Intrusion

L'histoire se déroule quelques temps après l'arrivée de Jenny. Je vous conseille de lire ma 1ere fic, qui n'a pas de titre (lol)
Genre : Un peu de tout, mais il y a beaucoup de ship : Cadman/Beckett (eh oui), Kailey/Rodney, Jenny/Sheppard,...
Spoiler : "Runner" (2.03) et "Duet" (2.04).
Auteur : Moi bien sûr !
Personnages : Sheppard, Teyla, Ford, McKay, Beckett, Ronon Dex, Laura Cadman, Jenny McKay, Dr Weir, Zelenka, Grodin, Dr Kate Heitghmeyer puis mes persos Kailey, sergent Phil Cassidy et sergent Connor Johnsson.
Résumé : Un intrus dans Atlantis, pour savoir qui c'est, faut lire la fic hihi !

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Voilà bientôt deux semaines que Jenny était arrivée sur Atlantis. Elle s'était parfaitement intégrée et s'était fait de nombreux amis, dont Kailey, avec qui elle s'entendait parfaitement bien. Par contre, avec McKay, c'était une autre histoire. Ils n'arrêtaient pas de se chamailler, comme deux gamins. Après tout, ils étaient frère et soeur. Mais bien vite, ils se réconciliaient après leurs nombreuses disputes.
Il s'était passé beaucoup de choses en deux semaines. Tout d'abord, kailey avait fait un rêve étrange, qui s'était révélé être prémonitoire. Un homme, sur une planète, seul, qui tentait d'échapper à des Wraiths, puis se faisait enlever. En allant sur cette planète, l'équipe du colonel Sheppard avaient fait la connaissance de Ronon Dex, qui tentait depuis des années d'échapper aux Wraiths. Ceux-ci avaient implanté quelque chose dans son corps qui leur servait à le repérer. Malgré cela, Dex arrivait toujours à leur échapper. Grâce au Dr Bekcett, l'implant lui fut retiré puis il fut emmené sur Atlantis, malgré la réticence de Ford et McKay.

Puis était arrivé l'histoire avec le lieutenant Cadman. Un accident avait conduit la jeune fille à se retrouver prisonnière de l'esprit de McKay. Profitant de la situation, elle lui avait fait faire des choses qu'ils n'auraient jamais imaginer faire un jour. Comme ce baiser avec le Dr Beckett...Heureusement, tout rentra dans l'ordre. Enfin presque. Kailey, qui avait assisté à cette scène mémorable ( ) évitait McKay depuis un bon bout de temps, malgré le fait qu'il n'y soit pour rien. Et celui-ci subissait parfois les moqueries de Sheppard et Ford.


Deux jours étaient donc passé depuis cet épisode que McKay aurait bien voulu ne jamais voir venir. Jenny, Kailey et Cassandra, une amie mangeaient tranquillement au mess. Elles discutaient de tout et de rien. C'est alors que Laura Cadman arriva et s'installa tout près d'elles. Kailey la remarqua.
-Eh oh ! s'exclama Jenny, passant sa main devant le visage de son amie.
Elle remarqua aussi Cadman.
-Tu n'as pas l'intention de lui faire quoi que ce soit j'espère, dit Jenny.
Kailey se leva, prit son plat de spaghettis et sa tarte à la crème (Ce jour là était un jour heureux pour elle) et alla voir Cadman, qui s'était levée pour parler à quelqu'un.
-Hé toi ! s'exclama Kailey.
Le lieutenant se retourna, se demandant ce qui allait se passer.
-Comme je sais que tu adores partager...commença Kailey.
Elle lui mit le plat de spaghettis sur la tête et la tarte à la crème, étalée sur le visage.
-...A l'avenir, n'essaye pas de t'approcher de mon petit-ami, finit Kailey en partant.
Cassandra la suivit. Quand à Jenny, elle ne put s'empêcher de rire à ce qu'elle venait de voir. Elle s'approcha de Cadman, qui ne bougeait pas.
-Te voilà à ton tour humiliée. Tu sais ce que c'est maintenant, lui dit-elle.
Elle s'éloigna, puis se retourna une dernière fois.
-Lieutenant ! s'écria-t-elle.
Celle-ci se tourna dans sa direction, le visage toujours couvert de sauce bolognaise et de crème.
-Il ne faut jamais contrarier une femme enceinte, ajouta Jenny.
Elle partit à son tour rejoindre ses amies.


Ronon et Teyla avaient fini de s'entrainer. L'Athosienne était épuisée. Son ami se battait avec une agressivité incroyable et elle n'arrivait pas à le battre. Il arriavait toujours à la mettre sur le tapis, au propre, comme au figuré. La dernière fois qu'ils avaient fait un duel, Sheppard avait dû intervenir pour ne pas que Ronon s'acharne trop sur son amie. Il avait failli l'étrangler.
-Vous devriez calmer vos ardeurs, dit Teyla en reprennant son souffle.
Kailey arriva. Et Teyla vit ce qui lui avait paru évident dès le début. Ronon devait avoir le béguin pour la jeune fille, car à chaque fois qu'il la voyait, il était différent. Plus calme, plus joyeux. Par contre, il détestait McKay. Il ne comprennait pas comment cet homme avait pu séduire Kailey.
-Vous avez fini ? demanda la jeune fille.
-Oui, lui répondit Teyla. Vous voulez ma place ?
-Non, je veux juste parler à Ronon, répondit Kailey.
Teyla partit, les laissant seuls. Ronon fit alors un grand sourire à Kailey, qui le lui rendit.
-J'aimerais savoir si vous êtes d'accord pour que je vous conduise sur le continent et...commença Kailey.
-Pourquoi je ne le serais pas, la coupa Dex.
Kailey baissa la tête.
-C'est le Dr Weir qui me la demandé, avoua Kailey.
Ronon s'avanca.
-Mais même si le Dr Weir te la demandé, je serais ravi de t'accompagner, dit Ronon.
Kailey tiqua. Il avait dit "tu". Mais pourquoi avait-il fait ça ?
-Je...c'est euh, bégaya-t-elle.
-Je sais, tu te demande pourquoi je te tutoie. Nous sommes amis non ? Des amis sont familiers entre eux, ajouta Ronon.
Kailey sourit.
-Oui c'est vrai, dit-elle.
-Alors, allons sur le continent...


A suivre

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McKay se trouvait dans son laboratoire. Il n'avait pas envie de rejoindre les autres, surtout pour qu'on se moque de lui à propos de l'histoire avec le lieutenant Cadman. En plus, kailey ne voulait plus lui parler. c'est fou comme uen femme enceinte pouvait s'irriter pour n'importe quoi. carson lui avait expliqué que ses émotions étaient décuplés et que tout pouvait la contrarier. Les hormones avait-il dit. McKay avait tout essayé pour se faire pardonner : les excuses, les fleurs, les cadeaux, les compliments. Mais il n'était arrivé à rien. Et il n'arrivait pas à réfléchir. Son travail s'en trtouvait baclé, ce qui étonnait Zelenka. Celui-ci n'arrivait pas à convaincre McKay de se remettre dessus les traductions d'écrits qu'ils avaient trouvé sur une planète quelques jours plus tôt. Il avait dû donc continuer avec quelqu'un dautre, laissant Rodney dans son désarroi.
Celui-ci allait partir au mess pour prendre quelque chose à manger, quand le colonel Sheppard arriva.
-Qu'est-ce que vous voulez ? lui demanda froidement le scientifique.
Sheppard, surpris par cette attitude, pas tant que ça en fait, c'était très habituel chez son ami, lui fit un grand sourire.
-Du calme Rodney, je viens vous parler, lui dit calmement Sheppard.
-Ah oui, de quoi, cette fois ? Du fait que j'ai embrassé sans le vouloir Carson, ou alors du fait qu'une fille m'a fait tourné en bourrique ! répliqua McKay énervé.
Sheppard soupira. Quel caractère !
-Vous savez, vous auriez dû être au mess à midi, vous avez loupé quelque chose, déclara John.
-De quoi vous parler ?
-Figurez-vus que votre copine a invité gentiment le lieutenant Cadman à manger des spaghettis et une tarte à la crème. Elle en était toute retourné la pauvre, ironisa Sheppard.
-Et alors ? De toute façon, ma copine comme vous dites ne me parle plus, dit McKay.
Sheppard soupira une nouvelle fois.
-Vous m'avez mal compris ! C'était ironique ce que je venais de dire ! s'exclama-t-il.
Il attendit uen réaction de la part de Rodney.
-Mais je ne vois pas (comprennant) Oh...Ben ça alors !
-Je crois que le lieutenant a eu son compte en tout cas, ajouta Sheppard.
McKay allait répondre, quand Teyla entra sans prévenir.
-Le Dr Weir veut vous voir tout les deux, dit-elle.


Arrivés sur le continent, Kailey et Ronon eurent la surprise de retrouver Carson et Cadman, qui étaient comme eux venus visiter les alentours. Ronon et Beckett remarquèrent que le lieutenant évitait soigneusement Kailey. Quand ils se séparèrent et que Kailey et Ronon allèren chercher des fruits dans la forêt avoisinante, celui-ci lui dit : Elle a peur de toi.
-Hein quoi ? demanda Kailey sortant de ses pensées.
-Je ne sais pas ce que tu lui a fait, mais elle a peur de toi, expliqua Dex.
Kailey sourit.
-Elle m'a cherché, elle ma trouvé, c'est tout, dit-il.
La conversation s'arrêta là. Aucun des deux ne voulait en rajouter. Quelques minutes après, ils trouvèrent ce qu'ils cherchaient.
-Les Athosiens cultivent ces fruits et nous le leur achetons, expliqua Kailey.
Elle lui en tendit un, qui ressemblait à une pomme.
-Tiens, dit-elle. Il est très bon, tu verras.


Weir était à la salle de contrôles. Elle était inquiète, une des équipes envoyés en mission sur P4X-425 n'était toujours pas revenue.
-Ils auraient dû revenir depuis une demi-heure, finit-elle.
Puis la Porte s'activa. Quand le vortex apparut, Grodin fit remarquer que c'était cette équipe, mais qu'ils étaient en danger. Deux d'entre eux arrivèrent, suivit par un troisième et un quatrième qui en tenaient un cinquième, qui était blessé à la jambe. L'équipe médicale arriva et Elizabeth rejoint les hommes.
-Sergent Cassidy, que s'est-il passé ? demanda-t-elle.
-Nous avons été attaqué par des personnes qui nous sont étrangères, répondit le sergent, encore essouflé.
-Ca fait la troisième fois depuis une semaine.
Cassidy acquiessa, puis partit avec les autres direction l'infirmerie. Sheppard et McKay rejoignirent Weir.
-On a un problème, dit-elle. Ce n'est pas normal, il n'y a pourtant...
-Il n'y a pas quoi ? demanda McKay
-Et si il y avait un espion, conclu Weir. Ca ne serait pas la première fois.
Sheppard et Rodney se regardèrent. Encore un espion ! Ca devenait inquiétant.
-Le sergent Johnsson a dit hier qu'ils avaient été attaqués par des hommes en armure bizarre, ils avaient les yeux qui s'illuminaient, expliqua Weir.
-Vous pensez à des Goauld ? demanda McKay.
-Il se pourraient qu'un Goauld ait pu s'introduire ici. Quand vous étiez sur Terre, le Deadalus avait été attaqué par un vaisseau Goauld alors qu'il revenait sur Atlantis. Il est possible q'un symbiote ait prit comme hôte un de nos hommes.
-Et comment on peut savoir qui c'est ? demanda Sheppard.
-Tout ceux qui n'ont pas passé de contrôles médicales depuis trois semaines sont suspects. Mais il faut mettre la cité en quarantaine. Personne ne sort et n'entre sans mon autorisation et nous n'aurons que des contacts radio avec l'extérieur, ordonna Weir.


A suivre

-Bon alors, déjà j'aimerais comprendre. Comment les Goauld ont-il pu venir dans la galaxie de Pégase ? se demanda tout haut McKay. Ils n'ont quand même pas utilisé leur baguette magique !
-En tout cas, je ne pense pas qu'ils savent où elle se trouve géographiquement, dit Sheppard.
-S'il y a bien un espion Goauld ici, il a dû donner les coordonnées des autres mondes aux autres, et il a pu leur procurer un ZPM, conclu Weir.
Il y eut un silence de quelques secondes. Beaucoup de réponses, mais aucune n'était encore claire tant qu'ils n'en sauraient pas plus. Weir se leva et alla avec Sheppard et MCKay en salle de contrôles. Grodin prenait un café avec une de ses collègues.
-Combien d'équipes sont en mission ? lui demanda Weir.
-Il y en a trois, répondit Peter.
-Et il y a quelqu'un sur le continent ?
-J'en sais rien, on ne m'a pas informé de ça.
-Si, il y a quatres personnes sur le continent, fit uen voix derrière.
Elizabeth se retourna et vit Teyla qui les observait.
-Qui ? lui demanda-t-elle.
Teyla s'avanca à hauteur de Sheppard et McKay.
-Le Dr Beckett, le lieutenant Cadman, le major Swann et Ronon Dex, répondit Teyla. Ils sont partis...se promener.


Ronon et Kailey revenaient gaiement de leur promenade. Ils avaient ramassés une multitude de fruits. Ils discutaient tranquillement en arrivant dans le camp des Athosiens quand Carson vint les rejoindre.
-Major, le colonel Sheppard voudrait vous parler, dit-il.
Ils entrèrent dans le Jumper.
-Colonel Sheppard ? fit Kailey dans la radio.
Major, vous ne devez pas quitter le continent.
-Pourquoi ? demanda-t-elle.
Pour l'instant, nous ne pouvons vour dire qu'il y aurait un espion dans la cité expliqua John.
-Encore ! s'exclama Kailey.
Oui, ça devient une habitude je sais. Je veux que vous restiez ici.
-Quoi, mais...
Dans votre état actuel, il vaut mieux pour vous ne couriez aucun risque ! s'exclama Sheppard.
-Dans mon état actuel ! Mais je ne suis enceinte que de deux mois ! s'écria Kailey.
Il n'y a pas à discuter major, vous rester ici ! Lieutenant Cadman, vous la surveiller, et si elle essaye de partir, vous l'en empêcher, ordonna Sheppard.
-A vos ordres ! fit Cadman.
Carson, Ronon, vous revenez à Atlantis. S'il y a des blessés, on aura besoin d'un médecin digne de confiance.
-Bien, on sera là dans une demi-heure minimum, dit Carson.
Faites vite.
Il mit fin à la communication. Avoir deux Jumpers s'avérèrent finalement très pratique, car Beckett et Ronon s'en allèrent avec l'un des deux. Kailey les regarda partir furieuse. Elle alla dans l'autre Jumper, où se trouvait déjà le lieutenant. Elle s'assit sur un des sièges en soupirant.
-Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous faire un sale coup en douce, lui dit Cadman en s'asseyant près d'elle.
Kailey la regarda, ne comprennant pas où elle venait en venir.
-Je ne suis pas rancunière, ajouta Laura en souriant.


Elizabeth revint dans la salle de contrôles, où McKay et Sheppard l'avaient attendu. Elle avait apporté son ordinateur avec elle.
-Bien, jai regardé les rapports de Carson et de l'équipe médicale. D'après ce que je vois, il y a au moins quatre personnes qui ne sont pas passés à l'infirmerie ces dernières semaines, expliqua-t-elle. Il y a le sergent Johnsson, le lieutenant Hizak, le Dr Saunders et...
Elle s'interrompit. Ce qu'elle voyait la laissait sans voix.
-Et qui ? Elizabeth ! Qui ? demanda McKay.
-Jenny. La quatrième personne c'est Jenny, répondit amèrement Weir.


A suivre

Rodney tournai en rond dans le bureau du Dr Weir.
-Mais c'est pas vrai, c'est pas vrai, se plaint-il.
-Rodney, ça ne veut rien dire, le rassura John.
McKay s'arrêta.
-Non mais si ça se trouve, elle se drogue et elle ne veut pas qu'on le sache ! s'exclama-t-il.
Il recommença à tourner en rond.
-Rodney, je vous en prit, dit Elizabeth qui se massait les tempes. Le sergent Cassidy est allé la chercher, on verra ensuite de quoi il retourne. Mais pour l'instant, cessez de vous agiter comme ça, vous me donner le tourni !


Sur le continent, c'était Kailey qui tournait en rond dans le Jumper, et le loieutenant Cadman qui en avait marre.
-Arrêtez ! Tout va bien se passer ! s'exclama celle-ci.
-Et si Rodney était blessé, et si la cité explosait, dit Kailey de plus en plus agitée.
Laura soupira. Surveiller une femme enceinte était très très difficile. Elle se souvenait ce que lui avait dit Carson. Les émotions des femmes enceintes étaient décuplés, ce qui donnait un résultat explosif. Quand elles étaient contrariées, mieux vallait ne pas en rajouter, et quand elles étaient contentes, c'était comme si elles avaient gagné au Loto, mais en pire. Mieux vallait donc y aller doucement.
-Major, je vous assure que si le colonel Sheppard veut que vous restiez ici, c'est pour votre sécurité. Ils doivent très bien maitriser la situation, ajouta-t-elle.
Kailey s'arrêta de bouger et la regarda.
-Vous dites ça pour me rassurer ou parce que vous le penser vraiment ? s'interrogea la jeune fille.
Laura soupira de désespoir puis elle se leva.
-A votre avis ! je dis toujours ce que je pense ! s'exclama-t-elle en souriant. Alors maintenant, restez tranquille et asseyez-vous.
Elle montra le siège à côté d'elle. Kailey fit la moue et s'assit. Laura fit de même. La journée allait être longue, très longue...


Carson et Ronon étaient enfin revenus. Ils retrouvèrent Sheppard, Rodney, Elizabeth et Jenny à l'infirmerie.
-Bien que se passe-t-il ? demanda le médecin.
Weir le regarda d'un air sérieux. Ca n'annonçait rien de bon.
-Vous pouvez me confirmer que cette jeune fille ici présente n'a jamasi passé de contrôle médical, dit-elle.
Carson acquiessa. Elle n'était pas venu depuis qu'elle était sur Atlantis. ce qui semblait confirmer les doutes de nos amis. McKay redoutait le pire.
-Je ne suis pas un Goauld ! s'écria avec colère Jenny.
-Ca c'est à nous de voir ma chère, lui dit Carson. Voulez-vous bien relever votre chemise.
Jenny le regarda d'un air ahuri.
-Non mais vous êtes pas bien ! s'exclama-t-elle.
-Si vous voulez qu'on vous lâche, faites-le ! s'écria Carson.
Jenny s'éxecuta à contre-coeur. Elle releva sa chemise. Mais il n'y avait aucune trace d'une "croix" sur le ventre, celle qu'on retrouve généralement chez les hôtes.
-Voilà, vous êtes content, dit-elle.
-Je n'ai pas fini jeune fille ! Maintenant, montrez moi votre nuque, ordonna Beckett.
Jenny regarda son frère. Il lui fit un signe de tête comme pour lui dire "vas-y, ait confiance". Elle se retourna et leva ses cheveux. Carson s'approcha. Rien.
-Bien, je crois que nous avons un suspect en moins, intervint Elizabeth.
Jenny allait partir mais Sheppard la retint.
-Pourquoi n'avez vous pas passé de visite médicale comme tout le monde ? lui demanda-t-il d'une voix douce.
Jenny baissa la tête.
-J'avais peur d'être anormale, lui répondit-elle la voix tremblante.
-Qu'est-ce que tu raconte, tu l'es de toute façon, se moqua son frère.
-Rodney ! s'exclama Sheppard. (à Jenny) Anormale, mais comment ça ?
-Ben je pensais l'être, parce que La Confrérie avait besoin de moi.
Sheppard lui sourit.
-Moi je vous trouve tout à fait normale, lui dit-il.
Jenny sourit à son tour.
-Merci, dit-elle gaiement.
McKay qui avait assisté à toute la scène leva les yeux au ciel.
-C'est pas vrai...
Elizabeth rigola mais quelques secondes après, elle reprit tout son sérieux.
-Alors si ce n'est pas Jenny, c'est quelqu'un d'autre. Et il circule librement sur Atlantis, dit-elle l'air grave.


A suivre

Sur le continent, Kailey attendait avec le lieutenant Cadman dans le Jumper. Celle-ci n'arrêtait pas de lui jeter des coups d'oeil et quand Kailey le remarqua elle s'énerva.
-Quoi ?! s'exclama-t-elle.
-Du calme ! se défendit Cadman. Je me demandais juste...comment vous pouvez être avec un type pareil ! Il n'a de respect pour personne, il a tout les défault du monde et pire encore !
Kailey lui sourit.
-Il n'est pas ce que vous croyez, dit-elle.
Cadman fit une grimace.
-J'ai été dans sa tête pendant plusieurs jours, j'ai vu ce qu'il était !
-Il était comme ça parce que vous étiez dans sa tête jjsutement ! s'écria Kailey. Vous n'aviez pas à faire ça !
Cadman se leva.
-Faire quoi ? Je vous signale que ce n'est pas de ma faute si j'étais...en lui, dit-elle avec une grimace de dégout.
Kailey se leva à son tour, rouge de colère.
-Non vous n'aviez pas à l'humilier comme vous l'avez fait ! Vouis croyez pas qu'il en a déjà assez bavé sans que vous en rajoutiez ! cria-t-elle.
Cadman ne répondit pas. Elle baissa la tête, ne sachant que dire à ça.
-Je suis désolée, je ne voulais pas vous offenser, s'excusa-t-elle avec une petite voix.
Elle s'assit, laissant Kailey se calmer peu à peu. Celle-ci alla à l'arrière du Jumper essayant de trouver quelque chose à manger. Son regard s'arrêta sur quelque chose. Une mallette. Elle la souleva discrètement. Elle était assez lourde, assez pour assommer quelqu'un. Elle jeta un coup d'oeil à Cadman, qui ne s'était même pas retourné une seule fois. Kailey s'avanca discrètement avec la mallette en direction du lieutenant.
-Moi aussi je suis désolée, murmura-t-elle.
Puis elle assomma Cadman, qui s'écroula par terre inconsciente. Kailey en profita pour la trainer à l'arrière du Jumper, et la ligota. Elle alla s'assoeir et démarra le vaisseau, direction Atlantis...


Elizabeth était désespérée. Deux des suspects étaient sur une autre planète en mission et le dernier était introuvable. Le sergent Johnsson demeurait dangeureux potentiellement. Il fallait être sur ses gardes.
-Bien, Colonel Sheppard, Ronon, vous irez aux laboratoires, ordonna-t-elle. Lieutenant Ford, Teyla, fouillez les quartiers du sergent Johnsson. Sergent cassidy, allez en salle de contrôles et ouvrez bien l'oeil. Si le sergent est bien celui qu'on crois, il pourrait vouloir s'échapper. Lieutenant Marks, allez chercher les hommes de votre équipe. Vous vous séparerez et chercherez au dépôt d'armes, il se pourrait que le sergent ait volé du C4 ou des P-90. Ou autre chose. Soyez vigilant, il peut être dangereux si c'est un Goauld.
Ils partirent tous, laissant Elizabeth, Carson, Jenny et McKay à l'infirmerie, seuls.
-Et moi, je fais quoi ? demanda Jenny.
-Vous restez ici, lui répondit Elizabeth en souriant. Vous serez en sécurité.
Jenny regarda McKay, qui était bien silencieux. Elle se rapprocha de lui et lui prit la main, ce qui le fit sursauter.
-Tu t'inquiètes pour elle ? lui demanda-t-elle.
-Pour qui veut tu que je m'inquiète, lui répondit d'un air innocent Rodney.
-Fais pas l'idiot frérot, dit Jenny.
McKay la regarda d'un air triste. Oui, il semblait vraimen inquiet.
-Elle n'est peut-être pas e sécurité sur le continent. Si ça se trouve, ce Goauld y est déjà, déclara-t-il.
-Mais non, t'inquiète, le rassura sa soeur.
Elle se sépara de lui. Carson avait assité à toute la scène. Il était intrigué par ce soudain élan d'affection entre eux. D'ahbitude, le Dr McKay était comme ça seulement avec Kailey. Et encore, il ne le montrait pas en public. Il allait dire quelque chose, quand le colonel Sheppard et Ronon Dex arrivèrent, transportant un homme.
-Il lui faut des soins d'urgence ! s'exclama Sheppard.
Carson accourut avec des infirmières.
-Que s'est-il passé ? demanda le médecin.
-On l'a trouvé dans un des couloirs, quand on se dirigeait vers les laboratoires. Il est blessé à la jambe et à la tête, répondit Ronon.
-C'est le Dr Quentin, intervint McKay. Il...il travaillait aujourd'hui.
Elizabeth le regarda, puis jeta un coup d'oeil à Sheppard. La situation était préoccupante : un homme introuvable qui pourrait être un Goauld, un blessé et aucune information.
-Ce n'est pas trop grave, expliqua Carson. Une fracture à la jambe, mais aucune blessure qui pourrait lui être fatale. le coup à la tête a dû lui être porté après, avec un objet lourd. Il faut e tranqsporter sur un lit.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Conclusion : une fracture qui allait être guérie dans quelques semaines et un mal de crâne au réveil.
-Vous pensez qu'il pourra nous dire qui lui a fait ça ? demanda Ellizabeth.
-Possible, mais peut-être qu'il n'a pas vu son agresseur, répondit Sheppard.
-Ou peut-être qu'il ne voulait pas le tuer, et qu'il veut qu'on sache qui il est, ajouta Ronon.


A suivre

Deux heures étaient passés et tout le monde était bloqué à l'infirmerie. Tant que le danger n'était pas écarté, le Dr Weir ne voulait pas prendre le risque que l'équipe du colonel Sheppard se sépare et s'avanture dans le reste de la cité, sans risquer de se faire blesser, ou pire tuer, par le Goauld qui les menaçait. Et le problème, c'était aussi qu'aucune communication radio ne pouvait se faire sans que celui-ci les entende. Malheureusement, il n'y avait pas d'issue. Le seul qui pouvait les éclairer était ce scientifique qui était toujours inconscient. Et les militaires que Weir avait envoyé aux quatres coins d'Atlantis.
La tension était à son comble, tout le monde était à cran. Surtout McKay, qui faisait les cent pas et qui marmonnait des paroles incompréhensibles. Ce qui commençait sérieusement à agacer Sheppard, qui allait exploser d'un moment à l'autre. McKay s'immobilisa, puis reprit sa marche.
-Vous pouvez pas rester calme ! cria John.
McKay sursauta puis s'approcha de son ami.
-J'essaye de trouver une solution moi au moins ! répliqua-t-il.
-Oui ben trouvez la en silence, vous commencer à me gonfler McKay ! s'exclama Sheppard.
-Messieurs du calme ! fit Weir en s'approchant. Ce n'est pas en vous disputant que nous allons nous en sortir.
Sheppard et McKay se regardèrent puis se firent des excuses à peine compréhensibles.
-Dr Weir ! cria Beckett.
Elle se retourna. Le scientifique s'était enfin réveillé. McKay et Sheppard allèrent à son chevet, puis Weir arriva aussi.
-Comment vous sentez-vous ? lui demanda-t-elle d'une voix douce.
-J'ai...mal à la tête, lui répondit le Dr Quentin d'une petite voix.
-C'est normal, vous avez reçu un coup sur la tête. Ecoutez, Dr Quentin, vous pouvez nous aider ? Vous vous souvenez de la personne qui vous a fais ça ?
Quentin acquiessa, ce qui donna une lueur d'espoir aux autres.
-Il est venu me voir dans mon laboratoire. Il a dit qu'il voulait me parler, on est allé dans le couloir. Puis sans aucune raison, il ma plaqué contre le mur et a dit quelque chose de bizarre. Sa voix avait changé. Et puis, plus rien, raconta-t-il.
-C'était qui ? demanda Sheppard.
Quentin parut réfléchir.
-Je crois que c'était...un sergent. Le sergent Johnsson, oui je crois que c'était lui.
Plus aucun doute alors. Johnsson était un Goauld. Il devait se trouver sur le Deadalus trois semaines avant. Et il avait sûrement été capturé pour devenir un espion.
Le Dr Weir emmena Sheppard et McKay à l'écart.
-C'est très problématique, fit Sheppard.
-Il faut agir vite. Je n'ai pas le choix, je dois contacter...commença Elizabeth.
-Dr Beckett ! fit une voix qui venait des couloirs.
Teyla et Ford apparurent avec quelqu'un d'autre. Cadman. Elle gémissait et semblait patraque. Carson arriva et l'allongea sur un lit.
-Où l'avez-vous trouvé ? demanda Weir.
-Dans un Jumper. Elle était ligotée, répondit Ford.
-C'est pas vrai...murmurra Sheppard en se passant la main dans ses cheveux.
Weir le regarda, sans trop comprendre.
-J'avais ordonné à Cadman de surveiller Kailey sur le continent, lui expliqua John. Elle a du l'assommer et venir ici.
Il alla voir Laura.
-Comment vous sentez-vous ? lui demanda-t-il.
-A votre avis ! lui répondit-elle froidement. Cette fille est cinglée !
McKay allait protester mais Sheppard l'en empêcha. ce n'atait vraiment pas le moment.
-Bon alors, si on fait le point, on a un psychopathe Goauld et une femme enceinte dans la nature. Je crois qu'on a un gros problème, dit Sheppard à l'intention de tout le monde.


A suivre

Oui bon ben ça va, j'avais oublié, pas la peine d'en rajouter.
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-Elle n'a qu'une blessure superficielle, conclu Carson à propos de Laura Cadman. Elle n'a pas besoin de rester en observation.
Elizabeth s'approcha du lieutenant.
-Comment est-ce arrivé ? lui demanda-t-elle.
-Le colonel Sheppard m'a demandé de garder un oeil sur le major Swann. Elle ne voulait pas rester, elle était nerveuse, lui expliqua Cadman. Et puis, elle a du profiter que j'avais le dos tourné pour me mettre un coup sur la tête.
Elizabeth jeta un coup d'oeil à Sheppard, qui était resté attentif, tout comme Teyla, Ronon et Ford. Quand à McKay, il ne voulait pas rester en place. La chef de l'expédition emmena les autres à l'écart.
-La situation est encore plus grave, dit Weir. Si Johsson tombe sur le major, elle risque de le payer cher. Il pourrait la prendre en otage, la blesser, ou pire, la tuer. Je pense que personne ne le veut, surtout pas lui.
Elle montra McKay d'un signe de tête.
-Et si ça se trouve, il risque de se venger si ça arrive, intervint Sheppard. Ce serait encore pire.
Weir approuva. Mieux valait occuper le Dr McKay pendant qu'ils cherchaient tous des solutions.
-Rodney ! s'exclama la doctoresse.
Celui-ci se retourna. Elizabeth lui fit signe de venir.
-Je pense que vous devriez aller au laboratoire où se trouvait le Dr Quentin, dit-elle. Le sergent Johnsson a peut-être dérobé quelque chose d'important. Vous qui passez votre temps là-bas...
-Ca va j'ai compris, le coupa Rodney. Je cherche ce qui pourrait manquer.
-Vous m'avez comprise. Mais n'y allez pas seule, le lieutenant Cadman vous accompagnera. Et ne discutez pas ! fit Weir alors que le scientifique allais protester.


Les couloirs étaient vides. Tout était calme, trop calme. Même le laboratoire où se trouvaient à ce moment là Cadman et Rodney était désert. Pas un chat. Rodney se mit à fouiner un peu partout. Mais il avait quand même la tête ailleurs. Et si il arrivait quelque chose à kailey ? Et si il arrivait quelque chose...au bébé. D'accord, il n'était encore qu'un tout petit machin sans forme apparente, il n'avait que deux mois mais il ne pourrait pas le suporter de le perdre.
A trop réfléchir à tout ça, McKay n'arrivait plus à se remettre les idées en place. Et il tournait en rond sans raison. Cadman le remarqua.
-Vous ne devriez pas vous inquiéter autant, le rassura-t-elle. Je suis sûre qu'elle va bien.
Rodney fit un petit sourire, mais ne répondit pas.
-On est pas très copains tous les deux, mais je peux vous dire que je vous soutiendrais quoi qu'il arrive, continua Laura.
-C'est gentil, finit par répondre McKay d'une petite voix.
Laura lui sourit. Finalement, c'était un mec bien. Elle allait lui dire autre chose quand elle entendit un bruit dans le couloir. Elle dit à McKay de ne pas bouger, et elle disparut de son champ de vision. Il se passa quelques minutes et McKay commença à s'inquiéter. Il espérait vraiment qu'elle ne soit pas en danger. Mais il se remit à chercher ce qui aurait pu disparaitre. Il n'en avait vraiment aucune idée. Tout avait l'air à sa place.
-Vous avez trouver ce que vous chercher, Dr McKay ? fit une voix sinistre derrière lui.
Le scientifique se figea. Cette voix, elle le faisait trembler. Il se retourna et eut soudain très peur. Johnsson le fixait de son regard glacial et impassible.
-Non pas vraiment, lui répondit McKay d'une voix hésitante.
Johnsson ricana. Ce rire angoissait encore plus le scientifique.
-Pourtant vous l'avez devant vous, fit le sergent.
Il s'avanca près, très près de Rodney. Il respirait de plus en plus fort, il n'arrivait pas à bouger, comme paralysé.
-Ah oui, vous penser que c'est vous que je cherche, fit McKay en souriant fièrement.
Mais au fond de lui, sa fierté en prennait un coup. Ainsi que toute sa personne.
-Oui bien spur, comme tout vos petits camarades. Mais malheureusement, vous n'aurez pas l'occasion d'en parler.
McKay ne répondit pas. Il ne comprennait pas. Mais il compris vite. Il sentit une douleur atroce. Il baissa la tête et vit que le sergent lui avait planté une lame de couteau du côté droit de son ventre. Il s'effondra. La dernière chose qu'il vit, c'était Johnsson qui ricanait et avait les yeux illuminés.


Quelques minutes interminables passèrent avant que Cadman revienne. Elle faisait la moue, car elle était revenur bredouille.
-Dommage, j'aurais bien voulu l'attraper, fit-elle. Hé McKay, vous vous cachez ? Vous avez la trouille ?
Elle souriait, espérant tirer une réplique du scientifique. Mais sou sourire s'effaca. Il ne se cachait pas. Il était à terre, et en sang.
-Seigneur ! s'exclama-t-elle.
Elle s'accroupit au niveau du scientifique, essaya de le réveiller, mais en vain. Il était très pâle, et quan delle prit son pouls, elle sentit que sa respiration était de plus en plus faible. Elle savait qu'elle ne devait pas utiliser la radio à cause de Johnsson, mais tant pis, là, c'était trop urgent.
-Dr Weir, j'ai besoin de l'équipe médicale au laboratoire immédiatement !
Quoi, mais..., fit Weir
-Pas le temps ! McKay est blessé...grièvement. Il fait une hémorragie.
Expliquez-moi, fit une autre voix, celle de Beckett.
Il a reçu un coup de couteau dans le ventre, et c'est assez profond, dit Cadman.
Hum...Compressez la blessure, il faut que l'hémorragie soit contenu.
Ce que fit Laura.
Vous restez là, on vient tout de suite ! ajouta Carson.
Elle avait senti une pointe d'inquiétude dans sa voix. Le Dr McKay était un ami, et le savoir mal en point devait l'affecter. D'ailleurs, elle n'osait pas imaginer la tête que devait faire les autres membres de son équipe.


A suivre

A l'infirmerie, soudain, le calme laissa place à la précipitation. Il fallait sauver le Dr McKay, c'était une priorité. Le Dr Beckett supervisait tout.
-Allez, on l'installe ici ! ordonna-t-il aux autres en montrant un des lits. Un, deux, trois...
Ils soulevèrent McKay du brancard pour le mettre sur le lit. Il perdait beaucoup de sang et Carson était dépassé par tout ça.
-Il faut faire un scanner, je veux m'asurrer qu'aucun organe n'a été touché, dit-il. Rebecca, il faut lui faire une transfusion de sang, il en a besoin. Mervin, intubez-le.
Sur une des machines, l'encéphalogramme s'emballait. Il devint soudain plat, ce que Carson avait tant redouté.
-Apportez le déphibrilateur ! cria-t-il.
Une des infirmières alla le chercher, pendant qu'une autre le ballonait. Carson prit les palettes, il déchira la chemise de Rodney. Celui-ci était très pâle
-Allez, charger à 200 ! s'écria-t-il. On dégage !
Une décharge. Rien.
-On charge à 300 ! On dégage !
Deuxième décharge. Toujours rien. Tout le monde reteniat son souffle.
-On continue ! Allez, on dégage !
Troisième décharge. Et un résultat. le coeur de McKay battait à nouveau. Il était stabilisé, et l'hémorragie était maitrisée. Carson soupira de soulagement, mais rien n'était encore joué. On lui apporta le résultat du scanner et il vint en parler à Elizabeth et Sheppard.
-Heureusement, il n'a pas touché le foie, ni aucun organe important. mais je vais devoir l'opérer, expliqua-t-il, l'air fatigué.
-Pourquoi ? demanda Weir, plus qu'inquiète.
-La rate est touchée. Cette lame était vraiment grosse on dirait. Il a touché cet organe. On a réussi à maitriser l'hémorragie, mais qui sait si à l'intérieur, il y en a une autre. Si je ne l'opére pas, il risque de mourir pour de bon, fit Carson.


L'opération se déroula assez bien. Heureusement que la rate n'était pas un organe qui servait, enfin d'après les médecins, sinon McKay aurait été fichu. Il n'y eut pas de problème, mais Beckett n'avait pas que des bonnes nouvelles.
-Il est dans le coma, fit-il à Sheppard et Weir d'une petite voix.
-Il se réveillera quand ? demanda Sheppard.
-J'en sais rien, ça peut être maintenant, ou dans deux jours, répondit Carson. Mais j'espère qu'il n'aura pas de séquelles. Il a eu de la chance.
Il partit rejoindre le chevet de McKay. Celui-ci était branché sur tout un tas de machines, ce qui donnait la nausée à ses amis. Ils espéraient au moins qu'il se réveillerait bientôt. Sheppard se retourna vers Elizabeth, qui avait le regard fixé sur Rodney. Elle semblait à bout.
-Je dois aller à la salle de contrôles, lui dit-il.
Weir approuva. Elle n'arrivait plus à réfléchir suffisamment.
-Ronon et Ford iront avec vous, dit-elle. Je pense que vous voulez savoir où se trouve Johnsson.
-Oui, dit John fermement.
-Ne faites pas de bêtises colonel Sheppard. je n'ai pas envie que quelqu'un d'autre se retrouve dans le coma.
Sheppard mit sa main sur l'épaule de la doctoresse et lui fit un petit sourire.
-Je serais prudent, c'est promis, lui dit-il.
Il alla voir Ronon et Ford et ceux-ci le suivirent. Avant de partir, John fuit un signe de tête à Elizabeth, comme pour lui dire "Tout va bien". Mais non, tout n'allait pas bien. Johnsson risquait de débarquer d'un moment à l'autre, Kailey était introuvable, et McKay était dans un lit, inconscient. Weir distinguait nettement sa blessure. Elle avait été refermée, et on remarquait les points de suture. Pour McKay, ça allait être dur de s'en remettre.


Sheppard et Ronon étaient devant et Ford couvraient leurs arrières. Ils étaient très méfiant et espéraient ne pas tomber sur le fou furieux et qu'ils ne se retrouvent pas dans le même état que Rodney. Ils arrivèrent enfin à la salle de contrôles sans encombre. Grodin était là, ainsi que quelques scientifiques ainsi que Cassidy, qui assurait les opérations. Il vérifiait sur l'écran les "points blancs" et avait donc vu qu'on venait ici. Mais bizarrement, le point qui devait indiquer la présence de Johnsson était absent.
-Vous voilà enfin colonel, fit Cassidy. Alors, quoi de neuf ?
-Malheureusement, on a un blessé sérieux, lui répondit Sheppard. Le Dr McKay s'est fait poignardé par ce pourri.
Cassidy fit une grimace.
-Si seulement on arrivait à le voir, dit-il. Il a du trouver quelque chose pour ne pas se faire repérer.
Sheppard regarda l'écran. Quelques points par-ci par là, et il avait bien envie de rire en voyant le petit groupe de l'infirmerie. On aurait dit un troupeau de moutons dans les verts paturages.
-Et vous avez vu un autre point se balader ? demanda Sheppard.
-Non, pourquoi, quelqu'un manque à l'appel ? fit Cassidy.
-Oui, le major Swann.
Cassidy fronça les sourcils.
-Vous plaisantez ?! s'exclama-t-il.
-Pourquoi je plaisanterait ? demanda Sheppard étonné de la réaction du sergent.
-Sergent, vous avez du nouveau ? fit une voix derrière.
Sheppard se retourna et fit une tête d'enterrement. Non, ça ne pouvait pas être possible.
-Major ! s'écria-t-il.


A suivre
Bon, je suis pas super bonne du côté médical, donc désolé d'avoir un peu baclé le début

Sheppard s'avança furieux.
-Bon sang, je peut savoir ce que vous faites là ! cria-t-il.
Kailey ne sut que répondre. Elle ne pensait pas qu'il viendrait ici.
-Vous vous rendez compte de ce que vous avez fait ! lui reprocha John. Je vous ait donné l'ordre de rester sur le continent, vous avez assommer le lieutenant Cadman pour venir ici, en gros, vous avez désobéi ! Dois-je vous rappelez que je suis votre supérieur ?!
Kailey secoua la tête, l'air penaude.
-Et maintenant je vous retrouve ici ! Comment est-ce possible ? continua Sheppard.
Kailey allait répondre, mais Cassidy fut plsu rapide.
-Elle m'a dit que vous lui aviez donné l'ordre de me seconder, dit-il.
Sheppard se retourna vers le sergent.
-Vous l'avez cru ?! s'exclama-t-il.
Cassidy haussa les épaules. Visiblement, il s'était fait avoir. Sheppard soupira et jeta un coup d'oeil vers Ronon et Ford, qui étaient en train de rigoler. Il ne préféra rein leur dire, de peur que leur fou rire s'accentue. Il fixa Kailey qui faisait la moue.
-Votre petite combine ne marchera pas avec moi, major, fit-il. J'espère que vous avez une bonne raison au moins, de m'avoir désobéi.
-Oui, j'en ait une. Je connais les Goauld mieux que vous, se défendit Kailey.
-Oui bien sûr, géniale votre excuse.
-Au fait, les autres sont où ? demanda Kailey.
Sheppard se rappela de ce qui était arrivé à McKay. Il prit un air sombre, ce qui ne rassura pas Kailey.
-J'ai pas...je...bégaya Sheppard.
-Quoi ?! s'exclama Kailey.
-Rodney, il est...JOhnsson la blessé, et...il est dans le coma.
Kailey trésaillit. John voyait qu'elle était sur le point de craquer.
-Mais, ne vous inquiétez pas, il va s'en tirer, fit-il en essayant de la rassurer.
Kailey se passa la main sur le visage. Elle s'assit. Les larmes commencèrent à couler. Sheppard la rejoignit.
-Je vous assure qu'il va s'en tirer major, dit-il. Vous pouvez aller le voir si vous voulez.
Kailey ne dit rien. Elle n'eut aucune réaction. John demanda à Ronon de l'accompagner à l'infirmerie. Elle le suivit sans dire un mot...


A suivre

Bon allez, voilà the suite

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En arrivant à l'infirmerie, Kailey avait le coeur qui battait à cent à l'heure. Elle avait peur. Et quand elle vit Rodney, inconscient, dans ce lit, elle failli crier. Si elle avait été là, avec lui, rien de tout ça ne serais arrivé. En attendant à son chevet, il y avait Jenny. Ses yeux étaient rouges, elle avait sûrement pleuré, se dit Kailey. Elle accouru près d'elle. Elle la vit qui tenait la main droite de son frère, en espérant qu'il la serre. Mais rien n'arrivait. Kailey s'assit de l'autre côté, et lui prit l'autre main. Les deux jeunes filles se lancèrent un regard complices. Toute cette histoire les concernait autant l'une que l'autre. Puis Jenny retourna dans ses pensées, le regard dans le vide.
-Ca me rappelle quand j'avais 8 ans, fit-elle. J'étais tombé de vélo, et j'avais uen foulure à la cheville. Mes parents n'étaient pas là, je crois qu'ils étaient tout les deux en voyage d'affaire. Une voisine m'a conduite à l'hôpital. Et j'ai eu la surprise de le voir débarqué, lui, mon frère, qui n'était pas très affectif. Il a été là pour moi, jusqu'à ce que mes parents rentrent. C'est bizarre comme les choses peuvent changer avec le temps. Avant, ce qui l'intéressait, c'était ses études, et aujourd'hui, il a une nouvelle famille.
En disant cela, elle regarda Kailey, qui avait un air triste.
-Je suis tellement désolée de ce qui lui arrive, continua Jenny. Vous étiez tellement heureux, et là, je débarque comme un cheveu dans la soupe et tous ces malheurs arrivent.
-Tu n's pas responsable de ce qui lui arrive ! s'exclama Kailey.
-Si j'avais été dès le début faire ce contrôle médical, isl ne m'auraient pas conduit à l'infirmerie pour m'examiner, et on aurait pu savoir dès le début qui était le Goauld. Et Rodney n'aurait pas été blessé, fit Jenny en sanglotant.
Kailey secoua la tête.
-Tu n'a pas le droit de culpabiliser ! Tu n'y est pour rien, essaya-t-elle de convaincre son amie.
-N'empêche que je lui porte la poisse, comme à ma famille, déclara Jenny. Ma mère est morte à cause de moi. L'accident est arrivé par ma faute.
Kailey fronça les sourcils.
-Quel accident ? demanda-t-elle.
-L'accident de voiture, j'avais 15 ans je crois, répondit Jenny. Elle...on devait aller chez ma tante ce jour-là, et puis...Je l'aimais pas, elle n'arrêtait pas de me critiquer. je crois qu'elle préférais Rodney, parce qu'il était plus intelligent. Moi, je préférais sortir avec des mecs, aller faire la fête, donc pouir elle, c'était grave. Et je n'arrêtais pas d'embêter ma mère dans la voiture, je lui criais dessus. A un moment, elle s'est retourner et m'a rappeler à l'ordre. Et elle n'a pas pu voir l'autre voiture qui arrivait...
Jenny se tut, les larmes coulaient sur ses joues. Kailey alla près d'elle pour la réconforter.
-Tu sais, tu n'as pas à t'en vouloir, fit-elle. Je suis sûre que ta mère est fière de toi là où elle est.
Jenny ne répondit pas. Elle regarda Rodney. Il avait l'air paisible. Mais il ne l'était pas. Elle était dégoutée par ces machines. Il avait un tube dans la gorge qui l'aidait à respirer et ça c'était le pire.


Environ un quart d'heure après, apparut Sheppard, qui revenait de la salle de contrôles. Il alla voir Elizabeth pour lui faire un topo, et Kailey vint les rejoindre.
-On ne sais pas où peut se trouver Johnsson, expliqua John.
-Comment ça on ne sait pas ? demanda Weir, les sourcils froncés.
-Il doit avoir quelque chose avec lui qui nous empêche de le voir sur l'écran.
-Les Goauld ont un système qui leur permet de ne pas se faire repérer par leurs ennemis..., intervint Kailey. Et les Tokra en avait élaborer un, je crois que c'était une sorte de puce ou de capsule. Le Dr jackson l'avait utiliser il y a 2 ou 3 ans sur un vaisseau d'Anubis. Il était donc invisible pour les capteurs du vaisseau. Mais il ne pouvait pas durer éternellement.
-Combien de temps ? demanda Sheppard.
-Quelques heures, répondit Kailey. Les Goauld l'avaient peut-être volé à des Tokra, et Johnsson en utilise peut-être un. Il ne sait peut-petre pas qu'il n'a qu'une durée limitée. Et s'il le sait, ça veut dire qu'il va agir vite.
-Qu'est-ce que les Goauld nous veulent ? se demanda Weir tout haut.
Kailey haussa les épaules.
-S'ils pensent que vous êtes une menace pour eux, ils veulent sûrement détruite la cité, en déduit-elle. Sinon, ils vont vouloir s'en emparer. Si Johnsson réussi à atteindre la salle de contrôles, il pourra ouvrir la Porte des Etoiles pour que les Goauld puisse envahir Atlantis. Et en plus, ils pourront ensuite aller sur Terre.
-Je pense plutôt qu'ils veulent contrôler la cité. Ca serait génial pour eux, ajouta Sheppard. La technologie des Anciens est très avancée.
Elizabeth soupira. Vraiment, ils étaient dans de beaux draps.
-Que voulez-vous qu'on fasse ?! s'exclama-t-elle. On ne sait pas où est le sergent Johnsson, et même si j'envoie des hommes pour le rechercher, ils...
-Dr Weir ! fit une voix.
C'était Jenny. Elle était soudain très agitée et effrayée. Quand Kailey alla voir ce qui se passait, elle vit que McKay avait ouvert les yeux.
-Oh, c'est pas vrai...Carson ! s'exclama-t-elle.
Le médecin accouru aussitôt.
"Vraiment pratique celui-là" se dit Kailey.
-Rodney, ne vous débattez pas, on va vous enlever ce tube de la bouche, d'accord ! fit Carson, en rassurant McKay.
McKay compris et agita la tête pour lui dire "oui".
Quand Beckett lui avait enlever l'intubateur (ou un truc comme ça lol) McKay essaya de parler mais Carson l'en empêcha, car c'était un peu risqué.
-Très bien, dit Sheppard en venant, le sourire au lèvres. Vous êtes costaud mon vieux.
Rodney fit une grimace.
-Rodney, vous allez répondre par "oui" ou "non", avec votre tête, intervint Weir. C'est Johnsson qui vous a fait cette blessure ?
Le scientifique acquiessa.
-Il vous a parlé de quelque chose, comme prendre le contrôle d'Atlantis ? continua Elizabeth.
McKay secoua la tête.
-Rien en rapport avec la cité alors ? fit Sheppard.
McKay secoua la tête une nouvelle fois.
-Merci Rodney, dit Elizabeth d'une voix douce.


A suivre
La suite la semaine prochaine hihi

Malgré les protestations de Mckay, qui avait retrouvé de la voix, Carson avait été clair. Il ne pouvait pas repartir en mission avant un mois et devait se reposer, sans trop se forcer. Ce que n'appréciais vraiment pas le principal intéressé. Mais Carson ne l'entendait pas de cette oreille. C'était lui le médecin quand même.
-Vous ne pensez tout de même pas que je resterais au lit pendant un mois ! protestais McKay.
-Je ne vous demande pas de rester cloitré dans vos quartiers, juste de ne pas faire trop d'efforts, répliqua Carson en levant les yeux au ciel. Je ne vous empêcherais pas de traviller dans votre laboratoire, ou ailleurs. Mais aller en mission avec l'équipe du colonel Sheppard serait suicidaire !
-Tsss !!!! fit McKay.
Carson soupira. Trop c'était trop.
-Non mais écoutez moi Rodney ! explosa-t-il. On parle de votre santé ! Dois-je vous rappelez que vous avez reçu un coup de couteau qui aurait pu vous être fatal ! Vous voulez vous tuer ou quoi ?!
Le scientifique ne sut que répondre. Il n'avait jamais vu Beckett dans un tel état.
-Vous voulez vraiment retourner en mission ? Alors rès bien, allez-y ! mais ne comptez pas sur moi pour vous ranimer une prochaine fois !
Sur ce, il partit voir d'autres patients, laissant McKay bouche-bée. Mais après tout, il avait raison. Vouloir repartir travailler sur le terrain était synonyme de "mortellement dangereux".
Sheppard avait assisté à toute la scène. Il lui faudrais trouver un remplaçant pendant environ un mois. Un scientifique bien sûr. Et un bon. Mais pour l'instant, il devait penser à Johnsson. Depuis le temps qu'il s'était écoulé pendant qu'il avait ramené Kailey à l'infirmerie, le système de camouflage du sergent avait surement arrêté de fonctionner. ce n'était qu'une question de temps de toute façon.


Sheppard et Teyla avaient reçu l'autorisation du Dr Weir d'aller en salle de contrôles. Elle avait d'abord dit que c'était dangereux et qu'ils ne savaient pas où était Johnsson, mais Sheppard lui avait dit en souriant qu'il avait son radar miniature avec lui. Elle avait longuement hésité, mais avait finalement décidé de les laisser partir. Et en salle de contrôles, Zelenka avait rejoint les autres. John ne savait pas d'où il sortait mais il s'en fichait un peu. Et le scientifique tchèque était assez nerveux. Il alla à la rencontre du colonel Sheppard et lui dit qu'ils avaient quelque chose d'intéressant. Sur l'écran, on pouvait voir les points blancs, et...un point jaune. Ce qui signifiait qu'il y avait un intrus. Donc, Johnsson était visible.
-Il va où ? demanda Sheppard.
-Nulle part, lui répondit Radek. Il ne bouge pas.
-C'est peut-être un piège, intervint Ford.
-Ou, il ne sais peut-être pas qu'on le voit, dit Teyla.
-On peut bien aller là-bas pour le coincer, ajouta Cassidy en montrant l'écran.
Sheppard secoua la tête.
-Non, c'est trop risqué, fit-il. Ford a peut-être pas tort, il pourrait bien nous tendre un piège. De plus, il ne bouge pas, c'est bizarre non ?
-Il est peut-être en train de saboter quelque chose, dit Cassidy.
-Non, impossible, ce sont ses quartiers, fit Zelenka.
Sheppard regarda de plus près l'écran. A froce, il allait se faire mal aux yeux.
-Les fouilles n'ont rien donné ? Ils n'ont pas trouvé uen espèce de boule grise ? demanda-t-il à Cassidy.
Le sergent secoua la tête.
-Non, répondit-il. Mais ils ont peut-être mal cherché.
John haussa les épaules.
-Bof, de toute façon, on est dans le pétrin quand même, fit-il d'un air désintéressé.
Sa réaction étonna tout le monde. Généralement, le colonel Sheppard n'était pas qcomme ça dans ce genre de situation. Mais après tout, il se pouvait qu'ils ne s'en sortent pas. Comme d'habitude.
-Attendez ! Regardez ! s'exclama Grodin.
Le point jaune bougeait.
-Il va où ? demanda Sheppard.
-Il...il vient ici, fit Peter.
Tout d'un coup, Zelenka devint très pâle.
-OK, dit Sheppard.
Il se tourna vers Cassidy et Ford.
-Ouvrez l'oeil tous les deux, fit-il. Je dois avertir le Dr Weir.
Et avec Teyla, il repartit vers l'infirmerie. Il devait faire vite, car le temps pressait.


A suivre

-Tu as mal ? demanda Kailey.
-A ton avis, lui répondit séchement McKay.
La jeune fille fut surprise de la réaction du scientifique.
-T'es pas obligé d'être désagréable ! rétorqua-t-elle.
McKay soupira. Pourquoi fallait-il que tout lemonee soit sur son dos ? Un silence pensant s'installa entre les deux amoureux. Décidement, rien n'allait vraiment comme il fallait entre eux deux.
-Ecoutes, je suis désolé, fit McKay en prennant la main de Kailey.
-Bon ça va, dit la jeune fille.
Elle se tourna vers l'entrée et vit que Sheppard était revenu, parlant avec Elizabeth, qui avait un air grave. Il fallait qu'elle saches ce qu'il disait.
"Allons, concentre toi, tu as peut-être la super ouie de Superman" se dit-elle
Tout en essayant de ne pas attirer l'attention, elle se concentra. Rien.
"Allez, allez"
Elle recommença. Toujours rien. Elle allait abandonné, quand elle entendit une voix, celle de Sheppard.
"Bingo !"
-Je crois qu'on peut l'avoir, fit la voix de Sheppard.
-C'est très risqué, fit celle d'Elizabeth..
-On sait où il va : dans la salle de contrôles. A moins, qu'il veuilles nous piéger.
Un silence. Elle entendit clairement Elizabeth pousser un soupir.
-Bon d'accord, mais faites attention, reprit-elle.
Puis plus rien. Quand elle se retourna, Sheppard était déjà reparti. Elle regarda McKay, qui s'était endormi, puis Elizabeth, qui avait rejoint Carson. Personne ne semblait s'occuper d'elle. Alors, d'accord, elle passerais à l'action. Il fallait qu'elle coince elle-même cette ordure. Elle partit doucement, en faisant bien attention à ce que personne ne remarque qu'elle s'en allait. Ce fut très facile.


A suivre

Quand McKay se réveilla, il fut surpris de ne pas voir Kailey à côrté de lui. Il l'avait peut-être blessé en lui parlant méchamment se dit-il. Après tout, elle essayait de le réconforter, et lui, il l'envoyais balader. pas très correct comme attitude.
-Alors, on dirais que c'est une habitude chez vous ! fit une voix près de lui.
Il tourna la tête et fit cadman tout sourire.
-Pardon ?! s'exclama-t-il.
-De vous retrouver dans un lit d'hôpital, repit Cadman. Ca a l'air d'être une habitude chez vous.
McKay lui répondit avec un sourire. La jeune femme hésita un moment avant de venir s'assoeir sur une chaise près de lui. Elle avait l'air gênée.
-J'aurais dû rester avec vous, dit-elle. Je suis vraiment désolée.
-Vous n'y êtes pour rien, le rassura le scientifique. Johnsson savais que je viendrais.
Laura fronça les sourcils.
-Comment ? demanda-t-elle.
McKay secoua la tête. Lui aussi était dans le flou.
-Au fait, dit Laura en regardant partout, où est votre copine ?
-Je...je croyais qu'elle serais avec le colonel Sheppard ou Jenny, dit McKay.
-Non, le colonel est reparti en salle de contrôles et Jenny est avec Carson, lui expliqua Laura.
McKay commençait sérieusement à paniquer intérieurement. Si elle n'étais avec personne ici, où était-elle ? Il appella le Dr Weir. Peut-être qu'elle le savais elle.
-Non Rodney, je ne sais pas, je croyais qu'elle étais avec vous, lui dit Elizabeth.
-C'est problématique, ajouta Cadman. Vous croyez qu'elle essaye encore de jouer à l'héroïne ?
-Il faut que je parle au colonel Sheppard, fit Weir.
Bien que c'était la dernière chose à faire, vu que Johnsson pouvait très bien entendre leurs conversations, elle contacta Sheppard par radio. Celui-ci avait l'air assez occupé.
-On a un problème, lui expliqua Elizabeth. Kailey est encore parti.
Elle entendit John marmonner dans sa barbe.
-Ca nous pose un gros problème ça, dit Sheppard ennuyé par cette situation. Elle risque de tout faire foirer. Bon, on va essayer de la repérer sur l'écran. Un point isolé blanc, ça pourrait très bien être elle.
Il coupa la tranmission. Elizabeth comlençait à désespérer. Le contrôle de la situation lui échappait...


A suivre

-Bon sergent Cassidy, on va devoir redoubler de prudence, dit Sheppard.
-Pourquoi , demanda le sergent.
-Le major Swan est parti sans laisser un mot, répondit Sheppard. Elle a l'air d'adorer le danger celle-là.
Il alla voir Grodin et Zelenka, qui étaient les derniers non-militaires encore présents dans la salle de contrôles.
-Alors, quoi de neuf ? leur demanda-t-il.
-Il s'est arrêté, fit Peter.
-Quoi ! s'exclama John.
Il regarda l'écran. Oui, bien sûr, il était encore dans les couloirs.
-Bon ça nous laisse un peu de temps pour établir un plan.
Il activa sa radio.
-Major Lorne, vous m'entendez ? fit-il.
Très bien mon colonel, dit Lorne.
-Nous avons besoin de vous, alors rammenez vos fesses ! s'exclama Sheppard énervé.
Tout de suite, fit Lorne.
John sentit dans sa voix qu'il était surpris. Sûrement de la manière dont il lui avait parlé. Il était très très fatigué et ça se ressentait dans son humeur. Surtout que Kailey avait le don de l'énerver. Elle lui avait désobéi deux fois, dans la même journée ! Ce qui lui rappelais désagréablement lui, quand il n'avait pas la repsonsabilité d'être colonel et d'avoir de nouvlles responsabilités dans cette cité.
-Colonel, fit Zelenka en l'interrompant dan ses pensées.
-Hum ?
-Regardez, dit le scientifique en montrant l'écran.
Sheppard regarda. Il y avait un autre point avec celui de Johnsson.


Kailey était immmobilisée. Elle regardait impassible cet homme, qui lui, était quand même étonné de voir quelqu'un dans les parages. Elle n'avait pas sorti son arme, ce qui l'étonnait encore plus.
-On vient me rendre une petite visite ? plaisanta-t-il avec un ton machiavélique.
-Je viens vous proposer quelque chose, lui dit Kailey.


A suivre

-Me proposer quelque chose, répéta Johnsson. Intéressant.
-Je peux très bien repartir si vous n'êtes pas intéressé ! s'exclama Kailey.
Johnsson se mit à rire.
-Vous avez du culot major, déclara-t-il. Mais j'aime ça ! Alors, dites moi, que me proposez vous ?
Kailey s'avnaç, toujours impassible.
-Je vous aide à partir et en échnage, vous nous laisser tranquille, répondit-elle.
Johnsson secoua la tête.
-Ce n'est pas aussi simple, dit-il. J'ai beaucoup, beaucoup de chose sà faire ici.
Kailey haussa les épaules.
-Alors abandonnez, fit-elle.
-Je pourrais, déclara le sergent. Mais, je veut aussi quelque chose en retour...


Jenny était près de Rodney. celuic-i était très inquiet pour Kailey et ne savait vraiment pas pourquoi lele se comportait ainsi. Il marmonnait dans sa barbe depuis un certain temps, ce qui fit souffler sa soeur plusieurs fois.
-...peut-être ma faute, fit-il. Non, ce n'est jamais de ma faute. je suis le meilleur, et au lit...
-Stop ! le coupa Jenny. Je ne veut rien savoir de tes exploits ! C'est...dégoutant.
Elle fit une grimace de dégout. Elle vit Elizabeth venir dans leur direction. Celle-ci était très préoccupée.
-Je voudrais parler à votre frère, dit-elle.
Jenny lui sourit et s'en alla voir Laura, qui avait l'air de s'ennuyer ferme.
-Quoi ? fit Rodney.
-Nous pensons savoir où elle est, déclara Elizabeth, le ton hésitant. Elle se triouve peut-être avec le sergent Johnsson.
McKay prit un air horrifié.
-Quoi ! que...mais, je...elle...bégaya-t-il.
-Calmez vous Rodney ! s'écria Elizabeth. Il ne lasûrement pas prit en otage, je ne pense pas qu'elle soit aller le chercher pour tomber dans un piège. Non, mais qu'est-ce que vous faites !
Le scientifique essayait de se lever de son lit. malgré la douleur, il était déterminé.
-Carson ! appela Weir.
Le médecin accouru et essaya de retenir McKay, qui se débattait. ll poussait parfois quelques "aie", mais il voulait vraiment partir.
-Bon sang Rodney ! s'exclama Carson.
-Je dois aller la chercher ! fit McKay.
-Dans votre état, c'est hors de question.
-Mais ils ont besoin de moi ! Et je vais bien !
Carson secoua la tête.
-Non, au contraire ! s'exclama-t-il. Vous devez rester ici !
-Attendez Carson ! l'interrompit Elizabeth, en arrêtant de se démener à garder McKay dans le lit.
-Quoi ? fit ce dernier.


A suivre