Mémoires et nouveautés [E]

Bonjour!!!! C'est moi, je reviens avec une nouvelle fic même si je continue celle de Mc kay tombe toujours mal!!!
Voilà, comme d'habitude, c'est du sheyla! :DD
Dites moi si c'est :thumright: ou et je verrais si j'écris une suite!






Teyla tournait sans cesse dans son lit depuis près de trois heures, réveiller par un mauvais rêve qu’elle s’était empresser d’oublier, elle ne pouvait retrouver le sommeil. Il n’était que trois heures du matin, qu’allait-elle bien pouvoir faire en attendant que les autres se lèvent ? Elle finit par se lever vers trois heures trente et alla flâner dans les couloirs. Qu’elle ne fut pas sa surprise de découvrir devant la porte des étoiles, les yeux perdus dans le vide, le…major, bien sûr !
Elle s’avança doucement.
-Major ?
-Teyla !
Il paraissait aussi surpris qu’elle de la trouver là.
-Que faites-vous là ? Demanda-t-elle.
-Et vous ?
Il lui sourit, lui fit son sourire de tombeur !!!!!! (Je craque là !! Lol !). Il secoua la tête.
-Je…je réfléchissais à ma vie Teyla. Cette porte a signifié tellement de changements importants dans ma vie. Je…oh ! Laissez tomber ! Et vous ? Que se passe-t-il ?
-Je n’arrivais plus à trouver le sommeil.
Il la regarda longuement, un silence magique s’installa entre eux, chacun fixant l’autre, leur regard se fit plus intenses. Le major fut le premier à rompre le charme.
-Je…je vais retourner dans ma chambre.
Elle ne répondit rien, mais alors qu’il partait elle le rattrapa par le bras.
-Si vous avez besoin de parlez, je suis là major.
-Je sais.
Ils se rapprochèrent, doucement et leurs lèvres se frôlèrent. Ils s’embrassèrent tendrement, il fit glisser sa main sur sa joue et abandonna doucement ses lèvres. Ils se regardèrent un instant, elle ne savait pas comment réagir, ni ce que signifiait ce baiser mais elle frémit. Il l’embrassa sur le front.
-Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris…
Il s’éloigna. Elle le regarda sans bouger et le vit disparaître à l’angle du couloir, elle sourit et passa ses doigts sur ses lèvres. Etais-ce un rêve ? Tous ce qu’elle savait c’est qu’ils venaient de partager un magnifique instant.



Le lendemain, le major vint frapper à la porte de Teyla, elle ouvrit doucement ignorant qui cela pouvait bien être. Quand elle le vit, un sourire timide apparut sur ses lèvres, après ce qui s’était passé la nuit dernière elle ne savait comment réagir.
-Teyla, êtes vous prêtes pour un entraînement ?
-Bien sûr ! Donnez moi une minute !
Elle ferma la porte et prit une profonde inspiration. Elle devait oublier ce qui c’était passé, il s’était lui-même excuser, disant qu’il ignorait pourquoi il avait fait ça. Mais…c’était si dur ! Elle se souvenait de la douceur de ses lèvres… Elle secoua brusquement la tête. Elle devait oublier ! Elle sortit le rejoindre.
-Allons-y ! Dit-elle en souriant.
Ils entrèrent dans la salle, celle-ci était vide comme toujours, ils étaient pratiquement les seules à y venir. La pièce était baignée par une douce lumière venant de l’extérieur. Teyla attrapa deux bâtons, le major l’imita. Elle se mit en position et attaqua la première. Elle lui donna un premier coup sur le ventre qu’il ne put éviter et tomba au sol, sur les genoux et plier en deux. Il grimaça de douleur, inquiète, Teyla lâcha ses bâtons et se précipita vers lui.
-Major ! Je ne vous ai pas fait mal au moins !
-Non !
Il se releva brusquement et la plaqua contre le mur. Il plaqua un bâton contre son cou.
-Alors, l’élève surpasse son maître !
Elle sourit.
-On dirait !
Il la relâcha.
-Il ne faut pas se fier aux apparences ! J’ai bien joué la comédie !
-Ne vous faites pas trop d’illusions, je savais que tous cela n’était qu’une mascarade mais je voulais vous laissez gagner !
Le major sourit. Mais bien sûr ! Pensa-t-il.
-Pour une fois… Rajouta telle.
Mc Kay arriva alors.
-Major, je sais que vous n’allez pas être d’accord mais j’ai besoin de vous pour une expérience et …
-Rodney, je vous en prie, pas encore !
-Je vous le demande ou je ferais appel à Elisabeth !
-Très bien, j’arrive. Puis se tournant vers Teyla. Désolé mais je dois y aller, le devoir m’appel !
Elle le salua de la tête. Lorsqu’il sortit, elle se laissa tomber sur le sol, elle n’en pouvait plus. Lorsqu’il était tombé au sol, elle avait eu si peur de lui avoir fait trop mal mais quand il l’avait plaqué au mur, elle avait attendu vainement qu’il l’embrasse à nouveau. A quoi bon rêver, se dit-elle, c’était une erreur ! Elle se releva et alla dans sa chambre. Elle repensa à son peuple, il lui manquait tellement mais jamais elle ne pourrait regretter d’être ici, sur Atlantis.



Le docteur Weir devait voir le major, elle avait une mission à lui confier. On la prévint que celui-ci était avec Rodney. Elle sourit. Le pauvre ! Pensa-t-elle, il doit encore jouer les rats de laboratoire !
Elle entra dans le laboratoire, le major était allongé sur le sol, et il se relevait péniblement.
-Rodney ! Hurla-t-il.
-Que se passe-t-il ici ? Demanda-t-elle.
-Il vient de me faire faire une chute horriblement douloureuse ! Se plaignit le major.
-Désolé !
-Bon, moi je dois vous parler major.
-Oui ?
-C’est au sujet de Teyla, j’ai reçu un message de son peuple et ils aimeraient que demain elle rentre au continent pour une journée ou deux.
-Pourquoi ?
-Demain, c’est l’anniversaire de la mort du père de Teyla et ils ont pour habitude de faire un genre de commémoration. Et Teyla doit faire un petit discours, enfin j’ignore les détails mais bon.
-Et que dois-je faire ?
-Allez en parlez à Teyla !
-Pourquoi moi ?! C’est à vous de le faire !
-Je sais mais vous êtes le plus proche d’elle ! Vous êtes amis !
-Vous êtes aussi son ami !
-Oui mais c’est différent ! Avec les missions vous passez plus de temps avec elle que moi !! Et ne discutez pas mes ordres major !
Elle ne lui laissa pas le temps de répliquer et quitta la pièce.
Voilà ce qui explique qu’elle ne dormait pas ce matin ! Pensa-t-il. Elle devait sûrement penser à ça.
Le major se demanda comment il allait bien pouvoir introduire le sujet ?


.............. Alors?

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Teyla décida de prendre l’air sur un des nombreux balcons de la cité. Elle ne voulait pas s’avouer la vraie raison qui l’avait empêché de dormir la veille. Son père. Demain, était un jour important, l’anniversaire de sa mort. Elle n’en avait pas parlé, elle ne savait pas si elle voulait aller sur le continent. Son peuple allait sûrement tenter de la contacter car habituellement il y a une grande cérémonie et à la fin, le fameux discours. Le discours était la chose qu’elle détestait le plus, il l’obligeait à se dévoiler, à montrer sa douleur et ça elle ne le supportait pas. Surtout, en tant que chef de son peuple ! Perdu dans ses pensées elle n’entendit pas le major arriver, il entra.
-Teyla ?
Elle se retourna brusquement, surprise.
-Oui !
-Je vous ai fait peur ?
-Non, mentit-elle. Je réfléchissais.
-Il faut que je vous parle.
Son visage devint grave ; Teyla était inquiète.
-C’est au sujet de votre père.
-Mon peuple a pris contact avec vous !
-Oui.
Teyla soupira.
-Il fallait bien que ça arrive.
John fronça les sourcils, il ne comprenait pas tout.
-Que se passe-t-il ?
-Demain, c’est l’anniversaire de la mort de mon père et chez nous, nous organisons une commémoration avec un banquet, et un super discours. Je n’en ai pas parler parce que…
Il la coupa.
-Vous n’êtes pas obligé de vous justifier, il s’agit de votre vie privée.
-Je sais. Je n’en ai pas parlé parce que je ne savais pas si je voulais y aller. C’est tellement dur de revivre ça chaque année !
-Alors n’y aller pas !
-Je dois y aller, pour mon peuple et nos traditions. Je suis la chef, je dois faire en sorte que les traditions persistent !
Elle sourit.
-Ne faites pas cette tête, major !
-Désolé ! Je me mets simplement à votre place.
-Ce n’est pas une chose réjouissante. Chaque année, j’ai l’impression que la douleur est plus grande, alors qu’elle est plutôt censé diminuer.
Elle laissa un blanc avant de dire.
-Je vais vous laissez.
Elle sortit et il la regarda partir, impuissant, ne sachant que faire, et pourtant il aurait tant aimé la prendre dans ses bras.


Weir termina son dernier rapport et sourit.
-Enfin !
Elle contempla la pile de dossiers qu’elle venait de terminer, satisfaites mais épuisée. MC Kay entra à cet instant.
-Elisabeth, je…
Il s’interrompit et l’observa.
-Quoi ? Dit-elle.
-Vous avez l’air épuisé !
Elle désigna la pile de dossiers. Il s’approcha.
-Je vois que vous avez bien travaillé.
-Je crois qu’on peut dire ça.
-Vous m’avez l’air tendu.
Il se mit derrière elle et commença à lui masser les épaules.
-Merci, c’est une bonne idée ! Dit-elle.
Ils furent interrompus par le major, qui entra et se redressa surpris et amusé par la scène. Rodney, gêné se dégagea et Weir, rougit.
-Un problème Major ? Demanda-elle.
-Je voulais juste vous parlez de Teyla.
-Je vais vous laissez, murmura Rodney, avant de sortir discrètement.
-Je lui ai parlé de ce que vous m’avez dit et je crois qu’elle a l’intention d’y aller m^me si cela ne l’enchante guère.
-Bien. Et ?
-C’est tout !
Le major regarda Weir, un sourire amusé aux coins des lèvres, repensant à la scène qu’il avait interrompue. Celle-ci le comprit et sembla agacé.
-Autre chose ? Insista-t-elle.
-Non.
Il sortit en souriant.
Weir se leva à son tour, elle voulait parler à Teyla, elle trouva celle-ci dans la salle de combat.
-Teyla, j’aimerais vous parlez.
-Laissez moi devinez, c’est au sujet de mon père !
Weir lui lança un regard de compassion.
-Je sais que c’est un sujet difficile c’est pourquoi je ne souhaite pas m’attarder dessus. Avez-vous l’intention d’y aller ?
-Non.
-Vraiment ?
-Pourquoi ?
-Je crois que le major a compris que vous vouliez y aller !
-C’est possible, je ne lui ai pas clairement dit ce que je voulais faire.
-Vous êtes sur de vous ?
-Je ne suis sur de rien, mais…. Enfin, je ne sais pas.
-Je vous comprends, cela doit être très dur. Mais, c’est tout de même important d’être avec son peuple dans ses moments là, enfin, je crois.
Elle quitta la pièce laissant Teyla à sa réflexion.
Teyla regarda par la fenêtre. « C’est tout de même important d’être avec son peuple dans ses moments là », la phrase de Weir résonnait en boucle dans sa tête. Dans ces moments là, on n’a besoin du soutien des siens, ça c’est sûr, mais son peuple ne fera que lui faire plus de mal avec toutes ces maudites cérémonies ! Elle en avait plus qu’assez et partager parfois l’avis du major sur l’inutilité de tout ça ! Elle souffla et passa ses mains sur son visage. Que faire ? Les siens allaient l’attendre et sûrement se déplacer si elle n’y aller pas.
-Teyla ?
Elle se retourna c’était Ford, elle lui sourit.
-Oui, lieutenant ?
-Je voudrais vous parlez….
Il paraissait gêner et elle l’encouragea à poursuivre d’un regard.
-Je….c’est personnel….privé et …..je regrette ce n’est pas vraiment le moment, vous avez vos problèmes personnels.
-Vous savez, je serais enchanté de pouvoir être votre confidente et de pouvoir vous aidez. Alors je vous écoute, vos problèmes me feront oublier les miens !
Il sourit et s’installa sur une chaise, elle l’imita.
-Voilà, en fait, nous sommes amis n’est-ce pas ?
-Oui, bien sûr.
-Et bien, je dois avouer qu’il n’y a pas vraiment beaucoup de monde à qui je puisse me confier à part vous. Je m’entends bien avec le major mais je ne crois pas qu’il sera aussi bon conseiller que vous, quand à Rodney c’est….impossible ! Et Weir, et bien c’est mon supérieur et je la connais moins bien que vous puisqu’elle ne vient jamais en mission.
-Et quel est votre problème ?
-C’est pas vraiment un problème.
Teyla fronça les sourcils et lui lança un regard interrogateur, décidément elle ne comprenait plus rien.
-Voilà, poursuivit-il, je suis tombé amoureux…..



voilà, dites moi si vous aimez toujours, je m'écarte un peu du shipp mais je le perd pas de vu!!!!!!!! :mrgreen: Je voulais simplement mettre Ford un peu plus en avnt car c'est un personnage que j'aime assez!

Teyla fut abasourdie par la nouvelle, elle sourit.
-C’est formidable ! Lieutenant je suis heureuse pour vous !
-Attendez avant de me féliciter ! Il y a des petits problèmes !
-Quoi donc ?
-D’abord, je suis un militaire, même si elle n’en ai pas une.
-C’est une scientifique ?
-Oui, je l’ai vu plusieurs fois assisté Rodney et j’ai craqué ! Elle est si….
-Du calme !
Ils explosèrent de rire.
-Non, sérieusement, vous lui avez parlé ?
-Non, je n’ose pas ?
-Pourquoi ? Cela mettra fin à votre torture de savoir ce qu’elle ressent !
-Je sais bien mais si elle me rejette, je souffrirais encore plus !
-Peut-être.
-Quand je la vois mon cœur s’emballe, c’est un sentiment tellement merveilleux.
Teyla sourit et repensa à sa propre histoire, à John. Elle l’aimait et ça elle ne pouvait plus se le cacher et lui aussi l’aimer, elle en étais sûr. Mais….
-Vous savez Teyla, j’ai peur que Rodney la malmène, si vous aviez vu les tonnes de travail qu’il lui donne !
Teyla rit.
-Rodney, un tyran !
Ils rièrent à nouveau, et le major entra, en les voyant rire, il sourit.
-Que se passe-t-il ?
Ford se leva, et apparut gêné.
-Rien…
-Et c’est quoi ce rien qui vous faisiez tant rire !
-Rien du tout ! Continua Teyla qui avait bien vu que le pauvre lieutenant avait peur que le major découvre quoi que ça soit.
Le major commença à s’inquiéter. Qu’est-ce que cela pouvait bien signifier, pourquoi tant de mystères et de cachotteries. Se pourrait-il qu’il y ait quelque chose entre Teyla et Ford ? Non, se raisonna le major, je deviens parano !
-Je vais devoir y aller, dit Ford, nous pourrons reprendre notre conversation plus tard Teyla.
-Bien sûr !
Ils se sourirent et il sortit ce qui énerva encore plus le major.
-Que me cachez-vous ?
-C’est une histoire personnel qui ne concerne que Ford.
-Et vous !
Le major fixait Teyla dans les yeux. Elle se retourna.
-Que comptez vous faire pour….
-Je ne veux pas y aller, je dois voir Weir pour contacter mon peuple.
-Teyla, soyez raisonnable ! Vous devez y aller.
-Pourquoi ? Je préfère faire mon deuil ici et seule !
Il s’approcha doucement d’elle et la prit par les épaules.
-S’il vous plaît….
-Non, laissez moi !
Elle se dégagea.
Il resta là immobile et elle aussi, elle lui tournait le dos. Au bout de quelques instants, elle se retourna et se jeta dans ses bras. Il la serra maladroitement, trop surpris par ce si soudain élan.
Elle pleura tout contre lui pendant quelques minutes, elle était si bien, elle voulait lui avouer ses sentiments, et être fixé. Elle se dégagea doucement de lui, et le regarda.
-J’aimerais vous parler de quelque chose.
-Je vous écoute.
-Je….
Ils furent interrompus par la voix de Weir dans leur oreillette.
-Teyla ! Venez immédiatement dans la salle de la porte des étoiles !
Teyla s’y précipita, suivit par le major et découvrit avec horreur que la porte était ouverte.
-Que se passe-t-il ? Demanda-t-elle doucement en regardant Weir.
Weir ne répondit pas et tourna la tête vers la porte.
-Teyla ? Une voix leur parvenait de la porte, c’était Halling.
-Halling ?
-Oui, c’est moi. Teyla, que fais-tu ? As-tu oublié la cérémonie ?
Teyla baissa la tête et soupira, Weir invita d’un geste toutes les personnes présentes dans la salle de contrôle à sortir pour laisser à Teyla un peu d’intimité mais celle-ci retint le major par le bras et sourit à Ford et Weir, Rodney quand à lui s’invita à rester.
-Je ne viendrais pas Halling, dit-elle fermement.
-Quoi ? Tu ne peux pas me faire ça ! Tu es la chef de notre peuple et j’ai déjà du mal à gérer ça !! Je te rappelle que tu es parti et même si tu fais ça pour nous, beaucoup d’entre nous ne le comprennent pas et considèrent que tu nous as abandonné ! Là, tu vas leur donner encore plus de raison de croire que tu nous a abandonné et je ne pourrais plus les contrôler !!!
-Les contrôlés ?!
-Ils voudront élire un nouveau chef !
Teyla baissa la tête et ferma les yeux de désespoir, elle n’en pouvait plus. Elle sentit la main du major effleurés ses doigts et il lui serra la main. Elle lui sourit.
-Peut-être que c’est ce qu’il faut faire Halling, je ne suis pas sûr de revenir un jour parmi vous… La guerre contre les Wraiths durera très longtemps !
-Teyla ! Je t’interdis de dire de telles choses ! Tu dois revenir parmi nous au plus vite ! Je crois qu’être loin de nous est mauvais pour toi§ Tu n’as pas le droit d’oublier ton peuple !
-Je suis désolé Halling, je ne vous oublie pas ! Mais je ne peux pas continuer à être votre chef sans être là ! Tu ne peux pas comprendre.
-Ce que je comprends c’est que tu vas nous abandonner pour rester avec les terriens ! Je suis en colère Teyla ! Qui sera capable de prendre ta suite parmi tous ces belliqueux ! Et tu ne leur montres pas le bon exemple !!
-Halling, je…
Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que le vortex se refermait, la communication fut coupée. Teyla s’enfuit en courant. Weir et les autres se regardèrent.
-J’ignorait qu’elle comptait abandonner son titre de chef des Athosiens, dit Weir.
Personne ne répondit, le major sortit sous le regard des autres. Il devait voir Teyla m^me si elle avait besoin d’être seule. Celle-ci était sur un balcon, elle s’était laisser glisser contre le mur sur le sol et pleurait à chaudes larmes. Il s’approcha doucement.
-Laissez moi John !
John ? Elle l’avait appelé par son prénom, malgré lui il sourit.
Il s’installa à côté d’elle et ne dit rien. Au bout d’un moment, elle explosa.
-Il me déteste !! Halling était comme un père pour moi, et il me déteste ! Tout mon peuple va me détester !
-Mais non ! Laissez leur du temps ! Je pense que c’est tout de même difficile d’apprendre qu’on va être séparé de vous…de toi…
Il la fixa et un moment et elle détourna le regard mais il lui releva le menton et l’embrassa, doucement.
-Qu’est-ce qu’on fait ? Demanda doucement Teyla.
-Pardon ?
-Et bien, un jour on s’embrasse et le lendemain on fait comme si de rien n’était ! Ca veut dire quoi ?
-Je ne sais pas.
Elle recula.
-Je ne sais pas non plus. D’ailleurs je ne sais plus rien ces derniers temps, ma vie est en plein désordre.
Le major se releva.
-J’aimerais aller sur la tombe de mon père mais je ne veux pas affronter mon peuple, je ne m’en sent pas capable.
-Je pourrais venir avec toi !
-Quoi ?! Elle se retourna.
-Si je viens, je pourrais t’aider à supporter tout ça.
-Je ne sais pas…
Il s’approcha d’elle mais elle recula.
-Non ! Arrêtons ça !
-Pourquoi ? Tu…tu ne m’aimes pas ? Demanda-t-il inquiet.
-Là n’est pas le problème, nous ne pouvons pas continuer !
Elle sortit de la pièce, elle sentait que si elle restait elle ne pourrait plus se contrôler et pourrait craquer, à nouveau. Elle se dirigea vers le bureau du docteur Weir et frappa.
-Oui !
Elle entra.
-Elisabeth je voudrais vous parler.
-Entrez Teyla !
Teyla s’assit sur une chaise en face du bureau de Weir.
-Voilà, j’aimerais aller sur la tombe de mon père.
-Attendez Teyla, je ne comprends plus rien, vous disiez que vous….
-Ecoutez, mon peuple rentrera sur le continent ce soir et moi j’irais sur la tombe de mon père.
-Quoi ??
-Oui, la tombe de mon père n’est pas sur le continent mais sur notre planète, celle où nous vivions avant votre arrivée.
-Ah oui ! Bien sûr ! Mais c’est dangereux pour vous d’y aller seule !
-Ca ira.
-Non, je vous accompagne.
Elles se retournèrent, le major venait d’entrer. Teyla lui sourit. Ford entra ensuite.
-Et moi aussi !
Rodney entra doucement.
-Je peux faire parti du voyage ?
-Bien sûr, sourit Teyla.

Quand la petite réunion improvisée fut terminée, tout le monde sortit du bureau de Weir, le départ aurait lieu dans deux heures et ils seraient tous rentrés avant la nuit. Teyla se retourna vers Ford.
-Lieutenant, vous voulez bien venir avec moi j’aimerais discuter de vous savez quoi avec vous.
-Bien sûr.
Elle se retourna vers le major et lui dit en souriant.
-A tout à l’heure.
Celui-ci fulminait, il en avait plus qu’assez de ce petit jeu, quel était ce grand mystère ? Il aurait aimé les suivre, les espionnait mais non, il ne pouvait pas. Il aurait une discussion sérieuse à ce sujet avec Teyla, il se le promit.
Ford était nerveux, même si parler de ça avec Teyla était pour lui un soulagement, il ne pouvait s’empêcher d’être nerveux.
-Que…qu’y a-t-il ?
-Vous lui avez parlé ? Demanda-t-elle, une pointe d’excitation dans la voix.
-Non, je n’ai pas eu le courage d’aller la voir.
Teyla secoua la tête.
-Vous vous faites du mal pour rien !
-Je sais, mais j’aime pouvoir la voir et si je lui dis et qu’elle, elle ne m’aime pas ! Elle ne voudra peut-être plus me voir !
-Ecoutez, les gens qu’on aime le plus au monde on hésite souvent à leur dévoiler nos sentiments et c’est seulement quand on les perd pour de bon qu’on se rend compte de notre erreur, alors puisque vous avez décidé de vous confier à moi, je pense que c’est que vous avez confiance en moi. Bien sûr, il y a un risque, il y a toujours un risque, celui que, qu’elle vous rejette mais il y aussi un espoir. A vous de voir si le jeu en vaut la chandelle mais en amour, c’est toujours le cas, non ?
Elle sortit et le laissa pensif, méditant sur les paroles qu’elles venaient d’entendre.


Le major essayait de se calmer mais il ne pouvait pas, il ne cessait de se demander ce que Ford et Teyla pouvait bien mijoter. Il fut interrompu dans ses pensées par Rodney.
-Major, alors ça fait des heures qu’on vous cherche partout, nous devons partir.
-J’arrive.
En chemin, le major n’arrêtait pas de regarder Rodney. Celui-ci lui fit face, agacé.
-Quoi ?
-Rien. Je me demandais juste si vous et Elisabeth…
-Quoi moi et Elisabeth ?
-Et bien j’ai eu l’impression ?
-Vous avez tort !
Rodney pressa le pas pour ne pas avoir à supporter plus longtemps la curiosité du major. Ils arrivèrent dans la salle de la porte. Effectivement, on n’attendait plus que lui, tout le monde fût prêt à partir. Arrivés de l’autre côté, ils s’assurèrent que le coin était vide, calme et tranquille et ils se dirigèrent vers la tombe du père de Teyla. Pendant tout le trajet, aucune parole ne fut échangée et une appréhension régnait dans le cœur de Teyla. Lorsqu’ils arrivèrent enfin, Teyla se retourna vers eux.
-C’est ici.
Elle se dirigea vers un coin où on avait déposé de la nourriture, des fleurs, sûrement les athosiens lors de la fameuse cérémonie qu’avait raté Teyla. Elle s’avança et Ford et MC Kay restèrent à l’arrière alors que le major la suivit tout en restant loin derrière elle. Elle se laissa tomber, à genoux sur le sol devant la tombe, des larmes roulaient le long de ses joues.
(Là, il y aura des petites références à une chanson de Wallen : PAPA, pas grand choses mais bon je ne récolte pas les fruits du travail des autres ! Si vous ne connaissez pas je vous la conseille cette chanson est magnifique !).
-Papa ! Voilà déjà sept ans (bon là j’invente !) que tu es parti loin de moi, si tu savais comme tu me manques ! Tu m’as laissé si peu de souvenirs et c’est tellement dur ! Beaucoup dise que la douleur guérit avec le temps mais maintenant, je sais bien qu’il mente ! Je ne te l’ai pas dit assez souvent, je t’aime papa !
Elle pleurait désormais à chaudes larmes.
Je m’en suis toujours voulut de ne pas avoir pu te sauver ce jour là, lorsque les Wraiths nous avez capturés.
Le major s’était approché et écoutait avec beaucoup de tristesse et de compassion les paroles de Teyla.
-Pourquoi j’ai survécut et pas toi ! Pourquoi ils m’ont laissés vivre puisque tu n’étais plus là ! Nous étions tellement proches depuis la mort de maman et maintenant je suis seule ! Tu sais, je suis amoureuse.
Le major se redressa.
-J’aurais tellement voulut que tu rencontres celui que j’aime, oui je sais qu’il t’aurait plus. Mais, est-ce que j’ai le droit de l’aimer et lui, a- t il droit de m’aimer ? Pardon, j’ai parfois l’impression que je te fais honte, toujours à me lamenter sur moi-même ! En plus, je viens d’abandonner notre peuple et je suis sûr que tu m’en veux autant que Halling ! J’avais besoin de venir ici, de te dire adieu car je ne reviendrais peut-être jamais te voir. Pardon !
Elle se releva et tomba nez à nez avec le major, il avait des larmes le long de ses joues, il avait été très touché par les paroles de Teyla. Elle se jeta dans ses bras et il la serra contre lui.
-Nous devrions rentrer ! Lui dit-elle. Nous devons rentrer avant la nuit.
Il laissa glisser sa main sur sa joue et ils se dirigèrent vers les autres, il glissa sa main dans la sienne.
-Teyla, peut-être veux-tu qu’on parle avant de rentrer ?
-Non.
-Vous voilà ! Dit Rodney.
-Oui, répondit Teyla, allons nous en !
Ils traversèrent la porte, et furent accueillis par Weir.
-Désolé, j’ai besoin d’être seule ! Leur dit Teyla avant de s’éloigner.