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 L'apparence des choses

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louise14
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MessageSujet: L'apparence des choses   L'apparence des choses EmptySam 12 Aoû 2006 - 11:34

Voila, c'est une fic que j'avais commencé à écrire pour le 1er concours du forum, mais j'ai pas réussi à la finir à temps pour la présenter!
Donc je vais la poster en deux ou trois fois parce que 13 pages d'un coup se serait un peu long!
Je rappel le thème du concours : "Un ou plusieurs personnages voyagent au travers les rêves d'un ou plusieur de ses coequipier."




L’apparence des choses



Rodney n’en pouvait plus ! Ils avaient marchés pendant des heures dans une espèce de jungle infestée de bestioles urticantes, de plantes agressives, qui laissaient tomber leur fruit au moment exact où il passait en dessous et d’animaux aux cris strident. Il avait faim, soif, il était courbaturé et il devait faire la causette avec une centenaire qui sentait le bouc, dans une grotte sombre aux relents de moisie !
En un mot, Mc Kay en avait marre ! Marre de marre de marreeeeuuuhhh !
Là où Sheppard voyait un paradis digne de l’âge d’or, Rodney voyait un enfer vert dont le moindre être vivant été fait pour tuer. Quand Teyla, voyait dans le peuple qu’ils avaient rencontré, une population à la culture et aux connaissances horticoles étonnantes, le scientifique, lui, voyait un groupe d’humain primitif et miteux, ressemblant à s’y méprendre aux hommes de Neandertal vivant il y a 200 000 ans en Europe. Et le pompon, c’était probablement Ronon qui voyait le trou à rat malodorant dans lequel vivait ces gens, comme une habitation troglodyte merveilleusement ingénieuse pour se protéger des wraiths !
« Troglodyte », Rodney aurai, il y a trois jours, parié que ce mot ne faisait pas parti du vocabulaire du runner!
Mc Kay lança un regard assassin, emplit de la contrariété qui l’habitait, à la vieille femme édentée qui lui tenait la jambe depuis une heure. Elle déblatérait depuis tout ce temps un imbroglio de parole sans queue ni tête :
_ Noir est la lumière qui mène au salut ! Pour la suivre il te faudra ouvrir tes autres yeux !
Rodney se leva exaspéré et s’éloigna de la vieillarde qui lui criait :
_ La colère n’engendre que la colère ! Et la colère n’apporte que souffrance et douleur !

Le scientifique s’arrêta devant une tenture en peau de bête, derrière laquelle se tenait une réunion dont Sheppard l’avait exclus sous prétexte qu’il avait dit à haute voix :
« Ça sent encore plus mauvais ici que dans l’autre pièce ! »
Le militaire avait alors estimé qu’il valait mieux que Rodney attende « dehors » pour éviter de vexer leur hôte.
Le scientifique tendit l’oreille et estima qu’il ne se passait rien d’intéressant d’un côté comme de l’autre de la tenture.
Il jeta un rapide coup d’œil autours de lui et compris rapidement que le seul endroit confortable pour s’asseoir se trouvait à côté de la vieille dame ! Il se résigna donc à rejoindre la même place que cinq minutes auparavant !
Quand elle le vit revenir, la vieille dame sourit et recommença à parler comme si elle ne c’était pas arrêtée :
_ AAAAHHHH ! Il te faut ouvrir tes autres yeux !

Rodney leva les yeux au ciel et s’exclama, plus pour lui-même que pour la femme qu’il pensait sourde :
_ Je n’ai que deux yeux et ils sont déjà grand ouvert ! Se sont les votre qui n’y voient plus rien !

La vieille femme éclata d’un rire grêle comme si Rodney venait de faire la meilleure blague du monde.
_ Ouvres tes yeux ! Ouvres-les ! Il n’y a bien que les hommes pour les garder fermés !

_ Mais vous ne voyez pas qu’ils sont ouverts? S’exclama Mc Kay en se mettant face à la vieille et en montrant ses yeux du doigt.
La grand-mère rie à nouveau.
_ Pas ces yeux là, Rodney, pas ces yeux là !

_ Mais dites moi, combien d’œil avez-vous ? Et arrêtez de me tutoyer on a pas élever les cochons ensem.... Rodney ? Comment connaissez-vous mon prénom ?

_ Ça n’a pas d’importance ! Dit la vieille. Nos autres yeux voient beaucoup plus de chose que les deux autres !

Mc Kay resta bouche bée, comment cette femme connaissait-elle son prénom ? Ok, pas de panique, restons calme, elle avait dû entendre Sheppard, Teyla ou même Ronon le dire !
La femme posa une main osseuse sur le poignet de Rodney et s’approcha de lui comme pour lui faire une confidence :
_ La seule manière de connaître réellement une personne c’est d’utiliser ses autres yeux ! Ils nous dévoilent plus que tous nos autres sens !

La vieille femme se tu et s’activa au-dessus d’un récipient mis à chauffer. Elle remplit un gobelet d’un liquide verdâtre qu’elle tendit à Rodney.

_ Non, non merci ! S’empressa de répondre le scientifique.

_ Bois, bois ! Insista la vieille dame.

_ Merci, mais je n’ai pas soif ! Répéta Mc Kay.

Rodney c’était levé et commença à s’éloigner de la femme quand il heurta quelque chose. Le quelque chose en question n’était autre que le lieutenant-colonel Sheppard.

_ Rodney, ça va ? Demanda-t-il

_ Non, ça ne va pas ! Chuchota-t-il précipitamment les dents serrées. Ça fait une heure que je dois me coltiner Yoda !

_ Yoda ? Répéta Sheppard intrigué

Rodney montra du pouce la vieille dame qui continuait de l’appeler :
_ Viens boire! Bénéfique est cette boisson, elle t’aidera à mieux voir !

_ Allons Mc Kay, buvez donc ce qu’elle vous propose ! S’exclama le militaire.

_ Mais c’est hors de question. Je ne sais même pas ce qu’elle a mis dedans !

_ Ce n’est probablement que de l’eau. Vous ne comptez quand même pas vexer toutes les personnes vivant ici ? Allez, buvez ! Insista John
Rodney prit le gobelet des mains de la vieille dame qui c’était approché de lui et but une gorgée.
Il manqua de s’étouffer et fut à deux doigts de tout recracher mais le regard sévère de Sheppard l’en dissuada cependant il ne pu s’empêcher de s’écrier :
_ Mais c’est infecte ce truc ! Y a quoi là-dedans ? Y a des agrumes ?

_ Nooon ! Dit la vieille femme en rigolant. La recette est secrète, je peux juste dire qu’il y a de l’huile de palme, du lait de coco et du guano. Le reste c’est secret.

_ Du guano ? Répéta Rodney en se tournant vers le colonel, des éclairs dans les yeux.
Sheppard avait un air dégoûté qu’il s’empressa de faire disparaître face au regard assassin de Rodney.
_ Bon, bah, j’y retourne ! S’exclama John

_ Quoi, ce n’est pas encore fini ? S’étonna Mc Kay

_ Non, j’étais juste venu voir si vous ne faisiez pas de bêtises ! Chuchota le militaire avant de repasser derrière la tenture.

Rodney aurait volontiers jeté le gobelet à la tête du militaire mais il décida que prendre l’air serait une meilleure solution. Il traversa un dédalle de salle envahie d’une population ragoûtante qui ne devait pas connaître le pouvoir nettoyant de l’eau, avant de se retrouver enfin à l’air libre. Il respira une grande goulée d’air qui lui parut d’une incroyable pureté après les odeurs nauséabondes de l’intérieur.
Le jour se couchait au-dehors, un gros soleil rouge descendait lentement sur l’horizon, étendant ses derniers rayons sur la vaste forêt qui couvrait la région. Les gens habitant le coin avait bâti leur maison à l’intérieur d’un réseau de galeries naturelles creusées dans une falaise surplombant la jungle.
Quand la nuit fut tombée et que les étoiles s’allumèrent progressivement dans le ciel, le scientifique estima qu’il devait être temps de retrouver le reste de l’équipe. Un mal de tête l’avait gagné lentement et il en rejeté l’entière responsabilité sur le breuvage de la vieille dame. Il se massait machinalement les tempes pour essayer de faire disparaître l’entêtante envie de s’endormir qui l’avait gagné.
A l’intérieur, seule quelques torches éclairaient encore les divers chemins, un calme serein avait envahit les cavernes. Chaque personne avait rejoint « sa maison », constituée de peaux de bêtes tendues, ne laissant qu’une intimité visuelle aux habitants.
Rodney finit par retrouver Sheppard, Teyla et Ronon dans la pièce où il avait passé la majeure partie de l’après-midi en compagnie de la vielle femme.

_ Ah, vous êtes là Rodney ! On commençait à s’inquiéter ! Lui lança John.

_ Je suis touché par votre sollicitude, Colonel ! Alors quel est le résultat de la réunion ? Demanda Mc Kay.

_ Nous n’avons pas encore finit de marchander, ces gens sont durs en affaire. Nous reprendrons les négociations demain ! Expliqua Teyla.

_ Génial ! S’extasia Rodney. Et en attendant, on fait quoi ?

_ Vous mangez et on va se coucher. Répliqua Ronon en montrant du menton un plateau de bois sur lequel reposait quelques fruits et un bol de gruau.

Rodney s’approcha et palpa les fruits, l’un relativement mou, laissa échapper une chaire presque liquide et brune.
Le canadien fit une grimace en s’essuyant les doigts sur son pantalon.

_ Désolé mais je ne mange pas de ce...truc ! Marmonna-t-il.

_ C’est très bon, vous devriez essayer ! Tenta John qui mâchonnait un petit fruit rouge. De toute façon, il n’y a que ça à manger.

_ Merci Colonel mais je me passerai de vos conseils culinaires, je ne tiens pas à boire de nouveau de la fiente de chauve-souris ! Dit Mc Kay d’une voix pincée.

Il fouilla dans ses poches et sortit une ration de survie qu’il englouti rapidement.

_ Maintenant, allons nous coucher, je suis crevé ! S’exclama Rodney en prenant la direction d’une des salles adjacentes.

_ Mc Kay ! Appela le Colonel. Mc Kay, où allez-vous ?

_ Dormir ! Répondit l’intéressé en tournant sur lui-même pour trouver les lits qu’on leur avait attribués.

_ Revenez ! C’est ici que l’on dort. Ajouta Teyla.

Rodney revint sur ses pas et regarda la pièce, il n’y avait absolument aucun mobilier de couchage.
John voyant son désarroi lui montra quelques fourrures.
_ Quoi ? Questionna Rodney. On ne va pas dormir...

_ Et si ! S’exclama le Runner en se roulant à même le sol dans une fourrure brune.

Teyla prit deux grandes peaux, en plia une dans un coin, se coucha dessus et se couvrit de la seconde.

_ Bonne nuit. Dit-elle dans un bâillement.

Il restait quatre fourrures sur le sol, John s’empara d’une peau parfaitement blanche et dit :

_ Je vous laisse les trois autres, faites vous un petit lit douillet.

Le militaire s’allongea le long de la paroi rocheuse et se couvrit de la belle fourrure blanche. Rodney marmonna un merci à peine audible et tendit la main vers les fourrures restantes.
Il fut surpris de les trouver agréablement douce, les poils étaient aussi soyeux que ceux d’un animal vivant. Sur le revers, la peau avait été raclée et présenté l’aspect d’un cuir particulièrement doux. Rodney se prépara un coin confortable et se laissa glisser dans un sommeil agréable que son corps, et surtout sa tête, lui réclamait depuis un moment.
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MessageSujet: Re: L'apparence des choses   L'apparence des choses EmptyMer 16 Aoû 2006 - 11:08

Les couloirs de la belle cité d’Atlantis lui apparurent en rêve, Rodney sourit dans son sommeil, voila un endroit que l’on pouvait habiter, un endroit vivable pas comme cette grotte. Instantanément, les beau couloirs gris et les vitraux prirent l’apparence de la roche, mais c’était toujours la cité d’Atlantis, son chez lui depuis des mois, là où il se sentait en sécurité et que les murs soient en pierre, ne changeait en rien la vision qu’il en avait. Il se sentait rassuré par la vision de cette Atlantis aux allures de grottes. Au détour d’un couloir, il rencontra son collègue Zelenka, ce dernier tenait un gobelet en bois à la main. Rodney examina l’objet, il contenait un liquide verdâtre. Mc Kay remarqua alors que les mains de son collègue été ridées et asséchées par la vieillesse, il leva les yeux et rencontra le regard perçant de la vieille dame de la journée.

_ Ce n’est pas vrai, vous me poursuivez même dans mes rêves ! S’exclama Rodney, sursautant en entendant le dernier mot se répercuter contre les parois rocheuse de la citée.

_ Tu doit ouvrir tes yeux ! Dit la vieille femme d’une voix solennelle. Je te donne la chance de le faire.

_ Mais arrêtez de m’enquiquiner avec vos histoires d’œil, j’y vois parfaitement clair ! S’énerva Mc Kay.

_ Quand je t’ai vu, j’ai senti que tu avez des difficultés. Expliqua la vieillarde.

_ Des difficultés ? Vous parlez au plus grand géni de cette galaxie ma p’tite dame, alors un peu de respect ! S’emporta Rodney.

_ Des difficultés à comprendre les autres, tu as envie d’être véritablement leur ami mais tu ne parviens pas toujours à saisir leur façon de voir les choses. Je te donne la possibilité de mieux les comprendre. Continua la femme.
Rodney resta indécis, il est vrai qu’il avait parfois envie de pouvoir lire les pensées des autres pour mieux les comprendre, surtout ses coéquipiers, le Dr Weir, Zelenka...mais comment cette femme pouvait-elle le savoir ?

_ Ça n’a pas d’importance ! Dit soudain la vieille.

_ De quoi ? Demanda Rodney. Qu’est-ce qui n’a pas d’importance ?

_ De savoir comment je m’y prends pour savoir certain de tes souhaits les plus secrets. Chuchota la femme. Je ressens que tu as en toi, beaucoup de bonté mais tu ne sais pas toujours comment le retransmettre à tes amis. Cette petite expérience devrait pouvoir t’aider à y voir plus clair. Il te suffit d’ouvrir tes yeux internes. La potion que je t’ai fait boire cet après-midi est composée de plantes aux pouvoirs magiques qui aident l’esprit à se libérer des entraves psychiques.

Rodney était de plus en plus intrigué par cette femme, il réfléchit un instant. En quoi consisté exactement cette expérience ? Oh et puis après tout, ça n’avait pas d’importance, tout ceci n’était qu’un rêve, un stupide rêve qui prendrait fin quand il rouvrirait ses yeux, ses deux vrais yeux enchâssé dans sa tête depuis sa naissance.

_ Bien, alors expliquez moi comment ouvrir mes...yeux ! Demanda Rodney.

La vieille femme lui fit un large sourire édenté et lui dit :

_ Il faut commencer par fermer les yeux !

_ Il faudrait savoir, il faut les ouvrir ou les fermer les yeux ? Questionna le scientifique exaspéré.

_ Ferme les yeux et ouvre ceux qui sont dans ton cœur ! Expliqua la vieillarde.

Rodney poussa un soupir, il était stupide de vouloir fermer les yeux puisqu’il dormait, ils étaient forcément déjà fermés ! Il prit son mal en patience et baissa les paupières en rêve.

_ Bien ! S’extasia la vieille. Maintenant, tout est une question de volonté, si tu souhaites vraiment ouvrir tes autres yeux, alors la lumière se fera.

Mc Kay maugréa mentalement, puis il se concentra un peu. Avait-il vraiment envie que d’autres yeux s’ouvrent en lui ? Que pourraient-ils lui montrer de plus que les autres ? Lui permettraient-ils vraiment de voir au-delà...au-delà de quoi au juste ? Si seulement ils pouvaient s’ouvrir, au moins il serait fixé !
Il ressentit un léger picotement dans la tête, un picotement qui se transforma rapidement en une douleur fulgurante avant de disparaître. Rodney vit alors une lumière blanche éblouir un sens qu’il ne connaissait pas. Il papillonna des yeux, la vieille femme était toujours là, entourée d’un halo luisant, lui souriant.

_ C’est bien, très bien ! Je savais que tu y arriverais. Durant cette nuit tu pourras à loisir connaître les rêves qui habitent tes compagnons. Les rêves révèlent bien plus sur quelqu’un, que n’importe quel discours. Ce don disparaîtra demain, au lever du jour, mais tu n’oublieras pas ce que tu auras appris.

Rodney fronça les sourcils et murmura :
_ Heu, je ne sais pas si je dois vous dire...merci !?

La femme rie et répondit :

_ Tu me diras demain, les dons sont pour certains une bénédiction et pour d’autres une calamité. Cependant, contente-toi des rêves de tes amis, il est parfois dangereux de s’aventurer dans les songes d’une personne que l’on ne connaît pas.

Sur ces dernières paroles, la femme disparut dans un flash doré et l’intense lumière blanche s’estompa lentement.
Rodney était debout dans la pièce où l’équipe dormait, tout y était identique que lorsqu’il c’était couché. Il était lui-même endormis paisiblement dans les fourrures, la vision de son corps le rassura, il savait qu’à partir du moment où il voudrait cesser cette expérience, il lui suffirait de retourner dans son corps. Pour le moment, il n’était qu’une sorte de spectre de lui-même, un fantôme de sa conscience qui pouvait à son grès visiter les rêves des autres.
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MessageSujet: Re: L'apparence des choses   L'apparence des choses EmptySam 19 Aoû 2006 - 12:43

Il s’approcha en premier de Ronon, roulait en boule, son apparence extérieure ne laissait rien deviner des songes qui l’habitait. Rodney se retrouva soudain dans une pièce aux allures de cuisine. Le runner été assis à une table, le regard noir. Une femme s’activait devant une casserole. Un sanglot se fit entendre du côté de la femme ce qui sembla plonger Ronon dans une grande colère.

_ Tu es vraiment ridicule de te mettre dans un tel état pour un bête pressentiment. S’écria l’homme en se levant brusquement.

La femme renifla et se tourna, elle avait les yeux rouges de larme.

_ Je n’y peux rien Ronon, j’ai peur. Je ne sais pas pourquoi mais je pressent une catastrophe. Expliqua la femme.

_ Et alors ? Tu crois que je peux dire à mon supérieur « Désolé, je ne viendrait pas, ma sœur veux que je reste à la maison ! »

_ Nous pourrions aller dans la montagne...

_ Arrêtes Namia, il est de mon devoir de protéger notre peuple, si les wraiths doivent venir aujourd’hui, je les combattrais.

_ Mais j’ai tellement peur de te perdre ! Eclata Namia, de nouvelles larme se mirent à ruisseler sur ses joues.

_ Il serait lâche de ma part de fuir si des vies doivent être enlevée, tout comme il le serait de ta part aussi. Tout Satédien doit soutien à un autre Satédien. Sur ce, Ronon sortit de la pièce, la vitesse du songe accéléra alors et Rodney se retrouva au milieu d’un champ de ruine.
C’était l’après-midi même de cette journée qui avait commencé sous les pleures de Namia.
Ronon Dex marchait sur les ruines de ce qui avait été sa maison, une main dépassée des décombres, une main que Ronon aurait reconnu parmi des milliers. Namia lui avait en quelque sorte obéit, elle n’avait pas fui dans les montagnes sous la menace, elle été restée pour faire honneur à son nom, à son frère partit à la guerre. Ronon poussa un hurlement de rage et se releva.
Soudain les ruines s’élevèrent et reconstituèrent les bâtiments détruits, la vie repris dans les rues et Ronon entra en courant dans la maison. Namia sanglotait sur le brusque départ de son frère, elle leva la tête, surprise de voir Ronon revenir.
Il s’approcha d’elle et la serra dans ses bras.

_ Je suis tellement désolé Namia, je ne pensais pas tout ce que je t’ai dit. Tu mérites plus que n’importe qui de vivre. Viens, allons passer la journée dans la montagne.

Il prit la main de sa sœur pour l’entraîner vers la sortie mais la jeune femme résista.

_ Il est trop tard Ronon, tu as fait ton choix, tu ne peux plus me sauver !

Le plafond s’écroula brusquement, Namia se trouva engloutie sous les décombres, laissant seulement sa main dépasser. Ronon contemplait la main de sa sœur et poussa un hurlement. Il ne voulait pas que ça se finisse ainsi. Les ruines s’élevèrent à nouveau et Ronon rentra une nouvelle fois dans la maison. Sa sœur sanglotait toujours, il l’a prit dans ses bras et lui chuchota :

_ Je regrette tout ce que je t’ai dit, viens avec moi, petite sœur.

Il prit la jeune femme dans ses bras et sortit à l’extérieur, se retrouvant directement dans une prairie verdoyante. Sa sœur riait aux éclats et lui ordonna de la lâcher en lui tapant gentiment le torse.
Une cascade tombait d’un haut surplomb et s’écrasait à leurs pieds en un millier de gouttelettes. Un petit lagon turquoise donnait naissance à une rivière qui serpentait entre les pierres.

_ J’adore cet endroit. Dit Namia.

_ Je sais ! Répondit simplement Ronon en passant un bras protecteur autours des épaules de sa sœur.

Le noir se fit autours de Rodney qui se retrouva bientôt dans la petite pièce rocheuse, assis à côté de Ronon qui souriait légèrement en dormant. Le runner ne rêvait plus, il avait réussi à atteindre son but, sauver sa sœur.
Mc Kay se releva, ému du rêve qu’il venait de partager. Ronon se sentait responsable de la mort de sa sœur. Rodney comprenait aussi mieux l’enfer qu’avait dû vivre le runner. Peut être responsable de la mort de chaque personne qu’il avait rencontrée parce que continuellement poursuivis par les Wraiths. De protecteur de son peuple, il été devenu présage de mort pour ceux qu’il rencontrait.


Rodney s’approcha de Teyla, le visage de l’athosienne été crispé par la concentration. Mc Kay se trouva propulsé dans une pièce sombre, la jeune femme faisait face à un wraith particulièrement repoussant. Le scientifique pouvait ressentir de tout son être l’anxiété de Teyla, face à cette menace. Un combat s’engagea entre les deux protagonistes du songe, la jeune femme se battait rageusement mais il lui manquait une arme. Un couteau surgir soudain dans ses mains, elle attaqua de plus belle son ennemi et le poignarda. Le wraith s’effondra, son corps se transforma alors en quelqu’un d’autre. C’était maintenant le colonel Sheppard qui été allongé sur le sol, Teyla le tenait en joue avec son P-90 et John s’exclama :

_ Si vous me tuez, vous tuez Sheppard.
Mc Kay sentait l’angoisse de Teyla, elle devait tuer John pour sauver les habitant de la citée mais elle ne voulais pas lui faire de mal.

_ Je suis désolé John, mais je me dois de faire de grand sacrifice pour détruire les menaces qui rôdent.

Sheppard sourit et murmura :

_ Je comprends.

Teyla arma son P-90 et tira une seule et unique balle dans le cœur du colonel, mais le projectile dévia de sa course et pénétra de plein fouet dans le plus grand vaisseau ruche que Teyla n’ai jamais vu en orbite au-dessus de la citée.
Le vaisseau explosa et tous les wraiths furent anéanti. Elle couru dans la forêt qui venait d’apparaître autours d’elle, poursuivis par les petits athosiens qui riaient. Rodney sortit soudain de derrière un arbre, il arborait un air triomphant. Le Mc Kay qui observait la scène fut touché de se voir dans les rêves de la jeune femme.

_ Dr Mc Kay ! S’exclama Teyla

_ Teyla ! J’ai trouvé un vaisseau suffisamment grand pour que tous les athosiens puissent y entrer. Nous pourrons ainsi tous aller sur Atlantis pour y vivre paisiblement. Expliqua le scientifique.

_ Rodney vous êtes un géni, vous trouvez toujours une solution à nos problèmes même si vous êtes souvent insupportable d’arrogance. Dit l’athosienne.

Le Rodney observateur aurait voulu se défendre face à cette attaque verbale mais son double du rêve sourit bêtement et répondit :

_ J’ai été arrogant ? Je m’en excuse, je vous promets de faire attention à partir de maintenant !

Teyla sourit à Mc Kay qui disparut pour laisser place à Sheppard qui avançait le visage tendu.

_ Je vous cherche depuis des heures, j’ai quelque chose de très important à vous dire ! Dit-il d’une voix sèche.
Teyla été inquiète par le ton du colonel et elle lui demanda :

_ Que voulez-vous me dire ?

John s’approcha d’elle et chuchota :

_ Ceci.

Puis il l’embrassa tendrement. Teyla passa sa main sous le tee-shirt de l’homme et caressa son torse et son dos. John lâcha les lèvres de la jeune femme pour picorer son cou de petits baisers, tout en entreprenant de défaire les vêtements de l’athosienne.
Rodney, qui assistait à la scène se sentit très mal à l’aise, il ne voulait pas voir la suite, il ne voulait pas entrer à ce point dans l’intimité de Teyla.
Il lui suffit de penser cela pour se trouver assis à côté de la jeune femme endormie, il se releva prestement, de peur de se retrouver malgré lui dans les rêves...charnels de la jeune femme.

Un bruit attira l’attention de Mc Kay vers la dernière personne dont il n’avait pas encore visité les rêves. Le colonel s’agitait dans son sommeil et Rodney hésitât avant de finalement plonger dans les rêves de son équipier.

John Sheppard été allongé dans une rue déserte et poussiéreuse, derrière un camion renversé. Il se protégea la tête de ses mains quand une salve de tir passa à proximité de sa position. Son visage était gris de poussière et sa respiration devenue difficile par le stress et l’air saturé de particule. Le corps du colonel transpirait de peur et Mc Kay avait l’impression que cette terreur était palpable.
John se mit à ramper lentement, de nouveaux coups de feux se firent entendre et un cri déchirant retentit. Continuant son pénible déplacement, John passa à proximité d’un corps puis d’un autre et encore un autre. Rodney été effaré, voila ce qu’était la guerre. Le militaire accéléra autant que lui permettait son mode de déplacement, puis il s’arrêta aux côtés d’un cadavre portant le même uniforme que lui. Des larmes tracèrent des sillons sur les joues sales de John, il leva péniblement la main et ferma les paupières, restée ouverte, de son compagnon d’arme.

_ Pardonne moi, pardonne moi Greg ! Sanglota John.

La scène se brouilla et Rodney se trouva dans un camion militaire, John, Greg est plusieurs autres soldats, été assis en silence. Greg se pencha vers Sheppard et murmura :

_ Tu te souviens de ce pacte qu’on avait fait quand on été gamin ?

_ Lequel ? Demanda John. Celui de ne pas faire de bêtises l’un sans l’autre ?

Greg sourit et chuchota :

_ Non, imbécile ! Celui de se protéger mutuellement !

John étouffa un rire.

_ On a passé l’âge de se faire racketter à la récré ! Marmonna Sheppard.

_ On est amis depuis qu’on est en âge de marcher, je te promets de veiller sur toi dans ce conflit et dans tous les autres! Dit à voix basse Greg.

John saisit la main que lui tendait Greg et murmura à son tour :

_ Je te le promets aussi, comme quand on été petit !

La scène devin floue et John se trouva de nouveau étendu près de son ami mort, ce dernier ouvrit subitement les yeux et s’écria :

_ Tu avais promis de veiller sur moi et tu m’as laissé mourir !

Greg se leva et ajouta :
_ A ton tour d’être seul face à la mort !

Puis il partit.

Un homme apparut brusquement aux côtés de Sheppard, sa ressemblance avec le militaire été frappante, il tendit une main à John et s’exclama :

_ Aller, viens fiston, allons faire de la balançoire !

John se leva prestement, la rue se transforma en un parc verdoyant dans lequel gambadaient de nombreux enfants accompagnés de leurs parents. John été devenue un bambin de cinq an tout au plus.

_ Regarde p’tit loup, il y a Greg là-bas !

John courut rejoindre son camarade, à peine avait-il commencé à s’amuser que son père le rappela.

_ John, viens on rentre maintenant.

Le garçon accourut jusqu’à son père et lui prit la main. Ils marchaient sur un trottoir bordant une rue peu fréquentée.

_ Regarde p’tit loup, un fleuriste, ça te dit que l’on fasse une surprise à maman ?

_ Oh oui, une surprise ! Répondit John en entraînant son père pour traverser la route.

Ils étaient au milieu de la rue quand un crissement de pneu retentit, le bruit d’un moteur grondant éclata, le père de John projeta son fils sur le bas côté et prit de plein fouet la voiture qui arrivait à grande vitesse.
La scène sembla se briser comme un miroir et Rodney se sentit expulser du rêve de John. Mc Kay se retrouva dans la salle où dormait l’équipe, John venait de se réveiller en sursaut, couvert de sueur, il lança des regards paniqués autours de lui avant de marmonner pour lui-même « seul face à la mort ».
Rodney n’osait pas bouger, le colonel le voyait-il ? Etait-il seulement visible aux autres ? A moins qu’il n’est aucune apparence charnelle, physique, psychique ?
Sheppard essuya la sueur qui couvrait son front et s’allongea avant de sombrer à nouveau dans le sommeil.
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MessageSujet: Re: L'apparence des choses   L'apparence des choses EmptyLun 21 Aoû 2006 - 10:25

Voila la suite et fin! Si les jurys du concours on envie de me dire ce qui ne va pas ou ce qui va....qu'ils n'hésitent pas! Merci!




Rodney se releva tremblant, les rêves de ses coéquipiers n’étaient pas des plus heureux, de quel droit avait-il pu aller voir ce qui se passait dans leurs têtes ? Le scientifique rejoignit son corps mais au moment où il allait le réintégrer, son esprit fut attiré par les songes de quelqu’un. Dans la salle d’à côté, dormait un groupe d’enfant.
Non, il ne pouvait pas aller voir les rêves des autres, il était déjà allé trop loin en regardant ceux de ses amis. Mais la curiosité était trop forte, à quoi pouvait rêver ses gamins d’un autre monde ? Leurs rêves étaient-ils aussi durs que ceux des adultes ou au contraire empreint de bonheur ? A quoi rêvait des enfants subissant la menace wraiths ?
Rodney pénétra finalement dans le rêve d’une petite fille brune.

Il se retrouva dans la jungle qui bordait la caverne, l’enfant ramassé des fruits avec une femme, les mêmes fruits qu’on leur avait servis pour le repas. Puis une rivière apparut, l’eau était limpide et la fillette se déshabilla et plongea avec délice. Elle joua un peu dans l’eau avant de sortir et de se badigeonner de boue. Rodney su alors que c’était un moyen pour se prémunie contre les piqûres d’insectes.
Le paysage disparut et fut remplacé par l’entrée de la grotte, Rodney sentit la joie de l’enfant à l’idée de retrouver ce lieu familier et rassurant. Elle rejoignit ses camarades...Rodney ne tenait pas à voir la fin du rêve, il voulait réintégrer son corps mais il faisait noir autours de lui. Il ne voyait plus les habitants de la grotte, ni les sons familiers. Il se perdait progressivement, il perdait pied et ne parvenait plus à sortir. Des bribes d’images apparaissaient de temps à autre, n’ayant aucun rapport entre elles. Puis une lumière blanche apparut, dissipant les ténèbres et la vieille dame vint à sa rencontre.

_ Je t’avais dit, qu’il était parfois dangereux de s’aventurer dans les rêves de personnes que l’on ne connaît pas, surtout les songes enfantins !

_ Je suis désolé...je veux sortir, je veux retrouver mon corps ! S’exclama Rodney d’une voix un peu paniquée.

_ Bien sûr, je ne vais pas te laisser dans la tête de cette petite fille, tout de même ! S’exclama en riant la femme. Prend ma main ! Dit elle en lui tendant une main osseuse.

Mc Kay s’en empara sans hésiter et la femme l’entraîna au-delà des rêves dans une sensation de vitesse vertigineuse.
Rodney se retrouva brusquement assis à côté de la fillette qui dormait toujours, inconsciente de ce qui venait de se passer en elle. Le canadien chercha des yeux la vieille femme mais elle n’était manifestement pas présente. Il se leva et rallia la salle voisine, son corps été paisiblement allongé et il s’empressa de le réintégrer.


_ Rodney...allez...debout...il est temps de se réveiller !
La voix du colonel lui parvint lentement, il sentit qu’on le secouait par l’épaule et consentit à ouvrir un œil.

_ Nos hôtes nous ont apporté le petit déjeuner !

Rodney s’assit, que c’était-il passé cette nuit, il avait fait un drôle de rêve, où il visitait les songes gens ! Il trouva le colonel fatigué.

_ Vous avez bien dormi, Mc Kay ? Demanda Sheppard.

_ C’est plutôt à vous qu’il faut demander ça ! Répliqua le scientifique.

_ Pourquoi vous dites cela ? Questionna John d’une voix blanche.

_ Je ne sais pas, vous avez l’air fatigué !

_ C’est juste un vieux cauchemar qui...enfin bref ! Tenta de s’expliquer Sheppard.

_ Vous n’êtes pas seul face à la mort ! Murmura Rodney.
John le regarda mal à l’aise et préféra s’éloigner, faisant mine de ne pas avoir entendu, il supposa que Rodney avait dû l’entendre parler dans son sommeil cette nuit.

_ Alors Dr Mc Kay, vous voulez participer aux négociations aujourd’hui ? Demanda Teyla, quand Rodney les rejoignit.

_ Heu, non, je voudrais...m’entretenir avec quelqu’un ! Répondit-il sur un ton évasif.

A peine ses coéquipiers avaient-ils disparut derrière la tenture que la vieille femme entra dans la pièce.

_ Cette nuit, ce n’était pas un rêve, n’est-ce pas ? Lui demanda Rodney sans préambule.

_ Quelle importance cela a-t-il ? Lui demanda-t-elle en retour. Rêve ou non, l’important est ce que tu as appris. Qu’as-tu appris, Rodney Mc Kay ?

_ J’ai appris...j’ai appris que les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être. Elles ont une apparence et une réalité. Cette caverne parait repoussante mais elle est en réalité sécurisante. Ronon veut se faire passer pour un dur qui se fout des responsabilités mais il regrette beaucoup de ses actes et de ses paroles. Teyla, en la voyant on croit avoir affaire à une guerrière qui aime se battre mais elle n’aspire qu’à une vie paisible, une vie paisible avec...Sheppard ! Et lui, parlons-en ! Il se montre comme le courage incarné, défiant la mort, ne se préoccupant pas du danger, ne connaissant pas la peur mais en réalité il la connaît très bien, il la côtoie tous les jours, il a peur de perdre ceux à qui il tient. Qui n’aurait pas peur de cela, d’ailleurs....

La vieille femme leva une main et sourit.

_ Tu as comprit beaucoup de chose cette nuit, tes amis sont comme toi, ils ne présentent pas leurs véritables sentiments, ils se cachent sous des apparences. C’est cela l’amitié, découvrir la vraie personnalité des gens et dévoiler la sienne en contre partie. Montre leur que tu tiens à eux et ils te donneront bien plus que de simples mots de courtoisie en échange.

_ Rodney ? Vous venez, on rentre sur Atlantis pour finaliser le traiter avec Elisabeth ! S’écria Sheppard.

_ J’arrive ! Répondit Rodney.

Il se tourna une dernière fois vers la vieille femme et lui sourit avant de lui chuchoter :

_ Merci !


FIN
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