Macabre marché [Fic - Action]

Bon alors voila je suis nouvelle et je sais même pas poster un message!!! C'est ma première fanfic alors je voudrais votre avis et vos conseils!!! Je vais donc tenter de mettre un bout de ma fic!



Titre : Macabre marché
Genre : aventure et de l’action
Personnages : L’équipe du major Sheppard, Beckett et quelques personnages de mon invention
Situation : Plutôt vers le début de la saison 1
Résumé : Le major Sheppard et son équipe partent sur une planète dont les habitants ont des pratiques très étranges à leurs yeux.




C’était une belle matinée sur Atlantis, chacun vaquait à ses occupations mais dans le bureau du Dr Weir, le major Sheppard et Elisabeth écoutaient attentivement (enfin presque) Teyla.
_ J’ai demandé à Halling s’il connaissait d’autres peuples avec qui nous aurions pu négocier de la nourriture...

_ ...et en qui nous pourrions avoir confiance ! Murmura Sheppard

_ Oui évidemment ! Halling se souviens que son grand-père faisait souvent du commerce avec un peuple nommé les Alégians. Il m’a dit que le commerce entre nos deux peuples a été rompu à la mort de son grand-père car seul celui-ci connaissait les coordonnées de la planète.

_ Cela ne nous avances pas beaucoup, nous ne pouvons tout de même pas deviner leurs coordonnées !!

_ Laissez-moi finir major ! Quand il était petit Halling a une fois suivi son grand-père et il l’a vu composer l’adresse. Il pense pouvoir s’en souvenir et je pense qu’il s’en souvient même très bien !

_ Pourquoi n’est-il jamais allé voir ce peuple s’il connaît les coordonnées ? Demanda le Docteur Weir

_ C’est exactement la question que je lui ai posée et il m’a répondu que même si son grand-père faisait de très bonnes affaires avec les Alégians, il avait sûrement de bonne raison pour ne pas transmettre les coordonnées aux athosiens avant sa mort. De plus Halling à un jour surpris une conversation entre son père et son grand-père, ce dernier disait que « les athosiens n’étaient pas près pour faire du commerce avec des gens qui avaient ce genre de pratiques ! »

_ Quelles pratiques ? Questionna le major

_ Halling ne sais pas à quoi son grand-père faisait allusions ! En tout cas c’est une des raisons pour laquelle il n’a jamais osé aller sur cette planète.

_ Tu m’étonnes, ce ne serait pas le genre de pratique comme suceur de fluide vital ?? Dit le major

Teyla leva un sourcil offusqué et s’exclama : Vous ne pensez quand même pas qu’un athosiens ait pu marchander avec des wraiths ?

_ ...Non bien sûr c’était pour ....plaisanter ! Tenta de s’expliquer Sheppard

_ Et bien ce n’était pas drôle Major ! S’exclama Weir

Teyla lança un regard noir au major qui se maudissait mentalement d’avoir fait une telle gaffe, pourtant il le savait que les athosiens étaient chatouilleux sur le sujet d’éventuelles relations avec les wraiths ! Il avait un peu trop tendance à oublier que le peuple de Teyla avait souffert pendant des générations du fléau Wraith. Weir rompit les pensées du Major :

_ Merci Teyla pour ses informations, vous remerciez également Halling et demandez lui les coordonnées de la planète. Je pense qu’il peut être intéressant de rencontrer ce peuple quoi qu’ait pu en dire son grand-père. Vous pouvez disposer !

Teyla quitta rapidement le bureau du Dr Weir, elle était très énervée contre le major, comment avait-il pu oser insinuer et même penser que l’un des siens ait pu marchander avec ces monstres qu’étaient les wraiths ? Elle se demandait si le major et même tous les terriens en général seraient un jour en mesure de comprendre vraiment les athosiens ? Ce n’est pas leur peuple qui a été quotidiennement décimé comme du vulgaire bétail ... « Teyla »
Elle revient soudainement à la réalité, elle ne s’était pas rendue compte qu’elle avait marché si vite, elle fut d’autant plus surprise de voir que c’était le major qui l’avait interpellée, il la rejoignit en quelques foulées.

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Ok merci beaucoup pour les explications!!! Si ya de la romance se sera sûrement plus sheyla alors!! désolé pour les autres ;-)!!
Bon alors voici un autre bout!






_ Vous aviez l’air pressé, j’aurai voulu vous parler mais je ne voudrais pas vous retarder !

_ Je ne suis pas trop pressée, que vouliez-vous me dire Major?

Son ton était froid et le major le sentis tout de suite, il regarda autours de lui, de nombreuse personne circulaient dans ce couloir et il ne tenait pas à ce qu’on sache qu’il avait blessé Teyla.

_ Venez, allons sur ce balcon, nous y seront plus tranquilles ! Murmura le major

_ Dites plutôt que VOUS y serez plus tranquille, c’est vous qui voulez me parler !

_ Si vous voulez dit-il en se dirigeant vers le balcon désert.

Teyla le suivit, s’appuyât contre la rambarde pour faire face à l’océan et tourner ainsi délibérément le dos au major. Celui-ci ne savait d’ailleurs pas comment commencer : Je... Vous savez.... Je suis vraiment désolé pour tout à l’heure, c’était une blague stupide que j’ai regretté d’avoir dit tout de suite après l’avoir dit... mais vous savez comment je suis, il m’arrive de parler sans réfléchir et là c’était le cas ! Je suis sincèrement désolé, je ne voulais pas vous blesser ni injurier les athosiens qui nous ont été d’une grande aide depuis que nous sommes arrivés...
Teyla c’était retournée et regardait le major parler sans s’arrêter, il lui lançait un regard ... ce regard qui la faisait fondre, ce regard avec lequel il ressemblait à un petit garçon pris la main de la sac. D’un coup toute sa colère s’envolât car le regard que lui lançait le major était celui de la sincérité, il était profondément désolé et elle le savait ! Elle ne pu s’empêcher de sourire quand elle l’entendit dire :
.... c’est vrai, le grand-père de Halling était sûrement un homme très bien et bon pour son peuple, tout comme sa grand-mère d’ailleurs, ... vous souriez ? Ça veut dire que je suis excusé ? demanda-t-il les sourcils haut levés

_ Bien sûr que vous l’êtes ! Dit Teyla en rigolant
Le major lui fit son plus beau sourire, ce qui la fit rire d’avantage, il avait vraiment l’air d’un gamin !

_ Bon, je vais aller sur le continent pour demander à Halling les coordonnées ! S’exclama Teyla
Ils quittèrent ensemble le balcon, Teyla pris la direction du hangar des jumpers laissant le major déambuler dans les couloirs. Le fait de s’être réconcilié avec Teyla le rendait euphorique et il eu une soudaine envie de partager cette joie avec quelqu’un, ses pas le conduire presque automatiquement au laboratoire du Dr Mc Kay.

_ Bonjour, bonjour ! Alors Rodney comment vont les jouets des anciens ?

_ Très bien ! Que me vaut l’honneur de votre visite ?
Le major remarqua que le scientifique avait un petit sourire en coin mais n’y prêta guère attention.

Et bien rien de spécial, je viens de quitter Teyla. Vous savez qu’elle nous a probablement encore trouvé des partenaires commerciaux ! Cette fille est vraiment incroyable !

_ Et sûrement aussi gentille et généreuse que la grand-mère de Halling ! S’exclama Mc Kay

_ Pardon ?.... Vous écoutez aux portes ? S’insurgea Sheppard

_ Pas du tout ! D’abord je n’écoute pas aux portes mais aux balcons ! Je passais par là, j’ai entendu un long monologue et j’ai cru que c’était un scientifique qui parlait ! C’est vrai, après tout c’est moi d’habitude qui parle sans m’arrêter !

_ Vous auriez pour vous abstenir, c’était une conversation privée Mc Kay!

Mais le major avait un large sourire et ne pouvais en vouloir à Mc Kay, il était bien trop content de s’être réconcilié avec Teyla !

Je sus bien contente que ça vous plaise! Voilà un autre bout!






Deux heures plus tard l’équipe était fin prête pour partir visiter cette nouvelle planète, Weir leur donnait les dernières recommandations du haut du balcon du centre de contrôle :
_ Et n’oubliez pas que ces gens peuvent avoir de drôles de pratiques voire dangereuses !
Elle lança un regard appuyé au major qui voulait dire « évitez les gaffes ! »
L’équipe traversa la porte et se retrouva dans un monde verdoyant et ensoleillé, au loin raisonnait le son d’un cor. La porte se situait dans une clairière entourée par une épaisse forêt de sapin, au milieu de cette forêt émergeait une colline sur laquelle trônait ce qui semblait être un énorme château fort. Le son de cor provenait d’ailleurs de ce château et le major eu la désagréable impression qu’il avait commencé à sonner quand ils avaient traversé la porte, peut être était-ce un signal d’alarme ?

_ Bon bah je crois que nous savons dans quelle direction aller ! Dit le Major en montrant le château

L’équipe se mit en marche vers la forêt et tomba rapidement sur un large sentier qui semblait mener tous droit au château. Au bout de quelques minutes de marche un bruit de gallot se fit entendre, le major fit signe aux autres de se ranger sur le bord du chemin. Cinq hommes en armure métalliques et montés sur des chevaux apparurent suivis par une vingtaine d’archers qui bandèrent leurs arcs dès qu’ils virent les étrangers.

_ Qui êtes vous et que voulez-vous ? Interrogea l’un des chevaliers

_ Je suis le major John Sheppard et voici Teyla Emmagan, le Dr Mc Kay et le lieutenant Ford. Nous sommes des explorateurs et nous voudrions savoir s’il est possible de faire du commerce avec votre peuple ?

Les hommes à cheval se regardaient les uns les autres et semblaient hésiter sur la conduite à suivre, l’un d’entre eux pris la parole :
_ Nous sommes des Alégians, nous n’avons jamais vu de tels accoutrements et pourtant nous commerçons avec de nombreux peuple ! Comment avez-vous eu les coordonnées de notre planète ?

_ C’est un homme de mon peuple qui nous les a communiqué, jadis son grand-père commerçait avec votre peuple !

Un des chevaliers s’approcha, c’était un homme déjà âgé mais on lisait dans son regard une force peu commune.

_ Comment s’appelait cet homme ? Demanda-t-il

_ Il se nommait Varnem, il était athosien ! Répondit Teyla

_ Varnem ?! Je me souviens de lui, il venait souvent sur notre planète il y a longtemps, il faisait en effet du commerce avec nous, il a même traité plusieurs fois avec mon père ! Un jour il est parti en nous disant à bientôt et il n’est jamais revenu ! Expliqua le chevalier

_ Il est mort il y longtemps, et il n’a pas eu le temps de nous donner vos coordonnées avant de mourir, nous venons seulement de les retrouver ! Mentit Teyla

_ Suivez nous, nous allons vous escorter jusqu’au château. Si vous voulez commercer, vous devez rencontrer le seigneur Gondebaud !

Les chevaliers se consultèrent du regard et le vieux chevalier fit un signe au plus jeune qui mis pied à terre !

_ Voici messire Sigebert, il va rester à vos côtés ainsi que les archers pendant le chemin ! Nous autres partons en avant pour prévenir le seigneur de votre arrivée !
Sur ce les chevaliers étalonnèrent leurs chevaux et disparurent rapidement dans la forêt.

_ Ma dame souhaitez-vous prendre place sur mon destrier pour le reste du chemin ? Demanda Sigebert en faisant une révérence

_ Merci, heu... messire Sigebert mais je peux marcher ! Répondit Teyla un sourire aux lèvres

C’est ainsi que la petite troupe se mit en route, McKay avait l’impression d’avoir traversé le temps, ça ne lui avait jamais fait ça sur les autres planètes ! Bien qu’il n’ai jamais vraiment étudié le Moyen-Âge sur Terre il était persuadé que ce qu’il avait sous les yeux était quasiment identique à ce qui c’était passé sur Terre, et cela ne faisait rien pour le rassurer, après tout le Moyen-âge était considéré comme une période de régression et plutôt sombre durant laquelle on avaient des pratiques plutôt barbares !! Il aurait voulu faire part de ses préoccupations au Major Sheppard mais cela se révéla impossible car au tournant du chemin ils se trouvèrent face à l’entrée du château. L’équipe eu le souffle coupé par le spectacle, ils n’avaient pas remarqué depuis la porte que le château était aussi grand et imposant. Il les surplombait de toute sa hauteur et ses pierres d’un gris si sombres qu’elles paraissaient noires, lui donnaient un aspect terrifiant ! McKay se dit en son for intérieur que ce château ressemblait vraiment aux châteaux forts européens qu’il avait vu en photos ou dans des documentaires. L’équipe passa le pont-levis puis la prote fortifiée sous les regards intrigué des habitants. Teyla et McKay, bouche bée, ouvraient grand les yeux vers le haut des remparts où l’on pouvait voir des soldats patrouillaient. Sheppard essayait tant bien que mal de ne pas montrait à quel point il était impressionné. Le lieutenant Ford quant à lui observait les gens qui se pressaient dans l’immense basse cour qui entourait le château, ils ressemblaient tout à fait à l’idée qu’il se faisait des gens moyenâgeux, manque d’hygiène flagrant, dents cariées, trace de maladie sur la peau mais il ne vit aucun mendiant dans les rues, aucune personne semblant mourir de faim ou agonisant dans la boue. Il se dit que le seigneur Gondebaud devait veiller à ce que ses gens ne meurent pas de faim. Sigebert les entraîna vers le centre de la basse cour où une nouvelle muraille s’élevait pour protéger la haute cour et le logis du seigneur. La traversée du château leur parure durer une éternité mais enfin ils se retrouvèrent installés dans une sorte de salon assis dans des petits sièges en bois. Les portes s’ouvrirent, une dizaine de soldats pénétrèrent dans la salle, suivis par un personnage bedonnant tenant le bras d’une jeune femme au regard sévère. Sigebert se leva et clama d’une voix forte « Le seigneur Sigebert et Dame Nantilde », puis il fit signe à l’équipe de se lever. Le seigneur et sa dame s’installèrent confortablement dans deux trônes qui faisaient face à l’équipe et fit signe à tout le monde de s’asseoir. Le seigneur Gondebaud invita l’équipe à expliquer la raison de leur venue et la discussion débuta.

Bon alors voila une suite mais j'ai vraiment l'impression que l'action est longue à ce mettre en place!? Je ne m'étais pas rendu compte an l'écrivant!!!!Qu'est-ce que vous en pensez?????





De retour sur atlantis, l’équipe fit son rapport au Dr Weir.

_ Bon apparemment vous n’avez pas eu de mauvaises surprises ? Vous pensez qu’il est possible de traiter avec eux ? Demanda Weir

_ Oui, le seigneur Gondebaud à l’air très intéressé par les médicaments que nous lui proposons car ses gens souffrent de toutes sortes de petites maladies ! Répondit Teyla

_ Seigneur ? Gens ? On se croirait au Moyen-âge ! S’exclama Weir en souriant

_ C’est tout à fait ça ! Ces personnes vivent dans un château fort, nous avons vu des chevaliers et des paysans ou plutôt devrais-je dire des manants ! Plaisanta le major

_ En tout cas ils m’ont parut honnêtes, le seigneur Gondebaud nous a invité à visiter son château et à venir partager son repas dans deux...

_ Ford!!!!!! Cria le major

_ Major! Je suppose que vous avez déjà accepté d’y retourner ? Murmura Weir

_ Nous n’avions pas vraiment le choix !! Ils voulaient réfléchir à notre offre et il aurait été mal poli de refuser ! Bredouilla Sheppard

_ Je vous rappelle que nous avons tout lieu de penser que les Alégians ont des pratiques peu recommandables ! S’insurgea Weir

_ Pour l’instant je n’ai rien vu de suspect et puis il faudra bien y retourner pour conclure un traité ! Contra le major

_ Bien ! Vous y retournerez dans deux jours. Concéda le docteur Weir




Deux jours plus tard l’équipe se retrouva de nouveau dans la clairière. Le major entendit de nouveau se son de cor et il pensa que la porte devait être surveillée depuis le château. Sigebert les attendaient déjà près du DHD avec une voiture tirée pas quatre chevaux. A peine eurent-ils pris place à l’intérieur que le véhicule se mit en marche.

_ Je suis sûre que ce sont des gens bien ! S’exclama Mc Kay heureux de na pas avoir à marcher jusqu’au château

Une demi-heure plus tard, le major, Teyla, Rodney et Ford étaient assis autours d’une grande table avec le seigneur Gondebaud, Dame Nantilde et une dizaine de chevaliers pour festoyer comme il se le devait lorsqu’on parvenait à conclure un marché.
Mc Kay dévoré des yeux les plats qui se trouvait en face de lui et aurait volontiers fondu sur le poulet qui lui faisait face si le regard noir du major n’était pas en permanence posé sur lui.
Après quelques instants de recueillement qui étonnèrent Teyla et agacèrent Rodney, les convives furent invités à se servir et à contenter leurs estomacs. Après quelques minutes d’hésitation due à l’absence de couvert, l’équipe se mit à manger en imitant leurs hôtes c’est-à-dire en utilisant leurs doigts. Le major avait espéré parler un peu de choses et d’autres avec Gondebaud mais celui-ci dévorait farouchement son repas et ne leva pas un seul instant les yeux de son assiette.
Le lieutenant Ford avait peu mangé, il se méfiait des étrangers et même si le peu de nourriture qu’il avait goûté était excellente, il préférait ne pas tenter le diable ! Il profita de ce repas pour observer les gens. Il fut stupéfait de constater que Dame Nantilde lançait des regards noirs à Teyla, cette femme malgré sa jeunesse paraissait froide et autoritaire. Le Lieutenant se rendit compte que Mc Kay avait fait honneur à tous les plats présents sur la table mais qu’il n’avait quasiment rien mangé en comparaison du seigneur Gondebaud et des chevaliers. Il sourit en voyant le regard dégoûté du major observant son voisin de table essuyer ses doigts gras sur la nappe et lancer ses détritus derrière lui.
Le repas sembla durer une éternité pour Teyla qui ne se sentait pas très à l’aise entourée de tous ces hommes mais surtout à cause de cette femme en face d’elle qui ne cessait de la fixer d’un regard mauvais.
Mais toutes les meilleures choses ont une fin et se fut avec regret que Rodney abandonna son repas pour suivre Sigebert et le reste de son équipe.

_ Je vais vous faire visiter un peu le château puis les cours ! Proposa Sigebert. Cela vous permettra d’en apprendre plus sur notre civilisation.

Cette fois se fut pour Rodney que le temps paru long, le château était un immense dédale de pièce sombre dans lesquelles il régnait parfois un froid de canard. Le scientifique fut au supplice quand ils visitèrent une partie proche des cuisines, une odeur de nourriture, d’excréments et de parfum mélangé flottait dans l’air, de quoi donner la nausée à n’importe qui. Heureusement Sigebert était un compagnon agréable qui leur fit découvrir beaucoup de chose sur sa société et toujours avec une pointe d’humour. Teyla l’appréciait beaucoup car il semblait connaître et admettre les points faibles comme les points forts de son peuple.
Enfin, après ce qui sembla être des heures de marche, l’équipe émergea dans la haute cour du château à l’air frais.

_ Bien je vais vous laisser visiter les cours du château seul ! Si vous êtes perdu vous trouverez toujours un garde pour vous aider ! A bientôt ! Dit Sigebert avant de s’éloigner

_ Bon allons voir ce qui se passe dans la basse cour ! Elisabeth m’a dit que c’est en observant le bas de la société que l’on découvre une civilisation ! Murmura Sheppard

Il régnait dans la cour une activité débordante, des marchands criaient, des enfants jouaient, des femmes lavaient leurs linges, des hommes dirigeait leurs troupeaux vers l’extérieur...Comme Ford l’avait déjà remarqué il n’y avait pas de mendiants ni de personne mourantes, les enfants semblaient bien nourris et débordaient d’énergie.

_ C’est tout de même bizarre ! Murmura Mc Kay

_ Quoi donc ? Demanda Sheppard

_ Sur Terre le Moyen-âge est une période relativement « récente » sur l’échelle du développement humain ! C’est 1000 ans après Jésus-Christ sans compter l’antiquité et tout ce qui s’est passé avant !

_ Oui et alors ? Lança Ford

_ Alors techniquement ces gens n’ont pas eu autant de temps pour se développer avec les wraiths ! Répondit Mc Kay

_ Tiens c’est vrai, je l’ai avais un peu oublié ceux-là à cause de notre traité ! On aurait du questionner un peu Sigebert ! S’exclama le major

A ce moment des cris plus fort fusèrent au milieu de la cohue de la cour, l’équipe se retourna vers le son et vit un enfant entouré d’une dizaine de gardes en arme. Quelques habitants c’étaient arrêté et regardaient la scène ! Le major s’approcha du groupe de garde pour comprendre ce qui se passait.

_ Tu ne devrais pas être là petit vaurien ! Lâcha un des gardes au gamin
_ Tu sais que tu n’as pas le droit de venir ici seul ! S’exclama un autre en piquant l’enfant avec sa lance

_ Je voulais juste voir le château ! J’allais repartir ! Gémis l’enfant

_ On va te faire payer ton insolence ! S’écria un troisième garde en levant un bâton pour frapper l’enfant

Mais le major ne pu s’empêcher de retenir la main du garde qui se retourna prêt à frapper l’inconnu






Et pis comme vous aimez bien théoriser ne vous gênez pas même si pour l'instant y a pas trop d'éléments!

Bon voila la suite! elle est pas très longue mais peut être que de nouvelles théories sont possibles?????








Cependant cette fois encore sa main fut retenue mais par un de ses collègues.

_ Arrête Arnulf, se sont les hôtes du seigneur ! Murmura le garde

_ Hôte ou pas il n’a pas à intervenir dans cette affaire ! Lança Arnulf

_ Je m’excuse mais je ne vois pas ce que cet enfant a fait pour mériter la punition que vous alliez lui infliger ! Dit le major

_ Ce morveux n’a pas le droit d’être ici un point c’est tout ! Tout ceci ne vous concerne pas ! Maugréa Arnulf

_ Il vous a justement dit qu’il aller partir, raccompagnez le jusqu’à la porte et la violence n’aura pas été utilisée ! Répliqua le major

_ Nos lois interdisent à cet enfant de se promener seul en-dehors de son village ! Ils en a transgressé plusieurs en sortant seul, en venant jusqu’ici et en entrant dans la cour ! Il mérite une punition ! Par sa faute un d’entre nous va devoir manquer l’inspection des troupes pour le raccompagner ! Enchaîna Arnulf

_ Bien alors je vous propose un marché ! Vous lui épargnait la punition et nous le raccompagnons jusqu’à son village comme ça aucun de vous ne rate l’inspection ! Proposa Sheppard

Les gardes se regardèrent entre eux, le marché semblait les intéresser mais fallait-il encore qu’ils acceptent !

_ Qui êtes vous donc étranger pour vouloir sauver un invisible ? Demanda un des gardes

_Un quoi ? Demanda Mc Kay

_ Peu importe ! Nous sommes des explorateurs et nous évitons toujours la violence quand elle peut l’être ! Répondit le major

_ Moi j’accepte votre marché ! Mais attention, qu’on ne vous prennent plus à intervenir dans nos affaires privées ! Cracha Arnulf

Les autres gardes finirent par acquiescer et s’éparpillèrent !

_ Aller, lève toi mon garçon et ne traînons pas ici ! Arnulf et ses copains nous observent ! Dit le major

La petite troupe se dirigea vers le pont-levis et sortis du château pour pénétrait dans la forêt.

_ Merci mes Seigneurs et Ma Dame ! Lâcha soudain l’enfant

_ Allons c’est normal ! Lui dit Teyla pour essayer de le rassurer car on pouvait lire sur le visage de l’enfant une certaine peur ! Certes ces gens l’avaient sauvé d’une sévère punition mais on savais jamais sur qui on pouvais tomber, de plus les gens bienveillant envers les invisibles étaient plutôt rare dans la région.
_ Alors comment tu t’appelles ? Demanda Ford

_ Mon nom est Clovis seigneur.

_ Heu ... Tu peux arrêter avec les seigneurs et dame ! Rigola Ford. Je m’appelle Aiden Ford, voici Teyla Emmagan, Rodney Mc Kay et le major John Sheppard !

_ Dis moi qu’est-ce qu’un invisible ? Questionna Mc Kay

_ C’est ce que je suis ! Répondit innocemment l’enfant

_ Oui nous avions compris ! Mais qu’est que cela signifie pour ton peuple ? Demanda doucement Teyla voyant que l’enfant été gêné de parler de ça

Si tu me trouves déjà sadique qu'est que se sera quand la fic sera plus avancée?
Aller en voila un petit bout!




_ Cela signifie que je fais partis de ceux qui sont donné aux divinités ! Ils viennent faire leur choix dans mon village régulièrement.

_ Qui sont ces divinités ? Que font-ils avec les gens qu’ils emmènent ? Interrogea Sheppard même s’il craignait de déjà connaître les réponses à ses questions.

_ On ne sais pas vraiment ce qu’ils font de ceux qu’ils on emmené car personne n’est jamais revenu mais on dit que c’est grâce à nous qu’ils se nourrissent car nous cultivons leurs champs dans leur monde!

_ Ces divinités se sont des Wraiths? Demanda Teyla

_ Oui ! Il n’existe de toutes façons pas d’autre divinités !? S’exclama Clovis

La conversation s’arrêta là car l’équipe été arrivée au village des Invisibles, une femme s’avançât vers eux en courant.

_ Clovis ! Où étais-tu parti ? Tu es allé au château alors que la loi l’interdit ? Tu te rends comptes de ce qui aurait pu arriver ? Cria-t-elle. Ne dis rien ! Tu verra avec ton père se soir ! Dépêches toi d’aller t’occuper des cochons sinon tu vas voir !

_ Au revoir ! Lança le gamin avant de disparaître dans le village

La femme se retourna vers l’équipe, elle semblais un peu effrayé par ces inconnus qu’elle venais juste de remarquer

_ Mes seigneurs, Ma Dame, je vous remercie d’avoir ramené mon fils ! Je vous promets qu’il ne retournera plus au château !

_ Vous savez, c’est avec plaisir que nous l’avons raccompagné mais vous pourriez nous ne dire plus sur vous... enfin les Invisibles ? Nous venons d’une autre planète et nous voudrions comprendre votre société ! Expliqua Teyla

_ Pour faire simple, nous sommes la réserve de nourriture des wraiths sur cette planète. On nous interdit d’aller au château pour que les villageois et les seigneurs n’aient pas de risque d’être emmené lors des sélections. Les nobles on conclu un marché avec les Wraiths pour que ceux-ci ne sélectionnent que les gens de notre village. Il y a très longtemps que notre peuple est organisé de cette façon et ce marché fonctionne bien ! On raconte aux enfants que ceux qui partent vont cultiver les champs des divinités pour qu’ils puissent vivre un peu paisiblement ! Nous passons nos vies à cultiver des champs et à élever des bêtes pour le seigneur en attendant que les wraiths viennent nous emmener. Nous n’avons aucun moyen de nous sortir de ce cercle vicieux. Maintenant je dois vous laisser ! Au revoir mes seigneurs ! Elle fit une petite révérence et s’en alla en courant vers le village laissant l’équipe sous le choc de cette révélation.

_ Ils donnent une partie des leurs pour sauver leur peau ! C’est répugnant ! Lâcha Teyla

_ Au moins maintenant nous savons qu’elles sont les pratiques dont le grand-père de Halling parlait ! Marmonna Mc Kay

Le major frissonna en imaginant ce qu’était ces gens pour le reste de la population : du bétail parqué à l’écart et qu’il ne fallait surtout pas voir !

_ Rentrons sur Atlantis. Murmura-t-il.

L’équipe était rentrée depuis à peine une demi-heure et toute la salle de contrôle pouvait entendre la discussion très animée qui se déroulait en salle de briefing :

_ Mais enfin Elisabeth, nous ne pouvons pas laisser ces gens continuer à élever les leurs comme du bétail... cria le major

_ Major je sais que cette idée est révoltante mais nous ne pouvons rien faire...s’exclama Weir

_ Vous voulez que nous restions là les bras croisés ? Demanda Teyla. Alors que ces gens sont trop lâche pour risquer leurs vies ! C’est injuste que se soient toujours les mêmes familles qui soient décimées par les wraiths.

_ Je sais Teyla et je suis d’accord avec vous mais vous ne pouvez pas faire changer les mœurs d’une civilisation qui datent de plusieurs centaines voire milliers d’années! Répondit Weir

_ Pourtant nous l’avons déjà fait ! Répliqua Ford. Souvenez vous de ce peuple qui se suicidait systématiquement à l’âge de 25 ans depuis 500 ans ! Nous avons bien réussi à les faire changer !

_ Oui bien sûr mais vous leur offriez la vie contre la mort alors que dans ce cas c’est l’inverse pour les gens du château ! S’il n’y a plus d’Invisible les Wraiths viendront se servir dans le château ! S’emporta Weir

Personne ne su quoi répondre ! Elisabeth avait raison, les Invisibles accepteraient de changer de mode de vie mais évidemment pas les autres !

_ Nous pourrions peut être emmené les invisibles pour les faire vivre sur le continent. Suggéra le major

_ Major ! Vous pensez peut être que nous n’avons pas assez d’ennemis comme ça ! S’insurgea Weir. Bien cette réunion est close ! Vous repartirez chez les Alégians dans deux jours avec un jumper pour emmener les médicaments et ramener la nourriture. Vous leur ferez comprendre que nous ne pouvons continuer à marchander avec eux.

Tout le monde se leva et se dispersa dans la cité. Le major était écœuré mais il savait qu’Elisabeth avait raison mais en pensant au petit Clovis qui ne devait pas avoir plus de neuf ans il décida qu’il ne partirai pas sans tenter quelque chose pour sauver au moins quelques Invisible, même si pour cela il devait aller contre les ordres de Weir. Ses pas l’avaient conduit tout droit au gymnase où il trouva Teyla en train de se défouler contre un punching-ball.

_ Un petit combat ? Proposa-t-il à l’athosienne

_ Pourquoi pas ! J’ai besoin de me défouler ! Répondit-elle

Ils se mirent en positions et entamèrent le combat, le major sentit tout de suite la rage qui animait la jeune femme et redoubla d’efforts pour parer toutes ses attaques, il se battit comme jamais il ne c’était battu mais cela resta insuffisant pour vaincre la femme qui se déchaînait contre lui. Sheppard baissa sa garde pendant une fraction de seconde lorsqu’il vit Ford et Mc Kay entrer ensemble dans le gymnase, c’est la seule erreur qu’il commis et qui lui fut « fatale » ! Un premier bâton s’abattis dans son estomac et un deuxième vint s’écraser en pleins dans son visage, il se retrouva à terre la lèvre en sang et les mains crispées sur le ventre.

_ Oh, pardon major, je suis désolée...Teyla aida le major à se relever, elle était confuse, c’était la première fois qu’elle perdais le contrôle d’elle-même à ce point.

_ Ce n’est rien Teyla...

_Mais vous saignez major, je suis vraiment désolée ! S’exclama-t-elle. Je suis tellement en colère à cause de l’injustice que subissent ces gens.

_ Je sais moi aussi ! Grogna Sheppard

_ Justement c’est pour cela que nous vous cherchions ! Dit Mc Kay en s’approchant prudemment de Teyla, il était encore choqué par la violence dont elle venais de faire preuve et il se félicitait en son for intérieur de ne pas avoir été à la place du major. Ford et moi voudrions tenter quelque chose...

_ Vous, Mc Kay ? Prendre des risques ? Ironisa Sheppard

_ Agir ne signifie pas prendre des risques Major ! Nous pouvons très bien aider ces gens discrètement ! Leur village n’est pas gardé à ce que je sache ! Répliqua Mc Kay

_ Bien quelle est votre idée ? Demanda le major

_ On prend deux jumpers au lieu d’un et on emmène les Invisibles sur le continent comme vous l’avez suggéré. Si nous agissons de nuit personne ne se rendra compte de rien et le docteur Weir ne pourra rien faire si on la met devant le fait accomplis ! Expliqua Ford

_ Elle nous tuera si on fait ça mais tant pis ! Répondit le major. Le seul petit problème à ce plan c’est de savoir qui va piloter le deuxième jumper ?

_ Nous avions pensé au Docteur Beckett, Monsieur !

Le major faillit exploser de rire !

_ Carson ? Il n’acceptera jamais ! Il tremble rien qu’à l’idée de s’asseoir sur le fauteuil de contrôle des anciens alors « kidnapper » des gens contre l’avis de Weir...

_ Je vous propose un marché major ! Vous convainquez Weir que nous avons besoin de deux jumpers et je convainc Carson de nous accompagner ! Proposa Mc Kay

Le major leva tout haut les sourcils, c’était bien la première fois que Mc Kay tenait tant à s’engager dans une cause aussi risquée...

_ D’accord je m’occupe de Weir et vous du bon Docteur mais attention Mc Kay je veux que Beckett connaisse la vérité et les risques, je ne veux pas qu’il pense qu’il va vacciner des enfants !

_ Ne vous en fait pas Major, je ne mentirai pas à ce cher Beckett !

Bon voila la suite!







Quelques minutes plus tard dans une chambre de l’infirmerie :
_ Rodney c’est NON ! N’insistais pas ! Je ne participerai pas à une mission non autorisée par le Docteur Weir et qui serai presque suicidaire !

_ Suicidaire ! Allons Carson le danger sera quasiment nul ! Ces gens en sont au moyen âge comment voulez-vous qu’ils repèrent des jumpers en mode furtif ?

_ Mais que dira Elisabeth quand nous aurons ramené ces gens ? Nous pouvons à peine garantir notre sécurité alors la leur !

_ C’est gens sont traité comme du bétail là-bas ! Vous auriez du voir ils étaient à dix sur un garçon qui devait à peine avoir neuf ans ! Les gardes l’auraient probablement roué de coup juste parce qu’il été entré dans la basse cour du château !

Beckett baissa les yeux, il réfléchissait, s’il y avait bien un truc qu’il détestait c’était qu’on lève la main sur un enfant...

_ Carson, écoutez moi ! Ils ne doivent pas être très nombreux dans ce village ! Il est fort probable que tous ne veuillent pas venir ! Nous pourrions au moins sauver les enfants, ils pourraient vivre heureux avec les athosiens. Bien sûr le risque Wraith ne sera pas entièrement écarté mais ça leurs laisse une petite chance en plus ! Pensez aux familles qui sont déchirée depuis des décennies, nous pouvons leur donner une chance de vivre à peu près normalement.

Mc Kay avait parlé d’une voix calme, il savait que Beckett adorait les enfants, il l’avait surpris une fois en train de faire « gouzi gouzi » à une petite athosienne qu’il devait vacciner et à l’époque où le peuple de Teyla était encore dans la cité, il cachait souvent des enfant, jouant à cache-cache, dans son bureau.

_ Bon d’accord, je veux bien piloter un jumper mais je ne vois pas comment vous allez convaincre le docteur Weir de vous laisser prendre deux jumpers ! Fini par lâcher Beckett

_ Merci Carson ! Pour Weir ne vous en fait pas le major s’en occupe !



Justement pendant ce temps là dans le bureau de Weir :
_ Pourquoi vouloir prendre un second jumper major ?

_ Et bien voyez-vous, j’avais omis le fait que la nourriture sera rangée dans des tonneaux et je pense que ça risque d’être un peu lourd pour un seul jumper...

_ Nous avons déjà transporté plus lourd que quelques tonneaux dans un jumper ! Je ne vois vraiment pas pourquoi vous vous inquiétez !


_ Heu.... mais nous ne savons pas combien de tonneaux vont nous donner les Alégians et nous risquons d’être un peu à l’étroit à quatre et tous le chargement...

_ Il y a largement la place pour l’équipe dans le poste de pilotage...Vraiment je ne comprend pas votre requête !

_ Vous, vous organisez les missions, moi je m’occupe qu’elles se passent bien ! Se serait dommage qu’on ait besoin d’y retourner !

_ Je ne comprends pas une telle insistance ! Lui dit Weir avec un regard soupçonneux. Bon si ça peut vous rassurer vous n’avez qu’à prendre deux jumpers mais il vous faut un second pilote !

_ Au ne vous inquiétez pas pour ça Rodney est en train de convaincre Carson...

_ Pardon ?

_ Enfin je veux dire qu’il lui en a déjà touché un mot et que Beckett semble d’accord pour nous accompagner !

Le major remercia Weir et sortit rapidement du bureau avant qu’elle ne lui pose de nouvelles questions, il rejoignit Teyla et Ford dans le laboratoire de Mc Kay.

_ Alors major ? Demanda Teyla

_ C’est bon elle a accepté ! J’espère que Mc Kay a réussi aussi de son côté !

Celui-ci arriva quelques instants plus tard un grand sourire aux lèvres.

_ Mission accomplie ! S’écria-t-il

_ Doucement Rodney ! Vous ne lui avez pas menti au moins ? Demanda le major

_ Non ! Il est au courant de tout et je nous ai prévu une petite réunion demain vers 10h30 dans mon labo pour tout mettre au point !



Le lendemain à 10h30 tapante la petite équipe était réunie dans le labo de Mc Kay, Beckett était un peu pâle et le major priait pour qu’il ne revienne pas sur sa décision.

_ Voila notre plan : nous passons la porte et nous atterrissons pas trop loin de leur château, nous leur donnons les médicaments, nous chargeons la nourriture. Ensuite nous re-décollons en direction de la porte et nous passons en mode furtif, on se pose dans un endroit à couvert pas trop loin de la porte, nous ouvrons la porte et nous informons Weir que tout va très bien et que le Seigneur Gondebaud veut nous garder pour manger. En attendant la nuit on libère un maximum d’espace dans les jumpers, une fois la nuit tombée on va au village et on informe les villageois et on les ramènent sur Atlantis et c’est seulement à ce moment que ça devient dangereux à cause de Weir bien sûr ! Le major avait parlé d’une traite, il repris son souffle en attendant les critiques. Pas de critiques ou de questions ?

Les autres firent non de la tête.

_ Bien dans ce cas dispersons nous !

La journée se passa tranquillement pour tout le monde, le major pensait que son plan avait neuf chances sur dix de réussir et même s’il ratait, ils ne risquaient rien dans les jumpers même face à des épées. Seul Carson ne semblait pas très bien, il ne cessait de retourner encore et encore le plan dans sa tête, il craignait que quelque chose n’arrive et dans tous les cas il craignait la réaction d’Elisabeth. A plusieurs reprises il faillit aller parler au Docteur Weir mais il ne pouvait se résoudre à trahir le reste de l’équipe. Pour se rassurer il prépara une trousse d’urgence, juste au cas où !

Le grand moment arriva enfin, les jumpers traversèrent la porte et atterrirent dans une clairière à environ deux cent mètres du château, dix minutes après leur arrivée Sigebert et quelques hommes arrivèrent pour les aider à décharger les médicaments et à charger la nourriture.

_ Messire Gondebaud est légèrement souffrant aujourd’hui, il ne pourra vous recevoir ! Il m’a chargé de vous transmettre le bonjour. Dit Sigebert

_ Merci ! J’espère qu’il se rétablira vite ! De toute façon nous n’aurions pas pu rester nous somme attendu...

_ Quelle est cette fumée que l’on aperçoit au loin ? Demanda Teyla

En effet au dessus des arbres s’élevait un nuage de fumée peu compacte mais assez étendu, la major l’avais repéré en arrivant mais ne s’y était pas attardé étant donné la courte distance qui séparait la porte et le château pour un jumper.

_ Oh, ça ? Ce n’est rien, quelques Invisibles ont du être sélectionnés par les divinités ! Répondit Sigebert dans une grimace. Je vous laisse, à bientôt mes bons amis ! Et Sigebert fit demi-tour et s’éloigna avec les paysans qui portaient leur cargaison.

Le Major comme tous les membres de l’équipe d’ailleurs avait le souffle coupé... ils arrivaient trop tard !

juju a écrit:

(mais l'optimisme, c'est juste dans les fics des autres, n'y voyez pas un signe que Sheppard va survivre, je veux pas vous donner de faux espoirs !)

ça c'est pas très gentil!!! Je me demande si je ne vais pas créer un personnage qui s'appellera Juju et avec qui je pourrais être sadique comme toi avec Sheppard!

En attendant voici une suite et je m'excuse car j'ai vraiment l'impression que cette fic est molle!




Le lieutenant Ford fut le premier à reprendre ses esprits.

_ Nous devrions y aller tout de suite pour voir s’il reste des survivants

_ Vous avez raison, en mode furtif personne ne nous verra ! Continua Teyla. Major ? Major ?

Le major revint à la réalité

_ Oui bien sûr allons-y !

En moins de dix minutes ils survolaient le village, la plupart des maisons avaient brûlés et d’autres étaient encore en flamme. Rien ne bougeait, il ne semblait plus y avoir âme qui vive.
Les deux jumpers se posèrent dans une petite clairière au milieu de la forêt proche du village dévasté.

_ Bon Carson vous restez là, ça risque d’être dangereux ! Dit le major

_ Vous rigolez j’espère ? Il y a sûrement des blessés et vous voulez que je reste ici !?

Le major fut surpris mais il concéda que le Docteur avait raison, s’il y avait des survivants, ils auraient besoins de lui.
Ils avancèrent prudemment dans la forêt et arrivèrent devant le village en flamme, leur P-90 en avant ils y pénétrèrent, il ne faisait aucun doute que les Wraiths étaient passés par là, des cadavres desséchés jonché le sol. Ils s’étaient apparemment nourris avant d’emmener le reste des habitants. Le tour du village fut rapide, il ne restait rien de vivant ici, l’équipe repris donc la direction de la forêt la mort dans l’âme. A peine avaient-ils passé la lisière qu’un bruit dans les buissons les arrêta net, pointant leurs armes dans la direction du bosquet suspect ils attendirent quelques instants quand surgit soudain un garçon barbouillé de boue...
_ Messire major ! C’est moi...c’est Clovis !
Le major baissa immédiatement son arme et d’autre tête d’enfant apparurent autours de Clovis. Ils étaient tous terriblement sales et on pouvait lire dans leurs yeux une peur terrible.
Le major s’approcha doucement de Clovis et se mis à sa hauteur :
_ Raconte moi ce qui s’est passé !

_ Les divinités sont venues et elles ont fait quelque chose à nos parents, elles ont mis leurs mains sur la poitrine et les gens criaient fort, ça leur faisait mal ! Une des divinités s’est arrêté près de moi et de ma sœur et a dit qu’il reviendrait nous chercher plus tard. Alors on a eu peur et on s’est caché pour pas qu’ils nous trouvent !

Au récit du garçon plusieurs jeunes enfants c’étaient mis à pleurer, Teyla et Beckett essayaient de les réconforter tant bien que mal.

_ Vous avez bien fait de vous cacher dans la forêt...

_ Non le seigneur Gondebaud nous a sûrement vu et il va nous punir pour avoir quitté le village aussi longtemps ! S’alarma une petite fille aux cheveux blonds

_ Allons, le seigneur Gondebaud ne peut pas savoir que vous avez quitté le village...

_ Bien sûr que si, il le fait surveiller par la Grande Tour ! Répliqua l’enfant

Le major se mit à réfléchir à toute allure, il aurai du penser que le village devait être surveillé, tout comme la porte des étoiles, sinon les Invisibles auraient depuis longtemps pris la fuite, il sentit soudain que le danger devait fondre sur eux, la tour avait dû les voir dans le village, ils fallait fuir au plus vite et emmener cette poignée d’enfants.

_ Bon les enfants vous allez venir avec nous, nous vous emmenons dans un endroit où le seigneur Gondebaud ne pourra pas vous faire de mal et où des gens s’occuperont de vous ! Expliqua rapidement le major

_ De toute façon nous n’avons plus rien ici ! Murmura Clovis

_ Ford et Teyla vous ouvrez la voix, Mc Kay et Beckett vous restez derrière les enfants et moi je couvre nos arrières !

La troupe se mit en marche tout de suite, la major sentait qu’il n’y avait pas une minute à perdre, ils ne seraient en sécurité qu’une fois dans les jumpers. Il laissa une bonne marge entre lui et le docteur Beckett qui fermait la marche pour s’assurer que personne n’arrivait. Ils approchaient de la clairière, le major respirait un peu mieux, ces enfants seraient bientôt tirés d’affaire. Soudain il entendit comme un sifflement dans l’air, il se figea et tendis l’oreille, le sifflement devint plus aigu et s’arrêta soudainement en même temps qu’une douleur fulgurante irradiait son épaule. Il criât et vit au loin Beckett et Mc Kay se retourner les yeux agrandis par la peur !

_ COURREZ ! Hurla Sheppard en tombant à genoux

Voila ce que ne fera jamais un sadique: mettre la suite rapidement!




Pendant un instant Mc Kay et Beckett se dévisagèrent, il fallait sauver les enfants mais il était impossible de laisser le major, c’est le docteur qui prit la décision :

_ Allez Rodney, prévenez Ford et Teyla et sauvait ces gosses ! Invectiva-il

_ Et vous Carson ?

_ Allez on n’a pas le temps ! S’exclama Beckett

Mc Kay obéit et partit aussi vite qu’il le pouvait vers la file d’enfants qui courraient déjà devant lui. En jetant un coup d’oeil rapide derrière lui il vit Carson courir en direction du major. Devant lui un garçonnet trébuchât et s’étala de tout son long, il le pris dans ses bras sans arrêter sa course mais par chance la clairière s’ouvrait devant eux et Ford avait déjà fait apparaître un des jumpers dans lequel tout le monde s’engouffra. D’une pression sur la télécommande Ford rendit de nouveau le vaisseau invisible et intima l’ordre à tous de se taire car on pouvait déjà entendre des bruits de sabots venant de la forêt.
En effet quelques instants à peine après qu’ils furent entrés dans le jumper, des cavaliers déboulèrent dans la clairière suivie par une vingtaine de garde et une dizaine d’archers. Tout le monde retint son souffle dans l’habitacle quand la troupe ralentie pour chercher dans quelle direction été partie les fugitifs, mais heureusement pour ses derniers, les chevaliers n’imaginèrent pas un seul instant que deux vaisseaux invisibles été posés tout près d’eux ! La troupe fini par s’éloigner vers l’est et Teyla poussa un soupir de soulagement.

_ Mac Kay, où sont le major et le Docteur Becket ? Demanda Ford d’une voix tendu

_ Ils sont restés en arrière. Murmura Mc Kay. Tout ce que j’ai vu c’est que le major avait une flèche plantée dans le dos et Beckett est partis l’aider !

Teyla ouvrit de grands yeux ronds, tant par le fait de savoir que Sheppard été blessé que par l’acte de Beckett.

_ Oh, c’est pas vrai, on est dans de beaux draps ! S’apitoya Ford

_ Attendez Ford nous avons deux jumpers ! Ne me dites pas que nous ne pouvons pas les aider avec ça ? S’exclama Mc Kay

_ Et qui va piloter ? Vous peut-être ? Lança le lieutenant

_ Ah oui, je peux essayer mais se serai risqué, le major ne ma donné que deux leçons ! Mais je peux au moins les activer ! Peut-être sommes nous assez proche de la porte pour l’ouvrir et appeler du renfort sur Atlantis ? Supposa Rodney

_ Non, nous sommes trop loin pour l’ouvrir du jumper. Répondit Ford exaspéré face à cette mission qui tournait au désastre

_ Nous pouvons toujours espérer que le docteur Weir essayera de prendre contact avec nous quand elle verra que nous ne rentrons pas ! Tenta Teyla

_ Bon ! Nous devions rentrer dans deux heures, supposons qu’elle nous laisse une heure de retard, cela nous laisse trois heures avant d’avoir peut être un contact radio avec la base ! Calcula Ford

_ En attendant nous allons installer les enfants confortablement ! Décida Teyla






Beckett arriva près du major qui essayer de se relever, il lut dans son regard une grande souffrance mais aussi une certaine colère.
_ Carson ! Foutez le camp bon sang ! Dit il le plus fort que lui permettez la douleur qui irradiait son dos
Le docteur ne répondit rien, ils avaient très peu de temps et il le savait. Il passa son bras autours de la taille du major et le bras de celui-ci autours de ses épaule pour l’aider à se relever mais à peine avaient-ils fait quelques pas qu’une nouvelle flèche siffla aux oreilles de Beckett et ils se retrouvèrent entouré par une dizaine de gardes et de chevaliers. Les deux hommes furent séparés, désarmés et le major tomba presque aussitôt à genoux, il avait du mal à respirer alors il ne fallait pas lui demander de tenir sur ses jambes. Un des hommes en armure descendit de son cheval, s’approcha de Sheppard et en fit plusieurs fois le tour avant de s’arrêter derrière lui et d’effleurai à plusieurs reprises la flèche fichée dans l’épaule. Le major serra les dents et tressaillit mais ne laissa pas un cri passer ses lèvres. Beckett à quelques mètres de là assisté à la scène impuissant et fermement maintenu par deux gardes.

_ OH ! C’et une vilaine blessure que vous avez là ! Minauda le chevalier sur un ton faussement compatissant. Ça doit vous faire mal ! Je vais vous soulager de vos souffrances mon bon seigneur.

Carson vit le chevalier poser son pied sur le dos du major, agripper la flèche et tirer doucement le projectile hors de son logement. Cette fois le major ne pu s’empêcher de hurler de douleur et Beckett fut écœuré au plus profond de son âme de médecin par cet acte de barbarie.
La sueur coulait le long des tempes de Sheppard qui haletait pour reprendre sa respiration. Il vit deux jambes cuirassées et une épée s’arrêter devant lui :

_ Maintenant tu te lèves et tu marches ou tu crèves tout de suite ! Cracha le chevalier

bon aller comme je ne suis pas une sadique comme certaine personne (suivez mon regard ) je vous met la suite!!!



John Sheppard réunis toute la force qui lui restait et se mis sur ses deux jambes, il releva la tête et défia son bourreau du regard.

_ Je vois qu’on tiens encore à la vie ! Mais pour combien de temps ? Demanda le chevalier

Le major ne répondit rien, sa vision était trouble et tout ce qu’il entendait semblais n’être qu’un lointain murmure, tout ce qu’il savait c’est qu’il allait devoir marcher et ce malgré ses jambes flageolantes.
La troupe s’ébranla, Beckett ne lâchait pas Sheppard du regard, il était séparé de lui par un garde plutôt baraqué au regard féroce, il ne pouvais rien tenter pour l’aider et il croiser les doigts mentalement pour que ce dernier ne trébuche pas. Pendant une fraction de seconde John tourna la tête vers lui et Beckett pu lire dans son regard une certaine détermination qui le rassura à moitié. Le major n’était pas encore près à mourir et il semblais empreint d’une certaine envie de vengeance envers le chevalier.
La marche sembla durer des heures à Sheppard, il devait faire un effort de concentration énorme sur ses pieds pour ne pas tomber et cela semblait lui permettre d’oublier un peu la douleur cuisante qu’il ressentait dans tout l’épaule droit. Pendant quelques secondes il avait croisé le regard du bon Carson et il avait été soulagé de ne pas y voir de peur mais plutôt de l’inquiétude pour lui ! Quelle ironie ! C’était lui qui l’avait entraîné dans cette mission et le bon docteur s’inquiétait pour sa santé. Mais le major cessa bientôt de penser car il avait de plus en plus de mal à lever les jambes et il avait plus l’impression de se traîner que de marcher, et ces autres s**** qui étaient tranquillement assis sur le chevaux ! Ces pensées s’arrêtèrent totalement quand il dû se concentrer sur sa respiration en plus de ses pieds. Inspirer, avancer un pied, expirer, avancer l’autre pied, inspirer, avancer un pied,...
Enfin au bout d’une bonne demi-heure de marche le château fut devant eux, Sheppard se dit que son calvaire aller enfin prendre fin, à moins qu’il ne commence entre les murs d’une salle de torture ?
Beckett fut ébahit quand il pénétra dans le château, il se serai crut dans l’une de ces vieilles forteresses qu’il visitait quand il était enfant, là-bas en Ecosse ! Ah l’Ecosse... y retournerait-il un jour ? A ce moment il se dit que c’était peu probable !
Ils furent conduit dans ce qui devait être une salle du trône, on les fis s’agenouiller devant un homme ventru et une femme à la mine sévère. Beckett vit le major se laisser tomber à genoux, la tête contre la poitrine, les yeux fermés. Il ne pu s’empêcher de noter différents éléments lui indiquant que la blessure du major devait être assez grave, difficulté à respirer, pâleur importante du teint, tremblement incontrôlé...

_ Sire, voici les hommes qui ont profané l’entrée du village d’Invisible. Une partie de mes hommes recherche encore trois autres personnes et une poignée d’enfant. Ils devraient être rattrapé d’ici peu ! Dit le chevalier qui avait torturé Sheppard

_ Vous avez violé plusieurs lois et pour cette raison vous êtes d’ores et déjà condamnés à mort ! La date de votre exécution sera fixée lorsque nous aurons retrouvé vos complices. Je vous ferai informer de la manière dont vous serez exécutés ! S’exclama Gondebaud sur un ton un peu sadique. Emmenez les aux cachots !

Le major se releva lentement et tenta de se stabiliser sur ses jambes mais son équilibre était précaire. On leur fit traverser plusieurs salles avant d’arriver devant un escalier plutôt étroit et irrégulier qui s’enfonçait dans les entrailles du château. Un garde s’engagea en premier dans l’escalier avec une torche, puis se fut le tour de Sheppard, d’un garde, de Beckett et des deux derniers gardes. Beckett prenait mille précautions pour descendre les marches inégales mais soudain ce qu’il craignait arriva, il vit par-dessus l’épaule du garde qui le précédait, le major perdre l’équilibre et tomber tête la première. En entendant une suite de bruits sourd, il compris que le garde qui se trouvait tout devant, n’avais pas réussi ou pas voulu, stopper la chute de Sheppard. Dans quel état allait-il retrouver John ? Après une chute pareille dans son état il y avait peu de chance pour qu’il soit encore en vie !

_ Ah bas il est costaud c’lui là ! Cria le garde de tête. Enfin pas pour longtemps !

Les autres gardes ricanèrent bêtement mais cette phrase venait de redonner espoir à Carson, le major était en vie !
On fit entrer Beckett dans un cachot sombre et humide et on jeta à sa suite la major inconscient. Immédiatement Carson allongea Sheppard sur le côté et commença à inspecter ses blessures. Il avait, par chance, toujours sa trousse d’urgence soigneusement préparée la veille et il en sortit une mini-torche. La tête du major avait dû heurter quelque chose pendant sa chute, une plaie assez profonde couronnais sa tempe droite et saignais abondamment, une ecchymose se formait déjà sous son menton. Après avoir vérifier qu’aucune dent ne menaçait de tomber Carson s’intéressa à la lésion du dos. Elle était bien plus profonde que ce qu’il avait pensé et après la marche et la chute, elle était d’une saleté insoutenable aux yeux d’un médecin. En deux trois mouvements il sortis de sa trousse magique de quoi désinfecter et nettoyer cette horreur ! Il la nettoya aussi profondément qu’il le pu, l’avantage étant que la major inconscient ne bronchait pas. Il fini par faire un bandage très séré pour empêcher le plus possible le sang de couler, cependant il savait très bien que la seule chose qui arrêterai l’hémorragie c’était des points de suture ! Malheureusement refermée cette plaie dans les conditions d’hygiène actuelle serait revenu à signer le début d’un infection. Après ce travail achevé le médecin coucha son patient sur le dos et s’attaqua à sa tempe, la blessure fut rapide à nettoyer et bientôt un gros pansement blanc orna la tête du major. Ce dernier commençait d’ailleurs à reprendre connaissance, il gémissait et Beckett trouva raisonnable de préparer une petite dose de morphine qu’il avait au fond de sa merveilleuse trousse.
John Sheppard ouvrit les yeux, il eu du mal à faire la mise au point de ce qui l’entourait et pour cause il faisait noir comme dans un four ou plutôt un cachot, se dit-il. Une tête apparu dans son champ de vision, tout était très flou mais ce ne pouvais être que Carson, du moins il l’espérais.

_ Hey ! Murmura-t-il

_ Comment vous sentez vous major ? Demanda Beckett d’une voix très douce

_ J’ai connu mieux ! Répondit-il d’une voix faible

Il voulu s’asseoir mais à peine c’était-il redressé de quelques centimètres que la tête se mit à lui tourner sans parler de l’intense douleur qu’il ressentit dans le dos. Il serra les dents en se recouchant pour ne pas crier mais Carson entendit tout de même un gémissement de douleur.

_ Major ne bougez pas, vous êtes blessé et vous avez perdu pas mal de sang ! S’exclama le docteur en posant une main sur le torse de John pour qu’il se recouche. Je vais vous donner un peu de morphine pour calmer la douleur. Ça vous permettra de dormir un peu !

Sheppard eu un faible sourire, il ne voyait pas comment il pourrait dormir avec la douleur qu’il ressentait mais il laissa faire le docteur.

_ Alors docteur, vous êtes content de votre nouvelle chambre ? Celle d’Atlantis était beaucoup trop propre ! Essaya de plaisanter John sans vraiment de résultats.

La morphine fit effet rapidement, le major se sentit flotter un peu, la douleur était toujours présente mais semblait moins importante. Aidé par Carson, John se coucha sur le côté et sombra rapidement dans un sommeil profond et agité.
Beckett le regardait dormir, il était toujours content d’avoir réussi à soulager quelqu’un même si dans le cas présent ce ne serait que de courte durée. Il couvrit son patient avec sa veste et commença à inspecter leur cellule.

HHHmmmm théorie très intéressante juju! par contre Clélia j'ai pas vu beaucoup d'idée venant de ta part!!! Bon mais comme ch'suis gentille je vous met la suite!




Pendant ce temps, le lieutenant Ford attendait avec impatience dans le jumper un quelconque message d’Atlantis. Il regardait Mc Kay faire les cent pas dans l’espace restreint du jumper. Teyla était dans le second jumper avec les enfants, elle s’occupait de les rassurer et de les faire manger les quelques rations de survie qu’ils avaient en espérant ne as avoir à toucher aux fruits de leur marché.
Enfin, après ce qui parut être une éternité aux deux hommes, un grésillement de radio se fit entendre et la voix du Docteur Weir s’éleva :

_ Jumper One ici Atlantis est ce que vous me recevez ?

_ Affirmatif madame !

_ Est-ce que tout va bien ? Pourquoi n’êtes vous pas de retour ?

_ Nous avons eu un problème ! Le major Sheppard et le Docteur Beckett ont été fait prisonniers ! Nous avons tout lieux de penser que le major est sérieusement blessé !

_ Mais que s’est-il passé ? Je croyais que ces gens étaient pacifiques !

Le Lieutenant ne su quoi répondre, il ne savais pas comment expliquer ce qu’ils avaient fait ! Mc Kay décida de répondre à sa place :

_ Ecoutez Elisabeth nous n’avons pas beaucoup de temps ! Nous avons besoins de renfort ! Nous sommes bloqué ici car nos deux pilotes sont prisonniers et nous avons de jeunes « invités » inattendus! Il faut absolument que vous nous envoyait un jumper avec au moins deux ou trois pilotes !

_ Je comprends la situation Rodney ! Je vous envois immédiatement une équipe ! Soyez près à leur indiqué votre position ! Terminé !

_ Merci Elisabeth ! Terminé.

La communication fut coupée et Mc Kay poussa un grand soupir il allaient pouvoir sauver tout le monde et retourner sur Atlantis vite fais !



A quelques kilomètres de là, dans le cachot, Carson entendit la radio du major grésiller un peu mais il n’entendit aucune voix. En la prenant il se rendit compte qu’elle était très abîmée mais il sentait que ces grésillements étaient bon signe, une conversation radiophonique venait d’avoir lieu, Atlantis allait venir les secourir ! Mais comme allait-on les retrouver dans ce dédalle de pièce ? Même lui s’il en avait l’occasion n’arriverai pas retrouver la sortie !
Le major s’agita dans son sommeil, à côté de lui, Beckett posa une main réconfortante sur son épaule et toucha son front, comme il s’y attendais il était brûlant. Cela n’avait rien d’étonnant aux yeux du médecin mais il ne pouvait pas faire grand-chose pour lui.
Le verrou de la porte cliqueta et la porte s’ouvrit dans un grincement sinistre, un chevalier apparut dans l’embrasure de la porte. Il fit le tour de la pièce et regarda Beckett.

_ Vous ! Suivez moi !

Carson jeta un regard au major qui dormais puis se leva et suivi l’homme.
Ils marchèrent quelques instants dans les couloirs sombres et entrèrent dans une pièce qui ressemblait beaucoup à une sale de torture. Le pauvre docteur frissonna en se demandant dans quel état il allait ressortir de là, s’il en ressortait un jour ! Il vit soudain le poing de l’homme s’abattre violement sur sa figure, il tituba et se retint à une table. Le chevalier le regarda avec un regard un peu inquiet ce qui étonna Beckett.

_ Je suis désolé d’avoir eu à faire ça mais si vous ressortez sans blessures de cette salle on ne me laissera plus mené un interrogatoire ! S’exclama l’homme

Beckett ouvrit de grands yeux ronds, il ne comprenait pas vraiment l’homme.

_ Je me nomme Sigebert ! J’ai eu des contacts avec vos amis quand ils sont venus sur notre planète. J’ai été touché qu’ils prennent la défense de cet enfant ! J’ai toujours était contre la pratique de sacrifier d’office certaine personne aux wraiths ! C’est un acte lâche or un chevalier se doit d’être courageux et de sauver les femmes et les enfants !

Beckett avait toujours les yeux grands ouverts et une main sur son nez qui saignait.

_ Que voulez vous ? Demanda-t-il

_ Vous aidez à sauver les Invisibles survivants ! Ainsi que vous et votre ami ! Rien de plus !

_ Heu... merci beaucoup !

_ Malheureusement j’ai un champ d’action très limité ! Je ne pourrais pas vous faire sortir moi-même de ce château, j’ai déjà eu du mal à avoir le droit de vous interroger !

Beckett restait silencieux, il avait devant lui la seule chance de sauver le major mais celui-ci ne pouvait pas les faire sortir du château !

_ Avez-vous une idée pour nous aider à sortir ? Demanda Beckett

_ Comme je vous l’ai dit je ne peux pas vous faire sortir mais je peux aider vos amis à rentrer et à sortir ! Cependant je doute qu’ils m’écoutent si je vais leur parler d’autant plus que je ne sais pas où ils sont car les hommes qui les poursuivaient son revenu bredouille !

Beckett réfléchi un moment, comment être certain que le lieutenant fasse confiance à cet homme ! D’ailleurs pourquoi lui faisait-il confiance ?? Probablement parce que la salle été remplis d’objets de torture et que Sigebert ne les avaient pas utilisés or il avait tout lieu de penser qu’à cette époque un interrogatoire correspondait obligatoirement à torture. Beckett retira sa veste, arracha l’écusson du SGA et le tendis au chevalier.

_ Je vais vous dire comment les trouver ! Vous leur montrerez ça et vous leur direz que « Rodney va passer un mauvais quart d’heure quand Carson reviendra car c’étais censé être une mission sans danger ! » S’ils ne veulent toujours pas vous écouter essayer quand même de convaincre la femme, Teyla !

_ Bien ! Où pourrais-je les trouver ?

Carson hésita un moment...

_ Dans une clairière à l’est du village des Invisibles. Vous ne les verrez pas mais parlez leur jusqu’à ce qu’il apparaissent !!

_ Heu...bien d’accord ! Autant vous prévenir tout de suite je ne pense pas que je ferais le prochain interrogatoire, ça risque d’être quelqu’un qui emplois les techniques traditionnelles ! Dit-il en montrant les objets de tortures s’alignant contre les murs. Maintenant vous aller hurler un peu et barbouiller votre visage de sang, pour faire croire aux gardes que je vous aie un peu torturé !!

_ Vous êtes sûr que ça va marcher ?

_ Ne vous en fait pas ! Ensuite je vous traînerais jusqu’à votre cellule et vous ferez semblant d’être inconscient !

Beckett soupira, il avait toujours était très mauvais acteur mais bon !

Sheppard ouvrit brusquement les yeux, un cri déchirant venait de lui parvenir. Il ne bougea pas et demanda :
_ Hey Doc. vous avez entendu ?

C’est à ce moment qu’il se rendis compte que le médecin n’était plus dans la cachot, un nouveau cri se fit entendre et il reconnu la voit de Beckett. Il était complètement affolé ! C’est lui qu’on devrait être en train de torturer pas Carson qui n’était même pas militaire ! Il respirait par saccade, son esprit s’embrouillait, la douleur l’empêchait de réfléchir et les cris du docteur le remplissaient d’horreur ! Qu’étaient-ils en train de lui faire ? Soudain les cris se turent et il entendit une porte grincer puis la porte de la cellule s’ouvrit et on fit basculer un corps inerte à l’intérieur. C’était Beckett, le major le vit tout de suite ainsi que son visage en sang grâce à une torche dans le couloir. Sheppard fit abstraction de la douleur et se leva, il fit quelques pas en titubant et s’affala aux côtés du docteur.

bon voila une suite (un peu en retard mais les délais restent correctes non??)






_ Carson, je vous en pris ! Réveillez vous ! Demanda-t-il sur un ton suppliant, ses nerfs étaient en train de lâcher, s’en était trop pour lui dans l’état où il était, les larmes lui montèrent aux yeux, tout était de sa faute !

Beckett sentit quelque chose d’humide s’écraser sur son front, il ouvrit les yeux et vit John au dessus de lui des larmes coulant sur les joues. Il fut sous le choc, c’est la première fois qu’il voyait le major pleurait et il ne l’avais même jamais imaginé pleurer !

_ Caron est-ce que ça va ? Je suis désolé, c’est moi qui vous aie entraîné dans cette histoire et vous êtes blessé...

_ Major allons calmez vous ! Je ne suis pas blessé ! Vous n’auriez pas du vous lever !

Le major ne comprenais plus rien du tout, la tête lui tourner terriblement et la panique passée la douleur avait refait son apparition ainsi que des tremblements à cause de la fièvre. Le docteur repris vite ces habitudes de médecin et fit coucher le major le plus confortablement possible et essaya de le calmer mais il eu l’impression qu’il délirait plus qu’il ne comprenais. Une petite piqûre de morphine et Sheppard sembla plus apte à écouter les explications du Docteur.

_ J’espère que ça va marcher ! Murmura le major dans un souffle.

_ Je suis sûre que ça va fonctionner! Répondit le médecin pour John autant que lui.

Beckett pris un peu d’eau qu’on leur avait apporté et épongea la sueur qui coulait sur le front du major. Il prit ensuite une gourde qui leur restait et fit boire quelques gorgées à John. L’eau qu’on leur avait apportée était croupie, il était hors de question d’en boire. Le major avait la nausée, le cachot tournait autours de lui et il fini par vomir le peu qu’il avait mangé. Beckett s’inquiétait vraiment pour lui, son état empirait, il été déshydraté, perdais du sang, avait de la fièvre et en plus il vomissait ! Beckett ne savait plus quoi faire pour l’aider, sa trousse magique avait épuisée ces ressources !
Le docteur installa John le plus confortablement que le permettait le cachot, ce dernier ne cessait de trembler et de murmurer des propos incohérents. Soudain Beckett tendit l’oreille, un grésillement provenant de la radio endommagée se faisait entendre.



_ Lieutenant donnez nous votre position.

_ Nous sommes au Nord-est du château. Nous devrions rapidement apparaître sur vos radars.

_ Affirmatif. Nous venons de vous repérez. Nous serons à vos côtés dans une dizaine de minutes ! Terminé.

_ Bien reçu. Terminé.

En effet, à peine dix minutes s’écoulèrent avant qu’un bruit caractéristique de jumper atterrissant ne se fasse entendre. Le vaisseau apparut et ils purent voir Stackhouse leur faire signe de les rejoindre. Le jumper qui venait d’atterrir était pleins, à peine étaient-ils entrés à l’intérieur que deux infirmiers leur demandèrent où se trouvaient les « invités ». Pendant que Teyla leurs montraient, le lieutenant Ford et le Docteur Mc Kay firent un rapide résumé de la situation au Lieutenant Barkov.

_ Le Docteur Weir m’a remis le commandement de cette mission. Acheva Barkov. Notre priorité est de ramener les « invités » et vous-même sains et saufs sur Atlantis.

_ Et Beckett et Sheppard ? Demanda Rodney

_ Nous avons jusqu’à la nuit pour les ramener. Après cela il y a peu de chance de les récupérer vivants !

_ Co... Comment ça ? Balbutia Rodney

_ Au Moyen-Âge des prisonniers ne sont pas gardé vivants très longtemps ! On les torture et on les tues. Le Docteur Weir ne veut pas risquer la vie d’autres hommes pour des cadavres. Répondit calmement le Lieutenant Barkov

Rodney était sous le choc. Ils ne pouvaient pas partir sans le major et Beckett. Ses pensées se portèrent vers le docteur, c’est lui qui l’avait convaincu de les aider, s’il venait à mourir, Mc Kay s’en voudrait toute sa vie. Mais rien n’était perdu ! Ils avaient jusqu’à la nuit. Teyla qui les avait rejoint lançaient un regard lourd de reproche à Barkov, l’homme qui avait osé émettre l’hypothèse d’abandonner deux hommes derrière lui et pas n’importe quels hommes : Carson et John !

voila une suite! et après je veux des théories!





_ Bien ! Avez-vous essayé de prendre contact avec eux ? Demanda Barkov

_ Oui mais ils n’ont pas répondu ! Je pense que leur radio est hors service. Répondit Ford

_ Avez-vous une idée de l’endroit où ils peuvent être ?

_ Ils ne peuvent être que dans le château. Il n’y a aucune autre infrastructure. Répliqua Teyla énervée. Ils perdaient du temps sur des évidences dont Ford leur avaient déjà fait part.

_ Avez-vous une idée sur la façon d’entrer dans ce château ?

_ Négatif, ce château est immense et bien gardé, il sera difficile d’y enter mais je ne pense pas que se soit impo...

_ Merveilleux vous n’avez donc aucun plan pour aider votre supérieur, lieutenant ? Qu’avez-vous donc fait depuis qu’ils ont été fait prisonniers ?

Ford bouillonnait intérieurement, ils avaient bien cherché une solution avec Mc Kay mais le château était immense et on ne leur avait pas fait visité les prisons !

C’est à ce moment qu’un miracle se produisit ! Un chevalier s’avançât d’un pas hésitant dans la clairière, Teyla le reconnut immédiatement, c’était Sigebert, l’homme a qui il avait eu à faire depuis le départ. Que faisait-il là ? Il semblait savoir que des gens se cachaient ici.
Le chevalier se sentait stupide, la clairière devant lui était parfaitement vide et calme ! Beckett lui avait probablement mentit, il n’y avait personne ici... cependant il lui avait bien précisé qu’il ne verrai rien, mais là il n’y avait vraiment rien ! Il se décida à sortir l’écusson en le tenant devant lui et dis tout haut la phrase que Carson lui avait dictée :

_ Heu... Rodney vous allez passer un mauvais quart d’heure quand Carson reviendra car c’étais censé être une mission sans danger !

Rien, aucune réaction dans la clairière, il lui avait conseillé de parler jusqu’à ce qu’ils apparaissent alors il se décida à recommencer une fois même s’il se sentait parfaitement ridicule :

_ Rodney va passer un mauvais quart d’heure quand Carson reviendra car c’étais censé être une mission sans danger !

Dans le jumper personne ne parlait, tous écoutait cet homme, Barkov ne savait pas quoi faire.

_ Laissez moi aller lui parler ! Demanda Teyla

_ Quoi mais vous êtes folle ! Il pourrait vous attaquer ! S’insurgea le Lieutenant

_ J’ai un P-90 et un jumper est braqué sur lui ! Que croyez vous qu’il puisse faire ? Demanda Teyla en levant un sourcil

_ Elle a raison ! Ajouta Mc Kay ! Je suis sûr que c’est Carson qui nous envoi un message ou plutôt à moi ! Termina-t-il dans un murmure

_ Bien allez-y ! Mais ne vous approchez pas trop !


Sigebert s’apprêtait à partir, il avait répété la phrase quatre fois sans résultats, l’homme ne lui avait pas fait confiance et lui avait mentit ! C’est à ce moment qu’apparut comme ça au milieu de la prairie, une femme. Il resta interdit un moment, d’où venait-elle ? C’était probablement une sorcière ! Mais Sigebert ne les craignait pas, les sorcières il en pourchassait toutes les semaines pour les amener sur le bûcher et il savait que celle-ci ferait tout pour sauver les deux hommes retenus au château ! Au du moins, au moins un des deux ! Il avait bien vu quels regards elle lançait au major et comment lui la regardait !

_ Re-bonjour Sigebert ! Lança-t-elle de loin. Vous avez l’air de chercher quelque chose ?

_ Oui ! C’est vous que je cherchais ! Enfin vous et les hommes qui vous accompagnent !

_ Et pour quelle raison ?

_ Je viens vous proposer mon aide pour sauver vos amis !

Teyla sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine, tout n’était pas perdu mais pouvait-elle faire confiance à cet homme ?

_ Parlez je vous écoute !

_ Je sais où ils sont détenus et j’ai pu m’entretenir avec le Seigneur Beckett ! C’est lui qui m’a donné ceci. Dit-il en montrant l’écusson. Et c’est lui aussi qui m’a dit de vous dire que : Rodney va passer un mauvais quart d’heure quand Carson reviendra car c’étais censé être une mission sans danger !

Teyla écoutait attentivement, il avait très bien pu arracher lui-même l’écusson de la veste de Beckett mais il n’avait pas pu inventer cette phrase. Si Beckett avait été torturé il aurait fait passer un message différent et puis elle doutait fortement que lors d’interrogatoire, les bourreaux demande les prénoms de amis du torturé. Ce n’était pas se genre d’informations qui les intéressaient !

_ Ecoutez, je sais que vous n’avez pas confiance en moi ! Mais l’autre homme est gravement blessé ! Si nous n’agissons pas rapidement il va mourir !

Teyla n’y tint plus, elle enclencha sa radio et murmura :

_ Lieutenant, je pense que l’on peut lui faire confiance !

_ Demandez lui de jeter ses armes et faites le entrer ! Terminé.


_ Sigebert, je vais vous demander de jeter vos armes et de me suivre ! Expliqua Teyla

Le chevalier hésita un instant, laisser ses armes n’était pas dans ses habitudes mais s’il voulais aider ses gens il semblait qu’il n’ai pas le choix. Il laissa à terre couteaux et épée et s’approcha de Teyla, celle-ci fit quelques pas puis sembla contourner quelques chose avant de disparaître. Sigebert l’imita et se retrouva bientôt dans un drôle d’endroit entouré par plusieurs hommes braquant des armes sur lui mais il fut rassuré car Teyla lui faisait un sourire encourageant et surtout elle ne braquait rien vers lui !

_ Ne vous inquiétez pas ! Ces gens sont des amis et ils ne vous feront aucun mal ! Dit Teyla en lançant un regard noir aux hommes qui tenait Sigebert en joue. Dites nous comment sauver nos amis !

_ Je vous préviens tout de suite que je ne pourrais pas vous faire entrer dans le château moi-même mais je peux vous indiquer l’entrée d’un souterrain. Je peux aussi neutraliser le garde des cachots.

_ Pourquoi faites vous cela ? La disparition des invisibles va mettre en péril votre petite vie tranquille ! S’exclama Ford

_ Vous, vous trompez sur mon compte, messire ! Une petite partie des chevaliers pensent comme moi que le statut d’Invisible est inadmissible ! Comme je l’ai dit au Seigneur Beckett je trouve cette attitude lâche et elle va à l’encontre de mes convictions. Je souhaite vous apporter mon aide uniquement pour que vous puissiez sauver ce qui reste d’Invisibles.

_ Vous avez parlé avec Beckett ? Comment vont-ils ? Demanda Mc Kay

_ Le seigneur Beckett va bien pour le moment ! L’autre n’est pas dans un très bon état ! Je n’ai pas pu le voir et je n’ai pas pu obtenir l’autorisation de l’interroger. Je crains que ce ne soit Arnulf qui soit chargé de son interrogatoire !

_ Arnulf ? N’est-ce pas l’homme qui voulait battre Clovis et que le major a retenu ? Questionna Teyla

_ Il me semble que oui et dans ce cas le major va passer un mauvais quart d’heure ! Répondit Ford. Il nous faut agir le plus rapidement possible...

_ Nous ne pouvons rien faire avant la nuit ! S’empressa d’ajouter Sigebert

_ Et pourquoi cela ? Interrogea Barkov

_ L’entrée du souterrain est visible depuis les remparts, de jour vous serez immanquablement repéré ! De plus la nuit la garde est réduite, il n’y aura qu’un garde aux cachots.

Barkov réfléchissait à toute allure, il devait rentrer avant la nuit mais il semblait impossible de récupérer les deux hommes avant...il fini par prendre une décision.

_ Markham, vous rentrez à la base avec un jumper, les enfants et l’équipe médicale. Vous direz au Docteur Weir que nous tentons quelque chose à la tombée de la nuit, qu’elle ne s’inquiète pas car moi, je ne mettrais pas la vie de l’équipe en danger. Qu’une équipe médicale se tienne prête sur Atlantis.

_ Bien monsieur ! S’empressa de répondre le soldat et il sortit aussitôt du jumper pour rentrer sur Atlantis.

L’allusion au fait que le major ou Ford ait mis l’équipe en danger piqua Mc Kay dont le visage s’empourpra mais il se retint de tout commentaire.

_ Quant à nous, il nous reste une heure et demi pour mettre notre plan en place, mon seigneur Sigebert ! S’exclama Barkov




Beckett somnolait, cette journée avait été rude et était loin d’être terminée. Il se demandait surtout si Sigebert avait réussi à prendre contact avec le reste de l’équipe. Si ce n’était pas le cas.... Carson préférait ne pas y penser. Il vit le major ouvrir les yeux, il avait dormi une trentaine de minutes, c’était trop peu se dit le docteur mais il ne pouvait plus rien y faire.

_ Major vous m’entendez ? Demanda Beckett

John fit un léger signe de tête pour répondre, il voulais à tout pris éviter d’ouvrir la bouche, car c’est une terrible envie de vomir qui l’avait réveillé. Le docteur fit un examen sommaire de son patient tout en sachant que c’était inutile étant donné qu’il en avait fait un quarante minutes avant.

_ Vous avez encore la nausée ?

Nouveau signe de tête. Sheppard ferma les yeux, Carson ne cessait de danser devant lui et ça le rendait malade. Mais même les yeux fermés, cette impression d’être sur un bateau en pleine tempête, ne disparaissait pas. Au bout de quelques minutes, un haut le cœur plus fort que les autres fini par mettre fin à toute tentative de ne pas vomir. Il sentit une force, qui lui parut incroyable, l’aider à s’agenouiller et le soutint quand après plusieurs hoquets il régurgita. Le docteur l’installa ensuite dans un endroit « propre » du cachot et lui fit boire quelques gorgées d’eau.
Beckett fut tiré de ses soins par le grincement de la porte, on le poussa violement sur le côté et il vit un homme s’approcher du major. Carson pu lire dans les yeux de Sheppard une certaine détermination, et le docteur fut alors certain que les deux hommes c’étaient déjà rencontrés.
D’ailleurs John le reconnu quasiment aussitôt, c’était l’homme qu’il avait défié en l’empêchant de corriger le petit Clovis. Il su alors que les moments à venir risquaient d’être difficiles et douloureux.

_ Debout ! Crachat Arnulf en secouant le major avec le pied.

Le major fit un effort extrême pour se mettre à quatre pattes mais il lui semblait impossible de se mettre sur ses pieds sans une aide.
Quand Beckett compris ce qui allait arriver au major, il se releva et dit :

_ Emmenez moi sa place !

Quand même je trouve que je fais des progrès en sadisme?Non qu'en pense les spécialistes??





Sheppard crut rêver, Carson se sacrifiait pour lui ! Il ne pouvait pas laisser faire une telle chose, il s’agrippa à une aspérité de la paroi et se releva. Mais Arnulf ne semblait de pas vouloir torturer Beckett.

_ Silence ! Cria-t-il en projetant Carson contre le mur. Ton tour viendra et pis ton petit copain à pas l’air si mal en point !

Beckett à moitié assommé vit le major avancer à pas chancelant et disparaître en même temps que la porte se fermait. Son estomac se noua, certes le major avait encore un peu d’énergie mais probablement pas assez pour survivre à un interrogatoire mené un bon et dû forme !

Arnulf fit entrer Sheppard dans une salle, John n’arrivais pas à distinguer ce qu’il y avait autours de lui, il se doutait que c’était des objets de tortures, une nouvelle vague de nausée l’envahit à la pensée de ce qu’il allait subir.
Soudain il fut violement soulevé du sol et projeté sur le ventre sur une table en bois au centre de la salle, là on lui lia les chevilles et les poignets avec des sangles. Arnulf s’approcha de lui et arracha ce qui restait du Tee-shirt du major puis défit les pansements que Beckett c’était donné tant de mal à faire. John sentit quelque chose de chaud couler le long de sa tempe, il lui fallut plusieurs minutes avant de comprendre que le sang c’était remis à couler mais une violente douleur dans l’épaule occulta tout le reste, Sheppard c’était jurer de ne pas crier, il ne voulais pas donner ce plaisir à son bourreau.... . Mais il fini par lâcher un cri quand la douleur devint insoutenable, il tremblait de tout son corps, un chaleur intense irradié les alentours de la plaie alors qu’un froid glaciale envahissait ses extrémités.
Arnulf fut satisfait du cri poussé par son prisonnier, il était prêt à répondre aux premières questions, il se plaça devant la table et s’assit de façon à être à la hauteur du visage du major. L’homme remarqua tout de suite que son prisonnier avait les yeux vitreux et qu’il tremblait de fièvre, le major était plus mal en point que ce qu’il pensait, il n’avait pas une minute à perdre car il risquait de lui claquer entre les doigts avant qu’il n’est pu lui demander tout ce qu’il voulais.

_ Où sont vos complices ?

_ ...

_ Alors où sont-ils ?

Le major n’avait pas l’intention de lui répondre et s’il le fallait, il mourait pour sauver ses amis.
Arnulf se demandais si l’homme en face de lui comprenait ce qu’il lui demandait, ça arrivait parfois que des gens perdent la tête à cause de la douleur. Mais il lui semblait voir dans les yeux du major une certaine détermination à ne pas répondre.

_ J’en ai fait parlé des plus coriace que toi, tu sais ?

Le major ferma les yeux, il était tellement fatigué... et puis cet homme en face de lui qui prenait un malin plaisir à le torturer, lui donnais envie de vomir et ça il n’en n’avait pas besoins.
Il entendit l’homme s’agitait dans la pièce, puis au moment où un clac retentissant résonna dans la pièce, John ressentit une violente brûlure au milieu du dos.
Arnulf leva son fouet et l’abattit de nouveau sur le dos du major qui poussa un faible cri. Il continuerait jusqu’à ce que son prisonnier hurle de douleur ou meurt. Peu lui importait finalement, il lui restait toujours un autre homme à torturer pour avoir les renseignements qu’il voulait.




A la lisière de la forêt, dans un bosquet Teyla attendait le signe du Lieutenant Barkov pour avancer. Les deux lieutenants ainsi qu’elle-même devait pénétrer dans le souterrain pour aller sauver si c’était possible leurs deux amis, les autres couvraient leur sortie. Enfin le Lieutenant lui fit signe et elle fonça vers un buisson qui masquait un étroit passage. Ils s’engouffrèrent à l’intérieur et allumèrent les lampes de leurs P-90. Le passage n’était qu’un boyau creuser à même la roche, d’après Sigebert il débouchait au fond du couloir des cachots, il n’y aurait théoriquement personne ! Ils avancèrent le dos courbé pendant une vingtaine de mètres avant de pouvoir se relever complètement. Teyla était pressée d’arriver et le tunnel lui sembla d’une longueur exagérée mais enfin ils arrivèrent devant une trappe. Ford la souleva très lentement et observa le couloir qui s’ouvrait devant lui... personne, seulement un long passage faiblement éclairé par des torches et jalonnais de porte en bois. Il sortit doucement et s’avança un peu pour laisser le passage aux autres. Une plainte lui parvient aux oreilles, il frissonna et croisa les doigts pour qu’il ne s’agisse pas d’un de ses amis.

Bon j'applique vos conseils! Un petit bout de suite...





_ Bien, lieutenant vous nous couvrez pendant que Teyla et moi nous inspectons les cellules. Murmura Barkov

Ford fit un signe de tête et se mit en position pendant que Teyla regardait déjà par l’ouverture grillagée de la première porte, les cris de l’homme que l’on torturait étaient de plus en plus forts au fur et à mesure qu’ils avançaient. Au bout de quelques minutes des bruits de pas se firent entendre, tout trois se mirent en position prêt à tirer, bien que Sigebert leur aient fortement déconseillé de faire le moindre bruit par crainte d’alerter les gardes veillant juste au-dessus. Les pas se rapprochèrent mais semblait hésitant puis Sigebert apparut dans la faible clarté, il ne sursauta même pas en apercevant les trois p-90 braqués sur lui.

_ Dépêchez vous ils sont par là et l’un de vos amis est en train de se faire torturer ! Chuchota-t-il

Teyla sentit son estomac se contracter, ces cris que l’on entendait étaient poussés soit par Beckett soit pas John, cette idée lui était insupportable ! Elle emboîta directement le pas à Sigebert.



Dans son cachot Beckett écoutait les cris du major, il lui semblais de plus en plus faibles mais peut être n’étais-ce qu’un effet de son imagination. C’est le cœur serré qu’il pensait à John, il en était quasiment certain, il ne le reverrais plus vivant, son bourreau était décidé à en finir avec lui puis se serait lui que l’on torturait. Il s’imagina, alors attaché sur une table, bras et jambes écartés avec un bourreau qui le fouetterai et un autre qui lui lacérerai le bras avec un couteau effilé. Son estomac se noua quand un nouveau cri du major retentit, il était probablement en train de subir quelque chose dans ce goût là.
C’est alors que la porte de sa cellule grinça et s’ouvrit, la peur lui noua la gorge, ça y est on venait le chercher pour subir le rituel de la question.



...et la suite dans une semaine!!!!!!

Le Week-end est là mais comme je ne serai pas là je vous met la suite maintenant!




Mais il n’en crut pas ses yeux, Ford se tenais dans l’entrebâillement de la porte. Pendant quelques secondes il se dit qu’il avait lui aussi était fait prisonnier mais il changea d’avis quand il vit l’arme du lieutenant.

_ Docteur Beckett ? Est-ce que ça va ?

_ Heu...oui !

Un cri déchirant ramena Carson à la réalité :

_ Le major, Aiden, ils sont en train de le torturer, il faut....

_ Calmez vous docteur, le Lieutenant Barkov et Teyla sont en train de l’aider ! Suivez moi vite !

Beckett ne se fit pas prier et sortit du cachot en suivant Ford.



Une nouvelle fois le fouet s’abattit sur son dos et une nouvelle fois John ne pu retenir un cri, le fouet s’abattait sur des plaies à vif et il sentait le sang coulait sur son dos. Il avait l’impression que son corps tout entier n’était que douleur, il ne cessait de tremblait et il avait toujours envie de vomir. La tête lui tournait terriblement et il sentait en froid intense l’envahir, au plus profond de lui-même il savait que ce froid était annonciateur de la mort.
Mais en attendant c’est le coup de fouet qui tardait à s’abattre, son bourreau devait lui concocter un petit quelque chose. Il entendit, des bruits bizarre mais il ne pouvait pas voir ce qui se passait enfin le bruit d’un corps qui tombe se fit entendre puis une tête apparut dans son champ de vision, il ne réussit pas à définir de qui il s’agissait mais une main apaisante dans les cheveux et la voix de la personne lui permit de définir l’identité :

_ C’est fini major, nous allons vous libérez ! Murmura Teyla

En effet il sentait déjà les liens qui lui retenaient les poignets se défaire puis ses chevilles furent à leurs tours libres, Teyla et Barkov l’aidèrent à descendre de la table. Il se laissa glisser et se retrouva assis sur le sol soutenu par Teyla, il s’agrippa à elle de peur qu’elle ne disparaisse, qu’elle ne soit qu’un délire et qu’il ne retombe dans l’enfer de la torture. Comment serait-elle arrivée jusqu’ici alors que la château était aussi bien gardé qu’une forteresse, d’ailleurs s’en était une ! Tout lui échappait, tout lui semblait surnaturel, la douleur, se froid intense, Teyla elle-même semblait différente mais il devait être en train de délirer en conclut-il.
Teyla eu l’impression de voir un enfant en face d’elle, il s’agrippait à sa veste comme si sa vie en dépendait, et la regardait avec des yeux agrandis par la peur et la douleur, il était dans un sale état mais il était vivant !

_ J’ai tellement froid ! Réussi-t-il à murmurer

Teyla le serra un instant dans ses bras pour le réchauffer et elle le sentit trembler de tout son corps. Puis le major se sentit tomber, son champ de vision se réduisait de plus en plus et Teyla ne devint qu’une toute petite image dans le néant. Il avait l’impression de tomber de plus en plus profond en lui-même puis se fut le noir total.




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Et peut-être que si vous avez de la chance et si vous êtes gentils (et que je trouve pleins de théories à mon retour) vous aurez une suite avant la fin de week-end (sous condition que j'arrive pas trop tard non plus!!!)

Juju j'attend la suite de ton cours avec impatience pour intégrer plus de sadisme dans ma prochaine fic (en cour d'écriture!!!)

T'en connais un rayon en sadisme Juju! Je vais essayer une fois de plus de suivre tes conseils mais quand même le petit bout de suite que j'ai mis est vraiment petit!!!!!!
Je crois que je vais risquer le -5 points et mettre un autre petit bout de suite qui permettra de faire des théories!!!




_ Il faut y aller ! Je vais vous aider à le soutenir ! Dit Barkov

Ils passèrent les bras du major autours de leurs épaules, ils avancèrent le plus rapidement que leur permit leur fardeau et finirent par rencontrer Ford et Beckett. Ce dernier s’approcha et pris le pouls du major :

_ Son pouls est très faible il ne faut pas traîner !

_ On en n’avait pas l’intention ! S’exclama Barkov qui reprit immédiatement sa marche

Beckett aperçu l’état du dos du major, il perdait beaucoup de sang, il n’avait pas une minute à perdre mais avant de repartir il se tourna vers Sigebert qui les regardait.

_ Merci beaucoup ! Si vous le souhaitez vous pouvez venir avec nous sur Atlantis ! Proposa Carson

_ Merci à vous seigneur pour cette proposition mais je me dois de protéger mon peuple ! Ne tardez pas !

_ Ne risque-t-on pas de vous soupçonner de nous être venu en aide ?

_ Je ne pense pas que quelqu’un m’ait vu et puis il est normal pour un chevalier de vagabonder dans le château qu’il doit garder ! Je ne serai pas inquiété !

Carson lui serra la main et lui fit un sourire puis il partit rejoindre les autres qui pénétrer déjà dans le souterrain.

La traversée du souterrain parut une fois de plus à Teyla excessivement longue, elle savait que John était encore en danger et elle ne pouvait se résoudre à le perdre maintenant. Au bout de plusieurs minutes elle sentit une brise fraîche lui caresser le visage, ils approchaient de la sortie et elle espérait qu’aucune mauvaise surprise ne les attendaient dehors.
Le Lieutenant Barkov s’arrêta le souffle court, le retour avec le major n’avait pas été facile mais ils y étaient presque, il enclencha le bouton de sa radio :

_ Stackhouse la voie est-elle libre ?

_ Négatif, Monsieur. Jumper One est en position juste en face de vous mais une dizaine de garde font une ronde au pied des remparts si vous sortez vous allez être repérés.





Voila! La suite dans une semaine si vous avez théorisés d'ici là!

J'ai bien cru que je ne pourrais plus me connecter au site!!! alors comme j'ai réussi et qu'en plus c'est le week-end...voila une petite suite!





Barkov hésitait sur la conduite à tenir, ils étaient armés mais les gardes avaient déjà fait preuve de l’efficacité de leurs flèches. Des cris leurs parvinrent de l’autres côtés du tunnel, la disparition des prisonniers était découverte, ils allaient bientôt avoir toute la garnison de ce château collée aux fesses.

_ Docteur aidez Teyla a porter le major jusqu’au jumper, ensuite préparez vous à décoller.

_ Il faut absolument s’occuper du major.... Protesta-t-il

_ Le major devra attendre, nous avons deux jumper et que deux pilotes, et vous êtes l’un de ces pilotes, de plus nous avons une centaine de garde à nos trousses!

_ Bien, d’accord, je vais faire tout mon possible ! Murmura le docteur. Teyla je laisserai le major à vos soins !

_ Pas de problème ! Répondit vivement l’athosienne

_ Bien, lieutenant Ford vous venez avec moi pour couvrir leurs arrières.

Ford acquiesça d’un signe de tête.

_ Alors on y va !
La petite troupe se remit en marche et déboucha rapidement hors du passage, le jumper apparut à quelques mètres d’eux, Beckett et Teyla coururent aussi vite qu’ils le pouvaient et s’engouffrèrent à l’intérieur alors que des coups de feu retentissaient. Ford et Barkov, leur P-90 en joue tiraient à proximité des gardes qui pour le moment étaient paralysés par ces bruits étonnant qu’ils entendaient mais ils reprirent rapidement leurs esprits et commencèrent à armer leurs arcs. Mais ces quelques secondes avaient suffit aux deux lieutenant pour qu’ils puissent rejoindre à leur tour le jumper. Beckett étaient aux commandes et tentait désespérément de mettre en marche le jumper, Teyla avait allongé le major à l’arrière et tentait d’éponger le sang qui coulait. Ford et Barkov tiraient sur les gardes par la porte grande ouverte du vaisseau et cette fois il n’était plus question de leur faire peur car ceux-ci se rapprochaient dangereusement. Bientôt les dix gardes furent abattus mais l’équipe n’était toujours pas sortie d’affaire étant donné que le jumper n’avait toujours pas démarré.

_ Qu’est-ce que vous attendez ? Cria Barkov. Nous sommes visibles je vous rappel !

_ Je n’y arrive pas ! Je fais ce que je peux ! Répondis sèchement l’écossais

Teyla voyait bien que Beckett n’arrivait pas à se concentrer assez, elle tenta un choc pour aider Carson :

_ Le cœur du major s’est arrêté ! Lança-t-elle

Ford la regarda bizarrement mais il fini par comprendre, Beckett savais que le seul moyen de sauver John c’était de le ramener sur Atlantis or pour cela il devait faire démarrer le jumper. Il se concentra et imagina le jumper activé... mais toujours rien mais il n’abandonna pas pour autant.
Soudain Teyla et Ford purent voir des torches s’allumer en haut des remparts, ils étaient repérés, si Carson ne faisait pas quelque chose rapidement des flèches allaient pouvoir entrer par la porte grande ouverte du vaisseau.

Aller, voila une suite! J'espère que je suis pas hors sujet Juju!





Le docteur poussa plus loin sa concentration, il imagina le son des moteurs la vibration du jumper en marche et soudain se ne fut plus un rêve mais une réalité. Le jumper venait de s’activer, Carson s’empressa de fermer la porte au moment où les premières flèches enflammées commençaient à voler. Il passa en mode furtif et réussi à faire décoller le vaisseau.
A l’arrière du jumper Teyla et Ford se regardèrent un instant, soulagés, puis un gémissement du major les ramena à la réalité. Ils virent les yeux de Sheppard papillonner un instant avant de se fixer sur eux, il leur fit un sourire douloureux.
Il avait mal, il se sentait mal mais il était soulagé de voir ces deux amis en face de lui, il sentait une vibration sous lui ce qui signifiait qu’ils avaient décollé et qu’ils seraient bientôt de retour su Atlantis.

_ Major, vous m’entendez ? Murmura Teyla

Ce dernier lui fit un petit signe de tête, il avait tellement de chose à leur demander mais il n’avait pas la force de poser toutes ses questions, il fit donc le choix parmi les plus importantes :

_ Beckett ? Souffla-t-il

Ford se poussa un peu sur le côté et John pu apercevoir le docteur aux commandes du jumper, il poussa un profond soupir de soulagement.

_ Et les enfants ? Demanda-t-il ensuite

_ Ils vont bien, monsieur, ils sont déjà sur Atlantis ! Lui répondit Ford

Le major soupira une fois encore et ferma les yeux un instant :

_ Finalement on l’a réussi cette mission ! Chuchota-t-il avec un petit sourire en coin qui se transforma vite en grimace de douleur.

_ Vous ne devriez pas parler major, vous êtes trop faible ! Murmura Teyla en appliquant une compresse fraîche sur le front brûlant de Sheppard.

Beckett vit la porte s’ouvrir devant lui, le premier jumper traversa, puis se fut enfin leur tour, le système automatique prit le relais et Beckett se précipita à l’arrière. Il fut très surpris de vois le major les yeux grands ouverts.

_ Mais je croyais... Teyla vous m’avez dit que...

_ Je vous ais mentit Docteur, c’était pour vous aider à activer le jumper ! S’exclama-t-elle

_ Drôle de méthode ! Marmonna Carson en s’agenouillant près de John. Ne vous en fait pas major, nous seront à l’infirmerie dans quelques minutes !

Le jumper eu un dernier soubresaut et s’arrêta enfin dans le garage des jumper, la porte arrière s’ouvrit et Beckett donna ses ordres à l’équipe médicale qui les attendait déjà dehors. Le docteur était de retour dans son domaine, oublié le cachot et les salles de torture, oubliée l’impuissance à laquelle il avait dû faire face, il avait maintenant en son pouvoir tout ce qui lui fallait pour sauver John qui fut immédiatement conduit à l’infirmerie. Ford et Teyla qui s’apprêtaient à suivre l’équipe furent accostés par Mc Kay qui trépignait d’impatience dans le second vaisseau :

_ Comment vont-ils ? Vous savez ce qui s’est passé ?

_ Non, nous n’avons pas vraiment eu le temps de parler ! Répondit Ford. Nous allons devoir attendre que Beckett se soit occupé du major.

_ Je vois que Beckett va bien ! J’avais peur que... comme c’est moi qui l’ai convaincu..., s’il lui était arrivé quelque chose... ! Bredouilla Rodney

_ Allons Docteur Mc Kay ! Le Docteur Beckett s’avait très bien quels étaient les risques ! Et puis la question ne se pose pas, ce n’est pas lui qui est blessé. Chuchota Teyla

_ Je sais ! Qu’allons nous dire au Docteur Weir ?

_ Tiens justement quand on parle du loup ! S’exclama Ford

En effet Elisabeth Weir venait d’entrer dans la salle des jumper, elle marchait d’un pas rapide et semblait très contrariée. Elle arriva rapidement au niveau de l’équipe qui la regardait avec un peu d’appréhension.

_ Contente de vous voir en bon état ! Je viens de croiser Beckett et le major, je pense que vous savez qu’il est dans un état critique ? Dit-elle

Les trois amis firent un signe d’approbation avec la tête, aucun d’entre eux ne se sentait le courage d’aborder le sujet, il savait tous dans quelles circonstances le major avait été blessé, ils avaient tous une part de responsabilité comme le major d’ailleurs mais lui l’avait chèrement payé.

_ Je vous laisse une demi-heure pour vous changer et vous reposer. Après cela réunion, je veux savoir exactement ce qui s’est passé et comment ce qui est arrivé a pu arriver ! Décida Weir

Elisabeth s’éloigna rapidement, Rodney se tourna vers ses deux compagnons :

_ Que va-t-on lui dire ? Demanda-t-il

_ La vérité tout simplement, il y a eu suffisamment de mensonge autours de cette mission et c’est le major qui en paye les conséquences ! Répondit Teyla

_ Elle a raison ! Renchérit le lieutenant Ford. Mon grade aurait déjà du m’empêcher de faire cette mission mais je ne le regrette pas car les enfants sont sauvés et je suis sûr que le major va s’en sortir.

Ford n’était pas convaincu par ce qu’il venait de dire mais il ne pouvait se résoudre à voir son supérieur mourir.

Juju tu vois, j'ai mis aucune suite avant une semaine!
Bon mais cette suite là est de bonne taille mais je ne pense pas que vous puissiez faire des théories dessus! Enfin vous avez l'esprit tellement tordu que vous allez bien me sortir quelque chose!




Ils se regardèrent un instant puis partir en direction de leurs quartiers. La demi-heure s’écoulât trop rapidement aux yeux des trois coéquipiers et ils se retrouvèrent bientôt dans le bureau du Docteur Weir pour la fameuse réunion.

_ Bien racontez moi ce qui s’est passé sur cette planète ! Pourquoi n’êtes-vous pas rentré après avoir récupérés les vivres ? Interrogea Elisabeth sans autre forme de préambule

Mc Kay avait la bouche sèche et se sentait incapable de formuler une phrase cohérente. Ford ne savait pas exactement par où commencer mais Teyla leur évita des efforts inutiles et pris la parole :

_ En fait quand nous avons échangé les marchandises il n’y a eu aucun problème, mais nous avons aperçu de la fumée et Sigebert nous a dit que c’était le village des Invisibles qui avaient été attaqué par les Wraith. Nous avons donc décidés d’aller voir si nous pouvions porter secours à d’éventuels survivants mais le village avait entièrement été dévasté.

_ C’est horrible. Murmura le docteur Weir

_ Oui, c’était terrible, il y avait beaucoup de corps au sol. Nous étions en route vers le jumper quand nous avons découvert les enfants. Ils nous ont expliqués se qui c’était passé et il nous ont aussi dit que les gens du château les surveillaient et qu’ils les puniraient pour être resté si longtemps hors du village. Vous comprenez pourquoi nous avons souhaité les aider ? Continua Teyla

_ Oui bien sur ! Mais comment en sommes nous arrivé à l’état du major ? Demanda Elisabeth

_ Le village était surveillé, le seigneur Gondebaud voulait garder ses enfants pour en faire les souches d’une nouvelle génération d’Invisibles. Ils nous on attaqué par surprise et c’est la que le major a reçu une flèche dans le dos. Pour la suite il n’y a que le Docteur Beckett et le Major Sheppard qui puisse vous la raconter ! Conclu-t-elle

_ Bien, merci beaucoup pour se résumé !

_Comment vont les enfants ? Interrogea Teyla

_ Ils vont bien, ils ont été pris en charge à l’infirmerie dès leur arrivée. Halling m’a dit que certaines familles athosiennes qui avaient perdues un enfant ou qui n’arrivaient pas à en avoir étaient prêtes à les accueillir ! Vous pouvez aller à l’infirmerie maintenant si vous le souhaitez.

_ Merci. Répondit simplement l’athosienne

Ford et Rodney étaient ébahit, Teyla venait de les sortir d’un bien mauvais pas, elle avait dit toute la vérité et rien que la vérité sans pour autant faire mention de leurs intentions premières. Et vu sous cet angle, ils ne passaient plus pour l’équipe indisciplinée qui outrepassait les ordres de leur supérieur mais pour des héros qui avaient sauvés la veuve et l’orphelin ! Et pour couronner le tout les enfants allaient pouvoir retrouver une nouvelle famille parmi les athosiens !

Ils se levèrent à la suite de Teyla, Ford lui lança un regard complice et un clin d’œil, Mc Kay lui fit un grand sourire. Elle n’était pas très fière d’elle mais c’était grâce à la question du docteur Weir qu’elle avait pu éviter de faire allusion au début de l’affaire, après tout elle n’avait fait que répondre précisément à la question.
Quand ils arrivèrent à l’infirmerie, ils tombèrent immédiatement sur le docteur Beckett qui les fit entrer dans une chambre vide.

_ Comment ça c’est passé avec Elisabeth ? S’empressa-t-il de demander

_ Bien, Teyla l’a joué très finement et a réussi à ne faire aucune allusion à notre petite coalition ! Chuchota Ford

_ Comment va le major ? Interrogea Teyla en coupant presque la parole à Ford

Beckett poussa un soupir :

_ J’ai réussi à stopper les hémorragies mais il reste faible, il resté trop longtemps dans cet état. Il a eu beaucoup de fièvre quand nous étions dans le cachot et je ne pouvais pas la faire baisser. Encore maintenant j’ai du mal à maintenir sa température dans le stade du supportable. Et puis il a perdu beaucoup de sang, je l’ai transfusé mais ça l’a épuisé. Je lui ai donné un sédatif, pour le moment il dort mais quand il va se réveiller ça ne va pas être la joie.

_ Mais va-t-il s’en sortir ? Insista Mc Kay qui se rendait compte à quel point l’état de John était grave

_ Je ne peux pas vous l’assurer. Son corps a enduré pas mal de tortures ces dernières heures et comme je vous l’ai déjà dit il est très faible. Tout va dépendre de son endurance face à la douleur quand il se réveillera. Son cœur peut lâcher pour de multiples raisons, des évanouissements répétés, une douleur trop vive .... Je ne peux vraiment rien vous promettre. Fini-t-il dans un soupir.


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Bon voila j'espère que ça vou a a plut! Et sinon quelqu'un pourrait me dire comment on fait pour rajouter un E dans le titre du sujet? Je voudrait éviter de faire nimporte quoi!!

_ Est-ce que nous pouvons le voir ? Demanda Teyla la gorge nouée

_ Bien sûr mais ne fait pas trop de bruit pour qu’il puisse se reposer ! Répondit Beckett

L’équipe entra dans la chambre où le major était soigné, ils reçurent tous un choc en le voyant allongé sur son lit et entouré de machines. Bien qu’il fût profondément endormi les traits de son visage étaient crispés par la douleur. Teyla s’installa sur une chaise juste à côté du lit, Ford fit de même de l’autre côté. Seul Mc Kay ne s’était pas plus approché, il aimait beaucoup Sheppard mais là c’était trop pour lui, le voir dans cet état et savoir qu’il en était en parti responsable..., il s’éclipsa quelques minutes à peine après être arrivé.
Ford remarqua le départ de Rodney et il en fût choqué, le sort du major ne le préoccupait donc si peut ? Non, c’était impossible, il connaissait bien Mc Kay maintenant, il était grognon, râleur, il passait son temps à ce disputer avec Sheppard mais au fond de lui, Ford en était quasiment certain Rodney considérait John comme un ami, mais alors pourquoi ne pas être venu lui tenir compagnie ? Le jeune lieutenant en vint à la conclusion que le scientifique devait se sentir mal à l’aise face a cette situation,...peut être même qu’il se reprochait quelque chose ! Il fallait absolument qu’il essaye de lui parler.
Il réfléchit un instant, un coup d’œil à Teyla lui permit de voir que plongée dans ses pensées elle ne faisait absolument pas attention à ce qui l’entourait. Ford voyait que son visage était tendu, il avait même l’impression qu’elle se retenait de pleurer. Teyla pleurer ? Voila une situation qu’il n’avait jamais imaginé. Ces derniers temps il avait la vague impression que ces deux là avaient des sentiments dépassant l’amitié... . Enfin vu la situation ce n’était pas le moment de penser amour !
Il prit sa décision, il allait parler à Rodney tout de suite comme cela ça permettrait à la jeune femme d’être seule avec le major, peut être qu’en étant seule avec lui elle s’autoriserait à laisser s’évacuer toute la tension qu’elle avait accumulée.
Teyla vit du coin de l’œil le lieutenant se lever et sortir de la chambre, dans un sens ça l’arrangeait, elle se retenait depuis un moment pour ne pas laisser échapper de sanglots et maintenant qu’elle était seule avec lui..., une première larme roula sur sa joue, suivie par de nombreuses autres qu’elle laissa couler avec soulagement. Elle ne pouvait détacher son regard de John, ses cheveux en batail, ses yeux, sa bouche...elle aurait tellement aimé y déposer un baiser ! Cela faisait quelques temps déjà que l’attirance qu’elle ressentait pour lui c’était accentuée mais elle craignait que ce ne fût pas réciproque. Mais qu’importe à l’heure qu’il était le major avait besoin de toute l’attention que pouvait lui apporter son entourage, que se soit de l’amitié ou de l’amour. Elle ne se retint donc pas de lui prendre la main pour lui faire sentir qu’elle était là, auprès de lui.



Pendant ce temps Ford cherchait Mc Kay, il le trouva dans son laboratoire en train d’examiner un objet des anciens. Aiden s’approcha et se racla la gorge pour se manifester, Rodney plongé dans ses pensées ne l’avait pas entendu arriver.

_ Heu...ah...Lieutenant Ford, qu’est-ce qu’il y a ?

Ford avait cherché de quelle manières aborder le sujet mais il n’avait rien trouvé d’extraordinaire, il avait bien pensé au « Rodney qu’est-ce qui ne va pas ? » mais il ne voulais pas forcer le scientifique à se confier et puis s’il s’avérait que ses théories étaient fausses et que Mc Kay n’en n’avait réellement rien à faire du major, il passerait pour un idiot ! Il avait pensé aussi aux « Parlez-moi de ce qui vous tracassent », « Parlez moi de vos problèmes », « Parlez-moi de votre enfance », mais tous ceci faisait un peu trop psychologue ! Il avait même pensait proposer à Rodney d’aller manger en espérant que celui-ci lui réponde qu’il n’avait pas faim mais Mc Kay avait faim en toutes circonstances !
Il trouva à la dernière minute une solution qui semblait parfaite :

_ En fait j’avais besoin de parler avec quelqu’un ! Murmura-t-il. Ça m’a fait un choc de voir le major dans cet état.
Ce qui après tout était tout à fait vrai !
Mc Kay resta quelques instants sans parler, pourquoi le lieutenant venait-il lui parler à lui ? Il pensait pourtant que son asociabilité était réputée dans la base ! Puis la lumière se fit dans son esprit, le lieutenant voulait se confier à lui comme à un ami, il fut touché par cette découverte et il eut le sentiment que Ford l’écouterait aussi.

_ Moi aussi ça ma perturbé ! Répondit Rodney

Bingo ! Pensa Ford

_ J’ai l’impression que tout ce qui arrivait est de ma faute ! Lâcha Mc Kay

_ De votre faute ! Répliqua Ford surpris. Pourquoi serait-ce plus de votre faute que de la mienne ?

_ Je ne sais pas, peut être parce que je me suis plus investit dans cette mission que dans beaucoup d’autres ! Parce que c’est moi qui ai proposé de convaincre Beckett et qui l’ai convaincu d’ailleurs. Moi qui ai organisé la petite réunion clandestine pour préparer le plan, moi qui ne suis pas allé avec Beckett quand il a rejoint le major...

_ Dans ce cas, c’est moi qui suis venu vous voir après notre deuxième visites, pour vous proposer de tenter quelque chose, c’est moi qui ai eu l’idée du plan, c’est moi n’est pas été capable d’en prévoir un nouveau quand le major et Beckett on été fait prisonniers ! Nous pouvons tous nous reprocher quelques choses dans cette mission, mais il y a une chose dont nous pouvons être fier, c’est d’avoir sauvé la vie d’une dizaine d’enfants innocents !

Rodney souri malgré lui, le lieutenant venait de lui remonter le moral mais... :

_ Tout cela n’empêche pas que le major...

_ ... le major est toujours vivant et c’est en étant à ses côtés que nous pouvons l’aider à ce battre ! Répliqua Ford sans même attendre la fin de la phrase

Mc Kay pris une grande inspiration :

_ Vous avez raison, allons le voir !

_ Non ! Teyla est avec lui pour le moment, évitons de les déranger...enfin je veux dire que si nous sommes trop nombreux nous risquons de fatiguer inutilement le major ! Je vous propose de dormir un peu et nous iront le voir ensemble demain à la première heure ! S’il se passe le moindre changement dans son état, Beckett nous préviendra.

Rodney opina du chef, après tout le lieutenant avait raison, cette longue journée l’avait épuisé, il serait plus apte à aider le major quand il serait reposé.



A l’infirmerie Teyla c’était endormie sur sa chaise, pour elle aussi la journée avait été longue et elle était éreintée. Le major se réveillait peu à peu, il avait terriblement mal au dos mais se sentait un peu mieux malgré tout. Il sentait une présence près de lui, une respiration régulière mais il ne savait pas de qui il s’agissait. Il espérait bien en fait que se soit Teyla, la seule femme qui arrivait à lever toutes ses angoisses d’un simple sourire. Il ouvrit les yeux, il faisait noir dans la chambre, il arrivait à peine à distinguer la personne assise à ses côtés mais il sentait maintenant la main de cette dernière serrer la sienne. Vu la taille il su immédiatement que ça ne pouvait être que l’athosienne, Sheppard poussa un soupir, rien que le fait de la savoir près de lui l’apaisa un peu. Il était troublé par ses sentiments, il voyait que ce n’était pas les mêmes que ceux qu’il portait envers les autres membres de son équipe. Il ne se sentait nullement apaisé quand Mc Kay lui souriait, c’était plutôt l’inverse, il n’avait pas non plus envie de le prendre dans ses bras !! Il fallait qu’il se rende à l’évidence, il éprouvait bien plus que de l’amitié envers Teyla. Il faudrait qu’il y réfléchisse...mais plus tard car là il était trop fatigué et cette douleur lancinante lui embrouillait l’esprit.
Il aurait voulu que quelqu’un lui donne un médicament pour calmer la souffrance mais il devait être deux ou trois heures du matin et tout le monde dormait. Un pic de douleur lui fit soudainement serrer les poings ce qui eu pour conséquence de réveiller Teyla.

Bon j'avais oublié que j'étais pas là ce week end mais je suis sûre que vous ne m'en voulez pas de ce léger retard!!





_ Major ? Est-ce que tout va bien ?

Elle se leva et la lumière s’alluma d’elle-même, elle tenait toujours la main de John et se dégagea un peu vivement. Elle remarqua que Sheppard était très pale et de la sueur couvrait son visage.

_ Vous avez mal ?

_ Ce n’est rien, ça va passer !

_ Non, vous souffrez ! Je vais chercher quelqu’un !

Le major vit la jeune femme partir précipitamment, il avait mal en effet mais le fait que la jeune femme ait retiré aussi brutalement sa main le laissait indécis, il aurait largement préféré qu’elle la laisse là où elle était !
Teyla revint quelques instants plus tard, accompagnée d’un docteur Beckett à l’air plutôt endormis, ce dernier lui fit un petit sourire et prit une seringue et un flacon sur une table.

_ C’est de la morphine, major, ça va vous soulager un peu. Mais je ne peux pas vous en donner suffisamment pour faire disparaître totalement la douleur car votre tension est trop basse.

Beckett fit l’injection :

_ Si vous avez besoins de quoique ce soit je suis dans la pièce juste à côte ! D’accord ?

Le major hocha la tête et regarda le docteur retourner piquer un somme dans la salle voisine. Teyla se rassit au chevet de John.

_ Vous savez je ne suis pas mourrant ! Murmura-t-il en tentant de masquer la fatigue et la douleur qui l’envahissait. Si vous voulez aller vous reposer dans votre chambre...

_ Je préfère rester à vos côtés...si cela ne vous dérange pas bien entendu ! Teyla espérait que le major ne refuserait pas, elle voulait plus que tout rester près de lui pour être sûr que tout allait bien.

_ Non, bien au contraire...ça me soulage de savoir quelqu’un auprès de moi...de vous savoir auprès de moi. Répondit-il dans un murmure

Il tendit faiblement sa main vers l’athosienne dont le cœur fit un bond mais qui la prit sans hésiter puis sous le regard suppliant du major elle vint s’asseoir à ses côtés sur le lit. Il posa sa tête sur l’épaule de la jeune femme et chuchota :

_ Merci de rester avec moi.

_ Je ne partirais pour rien au monde, John ! Lui murmura-t-elle à l’oreille

Le major poussa un profond soupir, elle l’avait appelé par son prénom, c’était la première fois, ça répondait à toutes les questions qu’il se posait depuis qu’il était réveillé. Il pressa un peu plus la main de la jeune femme qui répondit à son tour en passant tendrement une main dans ses cheveux. C’est ainsi qu’ils s’endormirent tous les deux.

En peu plus tard, Sheppard ouvrit les yeux, Teyla dormait toujours contre lui mais il était incapable de s’en rendre compte tellement la douleur annihilait tous ses sens. Il resta quelques minutes éveillé à supporter la souffrance puis ses yeux se refermèrent et il sombra de nouveau.