ci. Il y a quelque chose à faire ?
-Je ne pense pas mon général.

Jack parraissait réfléchir à la situation, ce qui n'arrivait pas souvent non plus. Sheppard se retrouvait de surprises en surprises ces derniers temps.

-Le départ pour Atlantis est prévu dans quelques jours, reprit O'Neill. Je ne sais pas comment on va faire...
-Moi non plus mon général, il faut juste attendre et prier pour que rien de grave n'arrive...

A suivre