Résistance - [Fic général]

Titre : Résistance

Genre : Un peu de tout.

Spoilers : Du 2.01 au 2.06

Auteur : Moi bien sûr !

Personnages : Sheppard, Rodney, Elizabeth, Ronon, Teyla, Lucia, Carson
Nouveaux personnages de moi : Gab, le frère de Lucia et Darek (plus tard pour savoir qui c'est hihi !)

Résumé : Lucia retourne sur la planète où elle vivait avant de se faire enlever par les Wraith. Elle retrouve son frère, et fait une rencontre qu'elle aurait préféré éviter...
Pendant ce temps, Rodney commence à se sentir bizarre depuis que Lucia la soigné...

Notes : Euh, rien !
Sauf que je donnerais des photos pour que vous sachiez qui sont Gab et Darek !

Je commence dans la soirée ou demain...

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Deux semaines étaient passées après la venue de Lucia sur Atlantis. Elle s'était fait apprcié de tous, mais les seuls dont elle était devenue vraiment proches étaient Sheppard et McKay. Ceux-ci étaient redevenus bons amis, même si des tensions subsistaient entre eux. McKay était retourné dans son équipe d'origine et avait demandé à Elizabeth d'y intégrer Lucia, ce qu'elle accepta avec joie. Ell était surtout heureuse que tout, ou prsque, soit redevenu comme avant. Rodney n'était plus seul. Sheppard ne lui en voulait plus. Même Zelenka retravaillait avec lui. Mais Sheppard trouvait Rodney bizarre depuis quelques temps. Son comportement avait changé. Il se plaignait souvent de maux de tête, et ce jour-là, il n'échappait pas à l'exception. L'équipe de John se trouvait sur le continent et Sheppard faisait un tour dans la forêt. Il surpris une conversation entre deux personnes. Il reconnaissait la voix de McKay.

-Je vous dit que vos plantes ne me font aucun effet, disait-il.
L'Athosienne haussa les épaules. Elle ne savait pas quoi dire.
-Vus n'avez rien d'autre ? lui demanda le scientifique.

Elle secoua la tête. McKay soupira et partit, marmonnant dans sa barbe. La jeune Athosienne retourna à son occupation, qui était de fabriquer un berceau. Sheppard sortit de sa cachette et vint à sa rencontre.

-Que se passe-t-il ? questionna-t-il.
L'Athosienne tourna la tête vers lui.
-Il a des maux de têtes et ces plantes devraient l'aider, lui répondit-elle.
-Il peut très bien prendre de l'aspirine à l'infirmerie d'Atlantis, s'étonna John.
-Il dit que ça ne lui fait aucun effet, fit la jeune femme.
Elle partit dans un coin plus tranquille. Sheppard resta muet. Il y avait vraiment un problème. McKay était peut-être malade, et il n'en avait parlé à personne. Il fallait qu'ils aient une petite discussion tous les deux...



De retour sur Atlantis, Teyla et John se mirent à l'entrainement. Comme d'habitude, Sheppard était mit au tapis par Teyla, et comme d'habitude, elle se moquait de lui, parce qu'il n'arriverait jamais à la battre. Comme d'habitude, il répondait par un juron, et comme d'habitude, Teyla se moquait encore plus. Sheppard lui parla des problèmes de Rodney.

-Normalement, ces plantes sont très efficaces, lui affirma Teyla. Elle suffirait à vaincre une maladie très grave chez une personne très atteinte.
-C'est pas normal, souffla John, avant de se prendre un bon coup de bâton dans le ventre, suffisamment bon pour lui couper le souffle.
-Il faudra lui en parler.
Elle se retrouva derrière lui et lui passa le bras autour du cou. Elle le lâcha rapidement, avec un sourire triomphal.
-Vous savez comment est Rodney, reprit John.
-Je suis comment ? fit une voix derrière.

Sheppard se retourna vers la porte. Oups ! Il aurait mieux fait de se taire. Rodney était appuyé contre le mur. Sheppard jeta un coup d'oeil à Teyla qui haussa les épaules, surprise. Etrange, elle ne l'avait pas entendu venir.

-Vous êtes borné, lui dit John. Mais au fait, pourquoi êtes vous là ?
Rodney s'avança.
-Je cherchait Lucia, lui répondit-il. Comment ça, je suis borné !
Sheppard soupira. Il fallait toujours que tout tourne autour de lui.
-Vous restez là que Teyla vous colle une bonne raclée ? se moqua-t-il.
-Non merci John, je préfère vous laissez seul, fit McKay en repartant.
-Poule mouillée ! lui lança Sheppard.
Rodney se retourna. Sheppard affichait un sourire taquin.
-Non, pas du tout, c'est juste que moi et le combat à mains nues, ou quel que soit le genre combat, bredouilla-t-il, ça fait quatre. Pas deux, quatre !
John ricana. Il adorait taquiner son cher ami.
-Allez, histoire de rigoler, insista celui-ci
Le scientifique leva les yeux au ciel. Il ne pouvait jamais être tranquille.
-Bon allez, se rendit-il. Mais je vous aurait prévenu, vous perdez votre temps.

Sheppard tendit un bâton à McKay, qui le prit maladroitement. Il ne savait pas comment s'en servir. Le colonel se retint de rire, mais il savait qu'il ne tiendrait pas longtemps tellement c'était drôle. Teyla se mit en position de combat, et mckay l'imita, sans trop comprendre ce qu'il était en train de faire. L'Athosienne se mit à attaquer, voulant lui mettre un petit coup de bâton sur la tête. Mais à sa grande surprise, le scientifique para sans problème son coup. Sans comprendre, elle se retrouva au tapis rapidement, à terre, McKay sur elle, qui tenait son bâton, en lui bloquant le coup. Sheppard regarda la scène effaré. Il n'avait rien vu. Et Teyla était à terre, battue par...Rodney McKay ! Celui-ci se leva, Teyla aussi. Il n'arrivait pas non plus à savoir ce qui était arrivé. Il resta figé.

-McKay, vous ne savez pas vous battre alors, comment...fit Sheppard.
-J'en sais rien, le coupa le scientifique.
Il lança le bâton à travers la pièce et partit rapidement. Teyla et Sheppard se regardèrent, tous deux dans le vague.

-Je n'ai rien vu venir, lui dit l'Athosienne.
-Comment...? C'est...ce...bégayait Sheppard.
Il s'assit.
-Non mais, là, je suis...Cmment il a pu faire ça ? se demanda-t-il à voix haute. Il vous a battu ! Et on ne sais même pas comment !
-Il a été très rapide, lança Teyla.
-Il vous a battu !
L'Athosienne lui sourit.
-C'est très étrange, il n'est pas du genre à se battre, ni à être d'une grande rapidité, dit-elle.
-D'abord ces mots de tête, puis ça, fit Sheppard. Il faut vraiment avoir une discussion avec Elizabeth.



A suivre

Je suis contente que ça vous amuse :mrgreen:

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Le lendemain matin, vers huit heures, McKay était levé, et prêt. Il alla chercher Lucia pour le petit-déjeuner, et celle-ci semblait très préoccupée. Elle n'avait pas l'air très à l'aise, et pas très en forme. Au mess, elle n'avait pratiquement rien mangé, ce qui commençait à inquiéter Rodney.

-Ca ne va pas ? s'empressa-t-il de lui demander.
-Ma famille me manque, répondit Lucia d'une petite voix.
Elle prit la main de Rodney, ce qui le fit sursauter.
-J'ai besoin de ton aide, déclara-t-elle. Tu dois parler au Dr Weir, j'aimerais retourner sur mon monde d'origine.

Voyant la mine déconfite de McKay, elle ajouta ensuite : Je veut juste savoir comment ils vont !
Le scientifique hocha la tête. Ca lui ferais du bien. Mais convaincre Elizabeth serait assez dur. Enfin, il espérait qu'elle serait d'accord. Il l'espérait de tout son coeur.

-Tu sais, enchaina-t-elle avec un sourire, j'ai entendu parler de ton petit exploit dans la salle de...
Elle n'eut pas le temps de finir, car McKay s'était levé rapidement. Il prit son plateau et lâcha : Je ne veut pas en parler, il n'y a rien à dire !
-Mais...commença Lucia.
-Ne me reparle pas de ça ! le coupa McKay, qui commençait à s'énerver.

Puis il partit précipitamment, laissant une Lucia exaspéré et déconcertée. Elle ne l'avait jamais vu comme ça, son comportement était très étrange depuis quelque temps. Il fallait qu'elle en parle à Sheppard.



Rodney avait mal au crâne, mais tant pis, il fallait qu'il parle à Elizabeth. Elle était dans son bureau, fraiche comme une rose, et en forme. Elle avait l'air de bonne humeur, ce qui était bon signe pour le scientifique. Il frappa à la porte, et le Dr Weir l'invita à entrer.

-Je peux vous aider Rodney ? demanda-t-elle, avec un grand sourire.
-J'aimerais...enfin...bredouillait-il.
Il reprit son souffle.
-Lucia aimerait retourner sur sa planète d'orgine pour revoir sa famille, fit-il.
Il attendit la réaction d'Elizabeth, qui affichait toujours un beau grand sourire.
-je croyais que sa famille l'avait chassé, dit-elle.
-Oui, mais...elle n'a pas l'air d'être rancunière cette fille, plaisanta Rodney.
-J'en sais rien, hésita Elizabeth.
-Elle est déprimée. Elle a vraiment envie de les revoir !
Rodney s'appuya contre la vitre, attendant la réponse de la doctoresse.
-Elizabeth...
-Ecoutez, Rodney, je...soupira-t-elle. Bon, d'accord mais, soyez prudents !

Le scientifique lui lança un grand merci et repartit. Dans les couloirs, il croisa Sheppard, ce qu'il aurait vouluéviter à tout prix. Rodney se retourna, dans une autre direction, pour lui échapper. JOhn l'appelait, mais il faisait mine de ne pas l'entendre. Alors celui-ci couru dans sa direction et au moment où Rodney allait passer une porte, il le bloqua.

-Il faut qu'on parle, déclara Sheppard.
-Parler de quoi ? fit innocemment McKay.
Sheppard soupira. Ce serait dur, très dur !
-Vous nos avez fait peur, à moi et Teyla, hier, lança-t-il.
-Pourquoi ?
-Bon sang Rodney ! De tout le temps que j'ai passé à l'entrainement avec Teyla, je n'ai jamais réussi à la mettre par terre ! Et vous...vous m'aviez dit que vous ne saviez pas vous battre alors...
-C'est toujours le cas ! le coupa McKay.
-Vous êtes idiot ou vous le faites exprès !
Il ignora le juron de McKay. Celui-ci détestait qu'on le traite d'idiot.
-Vous avez prit une drogue ? reprit Sheppard. Une vitamine ?
-Non, mais...Je vous dit de laissez tomber ! Ce n'était rien !
-Bien sûr, je vous crois Rodney, ironisa John. Alors, comment avez-vous fait, hein ?
-Sûrement une poussée d'adrénaline, c'est tout. Bon, j'ai du travail colonel, donc, j'aimerais bien que vous me laissiez passer.

Sheppard s'écarta puis regarda le scientifique s'en aller. Il s'en serais douté. Il n'aurais jamais admis ce qu'il avait fait. Pourtant, il aurait été le premier à s'en vanter il y a quelques temps. Mais pas là...



A suivre

Sheppard se décida à parler à Elizabeth. Il l'a trouva avec des scientifiques à la salle de contrôles. Quand elle eut fini, il l'a prit à l'écart, sans que celle-ci comprenne.

-Il faut que je vous parle de McKay, lui dit-il en voyant son regard interrogateur.
-Il ne va pas bien ? demanda Elizabeth, inquiète.
-Il est bizarre depuis quelques temps, répondit John. Il a des maux de têtes, et l'aspirine ne fait aucun effet. Une Athosienne lui avait prescrit des plantes, ça na pas marché, et Teyla m'a dit que ce n'était jamais arrivé.
Il fit une pause. Il fixa Elizabeth, qui était très attentive.
-Ce matin, reprit-il, il a mit Teyla au tapis.
Le Dr Weir faillit s'étouffer en entendant ça. Elle prit un air crispé.

-Et il refuse d'en parler, quand j'ai voulu le faire tout à l'heure, il est devenu agressif, continua Sheppard. Il dit que c'était une poussée d'adrénaline, mais je n'y crois pas.
Elizabeth soupira. Ce qu'elle venait d'entendre était...invraisemblable !
-On ne peux pas annuler votre mission, fit-elle. Vous le surveillerez quand vous serez là-bas, et si quelque chose ne va pas, vous m'en parlerez.

Sheppard hocha la tête, mais n'avait pas l'air d'accord sur le fait que la mission était toujours d'actualité.
-Vous partez dans une heure, enchaina Elizabeth. mais surtout, n'éveillez pas de soupçons de sa part, est-ce que c'est clair ? dit-elle d'une voix grave.



Une heure après, Sheppard et son équipe furent sur la planète. Lucia était très nerveuse, ce qui n'était jamais arrivé avant. Elle restait aux côtés de Rodney, qui lui, évitait Sheppard et Teyla. Il n'avait pas parlé de ce qui s'était passé le matin à Lucia. Il ne voulait pas qu'elle sache, déjà qu'elle semblait soucieuse. Elle les conduit vers un village voisin du sien. A sa grande surprise, elle fut accueillit à bras ouverts. Tout le monde connaissait tout le monde, que ce soit dans ce village ou dans un autre. Les habitants étaient en pleine reconstruction depuis la dernière attaque des Wraith. Sheppard espérait cependant ne pas avoir à les croiser, ce qui serait catastrophique. Leur couverture serait grillée. Lucia emmena, sous les assauts des salutations, ses amis dans un petit bar. Ils s'assirent dans l'attente d'être servis.

-Ils ont peur, admis Lucia. Les Wraiths pourraient revenir, et ils le savent.
-Comment ils ont fait pour leur échapper ? demanda Sheppard.
-Nous avons des abris plus loin, lui répondit Lucia. On y cache les enfants en priorité.

Sheppard jeta un coup d'oeil à McKay. Il se massait les temps depuis un bon moment. Ces maux de têtes étaient un vraie plaie. Il regarda ensuite Teyla, qui soutint son regard. Elle avait comprit que Weir lui avait demandé de surveiller McKay. Lucia, assise près du scientifique, lui chuchota quelque chose. Elle avait l'air inquiète pour elle. Mais au lieu de lui répondre gentiment, il l'envoya balader. D'accord, c'était fréquent chez lui, mais il n'avait jamais rejeté la jeune femme.
Environ cinq minutes après, un serveur vint leur apporter à boire et à manger. Ronon et Rodney avalèrent leur boisson d'un trait, ce qui fit sourire les autres. Le serveur revint quelques minutes après.

-Lucia, quelqu'un demande à te parler dans la pièce, là-bas, dit-il en montrant une porte.
-Qui ? demanda-t-elle.

Le serveur haussa les épaules. Il ne savait pas. Lucia se leva, suivie par Teyla, Sheppard et Rodney. Ronon, lui, mangeait. Il n'avait pas l'air intéressé. Ils allèrent dans la pièce. Quelqu'un leur tournait le dos. La personne portait une capuche sur le visage.

-Qui êtes-vous ? demanda Lucia, essayant de distinguer les traits de l'inconnu.
La personne enleva la capuche. C'était un jeune homme, il avait les cheveux bruns et mi-longs, et les yeux verts. Lucia poussa un petit cri et sauta dans les bras du jeune homme.
-Gab ! s'exclama-t-elle. Petit frère ! Tu m'a tellement manqué !

Elle affichait un sourire radieux, pendant que Sheppard et les autres essayaient encore de comprendre ce qui se passait.
-Quand j'ai entendu que tu était revenu, je n'y croyait pas, déclara Gab.
Lucia l'embrassa sur la joue. Elle était tellement heureuse.
-Oh, j'en oublie les bonnes manières ! fit-elle. Gab, je te présente le colonel Sheppard, le Dr Rodney McKay et Teyla Emmagan. L'autre, qui mange encore à table, c'est Ronon Dex.
Gab les salua.
-Ce Ronon était aussi un Runner, lança la jeune femme.
Gab hocha la tête. Il y en avait tellement...Il invita tout le monde à s'asseoir. Lucia était très excité.

-Alors, dis moi, comment vont les autres ? Fergen ? Saby ? Mali ?
Gab prit un air grave.
-Il...il faut que te parle Luce ! bredouillait-il
Le sourire de la jeune femme s'effaça.
-Ils sont morts, constata-t-elle.
Elle baissa la tête. Tous ces amis étaient morts. Elle ne les reverraient plus.
-Ils n'ont pas été tués par des Wraith, fit Gab. Mais...
-Quoi ?! s'exclama Lucia, ne s'étant pas rendu compte qu'elle avait coupé la parole à son frère.
-Depuis que tu es reparti, c'est le chaos là-bas ! Darek s'est proclamé chef du village, et il tyrannise tout le monde. Il risque d'étendre son pouvoir dans les villages voisins, dont celui-ci. Il a tué nos parents, pour nous punir.
Lucia en resta bouche bée. Ses amis. Ses parents. Elle n'avait plus personne.

-S'il apprend que tu est revenu, il va te chercher, reprit Gab. Il sait que tu devais devenir notre chef après la mort de papa. S'il te trouve, il te forcera à l'épouser. Et il deviendra notre chef officiellement, et plus rien ne l'arrêtera !
Lucia restait muette.
-Lucia ! On a formé une résistance avec certaines personnes ! Il faut que tu nous aide ! s'exclama Gab.
-Vous aider à quoi ? fit la jeune femme, complétement perdue.
-Luce, il faut qu'on fasse quelque chose, et vite...


A suivre

Bon allez, je la met maintenant

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Lucia était complétement déboussolée. Elle était revenue chez elle pour retrouver les siens. Pas pour apprendre de la bouche de son frère qu'ils avaient tous disparus. Et Darek. Son père les avaient fiancés, il pensait que c'était un homme bon, qui les aiderais. mais au lieu de ça, il l'a tué, lui et sa mère. Et il veut le pouvoir.

-Luce, réponds, fit Gab.
Elle avait copmpéltement oublié ce qui se passait autour d'elle. Elle reprit ses esprits.
-Alors Luce ? insista son frère.
-Je ne peux pas décider, c'est au colonel Sheppard de te dire ce qu'il veut faire, lui dit Lucia avec une voix tremblante.
Gab regarda Sheppard, qui avait prit un air sérieux.
-Je dois en parler au Dr Weir, dit-il en se levant.



-Vous voulez vraiment faire ça John ? demandait Elizabeth.
J'en sais rien. ca ne nous concerne pas, mais en même temps, je ne peux pas refuser, à cause de Lucia, fit la voix de Sheppard dans l'oreillette.
-Vous avez un plan ?
Non, mais on trouvera, rétorqua Sheppard.
-Et...McKay ? enchaina Elizabeth.
Il a l'air de se douter de quelque chose, mais pas de quoi fouetter un chat, dit Sheppard sur le ton de la plaisanterie.
Elizabeth eut un petit rire.
-Faites attention à vous John, ne vous mettez pas en danger, lui conseilla-t-elle, pas très rassurée.
On se met constamment en danger.



Ils allaient passé la nuit dans une petite maison qui appartennait à des amis à Gab, qui étaient parti faire du commerce. Ils ne reviendraient pas avant plusieurs jours avait dit Gab. Il y avait suffisamment de place pour tous. Teyla et Sheppard étaient dans la première chambre, Ronon, dans la deuxième et Lucia et McKay dans la troisième. Gab avait dit qu'il devait sortir, et qu'il ne rentrerait pas pour la nuit. Teyla était déjà installée, elle n'arrêtait pas de fixer Sheppard, qui rangeait ses affaires. Celui-ci le remarqua.

-Dites de que vous avez à dire, lui lança-t-il.
-Vous devriez arrêter de surveiller le Dr McKay, ce n'est pas très correct, lui reprocha Teyla.
Sheppard prit un air excédé.
-Elizabeth veut que je le surveille, c'est ce que je fais, se défendit-il. Et puis...vous feriez pareil non ?! Vous avez vu comment il est !
Teyla se rapprocha du colonel.
-Vous savez, il change peut-être, lui dit-elle. Mais dans un bon sens. Vous n'avez pas remarquez que cette situation a commencé depuis qu'il est revenu à la vie, quand Lucia l'a guéri.
-Vous n'étiez pas là.
-Non, mais vous m'en avez parlé. Et d'après votre expression, ça avait l'ir suffisamment intéressant pour ne pas passer à côté.
Ils s'assirent sur le lit de Sheppard.
-Ma grand-mère m'avait raconté une légende quand j'étais petite, continua Teyla. C'était l'histoire d'une magicienne, elle avait un pendentif. Elle me l'avait décrit, et j'ai été surprise de voir la ressemblance avec celui de Lucia. Ce pendentif aurait de grands pouvoirs, et la magicienne s'en servait pour de bonnes causes, comme guérir des mourants par exemple. Et quelques temps plus tard, les personnes qu'elles avaient guéri se retrouvaient avec des pouvoirs, des aptitudes qu'ils ne se connaissaient pas.

Elle se tut. Il y eut un silence de quelques secondes, puis Sheppard le rompit : Vous pensez que McKay aurait des...pouvoirs ?
Il avait bien insister sur le mot "pouvoirs". Pour lui, ça paraissait carrément loufoque. Teyla sourit.
-Ce n'est qu'une légence John, dit-elle. Et si c'est réellement ce qui se passe, nous le saurons plus tard.



Rodney était resté silencieux depuis qu'il avait envoyé baladé Lucia. Ce n'était pas dans ses habitudes, et la jeune femme commençait à se demander ce qui n'allait pas chez son ami. Depuis quelques minutes, il restait immobile sur son lit, sans rien faire.

-Rodney, je t'en prit, parle moi, fit Lucia en venant près de lui.
Elle s'assit sur le lit et lui prit la main.
-Je crois que je deveins cinglé, lâcha le scientifique.
-Tu plaisantes ! s'exclama Lucia en riant.
En voyant l'air grave de Rodney, elle reprit un air sérieux.
-Non, Rodney, non, dit-elle.
-J'en peut plus de ces maux de têtes, ça fait mal, se plaignit le scientifique.
Lucia s'allongea à côté de lui.
-Dis moi ce qui ne vas pas. Réellement, dit-elle.
-Je...hésitait Rodney. J'entends des voix dans ma tête.
Il avait la voix qui tremblait. Lucia fornça les sourcils. Alors, là, c'était vraiment étrange.

-C'est à cause de ça que tu as mal à la tête ? lui demanda-t-elle.
Rodney hocha la tête.
-Des voix...répéta Lucia, songeuse.
-Ce n'est pas très clair, mais, c'est plutôt des chuchotements, des murmures.
-Tu me rappelle quelqu'un.
Rodney avait les yeux écarquillés.
-Un ami de mon frère avait la même chose, avant que les Wraiths arrivent. Ca n'avait aucun rapport avec eux, mais c'est arrivé peu de temps après...
Elle s'arrêta, avalant sa salive.
-...Après qu'il ne soit mort, acheva-t-elle.
-Pardon ? fit McKay.
-Ma mère lui avait rendu la vie.
-Comme toi avec moi.
Lucia hocha la tête.
-Tu crois que ça a un rapport avec ça ? lui demanda McKay.
-Peut-être, dit Lucia.



A suivre

-Ecoute, ajouta Lucia, je peux t'aider à calmer tout ça.
Rodney s'appuya contre lemur, montrant qu'il était très attentif.
-Donne-moi tes mains, fit Lucia.
McKay s'éxécuta, mais se demandait ce que son amie avait derrière la tête.
-Ferme-les yeux, poursuivit-elle. Inspire, expire fort.
Rodney fit ce qu'elle disait. Il se décontractait, Lucia pouvait le sentir.
-Maintenant, ne pense à rien, fit la jeune femme. Inspire, expire. Détend-toi.
Les mains de McKay étaient chaudes. Elle voulu retirer les siennes mais le scientifique l'en empêcha.
-Tu as la peau très douche, lui dit-il doucement.
-Tu...ça va mieux ? demanda-t-elle troublée.
-Oui, ça a marché, je n'ai plus mal.
Lucia hocha la tête, lui sourit, et murmura un "Tant mieux". Elle voulut se lever, mais Rodney lui prit le bras.
-Reste, lui dit-il.

Elle s'allongea à côté de lui. Heureusement, le lit était assez grand et il pouvait accueillir deux personnes, plus un enfant. Idéal pour une famille. Leurs visages étaient très proches, Rodney pouvait sentir le souffle de Lucia dans son cou. Elle respirait rapidement.

-Tu es nerveuse ? lui demanda-t-il.
-Non, mentit Lucia.

Elle rapprocha encore son visage de celui de son ami. Mais c'est lui qui fit le premier pas. Il lui deposa un tendre baiser sur les lèvres et s'écarta, attendant une réaction. La jeune femme lui répondit par un baiser passionné, qui surpris McKay. Il lui caressa le dos, et sentait que Lucia frisonnait. Il voulut lui enlever sa chemise, mais elle l'en empêcha.
-Je t'en prit, je n'ai pas envie d'aller trop vite, déclara-t-elle.
Elle lui déposa un rapide baiser sur les lèvres, lui fit un de ses plus beaux sourires, se leva et partit se coucher dans son propre lit. Rodney regretta son geste, il espérait qu'elle ne lui en voulait pas trop.



Le lendemain, Gab vint les réveiller. Il avait passer la nuit dehors de ne dit même pas à sa soeur ce qu'il avait fait. Sheppard remarqua les regards que se lançaient McKay et Lucia, mais ne préféra rien dire. Il espérait seulement de tout son coeur qu'il se faisait des idées. Il espérait vraiment avoir une chance avec Lucia, même si il ne voulait pas se précipiter. Il espérait qu'il ne se ferait pas d'illusions. Il fut sortit de ses pensées par Ronon, qui déposa, avec un grand bruit, ses affaires sur la table. Il n'avait pas envie de trainer ici, comme toujours quand ils s'arrêtaient quelque part. On ne pouvait pas dire que Ronon était très sociable. Gab s'installa avec eux. Il avait un air grave et avait l'air assez préoccupé.

-Gab, que se passe-t-il ? lui demanda sa soeur, inquiète.
-On a trouvé une solution, pour Darek, lui répondit son frère.
-Je t'écoute.
-En fait, au lieu d'essayer de le coincer par la froce, on a pensé à quelque chose d'autre. Il...il faudrait que tu l'approche, que tu lui fasse croire que tu veux devenir sa femme, que tu es de son côté. Comme ça, on pourrait l'atteindre de l'intérieur. Tu pourrais nous donner des informations qui nous aiderais à mener notre tâche à bien.
-D'accord, s'empressa de répondre Lucia, avant même que Gab ne lui ai demandé quoi que se soit.
-Quoi ?! s'exclama Sheppard. Vous êtes dingue, c'est trop risqué !
Lucia lui posa la min sur son bras, ce qui rendait Rodney très très jaloux.
-Je sais ce que j'ai à faire, John, le rassure la jeune femme. Je suis une grande fille.



A suivre

Bon allez, la suite

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Lucia sentait l'air frais sur son visage. Elle fermait les yeux et repensait à tout ce qu'elle avait vécu. Les Wraiths, sa famille, Rodney, Atlantis. sa vie avait changé depuis, et elle se sentait bien. mais elle avait peur qu'en allant à la rencontre de Darek, tout s'écroule. Elel l'avait connu comme
quelqu'un d'honorable et de serviable. Un bon garçon. mais d'après ce qu'avait dit son frère, il n'était plus le même. Depuis que les Wraiths avaient attaqué le village. Elle sorti de ses pensées en entendant la porte s'ouvrir. Sheppard.

-Tu voulais me voir, dit Lucia.
-Oui, il fallait que je te parle avant que tu partes, déclara-t-il.

Il se retrouva face à elle, les yeux dans les yeux. Il lui prit les mains, ce qui surpris la jeune femme, qui ne s'attendait pas à ce geste d'affection.

-J'ai peur pour toi Lucia, avoua Sheppard. Mais, si rien ne se passe comme prévu, j'aimerais te dire quelque chose d'important.
Il s'interrompit, baissa la tête et reprit : Tu es quelqu'un de formidable Lucia, et...je ne sais pas comment te dire ça, dit-il avec un rire nerveux, mais juste...que...que...
-John ? fit Lucia en lui souriant.
-Je t'aime.

Cette déclaration fit l'effet d'une bombe pour la jeune femme. Elle prit un air surpris. Non, elle ne s'y attendait pas du tout. John n'attendit pas que Lucia régaisse, il lui souleva le menton et lui déposa un baiser sur les lèvres. Puis il alla plus loin, et le baiser se fit plus intense. Mais Lucia se retira.

-Quoi ? fit John, étonné de se faire rejeté.
-Je ne peux pas John, lui murmura Lucia. Je peux pas.
-Pourquoi ?
-Tu es quelqu'un de merveilleux, mais je n'épprouve pas la même chose que toi. Ce n'est pas réciproque.
John hocha la tête. Il s'était prit une claque en pleine figure.
-Je suis amoureuse de quelqu'un d'autre, continua la jeune femme.
Sheppard soupira. Pourquoi fallait-il toujours que ce soit compliqué ?
-John, j'espère que nous pourrons rester amis, hein ? fit Lucia.
-Ouais, lâcha le colonel dans un murmure.

Lucia l'enlaça et repartit préparer ses affaires. John resta planté dehors, espérant attendre quelque chose, qui n'arriva jamais.



McKay cherchait Lucia. Il fallait qu'il sache ce qui se passerait pour eux. Il était dingue de cette fille, mais elle...Il ne savait pas, mais il voulait qu'elle ressente la même chose pour lui. Il ne pourrait pas accepter qu'elle le délaisse alors qu'il était si près du but. En fait, il l'avait atteint le sort d'avant. Elle lui avait rendu son baiser, et pour lui, ça représentait tout. Il n'avait jamais ressenti des sentiments aussi forts pour une femme, même pas pour Samantha Carter. Bon d'accord, avec elle, ce n'était qu'un fantasme, rien de plus. Mais quand même...
Il trouva Lucia dans sa chambre, finissant de mettre ses affaires dans son sac. Elle sanglotait. Quand elle s'aperçut qu'il la regardait, elle sécha ses larmes et prit une meilleure pose.

-Tu es venu me dire en revoir, déclara-t-elle.
-Je suis venu chercher des réponses, la contredit Rodney.
Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. D'habitude, il ne le faisait pas, mais là, il en avait vraiment besoin.
-J'ai tellement peur, fit Lucia.
-Tout vas bien se passer, la rassura le scientifique.
Il lui prit le visage entre ses mains et l'embrassa sur le front.
-Tu es paniquée, parce que tu pense que Darek te fera du mal, dit McKay.
Lucia frnça les surcils.
-Oui, mais comment le sais-tu ? lui demanda-t-elle.
Rodney haussa les épaules.
-Quelle importance, lança-t-il.

Il l'embrassa passionnément. Comme un baiser d'adieux. Et en cachette, quelqu'un les observait, silencieux, et très contrarié de ce qu'il découvrait. Quelqu'un qui se nommait John Sheppard.



A suivre

-Vous vouliez me parler Carson ? demanda Elizabeth.
Elle se trouvait à l'infirmerie. Quelques minutes avant, le Dr Beckett l'avait appelé pour lui faire part d'une découverte qu'il qualifiait de très intéressante.

-Oui Elizabeth, j'ai quelque chose à vous montrer, répondit Carson avec un grand sourire.
Il l'emmena à l'écart et prit son ordinateur. Il ouvrit un dossier, mais Weir ne compris pas d'où ça provenait.

-En parcourant les fichiers médicaux des Anciens, j'ai découver quelque chose de très intéressant. expliqua Carson, comme lisant dans ses pensées. Ce fichier, que j'ai ouvert, rassemble toutes les fiches médicales de personnes extérieures à Atlantis que les Anciens ont accueillis autrefois.
-Et en quoi ça nous concerne ? demanda Elizabeth.
-Justement, j'y vient, déclara le médecin. Ces personnes sont spéciales pour les Anciens, comme ils le mentionnent. Voilà, un exemple.
Il montra une fiche.
-Un homme d'environ une trentaine d'années avait un cancer du poumon, poursuivit-il. Il a été guéri miraculeusement trois mois après qu'il ait appris qu'il était malade.
-Les Anciens ?
Carson secoua la tête.
-Non, pas du tout, dit-il. Justement, il ne sont pour rien dans la guérison de ces personnes dont je vous parle. Quand cet homme est revenu en bonne santé, quelques jours après, il a commencé à développer un don.
-Un don ! s'exclama Elizabeth interloquée.
-Il pouvait influencer les gens rien qu'en parlant. Par exemple, il odonnait à quelqu'un de tomber, la personne tombait. Sans trop comprendre ce qu'il lui arrivait.
Elizabeth resta bouche bée. Elle avait déjà vu des choses étranges, mais là, c'était le pompom !
-Les gens n'arrivaient plus à se contrôler, reprit Carson.
-Vous avez dit qu'il y a d'autres cas ? demanda Elizabeth.
-Huu huu ! fit Beckett. Une jeune fille d'environ seize ans allait mourir d'une hémorragie, comme Rodney. Elle n'est pas morte. Une personne l'a guéri aussi. Et quelques mois après, elle avait le don de télékinésie.
-Prendre des objets par la pensée, ajouta Weir.
Carson hocha la tête.
-Et ils savaient qui les a sauvé ? demanda Elizabeth.
-Non, ou alors, ils ne voulaient pas le dire ! s'exclama le médecin.
Il ferma le dossier.
-Je pense que Rodney a ces maux de tête parce qu'il commence à avoir un...don, constata-t-il.
-Super, plaisanta Elizabeth. Notre bon vieux Rodney va se retrouver avec un super pouvoir !
Carson se mit à rire avec elle, mais ça le préoccupait quand même.
-Il faut prévenir le colonel Sheppard, dit-il en reprennant trout son sérieux.
-Ce sera fait, fit Elizabeth en souriant.



Rodney et Teyla discutaient à table. mais ce qui paraissait étrange à l'Athosienne, c'était que le scientifique n'avait pas touché à sa nourriture. Normalement, il aurait déjà fini et en aurait reprit, mais là...

-Vous allez bien, Dr McKay ? demanda-t-elle inquiète.
Rodney soupira et leva les yeux au ciel. Pourquoi fallait-il que tout le monde se mêle de sa vie !
-Ouais, répondit-il séchement.
Il se leva et alla prendre un verre d'eau. Sheppard entra dans la pièce et alla comme une furie voir Rodney.
-Alors, vous vous êtes bien amusé ! s'exclama-t-il furieux.
-De quoi vous...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase car il reçut un coup de poing en pleinne figure et se retrouva par terre en un rien de temps. Il avait la lèvre ouverte.
-Mais enfin, vous êtes malade ! s'écria-t-il.
-Evidemment, elle a choisi un looser comme vous ! explosa Sheppard.
Rodney souffla. Ah oui, il avait compris. Lucia.
-Vous êtes bête ou quoi ?! répliqua-t-il.
-Vous ne vous intéressez qu'à vous, vous êtes un arrogant de première, et c'est vous qu'elle choisi ! Non mais je rêve !
Rodney se releva, aidé par Teyla.
-Très bien, vous voulez jouer à ça, alors d'accord ! fit-il.

Il se jeta sur Sheppard et lui mit un bon coup de poing dans le nez. Sheppard se retrouva à s'appuyer contre un meuble, s'appuyant le nez.

-Vous voulez continuez ?! pesta McKay.
Sheppard se tourna vers lui. Teyla ouvrit de grands yeux, elle n'y croyait pas. le colonel avait le nez qui saignait et avait l'air d'avoir très mal.
-Vous m'avez cassé le nez, constata Sheppard.
-Oui, vous voulez queje vous casse autre chose aussi ! rétorqua Mckay. je peux vous casser la tête aussi !
-Euh, Rodney, calmos, je ne voulais pas en arriver là, essaya de le calmer Sheppard.

McKay avait l'air furax, et pourtant ce n'était pas son genre. On aurait dit que tout la colère de John avait déteint sur lui puissance mille ! Il partit dans sa chambre avant de faire d'autres dégâts.

-Je voulais juste lui faire peur, fit Sheppard.



Lucia essayait de se calmer. Ca y est, elle était dans son village. Elle était revenue. Son frère lui avait dit qu'il értait au service de Darek et qu'il ne se doutait pas qu'il était dans un groupe de résistants. Sinon, il l'aurait déjà tué. Il se séparèrent, Gab allant voir un commerçant. Lucia poursuivit sa route, jusqu'à un bar, qu'elle connaissait bien. La boisson y coulait à flot, surtout les nuits de fête. En fait, toutes les nuits. Elle s'approcha d'un homme, plutôt baraqué, appuyé contre un mur.

-Je cherche Darek, dit-elle.
L'homme la regarda avec un air dur. Pour lui, que ce soit une belle jeune femme ne changeait rien.
-Qui le demande ? demanda-t-il.
-Dites-lui que Lucia veut le voir.
L'expression de l'homme changea. Il semblait étonné, surpris.
-Alors ? fit Lucia, qui s'impatientait.
-Alors je suis content de te voir, fit une voix derrière elle.
Elle se retourna. Oui s'était bien lui. Elle l'aurait reconnu n'importe où.
-Darek ! s'exclama-t-elle.



A suivre

Bon, la suite

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Sheppard était retourné sur Atlantis pour aller chercher d'autres affaires, et pour soigner son nez. Il s'attendait à voir débarquer le colonel Caldwell qui lui passerait un bon gros savon pour avoir prit la décision de se mêler à cette histoire de résistance, mais il n'en fut rien. Il apprit par Zelenka que celui-ci était allé sur le continent. Et il lui dit aussi que le Dr Weir voulait le voir. Il alla dans son bureau mais elle n'y était pas. Il entendit sa voit dans l'oreilette. Elle lui disait de venir immédiatement à l'infirmerie. rien de bon en perspective.

-Vous vous êtes fait mal ? demanda Elizabeth, en voyant John arrivé le nez en sang.
-Rien de grave, la rassura Sheppard. McKay a mal prit certaines choses.
-Justement, c'est à propos de lui que j'aimerais vous parler.
John s'assit sur un lit et une infirmière vint lui soigner son nez.
-Je vous écoute, fit-il.
-Carson a découvert que ce n'est pas un hasard si Rodney se comporte de façon étrange.
Sheppard fronça les sourcils. Qu'est-ce que c'était encore que cette histoire !
-En fait, d'autres personnes ont été soignés miraculeusement de maladies graves, du temps où les Anciens étaient ici, poursuivit Elizabeth. Et après ces miracles, ils ont développés des aptitudes assez...extraordinaires.
-Continuez...fit le colonel.
-Ils avaient des dons, si vous voulez, dit Elizabeth, un peu mal à l'aise de parler de ça. Et je crois que Rodney est concerné. J'en suis même sûre.

Sheppard se mit à rire nerveusement. Un don ! Rodney McKay ! C'était plutôt une malédiction venant de lui !

-Il faudrait que vous lui en parliez, qu'il revienne ici pour que Carson l'examine, ajouta Elizabeth.
Sheppard croisa les bras.. Non franchement, c'était complétement invraisemblable.
-Il ne vas pas vouloir, déclara-t-il. Déjà qu'il ne veut pas entendre parler de son exploit à l'entrainement...
-Il faut qu'on l'examine ! le coupa la doctoresse. C'est très important.
Sheppard soupira. Cette histoire commençait à prendre une tournure étrange...



-Alors, dis moi, qu'est-ce que tu es devenue ? demanda Darek en souriant.
-Je suis partie, ici et là, répondit vaguement Lucia en triturant son verre.
Darek se mit à rire. cette fille le surprendrait toujours.
-J'ai appris que tu avait tué mes parents, reprit la jeune femme.
Darek s'arrêta de rire. Il prit un air plus grave.
-Oui, répondit-il.
Lucia lui prit la main, ce qui surpris Darek.
-Et bien je t'en remercie, fit-il avec un sourire machiavélique. Ils m'ont pourri la vie, ils méritaient d'être puni.

Darek retira sa main. Lucia espérait vraiment être convaincante. Il ne fallait pas qu'il ait des soupçons, sinon, ce serait fichu.

-Tu as revu ton frère ? demanda Darek.
-Oui.
-Et...?
-Il va bien, j'en suis contente. Il m'a d'ailleurs dit que tu me cherchais.
Darek hocha la tête et prit son verre, qui était vide. il demand au serveur de le resservir, mais Lucia ne voulait pas reboire autre chose.
-Je ne tient pas l'alcool, dit-elle pour se justifier.
Peut-être que c'était vrai. mais il fallait surtout qu'elle ait les idées claires. Si elle était ivre, elle piuvait parler et se faire avoir.
-Bon, après ça, on part. j'ai beaucoup de choses à te montrer, fit Darek en buvant une gorgée de sa boisson.




Sheppard était revenu au village. Il trouva Ronon en train de parler avec des amis de Gab. Ils avaient un pla B, si Lucia ne réussissait pas. Et Ronon était partant pour en faire parti, avec ou sans l'accord de Sheppard. Il avait besoin d'action. Il s'attendait à ce que le olonel vienne le réprimander, mais à sa grande surprise, il ne lui jeta même pas un coup d'oeil. Il rentra directement dans la maison, pour y trouver Teyla avec une petite fille du nom de Evan. Elle devait avoir au moins dix ans. Les cheveux blonds et longs, elle avait un regard qui vous transperçait. Mais elle était tellement mimi !

-Evan sait lire l'avenir, dit Teyla.
-Pas tout le temps, ça peut venir comme ça, fit la petite fille en jouant avec ses manches.
Sheppard hocha la tête.
-Tu n'aurais pas été gravement malade et tu n'aurais pas été guérie miraculeusement ? demanda-t-il à tout hasard.
Evan regarda Teyla surprise. celle-ci répondit à sa place.
-Oui, Evan était paralysée. Comment le savez-vous ?
-Oh, une intuition, dit vaguement John. Ou est Rodney ?
-Dans sa chambre. Il n'en est pas sorti depuis...votre dispute.

Sheppard lança un "merci" à l'Athosienne puis alla chercher McKay. Il hésita à entrer, de peur de se prendre un aute coup mais, finalement, il frappa, sachant qu'il devait le ramener sur Atlantis. Il ouvrit la porte. Rodney était couché sur son lit, à fixer le plafond. Quand il vit que c'était Sheppard, il se leva, mais était très mal à l'aise.
-Je suis...je sais pas ce qui m'a prit, bégayait-il.

Sheppard ferma la porte. Il ne voulait pas que Teyla apprenne ce qui se passait, enfin, pas maintenant.

-Carson pourrait vous aider Rodney, commença-t-il. Il faut que je vous dise quelque chose.
Le sicnetifique s'assit, attentif.
-Il a découvert que ce n'est rien de plus que la manifestation de votre soudaine guérison, continua Sheppard. Une sorte d'effet secondaire. Plusieurs personnes ont la même chose que vous, comme la petite fille avec Teyla. Il se trouve que vous allez devenir un super homme Rodney, plaisanta-t-il.
Rodney ne répondit pas. il n'avait pas vraiment envie de rire.
-Vous devez venir sur Atlantis pour qu'on découvre ce que c'est, poursuivit Sheppard.
-Non ! s'exclama Rodney.
-Et pourtant, il el faut ! Rodney, vous voulez savoir ce que vous avez, oui ou non ?
-Je...j'en sais rien ! Ca me fait peur, c'est tout !
Sheppard se baissa pour faire face au scientifique.
-Alors, si vous ne voulez plus avoir peur, venez sur Atlantis, dit-il, espérant le convaincre.



A suivre

La deuxième théorie n'est pas mal, Juju !

Mes théories à moi :

Première : McKay entend des voix mais c'est son subconscient et sa conscience qui se disputent ... C'est des Chtite voix quoi !

Deuxième : McKay invente tout

Troisième : McKay entend les voix de gens qui ont besoin d'aide

Quatrième et dernière : McKay entend les voix des autres gens qui ont des pouvoirs, et donc la voix de la petite fille qui parle avec Teyla ...

Rodney avait accepté de retourner sur Atlantis pour que Carson l'examine. Il y avait une chance sur deux, ou même pas de chance du tout, pour qu'il trouve ce qu'il avait. Toute l'équipe au complet, ou presque, était là. Et même Evan, qui semblait porté un intérêt particulier pour McKay. Celui-ci était très nerveux, et ses mains tremblaient. En passant la porte de l'infirmerie avec Sheppard et Elizabeth, il ne pesait qu'à une chose : en finir avec tout ça.

-Installez-vous Rodney, fit Carson, le nez dans de la paperasse.
Le scientifique s'exécuta, non sans être plutôt réticent à cette idée.
-Bien alors, je vais vous posez des questions, commença Carson.
Rodney leva les yeux au ciel. C'était totalement stupide.
-Ne me regardez pas comme ça, remarqua le Dr Beckett.
Il se mit en face de lui, et le fixa.
-Quoi ?! s'exclama Rodney, gêné.
-Bien, euh...qu'est-ce que vous ressentez ?
-Pardon ?
-Rodney...soupira Carson.
Il se retourna vers les autres.
-On n'y arrivera jamais, fit-il.
-Moi je peux vous dire ce qu'il y a, intervint Sheppard. Il a mit teyla au tapis, il m'a sauté dessus et failli me cassé la tête et il a mal à la tête.
-Euh, plus maintenant, rectifia Rodney.
Sheppard soupira. Il fallait toujours qu'il en rajoute.
-Pourquoi vous avez frappé le colonel Sheppard ? le questionna Carson.
Rodney haussa les épaules.
-C'est lui qui a commencé ! se défendit-il.
-Je voulais juste que vous réagissiez à ce que je vous disais, pas que vous me renvoyiez la pareille ! répliqua John. En plus, vous m'avez foutu un sacré coup ! Non mais , McKay, je ne vous ai jamais vu aussi énervé !

Il y eu un silence tendu. Mais Elizabeth décida d'intervenir :
-Vous vous en souvenez Rodney ?
Il hocha la tête.
-Oui, mais, j'avais l'impression de ne plus me contrôler, dit-il. C'est déjà arrivé quand je suis sorti de l'infirmerie après ma...enfin. Sauf que personne n'est venu me frapper, dit-il en regardant Sheppard.
-Hin hin, fit Carson, pensif

Il se gratta la tête, puis alla chercher dans les dossiers des Anciens. Et son visage s'illumina. Il revint vers Rodney.
-Je crois que j'ai trouvé ! s'exclama-t-il.
Il se tourna vers Elizabeth.
-Giflez-moi !
-Quoi ?! s'exclama-t-elle.
-Vous êtes spur que ça va Carson ? lui demanda Sheppard, qui commençait à croire que tout le monde perdait la boule.
-Faites-moi confiance, Elizabeth !

Elle murmura un "très bien", hésita quelques instants et lui donna une gifle. Et à sa grande surprise, ce fut Mckay qui cria. Il se massait la joue, comme si il avait reçu la gifle.

-Non mais ça va pas ! s'écria-t-il.
Carson se mit à rire. Il avait enfin trouvé.
-Empathie, lâcha-t-il.
-Que...quoi ? fit Sheppard, qui ne comprennait pas.
-Ce don, c'est l'empathie. J'ai vu que quelqu'un l'avait eu, un homme d'une vingtaine d'années.
Voyant les mines déconfites de Sheppard et Elizabeth.
-Rodney ressent les émotions, les sentiments des gens, il les vit, leur expliqua-t-il.
-Oh génial, gémit le principal intéressé. Ma vie est foutue.
-Mais non, il suffit juste de savoir le contrôler.
Sheppard éclata de rire, ce qui eut pour effet de faire enrager McKay. Il se moquait de lui, cet idiot ! Pendant que le colonel essayait de s'arrêter, Elizabeth et Carson se mirent aux côtés du scientifique.
-C'est incroyable Rodney ! s'exclama le médecin euphorique.
-Peut-être pour vous, ronchonna Mckay. Mais moi, je suis fichu. Vous vous rendez compte, c'est horrible.
Eliabeth mit sa main sur l'épaule de Rodney, et lui fit un sourire chaleureux. Elle le comprennait, ce devait être tèrs dur.
-Vous savez, vous pouvez rester ici jusqu'à ce que ça ailles mieux, lui dit-elle d'une voix douce.
-Non, non...Je dois aider Lucia. Enfin, on dois l'aider, rectifia-t-il. Mais pour l'instant, je dois manger !



Darek avait conduit Lucia à l'extérieur du village. Elle ne savait pas où ils allaient, mais ce qui était sûr, c'est que Darek y tenait vraiment. Envrion dix minutes après, ils arrivèrent à un endroit dont Lucia n'aurait jamais cru voir ici. Ils avaient construit un immense château. Mais comment, en si peu de temps ! Il y avait quelque chose de louche là dessous.
-Bienvenue chez nous, lança Darek.



Rodney avait préféré aller dans sa chambre pour manger, au lieu de se mêler aux autres. Il en voulait pas avoir de mauvaises surprises. De l'empathie, lui ! Impossible...Déjà qu'il n'arrivait pas à contrôler ses émotions, alors celles des autres, ça serait encore pire.

-Bonjour, fit une petite voix.
Il se tourna vers la porte. Evan se tenait là, immobile, et souriait.
-Qu'est-ce que tu veux ? lui demanda-t-il froidement.
Elle s'approcha, mais resta à bonne distance de lui.
-Tu trouveras ce que tu cherche, lui lança-t-elle.
Et elle repartit, laissant un Rodney, seul, qui restait figé, à méditer sur ces paroles...



A suivre
Pr contre, la suite, je sais pas du tout quand je vais la mettre. peut-être vers 18h

Sheppard devait aller voir Rodney. Il devait s'excuser pour la réaction qu'il avait eu. Au début, c'était marrant, mais après, il a commencé à culpabilser. Il n'aurait pas aimé qu'on se moque de lui pour ça. McKay était dans sa chambre, et il mangeait. Sheppard entra sans frappa, ce qui surpris Rodney, qui ne s'attendait pas à le voir ici.

-Vous venez encore pour rire un coup, fit Rodney.
-Non, justement...Je venais pour m'excuser, déclara John.
Il s'ssit sur le lit. Rodney regardait dans le vide, comme étant dans ses pensées.
-Je sais que c'est dur pour vous, poursuivit John. mais si vous pouvez vraiment savoir ce que les gens ressentent, vous devriez voir que je suis soncère, et que mon intention n'est pas d'être méchant.
Mckay se mit à le fixer. Il sembalit perdu. Il y avait de quoi.
-Je sais pas, murmura le scientifique.
-Vous savez, je vous en voulais quand même, enchaina John. Parce que j'ai vu Lucia vous embrasser, et, ça m'a rendu furax.
Rodney lui sourit. Oui, ça, il avait vu qu'il était furax !
-De toute façon, elle ne choisira pas un type comme moi, déclara-t-il. C'est une fille qui a besoin d'action.
-Vous vous trompez Rodney. Elle m'a rejeté et elle vous aime vous.
Il prit un bout de gâteau que Rodney avait posé sur sa table de nuit. Un bon cookie, fait par un bon cuisinier.
-Vous savez, vous n'êtes pas seul Rodney, poursuivit Sheppard après avoir avaler le cookie. On est là, on peut vous aider. Mais pour l'isntant, il faut retourner sur Caliste. Gab aura besoin de nous.

Rodney acquiessa mais il fit par de ses doutes à Sheppard. Il espérait que son...don ne lui jouerais pas des tours et qu'ils ne se ferais pas démasquer et arrêtés. mais Sheppard le rassura, tout irait bien il disait.

-Au fait, j'ai vu Evan sortir de votre chambre, ajouta John.
-Ohlala, les gamins, fit Rodney. En plus, elle m'a dit que je trouverais ce que je cherchais. Vraiment bizarre cette môme.
Sheppard lui lança un regard intrigué.
-Vous ne savez pas alors ? Vous n'êtes pas au courant qu'elle est comme vous ?
Rodney ouvrit de grands yeux et secoua la tête. Il lui en apprennait de bonnes !




-Lucia, je te présente ma garde personnelle, dit Darek.

En face de la jeune femme se trouvait trois personnes. Une femme, rousse, les yeux bleus et le regard froid. Elle ne laissait rien transparaitre. Elle tenait à la main une épée, bien aguisé. mieux valait ne pas se trouver sur son chemin. Ensuite, deux jumeaux. Lucia les reconnaissait, ils avaient travaillé pour son père. Ils se ressemblaient tellement, que ce soit par le physique ou par leur caractère. Lucia fut étonné de voir si peu de personne.

-Ils sont très bons, dit Darek, comme si il avait lu dans ses pensées. je pensais que tu pourrais t'entrainer avec eux...mais plus tard. Pour l'instant, je voudrais te faire une visite guidée.

Le château était immense. Darek voulait vraiment construitre un empire, et ça faisait peur à lucia. S'il réussissait, rien ne l'arrêterait. Elle était dégoutée par cet homme, mais il ne ffalait rien montrer. même quand celui-ci la prennait par la taille et lui caressait le dos. Elle avait bien envie de le tuer. Mais pas maintenant.




Evan se trouvait à l'infirmerie. Carson avait demandé à Elizabeth si elle pouvait lui faire des tests, et elle avait accepté. Evan, elle, était resté vague, mais n'avait pas l'air réticente. Au contraire, elle était fascinée par ce qu'il se passait autour d'elle. Après les examens, Carson lui donna un bonbon, et pour le remercier, elle lui avait dit qu'il trouverait une belle jeune femme avec qui passer la nuit. Il avait été un peu sous le choc, mais après, ça l'avait fait sourire. Evan était seule, sur son lit et fixait la lumière du plafond. Ca lui faisait mal aux yeux, mais elle adorait regarder tout et tout le monde. C'est à ce moment là que Rodney voulait parler à Beckett, mais il la trouva elle. Elle lui fit un grand sourire, qu'il lui rendit.
-Il n'est pas là, déclara Evan en le fixant.

Rodney ne répondit pas. Il se contenta de regarder un pue partout et s'apprêtait à repartir, quand il repensa à ce qu'lle lui avait dit dans la chambre.

-Ca veut dire quoi, je trouverais ce que je chercherais ? la questionna-t-il en s'approchant.

Evan haussa les épaules. Un haussement d'épaules qui voulait dire qu'elle n'en savait rien. C'ets ce que Rodney ressentit. Il frissona. Ce "don" lui fasiat vraiment peur. Il sentit aussi que cette petite fille était joyeuse, mais un peu paumée à l'intérieur, tout au fond d'elle.

-Tu aimes être ici ? lui demanda Evan , le sortant de ses pensées.
-Oui, répondit simplement le scientifique.
-J'aimerais beaucoup habiter ici. Mais ça viendra.
-Ah...
-Et toi, tu seras là pour m'accueillir, ajouta Evan avec un sourire malicieux.

Rodney avait les yeux écrquillés. cette petite fille était vraiment surprenante. mais pourquoi lui, et pas un autre ? Parce qu'en matière d'enfant, ce n'était pas un chef.

-Evan, moi, tu sais, je ne suis pas...commença-t-il.
-Tu as peur, mais je comprend, le coupa la petite fille.

McKay souffla un "Oula". Non, franchement, elle était vraiment surprenante, et bien plus que ça même...




A suivre

La suite, si c'est pas ce soir, j'en sais rien du tout...

-Rodney vous êtes sûr ? demanda Elizabeth avant qu'ils ne partent.
-Je ne veux pas rester là à ne rien faire ! s'exclama le scientifique. Je vais bien.

Elizabeth lança un "Très bien", mais n'étais pas vraiment convaincue. mais tant pis, elle n'allait pas le forcer à rester enfermé dans sa chambre pour le restant de ses jours.

-Oui est John ? demanda McKay, changeant de sujet.
-Il est parti cherché un Jumper, on en aura peut-être besoin, lui répondit Teyla.
-Bien, je vous souhaites bonne chance, j'espère que tout ira au mieux, fit Elizabeth en souriant.

Le major Lorne les accompagnait, le lieutenant Cadman et le sergent Crawford. Ils arrièrent tous sur la planète natale de Lucia. Aucun comité d'accueil. Donc, pas de problème, Lucia n'avait pas été démasquée. Sjeppard arriva quelques minutes après à bord du Jumper. Il ordonna à McKay, malgré ces grognements, de rester avec Cadman et Lorne. Les autres retournèrent voir la résistance. Apparemment, Lucia n'avait pas encore donné de nouvelles, mais ça ne saurait tardé, avait dit une jeune femme du groupe. Ils étaient là, à attendre un signe.




Du côté de McKay, il n'arrêtait pas de marmonner dans sa barbe, ce qui était passablemment énervant pour Laura Cadman. De toute façon, elle avait partagé son corps, donc, pour elle, c'était devenu très familier. Il se gelait dehors, mais n'avait pas envie de se morfondre dans le Jumper. Il savait très bien pourquoi Sheppard l'avait laissé à l'écart. Il ne voulait pas que son empathie leurs empêchent de mener leur mission à bien. Et il se disait qu'il avait eu raison dans un sens. Il ne savait pas encore la contrôler totalement, et ça pouvait les compromettre.

-Vous pouvez cesser de parler ! s'exclama cadman, le tirant de ses pensées. Vous me mettez de mauvaise humeur.
-Je vois ça oui, lança Rodney.
-Pardon ?
-Euh...non, laissez tomber.

Laura s'apprêtait à répliquer quand le major Lorne l'appela. Elle accourut dans le Jumper, suivi par Rodney. Lorne se tenait à l'arrière et brandissait sur P-90. Quelque cheose bougeait dans une des couvertures.

-C'est peut-être un espion, dit Lorne.
-Oui un mosntre, fit Cadman avec une grimace.
-Allez, montrez-vous ! ordonna Lorne.
La couverture tomba. Les trois personnages en restèrent sans voix.
-Evan ? fit Rodney.
La petite fille étaiet effrayée. Normal, elle s'était retrouvée avec un P-90 devant elle, rien de tel pour vous faire peur.
-Qu'est-ce que tu fais là ? T'es pas bien ! la réprimanda McKay.

Evan fit la moue et commença à sangloter. le scientifique regretta immédiatement ses paroles. Il se pencha vers elle.

-Je suis désolé, je ne voulait pas te rendre triste, s'excusa-t-il. Pourquoi es-tu là.
Evan essuya ses larmes et se mit à sourire.
-Tu as besoin de moi, lança-t-elle.
-Mais...non, pas du tout, fit McKay, surpris.
Evan s'approcha de Rodney et lui chuchota à l'oreille : Je t'ai vu dans une de mes visions. Tu n'allait pas bien.



A suivre

-Weir, ici Sheppard, déclara le colonel.
Allez-y, je vous écoute, fit la voix d'Elizabeth.
-Alors, j'ai une mauvaise nouvelle, et une autre très très mauvaise nouvelle, essayait de plaisanter Sheppard. Je commence par laquelle?
Ah, John, vous êtes très drôle, ironisa Elizabeth. Bon, allez, commencez par la mauvaise.
-Le major Lorne m'a contacté pour me dire que Evan s'était caché dans le Jumper.
Oh non, soupira Elizabeth.
-Et elle aurait prédit quelque chose à McKay qui ne lui aurait pas fait plaisir, continua le colonel.
C'était ça, la très très mauvaise nouvelle ?
-Non. C'est juste que...nous avosn apprit que Lucia va se marier avec Darek dans une semaine.
Il n'eut pas de réponse, c'était le silence radio.
-Elizabeth ?
Oui...oui, je suis là, bredouilla-t-elle. Ce n'est pas très rassurant.
-Oui je sais, il va falloir faire vite.
Très bien, faites le nécessaire.

Elle coupa la communication. John était très angoissé. Ca leur laissait très peu de temps, à son équipe et au groupe de résistants de concevoir un plan qui devrait marchait à cent pour cent. Darek était déterminé, et il ne laisserait sûrement rien passer.




McKay et Lorne étaient dans le Jumper, et le scientifique faisait les cent pas. Il attendait quelque chose, un signe, mais lequel ? Même lui ne le savait pas. Et il commençait sérieusement à penser que sa vie était fichue en l'air. D'abord l'empathie et ensuite la vision d'Evan. Il fallait qu'il prenne l'air. En allant dehors, il vit Cadman et Evan qui rigolaient ensembles. Surement en train de se moquer de lui. Et apparurent Sheppard et Teyla. Il vint à leur rencontre.

-Alors ? Qu'est-ce qu'on fait ? demanda-t-il précipitamment.
-Vous rien, nous on va y réfléchir, répondit Sheppard agacé.
-Moi...rien ! s'exclama McKay.
Sheppard s'arrêta de marcher et le fixa d'un regard froid.
-Vous n'avez rien à faire ! lança-t-il.
-Votre attitude est blessante. Vous me considérez comme un bon à rien, répliqua Mckay.
Sheppard se tourna vers Teyla. Il avait presque oublié l'empathie de Mckay.
-Je veux juste...essaya-t-il de se défendre.
-Vous voulez me tenir à l'écart, de sorte que je ne soit pas dans vos jambes ! le coupa Rodney, vexé.
-Bon écoutez, on a beaucoup à faire, et vous plaindre ne nous sevrira à rien.

Rodney baissa la tête. Il était blessé. Alors, Sheppard ne lui faisait pas confiance. Il le considérait comme un monstre depuis que Carson avait découvert que Rodney était empathique.

-On est juste venus chercher le nécessaire, poursuivit Sheppard, mal à l'aise. Ensuite, on repart. Et vous retournez sur Atlantis !

Il poursuiva son chemin et rentra dans le Jumper, suivit par Teyla. Rodney le regarda entrer. Tant pis si il ne voulait pas de lui. Il se débrouillerais à sa manière. Il avait un mauvais pressentiment à propos de Lucia. Et il fallait qu'il l'aide...



A suivre

Sheppard et Teyla étaient repartis. Le colonel n'avait pas adressé la parole à McKay. Même pas un coup d'oeil, même pas une pique pour le taquiner. Rodney se sentait encore plus seul qu'avant. Evan était la seule qui lui souriait, lui parlait en étant sincère. Il rit intérieurement. Une gamine. Il détestait les gamins. Surtout ceux qui n'arrêtaient pas de lui poser des questions idiotes ou qui n'arrêtaient pas de le suivre. Mais Evan était différente. Elle sembalit adulte avant l'heure. Et elle le comprennait. Avoir un don sans l'avoir voulu, elle savait ce que c'était. Et elle le contrôlait maintenant. Il avait fallu du temps, mais elle l'avait fait. Et elle savait s'en servir quand il fallait.

McKay avait un plan. Il fallait qu'il approche Lucia. Il fallait qu'il l'aide. Et seule Evan pouvait savoir s'il allait réussir ou non. Il espérait que sa vision ait changé, qu'il ailles bien et qu'il vive jusqu'à cent ans. Moins quand même, il ne voulait pas devenir un vieil impotent incpable de réfléchir. Evan était dans le Jumper avec Cadman et Lorne. Et il svait quoi faire.

-Un cookie ? Une tartelette alors ? faisait Laura.
Evan secouait la tête.
-Alors, c'est quoi ? C'est quoi ? insistait Cadman.
Lorne se mit à rire.
-Ben quoi ? fit Cadman.

Lorne n'eut pas le temps de répondre. Il avait senti quelque chose dans son cou. Une piqure d'insecte ? Il toucha sa nuque. Dans sa main, il avait une fléchette. Une fléchette tranquillissante. Et il s'écroula.

-Mais c'est quoi ce beans ? se demanda Laura à voix haute.
Elle se retourna. Rodney était en face d'elle, avec le fusil à fléchettes.
-Mais qu'est-ce qui vous prend ?!s'exclama Laura, qui pensait vraiment qu'il était dingue.
-Je dois le faire, déclara McKay.
Laura leva les mains et essaya de le raisonner.
-Non Rodney, ne faites pas ça, je ne sais pas ce que...

Pfout ! Elle s'écroula. Rodney n'écoutait plus rien. Evan avait assistée à la scène sans broncher. Comme si elle s'y attendait. Rodney lâcha le fusil et s'approcha d'elle.

-Ta vision a changé ? demanda-t-il a la petite fille.
Evan haussa les épaules.
-Je peux aider Lucia ? insista-t-il.
-Ca dépend de toi, lui répondit Evan calmement.
Rodney lui prit la main et la sorti du Jumper. Il attrapa un sac au hasard et mit le Jumper en mode invisible.
-On va y aller ensembles, dit-il. Tu va m'aider, d'accord ?
Evan ne réagit pas. Pas une réponse. Rien. McKay se pencha vers elle.
-Je sais que tu n'as pas peur, mais il faut vraiment qu'on fasse ça tout les deux, tu dois m'aider, déclara-t-il.

Evan hocha la tête. D'accord, c'était au moins ça de gagné. McKay l'attrapa par le bras et ils partirent en direction du village de Lucia.



A suivre

Voilà une mini suite

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-Bon, alors, Teyla, on en est où ? demanda Sheppard en rejoignant l'Athosienne dans leur "résidence secindaire".
-Eh bien, Gab continue à essayer de convertir plus de gens à leur cause, expliqua-t-elle. Mais certains ne veulent pas risquer leur vie pour uen cause qui leur semble perdue.

Sheppard sourit.

-Ca nous rappelle le bon vieux temps hein ? Les causes perdues, fit-il, avec un petit rire.
-Oui, c'est vrai, lui dit Teyla. Ils risquent leur vie, autant que nous avons risqué la notre.

Sheppard s'assit et souffla. Il en avait pleins les jambes, et pourtant, la journée n'était pas terminée.

-Vous savez colonel, j'ai remarqué que vous aviez beaucoup de mal à parler au Dr McKay, ajouta Teyla.
-C'est que...j'ai du mal avec tout ça. C'est arrivé si vite. Et...j'ai peur de mes réactions.
-Oui mais vous lui avez fait de la peine en étant désagréable avec lui. Il a senti que vous ne vouliez pas de lui pour cette mission.
-Pitié ! s'exclama Sheppard. Il ne sait pas se battre, c'est un trouillard ! Qu'aurait-il pu faire ?

Teyla baissa la tête.

-Il aurait pu nous aider d'une manière ou d'une autre, argumenta-t-elle.
Elle fixa Sheppard d'un regard glacial. sa réaction ne lui avait pas beaucoup plu.
Sheppard, ici Ronon. Nous avons un problème, fit une voix dans la radio.
-Je vous écoute, répondit John.
Le major Lorne et le lieutenant Cadman sont tous les deux inconscients. Et le Dr McKay et la petite fille manquent à l'appel. Vous devriez venir voir.

Sheppard ne répondit pas et se leva de suite, suivit par Teyla. Non, la journée n'était pas du tout prête de se terminer...



A suivre

Sheppard regardait Carson examiner Cadman et Lorne. Ils allaient bien, rien de grave, mais étaient toujous inconscients. Il s'était empressé de retourner sur Atlantis, tellement il avait peur que quelque chose de grave arrive. Il avait tout raconté à Elizabeth. Celle-ci était venu le rejoindre quelques minutes plus tard à l'infirmerie, avec un sourire gêné. Elle n'aurait jamais pensé que Rodney en arirverait là. Teyla se tenait près de John, qui ne disait rien depuis leur retour, à part pour raconter leur merveilleuse aventure à leur Elizabeth préférée. Elle le sentait tendu. Avant de pouvoir lui dire un mot, Carson vint rejoindre la petite troupe.

-Ils vont bien, déclara-t-il. Par contre, j'ai fait de nouveaux examens pour...Rodney.

En disant son nom, il avait baissé la voix.
-Je crains que nous n'ayons un grave problème, ajouta-t-il, inquiet.
Il ne supportait pas ce genre de situations. Surtout quand ça concernait l'un de ses amis.
-Alors quoi ? fit Sheppard impatient.
-Eh bien, je crois que son empathie ne soit pas la cause de son exploit en entrainement, dit le médecin en regardant Teyla. Il semble qu'il change, à l'intérieur. Comme si il devenait plus fort.
-Alors son empathie n'a rien à voir avec ce qu'il a fait à Lorne et au lieutenant Cadman, en conclu rapidement Sheppard.

Carson secoua la tête.
-Détrompez-vous colonel, déclara-t-il. Son empathie a prit le contrôle. Il n'est plus lui même. C'est comme si il était une marionnette manipulé par quelque chose. Vous savez que le vrai...notre McKay n'agirait jamais comme ça. Son organisme se modifie, mais son comportement aussi.
-Mais l'empathie, ce n'est pas quand on ressent les émotions des autres ? fit Sheppard. Ca n'a rien à voir avec ce qu'il fait ! Il n'y avait que Lorne et Cadman ! Et Evan ! Ils n'auraient pas pensé une seconde faire un coup aussi stupide !

Carson haussa les épaules. Il n'avait pas l'air d'en être certain.
-Colonel, c'est assez inhabituel je l'avoue, dit-il calmement. Mais on n'y peut rien. Même s'il n'y avait eu personne avec lui, il aurait fait la même chose. Et je pense qu'il a une idée bien précise en tête.

Elizabeth et Sheppard se regardèrent. Mais à quoi faisait-il allusion ?
-Ca a un rapport avec Lucia, intervint Teyla, sûre d'elle.
-Quoi ?! s'exclama John, ahuri.

Non pas possible, McKay, même amoureux d'une fille, enfin il le pensait, ne ferais pas quelque chose d'aussi bête et suicidaire.

-Ses sentiments le submergent, poursuivit Teyla. Il pense qu'elle ne pourra pas s'en sortir seule, et il veut la rejoindre. Que ce soit dangereux ou non.

Sheppard soupira. Non, vraiment, il fallait vraiment que ça tombe dans un moment pareil !


A suivre

La nuit était tombé sur le monde de Lucia. Elle avait passé son temps à courir dans tous les sens avec Darek, et ça l'avait épuisé. Elle s'était mit en chemise de nuit et s'apprêtait à rejoindre son lit pour faire un gros dodo quand on frappa à la porte.

-Jamais tranquille, grogna-t-elle en se dirigeant vers la porte.

Elle ouvrit et vit apparaitre Darek, un grand sourire sur son visage.
-Je ne te dérange pas ? lui demanda-t-il poliment.
-Non, vas-y, entre, fit Lucia en s'écartant.

Son fiancé entra. Elle était tout près de lui, et la seule chose qu'elle voulait, qu'elle pouvait faire à ce moment là, c'était le tuer. Elle était prêt du but. Mais elle ne le fit pas. Déjà, parce qu'elle n'était pas une meurtrière, et ensuite parce que tout le plan de Gab et des autres tomberait à l'eau. Lucia savait très bien que tout les gardes de Darek lui étaient fidèle et n'hésiteraient pas à lui faire subir les pires tortures. Et quelqu'un d'autre remplacerait Darek. Quelqu'un de pire.

Darek s'approcha de la jeune femme. Il la contempla pendant un moment, puis d'un coup la plaqua contre le mur et lui mit la main sur le coup, l'étranglant presque.

-Je sais que tu me caches des choses ! s'écria-t-il. Tu va me le dire et tu aura la vie sauve.
-Je...je ne te cache rien, dit Lucia, essayant tant bien que mal d'articuler.
-Tu ment !
-Je te le jures ! s'exclama Lucia, sanglotant presque.

Alors, Darek parut se calmer. Il balbutia une excuse et relâcha la jeune femme, qui toussa et reprit son souffle. Il s'en était fallu de peu. Mais Darek ne s'écarta pas. Au contraire, il commença à embrasser Lucia dans le cou, et celle-ci ne le repoussa même pas. En même temps, il commençait à déboutonner les boutons de sa chemise. Elle n'arrivait pas à l'en empêcher, elle ne savait pas pourquoi, mais elle ne pouvait pas. Il l'embrassa ensuite sur la bouche. Un baiser fougeux et passionné. Et il la déposa sur le lit. Elle ne le repoussait pas. Il en avait envie...




Sheppard était furieux. vraiment furieux. Comment avait-il pu laisser McKay seul. Enfin, pas seul, mais il était quand même vulnérable. Avec toute cette pagaille, il avait oublié qu'il pouvait se mettre en danger avec son empathie qui commençait grandement à se manifester. Il en avait encore eu la preuve. Mais ce qu'il ne comprennait toujours pas, c'était comment le scientifique avait pu devenir SuperRodney. Un pendentif ne pouvait pas en être à l'origine. Il en était certain, Lucia leur avait caché quelque chose. Quelque chose d'important....



A suivre

Bon voilà la suite

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Gab n'avait jamais vu une telle spendeur. Atlantis, c'était une nouvelle contrée à découvrir. Il en avait vu tellement, mais jamais d'aussi incroyables. Il avait rencontré des tas de gens très différents. Cependant, il était triste de mener cette vie de baroudeur. Il aurait aimé avoir une famille, une femme des enfants aussi. Mais rester auprès de Darek, alors qu'il complotait contre lui, c'était un énorme risque, et s'il y avait quelqu'un dans sa vie, cette personne en paierait le prix. Il lui restait Lucia. Sa soeur. Son unique famille à cet instant. Mais là, il se trouvait dans la cité d'Atlantis et non auprès d'elle. Il se trouvait devant le bureau du Dr Weir, espérant un signe pour qu'on l'invite à entrer. Elizabeth vit qu'il hésitait et se dirigea vers lui.

-Vous pouvez venir, lui dit-elle en le laissant passer.

Il vit que Sheppard était assis sur un des sièges, fuyant son regard. Il s'assit à son tour.

-Pourquoi vouliez-vous me voir ? demanda-t-il aux deux personnes présentes dans la pièce.
-Vous nous avez caché des choses, lâcha précipitamment John, avant que Weir n'ait pu dire quoi que ce soit.

Celle-ci lui lança un regard noir, qui ne l'émut même pas.
-Quoi ? fit Gab

John se tourna vers lui, le visage sombre.
-Vous nous avez caché des choses, répéta-t-il plus vivement. A propos de votre soeur.

Il semblait très en colère, à en juger par le ton qu'il prennait pour parler à Gab.
-Je ne comprend pas, dit Gab.

John se leva et prit Gab par le col, l'étranglant presque.
-Ne faites pas semblant ! s'écria-t-il. Votre soeur nous a parlé de ce pendentif qui lui donne des pouvoirs, mais moi, je n'y crois pas ! C'est elle qui a sauvé McKay, pas ce machin en toc.
-D'accord ! D'accord ! Je vais tout vous dire ! s'exclama Gab, apeuré.

John le lâcha et commença à faire les cent pas dans la pièce, attendant que le jeune homme parle.

-Ce pendentif n'a pas de pouvoirs, expliqua Gab, qui se demandait ce qu'il faisait là, il sert juste à les canaliser.
-Les canaliser ? répéta John en plissant les yeux.
-Oui, les femmes de notre famille étaient de grandes sorcières. Notre ancêtre, Sohalia, était crainte, mais respectée. Son nom veut dire "sauveuse". Elle guérissait les gens, et peu de temps après, ceux ci possédaient eux-mêmes des pouvoirs fabuleux...
-Allez dire ça à McKay, l'interrompit John.
-Sa fille en était une aussi, poursuivit Gab, de génération en génération, toutes les femmes de la famille apprennait à utiliser leurs pouvoirs, dont celui de guérison. Ma mère ne l'a pas eu, ce que je ne comprend pas, mais Lucia, si. Elle n'a jamais voulu s'en servir, jusqu'au jour où elle sauva votre ami.

Il arrêta son récit. John était éberlué. Des sorcières ! Lucia descendait de sorcières ! Il s'attendait à entendre une histoire de gènes modifiés, mais pas une histoire de sorcières ! Digne d'un épisode de Charmed !
Gab se leva et salua Elizabeth et John. Quand il partit, le colonel le rettrapa et lui expliqua la situation dans laquelle se trouvait Rodney.

-Nous pouvons toujours essayer de l'en dissuader quand nous le croiserons, déclara Gab. Le village est petit, tout le monde se connait.

Sur ce, il continua sa route, pour visiter un peu la cité avant de repartir voir les autres résistants. Sheppard soupira, ce qu'il avait fait beaucoup de fois depuis que McKay avait décidé de jouer au héros...



A suivre