One sweet night - [fic Shweir NC 17]

Titre original : ONE SWEET NIGHT
AUTEUR: Finnstardust
Version française: Lamartine
Ma critique (en espérant que cela vous motive à la lire) : j’ai beaucoup aimée cette fanfiction.
La première raison est qu’elle est très bien écrite. L’auteur est vraiment doué.
Il ne se passe pas grand chose au niveau du scénario mais ce que j’ai aimée, c’est que tout repose sur les détails et l’ambiance de cette nuit particulière.
La seconde raison est qu’il s’agit de la première fanfic NC 17 qui m’a vraiment plu.
Elle n’est jamais pornographique et ne tombe dans aucun travers des fanfics de ce type.
Que vous soyez shweir ou sheyla, je vous encourage à la lire (« au delà de vos idées politiques »).car elle est vraiment très réussie.
Vous pouvez la trouver sur www.fanfiction.net dans la partie anglaise du site, n’hésitez pas à envoyer une review à l’auteur.

Genre : romance shweir classée NC 17 – scène d’amour explicite

Notes : au niveau de la traduction, j’ai privilègié le sens mais j’ai parfois du faire des petites modifications afin que la qualité du texte ne se perde en passant d’une langue à l’autre.
Je ne suis pas un génie de la langue anglaise donc il y a sûrement quelques
petites approximations dont je m’excuse par avance.


DISCLAIMER: rien ne m'appartient même pas le scénario qui est celui de l'auteur Finnstardust.





Elizabeth soupira et posa ses avants-bras sur la rambarde métallique du balcon.
Pendant un moment , elle pénétra dans son esprit fatigué et baissa la tête , fermant les yeux puis elle se repris et se dégagea du bord d’un sommeil ou elle s’apprêtait à plonger.
Elle ne pouvait dormir maintenant, pas quand des tonnes de rapports attendaient ses soins.
Elizabeth n’était pas très disposée à admettre que cela lui soit permis alors qu’un tas de rapports sur son bureau lui suggéraient le contraire.


Le tic de l’horloge lui indiqua qu’il se faisait déjà tard et si elle souhaitait pouvoir dormir un peu cette nuit, il était temps pour elle de reprendre le travail.
En retournant à son bureau, avec la réticence de quitter les étoiles et la nuit resplendissante, elle remarqua une tasse de café chaud sur la table à coté de son ordinateur portable.
« Je pensais que vous en auriez besoin »
La voix grave de John lui fit un léger frisson ce qui était habituel ses jours ci et encore plus avec le petit coup de froid lié à son excursion sur le balcon.
Elizabeth quitta la tasse des yeux et jeta un coup d’œil au colonel qui était confortablement installé sur la banquette de son bureau, la surveillant de ses yeux verts foncés.
« Merci , John . Vous lisez dans mes pensées. »
Elle bu une grande gorgée et ferma les yeux , savourant le liquide chaud et cet instant réconfortant qui lui était offert.
« Dites – moi combien de cette chose buvez-vous chaque jour ? » Demanda John en quittant la banquette pour s’avancer vers le bureau.
Ce fut seulement à cet instant qu’Elizabeth remarqua le dossier qu’il tenait dans sa main.
« Beaucoup trop. C’est pour moi ? »
« Pour qui d’autre ? » Il déposa le dossier sur le bureau.
« J’aurais du attendre jusqu’à demain pour vous le remettre parce qu’avec tout ce que vous avez là… »
Il montra du doigt les autres dossiers et Elizabeth fit une grimace.
« Non. C’est bon, je l’attendais. Il aura toute mon attention soyez en sur. »
Elle feuilleta le rapport d’un air distrait :
« Je suppose que la mission a été un succès. »
« Oui, effectivement » confirma t-il.
« Nous devrions pouvoir établir de très bonnes relations commerciales avec eux »
« Bien » . Elle vida alors sa tasse.
« Tout est pour le mieux alors »
« Vous savez quoi peut être qu’ils produisent du café. Parce qu’avec la consommation que vous faites de ce truc , nous allons faire baisser les cours. »
« Oui, et vous bien sur, vous n’avez jamais bu de café, John ? »
Elle le regarda en fronçant les sourcils ne sachant pas s’il était ou non sérieux.
D’habitude, il ne l’était pas.
« Je plaisantais »
« Parfait. » Elizabeth repris sa place à son bureau . « Autre chose ? »
« je ne vous ai tout de même pas insulter »
« Je sais bien. C’est juste que j’aie encore beaucoup de travail, qu’il est déjà tard et que j’aimerai bien pouvoir aller dormir. »
« Bien sûr. » John attrapa la tasse vide. « ne restez pas là toute la nuit »
Elle lui sourit . « Bien sur que non. Merci de vous en préoccupé John. »
Il lui fit son sourire si particulier avant de quitter le bureau.
Elle se sourit à elle-même et prit sa tête dans ses mains avant de reporter son attention sur le rapport de mission.

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Atlantis était totalement endormie lorsqu’elle quitta son bureau, traversa la salle de contrôle ou elle répondit aux « bonne nuit » souhaités par les membres du personnel.
Elle était tout près de la porte de ses quartiers quand les gargouillements de son estomac lui rappelèrent qu’elle n’avait pas eu le temps de manger, pas depuis le petit déjeuner, et elle ne pouvait plus se rappeler en quoi celui-ci avait consisté.
Du café, certainement.
Se dirigeant vers le hall du mess, elle arpenta les couloirs silencieux sur la pointe des pieds afin de ne troubler le sommeil de personne.
Le sommeil était quelque chose dont personne dans la cité ne pouvait beaucoup profiter et par conséquent , tout le monde avait tendance à passer tous ses moments libres à roupiller dans ses quartiers.
Tout le monde sauf elle, évidemment.
Elizabeth trouvait toujours un rapport qui avait besoin d’être lu, une zone de la cité à inspecter ou un membre de l’expédition qui devait être réprimandé.

Elle était si profondément plongée dans ses pensées qu’elle ne remarqua pas que les lumières du mess étaient allumées.
Ce fut seulement quand elle heurta l’un des coins de la salle qu’elle remarqua la présence du membre de l’expédition qu’elle avait si souvent du réprimander.
John avait le dos appuyé à l’une des chaise , les yeux fermés , devant une tasse et une assiette vide , qui firent dire à Elizabeth qu’elle n’était pas la seule à avoir faim en cette heure tardive.
Un sourire se dessina sur ces lèves et elle ignorait si c’était parce qu’elle était heureuse d’avoir de la compagnie ou bien parce qu’il avait l’aire si détendu et jeune, sa tête restant contre le dos de la chaise et ses cheveux tout ébouriffés.
Elle voulu bouger , faire savoir sa présence mais quelque chose la retint.

Elizabeth se rappelait une conversation qu’elle avait eu avec Carson quelques temps auparavant , à propos de certains membres de l’expédition qui avaient noués des relations amoureuses
Le docteur lui avait fait remarquer que cela ne faisait pas seulement augmenter le nombre de femmes ayant besoin de contraceptions mais que cela se traduisait aussi par les nombreuses fois ou lui ou quelqu’un d’autre avait surpris un couple à l’un des balcons , se tenant la main, s’embrassant ou échangeant de tendres soupirs
Elizabeth l’avait aussi remarqué et savait qu’elle aurait sûrement pu mettre un terme à toutes les relations de ce genre.
Mais elle savait bien au fond d’elle-même que cela était inutile, si l’amour devait s’épanouir cela se ferait avec ou sans permission officielle.
La question de Carson afin de savoir si elle était engagée ou non avec quelqu'un dans ce type de relation reçut pour réponse un vigoureux « non » de la tête et le docteur n’avait jamais plus abordé le sujet.
La discussion avait eu lieu quand sa rupture avec Simon était encore récente, quand elle était encore plongée dans la tristesse et quand débuté une nouvelle relation lui semblait impossible.
Elle dévisagea John et s’émerveilla.
Etait-il amoureux de Teyla comme tant de personnes le murmuraient dans les couloirs de la base ?
Avait-il laissé quelqu'un derrière lui comme elle ?
Elle en savait si peu sur lui, sinon qu’il était son plus proche ami dans la cité, peut être même le plus proche ai qu’elle n’ait jamais eu.
« Ce n’est pas tout ce que tu penses , n’est-ce pas ? »
La petite voix dans sa tête répondit : « tu en veux plus et tu le sais ».
Elizabeth secoua la tête , elle était décidée à ignorer ces délicieux frissons qui la parcouraient depuis maintenant deux ans en présence de John et n’avait pas l’intention que les choses changent entre eux.
« Regarde-le. Regarde comme il est séduisant ».
Elle décida d’ignorer sa faim.
Si le choix était d’aller se coucher affamée ou de s‘asseoir en face de John, maintenant qu’elle était fatiguée et vulnérable et pouvait très bien révéler quelque chose à propos de ses sentiments , elle préférait partir.
Faisant demi-tour alors qu’il ne l’avait pas encore remarqué, elle commença à quitter le mess.
« Elizabeth ?»
Grand Dieu. Elle se retourna et vit John en train de la regarder les sourcils en bataille, ses lèvres formant ce demi-sourire qui la rendait folle.
« Je ne vous avais pas vu. Pourquoi êtes vous encore éveillée ? »
« je pourrais vous poser la même question » dit-elle en se rapprochant et en prenant un siège
Partir était désormais hors de question.
« des cauchemars »
« oh »
Il n’ajouta rien de plus et elle ne répondit pas.
Côtoyer la menace permanente des Wraiths et autres ennemis était suffisant , elle n’avait pas besoin de connaître quelles horreurs avaient pu apparaître dans le rêve du colonel.
« Et vous ? »
« Heu ! »
« Vous êtes encore là. Je croyais vous avoir dit de ne pas rester éveillée toute la nuit. »
« Oui, je…J’avais faim et je réfléchissais. Je ne peux pas dormir quand j’ai faim. »
« je vois »
Il abandonna sa position confortable appuyée contre le dos de la chaise et se rapprocha d’elle. « Elizabeth , je m’inquiète pour vous »
« Vous…quoi ?… » Juste ciel. Aucun homme n’avait le droit de s’adresser à Elizabeth Weir , un diplomate internationalement connue, comme à une adolescente.
« Pas de nourriture , ni de sommeil vont griller la carrière de diplomate de Liz. »
« Ne m’appelez pas Liz. » Sa réaction était un reflexe. « et je vais bien »
« bien sûr. » John se recula et la regarda les yeux à moitié fermés.

Elle encaissa « vous allez toujours bien. Bon dieu, la cité pourrait être détruite par une arme de destruction massive ou les wraiths ou n’importe quoi, cela ne briserait pas votre être de pierre. »
« Ce n’est pas vrai » elle soupira. « Ne m’obliger pas à faire cela. Je vous en prie,
John »
« Vraiment ? » Il l’a regarda rapidement puis secoua la tête « dites-moi une chose qui vous ait fait perdre le contrôle de vous-même. Citez en moi une et peut être que je croirais que le docteur Weir n’est pas faite de pierre. »
ses mots la blessèrent et elle ferma les yeux :
« S’il vous plait , non »
« Dites-moi »
le ton de John était maintenant presque agressif
« Je sais que vous êtes juste humaine, elizabeth. Et je sais que vous ressentez des choses. Vous avez peur, vous êtes triste, . Il doit bien y avoir quelque chose qui vous fasse pleurer. »
« Vous »
le mot était sortit de sa bouche avant qu’elle l’ait pensée et John s’arrêta au milieu de sa phrase les yeux ébahis.
« Quoi ? »
Le mal était fait. « Vous » répéta t-elle avec une voix brisée.
« Vous m’avez fait pleurer. Vous m’avez fait ressentir la peur, la tristesse , toutes les émotions que vous avez cité. »
Elle aurait sûrement rit de son expression si la situation avait été différente ; on aurait dit qu’il voyait un fantôme.
Elle ne lui en voulait pas, les émotions n’étaient quelque chose qu’elle montrait souvent, seulement parfois quand il la poussait à bout.
« Quand est –ce que je vous ai fait pleurer ? Parce que si c’est pour quelque chose de stupide que j’ai dit ou fait….je suis vraiment désolé »
Elizabeth renifla « je ne pense qu’il soit nécessaire d’entrer dans les détails »
« Merde. » John se leva d’un bond , le regard furieux
« Vous ne pouvez pas….Vous ne pouvez pas me blâmer pour vous avoir fait pleurer et ensuite…. »
« Je ne vous ai blâmé pour rien John » dit-elle calmement, elle avait retrouver un peu du contrôle d’elle même.
« Vous vouliez savoir si j’étais humaine, si j’avais des sentiments , et bien maintenant vous le savez. »
« Est ce s’était après que je sois parti pour la mission suicide ? »
Le regard qu’elle fit indiqua à John qu’il avait visé juste. « écoutez Elizabeth »
« je n’ai pas envie de parler de cela »
elle avait maintenant du mal à retenir ses larmes.
« Je vais bien. Il n’y a plus rien à ajouter »
« bien »
Une larme coula, elle l’essuya avec fureur.
« Et je peux savoir quand sera la prochaine fois ? Quand il vous prendra de nouveau l’envie de vous faire tuer pour sauver la cité ? »
« Vous savez que je devais le faire. Je ne pouvais rester là assis sans rien faire. »
elle l’ignora :
« Si le Daedalus n’avait pas été là…vous ne seriez pas ici, vous seriez mort. »
« Oui, je sais. »
« Et je devrais faire toute seule. Je peux pas faire tout cela seule, John. »
« hey »
Il contourna la table et s’approcha d’elle.
« Vous n’êtes pas seule. Il y a beaucoup de personnes ici qui se soucient de vous, qui allègeront d’une partie de votre travail. Si vous les laissez vous aidez. »
Elizabeth prit une courte respiration et hocha de la tête :
« je sais »
« Et si vous avez besoin de moi pour quoi que se soit , vous avez juste à le demandez, d’accord ? »
il prit la tête de la jeune femme dans sa main caressant sa gorge de ses doigts
« ne l’oubliez jamais »
Elle soupira et jeta un coup d’œil dans ses yeux verts foncés. Puis elle ne put le quitter des yeux.
Elle était très extrêmement consciente de sa proximité et de ses doigts qui caressaient sa gorge.
C’était le genre de situation qu’elle avait toujours essayé d’éviter autant que possible, se retrouver trop près de John, et à une heure trop tardive. Jusqu’ici , elle avait réussi.
Mais là, au milieu de la nuit, seule avec lui dans le mess désert, il n’y avait plus rien pour la sauver d’elle-même.

« John »
« Elizabeth », répondit t-il. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres avant qu’elles ne couvrent celles d’elizabeth.
Dans tous ses fantasmes les plus secrets sur ce moment, elle n’avait jamais osé imaginer que cela serait si apaisant.
En fait pas apaisant, si passionné et parfait.
Les doigts de John quittèrent sa gorge pour ses cheveux , son autre main se posa dans la bas de son dos , l’attirant aussi près que possible de lui.
Elle gémissait, le sentant tout contre elle et cela la réduisait à pousser de petits gémissements comme si elle appelait à l’aide
Et John, cet enfoiré prétentieux *, avait assez de sang froid pour sourire quand il se recula afin de voir son visage qui rougissait
« Est-ce que vous vous moquez de moi Colonel ? »
« pas du tout, Docteur Weir » ses lèvres trouvèrent son coup et mordillèrent la peau douce , faisant ainsi battre son cœur à toute vitesse
« As-tu la moindre idée de depuis quand j’ai envi de t’embrasser ? »
Elizabeth essaya de rassembler ses pensées
« Heu….pas vraiment »
« je ne me rappelle pas d’une époque ou j’en avais pas envi » lui dit-il sérieusement
Elle ferma les yeux : « mon Dieu »
John l’embrassa encore et elle fut perdue dans ses sentiments, sa tête se balançait, ses mains agrippaient autant de son tee-shirt qu’elle aurait pu s’y accrocher pour se tenir debout . Elle avait besoin de lui pour tellement plus, pour contenter la petite voix au fond d’elle, le sentir en elle.
Il se recula encore , l’observant alors qu’elle essayait de faire une phrase
« Elizabeth , s'il te plait. Ne dis rien »
Elle fronça les sourcils, ses yeux grands ouverts lurent en lui , il était déterminé et en même temps effrayé.
« Ne dis pas que c’est mal ou contraire au règlement. Je ne pourrais pas le supporter. J’ai besoin de toi. »
elle soupira
« J’ai besoin de toi aussi. »
Elizabeth vit le soulagement envahir son visage , la tension s’évapora de ses traits avant qu’il se posa sur lèvres sur les siennes.
Ses mains étaient partout sur son corps, caressant sa poitrine et défaisant sa chemise.
Elle avait extirpé tout ceci de sa tête , avant même que son cerveau ne se pervertisse lui-même à propos de ce qu’ils allaient réellement faire.
Elle avait vraiment réussi à envoyer en l’air toutes ses précautions et allait faire quelque chose qu’elle voulait depuis longtemps.
Elle allait vraiment coucher avec l’homme le plus étonnant qu’elle n’ait jamais connu.
Pas coucher, elle se corrigea elle-même mentalement. Il ne s’agissait pas de sexe. Il s’agissait de faire l’amour.
Les lèvres de John étaient quelque part entre son soutien gorge et la taille de son pantalon quand elle se rappela ou ils se trouvaient..
« John….pas ici…si quelqu'un nous voyait… »
« il est trop tard pour que quelqu'un vienne ici »
Ses lèvres caressaient le gonflement de sa poitrine et sa tête le ressentie, un son étouffé de plaisir s’échappa de sa bouche.
« si te plais »
Il la déposa sur la table la plus proche, à sa portée pour défaire son soutien gorge et elle prit une profonde respiration lorsqu’il l’enleva pour la dévorer, elle arqua son dos lorsqu’une vague de plaisir l’envahie , le faisant frissonner.
De petites explosions eurent lieu en elle à chaque touché, chaque caresse de sa bouche incroyablement talentueuse.
« Oh Dieu…Oh mon Dieu »
« tu es tellement belle » , il soupira, embrassant son corps « tellement belle »
« toi aussi » répondit –elle dans un souffle , décidant finalement de le libérer de son tee-shirt, pouvant ainsi toucher son corps musclé et le sentir frissonner sous ses doigts
« John , j’ai besoin de tu saches quelque chose »
Son pantalon tomba à terre et il l’envoya loin , rejoindre le sien.
« Quoi ? »
Elizabeth soupira , releva la tête et rencontra son regard traversé par des tempêtes
« Je ne veux pas que tu penses que je fais cela juste car j’ai besoin de quelqu'un …que je ferais cela avec n’importe quel homme. »
ses doigts retirèrent ses sous-vêtements et elle trembla
« je t’aime John »
Les doigts s’arrêtèrent.
Un sentiment d’horreur s’empara d’Elizabeth , elle avait tout fichu en l’air, elle avait laissé échapper ses sentiments trop tard.
Puis, la bouche de John se posa sur la sienne, demandant une réponse et passionnée.
« Je t’aime aussi, Elizabeth. »
Le sentiment de soulagement était incroyable et ses sous-vêtements tombèrent à terre.
Elle gémit lorsque ses doigts la griffèrent, la frontière entre le plaisir et la souffrance était abolie, son corps s’arquait et une fine trace de sueur apparue sur sa peau.
Elle hurla quand il enfonça ses doigts en elle, se tordit contre lui, gémit son prénom à chaque vague de plaisir en elle qui augmentaient et elle s’écrasa contre le bord de la table , les sensations étaient trop dures à maîtriser pour elle.
« J’ai besoin de toi….s’il te plait, j’ai besoin de toi maintenant »
Il obéit, entrant en elle , regardant son visage, les émotions modifiant ses traits, pensant à toutes les nuits ou elle avait fait une apparition dans ses rêves, se rappelant l’incroyable difficulté de devoir être face à elle chaque jour lors des briefings.
Avoir Elizabeth ici, avec lui comme cela, le leader sans peur d’Atlantis, la femme qu’il pensait hors de sa portée, était pour lui incroyable.
Et qu’elle ressente la même chose….Il était décidément l’homme le plus chanceux au monde.
Il ne voulait surtout pas savoir à quoi les briefings allaient ressembler à partir de maintenant.
Elizabeth gémissait, entourant ses longues jambes autour de lui, le poussant plus profondément en elle, se noyant dans cette sensation et respirant sa peau.
Elle ne pouvait pas croire combien c’était agréable , même si elle avait déjà connu le sexe , avec un homme comme John Sheppard s’était explosif, chaud et surprenant.
Ses propres sentiments s’ajoutaient à la chaleur entre eux , elle était tellement amoureuse de cet homme et fut finalement capable de revenir à elle et de réaliser quelque chose , quelque chose dont n’avait pas conscience jusqu’à cette nuit.
« liz »
Il roucoulait à son oreille, la seule séduction de sa voix la poussa au bord de l’orgasme une seconde fois.
Ses doigts la trouvèrent et la pénétrèrent, difficilement et elle convulsa, il dut appuyer fermement ses lèvres contre les siennes pour qu’elle arrête de hurler si fort car cela aurait réveiller toute la cité.
John était dans le même état, se mouvant en elle en longs va-et-vient avant de se répandre en elle, ses propres gémissements de plaisir étouffés quelque part dans le cou d’Elizabeth.
Depuis un long moment, ils faisaient l’amour tranquillement quand Elizabeth prit conscience de la table froide et dure sous elle.
« John…mon dos »
Il grogna quelque chose puis releva la tête , lui adressa un petit sourire avant de se remettre debout.
Elle repris une position assise, grognant à cause de la douleur que lui causait son dos.
« Ai… »
John la regarda amusé
« Cà va ? »
« Mon dos préférerait quelque chose de plus doux » répondit elle en se massant les muscles esquintés.
« Je suis sur que nous allons trouver quelque chose qui conviendra à ton corps entier »
Il l’embrassa doucement.
« Est –ce que ….Est-ce que tu regrettes quelque chose ? »
« Non. » elle le regarda dans le fond des yeux
« je ne pourrais jamais regretter quelque chose d’aussi incroyable »
« bien » il appuya son front contre le sien
« Au lit ? »
« au lit » approuva t-elle. « mais j’ai besoin de manger quelque chose avant »
Il la regarda sceptique avant de se souvenir de la raison pour laquelle elle était venue à l’origine au mess « toujours faim ? »
« affamée » elle remis sa chemise
« Allez Colonel. Vous pouvez bien me faire un sandwich.»


FIN



* Smug bastard dans la VO