Calvaire [Fic général]

Titre : Calvaire

Genre : Un peu de tout.

Spoiler : Du 2.01 au 2.06

Auteur : Moi bien sûr !

Personnages : Pas de Kailey ici. Sheppard, Lorne, McKay, Teyla, Ronon, Elizabeth et les autres lol. cette fois, Ford n'y est pas non plus...
Nouveau personnage : Lucia.

Résumé : Se déroule après "Trinity" (2.06). Sheppard ne fait plus confiance à Rodney, leurs relatiosn sont supra tendues. McKay demande alords à Weir de l'intégrer pour un temps à une autre équipe. Il part avec celle du major Lorne sur une planète étrange, et leur mission tourne mal. Rodney se retrouve en mauvaise posture et doit compter sur lui-même pour s'en sortir, enfin, pas pour longtemps...

Notes : Ceux qui n'aiment pas les spoilers, qu'ils ne lisent pas cette fic, je ne les retient pas
je m'inspire un peu de Lost pour cette fic, mais pas pour des flashs backs (il n'y en a pas)

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Je commence dès demain !

Une semaine était passée après la faute grave de McKay. Il avait passé un sale qurt d'heure avec Elizabeth, qui était dans un état que personne n'avait vu avant. Elle lui avait vite pardonné, étant une bonne amie, mais pas Sheppard. Il évitait à tout prix Rodney et quand ils se croisaient, il était très désagréable avec lui. Quand à Zelenka, il ne voulait plsu travailler avec lui après ce qu'il lui avait dit sur la planète où se trouvait l'arme. L'avoir accusé de jalousie professionnelle n'était pas très sympathique et il faudrait un certain temps pour que Radek puisse de nouveau parler à son collègue. Rodney était seul. Ses mais l'avaient lâchés. Au mess, il regardait Sheppard rire et discuter tranquillement avec les autres, alors qu'il se retrouvait à une table sans personne avec qui parler. Cependant, il commençait à bien s'entendre avec le major Lorne, qui s'était révél quelqu'un de très sympathique et amical.
Mais ça ne suffisait pas. McKay ne voulait pas travailler dans l'équipe du colonel Sheppard si celui-ci ne voulait pas entendre parler de lui. Alors il s'était dit que pour un temps, il faudrait bien changer d'équipe. Et il fallait qu'il en parle au Dr Weir, en espérant qu'elle soit d'accord. Ce jour-là, un lundi, il alla la voir dans son bureau. Elle était en train de lire une tonne de paperasses. Il frappa.
-Oui ? fit Elizabeth.
Elle leva la tête et vit Rodney sur lepas de la porte.
-Rodney ! s'exclama-t-elle en se levant de sa chaise. Entrez, allez-y.
Il lui sourit et entra. Il était un peu nerveux. cette situation le mettait assez mal à l'aise.
-J'ai quelque chose à vous demander, déclara-t-il.
-Je vous écoute, dit Elizabeth en s'appuyant sur son bureau.
-VOus savez que depuis quelques temps, commença-t-il, les relations entre le colonel Sheppard et moi sont assez tendues.
-Oui, et...?
-...J'ai peur que les tensions dans notre équipe puisse affecter notre travail et le rendre plus dificile, continua-t-il. C'ets pour ça que j'aimerais, enfin, provisoirement, jusqu'à ce que ça ailles mieux, j'aimerais...euh...changer d'équipe.
Elizabeth prit un air surpris. Elle n'aurait jamais cru que Rodney en vienne jusque là.
-Vous êtes sûr de le vouloir ? lui demanda-t-elle.
-Ce serait mieux, lui répondit-il.
Le Dr Weir parut hésiter.
-Vous me mettez dans une situation extrêmement délicate Rodney, dit-elle. Il faut que j'en parle au colonel Sheppard.
-Non ! s'écria McKay. S'il-vous-plait, je ne veut pas que vous lemettiez au courant. Mettez moi dans une autre équipe, ensuite, vous pourrez lui en parler, et me trouver un remplacant.
Il avait dit ça sur un ton implorant. Visiblement, il y tenait vraiment. Elizabeth sourit.
-J'ai remarqué que depuis quelques temps, vous vous entendez plutôt bien avec le major Lorne, dit-elle. Justement, il manque un scientifique dans son équipe, et je crois qu'il serait ravi de vous avoir.
Elle vit le visage de McKay s'illuminer.
-Merci beaucoup Elizabeth, fit-il.
-Vous avez raison, avoua-t-elle. Une mauvaise entente dans l'équipe risquerais de compromettre les missions. Et je n'ai pas envie de perdre des éléments importants à cause de ça. Je vais avertir le major Lorne. Il doit aller explorer une planète aujourd'hui avec ses hommes.
McKay acquiessa. Il lui dit un dernier merci et alla préparer ses affaires.


De son côté, Sheppard était en train de jouer au baby-foot avec Ronon, Teyla et Carson, qui avait une pause. Teyla et Ronon étaient ensembles et Carson était avec Sheppard. Et pour l'instantn les deux équipes étaient à égalité 3 à 3.
-Ce jeu est très amusant, dit teyla d'un ton enjoué.
-Je vous l'avait dit, fit Sheppard en lui faisant un de ses sourires ravageurs.
-Colonel ! s'écria une voix derrière lui.
Il se retourna. c'était Elizabeth. Elle semblait amusé de les voir jouer ensembles.
-Vous venez faire une petite partie ? lui demanda John.
-Non merci, lui répondit aimablement la doctoresse avec un sourire. Je dois vous parler.
Sheppard laissa les autres continuer sans lui. Eloizabeth le conduisit à l'écart.
-Vous ne deviez pas partir sur Kevana ? lui demanda-t-elle.
-Si, approuva John, mais on attend plus que McKay, je ne sais pas ce qu'il fait mais...
-Il ne viendra pas avec vous, le coupa Elizabeth.
-Que...Quoi ! s'exclama Sheppard surpris.
Elizabeth soupira. Elle détestait faire ça.
-Je l'ai affecté à une autre équipe, lui expliqua-t-elle. Il me l'a demandé. Donc, quelqu'un d'autre le remplacera.
-Ah oui, et jusqu'à quand ? demanda Sheppard assez énervé.
-Jusqu'à ce que vos relatiosn s'améliorent.
-Nos relations vont très bien, merci.
-Vous vous fichez de moi John ! s'écria Elizabeth. Vous le mettez complétement à l'écart ! Vous appelez ça de bonnes relations !
Elle était vraiment exédée. Sheppard semblait ne pas vouloir admettre qu'il était fautif. Elle s'en rendit compte vraiment après qu'il lui ait dit que McKay se mettait à l'écart tout seul. Ce qui l'a fit exploser.
-Ecoutez John, je sais que vous lui en voulez terriblement de ce qu'il vous as fait, et que vous avez maintenant du mal à lui faire confiance ! cria-t-elle tellement fort que les autres se retournèrent pour écouter. Mais vous n'avez pas à agir comme ça ! Si c'est ça votre notion de l'amitié, alors vous pouvez faire une croix sur la notre !
-Mais...voulut se défendre Sheppard.
-Je croyait que vous étiez quelqu'un de compréhensif,, qui était toujours là pour ses amis, mais visblement je me suis trompée. Tant que vous ne changerez pas de comportement, le Dr McKay ne fera plus partie de votre équipe !
Sur ce, elle partit, sans laisser à Sheppard le temps d'en placer une. Il resta figé un moment, à méditer sur ces paroles.


A suivre

-On va marcher encore longtemps comme ça ! gémit McKay.
Lorne ne répondit pas. Ca faisait une demi-heure qu'ils étaient arrivés sur Dagana, une planète dont Teyla avait parlé. Selon une légende, cette planète serait habitée par la magie et dans la grande forêt, il y aurait un gardien. Beaucoup de personnes sont allés sur cette planète et certaines n'en sont jamais revenues. Mais pour Teyla, tout ça n'était qu'une vieille légende qui servait à effrayer les petits Athosiens. Elizabeth ne vit pas d'objections à envoyer l'équipe du major Lorne sur ce monde, qui semblait fascinant.
-Majooooorr !!! On en a encore pour longtemps ? fit McKay qui commençait à ralentir.
-On explore cette planète, c'est tout ! s'exclama Lorne.
-Oui je sais, mais on ne va pas s'aventurer plus loin dans cette forêt sordide, gémit de nouveau le scientifique.
Lorne s'arrêta et se retourna vers McKay. Il prit un air contrairé.
-Je suis ravi que vous soyez dans mon équipe Dr McKay, mais s'il-vous-plait, arrêtez de geindre ! déclara le major. Maintenant, allons rejoindre les autres.
Ils repartirent. Mais McKay n'était vraiment pas rassuré. Il avait un mauvais pressentiment.


A suivre

Sur Kevana, Sheppard était d'une humeur massacrante, ce qui mettait mal à l'aise Teyla, qui essayait de marchander avec les habitants. Le pauvre scientifique qui remplaçait Rodney s'en prenait plein la tête. Sheppard n'arrêtait pas de lui crier dessus, ce qui effrayait le pauvre malheureux qui se demandais ce qu'il faisait avec ce dingue. En repartant, Teyla rejoignit John, qui avançait devant et elle l'entendait marmonner dans sa barbe.
-Vous m'avez mise dans une situation embarrassante, déclara l'Athosienne. Nous avons bien failli ne pas faire de commerce avec ces gens.
Elle n'eut comme réponse qu'un grognement.
-Je sais que vous n'appréciez pas que le Dr McKay soit parti dans une autre équipe sans en avoir parler, continua-t-elle, mais vous devriez comprendre qu'il n'avait pas le choix.
Un juron cette fois.
-Colonel, répondez-moi ! s'exclama Teyla.
John s'arrêta et fixa la jeune femme. Il était très en colère.
-Je n'ai rien à dire ! fit-il. C'est son problème, pas le mien.
-C'est votre problème à tout les deux !
-Non c'est faux ! Il s'est mit dans cette situation tout seul, il n'en a fait qu'à sa tête !
-Mais, vous parlez de quoi là ?
Sheppard souffla. Il recommença à marcher mais Teyla le retint et le froca à s'arrêter de nouveau.
-Vous devriez admettre que c'est entre vous deux ! lança-t-elle. Vous reniez cette amitié !
-Mais quelle amitié !? s'exclama Sheppard.
Teyla soupira. Il était vraiment têtu !
-J'abandonne ! J'en ai assez de jouer à l'intermédiaire ! s'exclama-t-elle. Si vous voulez parler, allez le voir !
Elle partit devant, sans attendre les autres. Sheppard se retrouva derrière, et recommença à marmonner dans sa barbe.


McKay et Lorne étaient parti d'un côté et les sergents Cassidy et North de l'autre. Ils n'avaient pas trouvé grand chose dans la forêt, à part quelques fruits étranges. Mais mieux vallait ne pas y goûter, ils pouvaient êtres toxiques. Pour s'occuper, les deux hommes s'étaient mit à parmer de tout et de rien.
-Cette fille est super ! s'exclama Lorne.
-Vous vous rendez compte que vous parler du Dr Weir, fit McKay.
Lorne se mit à rire.
-Oui, et j'aimerais beaucoup...
-Non, ne dites rien ! le coupa Rodney. Je préfère ne pas savoir.
Il se surpris à sourire au major. Ca lui manquait de pouvoir parler avec quelqu'un.
-Bon, et vous ? demanda le major.
-Moi, je...ben , j'ai rompu avec le Dr Brown, répondit McKay. je l'a trouvait trop ennuyeuse. Et puis en plus...
-Chut ! l'interrompit Lorne en s'arrêtant. Vous n'avez rien entendu ?
McKay secoua la tête.
-J'aurais juré entendre un bruit, fit Lorne en fronçant les sourcils.
-Je vois pas de quoi...
Il fut interrompu par un hurlement lointain. On aurait dit un cri de tyrannosaure, mélangé à un hurlement de loup.
-...vous parlez, finit McKay.


A suivre

-Je crois que ça s'est arrêté, dit Lorne.
McKay ne répondit pas. Il était figé et avait très peur de ce qui pouvait arriver.
-On devrait retourner sur Atlantis, continua le major. Rodney ? Houhou !
Il passa sa main près du visage de McKay, qui se mit à réagir.
-Que...quoi, qu'est-ce qu'il y a ? fit le scientifique.
-On devrais repartir, répéta Lorne.
Dans son oreillette, il entendit Cassidy dire qu'ils avaient entendu quelque chose, et Lorne lui répondit que lui aussi. Il lui donna l'ordre de retourner à la Porte et de composer l'adresse d'Atlantis.
-On as eu une belle frayeur je crois, ajouta Lorne.
Soudain, un arbre pas loin d'eux fut arraché. Et le hurlement était très proche. "Boum ! Boum !". Un bruit de pas lourd.
-Courez McKay ! cria le militaire.
Celui-ci ne se fit pas attendre. Lorne était très rapide, et distança bientôt Rodney, qui n'avait pas l'habitude de courir aussi vite. Même pas pour échapper aux Wraith. Il trébucha. Le major Lorne était très loin maintenant. Le hurlement s'intensifia et les buits de pas se rapprochèrent. Il vit plusieurs arbres être arrachés sur le passage de la chose qui le poursuivait. Il se relava et se mit à courir aussi vite qu'il pouvait, espérant distancer cette chose.
De son côté, Lorne était arrivé à la Porte. Il cria aux deux autres de traverser le wortex et se retourna. McKay n'était pas là. Il cria son nom plusieurs fois, en vain. Il n'était plus. Il voulu aller le chercher mais le danger était trop grand. Il traversa le vortex, résigné.
Il courait, courait, si vite. Il s'arrêta. Il n'y avait plus rien. pas de bruit, pas de "monstre", si s'en était un. Mais il était perdu, et ne savait pas où était la Porte. Il était seul. Tant pis, il commença à avancer à l'aveuglette et tout d'un coup, il tomba dans une pente. La chute fut dure, et quand il se retrouva en bas, il s'évanouit...


A suivre

-Enfin de retour ! grogna Sheppard.
Il était toujours de mauvaise humeur, ce qui agaçait vraiment Teyla qui espérait qu'il ne recommencerait pas la prochaine fois qu'ils iraient sur cette planète.
-Mais, c'est quoi toute cette agitation ? se demanda-t-il tout haut.
La cité était en ébullition. On voyait des militaires s'agiter et courir partout, les scientifiques qui tapaient sur leurs ordinateurs et s'énervaient quand ils ne trouvaient rien. Sheppard regarda plus haut, et il vit Lorne et Zelenka discuter avec Elizabeth. La discussion semblait houleuse. John monta en haut et s'approcha des trois protagonistes.
-Je ne dit pas que c'est de votre faute major ! s'exclamait le Dr Weir. mais vous n'auriez pas dû vous éloigner aussi loin de la Porte.
-Je sais mais le Dr McKay voulait absolument voir ce qu'il pouvait découvrir, se défendit Lorne.
-Vous avez réussi à le contacter ? demanda Elizabeth à Zelenka.
Celui-ci secoua la tête.
-Il y a beaucoup d'interférences où il est je pense, en déduit le scientifique.
Sheppard se racla la gorge pour annoncer sa présence. Tous les trois se retournèrent. Elizabeth avait l'air très soucieuse.
-Vous pouvez partir, dit-elle à l'attention de Zelenka et Lorne. Tout s'est bien passé ? demanda-t-elle à John tout en avançant.
-Oui mais...Je peux savoir ce qui se passe ? demanda-t-il en suivant la doctoresse.
-Je suis désolée, mais je suis très occupée John, je vous expliquerais tout plus tard, lui dit-elle en contournant la question.
Elel le laissa planté dans les escaliers, dans le noir. Il détestait être dans le noir. Peut-être qu'il en saurait plus en interrogeant Lorne. Il descendit et le vit parler avec les deux autres membres de son équipes. Etrange, McKay n'était pas là.
-Major ! appela-t-il.
Celui-ci se retourna et vint à sa rencontre.
-J'aimerais savoir ce qui se passe, et n'essayez pas d'equiver ma question, fit Sheppard.
Lorne soupira.
-Je suis désolé mais...
-Major ! s'impatienta Sheppard.
-C'est le Dr McKay, déclara le major.
Ca ne disait encore rien à John, qui était toujours dans le flou.
-Ben, quoi ? questionna-t-il.
-Il est resté coincé sur la planète que nous avons explorer, finit par dire Lorne. Et je craint que sa vie ne soit en danger.


Quand il se réveilla, la première chose qu'il vit était qu'il n'était plus au même endroit. Malgré le fait que sa vue était encore floue, il pouvait distinguer qu'il faisait sombre. Il essaya de se lever mais la douleur l'en empêcha. Il avait mal au bras gauche, et sa jambe droite était tout aussi douloureuse. Il avait très mal au dos et à la tête. Autant dire qu'il ne s'était pas loupé dans sa chute.
-Ne bougez pas, fit une voix.
Il se recoucha non sans pousser un gémissement tellement son dos le faisait souffrir. Le moindre geste était une torture. Une tête apparu dans son champ de vision. Une jeune femme. Elle avait de longs cheveux noirs attachés, les yeux de la même couleur. Elle portait une espèce de chemise blanche qui était retenue par une sorte de corset. Et une jupe. On aurait dit une Amazone, se dit McKay. Elle s'approcha de lui et s'accroupit.
-Buvez ça, dit-elle en lui montrant une coupole.
Il hésita. Il ne la connaissait pas, et elle essayait peut-être de l'empoisonner.
-Buvez, répéta-t-elle, ça calmera la douleur.
Il prit la coupole et but. Il fit une grimace de dégoût tellement c'était infect.
-Restez tranquille, dit-elle calmement.
-Qui...qui êtes vous ? fit Rodney d'une petite voix.
La jeune femme sourit.
-Et vous, qui êtes vous ? demanda-t-elle à son tour.
-J'ai posé la question avant.
La fille reprit la coupole, s'éloigna et revint quelques minutes après, pour s'asseoir près de Rodney.
-Je m'appelle Lucia, déclara-t-elle.
-Alors, moi je vais vous dire qui je suis. Moi c'est Rodney McKay, enchanté, dit-il avec une pointe de plansanterie.
Lucia lui sourit de nouveau.
-Rodney, vous avez beaucoup de chance que je vous ait trouvé, enchaina la jeune femme. Sinon, vous auriez été de la nourriture pour la bête de la forêt.
Il avait complétemnt oublié. Il échappait au monstre, et était tombé. Après, c'était le trou noir.
-Où je suis ? demanda Rodney.
-A l'abri, répondit Lucia. Rien ne peux nous atteindre ici, même pas les prédateurs.
-Les prédateurs, répéta McKay d'une voix un peu moins sûre.
-Vous avez des fractures multiples, c'est pourquoi je vous ai ammené ici, expliqua Lucia. Vous n'auriez pas pu marcher.
-Mes amis ! Où sont-il ?
-Vous parlez de ceux qui ont traversé la Porte ?
Rodney fit "oui" de la tête.
-Ils ne sont pas revenus. Mais d'où venez-vous ? Personne ne s'aventure ici, fit Lucia l'air interrogateur.
-De...
-Vous venez d'Atlantis, le coupa Lucia.
Rodney fut surpris. Comment pouvait-elle savoir ?
-Je sais que vous venez de là-bas, mais ne me demandez pas pourquoi, reprit la jeune femme. Bien maintenant, il faut vous reposez.
Elle se releva et partit dans un coin. Rodney passait vraiment une étrange journée.

-Pourquoi vous ne m'avez rien dit à propos de McKay ?! s'écria Sheppar den rentrant dans le bureau d'Elizabeth.
-Parce que ça ne vous concerne pas, se défendit-t-elle.
Sheppard croisa les bras.
-Ah oui, et depuis quand ? fit-il.
-Depuis que vous et le Dr McKay n'êtes plus dans la même équipe, lui répondit Elizabeth.
Elle avait dit ça très durement, comme si son intention avait été de blesser le colonel Sheppard. Elle avait l'air de lui en vouloir terriblemment de son attitude et il commençait à culpabilser de s'être comporté comme la pire des ordures.
-Je voudrais participer à sa recherche, proposa-t-il
-C'est non ! s'exclama Elizabeth.
Sheppard soupira. Il allait devoir la convaincre. Il s'assit en face d'elle.
-Je suis responsable de ce qu'il lui arrive, déclara-t-il. Si il a changé d'équipe et s'est retrouvé sur cette planète, c'est à cause de moi. Je vous en prie, Elizabeth. S'il lui arrive quelque chose, je m'en voudrais toute ma vie.
Il avait dit cette phrase sur un ton suplliant. Elizabeth baissa la tête. Elle ne savais pas quoi faire. Le major Lorne et son équipe participerais déjà aux recherches, et d'autres personnes sur le coup serait d'une grande aide. Mais s'il y arrivait un malheur, elle perdrait plus d'hommes.
-C'est d'accord, se décida-t-elle.
Alors, à sa plus grande surprise, Sheppard l'embrassa sur la joue et puis, il sortit préparer ses affaires. Ca n'allait pas être facile...


A suivre

-Ca va mieux ? demanda Lucia.
Rodney venait de se réveiller. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il s'était assoupi. Et il avait beaucoup moins mal.
-Oui, répondit-il. Votre mixture étrange est très efficace.
Lucia s'approcha de lui.
-Je pense que vous pouvez essayer de vous asseoir maintenant, dit a juene femme.
McKay se leva doucement, pour éviter les mauvaises surprises. Il avait encore un peu mal, mais la douleur était plus supportable qu'avant. Il s'assit et Lucia vint le rejoindre. Il n'avait pas encore remarqué où il était avant, étant complétement dans les choux. Ils se trouvaient dans une grotte. Il faisait jour dehors.
-Combien de temps j'ai dormi ? demanda-t-il.
-Je dirais trois heures, peut-être plus, répondit Lucia.
McKay était très étonné. Il avait perdu autant de temps ! Il essaya de se lever pour de bon, mais sa jambe l'en empêcha. Lamixture était efficace, mais pas à ce point là.
-Vos amis doivent vous chercher, déclara Lucia. mais ils ne vous trouverons pas, nous sommes très loin de la Porte.
-Mon oreillette, où est-elle ? fit McKay en cherchant ses affaires.
-Je suis désolée, elle s'est brisée en deux quand vous avez chuté, lui répondit Lucia, mal à l'aise de lui briser ses espoirs.
Le scientifique soupira. Il était au milieu de nulle part, blessé, dans moyen de communication, mais l'avantage, c'était qu'il était en charmante compagnie. A part le nom de la jeune fille qui l'avait tiré de ses ennuis, et du fait qu'elle était très débrouillarde, il ne savait rien d'elle.
-Comment quelqu'un comme vous peut habiter ici, dans une forêt hostile ? la questionna-t-il.
Lucia baissa la tête. Apparemment, ça n'était pas très joyeux comme histoire.
-Vous savez ce qu'est un Runner ? l'interrogea-t-elle.
McKay acquiessa. Ronon était un Runner.
-Eh bien, il y a trois ans, mon peuple s'est fait attaqué par les Wraiths, raconta Lucia. Ils m'ont capturé, mais au moment où l'un deux allais se nourrir de moi, il s'est arrêté et ils m'ont planté un traceur dans le dos. j'ai du fuir de village en village. Mais il y a quelques mois, j'ai rencontré un médecin très qualifié. Il avait déjà extrait des traceurs de chez d'autres personnes comme moi. Il m'a opéré.
-Mais vous fuyez toujours ?
-Non, je suis ici parce que je n'ai nulle part où aller, continua Lucia. Quand je suis rentré chez moi après, les habitants de mon village m'ont chassé, parce qu'ils disaient que j'était un démon envoyé par les Wraith. Ils m'ont envoyé ici, dit-elle la voix tremblante.
-Je suis désolé, je ne voulais pas réveiller en vous des souvenirs douloureux.
Lucia secoua la tête.
-C'est pas grave, dit-elle. Et vous, comment vous êtes vous retrouvé sur Atlantis, je croyais que la cité avait été détruite ?
Rodney sourit. Alors leur ruse avait bel et bien marché, tout le monde y croyait.
-Oui, mais...en fait, nous avons fait croire aux Wraith que nous l'avions détruite, mais, c'était pour les éloigner, avoua le scientifique.
-C'est très ingénieux comme plan, fit la jeune femme émerveillée. Il vient de vous ?
-Eh bien, sans vouloir paraitre arrogant, oui, en parti, dit Rodney fièrement.
Lucia se mit à rire. En plus d'avoir un très beau sourire, son rire l'était tout autant, pensa McKay. Il se ressaisit vite. Il fallait qu'il trouve un moyen de prévenir les autres.
-Ecoutez Lucia, je ne voudrais pas vous paraitre impoli, lança-t-il, mais il faut que je rentre chez moi très vite.
-Je comprend, dit Lucia en s'arêtant de rire. mais vous ne pouvez pas bouger, votre oreillette est cassée et nous sommes à lamerci des prédateurs. Je suis désolée, sincérement, mais pour l'instant, on ne peut rien faire.
McKay soupira. Il fallait qu'il trouve quelque chose. Il essayait de réfléchi, mais rien à faire, il n'arrivait pas à trouver. Il regarda dehor. la nuit commençait à tomber.
-J'y réfléchirais demain, se dit-il à voix haute.
Lucia approuva. Elle alla chercher du bois au fond de la grotte et fit un feu pour la nuit. Heureusement pour le ventre de McKay, elle avait à manger et à boire. Il se dit que cette fille était un vrai cadeau du ciel et qu'il avait de la chance d'être tombé sur quelqu'un comme elle.


A suivre

-Les recherches ne donnerons rien, il va faire nuit dans quelques minutes, dit Sheppard. On ferais mieux de retourner sur Atlantis.
Il soupira.
"Ah bravo !" se dit-il. "On peut dire que t'es le champion John".
Résigné, il regagna la porte avec Lorne et Ronon restés en arrière. Les espoirs de rerouver McKay semblaient grandement s'amenuiser. Et il commençait sérieusement à s'en vouloir.


Le lendemain matin, sur la planète, McKay se réveilla avec la douleur horrible qui avait presque disparu. Il poussa un gémissement, ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention de Lucia, qui elle, était déjà levée et prête à partir.
-Le remède ne fait plus effet, déclara-t-elle. Je vais aller chercher d'autres plantes pour vous soigner.
Elle partit quelques minutes et revint, non seulement avec les plantes, mais avec de la viande. On aurait dit un écureuil. Mais un écureuil extraterrestre.
-On ne va pas manger ça quand même ? se plaignit Rodney.
-C'est à prendre ou à laisser. Il n'y a que ça ici. Si je veut avoir d'autres animaux, je dois m'aventurer plus loin dans la forêt, mais il n'est pas question que je vous laisse seul.
Elle prit une nouvelle coupole et écrasa les plantes avec un bout de bois poli. McKay était trop dans les vappes pour essayer de comprendre ce qu'elle faisait. La douleur était insupportable.
-Quand vous vous êtes endormi hier soir, déclara Lucia, je suis allée prêt de la Porte, et j'ai vu vos amis.
-Ah bon ! s'exclama Rodney. Mais...
-Ils sont repartis quand la nuit était tombée, continua la jeune femme. Je les comprend, ils n'auraient pu rien faire dans le noir. Je pense qu'ils reviendront aujourd'hui.
Alors, ils étaient venus. Ils l'avaient cherché. Mais ils ne l'avaient pas trouvé, il ne savaient même pas où il était. ce qui posait un gros problème. Mais une idée vint dans l'esprit du scientifique.
-Vous pouvez m'aider, dit-il.
Lucia tourna la tête vers lui et prit un air surpris.
-Oui, je crois avoir une solution, reprit McKay. Je ne peut pas venir jusqu'à eux, mais eux peuvent venir jusqu'à moi. Grâce à vous.
Lucia compris.
-Vous voulez que j'ailles à leur rencontre et que je les emmène ici, dit-elle.
Rodney acquiessa avec un sourire.
-Je ne peut pas vous laisser seul, c'est trop dangereux ! s'exclama Lucia.
-Mais vous l'avez bien fait hier soir, lui rappela McKay.
Lucia se leva et alla le voir. Elle s'accroupi.
-Vous êtes quelqu'un d'incroyable Rodney McKay, dit-elle avec un grand sourire.


A suivre

-Alors vous êtes partante ? fit McKay.
Lucia avait toujours le sourire aux lèvres. Elle se leva et alla chercher des affaires.
-Je vais trouver vos amis, déclara-t-elle.


Sur Atlantis, Elizabeth était épuisée. Elle s'inquiétait vraiment beaucoup pour le scientifique. Il aurait pu lui arriver quelque chose de grave. Il était peut-êtremort. Elle chassa immédiatement cette pensée. Non, il n'était pas mort, McKay était quelqu'un de fort, même s'il ne le savait pas lui même. Ou il ne voulait pas l'admettre. mais Elizabeth l'avait remarqué, les coups durs, il arrivait à les surmonter. Quand les Wraiths avaient attaqué la cité, il avait gardé son sang-froid. Jusqu'au bout. Et il avait réussi à trouver comment chasser les Wraiths.
Elle avait demandé au major Lorne de se préparer, lui et son équipe, à repartir sur la planète, et au colonel Sheppard aussi. Il était sur les nerfs, et ça, ce n'était pas très bon signe.
-Vous le ramènerez aujourd'hui, le rassura Weir.
-Si vous le dites, grogna Sheppard.


Lucia s'apprêtait à partir. mais elle hésitait encore. Rodney était vulnérable, il était blessé, et c'était risqué de le laisser seul. Celui-ci vit son ressentimment.
-Ca va aller, lui dit-il. Je me débrouillerais.
Il était assis contre la paroi de la grotte. Il avait mal, mais tant pis, il n'allait pas rester allongé tout le temps.
-J'espère que vous avez raison, déclara Lucia.


A suivre

-On pert notre temps, déclara Ronon.
Teyla lui lança un regard noir. Il fallait toujours qu'il en mette un couche.
-Oui je commence à croire que c'est vrai, le suivit Cassidy.
Les recherches étaient au point mort. La forêt était grande et il faudrait au moins des jours pour retrouver McKay.
-On ne devrait pas trainer ici, ajouta Lorne, la bestiole risque de revenir.
Sheppard soupira. Qu'est-ce qu'ils avaient tous à geindre comme ça ?!
-Eh bien, on trouvera un moyen de la neutraliser si elle arrive, s'impatienta John.
Teyla lui posa une main sur son épaule. Ce seul geste suffit à lui faire comprendre qu'il devait garder espoir et que tout pouvait arriver. Même retrouver McKay vivant.
-On continue, ordonna-t-il.


A suivre

-On continue ?! s'exclama Cassidy. Mais c'est trop dangereux !
Sheppard commençait à s'impatienta sérieusement.
-Si vous n'êtes pas content, je ne vous rentient pas, répliqua-t-il en lui montrant le chemin qui menait à la Porte.
Casssidy ne répondit pas.
-Bien, alors, on peut continuer, ajouta John.
A peine avait-il terminé sa phrase qu'un nouveau hurlement se fit entendre. Il était assez loin, mais semblait venir de partout.
-Je crois qu'on est mal, fit le colonel Sheppard avec une grimace.
C'est alors qu'il cru voir une silhouette dans les broussailles. Il espérait que ce n'était pas un Wraith.
-Major Lorne, tenez vous prêt à ouvrir le feu, chuchota Sheppard.


A suivre

Bon voilà la suite

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Tout le monde était prêt à tirer, en particulier Ronon, qui avait très envie de massacrer du Wraith.
-Qui êtes-vous ? cria Sheppard.
Pas de réponse, mais il entendit un bruit de pas.
-Montrez vous ! s'exclama-t-il.
Il ne s'attendit pas à voir ça. Au lieu de voir apparaitre un Wraith ou un monstre, il vit une jeune femme, qui levait les mains, pour montrer qu'elle ne leur voulais aucun mal.
-Je suis une amie ! déclara la fille. Je m'appelle Lucia.
-Comment ça, une amie ? demanda Sheppard, perplexe.
-Je sais où se trouve Rodney McKay, répondit Lucia.
Alors là, déjà qu'il ne s'attendait pas à voir une fille ici, dans cette forêt, là, c'était le comble !
-Baissez vos armes, ordonna John à l'intention des autres.
Lucia baissa les mains et s'avança vers eux, non sans se méfier. Après tout, ils pouvaient très bien changer d'avis.
-Vous êtes le colonel Sheppard ? demanda-t-elle.
Celui-ci approuva.
-Et vous, vous êtes Lucia, constata-t-il. Vous nous dites que vous savez où est le Dr McKay.
-Oui, mais, il n'est pas en état de marcher, dit Lucia.
-Il est mal en point ?
-Je pense que ses jours ne sont pas en danger, sauf s'il reste ici, expliqua Lucia.
Sheppard resta muet.
-Vous avez entendu la bête, continua-t-elle imperturbable. Il faut partir, il n'est plus très loin. Suivez-moi, je vais vous conduire à votre ami.
Elle s'avança. Les autres finirent par la suivre, mais ROnon se méfiait encore. Il faut dire qu'il se méfiait de tout le monde et que ça n'allait pas changer. Sheppard marcha plus vite pour être aux côtés de Lucia. cette fille le fascinait. Et pourtant, il ne la connaissait même pas.
-Pourquoi êtes vous ici ? lui demanda-t-il. Vous fuyez quelque chose ?
-J'ai arrêté de fuir depuis un bon moment maintenant.
Voyant que Sheppard ne comprennait pas, elle reprit : Les Wraiths me chassaient avant. C'était un jeu.
-Vous faites parti des Runner, lança John.
-Je faisait parti des Runner, mais c'est terminé maintenant.
-Nous avosn quelqu'un dans mon équipe qui était comme vous, lui avoua Sheppard.
Lucia sourit.
-Cet homme plutôt méfiant, qui n'arrêtait pas de me fixer, dit-elle d'une voix sûre.
-Euh...oui, oui...Mais...
-Je sais reconnaitre qui est qui, le coupa Lucia. J'ai su que votre ami Rodney n'était pas mon ennemi dès que je l'ai vu. C'est pour ça que je l'ai receuilli et que je ne l'ai pas laissé dans la nature, comme une proie facile.
Sheppard grimaca. Une proie facile, Rodney en était une. Il ne savait pas se battre, il n'était pas militaire, il ne savait pas vraiment se servir d'une arme, et encore, ce n'était pas un tueur.
-Comment s'est-il blessé ? demanda-t-il.
-Il n'a pas regardé où il allait, plaisanta Lucia.
Sheppard sourit. Elle avait de la répartit. Ca lui plaisait.
-Et...c'est encore loin ? enchaina-t-il.
Lucia secoua la tête.
-Ne vous inquiétez pas, vos hommes rentrerons en bonne santé, répondit-elle.


A suivre

Sheppard continuait à discuter avec Lucia, pendant que les autres restaient derrière. Ronon était toujours très méfiant, même si Teyla essayait de le rassurer sur les intentions de leur "nouvelle amie". Mais ce type était tétu comme une mule, ou même pire. Lucia se retourna et Ronon la fixa. Son regard exprimait de la colère.
-Votre ami n'a pas l'air de m'aprécier beaucoup, remarqua Lucia.
-Il n'apprécie pas grand monde, rectifia Sheppard. Surtout pas les Wraith et les étrangers.
Il lui fit un grand sourire pour lui exprimer sa gratitude.
-Mais moi je vous fais confiance, reprit-il.
Lucia lui sourit à son tour. Elle avait un visage lumineux, pensait Sheppard.
-On devrait avancer plus vite, la bête risque de nous repérer, dit-elle.
Ce fut environ un quart d'heure plus tard qu'ils arrivèrent à la grotte. Lucia regarda partout. Il n'y avait aucun danger. Elle fit entrer tout le monde.
-Qui est là ? fit une voix bien familère à Sheppard.
Il vit apparaitre un visage qu'il connaissait bien. Il soupira de soulagement. Rodney était vivant.
-Oh ! s'exclama le scientifique.
-Vous croyez vraiment que je n'allais pas tenir mes engagements, déclara Lucia avec une pointe d'mausement.
-Non, je savais que vous alliez réussir, lui dit McKay avec un sourire. Oh, colonel Sheppard, vous êtes là vous aussi.
Son sourire s'effaça instantanément. Visiblement, il n'avait pas trop envie de le voir. Mais Sheppard ne se laissa pas démonter et alla voir McKay, qui était toujours assis. Il avait bien essayé de se lever, mais impossible de le faire.
-Vous allez bien ? lui demanda John.
McKay secoua la tête.
-Pas vraiment non, répondit-il. J'ai mal un peu partout, et je n'arrive pas àme lever. Quand à essayer de marcher, c'est une autre histoire. J'ai mal au bras gauche et un horrible mal de tête qui revient sans cesse.
Sheppard fit la grimace. Il ne s'était pas loupé. Il se leva et alla voir Teyla et Ronon.
-Vous retournez sur Atantis et ramenez le Dr Beckett, leur ordonna-t-il. J'aimerais savoir exactement ce qu'il a.
Les deux intéressés sortirent de la grotte et Sheppard retourna voir McKay, qui grommelait, tellement il avait mal.
-Vous avez de la chance que cette ravissante jeune fille vous ait trouver, plaisanta-t-il en montrant Lucia.
Ca ne fit pas vraiment rire McKay, qui lui lança un regard noir.
-McKay...Je crois qu'on devrais discuter tout les deux, enchaina Sheppard.
Le scientifique restait muet.
-Je suis désolé de vous avoir tenu à l'écart, reprit John, de vous avoir jugé comme si vous étiez un...un...euh...
-...Comme un hérétique ! s'exclama McKay.
-Oui ! Un...un quoi ? fit Sheppard plissant les yeux.
Rodney soupira. Décidement, il n'avait aucune culture !
-Rodney, dites quelques chose, le suplia Sheppard.
-Ah oui quoi ! s'écria le scientifique. Vous m'avez traiter comme si j'étais un mosntre, vous m'avez abandonné, humilié, et vous croyez que je vais vous pardonner pour ça !
-Non mais vous êtes...! D'accord, ok, je suis un abruti de première ça vous va ! Je regrette ce qui s'est passé ! Vous êtes mon meilleur ami Rodney, et je suis vraiment désolé de vous avoir fait penser le contraire !
Il se tut, attentdant la récation du scientifique. Celui-ci était plus qu'étonné des paroles du colonel.
-Vous me considérez comme votre meilleur ami ?! s'exclama Rodney.
Sheppard acquiessa.
-Rodney, cette histoire d'arme des Anciens, c'est du passé, reprit-il. On en est plus là aujourd'hui. Alors, on fait la paix.
Il tendit le bras vers Rodney. celui-ci hésita, mais serra la main de Sheppard, et lui fit un grand sourire, qui s'estompa à cause d'une douleur au ventre. il se plia en deux, tellement c'était inssuportable.
-Rodney, ça ne va pas ? s'inquiéta Sheppard.


A suivre
Désolée, je sais pas quand la suite arrivera

-Rodney ! Rodney ! paniqua Sheppard.
Le scientifique était plié en deux, il laissa échapper un "J'ai mal" avant de perdre connaissance. Lucia arriva à la rescousse, suivit par le major Lorne. Elle lui prit son pouls.
-Faible, laissa-t-elle échapper, avec une pointe d'inquiétude dans la voix.
Elle mit sa main sur la tête de McKay.
-Il est brûlant de fièvre ! s'exclama-t-elle.
-Il faut que Carson se magne, fit Sheppard.
Il se leva et passa sa main dans ses beaux cheveux soyeux et si bien...enfin bref, hum. Il tournait en rond. Etre dans le vague, il détestait, surtout quand cela concernait la santé de ses amis.
Au bout de dix bonnes minutes, l'état de Rodney ne s'arrangeait pas, mais ne s'aggravait pas non plus. Il avait toujours de la fièvre et était très pâle. C'est alors que Carson arriva avec Teyla et Ronon. Sheppard le prit à l'écart.
-Il n'était pas comme ça, déclara-t-il la voix tremblante. Il allait plutôt bien quand Teyla et Ronon étaient partis.
Carson mit la main sur l'épaule du colonel pour le calmer. Celui-ci se sentait impuissant, et il naimait pas voir Rodney dans cet état. On aurait dit un mort. Beckett se pencha sur le scientifique.
-Il faut que je le ramène sur Atlantis, je ne pourrais rien faire ici, déclara-t-il. Il faut fabriquer un brancard.
-J'ai ce qui faut, intervint Lucia, qui était restée en retrait depuis que le médecin était arrivé. J'ai des branches assez solides, une corde et une toile.
-Bien, alors allez me chercher tout ça.
Lucia partit au fond de la grotte. Elle sortit d'un sac la toile et la corde et prit du bois, qui devait servir à faire du feu. Le brancard fut installé rapidement, et tous se dépéchèrent. Lorne et Cassidy portaient McKay, Ronon et teyla couvrant leurs arrières. Sheppard était le dernier dans la grotte. Il se retourna vers Lucia.
-Vous pouvez venir avec nous, lui dit-il. Vous serez bien acceuillis sur Atlantis.
Il lui tendit la main. Elle hésita, mais vint finalement avec lui. Elle lui dit qu'il fallait faire vite, car la bête pouvait arriver d'un moment à l'autre. mais ce ne fut pas le cas, et ils arrivèrent sur Atlantis sans encombre. Elizabeth questionna Sheppard sur la venue de Lucia, qui lui répondit qu'elle les avaient aidé et qu'elle n'avait nulle part où aller. McKay fut conduit à l'infirmerie et Carson fit un examen complet. Weir et Sheppard attendaient à l'entrée. Le médecin arriva au bout d'une heure, le visage sombre.
-Je n'ai pas de bonnes nouvelles, déclara-t-il. Il a de multiples fractures, deux côtes cassées, et son mal de ventre n'est pas bénin.
-Que voulez vous dire ? demanda Sheppard.
-Il fait une hémorragie. Et on ne peut rien faire pour l'arrêter.
-Et...?
-Il va mourir.


A suivre

-Non, vous devez vous trompez ! s'exclama Sheppard en secouant la tête.
-Colonel, j'ai vérifié plusieurs fois, et je peux vous assurer que ça ne m'enchante guère, déclara Carson. OPn ne peut rien faire, désolé.
Il y eu un silence pesant. Sheppard regardait McKay allongé sur le lit. Il avait l'air si paisible.
-Cependant, ce qui m'intrigue, enchaina Beckett, c'est qu'il aurait dû avoir cette hémorragie dès le début, donc être inconscient avant.
Sheppard fronça les sourcils.
-J'ai relevé des traces deplantes médicinales dans son organisme, expliqua Carson. C'est sûrement ça qui la condamné à mort.
Weir et John se regardèrent. Des plantes médicinales ?
-Il semblerait que cette plante dégage quelque chose de toxique, reprit Carson.
-Je crois savoir qui est derrière tout ça, fit Sheppard, la mine déconfite.


-Je vous assure que j'ignorais ce que cette plante faisait ! se défendait Lucia.
Sheppard avait été la chercher et l'avait conduite à l'infirmerie. Il lui avait tout raconter. Que Rodney allait mourir à cause de la plante qu'elle lui avait donné. Ironie du sort, cette plante devait le guérir.
-Nous ne vous accusons pas Lucia, lui dit Elizabeth d'une voix calme.
-Lui le fait ! s'exclama Lucia en regardant Sheppard.
Elizabeth invita Lucia à s'assoeir.
-J'ai envoyé une équipe survoler les environs à bord d'un Jumper, déclara Elizabeth. Ils sont allé au delà de la forêt. Ils ont trouvé des villages, mais tous les habitants sont morts. Ils nous ont dit qu'ils avaient dans leurs maisons des sacs entiers de ces plantes. Et ils sont tous morts d'hémorragies.
Sheppard la regardait d'un air sceptique.
-Vous voulez dire que cette plante a tué tout le monde aux alentours ?! s'exclama-t-il.
Elizabeth hocha la tête.
-Avez-vous utiliser ces plantes ? demanda-t-elle à Lucia.
-Non, je n'en ai jamais eu besoin, lui répondit-elle, toute penaude.
-Vous n'êtes jamais tombé malade, vous ne vous êtes jamais blessé ?
-Je ne me l'explique pas, mais je n'ai contracté aucune maladie depuis que je suis née, et quand je me blesse, je cicatrise très vite.
Le Dr Weir jeta un rapide coup d'oeil à Sheppard. Tout ça était vraiment étrange.
-Ma mère disait que le pendentif de ma grand-mère me portait chance, et qu'il chassait le démon, lança Lucia.
Elle montra un collier. Au bout de la chaine, il y avait un rond, et au centre de ce rond, une petite pierre rouge.
-Votre mère disait des conneries, pesta Sheppard.
Elizabeth lui lança un regard noir.
-Et bien, ce collier vous a protégé on dirait, dit-elle.
C'est alors qu'un bruit derrière elle se fit entendre. Elle se retourna et vit que les machines entourant Mckay s'affolaient. Elle compris que c'était la fin.


A suivre
La suite, toujours aujourd'hui

Ooooh ! La sadique ! Pauvre Rodney ! PAs mourir ! Lui pas le droit de mourir !

"Tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu" faisait l'encéphalogramme. Il était plat. Il n'y avait plus rien à faire. Carson essayait de le ranimer, il le choquait, mais rien à faire. Elizabeth avait les larmes aux yeux, elle ne pouvait pas le croire. Sheppard, lui, voulait se montrer fort, mais il savait qu'il craquerait à un moment ou à un autre. Dans l'agitation, personne ne fit attention à Lucia. Celle-ci se plaça à côté de Rodney. Elle lui prit la main et ferma les yeux. Sheppard la remarqua après quelques secondes, il était placé derrière elle et ne comprennait pas où elle voulait en venir. Il distingua une lueur au niveau du cou de Lucia. Son pendentif. C'est alors que le rythme cardiaque de Rodney redevint normal. Comme ça, sans raison. Carson était dépité, il n'y comprennait rien. Il prit le pouls de McKay. Régulier et tout a fait normal. Il se gratta la tête. Non, là il ne comprennait rien !
-Euh...je...bégayait-il.
Et Lucia s'effondra insconciente dans les bras de Sheppard.
-Je crois que je vais prendre une bonne tasse de thé moi, fit Carson en partant.
Sheppard plaça Lucia sur un autre lit. Elle était froide, mais elle respirait.
-Je crois que son pendentif n'est pas qu'un grigri, déclara-t-il.
Il regarda Elizabeth, qui ne comprennait pas. Elle était complétemet larguée !
-Elle la touché, et il est vivant, fit-il en caressant la joue dans la jeune fille. Maintenant je comprend pourquoi les Wraiths ne l'ont pas tué.
Elizabeth vint le rejoindre. Elle était rassurée, mais en même temps inquiète.
-Vous croyez que ce pendentif est...magique ? demanda-t-elle avec un peu d'hésitation.
Sheppard haussa les épaules.
-Tout ce que je vois, c'est que Rodney est vivant grâce à cette fille, lança-t-il.
Il se leva et partit. Elizabeth resta aux côtés de McKay jusqu'à ce que Carson revienne, avec une tasse, comme il l'avait dit. Même avec deux tasses. Il proposa du thé au Dr Weir, qui accepta poliment. Ca la calma. Elle en avait bien besoin. Carson la chassa ensuite gentiment de l'ibnfirmerie, car il devait recommencer ses examens sur Rodney, et sa soudaine résurrection le laissait toujours perplexe. Il fallait aussi en faire sur Lucia. Elle avait l'air d'aller bien, malgré le fait qu'elle était vidée.


Envrion une demi-heure plus tard, Sheppard et Elizabeth revinrent voir Carson, qui les accueillit intrigué.
-J'y comprend rien ! fit-il. Plus aucune trace de l'hémorragie dans son corps ! Rien ! Nada ! Même plus une seule fracture !
Elizabeth le regarda amusé.
-Et pour Lucia ? demanda-t-elle.
-Elle va bien, à part qu'elle a eu une baisse de tension, répondit Beckett. Non franchement, c'est pas possible, c'est contre toutes les lois de la médecine !
Il partit voir d'autres patients, marmonnant dans sa barbe, ce qui eut l'effet de faire rire Elizabeth et Sheppard. Ils avaient bien besoin d'entendre des bonnes nouvelles.


A suivre

Sheppard était assis à côté de Lucia. Il attendait qu'elle se réveille, mais la fatigue finit par l'emporter. Il s'endormi la tête sur le lit. Quand Lucia se réveilla, deux heures étaient passées. Elle avait mal au crâne. Mais tout allait bien. Elle vit qu'à ses côtés, il y avait ce colonel, l'ami de Rodney. Il dormait. Et il ronflait. Lucia laissa échapper un petit rire, ce qui attira l'attention d'une infirmière qui appela Carson.
-Comment vous sentez-vous ? lui demanda-t-il doucement, en lui prennant la main.
-Je vais bien, lui répondit Lucia avec un sourire malicieux. Mais, lui...
Elle montra Sheppard, qui dormait, la bouche ouverte, et qui laissait éhcapper un râle de temps en temps. Carson pouffa. Lucia jeta un coup do'eil à Rodney, il était encore inconcient, mais il était vivant. c'était tout ce qui comptait.
-Il va s'en remettre, lui dit Beckett. Vous devriez m'expliquer par quel miracle vous l'avez guéri, ma chère, ajouta-t-il.
Lucia hocha la tête.
-Je veux en parler au Dr Weir, fit-elle, restant énigmatique.


Quelques minutes après, Elizabeth était à l'infirmerie. Elle réveilla Sheppard, qui était un peu hagard, ce qui fit rire Lucia. Celui-ci avait les yeux exorbités, tellement il se sentait perdu.
-Dr Weir, commença Lucia, je n'en ai encore parlé à personne. Ni à Rodney.
-Allez-y je vous écoute, fit Elizabeth, attentive.
-Ce pendentif, je pense qu'il a des pouvoirs spéciaux, qu'il transmet à celui qui le porte, raconta Lucia. Quand ma grand-mère l'avait, il lui arrivait de savoir à quoi je pensait. Evidemment, je n'était qu'une petite fille, ça ne me paraissait pas étrange. Au contraire, ça me fascinait. Elle savait aussi ce qui allait se passer, elle connaissait le passé, le futur. En fait, je me demande si elle n'a pas transmit ses pouvoirs au pendentif, pour que celui qui en hériterais, aurait des pouvoirs spéciaux. Je n'y ait jamais vraiment cru, mais depuis que je le porte, je ne suis jamais tombée malade.
Elle fit une pause, et reprit son souffle.
-Je ne sais pas si c'est le pendentif, ou moi, continua-t-elle. C'est très flou. Je pense que c'est de famille. Mais ma mère n'avait aucun pouvoir, ce que je ne comprend pas.
-Vous ne savez pas, constata Elizabeth. Mais vous avez rendu la vie à Rodney.
Lucia hocha la tête.
-Peut-être, insinua-t-elle. Excusez-moi, mais je n'ai pas envie de rester dans ce lit toute ma vie, plaisanta-t-elle.
Elizabeth regarda Carson, qui était resté et avait tout entendu.
-Elle peut partir, je n'y voit pas d'ojection, fit-il.
-Merci, souffla la jeune femme.
Elle se leva et au lieu de partir de l'infirmerie alla voir Rodney, s'asseyant à côté de lui. Elle lui passa la main sur son visage. Il avait retrouvé des couleurs, et ça la rassurait.


Sheppard avait suivit Elizabeth dans son bureau. Il était un pue décontenancé par cette histoire de pouvoirs. Comme si on parlait de mutants, de X-Men ! Il fit cette remarque à la doctoresse, qui lui fit un petit sourire amical.
-Vous y croyez vous ? lui demanda-t-il.
Elizabeth avait prit un air sérieux.
-Rodney aurait du mourir, dit-elle. Mais il est toujours vivant, et il est en bonne santé. Alors, rien que pour ça, je veut bien y croire.
Sheppard fit la grimace. Ca devenait de plus en plus étrange dans cette cité...


A suivre

Rodney se réveillait. La première chose qu'il vit quand il ouvrit les yeux, c'est qu'il était à l'infirmerie. Il reconnaissait cet endroit, il y passait sa vie tellement il se faisait blessé ! La dernière fois, il s'était brûlé avec une sorte de fer à repasser "Made In Ancien". Il avait du gardé un bandage pendant quelque chose à la main.
-Mmmmmm !!! gémit-il.
Il vit arriver Carson, qui avait un grand sourire aux lèvres.
-Vous revenez de loin Rodney, déclara-t-il.
Rodney se massa les tempes. On aurait dit qu'il avait reçu un coup de massue.
-Et heureusement qu'elle était là, continua Carson en montrant quelque chose.
Rodney tourna la tête. Lucia était là, endormie sur la chaise, la tête légèrement penchée sur le côté.
-Elle vous a sauver la vie, finit Carson. Bon, je crois que je vais vous laisser. Vous pourrez partir quand vous voulez.
Il le salua et retourna vaquer à ses occupations. Rodney fixait Lucia. Elle avait l'air très...calme. Elle avait l'air toujours calme. Elle l'avait toujours été quand elle l'avait soigné. Elle était quelqu'un de...spécial. Et Rodney aimait les personnes spéciales. Rodney se leva. Il n'avait plus mal. Il était étonné, il se rappellait que son bras avait l'air cassé et que son dos lui faisait un mal de chien quand il bougeait. Il se pencha vers la jeune femme et la secoua légérement. Celle-ci poussa un petit soupir avant d'ouvrir les yeux.
-Ca va ? lui demanda McKay.
Lucia se grotta les yeux. Oui, il était bien là, devant lui.
-Je vous retourne la question, lança-t-elle en souriant.
-Eh bien, oui, on dirais que je vais bien.
-Tant mieux.
Ils restèrent silencieux un bon moment, mais Lucia reprit : Vos amis m'ont invités ici, je ne pouvait pas refuser.
Rodney s'assit en face d'elle, sur le lit.
-J'ai l'impression que je peux trouver ma place ici, ajouta la jeune femme.
-Vous pourriez venir dans mon équipe, lui proposa Rodney.
-Ah oui ? Vous croyez que...
-Elizabeth sera sûrement d'accord, finit pour elle le scientifique.
Le sourire de Lucia devint plus grand.
-Vous êtes quelqu'un de bien, dit-elle.
-Oui je sais, fit Rodney, l'air fier.


FIN

La suite dans une prochaine fic