le trésor maudit des anciens [Fic - Sheyla]

Bon allez je pense à vous et à ce nouveau virus alors pour empêcher sa propagation je vous met une nouvelle fic !!!
A bas le virus : *demandetoutletempsuneautrefic*



TITRE : Le trésor maudit des anciens
Saison : Dans le courant de la 1.
Genre : action, romance sheyla comme d’hab.



1.
Rodney continuait paisiblement ses fouilles tandis que le major s’improviser une petite sieste en espérant pouvoir quitter rapidement cette planète où Rodney l’avait entraîné. En effet, voilà deux jours, Rodney avait eu l’idée folle de vouloir s’occuper, depuis ces derniers temps, notre équipe ne faisait plus vraiment de mission car les Wraiths étaient beaucoup trop calmes ces derniers temps ce qui inquiétait fortement Elisabeth. Mais cette fameuse planète était déserte, ils l’avaient déjà explorés et y avaient trouvés de nombreuses ruines que Rodney souhaitaient étudier. La seule chose qu’il savait était que les Anciens avaient vécus là quelques temps et avaient laissés ces ruines derrière eux.
-Rodney, vous avez bientôt fini ? Demanda le major agacé.
-Non ! Continuez votre sieste !
-J’aimerais mais il fait trop chaud ! Et puis je m’ennuie au milieu de ce tas de pierre !
Rodney releva la tête vers le major, visiblement vexé.
-Ce « tas de pierre », comme vous dites, est un lieu où les Anciens ont séjournés et il va nous permettre d’apprendre des tas de choses sur eux.
-Si vous le dites !
Rodney soupira, ce major était vraiment désespérant. Il leva les yeux vers un des murs qui se tenait devant lui et oublia le major. Des gravures l’ornaient de toutes art, gravés à l’or fin, la pierre était sublime et Rodney était impatient de la déchiffrer. Il commença lentement et à peine avait-il traduit les deux premières lignes qu’il se releva en poussant des cris de joies et en sautant comme un enfant dans tous les sens. Le major se leva et le rejoignis.
-Que se passe t-il ?
-Vous ne devinerez jamais ?!!
-Non, en effet mais vous allez me le dire.
Mais Rodney ne répondit pas, son regard se retourna vers le pierre, ses yeux étaient comme captés par les gravures.
-Que se passe t-il ? S’énerva le major.
-Nous sommes riches !
-Rodney ?!
-Oui ?
-Ecoutez, je n’ai aucun pouvoir de télépathie et même si j’en avais un, je ne me risquerais jamais à entrer dans votre tête !
-Très amusant ! En fait cette gravure indique que les Anciens ont cachés un trésor qu’ils appellent le trésor maudit.
-Ce n’est pas très rassurant !
-Nous devons trouver sept tablettes d’argile sur lesquelles sont gravées des signes et lorsque nous les aurons toutes rassemblées, elles nous guideront jusqu’au trésor.
-Attendez, Rodney, vous ne comptez tout de même pas, chercher ce trésor !
-Si Elisabeth m’en donne le feu vert, si !!
John soupira, jamais il n’avait vu Rodney dans un tel état d’euphorie. Celui-ci était comme un enfant à qui on promet un cadeau formidable. Intenable, sur existé.
-La chasse au trésor a toujours été mon jeu favori ! Lança Rodney, comme si il venait de lire dans les pensées du major.

A peine eurent –ils franchis le vortex que Rodney se mit à hurler.
-Elisabeth ! Elisabeth ! J’ai fait une grande découverte !
Elle s’approcha lentement d’eux et tenta de calmer Rodney.
-Du calme ! Respirer !
-J’ai trouver un trésor !
Elle sourit mais en voyant l’air exaspérer du major tenta à nouveau de calmer Rodney.
-Allez vous changer et calmez vous, je vais prévenir Teyla et Ford. Rendez-vous en salle de briefing.
Rodney s’éloigna rapidement. Jamais elle ne l’avait vu si heureux.
Elle se retourna vers le major.
-Ca va ?
-Ce type va me rendre dingue !


Quelques minutes plus tard, toute l’équipe se trouvait en salle de briefing et Rodney leur expliqua toute l’affaire. Tous le monde parut emballé sauf le major.
-Je vous autorise dès demain à partir à cette chasse au trésor ! Lança Weir, ravie.
Avant qu’ils ne sortent, Weir retint Teyla et John.
-Attendez, je sais que cette histoire semble amusante…
-Ah oui ? La coupa John.
-Sauf pour vous ! Sourit-elle. J’aimerais qu’au moindre problème vous arrêtiez tout et vous rentriez.
Ils acquiescèrent et quittèrent la pièce.


-Ne me dites pas que cette histoire vous tente ? Demanda le major.
-Pourquoi pas !
-Ca ne s’appelle pas le trésor maudit pour rien ! Et puis j’ai un mauvais pressentiment !
Teyla sourit.
-Ne serais-ce pas plutôt une peur qui vous ferait parler !
-Moi ! Non !
Soudain, une jeune femme blonde et plutôt jolie s’approcha d’eux.
-Bonjour major.
-Bonjour.
Teyla observa la jeune femme.
-Bonjour ! Lança t-elle. Et merci pour moi ! pensa t-elle.
La jeune femme n’y prêta même pas attention et continua de regarder le major.
-J’aimerais que vous m’aidiez pour une expérience, je suis le docteur Ramer.
-Bien…sûr ! Réussit à articuler le major.
La jeune femme s’éloigna en lui faisant les yeux doux. Teyla était en colère, elle regarda John qui lui regardait le docteur s’éloignait. Quand celui-ci ressentit le regard insistant de Teyla sur lui il se retourna et fit face à son regard plein de colère.
-Quoi ?!
-Rien !
Elle commença à s’éloigner mais il la rattrapa.
-Quoi ? Cette jeune femme est une scientifique qui me demande de l’aider car j’ai le gêne des Anciens !
-Bien sûr !
-Qu’est-ce que ça veut dire ?
-Que vous avez plus de faciliter à accepter d’aider une jolie blonde dans ses expériences que notre pauvre ami Rodney !
Elle s’éloigna, ses dernières paroles avaient été froides et pleines de colère. Le major soupira et se dirigea vers ses quartiers.



Elisabeth se dirigea vers le laboratoire de Rodney. Je dois absolument lui parler, songea t-elle. Le pauvre avait l’air si emballé par cette histoire. Elle entra, la pièce était plongée dans le noir et personne ne semblait s’y trouver.
-Rodney ? Appela doucement Weir.
Elle entendit un bruit provenant du fond de la pièce, elle s’avança lentement, inquiète. Quand soudain, la lumière s’alluma dans la pièce, elle aperçut Rodney, qui se tenait droit au fond de la pièce.
-Ah, c’est vous Elisabeth, vous tombez bien !
-Ah oui ?
Rodney attrapa une photo qu’il tendit au docteur. Celle-ci observa la photo, on y voyait des gravures.
-Ce sont les gravures que vous avez trouvées ?
-Oui, je les prises en photo pour continuer la traduction.
-Et ?
-Et je viens de traduire la suite. Une des tablettes se trouve sur la planète où j’ai trouvé ses gravures !
-Bien, vous pourrez y aller dès demain.
Rodney fit la moue.
-Et bien, j’avais pensé que nous pourrions partir plus tôt, comme maintenant !
Elisabeth sourit.
-Rodney, je pense qu’après une bonne nuit de sommeil vous seriez tous plus apte à partir.
-Vous ne venez pas ? S’étonna Rodney.
-Bien sûr que non, je dois tenir une base moi !
Ils rirent.
-Vous savez peut-être que pour une fois vous pourriez venir ?
-J’aimerais, cette chasse a l’air amusante mais…
Rodney s’était légèrement rapproché d’Elisabeth, leur visage était très proche quand soudain le bruit des portes qui s’ouvrent les interrompit et gênés, ils se séparèrent rapidement. C’était le docteur Ramer.
-Docteur ! S’exclama Elisabeth.
-Madame. Je vous cherchais.
-Ah oui ?
-J’ai entendu parler d’une chasse au trésor, pourrais-je m’y joindre ?
-Désolé nous sommes complet ! Lança Rodney tout en retournant à ses photos.
-Mes connaissances pourront être utile, continua la jeune femme tout en regardant le docteur Weir.
-Non, merci.
La jeune femme sortit bruyamment, visiblement furieuse.
-Bien, je vais vous laissez travailler, dit Weir.
Ils s’échangèrent un long regard et Weir quitta la pièce.
Que lui arrivait-elle ? Elle l’ignorait mais elle avait apprécié ce qui venait de se passer. Rodney ? S’interrogea t-elle, avant de rire. Je n’y avais jamais pensé. Pourtant, elle le trouvait craquant….




Le major sortit de sa salle de bain, prendre une douche lui avait fait du bien. Il repensa à la petite dispute qu’il avait eue avec Teyla. Pourquoi avait-elle réagit ainsi quand cette femme lui avait parler. Il sourit, c’était peut-être idiot mais il adorait voir Teyla en colère, il la trouvait encore plus belle. Soudain, on frappa à la porte et il alla ouvrir, c’était Ramer.

-Docteur ?
-Appeler moi Gina.
-Bien, mais peut-être que nous devrions nous contenter de Docteur.
Elle sourit puis se mit à pleurer.
-Que vous arrive t-il ?
Le major était surpris de voir la jeune femme pleurait et ne savait pas quoi lui dire.
-Je….je ne vais pas très bien en ce moment et je voulais participer à cette chasse au trésor mais Rodney a refusé ! Il a été méchant !
-Désolé.
La jeune femme se jeta dans ses bras, elle continuait de pleurer. Le major ne savait pas quoi faire, il tapota maladroitement son épaule.
-Ca va allez !
Teyla venait d’apparaître à la porte mais ni John, ni Gina ne l’avait vu. Soudain John l’aperçut, leurs regards se croisèrent, celui de Teyla était vide. Il se fiche de moi ! Pensa t-elle. Elle s’éloigna alors que le docteur quittait les bras du major.
-Merci. Murmura y-elle.
-Ce n’est rien.
-Je…je devrais retourner travailler.
Elle quitta la pièce laissant le major inquiet. Teyla ne va pas me rater ! Songea t-il.
La nuit allait bientôt tomber et demain à l’aube ils partiraient à cette chasse au trésor, alors j’attendrais demain avant de la revoir, pensa le major.



Teyla n’en revenait pas de ce qu’elle venait de voir. Le major était si aussi stupide ! Après tout ce docteur Ramer était marié ! Peut-être l’ignore t-il ? Elle se dirigea vers la salle de combat, se défouler ne lui ferait pas de mal ! Mais en arrivant, elle y entendit du bruit. A une heure pareille, tout le monde ou presque dormait. Elle s’approcha lentement. Le docteur Ramer s’y trouvait. Encore elle ! Songea Teyla sentant la colère la gagner. Elle s’apprêta à entrer quand soudain, elle se stoppa. Le docteur Ramer venait de sortir de sa poche un petit boîtier identique à celui que les Wraiths utilisaient pour communiquer entre eux…………

A SUIVRE............

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désolé pour l'attente!!!


Teyla se figea, que pouvez bien faire cette femme ? Elle tendit l’oreille.
-Oui, bien sûr !
Gina parlait à l’appareil.
-Pas de problème, tout ira bien, je maîtrise la situation.
Tout à coup, elle rangea le boîtier dans sa poche et balaya la pièce du regard pour vérifier que personne n’était entré. Elle quitta la pièce rapidement. Teyla s’était caché dans un coin du couloir et observa la jeune femme filer vers sa chambre. Elle se redressa soudain, à qui avait-elle bien pu parler, ici, il ne pouvait pas avoir beaucoup de contacts. Elle préféra garder pour elle ce qu’elle venait de voir et décida d’aller dormir car demain s’annoncer comme une longue journée. En repartant vers sa chambre, elle était perdue dans ses pensées si bien qu’elle ne vit pas le major arriver. Celui-ci, tout aussi préoccupé ne la vit pas non plus et BOUM… Ils se foncèrent droit dedans.
-Major !
Celui-ci se massa le front.
-Oui ?
-Qu’est-ce que vous faites là ?! Demanda t-elle énervée.
-Je pourrais vous retournez la question !
-Je me promène !
-A cette heure ci ?
-Et vous ?! Vous n’êtes pas avec votre jolie docteur ?
-Quoi ?!
-Ne faites pas l’innocent ! Savez vous au moins qu’elle est mariée !!
Teyla avait presque criée ces dernières paroles et la colère l’avait subjuguée. Le major l’avait bien remarqué et se disputer avec Teyla était bien la dernière chose qu’il aurait souhaité ce soir.
-Vous vous trompez Teyla. Elle se sentait mal c’est tout.
-Et comme par hasard vous étiez là pour la réconforter !
Le major s’approche doucement de Teyla, les yeux pleins de malice.
-Et alors, vous êtes jalouse ?
Surprise, Teyla le repoussa.
-Pas du tout ! Quelle idée ! Je m’inquiète juste pour vous !
-C’est trop mignon !
Teyla se calma légèrement, après tout, il ne valait pas la peine de s’énerver. Elle se retourna et commença à s’éloigner vers sa chambre en lançant.
-Bonne nuit !
Le major sourit, le bonne nuit qu’il venait de recevoir était légèrement agacé. Il ne comprenait pas la réaction de Teyla. C’était gentil de s’inquiéter pour lui mais il savait bien que le docteur Ramer était marié et il ne voulait pas avoir de liaison avec elle. Il soupira.
-Ah ? Les femmes !
Il se dirigea vers ses quartiers.


Le lendemain, Rodney fut le premier réveillé. Il était tellement excité qu’il n’avait dormi que trois heures et attendait avec impatience l’heure du départ. Quand tout fut enfin prêt, et qu’ils s’apprêtaient à passer la porte, Elisabeth s’approcha de Rodney.
-Faites attention, surtout pas de folies !
Il la regarda.
-Ne vous inquiétez pas !
Puis devant tous les autres qui en furent surpris, il déposa un baiser sur la joue du docteur Weir. Alors qu’ils traversaient le vortex on put entendre Teyla dire.
-Et bien c’est rassurant de voir que la galanterie existe toujours !
Quand ils arrivèrent, ils inspectèrent rapidement les alentours tandis que Rodney se mettaient déjà aux recherches de la tablette.
-D’après ce que je sais, elle ne devrait pas être loin.
Il se mit à creuser tout autour des murs où il avait trouvé les gravures.
-Personne ne veut m’aider ?!!
Tout le monde se mit à rire.
-C’est votre chasse !
-Merci !
Rodney s’activa de plus belle et se mit à chercher sur la roche d’autres indications. Ford et Teyla discutaient tranquillement, tandis que le major avait retrouvé sa place, à l’ombre d’un arbre pour sa sieste. Soudain, Teyla se redressa.
-Qui a-t-il ? S’inquiéta le major.
-Je sens quelque chose.
Le major se leva et attrapa son arme. Il valait mieux être prudents, Teyla n’avait pas pour habitude de se tromper dans ce genre de situation. Elle commença à avancer.
-Et moi je fais quoi ? Demanda Rodney, inquiet.
-Vous restez là avec Ford !
Teyla et John commencèrent à s’éloigner.
-Qu’est-ce que vous avez sentit au juste ? Demanda le major tout en observant autour de lui.
-Ca !
Teyla venait de montrer du doigt une bête hideuse qui s’approchait d’eux.
-C’est quoi cette horreur ?!!
Soudain, la bête se jeta sur eux et le major se mit à tirer, la bête s’écroula sur le sol, morte. Ford et Rodney, effrayés par les coups de feu arrivèrent.
-Mon dieu ! Lâcha Ford en voyant la bête.
Rodney lui était figé sur place et ne disait rien, les yeux rivés sur la dépouille.
-Elle est morte, vous ne risquer rien ! Lui dit John.
-C’est bête mais je crois que je viens de faire une énorme bêtise.
-Quoi ?! S’exclama le major.
Teyla, Ford et John se regardèrent consternés, ils ne comprenaient rien aux paroles de Rodney.
-Expliquez vous ! Lui ordonna John.
-Sur la gravure, il parlait de ce genre de monstres.
-On dirait un genre de chien mais en plus laid, et surtout plus dangereux.
-Ce sont les gardiens du trésor, expliqua Rodney. Nous les avons réveiller et ils vont protéger le trésor, donc nous tuer.
-Ca veut dire qu’il y en a d’autres ?!!
-Oui.
Tout le monde se regarda :
-Bon on retourne chercher votre tablette et on s’en va !
Ils se mirent à courir, arrivé à l’endroit tout le monde se mit à chercher ce qui fit plaisir à Rodney. Soudain Teyla cria.
-Je l’ai !
Elle avait trouvé une petite tablette en argile recouverte de gravures d’or. Rodney courut vers elle et la prit.
-Doucement c’est fragile !
-Mais, commença Teyla, j’en ai déjà vu quelques part !
-Quoi ? Où ça ?
-Je ne sais plus !
-Faites un effort c’est très important !
-Je crois que vous en reparler plus tard ! Lança le major.
-Non, c’est important !
-Pas autant que ça !
Rodney se retourna vers le major qui pointait du doigt quelque chose. Quand il vit ce que c’était, son sang se glaça, une bande de chiens monstres comme celui qu’il venait de voir était derrière eux, montrant les dents et grognant.
-Courez ! Hurla le major.
Ils se mirent tous à courir vers la porte des étoiles, Rodney avait plus de mal que les autres si bien que plusieurs fois il faillit se faire avoir mais le major le sortit toujours d’affaire en tuant la bête.
-Bon sang Rodney, vous avez une arme, servez vous en !!
Ils traversèrent rapidement la porte, essoufflés. Weir vint à leur rencontre.
-Que c’est-il passé ?
-Notre cher Rodney a omis de nous parler d’un certain comité d’accueil ! Cria le major, en colère.
Weir se retourna vers l’intéressé.
-Je croyais qu’il s’agissait d’une légende ! Se défendit-il.
-Ecoutez, j’en ai assez, moi j’arrête ! Je n’irais plus à cette chasse au trésor ! Cria le major. Et vous savez quoi, on n’est pas venu sur cette galaxie pour chercher de l’or alors ça suffit !!
Il s’éloigna à grandes enjambées sous le regard surpris d’Elisabeth. Teyla s’élança derrière lui.
-Rodney ! Cria Weir, dans mon bureau et vite !!!



Teyla se mit à courir derrière le major, celui-ci entra dans se chambre et dona un grand coup de poing dans son armoire. Le sang se mit à couler, il venait de se faire très mal et grimaça.
-C’est malin !
Il se retourna vers Teyla, il ne l’avait pas entendu la suivre. Il souffla.
-C’était quoi cette petite scène ? Demanda Teyla.
-J’en ai assez !
-Vous êtes à cran mais je ne crois pas que c’est à cause de ce qu’on vient de vivre, vous aimer plutôt le danger d’habitude.
-Je n’aime pas les chasses aux trésors, c’est tout !
Il avait l’air gêné tout à coup. Teyla s’installa à côté de lui.
-Vous ne m’en voulez plus ? Lui demanda John.
-Dites moi ce qui vous prends.
-Quand j’étais jeune, je devais avoir 8 ans, on avait organisé une chasse au trésor mais elle a mal tourné. J’ai perdu un ami…
-Je suis désolé !
Teyla baissa la tête, quelle idiote elle était, elle comprenait un peu mieux les réactions du major mais elle n’aurait pas dû lui faire parler de ça.
-Vous n’avez pas à l’être. C’est juste que j’ai eu peur que l’un de vous soit blessé.
-Vous avez été parfait, lui dit Teyla en souriant.
Il lui déposa un baiser sur la joue et se releva. Teyla fut surprise de ce geste.
-Que me vaut cet honneur ? Demanda t-elle.
-Pour vous prouver que la galanterie existe toujours ! Sourit –il.
Elle sourit à son tour. Soudain, elle se redressa et repensa à ce qu'elle avait vu hier a propos du docteur Ramer, devait-elle lui en parler? Mais il la devança et se tourna vers elle.
-Teyla j'ai quelque chose à vous dire, à propos de Ramer.......


A suivre……………

Merci d'avoir commencé tes cours à domicile, parce que là, je saturai un peu moi à entendre tout le monde clamer "LA SUITE" alors que nous, on se creuse la tête à s'inventer des théories !

Et voici la mienne de théorie justement : John annnonce à Teyla que Ramer est une espionne au service des Genii (ou un truc dans le genre) et ça fait un peu comme avec Tanith dans SG-1. Ils l'utilisent pour faire circuler de fausses infos !

voilà de quoi vous faire patienter!!! Continuer vos théories à chaque fois, j'adore!!!!

Teyla se redressa, surprise et intéressée.
-Je sais que vous ne l’aimez pas beaucoup, je ne sais pas pourquoi mais il n’y a rien entre nous. Je sais qu’elle est mariée !
Teyla soupira, elle était déçue, elle s’attendait à des révélations plus croustillantes.
-Vous savez, répondit-elle, je me moque du fait que vous puissiez avoir une liaison avec elle, en tout cas au niveau privé. Je m’inquiétais juste pour vous et votre carrière.
Le major parut déçu.
-Ah, soupira t-il.
Devait-il lui dire les soupçons qu’il portait envers la jeune femme. Il douta un instant. La jeune femme l’observa, sentant que quelque chose le tracassait.
-Ah moins, que dit-elle…
-Ah moins que quoi ?
-Que ce n’est pas ça que vous désiriez me dire mais autre chose !
Le major sourit, surpris par la perspicacité de la jeune femme. Voyant son sourire, Teyla ajouta.
-Aurais-je raison ?
-Peut-être…
Il la regarda un moment, la laissant mariner (oh ça me rappelle des choses !!! mdr !).
-Et bien, j’ai découvert il y a déjà quelques semaines que le docteur Ramer cachait quelque chose.
-Continuez, dit Teyla, intéressée.
-Tout a commencé quand je l’ai vu en possession d’un boîtier de communication Wraith alors qu’elle n’était pas dans son labo, j’ai trouvé cela étrange. Puis, j’ai découvert qu’elle surveillait le travail de Rodney…
-Quoi ?!! S’exclama Teyla furieuse. Vous faites une découverte plus que douteuse et vous ne nous en parler même pas !! Mais vous êtes malade !
-Et du calme !
Teyla se mit à tourner en rond, la situation la dépassait.
-Et si elle avait remarqué votre petit jeu, dites moi ce qui l’aurait empêché de vous tuer !! Vous êtes donc inconscient !
John la regarda faire les cents pas en lui faisant des reproches et sourit.
-Il n’y a vraiment pas de quoi rire ! Lui dit-elle.
-Vous me rappelez ma mère lorsqu’elle me faisait la morale !
Teyla s’arrêta et lui sourit.
-Elle devait vous la faire souvent !
Ils se mirent à rire.
-Non, sérieusement, major c’est que vous auriez pu être en danger !
-Je suis un grand garçon Teyla !
Elle sourit. Il la sentait si proche de lui, un sourire sur son visage suffisait à l’illuminer. Elle remarqua qu’il l’observait et cela la gêna.
-Dites moi, dit-elle, vous comptez abandonner cette chasse au trésor ?
-Ce n’est pas la mienne, mais celle de Rodney. A qui je dois des excuses je crois !
-Excuses acceptées !
John et Teyla se retournèrent d’un même mouvement.
-Rodney ! S’exclamèrent –ils simultanément.
Celui-ci se mit à rire.
-C’est drôle on dirait que je regarde dans un miroir !
-De quoi vous parlez ?
-De vous deux, vous êtes parfaitement synchro.
-Que faites vous là ? Lui demanda Sheppard.
-Je voulais vous voir pour comprendre votre petite crise.
-Ecouter, je n’ai rien à vous expliquer mais ne me cacher plus rien d’aussi important que l’existence de monstres qui pourraient nous tuer !!
-Et puis je vous chercher Teyla ! Continua Rodney.
-Moi ?
-Oui, vous vous souvenez de la tablette, vous m’aviez dit en avoir déjà vu.
-C’est exact mais je ne sais toujours pas où.
-Et bien moi je crois que ci ! Je viens de terminer la traduction de cette tablette et devinez où se trouve la tablette suivante ?
-Sur la planète Athos ! S’exclama le major sous les regards surpris de Teyla et Rodney.
-C’est qu’il a de l’esprit ! S’exclama Rodney.
-Mais oui ! Intervint Teyla, je me souviens à présent, c’est ma grand-mère qui en possédait deux !
-Deux !!! Hurla Rodney, mais c’est magnifique !! Je vais prévenir Elisabeth !
Il sortit en courant de la pièce.



Rodney se mit à courir à la recherche d’Elisabeth mais à sa grande surprise elle n’était pas dans son bureau. Un sergent lui annonça qu’elle était sur un balcon. Il s’y rendit. Il s’exclama.
-Elisabeth, j’ai une grande nouvelle…
Il s’arrêta soudain.
-Elisabeth ? Demanda t-il.
Non, il n’avait pas rêvé, la jeune femme pleurait et ce sont des sanglots qu’il avait entendus.
-Laissez moi Rodney, s’il vous plaît, murmura t-elle.
Il hésita, bien sûr elle avait sûrement besoin de solitude mais il ne pouvait se résoudre à la laisser ainsi. Il s’approcha et posa une main apaisante sur son épaule.
-Que vous arrive t-il ?
-Je ne sais pas.
Elle fixait l’horizon et des larmes roulaient sur ses joues.
-Dites moi Elisabeth, vous savez que je serais toujours là pour vous.
Il lui prit la main et la serra, surprise par ce geste elle se retourna vers lui.
-La terre me manque.
-Ah, vous voulez parler de votre ami Simon…
-Pas seulement ! Et puis je subie beaucoup de pressions ici…Vous savez ça fait du bien de pleurer.
Il sourit.
-Peut-être.
Elle se jeta brusquement dans ses bras et sanglota. Il fut surpris d’une telle réaction de la part de Weir mais plutôt agréablement surpris. Il la serra contre lui.
-Merci, soupira t-elle.
-De quoi ?
-D’êtres là pour moi, d’être vous…
Il sourit, jamais il n’aurait espéré de plus belles paroles venant d’elle. Il lui releva doucement le menton prêt à l’embrasser quand Ford arriva.
-Hum…Toussota t-il.
Ils se redressèrent, gênés et Elisabeth repris aussitôt son ton professionnel.
-Docteur, nous avons un problème.
-Un problème ? S’inquiéta Weir.
-En fait, c’est le docteur MC Kay qui a un problème.
-Moi ?
-Oui, votre labo est en feu !
Rodney et Elisabeth se précipitèrent vers le labo. Lorsqu’ils arrivèrent, plusieurs militaires étaient déjà présent et le feu maîtrisé.
-Ce n’est rien de grave, le prévint Zelenka, aucun document important n’a été brûlé et j’ai pu sauver l’ordinateur a temps.
-Qui a fait ça ?
-Votre assistante, le docteur Ramer…




Teyla et John étaient en salle de combat, comme à l’accoutumer le major mordait la poussière. Soudain, ils cessèrent le combat et se saluèrent.
-Dites moi, commença Teyla, pour en revenir à notre discussion concernant Ramer, vous comptez en parler au docteur Weir ?
-Je ne sais pas…….
Ils furent interrompus par le docteur Ramer qui entra précipitamment dans la pièce et referma la porte derrière elle, elle avait l’air affolée. Elle n’avait pas remarqué la présence de Teyla et John, quand elle se retourna en soupirant et les vit.
-Major !
-Oui, que vous arrive t-il ?
Elle réfléchit un instant. Qu’allait-elle pouvoir leur dire ?
-Et bien, voyez-vous, il y a eu un feu dans le laboratoire du docteur MC Kay et on m’accuse ! Je ne veux pas y aller, ils vont me punir !! Mais je n’ai rien fait !!
Teyla soupira. Quelle petite sotte, cette femme jouait vraiment bien son jeu.
-Ecoutez, quoi qu’il se passe vous devez aller voir Elisabeth, ils doivent tous vous chercher.
-Non !
-Où comptez-vous allez ?! Il n’y a rien ici ! Et puis si vous n’avez rien à vous reprocher il n’y a pas de problème.
-J’ai tout à me reprocher au contraire !!! Hurla la jeune femme.
Elle se laissa glisser sur le sol en sanglotant.
-J’ai gâché ma vie ! J’ai perdue tout ce que j’avais de plus cher au monde !
-De quoi vous parlez ? Demanda doucement Teyla.
La jeune athosienne s’était doucement approché de Ramer, le major lui était resté en retrait et observait la scène sans comprendre le comportement du docteur. Ramer jeta un regard froid à Teyla.
-Vous ne pouvez pas comprendre !
-Et si on essayait d’en parler quand même, vous savez moi aussi j’ai souffert dans ma vie. Tenta Teyla.
-Ah oui ? Et dites moi, avez-vous tuer votre enfant, entraîner votre mari dans une autre galaxie par pur égoïsme ? Avez-vous décidé de passer un marché avec les Wraiths ?!!
-Quoi ?
Le major s’approcha.
-Vous avez vraiment fais ça ?!
-Oui, murmura t-elle.
-Pourquoi ?
-Je sais que je vous ai déçu major. Ramer baissa la tête. Je suis désolé !
Le docteur Weir entra brusquement, suivit de Rodney et de Ford.
-Ah, ben vous êtes là ! S’exclama Rodney à l’attention de Ramer.
Weir remarqua vite que quelque chose n’allait pas, l’atmosphère qui régnait dans la pièce était étrange.
-Que se passe t-il ici ? Demanda t-elle.
-Je suis un traître ! S’exclama Ramer.

A SUIVRE.........

bon voilà une petite suite mais je crois qu'elle suffira à vous faire plein de théories!!! Alors à vos théories et surtout dites moi, Ramer: ange ou démon?!!!



-Je regrette mais cette chasse est provisoirement annulée ! S’exclama Weir pour la cinquième fois.
Depuis les aveux de Ramer, Weir avait suspendu toutes les missions, elle devait d’abord interroger Ramer pour en savoir plus.
Elle entra dans son bureau, Teyla et le major était déjà là, et Ramer était sur une chaise, assise. Rodney soupira.
-Vous me raconterez ! Avant de quitter la pièce.
Weir s’installa sur son fauteuil, faisant face à Ramer.
-Racontez moi tout, et surtout n’oubliez aucun détail ! Ordonna Weir calmement.
La jeune femme n’osa lever les yeux vers son interlocutrice.
-Votre mari a été prévenu, annonça Weir.
La jeune femme pâlit.
-Je suis arrivée ici comme vous tous, je suis une scientifique, j’ai été désigné pour assister le docteur MC Kay, ce qui a toujours été un grand honneur.
Les larmes commencèrent à rouler sur les joues de la jeune femme, ses yeux trahissaient une peur immense et un mal-être.
-Quand et quel marché avez-vous passer avec les Wraiths ?
-Lors de ma première mission avec l’équipe du lieutenant Bates. Vous vous souvenez sûrement que nous avions été surpris par des Wraiths et que moi et deux autres militaires avions été capturés. Ils se sont …ils sont entrés… La jeune femme s’arrêta soudain, submergé par la douleur de ce souvenir, elle repris.
-Ils ont tués les militaires et il n’y avait plus que moi.
-Je me souviens avoir lu votre rapport.
-Ce que je n’ai pas dit dans ce rapport c’est que …ils m’ont utilisés… Ils sont entrés dans mon esprit et….
-De quoi parlez-vous ?
-J’étais enceinte, je ne l’ai dis à personne, pas même à mon mari. La seule chose que je sais c’est que j’étais enceinte et que après cette mission, je n’étais plus… Elle s’arrêta à nouveau submergé par le chagrin et les larmes.
Teyla s’approcha doucement d’elle et lui déposa une main apaisante sur l’épaule.
-Ca va aller docteur, continuer, s’il vous plaît.
-Ils voulaient me tuer, je n’ai pas eu le choix ! Ils m’ont donné un émetteur pour que je puisse les contacter et je surveille le travail du docteur MC Kay depuis des semaines maintenant. Je les ai mis au courant pour cette fameuse chasse au trésor et ils sont plus qu’intéressés.
-Vous êtes monstrueuse ! S’exclama Weir. Comment avez-vous pu nous trahir ainsi ?!
La jeune femme baissa la tête et se remit à pleurer.
-Ford ! Appela Weir dans son oreillette.
Le jeune militaire apparut au bout de cinq minutes.
-Mettez cette jeune femme aux arrêts !
-Docteur ! Protesta Teyla, cette jeune femme a vécut un drame psychologique, je crois qu’elle a besoin de voir le docteur Heightmeyer !
-Désolé Teyla mais je ne suis pas d’accord !
Ford sortit la jeune femme sous le regard plein de regrets et de colère de Teyla.
Celle-ci sortit brusquement de la pièce en lançant un regard noir à Elisabeth.
-Qu’est-ce qui lui prend ? Demanda cette dernière au major. Pourquoi prends t-elle la défense de cette traîtresse !
Le major ne répondit pas, il se contenta d’hausser les épaules et sortit à la recherche de Teyla. Lui non plus ne comprenait rien à la réaction de Teyla. A peine quelques heures plus tôt, elle avait fait tout un cirque au major en lui faisant clairement comprendre qu’elle n’aimait pas cette femme et voilà qu’elle prenait sa défense ! Le major sourit en lui-même, décidément cette femme était vraiment imprévisible et ça il adorait !


Teyla n’en revenait pas, le docteur Weir n’avait –elle donc aucun cœur ! Pourtant, elle la connaissait suffisamment pour savoir que Weir était une femme tout ce qu’il y a de plus juste et de plus compréhensive. Teyla arriva aux portes de ce qui était leur « prison ». Deux gardes se trouvaient à la porte. Elle entra sans difficultés, en effet, aucun des gardes n’avaient reçu pour ordres de ne laisser entrer personne. Quand elle entra, le mari de Ramer était à ses côtés, la sermonnant.
-Comment as-tu pu faire ça ? Nous trahir !!! Et me cacher que tu étais enceinte !!
Quand il vit Teyla, il se redressa.
-Bonjour.
Teyla lui fit un signe de tête.
-Ecoutez, j’ignorais tout de ce que faisait ma femme, en fait nous étions en froid !
-Je crois que le docteur Weir serait plus à même d’entendre votre déposition, répondit simplement Teyla.
L’homme sourit nerveusement et quitta la pièce. Teyla s’approcha de la jeune femme qui sanglotait sans bruit et s’installa à ses côtés sur le sol froid.
-Merci, lui dit Ramer. Merci d’avoir pris ma défense tout à l’heure.
Le major entra sans bruit si bien que les deux jeunes femmes ne l’entendirent pas. Il resta à l’arrière à écouter leur discussion.
-Ce n’est pas ce que j’ai fait. Je suis comme tout le monde ici, je déplore votre comportement, je vous en veux. Mais j’essaye de rester humaine et je crois que la perte d’un enfant est une chose monstrueuse.
-C’est vrai ! Dit la jeune femme dans un sanglot.
-Pourquoi avoir dit que vous aviez tué votre enfant ?
-Je savais que j’étais enceinte et je suis quand même partie en mission. Vous ne pensez pas que j’ai eu tort?
-Si. Mais ça ne fait pas de vous un assassin.
Elle ne répondit pas et laissa un blanc. Soudain, elle reprit.
-Mon mari me déteste. Il a raison mais j’ai peur de le perdre.
-Il vous aime, tenta de la rassurer Teyla.
-Nous travaillons ensemble lui et moi depuis longtemps.
Le major s’avança légèrement et s’installa près de Teyla.
-Nous sommes tombés amoureux au premier regard mais nous avions peur.
-Pourquoi ?
-Et bien, nous travaillons ensemble et nous avons cru que de ce fait nous ne pouvions pas être ensemble ! Mais c’est ridicule. Quand nous l’avons compris, tout à changer. Nous nous sommes mariés et…je me souviens du jour de notre mariage, il était magnifique.
Teyla sourit et regarda la jeune femme, dont l’expression était partagée entre la joie, la mélancolie, la douleur. Elle eut pitié. Elle sentit le regard du major sur elle, les paroles que venaient de prononcer Ramer le toucher. Il se demanda si lui et Teyla ne vivaient pas la même chose.
-Je me souviens des vœux que nous avions prononcés. Il avait prononcés les plus belles paroles qui puissent exister et moi aujourd’hui j’ai trahi mes vœux.
Teyla posa une main sur celle de Gina.
-Pourquoi êtes-vous si gentille avec moi ? Demanda cette dernière.
-Parce que vous n’êtes pas mauvaise et que vous allez vous rattraper ! Parce que nous allons tourner les choses à notre avantage.
Le major intervint.
-Teyla, puis-je vous parler en privé ?
Elle se leva et ils sortirent. Ils s’éloignèrent de la « prison » et allèrent sur un balcon. Le major pris un air mécontent.
-A quoi vous jouer ?!
-Pardon ?
-Vous faites quoi là au juste avec cette traîtresse ! Ne me dites pas que vous avez pitié !
-Major ! Cette femme a peut-être fait des choses mauvaises mais elle peut se rattraper !
-Non ! Elle est folle ! Vous savez ce que je crois, c’est que son histoire de grossesse, elle a complètement inventé !
-Quoi ?!
-Je partage l’avis du major.
Elisabeth entra sur le balcon.
-Teyla, sachez que nous n’avons pas perdu nos cœurs ! Mais, je ne vous comprends pas !
-Mais il n’y a rien à comprendre !! Cette femme vient de souffrir !
-Elle ment !
-Donnez lui une chance de se rachetez ! Ne la condamner pas aussi rapidement !
Sans s’en rendre compte, Teyla s’était mis à pleurer, son visage s’était empreint d’une profonde tristesse.
-Teyla, pourquoi cette histoire vous touche autant ?
Le major se mordit la lèvre inférieur, voir Teyla pleurait le désolé. Pourquoi était-elle dans un tel état ? …..

-Teyla, dites nous ce qui se passe ?
Teyla soupira et passa ses mains sur son visage.
-Cette femme me rappelle une personne.
Le major et Elisabeth se regardèrent.
-Je venais d’être nommé chef et une femme de notre peuple nous trahissais, elle avait été arrêté, toutes les preuves étaient contre elle. C’était la première fois que je devais punir l’un des nôtres. Ca a été très dur. J’ai…j’ai choisi l’exil. J’ai déclaré qu’elle ne méritait pas de vivre parmi nous….
Teyla éclata en sanglots, le major faillit la prendre dans ses bras mais se retint, il ne pouvait pas, pas devant Weir.
-J’ai appris qu’elle était enceinte seulement cela faisait déjà un mois qu’elle avait été exilé et ne nous ne l’avons pas retrouvé. Elle est sûrement morte, ainsi que son enfant et….et c’est ma faute !!
-Non ! Pas du tout ! La consola le major.
Il se décida tout de même à s’approcher mais il se contenta de lui poser une main sur l’épaule.
-Le major a raison, vous ne devez pas vous en vouloir ! Vous ne pouviez pas savoir et elle vous avez trahi !
-Peut-être. Elle resta songeuse un instant et se retourna vers Weir. Je vous le demande comme une faveur, donnez lui une chance de remonter dans l’estime de toute cette base, je vous en prie.
Elle quitta le balcon. Weir soupira.
-Je comprends mieux sa réaction, dit Weir, la pauvre cela lui rappelle des choses trop douloureuses.
Le major acquiesça.
-Qu’avez-vous l’intention de faire ?
-Par amitié par Teyla, annonça Weir, je veux bien lui donner une chance, sourit-elle.
Le major lui sourit aussi.
Rodney arriva soudain.
-Elisabeth, j’ai été mis au courant de l’histoire, mais il y a un problème.
-Encore ?
-Oui, vous ne lui avez pas demander pourquoi elle a mis le feu à mon laboratoire ?................

A SUIVRE….




ALORS??? POURQUOI???

Pour la suite je voudrais remercier Maliang qui m’a donné un gros coup de pouce, alors voilà merci beaucoup !!!

-Oh Rodney, s’il vous plaît je suis exténué alors on pourra voir ça demain !
-Oui, moi aussi je suis fatigué, ajouta John, je vais dormir ! Il quitta rapidement le balcon.
Rodney se retourna vers Elisabeth, elle se massait la nuque en fixant l’horizon. Elle avait l’air complètement épuisé. Rodney s’approcha doucement et se mit à côté d’elle, la jeune femme ne bougea pas d’un poil et continua de fixer l’horizon.
-N’avez-vous jamais pensé que vous vous étiez trompez ?
Rodney se retourna vers elle, un regard interrogateur. Elle continua de fixer l’horizon, impassible. Elle poursuivit.
-Ne vous êtes jamais vous dit que votre vie aurait pu être différente, que vous auriez pu être professeur, ou boulanger, ou encore maçon ?
-Boulanger ? Maçon ?!! Non !
-Moi si !
Il l’observa, était-elle vraiment sérieuse ?
-En fait mon rêve était d’être présidente des Etats-Unis !
Elle se mit à rire. Il sourit.
-C’est vrai que je vous vois bien dans ce rôle !
Elle se retourna vers lui en souriant.
-Merci Rodney.
-Pourquoi ?
-J’ai l’impression de trouver en vous un confident et plus qu’un ami…
En disant cela, elle avait rapproché son visage du sien et lui déposa un baiser rapide sur les lèvres. Il n’eu pas le temps de comprendre ce qui c’était passé qu’elle avait déjà quitter la pièce, il n’entendit qu’un bref.
-Bonne nuit.

Teyla tournait dans son lit depuis près d’une heure. Elle était comme qui dirait hanté par son passé, le visage de cette femme qu’elle avait condamné à l’exil la hantait. Elle se leva et sortit marché dans les couloirs. En ouvrant les portes de sa chambre, elle fut envahit par une douce brise. Elle se mit à marcher, elle aimait le calme qui régnait dans les couloirs chaque nuit. Elle aimait admirer cette cité. Elle marchait depuis quelques minutes quand elle arriva à la salle où se trouve la porte des étoiles. Elle s’installa sur une des marches. Le major lui aussi n’arrivait pas à trouver le sommeil, alors lui aussi s’était mis à errer dans les couloirs et été arriver devant la porte des étoiles. Il vit Teyla, assise sur une des marches, les yeux dans le vide et s’approcha.
-Bonsoir !
La jeune femme se retourna surprise de voir qu’elle n’était pas la seule à ne pas trouver le sommeil.
-Major ?
-Ben oui, vous voulez que ça soit la fée clochette ?
Elle sourit.
-Qui est fée clochette ?
-Je vous expliquerais plus tard.
Il s’assit à côté d’elle.
-Vous n’arriviez pas à dormir ? Demanda le major.
-Vous êtes perspicace ! Se moqua gentiment Teyla.
Il sourit, elle baissa la tête.
-En fait, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Le visage de cette femme me hante…
John comprit que Teyla parlait de cette femme qu’elle avait condamnée.
-Teyla, vous ne devez pas vous en vouloir, vous avez fait ce qu’il fallait. Pour votre peuple.
-Vraiment ? Alors pourquoi je me sens si coupable ? Pourquoi chaque nuit son visage me hante ?
John ne su quoi lui répondre, il se contenta de la tirer vers lui et de la serrer dans ses bras. Surprise au départ, elle se laissa aller dans les bras du major. Celui-ci n’avait pas vraiment pour habitude de laisser paraître ses sentiments.
-Teyla je crois que vous êtes la meilleure chef qu’un peuple puisse rêver avoir.
-Merci…
Ils s’écartèrent et ils restèrent à moment là, front contre front. Ensuite, le major lui souleva le menton et déposa un léger baiser sur ses lèvres. Il passa une main tendre sur la joue de la jeune femme qui se blottit dans ses bras. Il se leva soudain et tendit une main vers elle.
-Je vous reconduit à votre chambre Teyla, vous devez vous reposez maintenant.
-Bien, sourit-elle, si je n’ai pas le choix.



Rodney se leva tôt, il avait eu toute la nuit pour réfléchir et entra dans le bureau de Weir.
-Rodney ? S’étonna t-elle.
-Ecoutez, je veux aller sur la planète Athos pour chercher les deux tablettes !
Weir soupira.
-Hors de question ! Avez-vous oubliez que la planète a été déserté par le peuple de Teyla, c’est trop dangereux !
-C’est pour ça que l’équipe du major viendra avec moi !
-Vous êtes infernale !
-C’est pour ça que vous m’aimez…
Weir le regarda, surprise et amusée. Rodney, lui n’en revenait pas, comment avait-il pu dire cela à Weir si facilement !
-Peut-être…répondit-elle.
Il commença à s’approcher de la jeune femme mais stoppa son avancée quand la porte du bureau s’ouvrit brusquement sur ……Le major !
-On ne vous a jamais appris à frapper ! Lança froidement Rodney.
-J’ai des nouvelles pour vous, se contenta de répondre le major. Elle a brûlé votre labo car elle comptait détruire tout ce que vous aviez rassemblé sur le trésor des anciens. Elle en avait assez d’aider les Wraiths.
-Mais bien sûr ! Cette femme est folle !
-Du calme ! Lui dit Elisabeth.
Il la regarda, surpris.
-Ne me dites pas que vous comptez tout lui pardonnez ?
-En fait, j’aimerais lui donner une chance de se racheter !
Rodney soupira.
-En tout cas, hors de question qu’elle retravaille avec moi !
-Vous savez quoi, je vous autorise à reprendre les recherches pour votre trésor ! Lança subitement Weir.
John lui lança un regard surpris. Elle se contenta de lui sourire, légèrement moqueuse. Rodney était fou de joie, il courut vers son labo pour se préparer.
Weir sortit de son bureau en souriant. John lui resta sur place. Parfait ! La journée commençait mal !
En repartant vers sa chambre pour se préparer, il croisa Teyla. Les deux jeunes gens ignoraient totalement comment réagir suite à ce qui c’était passé durant la nuit. Elle lui sourit timidement, il lui rendit son sourire et lui déposa un baiser sur la joue.
-Vous avez réussi à dormir ?
-Oui, un peu, merci.
Ils furent interrompus par Rodney.
-Teyla, je dois absolument vous parler ! Dites moi, vous vous souvenez de cette tablette que vous avez déjà vue ?
-Naturellement !
-Nous allons aller voir votre grand-mère, il me faut ces tablettes !
-Je lui demanderais et nous verrons.
-Nous verrons ?! S’exclama Rodney. Non, vous ne comprenez pas ; c’est extrêmement important !
Teyla sourit.
-J’en suis sûr mais si ma grand-mère refuse de vous les donner je n’y pourrais rien !
Rodney s’éloigna en marmonnant. John et Teyla se mirent à rire et leurs mains se frôlèrent, leurs regards se croisèrent. Ils mourraient d’envie de s’embrasser mais ne pouvais pas.
-Je dois aller me préparer pour le départ, dit Teyla.
-Moi aussi…


Une heure plus tard, toute l’équipe s’apprêtait à partir pour le continent. Ils grimpèrent dans le Jumper et en furent rapidement arrivés à destination. Ils se posèrent dans un champ et se dirigèrent vers le village. Quand ils entrèrent, les gens commencèrent à affluer vers eux, à les saluer mais surtout à saluer Teyla. Halling fut attiré par tout ce bruit et en voyant Teyla, son visage s’emplit de joie.
-Teyla !
Elle se précipita dans ses bras, il était ravi de la revoir, il la souleva du sol et la fit tourbillonner. Il la reposa sur le sol et se saluèrent.
-Teyla, cela fait longtemps.
Il salua les autres membres de l’équipe.
-Que nous vaut l’honneur de cette visite ? Demanda t-il.
-Nous venons voir grand-mère.
-Bien, alors je vous laisse y aller.
Il quitta le petit groupe d’amis et Teyla se dirigea vers la forêt.
-Où on va ? Demanda Rodney inquiet.
-Ma grand-mère habite un peu plus loin du village.
Ils marchèrent une dizaine de minutes avant d’arriver. Biens sûr, durant le chemin, ils durent supporter les plaintes de Rodney, mais rien d’insurmontable.
Ils arrivèrent devant une tente, Teyla entra suivit des autres. Une très vieille femme se trouvait dans la tente, elle leur tournait le dos et avait le nez dans une marmite. Avant même que l’un d’eux s’exprime, elle leur dit sans se retourner.
-Que me vaut l’honneur d’une visite ? Je manque tant que ça au village ?
-Tu me manqueras toujours grand-mère !
La vieille dame se retourna brusquement, un grand sourire aux lèvres.
-Ma chérie !
Teyla se précipita dans ses bras. Elles discutèrent un bref instant car voyant que ces amis s’impatientaient, la vieille dame leur dit.
-J’ai fait de la soupe, quelqu’un en voudrait ?
-Bonne idée ! S’exclama Rodney.
John le fusilla du regard.
-Avec ce qui nous attend, il faut bien se nourrir !
Elle leur tendit des bols de soupe. Rodney se mit à manger goulûment, les autres avec plus de délicatesse.
-Qu’est-ce que c’est ? Demanda Ford. C’est bon !
-De la soupe de tortue.
-Pouah…….
Le major et Ford recrachèrent tout, ce qui fit rire Teyla. Rodney, quand à lui, continua de manger.
-C’est pas mauvais !
Teyla se décida enfin à parler à sa grand-mère.
-Grand-mère, j’aimerais te demander quelque chose ?
-Je savais bien que tu n’étais pas venue uniquement pour ma soupe !
-En fait je voudrais te parler des tablettes d’argile que tu avais trouvé.
La vieille dame pâlit, les autres le remarquèrent vite.
-Nous en avons besoin, continua Teyla.
-Non ! S’écria la vieille dame. Oubliez ça !!
Elle tremblait de tout son être, son visage avait brusquement pâlit et ses traits étaient déformés par la peur. Quand soudain, un jeune homme entra dans la tente et courut vers elle, il l’aida à s’asseoir.
-Grand-mère ? S’inquiéta Teyla.
-Ca va ! Lâcha la vieille dame.
Teyla regarda le jeune homme, jamais elle ne l’avait vu.
-Qui êtes-vous ? Demanda t-elle.
-Tu ne te souviens pas de moi Teyla Emmagan, chef de ce peuple ?............


A SUIVRE…………

c'est court mais désolé j'ai trop de travail en ce moment!!! J'écris d'autres fics alors voilà!

Teyla regarda le jeune homme, surprise. Pourquoi lui demandait-il cela ? Devait-elle s’en souvenir ? Il la regarda en souriant, pourtant ce visage lui était familier. Le major et les autres membres de l’équipe commençaient à s’impatienter.
-Dites moi, commença Rodney, le plus simple serait que vous lui disiez qui vous êtes et que vous nous laissiez rapidement, je ne voudrais pas me montrer impoli mais nous aimerions discuter en privé avec la grand-mère de Teyla !
Le jeune homme sourit et quitta la pièce. Teyla l’observa sans bouger, non, c’était impossible, elle devait se faire des idées. Le major s’approcha de la grand-mère de Teyla.
-Ecoutez moi Madame, cette chasse au trésor ne me plaît absolument pas mais nous devons trouver les tablettes.
La grand-mère sourit et passa une main sur le visage de John.
-Vous êtes charmant, vous êtes un jeune homme plein de bravoure et de courage.
-Bon, ça suffit les éloges ! Lança Rodney.
Teyla, elle, n’avait pas osé bouger depuis que le jeune homme avait quitté la tente et ça le major l’avait remarqué mais ne le comprenait pas. Soudain, Teyla se retourna vers eux.
-Nous devrions rentrer maintenant !
-Mais…Non ! S’écria Rodney. Il me faut ces tablettes !
-Ma grand-mère refuse de nous dire où elles sont alors allons nous en !
La grand-mère se leva.
-Teyla Emmagan, je t’interdis de parler de la sorte de moi !
En effet, Teyla avait prononcé cela froidement. Elle soupira.
-Pardon grand-mère.
La vieille femme quitta la pièce.
-Ben voilà, si vous l’offenser elle ne risque pas de changer d’avis ! S’énerva Rodney.
-Oh, ça va ! S’énerva le major qui jusqu’alors était resté calme. Vous deux vous restez là et moi et Teyla on va voir ce qu’on peut faire.
Teyla et John quittèrent la tente, à quelques mètres un fleuve s’écoulait tranquillement, ils s’approchèrent de la vieille femme.
-Pourquoi tu fais ça Teyla ? Demanda la vieille femme.
Le major pensa alors qu’il aurait d’abord du laisser Teyla seule avec sa grand-mère. Il recula vers la tente après avoir chuchoté à Teyla qu’il lui laisser quelques minutes avec sa grand-mère.
-Quoi ? Qu’est-ce que je fais ?
-Ces tablettes vont conduiront vers le malheur et la destruction ! Les hommes sont-ils tous aussi stupides ! Les Anciens n’ont pas nommés ce trésor, le trésor maudit pour rien !
-Grand-mère, nous devons le trouver.
-Non ! Vous devez le laisser ! La bêtise de ce docteur qui veut à tout prix ce trésor vous conduira vers une mort certaine !
-Peut-être…
La vieille dame se retourna brusquement vers sa petite fille, l’air surprise.
-Et tu veux mourir ?! Tu veux abandonner ton peuple, ta famille !
-Non ! Je veux juste trouver ce foutu trésor !
Teyla avait presque hurler, elle s’en voulue aussitôt et se laissa tomber sur le sol, en pleurant.
-Que se passe t-il ma chérie ?
-Je ne sais pas.
-Moi je crois savoir, tes fantômes te hantent.
-Oui, avoua t-elle.
-Sache que la vie est trop courte pour te laisser hanter, chasse les une bonne fois.
Voyant que John s’approchait elle lui glissa à l’oreille.
-Cela me fait vraiment plaisir de te voir amoureuse !
Teyla rougit légèrement et s’apprêta à nier quand elle vit que John était arrivé à leurs hauteurs. Elle essuya rapidement ses yeux et se leva.
-Grand-mère, veux-tu nous dire…
-Elles ne sont pas ici, elles sont restées sur la planète Athos…
-Où ?
-Je ne sais plus.
-Grand-mère !
-Près de notre ancienne tente !
-Merci.
Elle déposa un baiser sur la joue de sa grand-mère.
-Qui est le jeune homme que nous avons vu ? Demanda John.
-Nous l’avons trouvé il y a un mois, il avait été capturé par les Wraiths.
-Et ils l’ont relâchés ?!
-Oui.
John tourna la tête vers Teyla, les yeux pleins de surprise. Celle-ci lui lança le même regard, elle non plus ne comprenait rien.
-Et ils ne l’ont pas tué ?
-C’est un miraculée…
-Grand-mère, tu sais bien que c’est impossible !
-Ils l’ont utilisé pour faire des expériences mais il va bien désormais.
-Comment pouvez vous lui faire confiance ?
-De la même manière que nous avons fait confiance à tous les membres de notre peuple qui avait été enlevés et qu’on nous a rendus. Tu en faisait partie Teyla.
Teyla soupira, la discussion ne mènerait nulle part, ça elle le savait, de plus elle ne voulait pas se disputer avec sa grand-mère.
-Nous devrions partir, dit-elle au major.
Celui-ci hocha la tête. Ils remercièrent la grand-mère et partirent récupérer Ford et Rodney. Quand il les vit arrivé Rodney se précipita vers eux.
-Alors ?!!
-Vous aurez vos tablettes, lui dit le major.
Rodney lui sauta au coup et se mit à rire, mais quand la grand-mère arriva, il se calma.
-Je vous préviens, docteur, vous allez faire une énorme erreur…

Après avoir salué son peuple, ils reprirent le chemin du Jumper. Ford repensa aux réticences de la grand-mère et commença.
-Pourquoi votre grand-mère ne veut pas qu’on trouve ce trésor ?
-Pour elle, il nous conduira vers un malheur.
-Et vous n’y croyait pas ?
-Bien sûr que non ! Dit Rodney.
-Mais nous serons prudents, dit le major et au moindre problème, nous abandonnerons.
Rodney soupira, le major n’avait qu’une seule parole et il savait qu’au moindre problème, il devrait se résigner à abandonner. En entrant dans le Jumper, le major alerta Weir qu’ils allaient se rendre sur Athos. Celle-ci eu du mal à accepter, la planète était infestée de Wraiths depuis le départ des Athosiens. Mais Rodney réussit malgré tout à la convaincre. Le major l’informa malgré tout des mises en garde de la grand-mère de Teyla, ce qui renforça l’inquiétude d’Elisabeth.
Ils décollèrent et à peine arriver au-dessus d’Athos, le major se mit en mode furtif.
-Il y a un énorme vaisseau ruche au-dessus de la planète !
-C’est pas vrai ! Lâcha Ford.
Ils se posèrent doucement, vérifiant que l’endroit était plutôt calme. Le major donna ses ordres, personne ne devait jouer les héros, la planète était infestée de Wraiths, il fallait donc être très prudent. Ils récupéreraient les tablettes le plus rapidement possible et rentreraient sur Atlantis. Ford et MC Kay sortirent les premiers. Teyla et le major suivirent, Teyla avait le teint très pâle, elle n’avait pas l’air dans son assiette.
-Un problème Teyla ?
-Je ressens la présence des Wraiths plus fortement que d’habitude et je dois avouer que je ne me sens pas très bien.
-Alors dépêchons nous !
Le major resta près de Teyla de peur qu’elle ne s’effondre au sol. Ils avancèrent doucement, une arme à porter de main. Ils arrivèrent au village, ou du moins ce qu’il en restait.
Teyla observa les ruines de son ancien village, une larme aux coins des yeux. Elle s’avança rapidement au milieu des ruines, suivit par les autres.
-Teyla, si vous sentiez des Wraiths vous nous le diriez, n’est ce pas ? Demanda Rodney, d’une voix tremblante.
-Ben qu’est-ce qui se passe Rodney ? Demanda le major, moqueur, on a peur ?
-Pas du tout !
-Nous y voilà ! Les coupa Teyla.
Ils étaient arrivés devant ce qui avait été une tente et qui n’étaient plus rien. Quelques morceaux de l’ancienne tente traînaient mais il n’ y avait plus rien. Rodney s’agenouilla et observa le sol.
-Ici ! Il y a quelque chose !
Il creusa légèrement et trouva rapidement les tablettes au grand soulagement de tout le monde.
-On n’y va ! S’écria le major.
-Ne bougez pas ! Lui dit Teyla. Ils sont là !...
Les trois amis se mirent à courir en direction du Jumper mais ils durent se cacher à plusieurs reprises. Quand ils arrivèrent au Jumper, celui-ci n’était plus là ! Ils crurent au départ, que ce n’était qu’un rêve, ou plutôt un cauchemar, mais la réalité les rattrapa.
-C’est pas possible ! Pesta Rodney, qui a bien pu faire ça !
-Sûrement pas les Wraiths ! Commenta Ford.
-C’est vrai, mais qui ?
-Ca me rappelle la fois où je me suis fait volé ma voiture, commença Rodney.
-Attendez ! S’exclama le major, cela signifie qu’il y avait quelqu’un d’autre sur la planète, quelqu’un d’autre que les Wraiths !
-Alors le vaisseau aura été pour lui comme un cadeau du ciel !
-Oui, mais nous, on fait comment ? Demanda Teyla. Je ne voudrais pas vous affoler, mais je sens des Wraiths en approche, et ils sont une vingtaine !

A SUIVRE…………..

désolé pour l'attente, pour moi c'est bientôt la rentré et les préparatifs c'est quelque chose!! En plus, je ne pourrais plus me connecter aussi souvent qu'avant!! [destruction or

Le major vit Rodney commencer à trembler comme une feuille et pour une fois cette situation ne lui donner pas envie de rire. Ils se cachèrent. Les Wraiths passèrent, ils étaient une vingtaine comme l’avait senti Teyla, toujours aussi monstrueux et fonçaient droit devant eux. Quand ils furent éloignés, le major et les autres sortirent de leurs abris.
-Il y a une chose qui m’ennuie, commença le major, pourquoi on n’a pas croisé de chiens monstres comme la dernière fois ?
Rodney rougit.
-Heu…, les gardiens du trésor sont différents d’une planète à une autre…
-Quoi ?!! Alors ça peut être n’importe quoi ?!!!
Rodney tenta de se faire tout petit. Teyla vit que le major allait exploser de colère et dit.
-On devrait plutôt essayer de trouver le vaisseau !
Le major soupira en fermant les yeux. Il regarda Teyla en souriant.
-Ne vous inquiétez pas, on le retrouvera.
Mais son sourire était un peu forcé, il essayait de redonner confiance à son équipe alors qu’il était sûrement la personne qui avait le plus besoin d’être mise en confiance.

Teyla le comprit rapidement, elle connaissait le major sûrement mieux que personne. Elle s’approcha doucement de lui, et posa une main sur son épaule.
-Je n’en ai jamais douté, sourit-elle.
Le major sourit. Puis il indiqua à son équipe qu’il fallait partir à la recherche du vaisseau.
-On pourrais peut-être se séparer, pour le retrouver plus vite, proposa Ford.
Rodney lui lança un regard noir.
-Non mais ça ne va pas !!
-c’est une bonne idée, dit le major.
-Nous ignorons à quoi ressemblent les gardiens du trésor ! Insista Rodney.
-Vous et Rodney, allez par là et moi et Teyla par là, continua le major à l’attention de Ford.
Rodney se planta devant le major, les bras croisés sur la poitrine.
-Hors de question qu’on se sépare !
-C’est moi qui donne les ordres Rodney !
-Mais vos ordres sont dangereux !
-Si vous êtes trop peureux pour affronter nos découvertes, vous auriez dû devenir libraire, ce métier vous aurait été à merveille !!
Rodney paru outré par les paroles du major. Teyla et Ford se lançaient des regards désespérés depuis le début de la dispute. Teyla s’avança vers les deux hommes.
-Rodney, vous ne devez pas vous inquiétez, vous avez vos radios et nous pouvons communiquer. Au moindre problème nous serons là.
Il lui lança un regard hésitant. Elle lui sourit, tentant de le rassurer. Avant de s’éloigner avec Ford, Rodney lança à l’attention du major.
-Si vous trouvez le vaisseau, appelez moi, je suis sûr que le libraire pourra vérifier son état !
Il avait particulièrement insisté sur le mot libraire, en disant cela ce qui avait eu pour effet de faire sourire le major. Mais Teyla n’avait pas envie de rire, elle se planta à son tour devant le major, légèrement en colère.
-Quoi ? Demanda simplement le major.
-Vous pourriez arrêter de vous disputez sans cesse avec Rodney, vous n’êtes plus des enfants !
-C’est lui qui me cherche !
-C’est bien ce sue je dis, vous n’êtes plus un enfant ! En plus, vous êtes le chef de notre équipe, alors montrez l’exemple !
Teyla commença à s’éloigner, le major soupira en baissant la tête. Cette mission l’exaspérer.
-C’est la faute de notre cher Rodney si on est coincés ici ! Toute cette mission n’a été que des ennuis pour nous !
-Non.
-Comment ça, non ?
-Vous avez goûter la fameuse soupe de ma grand-mère !
A l’évocation de se souvenir, le major sourit.
Teyla s’arrêta et se retourna vers le major.
-J’aimerais que l’on discute.
Elle se remit en marche mais resta à hauteur du major.
-De quoi ?
-De ce qui s’est passé quand vous m’avez remonter le moral.
Le major se mordit la lèvre.
-Vous parlez de ce baiser un peu rapide que nous avons échangé ?
-Comment ça un peu rapide ?!
Ils sourirent.
-De quoi voulez-vous qu’on parle ?
-A votre avis?
Le major mourrait d’envie de lui dire que cela faisait des mois, en fait depuis qu’il la connaissait qu’il aurait voulut l’embrasser mais n’osa pas. Teyla de son côté pensait la même chose.
Le major glissa sa main dans celle de Teyla et sourit. Après tout, si il devait mourir ici.
Il s’approcha lentement d’elle, leur visage était si proche, … Soudain, la radio du major grésilla, il se dégagea rapidement et l’attrapa.
-Rodney ?!!
-Oui, vous voulez que ça soit qui ?!!
-Quoi ?!
-Nous n’avons rien trouvé ! J’en ai marre !
-Vous plaisantez, cela fait à peine dix minutes que vous êtes partis ! On continue de chercher !
Il reposa la radio dans son sace et soupira puis il se retourna vers Teyla en souriant et voulut reprendre la route mais celle-ci ne l’entendait pas de cette oreille. Il n’allait pas encore faire comme si de rien n’était.
Elle s’approcha et l’attrapa par le bras, elle l’embrassa. Il se laissa faire, puis tira la jeune femme vers lui, il la serra dans ses bras pendant qu’ils poursuivaient leur étreinte passionnée.


Rodney et Ford marchaient depuis dix minutes et celui-ci n’en pouvait plus ! Franchement, ces rapports avec le major étaient tendus aujourd’hui mais bon, comme toujours. Il se retourna, il venait d’entendre un bruit. Mais là,…. Ford n’était plus là !! Rodney se mit à trembler comme une feuille en attrapant sa radio. Là encore, il interrompit John et Teyla en plein baiser.
-Quoi ?!! Hurla le major.
-Fo…for…ford a ...dis...paru !!!!!
-Quoi ?!! Où êtes vous ?
-Je..je sais…je sais pas….
-C’est pas vrai !
Le major ferma les yeux, il devait réfléchir et vite.
-Rodney, votre appareil qui vous permet de savoir où sont les Wraiths, vous pouvez nous voir avec !
-…..
Il n’obtint pas de réponse.
-Rodney !!!! Hurla t-il.
John et Teyla s’élancèrent dans les bois.



De son côté Ford avançait doucement, il vociférer.
-Mais où est passé Rodney ?!!! Je lui avais bien dit de ne pas s’éloigner de moi !!
Soudain, il vit une forme noire étendue sur le sol et se précipita.
-Rodney !!!
Il s’approcha du corps et le secoua. A ce moment, Teyla et John, arrivèrent près d’eux, à bout de souffle.
-Que s’est-il passé ?
-Et bien je marchais et Rodney était devant moi, je crois qu’il s’est perdu !
Le major éclata de rire. Ford le regarda surpris.
-Il est tombé dans les pommes ! Il croyait que vous aviez été enlevé !
Ford se mit à rire lui aussi. Alors que Rodney commençait à revenir à lui, le Jumper vint se poser près d’eux, sous le regard surpris et inquiet de toute l’équipe.
Le major, Teyla et Ford se levèrent d’un même mouvement et attrapèrent leurs armes……………..


A suivre………

désolé pour le marinage, je vous promet de vous mettre des suites pour mes fics plus vite désormais, en tout cas j'essayerais!! Lâchez vos coms!!!!


Ils observaient tous les trois le Jumper qui se posait lentement, et resserrèrent leurs emprises sur leurs armes. Soudain, la porte du Jumper s’ouvrit, laissant apparaître…….. le jeune homme qu’ils avaient croisés dans la tente de la grand-mère.
-Vous ! Hurla le major en se dirigeant vers lui. Qu’est-ce que vous faites là !! Et pourquoi vous nous avez pris notre vaisseau ? Nous aurions pu mourir, être en grand danger !!
-Du calme !
-Comment êtes-vous venu jusqu’ici ? Lui demanda Teyla.
Il sourit et s’approcha d’elle, il l’observa droit dans les yeux et lui dit.
-C’est peut-être la beauté de vos yeux qui m’a servis de guide…
Le major crût qu’il allait exploser de rage, en plus ce type se permettait de faire des avances à Teyla !
-Ca suffit ! Hurla t-il. Pourquoi vous êtes là ?!!
-Il faut que je vienne avec vous sur Atlantis.
-Et il ne vous est pas venu à l’idée que peut-être ma réponse serait négative quand à votre demande !!
Le major était hors de lui.
-C’est pour cette raison que je vous ai suivi, afin que vous ne puissiez plus me refuser.
L’homme parlait toujours calmement, il restait étrangement calme alors que le major ne cessait de s’énerver. Teyla s’approcha de ce dernier et lui posa une main apaisante sur l’épaule, elle lui lança un sourire, il devait se contenir.
-Qui êtes-vous ? Demanda Teyla.
-Mon nom est Piros.
-Que voulez-vous, pourquoi voulez-vous venir sur Atlantis ?
-Je fuis les Wraiths.
-Mais sur le continent, avec mon peuple, vous étiez en sécurité.
-C’est aussi mon peuple ! S’écria Piros.
-Pardon ?
Rodney s’était approché de l’homme.
-Vous ne ressemblez pas aux Athosiens.
-Peut-être parce que j’ai été obliger de quitter mon peuple, de grandir loin de lui. Parce que les Wraiths m’ont kidnappé pendant presque huit ans, qu’ils m’ont utilisés pour leurs expériences.
Rodney regretta vite ses paroles.
-Vous n’avez pas eu une belle vie, certes, commença le major, mais vous n’êtes pas le seul à avoir souffert des Wraiths. Nous ne pouvons pas vous emmenez sur Atlantis.
Piros regarda Rodney.
-Vous avez trouvé les tablettes.
-Quoi ? Mais comment savez vous ?
-Je sais juste que les tablettes ne conduisent à aucun trésor, c’est un leurre des Anciens. Chaque tablette conduit vers des endroits plus dangereux les uns que les autres, avec des gardiens monstrueux, qui sont féroces et sanguinaires et qui n’épargnent personne.
-Quoi ? S’étonna Ford, ne me dites pas qu’on s’est fait avoir !
-On le savait depuis le début ! Lança le major, cette chasse était une mauvaise idée !
-Non ! S’écria Rodney. Vous le croyiez ?! On ne le connaît pas ! Si ça se trouve, il veut garder le trésor pour lui !
-Ecoutez Rodney, moi la seule chose que je veux pour le moment c’est rentré sur Atlantis et laissé au docteur Weir le soin de prendre toutes les décisions qu’il faut.
-Croyez moi, je me fous de ce trésor !
-Dites nous, commença le major, comment êtes-vous venu là ?
-C’est simple, j’ai utilisé un vaisseau, j’ai fait en sorte que vous ne puissiez pas me repérer, ni vous ni les Wraiths d’ailleurs.
-Ecoutez, pour le moment, je crois qu’il nous faut trouver un abri pour la nuit qui va tomber ! Les coupa Teyla. Nous sommes tous épuisés et énervés dit-elle en regardant le major, une bonne nuit de sommeil nous seraient bénéfiques.
Contre toute attente, Rodney fut de l’avis de Teyla. Le vaisseau ne pouvons être ce qu’on appelle une tente, ils s’installèrent tout près de lui. Teyla, elle, se mit un peu à l’écart des autres. Le major et Ford partirent chercher du bois pour faire un feu et Teyla en profita pour se reposer au pied d’un arbre et Rodney lui se mit à analyser les tablettes qu’ils avaient déjà trouvées. Elle repensait au major et à la réaction qu’il avait eu quand Piros avait commencé à lui faire des avances et cela la fit sourire.
-Que me vaut l’honneur d’un tel sourire ?
Elle releva la tête, c’était Piros qui se tenait devant elle, un grand sourire aux lèvres.
-Désolé, mais il ne vous était pas adressé.
Piros ne se découragea pas pour autant et s’installa à côté de Teyla. Pendant quelques minutes, un silence régna.
-Je sais qui vous êtes, lâcha soudainement Teyla.
-Pardon ?
Elle continua de regarder vers la forêt, sans bouger d’un poil.
-Je ne suis pas une idiote, je sais que vous êtes le fils de Maya, la femme que j’ai exilé.
Elle le vit sourire.
-C’est vrai.
-Alors que voulez-vous ?
-Je ne vous suis pas ?
-S’il vous plaît, arrêtons ce petit jeu ridicule ! Vous savez qui je suis et je ne pense pas que vous m’appréciez particulièrement, alors pourquoi voulez-vous venir sur Atlantis. ?
-Je vous assure que je ne vous déteste pas. Pourquoi ?
Teyla se mit à rire.
-J’ai exilé votre mère, vous avez souffert des Wraiths par ma faute !
-Je vous en prie, notre peuple a toujours souffert des Wraiths.
-Oui, mais vous étiez seul et vous nous avez dit que les Wraiths avez fait des expériences sur vous.
-C’est la vie qui veut ça. D’ailleurs si il y a une personne que je dois détester c’est plutôt ma mère, elle était un traître et c’est sa faute si j’ai tant souffert.
Teyla sourit, elle ne savait pas comment réagir. Devait-elle le croire, non, ça semblait trop irréel.
C’était trop facile. Pourtant, elle ferait semblant de le croire sur parole, elle devait savoir ce qu’il mijotait.

Le major et Ford revinrent de leur recherche de bois et la première chose que vit le major, c’est Teyla et Piros, assis au pied de l’arbre, riant et discutant et il sentit qu’il allait exploser. Vu les avances que lui avait fait Piros tout à l’heure, le major ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter, et sentir la jalousie le gagner.
Il déposa le bois sur le sol et dit au lieutenant :
-Allumez un feu !
Il se dirigea vers Teyla et Piros.
-Je dérange ?
Teyla se tourna vers le major et lui sourit, elle compris directement en le regardant que quelque chose n’allait pas. Il avait l’air en colère, était-ce à cause de ce que Piros lui avait dit tout à l’heure ? Certainement.
-Pas du tout, intervint Piros en se levant. Je vais aller me couchez, bonne nuit à vous major.
Il attrapa la main de Teyla et l’embrassa.
-Bonne nuit à vous Teyla.
Elle lui sourit et le salua en baissant la tête. Le major regarda Piros partir, il était furieux mais ne voulait pas se disputer avec Teyla. Il se retourna vers elle.
-Ca va ?
Elle lui sourit.
-Oui, vous avez trouvé du bois ?
-Oui.
Il se retourna vers l’endroit où se trouver le reste de l’équipe, il vit le feu scintillait et éclairer l’endroit.
-D’ailleurs Ford la allumer.
Il s’assit à côté de Teyla.
-Qu’est-ce qu’il voulait ?
-De qui parlez-vous ?
-S’il te plaît, tu n’es pas obligé de me tutoyer quand on est seul.
Elle sourit.
-Rien de spécial. Il est le fils de cette femme que j’ai exilé tu sais, et le plus frappant c’est qu’il ne m’en veut pas.
Le major parut surpris, cela était impossible. Teyla était-elle si naïve ? Comment un homme qui avait tant souffert et tant perdu par sa faute pouvait-il ne pas lui en vouloir ?
De son côté, Teyla préférait faire croire à John qu’elle croyait en Piros, tout le monde devait croire qu’elle lui faisait confiance même si ce n’était pas le cas. Elle s’en voulait beaucoup de mentir au major mais elle devait être le plus crédible possible aux yeux de Piros et pour ça, tout le monde devait croire la même chose.
-Tu ne le crois tout de même pas !
-Si.
-Tu plaisantes ! Tu ne trouves pas ça un peu facile !
-Je l’ai crû, mais nous avons discuté et je sais qu’il est franc.
Le major soupira, il aurait voulu continuer la discussion mais il craignait que cela se transforme en dispute et il ne le désirait pas. Il se contenta et décida de garder l’œil sur Piros. Celui-ci avait très certainement une idée bien spéciale derrière la tête et il devait savoir de quoi il s’agissait.
-A quoi tu penses ? Lui demanda Teyla.
Il l’embrassa.
-A toi.
Elle sourit et se blottit contre lui.
-Cette mission ne me plaît pas du tout, demain on rentrera sur Atlantis et j’espère qu’Elisabeth refusera que l’on poursuive notre quête du trésor des Anciens.
Elle sourit.
-Qu’est-ce qui t’effraye dans cette mission ?
-Je n’ai jamais été très doué pour les chasses au trésor !
Ils discutèrent ainsi pendant un petit moment et s’endormirent, blottis l’un contre l’autre.



De son côté, Piros avait rejoint Rodney et Ford. Il savait que Rodney ne l’aimait pas, surtout depuis qu’il avait dit que le trésor n’existait pas, mais Ford, lui, semblait l’apprécier un peu plus. Il s’approcha de lui, préférant laisser Rodney avec ses tablettes.
-Je peux m’asseoir ?
-Je vous en prie.
Il s’installa et jeta un coup d’œil vers Teyla et le major.
-Ils sont ensemble ?
-Oui, en effet.
Piros parut songeur un instant. C’était intéressant, cela rendrait le jeu encore plus amusant…
-Vous allez bien ? Lui demanda Ford.
-Oui, ne vous faites pas de souci pour moi. Teyla me plaît et c’est pour ça que la nouvelle que vous me présentez me laisse soucieux.
Ford sourit, Teyla faisait tourner la tête de beaucoup de monde apparemment, il se mit à rire sous le regard surpris et interrogateur de Piros.
-Dites moi, commença Ford après avoir retrouvé son sérieux, pourquoi voulez-vous venir sur Atlantis ?
-Je veux avoir ma chance de quitter le continent, de vivre autre chose que ma misère que je vis auprès de mon peuple. Vous savez je n’ai jamais eu beaucoup de chance dans ma vie et je veux une autre vie.
-On ne pourra pas vous garder sur Atlantis, vous savez c’est une base militaire.
-Je sais, mais je pourrais vous aider.
Ford sourit, Piros semblait déterminé à quitter sa planète.
Ford souhaita bonne nuit et partit se coucher. Piros se leva et parti se coucher lui aussi, il jeta un dernier regard au couple qui dormait un peu plus loin et sourit. Il allait bientôt pouvoir mettre en œuvre son plan, après tant d’années…

A SUIVRE !!!

voilà une petite suite !!!!



Le lendemain, Teyla et le major furent les premiers lever, ils se dirigèrent vers le camp. Le major jeta un coup d’œil en souriant, Rodney dormait à poings fermés, Ford aussi et Piros ? Il n’était plus là.
-Teyla, réveille les !
Il commença à s’éloigner.
-Que se passe t-il ? S’inquiéta Teyla devant le ton employé par le major.
-Piros, il n’est plus là !
Elle se retourna vers les endormis, effectivement, il n’était plus là, elle ne l’avait pas remarqué. Elle soupira et se retourna vers le major, prête à répondre mais il n’était plus là. Elle réveilla Ford rapidement mais pour Rodney ce fut une autre affaire.
-Où est le major ? Demanda Ford.
-Et Piros ? Ajouta Rodney.
-Piros a disparu et le major est parti à sa recherche.



Le major avançait péniblement dans les bois, où pouvait bien être parti Piros ? Ce type ne lui inspirait décidément pas confiance, cependant, ce n’était pas à lui de décider mais à Weir. Et puis Teyla semblait lui faire confiance, et il ne voulait pas se disputer avec elle. Il arriva près d’une grotte et commença à s’approcher vers elle, là il vit Piros en sortir, et se cacha rapidement. Celui-ci tenait quelque chose dans sa main mais le major n’arriva pas à en distinguer la nature. Soudain Piros commença à s’avancer, il repartait en direction du camp, Sheppard le suivit mais au bout de cinq minutes, Piros s’arrêta, se redressa et surpris le major.
-Vous n’êtes pas très discret major !
Celui-ci sortit du fourré.
-C’est vrai. Dites moi, où étiez-vous ?
-J’ignorait que j’étais votre prisonnier.
Les deux hommes se défiaient du regard. Soudain, la radio du major se mit à grésiller. Il la saisit tout en regardant Piros.
-Oui ?
-Où êtes vous major ? Demanda Ford.
-J’arrive.
Il rangea sa radio et commença à partir en direction du camp, il lança :
-Si vous voulez toujours partir, nous partons maintenant.
Piros sourit et le suivit. Ils arrivèrent au camp et furent rejoint par toute l’équipe, Teyla avait l’air inquiète et fut soulagée de les voir arriver, cela le major le remarqua bien.
-Ah, vous voilà ! S’exclama t-elle.
Le major lui sourit.
-J’étais aller marcher un peu, mais je vois que tout le monde s’est inquiétez pour moi ! Sourit Piros.
Teyla soupira et se força à sourire devant Piros mais le major la surpris et cela l’énerva.
-Allons-y ! Ordonna t-il.
Tout le monde se dépêcha de le suivre, Rodney et Ford ne manquèrent pas de remarquer sa réaction.
-Ca va major ? Demanda Ford.
-Oui !
Il entra rapidement dans le Jumper, suivit par le reste de l’équipe. Ils arrivèrent quelques heures plus tard sur la cité. Ils furent accueillis par Weir.
-Major, comment c’est passé la mission ?
-Géniale ! Voici Piros, il a quelque chose à vous demander !
Le major commença à s’éloigner, sous le regard surpris de Weir.
-Après la visite médicale, nous ferons le briefing, comme ça vous pourrez discuter avec Piros, tenta Teyla.
-Oui, murmura Weir, encore surprise par la réaction du major.
Teyla, Ford et Rodney se dirigèrent vers l’infirmerie, naturellement, il allait très bien et tout se passa vite. Etrangement, le major évita Teyla jusqu’au briefing. Ils entrèrent tous et s’installèrent rapidement.
-Bien, commença Weir, après avoir discuté avec Piros...
-Où est-il d’ailleurs ? La coupa John.
-Il n’est pas convié à ce briefing.
-Je ne lui fait pas confiance.
-Pourquoi ? S’exclama Teyla, ce n’est qu’un pauvre homme qui ne sait pas quoi faire ni où allez !
-Je ne comprends pas pourquoi tu le défends !!! Hurla le major. Puis, remarquant qu’il avait tutoyé Teyla, il se mordit la lèvre, gêné.
Cela fit sourire Rodney, Ford et Weir, qui comprit enfin pourquoi le major avait l’air si peut de bonne humeur, en arrivant quelques temps plus tôt.
-Pour le moment, annonça Weir, il est là et il va rester là jusqu’à ce que je sache ce que je vais faire.
-Moi non plus je ne l’aime pas beaucoup, ajouta Rodney qui n’avait encore rien dit.
-Et qu’elle votre raison à vous ?
-Je ne l’aime pas, il ne m’inspire pas confiance.
-Ecoutez, nous reparlerons de ça plus tard, dit Weir, dites moi plutôt comment c’est passé la mission ?
Le major et Rodney se mirent à raconter, Ford intervint plusieurs fois, seule Teyla resta silencieuse.
-Bien, dit Weir quand ils eurent fini. Je suspends toute mission concernant cette chasse au trésor pour le moment.
-Quoi ?!! Hurla Rodney.
Avant qu’il ne continue à s’égosiller pour rien, elle leur dit.
-Concernant Ramer, je voudrais vous dire qu’elle est toujours en cellule pour le moment.
Teyla vit John s’éloigner rapidement, apparemment il l’évitait encore, bien qu’elle sache qu’il lui en voulait à cause de Piros, elle ne voyait pas vraiment ce qu’elle avait fait de mal. Mais, elle ne voulait pas avoir une discussion avec John si c’était pour se disputer. Elle préféra se diriger vers la cellule de Ramer. Rodney, lui, attendit que tout le monde sorte et ferma la porte ne laissant que lui et Elisabeth. En entendant la porte se refermer, Elisabeth leva les yeux, surprise et découvrit Rodney, les yeux pleins de colère. Elle sourit, elle adorait le voir en colère, elle le trouvait très mignon. Devant son sourire, il ne put s’empêcher de sourire à son tour, mais malgré tout, il était toujours fâché.
-Un problème ? Demanda Elisabeth, au bord du fou rire.
-Oui, en effet.
-Je ne peux pas autoriser les missions après ce qui vient de se passer !
-Mais il ne s’est rien passé !!!! Si ce n’est que nous avons trouvé ce Piros !
-Piros dit que le trésor n’existe pas et….
Elle fut coupée par Rodney.
-Non ! Ce n’est pas vrai !! Ne me dis pas que tu le crois !!!
Elisabeth se leva et s’approcha de Rodney, un sourire aux lèvres. Elle ne pouvait pas craquer, pas cette fois et pas encore, elle ne céderait pas ! Mais, elle devait trouver quelque chose pour le calmer. Mais malheureusement, cela n’eu pas l’effet auquel elle s’attendait, Rodney comprit parfaitement son jeu et ne se laissa pas prendre. Elle essaya de l’embrasser mais il la repoussa.
-Je ne comprends pas pourquoi tu es d’accord avec les autres !! Je ne comprends pas pourquoi tu veux saboter mon travail ! Tu es comme eux !! Tu ne comprends rien au travail que je fais !!
-Arrêtes, tu exagères !
-Non ! Pas du tout ! Tu es une scientifique, tu devrais me comprendre mieux que personne mais tu es comme eux, tu n’as aucun respect pour mon travail ! Et je me demande si toi et moi, on a encore quelque chose en commun !
Il quitta la pièce, laissant Elisabeth sans voix, une larme roula le long de sa joue, elle était profondément blessée par ses paroles. Mais, malgré tout, elle décida de ne pas lui en vouloir, comprenant sa détresse et sa souffrance face à toute cette histoire.
Dans le couloir Rodney croisa le major qui ne sachant pas quoi faire tourner en rond dans toute la cité en espérant ne pas avoir à croiser Teyla. Elisabeth, quand à elle quitta son bureau pour aller discuter avec ce fameux Piros. Elle préféra éviter de regarder dans leur direction, Sheppard ne devait pas savoir qu’elle et Rodney était en froid, où du moins que Rodney lui en voulait.
-Rodney, ça va ?
-Non, ça ne va pas major !
Rodney commença à s’éloigner, le major ne préféra pas lui adresser la parole pour ne pas plus envenimer les choses. Pour la première fois depuis le début de son arrivé sur la cité, le major se sentait seul. Il se dirigea vers un des balcons de la cité, et par le plus grand des hasards ; il y vit Teyla, accoudée sur la rambarde, les yeux rivés vers l’océan. Pendant un moment, il voulut faire demi-tour, il ne voulait pas la voir, mais il se ravisa, c’était la femme de sa vie qui se tenait là, il ne pouvait pas lui faire la tête infiniment, surtout qu’il finirait pas la perdre et le regrettait. Surtout avec ce Piros dans les parages, il avait clairement comprit son jeu. Alors qu’il s’apprêtait à entrer sur e balcon, il entendit Teyla rire et vit que assit par terre, il y avait Piros ! Il ne l’avait pas vu mais là, il le voyait et cela l’énervait ! Il entra dans le balcon, Teyla et Piros se retournèrent, et Piros sourit.
-Tiens, major !
Les deux hommes se firent face, Teyla vint sauver la situation. Elle s’approcha du major et le tira par le bras.
-Major, je voulais vous parlez, en privé.
Piros sourit.
-Ne vous en faites pas Teyla, je vous laisse !
Il quitta le balcon, un grand sourire aux lèvres. Teyla se tourna vers l’océan et soupira.
-Qu’est-ce qui te prend ?!
-Moi ? C’est plutôt à toi qu’il faut posez la question Teyla ! Tu ne vois pas que ce type t’utilise !
Teyla sourit.
-Dis moi, tu ne serais pas jaloux ?
-Pas du tout ! Ecoute ce type n’est pas clair !
Elle s’approcha de lui, et caressa sa joue.
-Je sais ce que je fais.
Il sourit.
-Je t’aime.
Leurs lèvres s’unirent le temps d’un doux baiser. Puis, Teyla recula légèrement et se blottit dans ses bras. Ils restèrent ainsi, blottis l’un contre l’autre à observer l’océan.
-J’ai discuté avec Ramer, dit Teyla. Elle m’a fait des révélations…...


A SUIVRE…..

petite suite!!



John recula un peu, et regarda Teyla.
-Des révélations ?
-Oui. Elle m’a avoué ce qui l’a poussé à provoquer cet incendie.
-Et alors ?
-Elle m’a dit que c’était parce qu’elle ne voulait plus aider les Wraiths, alors elle a crû bien faire. Elle m’a aussi dit qu’elle avait peur pour sa vie, cela fait un moment qu’elle n’a pas donné de nouvelles aux Wraiths.
-C’est vrai, cela est un problème.
-Et bien, je comptais demander à Elisabeth de lui permettre de les contacter, ainsi nous pourrions tourner les choses à notre avantage.
-En leur donnant de fausses informations….
Le major fut coupé par la voix de Weir qui se mit à résonner dans toute la cité.
-“Toute l’équipe du major Sheppard est demandé d’urgence à la prison !!! “
Teyla et John se précipitèrent dans la cellule de Ramer, où se trouvait déjà Weir, Rodney et Carson. La jeune femme était allongée sur le sol, elle semblait mal en point.
-Que s’est-il passé ? S’inquiéta Teyla.
-Elle va mourir, dit Carson, mais je ne comprends pas…
Teyla s’agenouilla près de Ramer.
-Gina, que se passe t-il ?
-Je vais mourir, murmura la jeune femme.
-Où est son mari ? Demanda Teyla.
-Ford est allé le chercher.
-C’est trop tard, ils m’ont bien eu !
-De quoi parlez-vous ? Demanda Teyla.
-Les Wraiths, ils m’ont planté une capsule de poison, si je ne donnais pas de nouvelles, ils la déclencheraient…
-Pourquoi n’avoir rien dit ?
-Je n’en avais plus le souvenir.
-Quoi ?!!
-Je ne me suis souvenu de tout cela que lorsque la capsule s’est brisée, j’ai eu des flashs, des souvenirs.
-Je comprends mieux, murmura Carson, je ne peux rien faire.
Teyla regarda Gina dans les yeux, des larmes roulaient le long des joues des deux femmes, Teyla se sentait si impuissante et cela l’attristait profondément, elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait une profonde sympathie pour Gina.
-Teyla, murmura Gina, dites moi que vous me pardonnez ma trahison, dites moi que ….
-Chut, lui dit doucement Teyla. Je vous jure que je ne vous en veux plus, je sais que ce n’est pas votre faute…
-Merci,…
A peine eut-elle murmurait ce mot qu’elle ferma les yeux, la mort venait de l’emporter. Teyla posa sa tête sur le torse de la jeune femme en pleurant. Soudain, Mr Ramer arriva en courant, et voyant le spectacle qui se dressait devant lui comprit que sa femme était morte, Teyla se releva, le laissant à son tour inondé le corps de la défunte de larmes. Tout le monde sortit, laissant le docteur dire adieu à sa femme même si elle était déjà partit. Elisabeth s’approcha de Teyla, suivit de John.
-Ca va allez Teyla ?
Celle-ci essuya rapidement ses yeux.
-Oui, enfin je crois…
-Vous devriez aller vous reposez, de toute façon aucune mission n’est prévue pour aujourd’hui.
-Bonne idée, ajouta John, je vais vous accompagnez à votre chambre.
Ils partirent en direction de la chambre de Teyla.
-Je t’en prie, arrête de pleurer, lui dit doucement John, tu me fais du mal.
-Je ne peux pas, cette pauvre femme ne méritait pas ça…
Ils entrèrent dans la chambre, Teyla s’assit sur son lit et John prit place à ses côtés, elle se blotti dans ses bras.
-Ne m’abandonne jamais, lui dit-elle, ne me laisse jamais seule.
-Quoi ? Non, voyons Teyla.
John ne sut quoi dire pour la réconforter, il n’avait jamais été douer pour ce genre de choses, même si l’arriver de Teyla dans sa vie avait changé beaucoup de choses. Il la serra un peu plus contre lui et elle se laissa aller, en pleurant. Au bout de quelques minutes, elle se calma, du bout des doigts, il essuya les quelques larmes qui perlaient encore sur ces joues, elle lui sourit.
-Explique moi pourquoi tu t’es mise dans un tel état ? Demanda t-il doucement.
-Je ne sais pas, j’aimais beaucoup cette femme, son histoire m’a touché. Tu sais parfois, il m’arrive de me demander ce que je fais là, je suis venu pour vous aider à détruire les Wraiths mais…
-Hey,…, on a déjà beaucoup fait contre ces bestioles ! Mais ça sera long.
Elle le regarda en souriant.
-C’est déjà ça, j’arrive à te redonner le sourire.
-Tu m’étonneras toujours, tu es si optimiste, si sûr de toi !
-C’est le meilleur moyen de gagner, la preuve, je t’ai eu !!
-Ah, parce que je suis un trophée !! Dit-elle en riant.
-Oui, tu es le mien !
Ils commencèrent à rire, John était heureux d’avoir pu rendre le sourire à Teyla.
-Je vais te laisser dormir, tu as besoin de repos !
-Non,…
-C’est un ordre !



Rodney n’arrivait pas à se concentrer sur ce fichu dossier ! La mort du docteur Ramer l’affectait, depuis le début de la mission sur Atlantis, elle avait été son assistante. Il s’en voulait d’avoir dit tant de choses horribles sur elle, cette pauvre femme avait beaucoup souffert. Il était perdu dans ses pensées quand Elisabeth entra, au départ, il ne l’entendit pas. Elle sourit en le regardant ainsi. Etait-il toujours furieux contre elle ? Elle espérait que non.
-Rodney ?
Il se retourna.
-Elisabeth.
-Je vais aller interroger Piros et je me demandais si tu voulais m’accompagner ?
-Pour quoi faire ?! Tu as déjà ton avis sur la question !
-Non ! C’est faux ! J’aimerais que tu cesses de prendre tout aussi mal !
-Laissez moi Elisabeth ! J’ai beaucoup de travail !
-Bien !
Elisabeth quitta la pièce, elle avait elle aussi du travail qui l’attendais et n’avais pas envie de perdre son temps à se disputer avec Rodney. Bien sûr après avoir terminé d’interroger Piros et d’avoir rédigé son premier rapport sur lui, elle devrait essayer de calmer les choses. Après tout, elle ne pouvait pas laisser son couple aller à la dérive.
Rodney soupira, cela lui faisait mal d’être en froid avec Elisabeth, même si elle ne semblait pas être fâché. Lui, il l’était, il ne comprenait pas et surtout il en avait plus qu’assez qu’elle ne le laisse jamais faire correctement son travail ! Elle ne lui faisait jamais confiance, elle préférait toujours croire le major et les autres ! Le major ! Tiens, parlons en de lui ! Il avait toujours le mot pour rire mais bien sûr tant que cela ridiculisait Rodney ! Ce dernier en avait plus qu’assez d’être la risée de tous, après tout, il n’avait rien d’un clown ! C’est un scientifique et pas n’importe lequel, c’est un grand scientifique choisit par son gouvernement pour protéger la terre d’éventuels menace, pour trouver de nouvelles technologies, pour les faire découvrir et pour améliorer les connaissances de son peuple ! De tous les scientifiques présents sur la cité, il était le chef, sans aucun doute. Tous les projets passaient par lui, toutes les découvertes. Il était presque le maître à bord, en tout cas pour les laboratoires. (PETIT COUP D’ŒIL A AUDREY, TU VOIS QUE JE NE FAIS PAS QUE LE RIDICULISER LE PETIT RODNEY !!! lol !!).
Sa mission avait encore était annulée à cause du major ! Bien sûr, personne dans l’équipe n’était enchanté par sa mission mais le major, il avait toujours le mot de la fin, il lui suffit de s’exprimer et tout de suite, il est exaucé ! C’est à croire qu’Elisabeth à des sentiments pour lui … Non ! Rodney secoua la tête, il ne pouvait pas s’imaginer ce scénario !

Elisabeth entra dans la pièce où ils avaient mis Piros. En la voyant entrer, celui-ci se leva et lui fit un grand sourire.
-Docteur Weir, la salua t-il de la tête.
-Piros, comment allez-vous ?
-Oh, très bien merci.
-Je suis venue pour vous posez quelques questions.
-Mais bien sûr, tout ce que vous voudrez.
Elisabeth s’installa face à Piros et commença.
-Qui êtes-vous ?
-Pardon ? Lui sourit Piros.
-C’est pour mon papier, c’est administratif.
-Oh, je vois. Mon nom est Piros, je suis un Athosien, j’ai été enlevé par les Wraiths il y a longtemps et ils ont fait des expériences sur moi dont je n’ai aucun souvenir. Je veux m’allier à votre cause.
Pendant un long moment, ils discutèrent, Piros expliquant son douloureux passé et Weir, prenant des notes et compatissant. A la fin, Weir se leva et le remercia. Il s’approcha doucement d’elle, et lui sourit.
-Mais de rien.
Il lui remit une mèche de cheveux derrière l’oreille et rapproche son visage du sien.
-Merci d’être si gentil avec moi et de m’avoir si bien accueillis.
Elle sourit, doucement il glissa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa, elle se laissa faire.

Avoir eu une telle pensée le rendait malade ! Elisabeth et John ! Jamais ! Il se précipita à sa recherche, il ne pouvait pas rester en froid avec elle plus longtemps ! Il courut dans les longs couloirs et tomba sur un lieutenant.
-Avez vous vu Elisabeth ?
-Le docteur Weir est avec Piros.
Il courut vers eux, la porte était entrouverte, il soupira et poussa doucement la porte mais là, il se figea, comme frappé de plein fouet, il ne pouvait plus bouger. Il était comme paralysé, ce n’était pas John qu’il aurait du craindre finalement, il recula, doucement et se mit à courir vers son labo.

A SUIVRE….

je trouve que je vous laisse pas assez mariner avant de vous donnez des suites ses derniers temps!! qu'est-ce vous en dites????!!

Elisabeth se recula, gênée.
-Désolé, je crois qu’on n’aurait pas du faire ça. Je vais y aller.
Piros lui sourit et la regarda partir, c’était en bonne voie, son plan était en très bonne voie.
Elisabeth, quand à elle était extrêmement gênée par la situation. Elle venait de tromper Rodney ! Elle s’en voulait terriblement, et si il l’apprenait ? Son cœur se mit à battre à la chamade, non, il fallait qu’elle se calme. Comment pourrait-il le savoir ? Après tout, elle n’était pas folle, jamais elle ne lui en parlerait ! Et Piros ?! Non, il ne dirait rien, enfin, elle l’espérait…
Elle était tellement perdue dans ses pensées qu’elle n’entendit pas le major qui arrivait face à elle et qui engagea la conversation avec elle. Il posa une main sur son épaule, elle sursauta.
-Désolé, je ne voulais pas vous effrayait !
-Non, ce n’est rien. Vous vouliez quelque chose ?
-Non, pas spécialement. Est-ce que ça va ?
-Oui, bien sûr ! Je viens de laissez Teyla, elle va mieux, elle se repose.
-Bien.
Elisabeth commença à reprendre sa route, John l’interpella.
-Attendez ! Vous avez parlé avec Piros ?
Elisabeth parut soudain gênée se que ne manqua pas d’apercevoir John, il fut surpris et surtout intrigué.
-Elisabeth ? Insista t-il.
-Oui, mais je vous en parlerais plus tard, je ferais un briefing.
Elle s’éloigna rapidement et il la laissa partir même si de nombreuses questions lui brûlaient les lèvres.
Elle continua son chemin en espérant que personne d’autre ne viendrait lui parler, elle avait besoin d’être seule. Elle entra dans son bureau et referma la porte, elle soupira et ferma les yeux.
-Mon dieu, qu’est-ce que j’ai fait ?
Milles questions envahissaient sa tête et son cœur battait à la chamade, elle s’en voulait terriblement et en même temps, Piros lui semblait…non ! Elle ne devait pas laisser son esprit vagabonder ainsi ! Elle était amoureuse de Rodney ! Enfin, elle l’aimait et lui aussi l’aimait. Elle ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir de lui avoir fait du tort ainsi mais au fond, il ne savait pas ce qui s’était passé donc il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat !


Le major aurait bien voulu en savoir plus concernant Elisabeth mais cela ne le regardait pas. Il sourit, après tout il finirait sûrement par le savoir, tout se savait sur cette petite base. Il arriva devant le laboratoire de Rodney, il devait le voir. Rodney était un membre de son équipe et le major était toujours là pour les membres de son équipe, Rodney venait de perdre son assistante et même si il la malmenait comme toutes les autres assistantes qu’il avait pu avoir, Rodney n’était pas quelqu’un de méchant, donc il devait souffrir un peu, même si il ne le montrerait pas. Le major était certain qu’il ferait tout pour faire bonne figure devant lui et cette pensée le fit sourire. Mais quand il ouvrit la porte du laboratoire, son sourire s’effaça très rapidement et le spectacle qui s’offrait à lui l’inquiéta. Il remercia le ciel d’avoir conservé son arme sur lui, chose qu’il ne faisait jamais habituellement lorsqu’il était dans la cité. Il la sortit et scruta rapidement la pièce, personne. Il alluma la lumière, auparavant la pièce baignait dans une pénombre glaçante, il avança lentement. La pièce avait été saccagée, aucun n’autre mot n’aurait été plus clair pour expliquer les choses, saccagée. Les ordinateurs gisaient sur le sol, on aurait dit qu’une tornade venait de balayer la pièce, des tonnes de papiers gisaient sur le sol, c’était une véritable vision d’horreur. John pensa à son micro, devait-il l’utilisait pour prévenir Elisabeth, non, il irait la prévenir ensuite. Pour le moment, il devait trouver Rodney. Qu’avait-il bien pu se passer ici ?! Il avança doucement, la main sur son arme parée à tout éventualité. Soudain, la porte s’ouvrit brusquement sur Teyla, John pointa son arme sur elle, puis la rabaissa.
-Mon dieu ! Que…
-Je ne sais pas ce qui s’est passé, je viens d ‘arriver et j’ai trouvé la pièce comme ça !
-Pourquoi tu n’as prévenue personne ?
-Je veux trouver Rodney avant, mais dis moi tu ne devais pas dormir ?
-J’ai dormi.
Il sourit et se remit à inspecter la pièce, tout au fond de celle-ci, il y avait une forme, affalé sur le sol. Teyla se précipita vers elle, suivit par John.
-Oh, Rodney !
Celui-ci leva les yeux vers eux en souriant.
-Que s’est-il passé ? Lui demanda Teyla.
-Rien, je me suis libéré !
-Quoi ?
-Je l’aimais !!! Hurla t-il.
-Elle m’a trahis, abandonné !! Comment a-t-elle pu me faire ça ?!! Elle qui est toujours là à parlez de règles, à vouloir que tout soit parfait !! Je la hais !!!! Je la déteste !
John et Teyla se regardèrent d’un air navré et s’écartèrent un peu.
-Il aimait Ramer ? S’étonna Teyla.
-J’en étais sûr !
-Je vais prévenir Carson et Elisabeth, tu devrais lui parler un peu.
-Ok, je ne pensais pas que notre petit Rodney avait une telle violence en lui ! Plaisanta John en montrant l’ampleur des dégâts.
Teyla sourit et quitta la pièce. John jeta un regard à son ami, il avait vraiment l’air mal en point. Il s’agenouilla à côté de lui.
-Vous vous rendez compte que vous venez de détruire votre labo, je croyais qu’il comptait plus que ça pour vous.
Rodney sourit.
-L’amour rend fou.
John eu un pincement au cœur de voir son ami si mal, les yeux rougis, gonflés, il avait l’air complètement démoralisé.
-Vous l’aimiez vraiment ?
-Ne me dites pas que vous n’avez rien remarqué, je l’aime de tout mon cœur depuis le premier jour !
-Oh !
Rodney s’en voulut de se confier au major mais après tout c’était sa faute, il venait de faire une jolie crise qu’il devrait justifier. Il soupira.
-Vous avez prévenue quelqu’un ?
-Oui, Teyla est allée voir Elisabeth et Carson !
Elisabeth ! Non ! Pensa t-il. Comment allait-il réagir face à elle, comment ? Il n’eut pas le temps d’y réfléchir que la porte s’ouvrit sur eux. Elisabeth regarda la pièce et complètement affolé s’approcha de Rodney.
-Que…que s’est-il passé ?
Il ne leva même pas la tête vers elle et Carson s’approcha.
-Venez mon vieux, je vous emmène à l’infirmerie !
Teyla aida Carson à soutenir Rodney et ils partirent à l’infirmerie.
-Mon dieu ! Souffla Elisabeth.
-Et oui, il devait être sacrément amoureux d’elle pour faire une chose pareille.
Elisabeth tressaillit, amoureux ? Non, il avait vu ce qui c’était passé ??? Elle eut une peur bleue soudain qui la saisit. Et qu’avez t-il dit au major ?
-Amoureux ? Demanda t-elle en tentant de prendre un air innocent.
-Oui, vous l’ignorez peut-être mais notre cher Rodney était amoureux de sa charmante assistante, le docteur Ramer !
Elisabeth se sentit soulagée, le major quitta la pièce.
-Quoi ? Le docteur Ramer ?!!
Quelle bêtise sont-ils partis croire ?!!
Elle partit rattraper le major.
-Major ?!!
-Oui ?
-Vous êtes sûr que c’est pour cette raison qu’il a détruit son laboratoire ?
Le major l’interrogea du regard, elle se raidit.
-C’est pour mon rapport !
-Et bien j’en suis sûr parce qu’il me l’a dit. Il l’aimait et il est très mal en point. Pour lui, en mourrant elle l’a abandonné. Il hurlait qu’elle l’avait trahit et d’autres horreurs pareilles.
Elisabeth pâlit.
-Est-ce que ça va ? Lui demanda le major.
-Oui, je…je vais aller à l’infirmerie.
Elisabeth s’éloigna, elle entra dans sa chambre, referma la porte et se laissa glisser le long de celle-ci, là, elle éclata en sanglots. Il l’avait vu, elle en était persuadée ! Heureusement que le major n’avait rien compris ! Heureusement qu’il avait compris que Rodney était amoureux de Ramer, c’était préférable. Elle essuya ses yeux, elle devait être forte, elle devait aller prendre des nouvelles de Rodney où les autres allaient se poser des questions, elle se leva et entra dans la salle de bain pour se passer de l’eau sur le visage. Comment allait-elle pouvoir regarder Rodney ? Elle n’osait déjà même pas lever les yeux vers le miroir qui se tenait au dessus du lavabo ! Elle avait honte d’elle ! Jamais elle n’aurait crû que Rodney réagirait comme ça ! Même si c’était méchant à penser et encore plus à dire, au fond la situation n’était pas dramatique, ce n’était qu’un baiser et en plus pour elle, il n’avait aucune valeur, enfin, elle croyait…………
Mais si ce baiser n’avait rien de méchant, alors pourquoi s’en voulait-elle autant ? Pourquoi ?!
Elle soupira et quitta sa chambre en direction de l’infirmerie, elle entra doucement et chercha Rodney du regard, en vain. Elle s’approcha de Carson occupé à rédiger un dossier.
-Carson ?
-Oui, il se retourna. Ah, Elisabeth ! Vous voilà !
-Oui, pourquoi, que se passe t-il ?!
-Rien, enfin, j’ai autorisé Rodney a regagner sa chambre, j’aurais voulu avoir votre avis avant mais vous n’étiez pas là et Rodney ne voulait pas rester ici.
-C’est rien, il n’y a pas de souci. Comment va –t-il ?
-Pas très bien. Enfin, médicalement parlant il n’y a aucun problème mais il est au plus mal moralement et il refuse de parler. Je crois qu’il a un peu parlé au major tout à l’heure mais là il refuse toute discussion.
-Bien, je vais aller le voir.
Elle commença à s’éloigner.
-Elisabeth ?
-Oui ?
-Je voudrais juste vous dire que Rodney avait l’air fâché avec vous.
Elisabeth blêmit, Carson savait-il quelque chose ?
-En fait, continua t-il, il ne cessait de surveiller la porte craignant votre arrivé. Je crois qu’il vous en veut encore d’avoir annulé sa mission !
Elisabeth sourit, mais ce n’était pas un vrai sourire, c’était un sourire de soulagement. Elle quitta la pièce et sortit dans le couloir, mon dieu, qu’allait-elle dire à Rodney ?!!


A SUIVRE….

bon et là vous avez assez mariner, ça va?!! lol!


Teyla sortit sur un des balcons de la cité et s’appuya contre la rambarde, elle soupira, la journée avait été plutôt mauvaise dans l’ensemble. Mis à part, bien sûr, les moments qu’elle avait partagés avec John aujourd’hui. Elle regarda vers l’horizon, il semblait si lointain et si proche à la fois ; elle tendit la main, inconsciemment, comme si elle voulait saisir l’horizon.
-Vous ne l’attraperez pas !
Elle se retourna, surprise.
-Elisabeth !
-Oui, que faisiez vous, vous vouliez saisir l’horizon ?
-C’est un peu ça.
-Moi aussi j’ai besoin d’évasion ces derniers temps !
-Je n’en ai pas spécialement besoin, mais c’est dans ma nature et voilà !
Elisabeth sourit.
-Moi j’en ai vraiment besoin !!!
Teyla la regarda, surprise.
-Quelque chose ne va pas ?
-Oui, avoua Elisabeth.
-Ah oui ?
-Est-ce que je peux me confier à vous ?
-Bien sûr !
-Je voudrais que l’on parle de Rodney.
-Ah, vous vous faites du souci pour lui, je vous comprends. Moi aussi je m’inquiète, le pauvre.
-Non, c’est différent !
Teyla se mit face à Elisabeth.
-Que voulez-vous dire ?
-J’ai une liaison avec Rodney depuis quelques mois.
Teyla regarda Elisabeth, abasourdie.
-Quoi ? Ne me dites pas que vous ne vous en doutiez pas !
-Si, avoua Teyla.
-Ah oui ?! S’exclama Elisabeth, fièrement. Moi en tout cas, j’ai remarqué votre petit jeu avec le major !
-Quoi ?! Non, vous vous trompez !
-Mais bien sûr, sourie Elisabeth. Mais revenons à Rodney. Nous avons donc une liaison, et je l’aime.
-Mais alors, que s’est-il passé pour qu’il soit dans un tel état ?
-Et bien, je crois qu’il m’a surprise embrasser Piros.
-Quoi ??!! S’exclama Teyla. Vous plaisantez ?
-Non, j’ai bien peur que non. Ce n’était pas volontaire, enfin, je veux dire que c’est lui qui m’a embrassé et il nous a surpris avant que je m’écarte. C’était si soudain que…Elle s’arrêta soudain et regarda Teyla, celle-ci avait les yeux dans le vague, elle semblait en pleine réflexion.
-Teyla ?!
-Oui ! Pardon !
-A quoi pensiez-vous ?
-A Piros, pour être franche je crois que ce type joue un double jeu, ça ne me plaît pas !
-Pourquoi dites vous cela, parce qu’il m’a embrassé ?
-Mais non !
-Non, parce que je sais qu’il est jeune et je me disais que…
-Mais non ! Arrêtez Elisabeth ce n’est pas ce que je veux dire.
-Alors quoi ?
-Et bien, …
Teyla s’arrêta, Piros venait de les rejoindre sur le balcon.
-Mesdames, les salua t-il.
Elisabeth lui sourit, gênée mais Piros n’avait d’yeux que pour Teyla qu’il ne cessait de fixer avec un grand sourire. Elisabeth crû qu’il fixait Teyla pour éviter son regard et préféra sortir après avoir prétexté un travail important.
-J’ai crû qu’elle ne partirai jamais ! S’exclama Piros.
-Pardon ?!! S’étonna Teyla.
-Je voulais rester seule avec toi.
-Ah, parce qu’on se tutoie maintenant !
-Bien sûr !
Il lui sourit.
-A quoi tu joues ?
-Moi ?! Demanda innocemment Piros.
-Oui, toi !
-Je ne vois pas de quoi tu parles !!
A ce moment là, le major entra sur le balcon.
-Ah Teyla, je vous cherchais !
-Oh, ce brave major à souvent besoin de vous, dit Piros.
John lui lança un regard noir.
-Effectivement, avança Teyla, on s’entraîne ensemble.
Elle tira John par le bras et ils partirent dans le couloir.
-Je n’avais pas fini avec lui !
-Tu n’as pas besoin de finir quoi que ça soit, je croyais que tu me cherchais !
-Ce n’est pas dur de te trouver ces derniers temps, il suffit de trouver ce Piros !
Teyla lui lança un regard noir et entra dans la salle d’entraînement suivit de John. Deux Athosiennes s’y trouvaient et s’entraîner, Teyla leur dit.
-Laissez nous !
Elles sortirent et Teyla referma la porte.
-A quoi tu joues ??!
-Moi ! S’exclama le major. Tu plaisantes j’espère !
-Tes pauvres remarques concernant Piros et moi commencent à m’énerver sérieusement !
-D’accord, écoute je ne veux pas qu’on se dispute.
-Ca s’est trop tard !!
-Ecoute je n’aime pas Piros, je te l’ai déjà dit et vous passez beaucoup de temps ensemble !
-Je ne vais pas lui dire de changer de pièce à chaque fois qu’il vient me voir ! Et puis moi non plus je ne l’aime pas beaucoup !
-Mais je croyais que tu lui faisais confiance, que tu le comprenais !
-Non, je t’ai menti, avoua Teyla, confuse.
-Et pourquoi ?!
-Parce que je voulais enquêter sur lui, son histoire était trop louche !
-Et moi je ne pouvais pas t’y aider peut-être !
-Je devais être convaincante et pour cela tout le monde devait croire la même chose, y compris toi !
-Et ça à donner quoi ?
-Et bien, ce type joue un double jeu, j’ignore encore ce qu’il veut mais il a déjà causé beaucoup de tort !
-Ah oui et qu’est-ce qu’il a fait ?
-Rodney, ce qui lui arrive est sa faute !!
-Quoi ??!! S’étonna John. Tu m’expliques ?
-A une condition, tu n’en parles à personne, vraiment personne.
Le major sourit et lança un sourire tombeur à Teyla.
-Bon, ok. Voilà Elisabeth et Rodney ont une liaison depuis quelques mois et…
Teyla s’arrêta brusquement et regarda John qui était en plein fou rire, Teyla leva un sourcil en signe d’interrogation.
-Tu es sérieuse ? Demanda t-il en retrouvant soudain son sérieux.
-Oui.
-Oh !
-Piros a embrassé Elisabeth et Rodney les a surpris, c’est pour ça qu’il est dans un tel état !
-Je croyais qu’il aimait Ramer !
-Non, c’était une erreur, Elisabeth vient juste de se confier à moi.
Le major s’assit pas terre, sous le choc de la nouvelle.
-C’est difficile à croire. Mais ce Piros est vraiment une ordure !
-Je ne comprends pas vraiment ce qu’il veut ! Il me fait des avances et l’instant d’après il embrasse Elisabeth ! En plus j’ai l’impression qu’Elisabeth croit vraiment qu’elle lui plait !
-Ah oui ?!!
-Oui, je n’ai pas eu le temps de lui expliquer ça que Piros est apparu !
-Il est toujours là quand il ne faut pas !
-Moi ce qui me gêne c’est que Rodney et Elisabeth ont beaucoup souffert à cause de lui et qu’on ne sait toujours pas ce qu’il veut vraiment.
Le major se leva et s’approcha de Teyla, il lui caressa doucement la joue.
-On l’aura.
Elle se blotti contre ses bras.
-J’aimerai que tu me fasses un peu plus confiance.
-Mais je te fais confiance !
Il la regarda droit dans les yeux.
-C’est une impression contraire que tu me fais !
-Désolé. Je me suis un peu emporté à cause de Piros ces derniers temps.
Soudain, le major se plia en deux de douleur, Teyla le regarda, l’espace d’un instant, elle cru qu’il plaisanter ; mais quand elle se rendit compte qu’il souffrait réellement, elle fit appel à Carson d’urgence.
-John !! John !! Apella t-elle, qu’est-ce qui t’arrive ?!!
Mais déjà le major sombra.

Après le départ précipité de Teyla, Piros s’accouda à la rambarde et observa l’océan, un grand sourire aux lèvres. Le major était venu voir Teyla, prétextant qu’il la cherchait pour un entraînement mais Piros n’était pas sot, il savait que le major ne l’aimait pas et qu’il craignait que Piros soit trop proche de Teyla. Mais il était content que les choses se passent ainsi, cela facilitait son travail, il avait déjà les deux femmes dans sa poche, il en était sûr. Quoi qu’il fallait qu’il se méfie de Teyla, car elle était beaucoup plus maligne qu’elle n’en avait l’air, et il avait peur de l’avoir trop sous estimé. Il fut interrompu dans ses penséés par la voix de Teyla, effrayée qui appelait de toute urgence le docteur Beckett. Piros sourit, c’est maintenant que commençait le travail….

A SUIVRE….
-

et une petite suite, attention vive les mouchoirs!!


Elisabeth entra doucement dans la chambre de Rodney, il était assis sur le sol et avait l’air bien mal en point.
-Rodney ? Appela –t-elle doucement.
-Vas t-en !
-Non, attends nous devons parler.
-Je n’ai rien à te dire. Tout est clair !
-Mais arrêtes !! Rien n’est clair !! Tu ne sais même pas ce qui s’est passé !!
-Si, j’ai vu !!
Il se leva et la regarda droit dans les yeux.
-Ne me prends pas pour un idiot !!
Elle resta figée, son visage…Rodney avait les yeux rouges et gonflés, le teint terne, il était dans un état épouvantable, il faisait peine à voir. Elisabeth eu un pincement au cœur, elle s’en voulait tellement, tout était de sa faute ! Jamais elle n’aurait crû que Rodney tenait tant que ça à elle, bien sûr leur relation était sérieuse mais, elle était très récente ! Apparemment, Rodney avait une toute autre idée de la chose, il semblait très amoureux et donc très affecté par la moindre petite chose. Elle s’approcha doucement, mais il se braqua.
-Non !
-Je…je…, elle sentit ses yeux s’embrumer, je suis désolé….
-Ah oui, bien sûr !!
-Vraiment, je…écoute Piros m’a embrassé et…
-Non !! La coupa t-il, ne fais pas ça !
-Quoi ?!
-Tu vas tout mettre sur son dos, c’est pas ta faute, c’est lui qui t’as embrassé !!! Je n’ai peut-être pas une grande expérience en la matière mais j’ai vu suffisamment de films pour savoir quand une femme ne m’aime pas !!
-Quoi ?! Non…
-Laisse moi ! Arrête de perdre ton temps !!
-Rodney ! Je t’interdis de dire ça !!
Les paroles qu’il venait de prononcer avaient profondément blessé Elisabeth, elle pleurait désormais à chaudes larmes.
-Tu crois que je ne t’aimes pas c’est ça!!
-Tout ce que je vois c’est que tu préfères me tromper avec un gamin de vingt ans !!
-Tu es en plein délire !! Ecoute, que tu me croies ou pas, c’est lui qui m’a embrassé, et je ne suis pas amoureuse de lui ni même intéressé !! Au début, j’ai crû que peut-être, en tout cas son baiser ne me rendait pas indifférente mais c’est seulement parce qu’il est jeune et que c’est agréable de ce dire que l’on peut plaire à des gens jeunes !! Même si je ne dis pas que je suis vieille ! Mais toi c’est différent, je t’aime !!
Rodney la regarda, il voyait bien qu’elle était sincère, il voulait que les choses s’arrangent mais c’était trop dur.
-Moi aussi je t’aime, mais c’est trop dur, je revois…je vous revois… je le revois t’embrasser et je sens mon cœur se déchirer…
-Arrêtes, ce n’était qu’un baiser, un simple baiser qui ne veut rien dire !!
-Aucun baiser ne veut rien dire, aucun !! (Petit clin d’œil aux Sheyla, pour l’épisode : Conversion !!!)
- Arrêtes !
-J’ai mal, nous avons pas la même vision des choses, en tout cas sur ce point.
Ils furent interrompus par la voix de Teyla qui résonnait en demandant d’urgence le docteur Beckett pour le major.
Elisabeth lança un dernier regard vers Rodney qui n’y prêta pas attention et avança doucement jusqu’à sa fenêtre, alors elle quitta la pièce en direction de l’infirmerie. Rodney se retourna, elle n’était plus là, elle était partie, il soupira et une larme roula le long de sa joue. Il avait si mal, il se sentait blessé, trahi. Bien sûr, il était possible que ce qu'elle disent soit vraie, que ce soit Piros qui l’ait embrassé et qu’elle ne ressente rien pour lui. Après tout ce gamin en était parfaitement capable, il était tellement arrogant et fier, sur de lui ! Pff ! Rodney lui aurait cassé la figure, déjà que par sa faute, la mission pour retrouver le trésor des Anciens avait été annulée ! Il n’aurait jamais imaginé qu’il aimerait autant une femme un jour. Il était tellement amoureux d’Elisabeth, cela lui faisait si mal de devoir prendre du recul. Peut-être était-il allé trop vite, non, il en pensait pas…mais après tout, peut-être…
Il soupira, qu’avait encore le major, pourquoi rien ne tournait jamais rond sur cette base ???!!! Il se dirigea vers sa porte, il devait aller prendre des nouvelles du major !


Teyla tournait en rond dans le long couloir de l’infirmerie depuis près de dix minutes, elle était tellement inquiète, et affolé en arrivant avec le major que Carson préféra lui demandait de sortir attendre dehors. Mais cela la rendait encore plus nerveuse. Que pouvait il bien se passer là-dedans ? Et comment allait John ??! Elle s’en voulait tellement de s’être disputé avec lui ? Qu’elle était sotte parfois ??! Elle était amoureuse de lui et lui d’elle, que voulait-elle de plus ?? Bien sûr qu’il était jaloux de Piros, c’était normal puisqu’il l’aimait, elle ! Elle devait s’estimer heureuse, au moins il s’intéressait à elle, il était jaloux, donc il l’aimait vraiment, sincèrement ! Il était ce qu’elle pouvait espérer de mieux dans sa vie, sincère, attentif, tendre, mais malgré tout, il n’était pas étouffant, il la laissait vivre. Elle sentit les larmes rouler le long de ses joues.
-Pitié, faites qu’il n’est rien de grave !
Pourquoi fallait-il toujours que tous les malheurs s’abattent sur lui ou sur elle ! Ils avaient déjà perdus beaucoup de temps à se tourner autour, avant de se lancer, de s’avouer leurs sentiments, c’était une chose tellement idiote d’attendre, on laissait tellement de temps passer. Elle aurait voulu entrer dans l’infirmerie, voir John, savoir ce qui se passait mais elle ne pouvait pas. Soudain, la porte s’ouvrit et Teyla sursauta, Carson sortit.
-Que..Q’est-ce qu’il a ?
-Je n’en sais rien ! Il est mal en point, il se plein de douleurs au ventre, il est très pâle, je lui ai donné un calmant et il dort.
Teyla avait envie de pleurer mais elle ne pouvait pas, pas devant Carson, elle se ressaisit.
-Je peux le voir ?
-Bien sûr.
Elle entra doucement, Carson l’accompagna.
-Ne restez pas longtemps, il a besoin de repos.
Il sortit et ferma les rideaux sur le lit. Teyla le regarda et ne put empêcher une larme de rouler sur sa joue, celle-ci fut bientôt suivit par d’autres. Elle caressa du bout des doigts la joue du major. Il avait effectivement, le teint pâle, très pâle m^me. Que pouvait-il bien avoir ?
-Je ne veux pas te perdre, murmura t-elle.
Elle glissa sa main dans la sienne. Elle était froide, non !! Elle se leva d’un bond et le regarda, l’électrocardiogramme était plat !! Il était mort. Non !! Teyla se mit à hurler, soudain, le major ouvrit les yeux et la regarda en souriant, Teyla ne comprenait plus rien, sa tête se mit à tourner et subitement elle ouvrit les yeux. Elle était à l’infirmerie mais dans un lit, elle s’assit et regarda autour d’elle, elle venait de faire un cauchemar !! Elle soupira. Carson s’approcha d’elle.
-Ca va ?
-Je ne sais pas, qu’est-ce que je fais ici ?
-Vous avez fait un malaise, je crois que vous avez trop de stress ces derniers temps ! Il va falloir prendre du repos, je vous ai fait des analyses et j’attends les résultats. Mais ce dont je suis sûr c’est que vous travaillez trop et que vous vous faites trop de soucis, plus d’entraînements ni de missions pendant un petit moment !
-Et le major ?
-Je ne sais pas, apparemment, ça ressemble à une intoxication alimentaire, je crois qu’il a mangé quelque chose qui n’a pas passé. Je lui ai donné des médicaments et il s’est endormi.
Teyla soupira, soulagé.
-Je vais vous laissez vous reposez ! Au fait ! Vous ne seriez pas où est passé Elisabeth ?
-Non, pourquoi ?
-Et bien, elle a disparu, en tout cas depuis qu’elle a quitté Rodney, qui est le dernier à l’avoir vu, personne ne sait où elle est !

A SUIVRE….

et encore un ptit bout!! si vous êtes sage vous aurez la suite avant ce soir!!


Elisabeth ouvrit péniblement les yeux et regarda autour d’elle, qu’est-ce que ?... Où était-elle ? Elle se leva, elle était dans une petite maisonnette, tout en bois, il y avait un fau dans la cheminée, pourtant dehors le soleil brillait de milles feux. Elle regarda autour d’elle, elle était dans une chambre apparemment, mais elle était seule. Comment avait-elle atterri ici ? La seule chose dont elle se souvenait c’est qu’elle était aller voir Rodney, d’ailleurs ça n’avait pas été très brillante ! Ensuite, elle a entendu Teyla appeler Carson de tout urgence et elle est sortit dans le couloir, puis, plus rien, le trou noir. Elle ouvrit la porte et se retrouva dans un long couloir, ensoleillé, elle marcha jusqu’à une grande porte et l’ouvrit, elle se retrouva dehors, il faisait un froid glacial malgré le soleil, elle comprenait mieux pourquoi on avait allumé ce feu dans la cheminée ! Elle referma brusquement la porte, la peur commençait lentement à l’envahir, où pouvait-elle bien être ? Dehors, il n’y avait rien d’autre que la fôret à perte de vue et elle semblait seule dans cette maison !
-Pourquoi il faut toujours que des trucs pareils m’arrive !!
Elle soupira, et se mit à marcher, elle devait comprendre. Elle chercha autour d’elle, en découvrant les pièces, cette maison semblait parfaitement normale. Elle n’était pas particulièrement meublée et elle semblait venir d’un petit village de la planète Terre. D’abord la chambre, la première pièce qu’elle avait découverte était meublée d’un lit en bois fait à la main, et d’une petite commode dans le même style. Ensuite, il y avait eu ce long couloir, complètement vide. Et là, elle avait découvert une cuisine, avec une table et des chaises en bois et une petite boîte sur la table. Elle n’osait toucher à rien, elle voulait s’enfuir, tout était trop calme, elle était effrayée. Elle chercha si un manteau ne traînait pas dans le coin car dehors le temps était glacial mais ne trouva rien.
-Tant pis !
Au moment où elle allait ouvrir la porte de la cuisine qui donnait sur l’extérieur, quand la porte s’ouvrit, laissant apparaître un homme, Elisabeth n’en crû pas ses yeux, c’était impossible, ce ne pouvait pas être lui !! Pourtant, lui ne semblait pas surpris de la voir, il enleva sa veste et lui sourit.
-Bien dormi ? Tu en as de la chance, il fait si froid dehors que je serais bien resté au lit moi aussi !!
Elisabeth était rester figé, partagé entre la joie et la peur, tout cela n’était pas vrai, elle le savait, ce ne pouvait pas être vrai, c’était sûrement encore un de ces rêves. Pourtant, cela faisait longtemps qu’elle n’avait plu rêver de lui !
-Si…Simon, réussit-elle à articuler.
-Oui… Ca ne va pas ? Lui demanda t-il, inquiet.
-Si, enfin, qu’est-ce que je fais là ?
Il se mit à rire mais voyant qu’elle ne plaisanter pas la regarda étrangement.
-Tu ne te souviens pas ?
-Non, j’étais hier encore sur Pégase !!
-Pégase !! C’est très vieux !!
-Très vieux ???
-Ca fait au moins trois ans !
-Je ne comprends plus rien ! Elle attrapa sa tête entre ses mains et se laissa tomber sur une chaise.
-Ca fait trois ans que tu es revenue de Pégase, la cité à été détruite et tu as perdu tellement d’hommes et d’amis comme le major Sheppard, Teyla, le docteur MC Kay et j’en passe !!
Tu as mis du temps à t’en remettre et j’aimerais que tu oublies tout ça !
Il lui sourit et s’approcha d’elle mais elle recula en agitant les mains.
-Perdu !! Mort !! Non !! C’est faux !!!
Elle se mit à pleurer, Simon la prit doucement dans ses bras.
-Hey, je suis là, du calme.
-On est où là ??
-Dans un petit chalet, c’est le général O’Neil qui nous l’avait conseillé il y a trois ans, il a dit que se serait parfait pour te remettre et depuis, chaque fois que j’ai des vacances on descend ici !
Elisabeth se mit à rire nerveusement.
-C’est ça, je dois être entrain de rêver !
-Quoi, qu’est-ce qui t’arrive ? Tu allais plutôt bien, je crois qu’on devrait rentrer en ville, tu vas aller voir le docteur Rodney !
-Le docteur Rodney !!!
-Quoi ? Ne me dis pas que tu ne te souviens même plus de ton médecin !!
Elisabeth ne répondit pas et se dirigea vers la chambre, Simon la suivit.
-Où tu vas ?
-Me recoucher, et cette fois je me réveillerais sur ma base.
- Arrêtes !!
Il l’attrapa par le bras et l’attira à lui, elle se laissa faire, trop désespéré par la situation pour résister, il l’embrassa tendrement et lui caressa la joue.
-Je t’aime, reprends toi, je ne veux plus te voir souffrir.
C’était bien lui, était-elle en plein rêve, elle aurait aimé que ce soit le cas, avait-elle vraiment perdu tout ces amis et Rodney ? Simon savait-il qu’elle en avait aimé un autre sur sa base, qu’elle aimé toujours Rodney d’ailleurs. C’était si injuste, la vie était si cruelle. Elle regarda Simon.
-Je ne me souviens pas de ces trois années…
A peine, eut-elle fini sa phrase que des souvenirs des trois années passées se mirent à affluer dans sa tête, elle sourit.
-Si je me souviens,…
Quelque chose clochait, quelque chose n’allait pas ; elle fut interrompue dans ces pensées par la sonnerie d’un téléphone, pourtant, elle ne se souvenait pas d’en avoir vu un dans la maison.
-C’est mon portable, sourit Simon en se dirigeant vers sa veste.


Teyla, Rodney et Ford recherchaient activement Elisabeth depuis près d’une heure.
-Je crois que nous devons nous rendre à l’évidence, elle n’est plus sur la cité ! S’exclama Teyla.
-Non ? C’est impossible !! S’exclama Rodney, à bout de nerf. Cherchons encore, la cité est grande !!
-Elle aurait répondu à tous les appels que nous avons fait, elle a son oreillette !!
-Mais, je sais, Piros !! Hurla Rodney en se dirigeant vers la chambre où on gardait le jeune homme.
-Quoi Piros ?!! S’exclama Teyla.
Mais déjà Rodney poussa la porte de sa chambre.
-Piros ??!! Hurla t-il.
Le jeune homme sortit doucement de la salle de bain, une serviette autour de la taille.
-Un problème docteur ? Sourit-elle.
-Où est Elisabeth ??
-Je n’en sais rien. Pourquoi, elle a disparu ?
Rodney, excédé se jeta sur Piros et Teyla fut obligée d’intervenir, aidé par Ford.
-Ce type à vraiment un problème ! Déclara Piros.
Rodney lui jeta un regard noir avant de s’en aller. Le major entra dans la pièce.
-Qu’est-ce qui se passe ici ? Et pourquoi Rodney est sorti d’ici aussi… Il laissa un blanc voyant la tenue dans laquelle se trouvait Piros et son regard alla se poser sur Teyla. Furieux, termina t-il.
-Elisabeth a disparu et Rodney s’est emporté, expliqua Ford.
-Il me croit responsable de sa disparition, continua Piros, mais je n’y suis pour rien !
-Oué, maugréa le major. Excuser Rodney et rhabillez vous !
Il sortit de la pièce ainsi que Teyla et Ford.
-Ford, envoyez des hommes continuer des recherches. Ordonna le major.
-A vos ordres.
-Elisabeth a vraiment disparu ?
-John, tu ne devrais pas être à l’infirmerie !
-Si, mais ça va mieux et Carson m’a autorisé à sortir, d’ailleurs, toi aussi à ce qu’on m’a dit tu devrais y être !
-Ce n’était rien ! Se défendit Teyla.
-Beaucoup de stress et de fatigue ce n’est rien !!
Elle sourit. Il l’embrassa rapidement et s’éloigna.
-Au fait, Carson voulait te voir.
-Ah oui ?
-Oui, il dit qu’il voudrait te proposer un projet !
Teyla resta songeuse un instant, un projet ? Elle s’accouda contre le mur, elle ne se sentait pas bien tout à coup, elle du rester quelques instants appuyé avant que cela ne passe. Elle était fatiguée et la disparition d’Elisabeth la stressait un peu. Elle se dirigea vers l’infirmerie puis se ravisa, Carson attendrait, elle devait parler à Rodney d’abord.

…………..

voilà une suite mais je veux beaucoup mais alors beaucoup d'hypothèses!!!

Rodney s’en voulait beaucoup d’avoir agressé Piros, m^me si il n’aimais pas beaucoup le jeune homme, cela ne justifiait en rien son geste, de plus Teyla et Ford allaient sûrement se poser des questions et se demander pourquoi il avait réagit ainsi. Qu’il pouvait être stupide parfois ! Où pouvait bien être passé Elisabeth ? Il était vraiment inquiet ! Il était la dernière personne à l’avoir vu et vu la discussion qu’ils avaient eu il avait de quoi s’inquiéter !
-Rodney ?
Il se retourna, c’était Teyla.
-Ah c’est vous !
-Est-ce que ça va ?
-Non.
Pour la première fois de sa vie, Teyla vit Rodney pleurait, elle ne savait pas comment réagir alors elle se contenta de l’écouter.
-J’ai peur de l’avoir perdu, je l’aime tellement et c’est tellement ridicule de se disputer avec les gens qu’on aime !
-Ne dites pas de bêtises, on va la retrouver !
-J’aimerais en être aussi sur que vous mais j’ai un mauvais pressentiment !
-Non ! Teyla se leva brusquement. Ne dites pas de bêtises !!
-Vous savez Teyla, j’ai réagit bêtement l’autre jour, je croyais qu’elle me trompais mais comment j’ai pu croire une telle chose !!
-Vous l’avez vu embrasser un autre homme, comment auriez-vous voulu réagir ?
-Je ne sais pas. Dites moi, Elisabeth vous a parlé ?
-Oui. Elle était très inquiète pour vous et elle vous aime, sincèrement.
Rodney sourit et regarda Teyla.
-Je dois vous laissez, j’ai du rangement à faire dans mon laboratoire !
Teyla sourit en le voyant sourire à nouveau, puis son sourire disparu, elle repensa au major et au fait que Carson voulait lui parler, y avait-il un lien ? Après tout, son malaise avait été assez violent et inexpliqué, mais, elle aussi avait fait un malaise inexpliqué. Alors qu’elle se dirigeait vers l’infirmerie, Mita, une jeune Athosienne vint à sa rencontre. Les deux femmes se saluèrent d’un geste de tête.
-Teyla, pourrais-je vous demander quelque chose ?
-Bien sûr !
-Dites moi, serait-il possible que le lieutenant Ford m’accompagne sur le continent ?
-Je crois que c’est plutôt au docteur Weir qu’il faut demander cela mais je ne pense pas que cela posera problème, aucune mission n’est programmée pour le moment.
-Merci.
Mita rougit, apparemment parlé du lieutenant lui faisait de l’effet, cela la fit sourire. Teyla se sentit soudain envahit d’un étrange sentiment… les Wraiths, elle les ressentaient… Son sourire s’effaça et son visage prit une expression grave.
-Quelque chose ne va pas ? Lui demanda Mita.
Mais déjà Teyla commençait à se diriger vers la salle de contrôle, en chemin, elle rencontre le lieutenant Ford en pleine discussion avec le docteur Beckett, les deux hommes la saluèrent mais elle ne répondit pas, son regard était comme figé, elle avançait tel un zombie. Ils se mirent à la suivre en tentant encore de l’appeler. Elle avançait sans bruit, fixant un point qu’elle seule semblait voir, et elle grimpa les marches pour se retrouver là où toutes les machines de contrôle étaient installées. Le personnel, habitué à la voir ne fit pas vraiment attention à la scène, mais Ford et Carson eux continués à observer Teyla. Elle posa sa main sur le tableau de contrôle qui s’illumina.
-Mais…c’est impossible ?!! S’exclama Carson.
-Major !! Appela Ford, alors que celui-ci passait près de là, venez voir ça !!
Le major, voyant qu’il s’agissait de Teyla se précipita.
-Mais c’est impossible !!
-Teyla aurait le gène des Anciens !
-Mais elle ne l’a jamais eu !!
Soudain Teyla s’évanouit et tomba sur le sol, John se précipita vers elle et l’attrapa dans ses bras. Il l’emmena rapidement à l’infirmerie. Carson l’examina.
-Qu’est-ce qu’elle a ? S’inquiéta John.
-Rien, rien du tout, tout est normal.
-Vous plaisantez ?! Depuis quand a-t-elle le gène des Anciens ??
-Je n’en sais rien ! Soupira Carson.
Soudain, une infirmière arriva et tendit à Carson une feuille.
-Les résultats de Teyla, docteur.
-Ah merci !
Carson regarda la feuille et soudain son visage s’assombrit. John s’inquiéta.
-Quoi ?!
-Rien, ce n’est rien sourit Carson, tentant de masquer une gêne évidente.
-Non, vous mentez !
Carson lança au major un regard surpris, surpris par le ton qu’avait employé le major, froid, dur, sec.
-Je ne peux pas vous transmettre les informations qui ne concernent que Teyla, répondit Carson aussi froidement que le major lui avait parlé. Je ne peux vous dire qu’une chose, Teyla n’a rien de grave et elle va bien.
Le major n’était absolument pas rassuré ce qui eu pour effet de l’énerver encore plus mais il préféra se taire. Il devait se calmer, il devait tenter de rester calme malgré son inquiétude.


Elisabeth regarda Simon cherchant désespérément un détail, quelque chose qui prouve que ce ne soit pas lui. Elle n’arrivait toujours pas à comprendre ce qui se passait, ce qui était entrain de se passer dans sa tête. Elle avait l’impression de devenir folle. Pendant un moment, elle avait des souvenirs de ces derniers jours sur Atlantis et le dernier événement était sa discussion avec Rodney. L’instant d’après, son dernier souvenir était le chemin qu’ils avaient traversés pour arriver dans ce chalet, elle et Simon. Elle ne comprenait plus rien, c’était comme si son cerveau menait un combat. Simon raccrocha son portable et lui sourit.
-Je sais, je sais, j’avais promis qu’il n’y aurait pas de portable, pas de soucis, juste nous mais…
-C’est pas grave ! Je voudrais juste sortir un peu dehors.
-Ok, ok.
Simon lui apporta sa veste mais Elisabeth la regarda avec horreur, elle était rouge, Elisabeth détestait le rouge, elle ne pouvait pas avoir acheté une veste de cette couleur ! Elle préféra se taire et attrapa la veste en souriant. Quelque chose clochait, c’était comme si quelqu’un la contrôlait de l’intérieur ; à chaque fois qu’il lui manquait un souvenir, il suffisait qu’elle le dise pour retrouver la mémoire. Surprenant non ? Elle fut interrompue dans sa pensée par Simon.
-On n’y va ?
Elle sourit et sortit. Ils sortirent et partirent en direction de la forêt. Elisabeth sentit le froid lui caresser le visage. Elle avait toujours adoré ce temps, le soleil qui brille à l’horizon et le froid, un froid glacial, vivifiant et revigorant. L’image de Rodney la hantait, elle respira calmement.
-Ca va ?
-Quoi ?! Elisabeth sursauta. Oui, bien sûr !
-Je te sens absente, inquiète.
-Non, je vais bien. Dis moi, on a toujours notre petite maison et notre chien ?
-Oui, quoi tu as encore des trous de mémoire, on devrait peut-être prendre rendez-vous avec le docteur Rodney ?!
Rodney, Elisabeth sentit son cœur se serrait, avait-elle avoué à Simon qu’elle avait été amoureuse de lui. Comme si il avait lu dans ses pensées il lui dit.
-Je sais que c’est difficile pour toi d’entendre ce prénom. Mais ce n’est pas la même personne.
-Pourquoi ? Lui demanda t-elle.
-Oh, tu sais bien pourquoi !
Simon s’arrêta un instant.
-Désolé, je me suis emporté.
Elisabeth ne souriait plus du tout, il était impossible qu’elle est pu dire à Simon quoi que ça soit à propos de Rodney ! Enfin, une chose lui déplaisait énormément c’était ce blanc, ce trou dans sa mémoire qui faisait que tout ça lui semblait irréel. Elle était persuadée que tous les membres de son équipe sur Atlantis n’étaient pas morts, que tout était à sa place. Mais alors où était-elle et qui l’avait amené ici ?


Piros sourit, son plan marchait bien pour le moment, il avait emmené Elisabeth sur la planète Athos où il préparait sa vengeance. Une double vengeance, d’abord contre Teyla pour avoir exilé sa mère et lui par la même occasion, après avoir tué Elisabeth, il tuerait tous les membres de l’équipage, tous les proches de Teyla. Et une vengeance contre les Wraiths pour l’avoir utilisé, pour avoir fait des expériences horribles sur lui. Il serait gagnait, il le savait. Il avait enfermé Elisabeth dans une sorte de caisson tout de verre, il n’avait qu’à posez ses mains sur le verre, au-dessus de la tête d’Elisabeth et il pouvait lui faire croire tout ce qu’il voulait. C’est ainsi qu’il s’était introduit dans son esprit et qu’il lui faisait croire qu’elle était avec Simon. Pour l’instant, elle y croyait plutôt bien mais il fallait qu’il soit prudent car elle n’était pas complètement convaincue. Il soupira et retira ses mains du caisson, laissant Elisabeth seule dans sa tête.
Celle-ci vit Simon disparaître devant ses yeux, comme si il n’avait été qu’une image, un hologramme qu’on a soudain effacé. Elle se frotta les yeux pour vérifier qu’elle n’avait pas rêver, son cœur se mit à battre à la chamade, la peur l’envahit soudain. Tous ces soupçons étaient fondés, ce n’était pas la réalité !! Où pouvait-elle bien être et comment avait-elle atterri là ??! Soudain Piros apparut devant elle et Elisabeth comprit tout de suite.
-Vous !!
-Quoi, on ne se tutoie plus ? Pourtant, quand on s’est embrassés…
-Vous m’avez embrassé !! Et sans mon accord !!
-Ne mentez pas Elisabeth !
Elle resta bouche bée, interdite devant le toupet du jeune homme.
-Que me voulez-vous ? Demanda Elisabeth.
-Votre mort !
Ces mots résonnèrent dans sa tête et Elisabeth se figea. Piros sourit.
-Mais ne vous inquiétez pas, je vais vous laisser vivre encore un peu avant de vous tuer, j’ai encore besoin de vous !
Il disparut soudain, comme Simon auparavent.
Elisabeth se retrouva seule, désemparée et morte d’inquiétude mais pas seulement pour elle mais pour toute son équipe sur Atlantis...

a suivre...

désolé pour l'attente et voilà un ptit bout!!

Carson s’en voulait beaucoup de s’être énervé avec le major tout à l’heure, il savait bien que le major tenait beaucoup à Teyla. Mais en tant que médecin, il était tenu au secret professionnel et il n’avait pas le droit de parler au major de ce qu’il venait de découvrir sur elle. Comment allait-elle prendre la chose ? Plutôt bien ? Plutôt mal ? Il n’en savait rien mais cela l’inquiétait. Il comprenait mieux l’état de Teyla, sa fatigue, ses malaises répétés ; et avec tout le stress qu’elle supportait, cela n’allait pas arranger les choses. Surtout, il se demandait comment une telle chose avait pu se produire ?
Il se retourna vers Teyla, celle-ci était réveillée. Il s’approcha d’elle.
-Teyla, comment vous sentez-vous ?
-Ca peut allez. Que s’est-il passé ?
-J’ai plusieurs choses importantes à vous dire.
Carson avait pris un air très grave et Teyla se redressa sur son oreiller, la peur commença à l’envahir.
-Qu’est-ce qui se passe ?
-Je vais commencer par ce qui me semble être une bonne nouvelle, vous…vous…vous êtes enceinte.
Teyla sourit, elle se sentit envahit par un pur sentiment de joie.
-C’est…c’est merveilleux ! Souffla t-elle.
Carson lui sourit, rassuré de voir qu’elle prenait bien la nouvelle mais tout de même surpris, il se demandait qui était le père mais préféra ne pas poser la question.
-J’ai une autre nouvelle, moins merveilleuse.
Le visage de docteur s’assombrit.
-Vous avez un virus dans votre corps dont nous ne connaissons rien, et…la seule bonne chose, enfin si je puis dire c’est qu’il ne se propage pas vite.
Teyla baissa la tête et des larmes roulèrent sur ses joues, elle était enceinte, la plus belle chose qui puisse arriver à une femme mais à côté de ça ; ce virus… Qu’allait-il lui arriver à elle, à son enfant ? Son enfant, ce mot résonna dans sa tête et la fit sourire. Jamais elle n’avait imaginé que cela puisse lui arriver ici, sur Atlantis. Elle était heureuse mais en même temps inquiète, inquiète à propos de ce virus et à propos d’Elisabeth. Elle se leva et Carson la voyant faire s’approcha.
-Vous devriez rester ici pour vous reposer.
-Ecoutez, Elisabeth a disparu, je dois voir le major qui est le plus haut gradé désormais afin que nous prenions une décision. Il faut veiller à ce que personne ici ne sache qu’Elisabeth a disparu.
-Dites moi, je sais que c’est personnel mais… qui est le père de votre enfant ?
Teyla lui sourit mais ne répondit pas, elle sortit.
Elle s’apprêtait à chercher le major mais elle n’eu pas à le faire, celui-ci se trouvait face à elle, apparemment il s’apprêtait à lui rendre visite.
-John !
-Comment vas-tu ?
-Mieux. Je dois te parler.
Le major avait l’air très inquiet, Teyla sourit intérieurement mais ne laissa rien transparaître. Elle aimait bien jouer avec les nerfs du major, c’est vrai mais c’est plutôt drôle comme situation.
Ils arrivèrent dans la salle d’entraînement qui s’avéra vide et le major referma les portes.
-Je t’en supplie, dis moi que tu n’as rien de grave.
-Non, tout va bien.
Teyla s’arrêta une minute, elle repensa à cette grande nouvelle qu’elle s’apprêtait à lui annoncer, il se pouvait que lui ne trouve pas que cette nouvelle soit géniale. Elle se bloqua :
-Je…j’ai un virus, lâcha t-elle.
-Quoi ?
-J’ai un virus, Carson ne sait pas ce que sait.
-C’est grave ?
-Pour l’instant il n’en sait rien.
John caressa la joue de Teyla.
-J’ai peur de te perdre, j’ai l’impression que…
-Chut !!
Teyla posa un doigt sur ses lèvres, l’obligeant à se taire. Elle l’embrassa, puis lui sourit.
-Ne t’inquiète pas pour moi. Par contre, il faut qu’on prenne des décisions importantes.
-A quel sujet ?
-Elisabeth, on doit la retrouver et…
Le major se plia en deux, Teyla s’approcha, inquiète.
-Qu’est-ce qui t’arrives ?!!
-Rien, ça va passer.
Il se releva, les mains sur le ventre.
-John !!
-Quoi ? Je t’assure que ça va.
-Non, c’est faux ! Tu avais les m^mes douleurs l’autre jour.
-Je te dis que ça va, calme toi.
Teyla ne l’entendait pas de cette oreille, elle lui lança un regard noir. Le major soupira, apparemment, il n’allait pas s’en sortir si facilement.
-Ecoute Carson n’a pas encore les résultats de mes analyses et tout ce que je sais c’est que je vais bien. C’est peut-être…heu…à cause du gènes des Anciens.
-Non et tu sais très bien que c’est pas ça ! Enfin, tu vis avec ce gène depuis ta naissance, si il y avait un problème avec ça, tu le saurais depuis longtemps !!



Elisabeth entra dans le chalet, elle était frigorifiée, elle s’approcha de la cheminée dans laquelle un feu crépitait, la chaleur l’envahit doucement lui procurant un bien immense. Mais si tout cela n’était que mensonge ? Après tout, elle savait que tout ce qui l’entourait n’était qu’une illusion de son esprit que Piros utilisait contre elle. D’ailleurs où était-il passé celui-là ! Dès qu’il reviendrait, elle lui montrerait de quel bois elle se chauffe !! De quel droit c’était-il permis de jouer avec ces nerfs ? De jouer avec son cœur ??! Lui faire croire qu’elle était à nouveau avec Simon ! Lui faire croire que Rodney était mort ! Elle s’en serait souvenue tout de même !!
Elle se laissa tomber sur une chaise près du feu et savoura le calme qui l’entourait. Sur Atlantis, le calme était une chose rare, et m^me la nuit, elle ne vivait pas dans le calme. Mais là, il y avait du calme à revendre, elle était seule, seule avec elle-même. Elle pensa à Rodney, où était-il ? La recherchait-il ? Où était-il en colère contre elle ? Elle aurait tellement aimé aimer lui dire qu’elle l’aimait tellement, qu’elle n’avait aimé personne autant qu’elle l’aimait. Au fond d’elle, elle avait un mauvais pressentiment. Il fallait qu’elle trouve un moyen de s’en sortir mais cela lui semblait impossible…

Rodney ouvrit brusquement la porte de la salle d’entraînement où se trouvaient John et Teyla en pleine discussion.
-Ah, vous voilà enfin !!
-Que se passe t-il ?
-Je vous cherchais, j’ai enfin terminé de remettre mon bureau en ordre et j’ai profité de ça pour réfléchir.
-Ah, c’est bien Rodney de vous êtes rendu compte que vous avez un cerveau ! Se moqua John.
Rodney lui lança un regard noir.
-Et de quoi voulez-vous parlez ? Demanda Teyla.
-D’Elisabeth, avez vous pensé à ce que nous allions faire pour la retrouver ?
-Pas vraiment, commença John.
-Nous allions justement en parler ! Avança Teyla.
-Ah oui ? Rodney fit le tour de la pièce d’un regard. Pourquoi êtes-vous enfermés là ?!
-Personne ne doit être au courant de la disparition d’Elisabeth ; dit rapidement Teyla.
Ouf, Rodney s’arrêta là, il ne chercha pas à continuer sur ce terrain et heureusement.
-A quoi avez-vous « pensé » ? Demanda John.
-Je crois que la première chose à faire est de parlez à Piros !
-Mais c’est vrai ! Je l’avais oublié celui-là ! S’exclama John.
-Moi aussi je n’avais pas pensé à lui !
-Moi si ! Mais voyez-vous, il est introuvable, j’ai fait le tour de la cité et il n’est nul part !! Je savais que ce type n’était pas net et c’est lui qui a ma Liz… euh, je veux dire Elisabeth !
John et Teyla se regardèrent en souriant.
-Ok. Alors si Piros à Elisabeth, il faut le trouver, il est notre seul espoir de trouver Elisabeth !
Les trois amis se dirigèrent vers les quartiers que Weir avait attribués à Piros. Teyla s’approcha de la porte, suivit des deux hommes, soudain, elle se retourna vers eux.
-Je devrais peut-être y aller seule, dit-elle.
-Non ! Hors de question ! S’exclama Rodney.
Teyla soupira.
-Je crois que vous n’êtes pas en mesure de…
-Je serais me tenir, croyez moi ! La situation est difficile pour moi mais je serais me contenir !
-Teyla a peut-être raison. Elle pourrait le pousser à parler, chose qu’il ne ferait peut-être pas facilement devant nous !
-Allons-y, c’est vous le chef ! Soupira Rodney déçu.
Teyla poussa la porte et entra, une seconde plus tard, elle sortit.
-Il n’est pas là !
-Il faut qu’on le retrouve, il n’y a plus de doutes, c’est lui qui a Elisabeth !!
Ford se mit à parler dans la radio du major.
-Major…major ?!
-Oui Ford, je vous écoute !
-Venez vite, j’ai trouvé Piros…
Le major, Teyla et Rodney se précipitèrent dans la salle que leur avait indiquée le lieutenant. Quand ils arrivèrent, ils se figèrent sur place, le spectacle qui s’offrait à eux…horrible ! Elisabeth était allongée dans un caisson, sans vie….et aucune trace de Piros.
-Non !!! Hurla Rodney en se précipitant vers le caisson.
-Où est Piros ? Demanda le major, la voix tremblante.
-Il a disparu, il a utilisé, une sorte de boîtier pour disparaître.
Rodney était désespéré par le spectacle qui s’offrait à lui. Il pleurait sur le caisson.
Teyla était figée, elle se tenait à l’entrée de la pièce et n’osait faire le moindre geste. Des larmes roulaient le long de ses joues, elle ne pouvait pas croire ce qu’elle voyait.
-Avez-vous ouvert le caisson ?
-Nous vous attendions.
-Alors, peut-être qu’elle n’est pas…
Rodney activa un petit bouton et le couvercle de verre s’ouvrit, mais Elisabeth ne bougea pas…Un silence s’abattit sur la pièce, seuls, les sanglots de Rodney retentirent. Ford fit sortirent les quelques militaires qui étaient présents. Seul Teyla, le major et Rodney restèrent. Le major s’approcha de Teyla qui n’avait toujours pas bougé, sous le choc. Elle se blottit dans ses bras et se laissa aller à son chagrin. Rodney continuait de pleurer en caressant le visage de la femme qu’il aimait et qui était morte. John, lui aussi s’autorisa à pleurer, il venait de perdre un chef et une amie d’exception.
Teyla se dégagea du major et s’approche de Rodney, mais n’osa ni lui parler, ni le toucher. Il se releva et tout en continuant de pleurer et de regarder le corps sans vie d’Elisabeth leur dit.
-Major, vous devez reprendre le commandement de la base et vous devez absolument ordonner la mise à mort de Piros.
-Rodney, commença le major…
Mais celui-ci ne le laissa pas parler.
-Vous devez ordonner qu’on retrouve ce monstre et qu’on le tue à son tour !!
Le major ne dit rien.
-Pourriez-vous me laissez seul avec elle, demanda Rodney, il tenta de calmer sa colère mais le chagrin l’envahit.
Teyla et John quittèrent la pièce, John serra la main de Teyla dans la sienne.
Rodney caressa tendrement la joue froide d’Elisabeth. Depuis combien de temps était-elle là, morte ? Il l’ignorait, il ne voulait pas le savoir. Il voulait juste que son assassin paye, il le tuerait de ses propres mains si il le fallait, mais il ne laisserait pas vivre, il ne laissera la mort de la femme qu’il aimait impunie. Il avait tellement mal, il se sentait tellement coupable, il aurait du être là pour elle, il aurait du la protéger.
-Je n’ai même pas eu le temps de te dire à quel point je t’aimais… sanglota-t-il. Pourquoi tu m’as laissé si tôt ! Qu’est-ce que je vais faire sans toi ?! Je ne peux pas vivre sans toi…
Ses yeux ne quittèrent pas la dépouille d’Elisabeth, en fait il espérait tellement le voir ouvrir les yeux en souriant, comme d’habitude. Mais elle n’ouvrirait plus jamais les yeux, plus jamais….
Il s’en voulait tellement, lorsqu’il avait discuté avec Teyla qui l’avait rassuré sur les sentiments d’Elisabeth a son égard, au lieu de courir la voir, de s’excuser, il …il avait préféré aller mettre de l’ordre dans son bureau !! Si il avait remarqué plus tôt sa disparition, si il se serait inquiété plus tôt de cette disparition, peut-être qu’elle serait encore en vie aujourd’hui !
Il se laissa glisser le long du caisson, s’étala sur le sol froid et laissa les larmes rouler le long de ses joues, hanter par les images de bonheur qu’il avait vécut auprès d’elle.


Teyla avait si mal, elle s’en voulait tellement. Les larmes ne cessaient de couler sur ses joues et John qui se tenait assis à côté d’elle…il était si professionnel. Ils étaient dans la salle de briefing avec Carson et Ford et John expliquait qu’il devait faire un discours à tout le personnel pour leur annoncer la terrible nouvelle, il devait aussi prendre le commandement de la base et rapatrier les équipes à l’extérieur. Il devait organiser une mission car il devait retrouver Piros. A l’évocation de ce prénom, Teyla frémit. Tout ça était sa faute, rien que sa faute, après tout, si il était venu sur atlantis, c’était pour se venger du fait qu’elle avait exilé sa mère…
Elle fut sortit de ses pensées par John, qui avait posé une main sur son épaule, ils étaient seuls dans la pièce.
-Où sont les autres ?
-J’ai demandé à Ford de rapatrier les équipes et à Carson de veiller sur Rodney pendant que nous allons nous occuper de ce Piros ! Tu n’écoutais pas ce que je disais ?
-Non. Je…
Elle éclata en sanglots et il la prit dans ses bras et déposa un baiser sur sa tête.
-Ca va allez !
-Je crois que oui.
-Je dois aller faire mon discours ! Tu…tu m’accompagnes ?
Elle se leva et tenta de lui sourire mais elle avait une mine affreuse, il caressa son visage, il avait tellement mal de la voir ainsi. Ils se dirigèrent vers le petit balcon qui surplombait la porte des Etoiles. Il vérifia le branchement de son oreillette avant de se lancer :
-A tous les atlantes, terriens, athosiens, j’ai une annonce importante à faire….

A SUIVRE…

une petite suite rien que pour vous!!!!!!!!

-A tous les atlantes, terriens, athosiens, j’ai une annonce importante à faire, le docteur Elisabeth Weir vient de mourir. C’était une femme d’exception, un chef hors pair et une amie. Nous la regretterons tous beaucoup et nous allons lui organiser des funérailles dignes du chef et de l’amie qu’elle était pour nous tous. Comme vous le savez, il est très peu probable que la terre puisse nous contacter un jour ou que nous, nous puissions la contacter. De ce fait, comme vous le savez tous, étant le militaire le plus gradé, la direction de cette base me revient. C’est tristement que j’accepte cela et j’espère bénéficier du soutien de chacun. Merci.
Le major fut bref, il n’était pas douer pour se genre de chose contrairement à Elisabeth. Il ne savait pas ce qu’il allait faire à l’avenir, il était un très bon militaire mais cela ne lui suffirait pas. Il regarda Teyla, elle était si pâle, il était inquiet pour elle.
-Viens avec moi !
Il l’entraîna dans la salle de briefing et ferma les portes.
-Tu n’as pas l’air dans ton assiette !
-C’est vrai. Je me sens mal.
-C’est peut-être ton virus.
-Mon virus ?
-Tu m’as dit que Carson t’avais dis….
Teyla se leva brusquement et couru vers la poubelle où elle vomit. Le bébé !! Pensa t-elle. Avec tous les événements de ces derniers temps elle l’avait complètement oublié. Elle se passa une main sur le visage. Comment allait-elle s’en sortir ? Et surtout pourquoi n’avait-elle rien dit à John plus tôt ??!! Elle devait lui dire, au cas où quelque chose ne tournerait pas rond dans cette histoire, car elle ne la sentait vraiment pas. Elle avait peur de la réaction du major mais aussi peur qu’il lui en veuille de n’avoir rien dit plus tôt ! John était de plus en plus inquiet pour la jeune femme, surtout qu’elle ne lui expliquait rien ! Il s’approcha d’elle, allait-elle encore lui mentir, lui cacher les choses ? Il avait droit de savoir, après tout c’était lui le père, mais les choses étaient-elles si simples ?!
-Teyla, est-ce que tu me caches quelque chose ? Demanda John très inquiet.
-En fait, j’ai quelque chose à te dire…
La porte s’ouvrit soudain brusquement sur Carson.
-J’ai… Oh ! Je vous dérange ?
-Non, Teyla se sentait juste mal !
-Ah ! Je voulais vous demander si je pouvais faire quelques tests sur le corps d’Elisabeth pour faire une autopsie en fait.
-Je ne vous saivais pas médecin légiste mais faites !
-Merci !
Il commença à sortir puis se retourna.
-Ne vous faites pas de souci Teyla, c’est normal pour une femme enceinte d’avoir des nausées !!
Il quitta la pièce alors que John se retourna vers Teyla plus que surpris. En allant vers son labo, Carson s’arrêta brusquement et se donna une tape sur le front.
-C’est pas vrai, qu’est ce que j’ai fait !!
Il venait juste de comprendre sa bourde !
John s’assit, sous le choc de la nouvelle, sans quitter Teyla des yeux. Celle-ci souffla et se lança.
-C’est de ça, dont je voulais te parler…
Le major n’en croyait pas ses oreilles ; il était resté figé sur sa chaise, le regard fixe. Il sourit.
-Je…tu es… c’est vrai ?
-Oui. C’est de ça dont je voulais te parler.
-Mais…mais je croyais que si tu étais mal c’était à cause de ton virus !
-Non, ce n’est pas vraiment ça.
-Pourquoi tu m’as mentit ?
-Parce que je ne suis pas sur que ça soit le bon moment pour parler de ça et puis…je ne savais pas comment tu allais réagir !
Le major la prit dans ses bras et la fit tournoyer en la serrant contre lui.
-Je suis heureux !! Je vais être papa !!
-Oui, sans doute.
Devant son air peu convaincue, le major se calma un peu.
-Attends, ça veut dire quoi sans doute ? Tu m’annonces une merveilleuse nouvelle, un enfant c’est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire !
-Vraiment ?
Il lui déposa un baiser dur le front tendrement.
-Comment peux-tu en douter ?
-J’en sais rien !
Teyla avait l'air triste, dépassée, John ne comprenait pas sa réaction. Après tout, elle lui annoncait qu’elle était enceinte, c’est une nouvelle grandiose.
-La situation n’est pas formidable ces derniers temps, nous venons de perdre Elisabeth, notre ami Rodney souffre et ….
Elle s’arrêta, et se laissa aller, des larmes roulèrent le long de sa joue.
-Je ne suis pas sur que ce soit ni le lieu ni le moment pour un enfant.
-Tu ne veux pas de notre enfant ?!! S’exclama John surpris et inquiet.
-Bien sûr que si ! Mais…je m’inquiète, quelle vie allons nous lui offrir ?
Il lui caressa la joue.
-La plus merveilleuse.
Elle lui sourit. Elle se blottit dans ses bras, sa présence lui faisait du bien, le sentir si près d’elle.
Ils furent interrompus par une voix qui se mit à résonner dans toute la cité :
-Le major et Teyla sont demandés d’urgence à l’infirmerie !!
-Qu’est-ce qui se passe encore ? Soupira le major.
Ils se rendirent à l’infirmerie pour y découvrir avec horreur Rodney dans un sal état. Le docteur était allongé et Carson et une bande d’infirmières s’hâtaient autour de lui.
-Qu’est-ce qui se passe ? Demanda le major.
-Il s’est effondré sur le sol alors que nous discutions. Il est tombé dans le coma, mais…
-Quoi ?!
-Il a les mêmes symptômes que vous John!
Teyla prit la nouvelle comme un coup de massue. Ces derniers temps, elle se sentait plutôt faible, mais pas physiquement, mentalement. Elle se disait que c’était sûrement du au bébé. Elle encaissa le choc, Rodney dans le coma ! Tout ça commençait à faire beaucoup, après Elisabeth, Rodney ! Non ! Elle chassa cette idée de son esprit.
-Mais moi je vais bien, enfin je ne suis pas dans le coma !
-Tu ne vas pas si bien que ça ! Intervint Teyla.
Carson leur lança un regard interrogateur.
-Ce n’est rien, juste quelques douleurs au ventre !
-Quelques douleurs ! Non, c’est faux, le major était plié en deux tellement sa douleur était grande !
Carson prit un air grave.
-Vous savez, vos symptômes, c’est comme si on vous avait empoisonné. J’ai déjà rencontré des cas similaires sur terre; il s’agit d’un poison très original, on l’appelle le maudit. Les symptômes sont ceux que vous avez connu, douleurs aux ventres, nervosité et vous vous sentez mal de temps en temps sans raison apparente, des malaises aussi. Jusqu’au jour où c’est le coma et…
-Mais moi je ne suis pas dans le coma, pourtant mes « symptômes » sont apparus avant ceux de MC Kay !
-Je sais, je me disais que peut-être le gène des Anciens vous protéger.
Teyla crût qu’elle allait s’évanouir, ce n’était vraiment pas le moment pour une telle nouvelle ! Si jamais il arrivait quoi que ça soit à John…Elle avait besoin de lui, non seulement pour s’occuper de la base mais aussi parce qu’elle l’aimait. Carson remarqua le malaise de Teyla.
-Ca va aller Teyla ?
Aussitôt le major se tourna vers elle.
-Teyla ?
Il la soutint et la fit s’asseoir.
-Ca va merci.
-Je ne crois pas que le gène des Anciens me protège, dit le major.
Ils tournèrent tous leur têtes vers MC Kay.
-Prenez soin de lui, demanda John. Nous on a du travail.
Teyla se leva et ils se dirigèrent vers la salle de contrôle. Le major n’allait pas bien du tout, après Elisabeth, c’était Rodney ! Non, il ne laisserait pas Rodney mourir ! Il devait retrouver ce Piros !!
-Allons voir où en est Ford.
Teyla acquiesça. Quand ils arrivèrent dans la salle de contrôle, Ford n’était pas là, ils questionnèrent un militaire.
-Où est le lieutenant Ford ?
-Je ne sais pas, monsieur ! Je ne l’ai pas vu depuis qu’il a quitté la salle de briefing avec vous quelques heures plus tôt !
-Quoi ?! S’exclama le major. Il n’a pas encore fait revenir les équipes mais où est-il ?!
-Ca ne lui ressemble pas !! Ajouta Teyla.
Le major enclencha sa petite oreillette.
-Ford ? Lieutenant où êtes-vous ?
Mais il n’obtint aucune réponse.
-C’est étrange, dit Teyla.
-Qu’est-ce qui est étrange ? Que tous mes hommes disparaissent ? Non, ça devient une habitude ! S’exclama le major, légèrement énervé. Un jeune militaire vint soudain à leur rencontre, il était essoufflé et avait l’air plutôt pressé.
-C’est le lieutenant Ford monsieur !!

A suivre….

bon j'avoue que c'est un peu court mais bon ça passe!!



-Qu’est-ce ce qu’il a ?!! S’inquiéta John.
-Il…il est mort monsieur…
John crût qu’il allait s’écrouler sur le sol, était-il maudit ? Il ne pouvait pas être mort ! Pas Ford, pas son ami !! Il vit Teyla s’appuyer contre le mur et s’approche d’elle.
-Ca va aller ? Demanda t-il doucement.
Pauvre Teyla ! Elle était enceinte, elle portait la vie mais tout autour d’eux n’était que mort. Il souffrait mais devait être fort pour elle, elle était enceinte et avait besoin de son soutient.
-Que s’est-il passé ? Demanda le major, la voix tremblante et retenant ses larmes.
-Nous l’avons trouvé raide mort dans une salle et nous l’avons conduit à l’infirmerie, ensuite je suis venu vous prévenir. On ne sait pas ce qui s’est passé.
-Acompagnez Teyla à sa chambre, je veux que tu te reposes, je vais voir Carson et je passerai te voir.
-Non ! Je…
-C’est moi qui donne les ordres ! La coupa t-il doucement. Tu as besoin de repos…
Lui dit-il en la regardant tendrement.
Elle obtempéra.
Le major la regarda partir, il était inquiet, inquiet de devoir la perdre elle aussi, il ne s’en remettrait pas. Il se dirigea vers l’infirmerie, la peur au ventre, peur de devoir revoir Rodney, allongé sur ce lit et peur de voir les corps sans vie d’Elisabeth et de Ford que Carson était sur ment entrain d’observer.
Le major devait garder son calme, il devait contrôler ses émotions, mais y arriverait-il ? Il devait venger la mort de ses amis, voilà la seule chose qui lui semblait importante. Il entra dans l’infirmerie, Carson s’approcha de lui.
-Major je…
-De quoi est-il mort ?
-Il a été étranglé.
-Piros ! S’exclama le major.
-C’est fort possible vu qu’il possède un boîtier qui lui permet d’apparaître et de disparaître à volonté.
-Ce type est une ordure !! Hurla le major.
-Combien de personnes va-t-il encore tuer !!
Carson baissa la tête, incapable de répondre au major. Il comprenait sa douleur et sa colère mais ne savait pas quoi lui dire.


Teyla entra dans sa chambre, John avait raison, elle devait se reposer. Mais comment pourrait-elle réussir à fermer l’œil ?! Elle s’assit sur le lit et soupira, elle était fatiguée, mais elle ne réussirait pas à dormir, sans qu’elle s’en rende vraiment compte des larmes se mirent à rouler le long de ses joues ; elle se sentait tellement coupable de ce qui était arriver à ses amis. Après tout c’est elle qui avait amené Piros ici, qui avait voulu jouer ce double jeu avec lui pour l’espionner mais elle n’était pas arriver à grand-chose ! Alors que lui, il avait mis son plan a exécution. Il n’avait eu qu’une seule envie depuis le début, lui faire mal et pour cela il avait attaqué ses amis. Mais ce qu’elle espérait plus que tout, c’est qu’il n’est pas attaquer son peuple, sinon elle le tuerait de ses propres mains.
Elle essuya ses larmes et posa une main sur son ventre, il y avait la vie là, en elle et elle devait porter toute son attention sur ce petit être vivant en elle. Avant, elle devait aider John à régler tous les problèmes qu’ils avaient. Bientôt, son ventre s’arrondirait et sa grossesse sera visible, elle ne pourra plus se battre. Elle espérait sincèrement que tout serait réglé avant. Elle se leva et s’approcha de sa fenêtre, le ciel s’assombrissait lentement, la nuit arrivait. Elle pensa à Elisabeth. Son amie. Elle avait été si gentille avec elle, c’était devenue une bonne amie, elle lui avait permis de bien s’intégrer. Pourquoi était-elle morte ? Pourquoi ?!
Soudain, Piros apparu dans la pièce. Teyla se leva brusquement.
-Toi !!
-Tu n’es pas content de me revoir ma chérie ? Demanda t-il en souriant.
Teyla s’apprêtait à bondir vers lui mais il sortit une arme qu’il pointa sur elle.
-Tu vas être très gentille, lui dit-il, tu vas venir avec moi. Je ne te conseille pas de jouer les héros, pense à ton enfant !
Elle leva des yeux noirs de colère vers lui, comment savait-il qu’elle était enceinte ?!
-Surprise, n’est-ce pas ? Et oui, je suis au courant de tout !
Il sourit de satisfaction et appuya sur son petit boîtier, ils disparurent.


John était assis sur une chaise, près de MC Kay depuis presque une heure, son état n’avait pas changé. Toujours dans le coma, toujours loin et… Lui et Rodney passaient leur temps à se chamailler mais ils s’appréciaient dans le fond, c’était des amis, de bons amis. John venait de voir toute son équipe démanteler. Piros avait tout détruit avec une facilité étonnante, depuis le début il ne l’avait pas aimé. Il n’aurait jamais du le ramener sur Atlantis, c’était sa faute, c’était comme si il avait ramené lui-m^me le poison qui avait décimé rapidement tous ses amis. John se prit la tête entre ses mains.
-Son état n’a pas bougé.
Le major se retourna, le docteur avait l’air complètement abattu.
-Non, acquiesça t-il.
-Je ne sais pas quoi faire, il est dans le coma, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment !
-Vous avez fait de votre mieux, lui dit John.
Carson soupira.
-Je me suis engagé pour être au service de mon pays et pour aider les gens qui se battent pour le protéger, pour l’aider. Et en m’engageant dans cette mission sur Atlantis je voulais…je voulais accompagner et aider les hommes que vous êtes ; vous les militaires et les scientifiques. Vous aidez à faire votre travail, être là. J’ai perdu deux amis et le troisième est très mal en point. Je ne peux rien faire pour lui comme je n’ai rien pu faire pour les autres. Je me sens inutile.
Le major posa une main sur l’épaule du docteur.
-Je vous interdis de penser ça ! Vous nous avez sauvé des dizaines de fois, vous avez toujours été un élément essentiel sur cette base. Mais vous n’êtes qu’un homme et certaines choses, vous ne pourrez jamais les empêcher.
Les deux hommes échangèrent un sourire et Carson essuya d’un revers de main ses yeux qui étaient embués.
-Comment va Teyla ? Sa grossesse est un véritable don du ciel avec tout ce qui nous arrive.
-C’est exact, sourit John. Cette femme est ma lumière et cette grossesse est formidable ! Je l’ai envoyé se reposer.
-Vous avez bien fait !
-Je vais aller la voir !
John quitta l’infirmerie mais avant se retourna.
-Au fait, qu’a donner l’autopsie ?
-Elisabeth, contrairement à Ford ne s’est pas faite étranglée. Ses fonctions cérébrales se sont brusquement arrêtées et j’avoue que je n’y comprends rien !
John quitta l’infirmerie, les yeux dans le vague. Quand il arriva devant la porte de la chambre de Teyla ; un militaire la gardait, John le salua et entra. Teyla n’était pas dans son lit.... elle n’était pas dans la chambre.........le major sentit la peur le gagner.... non…pas Teyla… Il courut vers le militaire qui gardait l’entrée.
-Je vous assure que personne n’est entré ni sortit monsieur !
-Piros !
L e sang du major se glaça dans ses veines. Ce type commençait sérieusement à l’énerver, la peur fut bientôt remplacée par la haine, une haine immense qui dévorait le major à petit feu. Une haine qui ne cessait de grandir en lui.
-Je veux que tous les militaires se réunissent dans la salle de la porte, nous allons partir en mission….

Teyla et Piros atterrirent dans une tente. Elle était joliment aménagée, Teyla s’écarta de Piros et lui lança un regard de haine.
-Tu es un lâche ! Hurla t-elle.
-Moi ?
-Lâche ton arme ! Et battons nous à armes égales, des bâtons feront l’affaire !
-Je regrette mais les choses ne sont pas si simples !! Je dois te faire payer Teyla, ma souffrance, c’est à toi que je la dois !
-Tu sais que c’est faux, ce n’est pas moi qui était un traître !! Rétorqua t-elle froidement.
Piros lui lança un regard noir et la gifla.
-De quel droit te permet tu de salir la mémoire de ma mère ?!! Tu l’as exilé, tu l’as ridiculisé, malmené !! Elle portait un enfant, tout comme toi…et oui, la roue tourne !! Mais avant, nous allons attendre le joli papa ; car lui aussi va y passer !!
Teyla avait peur, Piros était doué, c’était une chose évidente qu’elle ne pouvait se cacher. Il avait plutôt bien réussit ses sales coups pour le moment, elle avait donc une peur légitime pour la vie de John. Elle avait aussi peur pour son enfant, elle, saurait supporter la douleur et se battre jusqu’au bout mais son enfant… elle ne pouvait pas accepter qu’il souffre.
-Où sommes nous ?
-Tu ne reconnais pas ta terre Teyla ! Nous sommes sur la planète Athos ! Je me suis aménagé un joli petit coin dans cette tente qui était la tienne !! Oui, après avoir aider les Wraiths à détruire ton peuple, que tu as tout de m^me réussi à sauver en partie, j’ai eu le droit de récupérer cette terre.
-Tu es un monstre !!
-Un monstre ? Non ! Je récupère ce qui me revient de droit ! Mois aussi je suis un athosien, un innocent que tu as exilé et qui a vécu une misère et une souffrance insupportable. Mais je suis fort et je me venge aujourd’hui avec tant de joie et de bonheur. Je n’ai fait que réclamer et reprendre mon du !
Piros posa son arme et lia les mains de Teyla.
-Ma mère me disait toujours, et en particulier dans les moments de souffrance les plus rudes, que viendrait un jour où moi, l’enfant misérable la vengerait, nous vengerait, elle et moi ! Je suis heureux de tenir ma promesse envers elle.
-C’est dans tes gènes, sourit Teyla.
-De quoi tu parles ?!
-Tu n’es pas un vengeur de l’opprimé, tu n’es qu’un traître, tout comme elle l’était et tu ne vaux pas plus !
Il la gifla encore.
-Qui te donne le droit de nous juger comme telle ?!! Qui a fait de toi le chef de notre peuple ?!! Nous ne t’avons pas choisit, la seule chose qui t’a permise de le devenir c’est que ton père l’était avant toi!
-Mon peuple m’a choisit mais ni toi, ni elle n’en faites partis !!
Piros se mit à rire.
-Et qu’elle brillante chef tu fais !! Tu n’as même pas su défendre ton peuple et ta terre !! Ton peuple a du s’exilé sur une autre planète !!
-Mais ils sont en vie !
-Pas tous !!
Teyla soupira, il venait de toucher un point sensible. Il le savait et elle aussi, elle avait comprit son jeu, il voulait lui faire le plus de mal possible. Pour cela, il tentait de la toucher là où sa fait le plus mal.
-Tu ne m’auras pas !
Il haussa les épaules et fit mine de ne pas la comprendre.
-Tu es peut-être très doué pour démonter les gens, mais je sais que j’ai des faiblesses et je ne m’en cache pas ! Je n’ai pas pu sauver tout le monde mais même si je le regrette profondément, la vie est faite ainsi !
-Tu as tort, je ne cherche pas à te démonter mais tu es si….comment dire, nul ! Tu n’as aucun talent de chef, tu n’as pas su sauver ton peuple comme tu n’as pas su sauver tes amis ! Et je vais tuer l’homme que tu aimes, le père de ton enfant, sous tes yeux sans que tu ne puisses rien y faire !! Ensuite, je me chargerais de toi !
-C’est ce qu’on va voir !! S’écria une voix derrière eux.
Piros se retourna et sourit.
-On attendait plus que vous !

A SUIVRE………

voilà une suite, dites moi ce que vous en penser.......et surtout lâcher vos théories!!!!!!

Les regards de John et de Piros s’affrontaient, Teyla les observer en silence, craignant le combat qui s’annonçait.
-Je suppose que nos amis les Wraiths ne sont pas loin, près à arriver à ton signal, commença le major.
-Je suppose que tu as ramené quelques hommes avec toi, à moins que la folie ne ce soit emparé de toi et que tu sois venue ici seule avec la prétention de pouvoir me battre.
-Tu parles drôlement bien pour un type qui a grandi au milieu des Wraiths.
-Tu comptes discuter avec moi longtemps ?
- Je ne sais pas, dis moi ce que tu veux faire ?
Teyla lança un regard interrogateur vers le major, elle ne comprenait plus rien. A quoi jouait-il ?
Piros commença à s’approcher de Teyla, le regard du major devint noir de colère.
-Laisse là partir !
-Je te rappelle que c’est elle que je veux tuer, détruire !!
-Alors faisons un échange, ma vie contre la sienne !
Piros se mit à rire.
-Alors tu l’aimes vraiment ?
Il caressa la joue de Teyla et lui sourit. Celle-ci tenta de se débattre.
-Vois tu, il croit qu’il peut te sauver mais il se trompe. Quand je l’aurais tué, je m’occuperais de toi.
C’est alors que commença un combat entre Piros et le major, un combat fascinant, la lutte était acharnée des deux côtés mais aucun n’avait vraiment l’avantage.
-Je vois que Teyla vous a bien appris à vous battre, ironisa Piros.
Teyla profita de l’inattention de Piros pour quitter la tente. Dehors, il n’y avait personne. Elle se mit à courir, non, John ne serait jamais venu ici seul, les hommes devaient l’attendre à la porte. Mais quand elle arriva près de celle-ci, elle sentit la présence des Wraiths et du se cacher. Elle pu observer avec horreur une dizaine de Wraiths debout devant la porte et sur le sol, des cadavres, les militaires que John avait amené ! Quelle horreur ! Elle s’appuya quelques instants contre l’arbre, la vision qu’elle venait d’avoir lui donner des nausées et ses mains était liées.
Elle décida de reprendre le chemin de la tente pour voir où en étaient John et Piros et peut-être intervenir maintenant qu’il n’y avait plus personne pour les aider. En chemin, elle s’arrêta brusquement, et se cacha derrière un arbre, quelqu’un venait. Qui cela pouvait-il bien être ? Soudain, elle vit John qui avançait doucement, elle sortit de sa cachette, John brandit une arme vers elle.
-Tu m’as fait peur ! Souffla t-il.
-Où est Piros ?
Il sourit.
-Je l’ai mis au tapis, je l’ai ligoté.
Teyla ne put s’empêcher de sourire devant l’air si fier du major. Il remarqua que ses mains étaient ligotées et s’approcha pour la libérer.
-Où tu étais parti ?
-Chercher de l’aide !
-Et ?
-Les hommes que tu as ramené avec toi sont tous morts.
John sentit la haine le gagner, ces derniers temps tout ce qui l’entouraient n’étaient que douleur, souffrance et haine.
-Les Wraiths ? Demanda t-il.
-Oui, ils sont environ une dizaine et quand ils trouveront Piros, ils seront que nous sommes là.
-J’aurais du tuer ce salaud !! Hurla le major.
Teyla baissa la tête, elle était heureuse que le major n’ait pas tué Piros. Non pas qu’elle prenait la défense de celui-ci puisqu’elle le haïssait bien autant que le major mais le major ne devait pas le tuer.
-Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ? Demanda Teyla.
Le major n’en savait rien, il n’était même pas sur qu’ils arriveraient à s’en sortir. Ils n’étaient que deux face à une bande de Wraiths, et en plus Teyla était enceinte.
Le major s’approcha d’elle et lui sourit.
-On pourrait s’installer ici, qu’est-ce que tu en penses ? Plaisanta t-il. Je vois bien notre petit bout gambader ici, sourit-il en posant une main sur le ventre de la jeune femme.
Elle lui sourit à son tour.
-Qu’elle bonne idée !! Je suis certaine que les Wraiths seraient ravis d’avoir un enfant dans leur cour !
Le major lui sourit.
-Quoi ?! Demanda Teyla face au regard insistant du major.
- On n’a jamais vraiment discuté de notre enfant.
-Et tu crois que c’est le moment ! Soyons réalistes, cet enfant n’a pas choisit le meilleur moment pour arriver ! Nous venons de perdre la plupart de nos amis, et en plus nous sommes coincés sur cette fichue planète avec…
Teyla s’interrompit brusquement, un éclair de lucidité venait de la traverser.
-Quoi ?
-Comment est-on venu ici ?
-Quoi ?! C’est Piros qui nous a amené. Tu as des pertes de mémoires ?
-Mais non John ! Réfléchis un instant ! Il nous a fait venir avec un petit boîtier, c’est avec lui que nous pourrions rentrer sur Atlantis sans croiser les Wraiths !
-Dans ce cas retournons vite à la tente avant que les Wraiths ne s’y rendent !
Ils reprirent la direction de la tente mais doucement, de crainte de rencontrer des Wraiths. Quand ils arrivèrent enfin aux alentours de la tente, tout semblait calme et personne à l’horizon.
-En tout cas, il n’y a aucun Wraith ici, sinon je le sentirais !
-Je vais y aller mais toi tu restes ici ! Ordonna le major.
Alors qu’il allait partir, elle tira sur sa veste et le retint.
-John ! Je suis enceinte, pas malade, ni incapable, alors moi aussi je viens !
-Non, ce type est dangereux, laisse moi…
Elle ne le laissa pas finir sa phrase et se leva, elle commença à descendre en direction de la tente, le major soupira et couru derrière elle.
-Tu sais j’aimerais qu’à l’avenir tu m’obéisses pendant les missions, c’est préférable quand on commande une mission de se voir écouter !
-Désolé, mais si je suis un boulet pour toi tu aurais du me laisser sur Pégase !
-Quoi ? Mais je ne t’ai pas amené ici ! Je te fais remarqué que je suis venue te sauver !
-Ah et quel sauvetage !
Le major allait répondre mais ils venaient d’arriver devant la tête et il préféra se taire, se disant qu’ils finiraient leur discussion plus tard, en espérant qu’ils aient le temps pour ça. Quand ils entrèrent dans la tête, une mauvaise surprise les attendait, Piros…il n’était plus là !


A quelques mètres de là, Piros, accompagné de quelques Wraiths remontaient en direction de la porte.
-Retrouvez-les ! Si ils ne sont plus là, j’attaquerais Atlantis !

A suivre…

Voilà une suite, je ne le trouve pas très intéressante, désolé je suis un peu en panne d’inspiration mais ça reviendra. Alors voilà, je vous souhaite tout de même une bonne lecture !


Piros sentait le regard des Wraiths sur lui, il pouvait sentir toute la haine et la colère qu’ils éprouvaient contre lui. Le fait de se faire commander par un humain, qui est habituellement leur nourriture, ne devait pas être facile pour eux. Piros sourit à l’idée de se faire commander par un morceau de pain ou une saucisse !
Les Wraiths, il les méprisait, et pourtant, il avait réussi à se faire une place de choix parmi eux. Tout cela ne durerai pas, il le savait, c’est pourquoi ces derniers temps il était constamment sur ces gardes.
Ils arrivèrent à la porte, gardés par quelques Wraiths. Piros s’approcha.
-Alors ?
-Aucune trace des humains.
-Ils sont pourtant bien quelque part !!
Piros était très en colère, il ne pouvait pas les laisser filer ! Surtout Teyla, il aurait du la tuer dès qu’il en avait eu les moyens !
-C’est pas vrai ! Pesta t-il.
Soudain, une idée lui traversa l’esprit, il glissa sa main dans sa poche...son boîtier…il ne l’avait plus ! Il avait du le laisser dans la tente ! Mais il ne se souvenait pas l’avoir enlevé, à moins que pendant son combat avec le major, le boîtier est glissé… Il se retourna.
-Vite, je sais où ils sont !!
Il se mit à courir, suivit de quelques Wraiths vers la tente.

-Quoi ?!! Mais…
Le major n’en revenait pas.
-Les Wraiths l’ont sûrement libéré.
-Ce type est une ordure !
-Il nous faut son boîtier !! S’exclama Teyla.
-C’est vrai mais je doute qu’il l’est laissé ici !
-Tu te trompes !!
Teyla avança légèrement et se baissa, elle ramassa un objet sur le sol et le brandit fièrement.
-Il est là !!
-C’est génial mais on ne devrais pas traîner.
Teyla acquiesça et lui prit la main. Soudain, Piros entra accompagné de quelques Wraiths mais Teyla appuya sur le boîtier et ils disparurent. Piros pesta mais il n’était pas le plus en colère, les Wraiths qui l’accompagnaient le fixait, étrangement…
-Quoi ?! Qu’est-ce qui vous prend ?! S’inquiéta t-il.
-Tu les as encore perdu !!
Un autre Wraiths entra, c’était apparemment leur chef. Il foudroya Piros du regard.
-Où est passé mon dessert ?
Piros baissa la tête.
-Je vous promets que je vais les retrouver.
Le Wraith fit sortir les autres de manière à rester seul avec Piros.
-Ecoute Bâlar, commença Piros, je comprends ton mécontentement.
-Mon mécontentement ?! Tu avais un travail à faire et tu ne l’as pas fait correctement !
Bâlar gifla Piros.
-J’aurais du te tuer depuis longtemps !
- Ecoute, je n’ai pas complètement raté cette mission !
-Vraiment ?
-Oui, j’ai tué le docteur Weir, leur chef ! J’ai aussi tué deux de leurs membres !
-Certes, mais ceux que je voulais voir mort en priorité sont l’athosienne et le major !
Piros s’agenouilla devant Bâlar.
-Je vous jure de vous les amener, je vous apporterais cette nourriture.
-Tu as plutôt intérêt, cette fois si tu échoues, tu seras mon dessert de substitution.
Bâlar s’apprêtait à quitter la pièce quand il s’arrêta.
-Je retourne sur notre vaisseau et je prends tous mes hommes, personne ne t’épaulera, je veux que tu fasses tes preuves ! Je ne veux pas d’un esclave inutile, si tu n’es pas capable de mener cette mission à bien je te tuerais ! C’est déjà difficile de résister à te tuer pour me nourrir alors ne joue plus avec moi !!
Piros soupira alors que le Wraiths quittait sa tente.
-Je te haïssais déjà Teyla mais désormais je n’aurais de repos que lorsque je t’aurais ôté la vie !
Un éclair de haine passa dans ses yeux.

Teyla et John se retrouvèrent dans la salle de combat, ils soupirèrent de soulagement.
-On y est !
Ils se dirigèrent vers l’infirmerie pour prendre des nouvelles.
-John ! Teyla ! S’exclama Beckett.
-Nous revoilà !
-La mission de sauvetage s’est bien passée ?
-Plus ou moins, le seul problème c’est que j’ai perdu tous mes hommes.
Un silence s’installa entre nos trois amis. Teyla et Carson savaient que le major s’en voulait terriblement quand il perdait un homme et ces derniers temps il les avait tous perdu.
-Teyla, j’aimerais vous faire un petit examen, dit Carson.
-Quoi ?! C’est inutile !
-Peut-être qu’avant cela aurait été inutile mais vous êtes enceinte !! Cela change beaucoup de choses !
Elle allait répliquer quand elle sentit la main du major glisser dans son dos, il la poussa légèrement.
-On n’obéit au gentil docteur !
Elle sourit.
-John, il faut qu’on prépare la base à une attaque des Wraiths.
-D’abord, Carson t’examines !
-Une attaque ? Répéta Carson, inquiet.
-Sans aucun doute, Piros me veut et il ne reculera devant rien pour me tuer ! Expliqua Teyla.
-Il ne sait pas à qui il se frotte, murmura John songeur.
Teyla le regarda sans rien dire, elle ne savait pas pourquoi mais un sentiment de peur commencer à naître en elle. Elle avait peur de le perdre après toutes les personnes chères qu’elle venait de perdre.
-J’ai finit, commença Carson et…tout va bien.
-Bien ! S’exclama Teyla, en se levant.
Ils allaient sortir quand Carson leur dit.
-Euh…j’ai pensé à quelque chose, bien que ce ne soit pas le moment mais je pourrais vous faire une échographie Teyla. Je veux dire vous êtes des parents normaux et…
-Une écho..quoi ?!! Demanda Teyla.
John sourit.
-C’est une excellente idée !!
Il entraîna Teyla et ils quittèrent l’infirmerie.
-Attends, de quoi il parlait ?
-C’est une surprise !! Tu verras c’est merveilleux !!
Ils allèrent en salle de contrôle.
-Qu’est-ce qui se passe ici ? Demanda le major en arrivant.
-Rien de spécial !
-Aucune trace de vaisseau Wraith ?
-Non !
-Tant mieux ! Mais faites attention à ça et je veux un rapport au moindre changement, nous sommes en état d’alerte !
-Bien monsieur !
-Qu’en est-il de nos équipes sur l’extérieur !
-Nous les avons toutes rapatriés avec succès.
-Bien, parfait !
John se dirigea vers la salle de briefing, suivit de Teyla.
-Où tu vas ?
Il entra et ferma derrière elle. L’immense salle de briefing, tant de souvenir leur revinrent en entrant ici.
-Il faudrait que je parle aux équipes rapatriées.
-Oui, répondit Teyla songeuse.
-Ca va ?
Elle lui sourit en guise de réponse et le major s’approcha d’elle.
-Tu n’as pas l’air !
-Je sais pas trop, est-ce qu’on va s’en sortir John ?
-Bien sûr !!
Il n’était pas sûr de lui mais se devait de tout faire pour redonner espoir à Teyla.
-Même si on s’en sort maintenant, qu’est-ce qu’on fera après. Et puis ensuite, quand le bébé sera là !
-Hey ! Ne me laisse pas tomber, j’ai confiance en l’avenir parce que j’ai confiance en nous et j’aimerais que pour toi les choses soient pareilles !
Il lui déposa un baiser sur le front et la serra dans ses bras.
Teyla se sentait si bien dans ses bras, invincible, heureuse, protégée. Depuis quelques heures une pensée l’avait envahit, l’idée de perdre John. Désormais cette pensée ne cessait de tourner en boucle dans sa tête, comme invincible et elle ne pouvait la chasser. Le perdre, elle ne pourrait s’y résoudre et préférerait s’ôter la vie et le rejoindre mais le pourrait-elle vraiment ? Aurait-elle le courage de se donner la mort ? Et son enfant ? Leur enfant !
Elle se redressa, pour le moment, elle devait être forte, pour John et pour toute cette base. Son âme de chef prenait le dessus sur sa personne, elle avait été chef de son peuple, elle se sentait donc capable d’aider John à sauver Atlantis et à redonner du courage à des hommes qui n’en avaient plus même si son propre courage semblait l’avoir abandonné.
-On dois préparer toute la base à une éventuelle attaque.
John acquiesça. Il attrapa un micro et sortit pour faire un discours. Teyla se tint à ses côtés et l’encouragea du mieux qu’elle pu. Ensuite, qu’allaient-ils faire ?
-Nous devons attendre maintenant, commença le major. Si un vaisseau approche nous le serons aussitôt et si ils s’introduisent sur Atlantis, nous le serons aussi.
-Y a-t-il une planète où nous pourrons nous réfugier en cas de problème ?
-En fait j’avais pensé au continent car nous n’avons pas le temps de chercher une planète !
Teyla sourit.
-C’est avec joie que mon peuple nous accueilleras !
-Oui, surtout que je fais un peu partie de la famille maintenant ! Sourit le major en caressant le ventre de Teyla.
-Oui, en effet.
-Et maintenant nous n’avons plus qu’à attendre ! Je déteste ça !
-Oui…
Teyla était songeuse et John l’avait remarqué.
-A quoi tu penses ?
-Piros me veut moi, n’est-ce pas ?
-Il te veut toi mais les Wraiths nous veulent tous !
-Peut-être mais nous avons déjà contrer plusieurs de leur attaques !
-Où tu veux en venir ?
-Je devrais peut-être quitter Atlantis.
-Quoi ?!!
-Je vous mets tous en danger alors que c’est moi qu’on veut !!
-Tu penses à notre enfant !! Tu ne penses quand même pas que je vais te laisser te jeter dans la gueule du loup !!
-John !!!...
-Quoi ?
-Si jamais ils attaquent, enfin, je… Elle se mit à pleurer. Tout les gens qui sont morts le sont par ma faute !! Je m’en veux tellement, si ça continue, je….
Il la prit dans ses bras mais elle le repoussa.
-Non, écoute moi !! Tu sais ce que c’est que de vivre ainsi, avec tant de mort sur la conscience !!
-Mais, tu n’es pas responsable de ces morts !
-Ah oui et qui les as tué ?!! C’est Piros !!!
John soupira.
-Teyla…
Elle sentit une main sur son épaule et se retourna, c’était Carson, il lui adressa un faible sourire. John ne l’avait pas entendu entrer lui non plus.
-Teyla, commença Carson, le major a raison, vous n’êtes pas responsable.
Elle lui sourit.
-Peut-être mais alors pourquoi je me sens si mal !!
Elle se mit à pleurer et Carson la prit dans ses bras. John regarda la scène, le cœur brisé, voir Teyla ainsi le rendait malade.
-Vous n’avez pas à vous sentir coupable, continua Carson. Et je vous en prie, cessez de vous rendre malade, pensez à votre enfant ! Il ressent ce que vous ressentez, votre souffrance et ce n’est pas bon pour lui.
John s’approche de Teyla et lui prit la main.
-Je suis là, tu sais.
Elle lui sourit.
-Vous vouliez quelque chose ? Demanda John à l’attention du docteur.
-Non, je ne sais plus quoi faire. Depuis que nous sommes en état d’alerte je tourne en rond dans mon infirmerie et avec tout ces …. Il se reprit, il ne devait pas parler des cadavres devant Teyla, ce ne serait qu’enfoncer le clou. Il se reprit.
Je..j’avais besoin de me retrouver avec mes amis !
-Vous êtes le bienvenue, sourit Teyla en lui serrant la main.
Un militaire vint à leur rencontre.
-Major.
-Qui y a-t-il ?
-Nous détectons une présence dans l’aile est de la cité !
-Une présence ?
-Ce ne sont pas des Wraiths, dit Teyla, je les aurais ressentit !
-Il n’y a qu’un homme monsieur, ajouta le militaire.
-Piros !! S’exclamèrent Teyla et John…

A suivre…

Voilà la suite et.......FIN de ma fic!! J’ai adoré l'écrire j'espère qu'elle vous a plut!!


John se leva et attrapa son arme.
-Je m’occupe de lui !!
-Attends ! Cria Teyla, je viens avec toi !
-Non !
Le major s’approcha d’elle et lui caressa la joue.
-Non, tu restes là ! Si tout cela n’était qu’une diversion, il faut que l’un de nous reste !
-Alors laisse moi y aller et reste !
-Non, tu es enceinte, je ne te laisserais pas te battre contre lui !
Il commença à s’en aller mais elle le rattrapa par le bras.
-C’est mon combat John !
Carson intervint.
-Teyla, je …le major a raison.
John lui déposa un baiser sur le front.
-Ca ira !
Il s’éloigna, Teyla le suivit et brusquement, sans prévenir, elle lui tira le bras.
-Teyla !!
Elle l’embrassa sous le regard amusé de Carson.
-Pardon, murmura t’elle avant d’assommer le major qui s’effondra.
-Teyla ! Hurla Carson en se précipitant vers John.
-Dites lui que je l’aime, je suis désolé mais je ne peux pas le laisser se battre à ma place.
Elle attrapa le boîtier qui lui indiquerait où se trouve Piros et s’éloigna. Carson se leva et courut chercher de la glace pour le major. Quand il revint, celui-ci était assis, il se massait le crâne.
-Aïe !! Gémit-il.
-Major, je suis désolé, elle….
-Non, Teyla !!!
Le major se leva.
-Vous ne devez pas la rejoindre ! Elle savait ce qu’elle faisait !
-Elle m’a assommé !
-Vous ne l’auriez jamais laissé partir !!
-Parce que vous si peut-être ?!
-Non, c’est vrai mais c’est son combat.
John baissa la tête.
-Elle porte mon enfant !
Il attrapa son arme et voulut se diriger vers Teyla et Piros mais Carson posa une main sur son épaule.
-Souvenez vous de ce que vous avez dit, si c’est une diversion, nous avons besoin de vous !
John serra le point, Carson avait raison, il ne pouvait pas les abandonner, mais Teyla… Un larme roula sur sa joue, que dieu soit avec-elle, pria t-il.
Carson baissa la tête, il était heureux d’avoir pu convaincre John. Mais il voyait bien le désespoir de son ami et cela le toucher. Le major pleurait, c’était la première fois qu’il le voyait pleurer. John baissa la tête, il ne devait pas pleurer, il devait se contenir.
-Je vais aller en salle de contrôle !
Il quitta la pièce.


Teyla s’en voulait tellement d’avoir frapper John, il lui en voudrait sûrement, elle espérait que non. Elle ne savait pas si elle survivrait au combat qui l’attendait mais elle ferait tout pour, elle avait un enfant pour qui le combat ne serait pas très préconisé mais il n’était encore qu’un fœtus et Teyla était en forme. Elle regarda le boîtier, elle ne se trouvait plus qu’à quelques mètres de Piros.
-Tu nous rends visite ! S’écria t-elle.
Piors sursauta en attendant la voix de l’athosienne, celle-ci resta cachée. Le couloir était sombre, éclairé par de faibles lumières.
-Et bien, je vois que mon effet de surprise est gâché ! Cependant, je vais pouvoir me débarrasser enfin de toi !
Elle sortit de sa cachette et se planta devant lui, ils étaient à un mètre l’un de l’autre et se scrutaient.
-Je vois que tu es toujours en forme, continua t-il.
-Sache que le silence est d’or et que tu ne l’utilises pas assez souvent !!
Piros se mit à rire.
-Toi tu ne parles pas beaucoup en revanche, sauf peut-être avec ce brave major !
En entendant Piros parlait du major, Teyla serra les poings.
-Il n’est pas venu avec toi, bien sûr, il est trop lâche pour m’affronter !
-Ce combat est le mien ! Je vais te faire payer le mal que tu as fait !!
-C’est ironique, de telles paroles venant de la bouche de la femme qui a tué ma famille !!
Piros brandit un bâton et se mit en position de combat. Teyla fit de m^me.
-Tu ne me salues pas, aurait-tu oublié tes coutumes ?!
Teyla ignora sa remarque et se dirigea vers lui. Elle leva son bâton et fendit l’air, Piros bloqua le coup avec son bâton et une lutte acharnée commença. Piros frappa Teyla sur la poitrine, elle lui donna un coup dans le ventre. Ils se battaient avec rage, la sueur perlait sur leurs fronts mais le combat était toujours aussi acharné. Au bout de quelques minutes, elle envoya Piros au tapis et le bloqua au sol. Il sourit.
-Hum, j’aime cette idée ! Ironisa t-il.
-Tu n’es qu’un pauvre traître sans ambition et tu vas payer ta trahison !
-Tu n’oseras pas me tuer !!
-En effet !!
Elle lui asséna un violent coup sur la tête, Piros s’effondra.
Elle le tira jusque dans la salle de la porte des étoiles. John se précipita et la prit dans ses bras.
-J’ai eu si peur !
-Désolé !
Elle lui passa la main dans ses cheveux.
-Je ne t’ai pas fait mal !
Il sourit.
-Tu as de la chance que je sois costaud ! Et toi, il ne t’a pas trop fait mal ?
-Je suis forte moi aussi tu sais !
Ils se sourirent.
-Ne me fais plus jamais un coup pareil ! Dit-il en lui replaçant une mèche de cheveux.
-Je ne l’ai pas tuer, dit-elle en désignant Piros.
-Pourquoi ? Il le mériterait bien !!
John et Teyla se retournèrent sur… Carson, et le regardèrent surpris de sa remarque.
-Quoi ?! Il a bien tué tous nos amis !!
Des larmes se mirent à rouler sur ses joues. Teyla s’approcha doucement.
-Carson, est-ce que ça va ?
-Rodney vient de s’éteindre à son tour !! Il était dans le coma et je croyais en sa guérison mais…
John baissa la tête, Teyla sentit les larmes glisser sur sa joue et mit une main sur l’épaule de Carson. Celui-ci pleurait.
-Tuer le s’il vous plaît Teyla où je le ferais !!
-Non ! Carson, vous n’êtes pas un assassin, ne vous rabaissez pas à son niveau !!
Carson quitta la pièce. John s’approcha de Teyla.
-Et tu veux en faire quoi de lui ?!
-J’aimerais qu’il soit jugé et puni par moi et mon peuple, c’est un athosien !
-Il a aussi fait du mal à mon peuple !
-John, c’était aussi mes amis !
-Pardon.
Il la prit dans ses bras.
-Tu pourras être le représentant des tiens et siéger à notre conseil.
Il sourit et appela deux militaires.
-Enfermez moi ça dans une cellule !
-Devons nous craindre une attaque des Wraiths ? Demanda Teyla.
-Je l’ignore mais nous ferons attention.


A quelques milliard d’années de là, dans un vaisseau Wraits….
-Des nouvelles de Piros ?
-Non, il ne répond pas, je crois que l’athosienne l’a vaincu !
-Je n’imaginais pas les choses autrement, cet humain n’était pas doué !
Le Wraith sourit.
-Je m’occuperais personnellement de ces humains…

John se dirigea dans sa chambre et s’allongea sur son lit, il lui sembla que cela ne lui était pas arrivé depuis une éternité. Il soupira, Rodney venait de s’éteindre à son tour. Il voulait pleurer mais n’y arrivait pas, ses yeux rester secs, il se sentait bien. La rage ne l’envahissait plus, il savait que Piros allait payer et cela le rassurer. Il repensa au pauvre Carson qui lui semblait mal en point. Teyla était allé le voir, lui parler un peu. John se laissa aller à ses pensées jusqu’à s’endormir.
Teyla revenait de l’infirmerie, heureuse. Carson lui avait dit que tout allait bien pour elle et le bébé, de plus, elle avait parlé avec Carson et sentait que caela lui avait fait du bien. Pauvre docteur ! Elle se sentait si bien, m^me si la menace des Wraiths étaient toujours là, Piros, serait bientôt puni. Elle se sentait bien, elle repensa à tous les amis qu’elle avait perdu à cause de ce traître, elle leur ferait honneur pendant les cérémonies de deuil. Elle arriva devant la chambre du major et entra doucement. Il était là, allongé sur son lit, et dormait paisiblement, elle sourit et s’approcha. Elle s’allongea près de lui, et déposa un baiser sur ses lèvres. Il passa une main autour de la jeune femme dans son sommeil, elle sourit et se blottit contre lui.


EPILOGUE
Teyla et John avaient conduit Piros sur le continent où a été décidé son exil sur une planète sombre et déserte. Ils revinrent après quelques jours passés sur le continent où elle avait annoncé à son peuple sa grossesse et où John avait parlé de mariage sans prévenir Teyla. Elle en fut ravie. Halling avait donné au nom de son peuple, sa bénédiction aux futurs mariés et à l’enfant, futur héritier ou héritière de la place de chef du peuple des athosiens. En revenant sur Atlantis, des funérailles d’honneur avaient été données pour tous les membres de l’équipage mort par la faute de Piros. Leurs corps ont été lâchés dans l’espace où le feu les a consumés. Ils n’ont pas pu joindre la terre et John a repris le commandement de la base mais cela n’avait plus aucun sens alors ils sont allés vivre sur le continent, au milieu des Athosiens. Teyla a repris sa place de chef et de nombreuses autres aventures leurs sont arrivées car les Wraiths ne les ont jamais laissés en paix. Ils ont continués à explorer des mondes, à découvrir des choses et Teyla a mis au monde un beau petit garçon. Mais ça, c’est une autre histoire….


FIN