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 Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17]

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Vive les Unas
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Vive les Unas


Capricorne
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MessageSujet: Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17]   Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17] EmptyDim 2 Oct 2005 - 17:06

Auteur : Vive les Unas
Genre : Slash McBeckett, attention, quelques passages NC17, humour, un peu triste à la fin, un soupçon de Sheyla, un peu d’action et d’aventure...
Saison : Aucune idée.
Résumé : Wah ! Ola. Heu… c’est un slash entre McKay et Beckett et, hum, il y à un peu de tout dedans, enfin voilà quoi, un slash banal mais qui va jusqu’au bout du truc sans faire d’ellipses sur certains passages disons…intéressants. Enfin, c’est pas du Harlequin non plus, je vous rassure (encore heureux) mais, bon, bah, vous avez qu’a lire ! Zut à la fin ! Lol.
Disclaimer : Les personnages ne m’appartiennent pas, je fais ça gratos, ne pas publier sans mon autorisation merci !
Notes de l’auteur : Je n’ai pas encore eu la chance de voir la saison 2, désolée pour les incohérences. Comme souvent avec moi, c’est plutôt long…
Hum. Je n’ai jamais fait de NC17 (Vive les Unas qui choisit la facilité en prenant du slash. C’est ironique bien sur, on se débrouille toujours mieux en ship qu’en slash, mais je trouve que le slash c’est plus…fun ! Lol) donc excusez moi si c’est un peu beaucoup maladroit (normalement, j’ai même pas l’age requis pour faire du NC17 alors…mdr). Si vous êtes choqués (oui, ça arrive), ben vous forcez pas quoi, c’est pas une torture non plus !
C’est aussi ma première fic atlantis (décidément, je commence fort !).
J’ai moi-même pleuré en écrivant la fin, sortez les kleenex si vous êtes sensibles.
Pour finir, je trouve que si on écrit ou lit un slash, c’est qu’on est tolérant, et c’est pour moi une des plus belles qualités qui existent. Alors, tous ensemble, VIVE LA TOLERANCE ! Merci…


*Pensées de Rodney*
¤Pensées de Carson¤

***

Weir : Equipe médicale en salle d’embarquement, vite !

Carson et l’équipe de garde se précipitèrent dans la salle du Stargate et attendirent que l’équipe d’exploration passe la porte.

Ford et Teyla passèrent la porte en premier, suivis par un Sheppard qui soutenait un McKay plié en deux, la respiration difficile.

Weir : Que se passe t’il major ? Vous m’avez signalé que c’était urgent ?
John : McKay fait une allergie au citron. Il avait soif, Ford lui a passé sa gourde, mais elle était remplie de citronnade.
Aiden : Je suis vraiment désolé !
Rodney : Je…suis…mortellement…
John : Allergique au citron, oui, c’est bon, on va commencer à le savoir !
Carson : Oui, bon, on va l’emmener à l’infirmerie…

***
Rodney était allongé sur un lit de l’infirmerie, un masque à oxygène sur le visage. Il semblait vraiment mal.
Carson consultait une fois de plus son dossier médical.

Carson : Donc, si je récapitule, le citron provoque un gonflement progressif de votre larynx qui vous étouffe petit …
Rodney, le masque collé sur la figure : Mmmm…
Carson : Et la seule chose qui peut calmer l’inflammation, c’est le médicament que vous avez dans votre sac, c’est ça ?
Rodney : MMMMMM…
Carson : Je vais aller le chercher dans vos quartiers. C’est quel sac ?
Rodney : Mmmm…hum...hum…mmmmm…

Il montra du doigt une trousse de premiers secours.

Carson : Vous avez une trousse comme celle là dans laquelle votre médicament est rangé ?
Rodney : MMMMMM !!!

***

McKay allait beaucoup mieux depuis que Carson avait daigné lui donner son médicament. Il respirait à présent normalement, et du coin de l’œil, il guettait le docteur car il savait que son allergie ne lui épargnerait pas pour autant la visite médicale obligatoire…et les seringues qui allaient avec !
Rodney détestait les piqûres. Mais c’était obligatoire, à chaque fin de mission, une prise de sang était nécessaire afin de détecter d’éventuels germes acquis au cours d’une exploration.

Carson : Alors Rodney…enfin réveillé ?

*Ha ! Cet accent écossais ! Ca me tape sur les nerfs…et ça le rend aussi terriblement sexy. Mais arrête de penser à ça pauvre idiot ! Pourquoi tu ne peux pas t’empêcher de penser a lui de cette façon là ?*

Rodney : Hum, oui.

Il lança au médecin un regard suppliant.

Rodney : Carson, je vous en pris, PAS de prise de sang aujourd’hui ! Je suis déjà crevé !
Carson : Mon vieux, je n’ai pas attendu votre autorisation, je l’ai prise pendant votre sommeil pour gagner du temps.
Rodney : Bon ! Et bien…merci !
Carson : Par contre, je n’ai pas pu user de ceci –il montra son stéthoscope- alors que vous étiez endormis !
Rodney : Logique.

¤Il va se demander pourquoi je fais ça moi-même, pourquoi ne n’appelle pas un assistant pour le faire ! Non, arrête Carson, c’est ridicule, bien sur qu’il ne se doute de rien ! Enfin, j’espère…¤

Rodney souleva l’arrière de sa tenue d’hôpital, pour permettre au médecin d’écouter son cœur par l’arrière.

¤Oh la ! Contact physique dans 5…4…3…bon, Carson arrête, c’est pas très professionnel tout ça ! Déjà que j’ai les mains moites, manquerait plus que ça se voit d’un peu plus bas, et il va s’en douter, c’est certain ¤!

Carson écouta le cœur de Rodney, puis celui-ci souleva le devant de sa chemise d’hôpital pour continuer l’examen.

¤Arrête de penser à ça Carson ! Tais toi cerveau ! Tait toi !¤

Le stéthoscope se posa sur le cœur de Rodney et le docteur l’écouta attentivement.
¤Pourquoi il bat aussi vite ? On dirait que je le trouble…¤

Rodney n’arrivait pas à ralentir les battements de son cœur.

*Zut ! Il va tout deviner, je suis fichu !*

Les mains du docteur étaient humides. Comme il appuyait plus fort sur la tête du stéthoscope, ses doigts glissèrent et sa main s’aplatit sur la poitrine de scientifique.

Leurs cœurs battirent au même rythme effréné l’espace de quelques secondes. Ils se regardaient dans les yeux, visiblement gênés.

Rodney : Hum…Carson, je…

Le docteur retira vivement sa main.

Carson : Désolé. Euh, en fait, je pensais à autre chose…au menu de la cantine aujourd’hui pour être exact.

¤Wah ! Le gros mensonge ! Jamais il va gober ça !¤

Rodney : Ah ! Moi, je ne pensais pas à ça…

Il se leva du lit et s’approcha de Beckett. La main du scientifique passa derrière la tête du docteur. Il l’attira contre lui.

Rodney : En fait, je penser à un truc dans ce genre là…

Il embrassa doucement Carson qui se laissa faire.

Rodney : En un peu plus aboutit bien sur…

Carson respirait par le nez et l’air expiré venait s’échouer sur le visage de Rodney en une douce caresse.
Carson entrouvrit la bouche et posa ses lèvres sur celles de Rodney. Sa langue vint timidement se glisser à l’intérieur de la bouche de l’astrophysicien qui, beaucoup plus sensuellement, vint répondre à cet « appel ».
Les mains de Rodney vinrent se glisser dans le dos du médecin, sous son T-shirt.
Beckett sépara ses lèvres de celles de McKay.

Rodney : Quoi ?

Carson ôta le stéthoscope qui était toujours accroché à ses oreilles.

Carson : Le frottement que j’entends…ça fait trop de bruit…

Il esquissa un petit sourire.

Rodney : Qu’est ce qu’il y a ? Vraiment ?
Carson : Rien, rien. Je trouves juste ça un peu…étrange.
Rodney : De quoi ? Le fait de m’embrasser ?
Carson : Ben, d’habitude, ce genre de chose, je le pratique avec des filles…
Rodney : L’habitude ne compte pas. Jamais…
Carson : Si vous le dites.
Rodney : Si « tu » le dit.
Carson : Si tu…le…

Carson prit la tête de Rodney entre ses mains et l’embrassa plus fougueusement encore, ce qui ne déplut nullement au scientifique, bien au contraire.

Rodney : C’est une consultation médicale réglementaire ça ?
Carson : La consultation s’adapte en fonction du patient mon cher Rodney.
Rodney : Et moi, je suis quelle sorte de patient ?
Carson : Le genre qui requiert une très longue entrevue.
Rodney : Et le paiement se fait en nature bien évidemment…
Carson : Bien évidemment…

Carson resserra son étreinte et ré embrassa Rodney.

Carson : Mais plus tard. J’ai encore du travail, et Elisabeth va se demander quoi si je te garde trop longtemps à l’infirmerie.

Rodney se risqua un sourire coquin.

Rodney : Et elle aurait raison, non ?

Carson devint rouge pivoine.

Carson : Heu, et bien je suppose que…oui, enfin non, enfin, pas encore quoi…je…

McKay mit les mains sur ses reins et se pressa contre lui. Il lui donna un léger baisé sur les lèvres.

Rodney : Non, pas encore.

Il desserra ses bras.

Rodney : Bon, et bien maintenant je vais m’habiller. Libre à toi de rester, mais si tu à réellement du travail...
Carson : On mange ensemble ce soir ?
Rodney : Tu n’as pas plus discret ?
Carson : On se mettra à l’écart…
Rodney : Ok.

L’écossais fit un sourire irrésistible au scientifique qui le lui rendit. Il se dirigea vers la porte de l’infirmerie pour faire rentrer la soldatesque qui attendait son check up derrière la porte close.
Rodney tira le rideau disposé autours de son lit pour pouvoir se changer à l’abris des regards indiscrets.

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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17]   Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17] EmptyDim 2 Oct 2005 - 17:07

***

Cela faisait maintenant prés de dix minutes de Carson attendait McKay devant le réfectoire.
Il se présentât enfin, l’air crevé et désolé.

Rodney : Navré. Un logiciel récalcitrant à reconfigurer selon les nouvelles données que j’ai paramétré sur les moteurs subliminaires du Jumper numéro quatre …
Carson : Je n’ai pas compris un traître mot de ce que tu viens dire.
Rodney : Ca ne m’étonne pas. Le pire, c’est que tu n’es pas le seul. Toi et Sheppard, vous êtes bien pareils : vous pilotez allégrement un Jumper sans même savoir comment il marche.
Carson : Bon, on va manger ? Je meure de faim.

Rodney mis sa main dans le dos de Carson et le poussa vers l’avant.

Carson : Ah, euh, au fait Rodney…

Il se plaça en face de lui.

Carson : Si tu pouvais éviter les effusions de tendresse à l’intérieur, j’aimerais que ça ne se sache pas trop, non pas que j’ai honte de…heu…mais…
Rodney : Ne t’inquiète pas, je comprend. Et moi non plus je n’ai pas envie de provoquer un vent de rumeurs plus douteuses les unes que les autres si tu veux savoir.
Carson : Génial !

Ils pénétrèrent dans le réfectoire et prirent chacun un plateau, puis se servirent et s’installèrent sur une table, au fond.

Carson : Et bien, il y en a du monde !
Rodney : Je te l’avais bien dit…

Teyla, Ford et Sheppard arrivèrent dans le réfectoire.

Rodney, dans ses dents : Et zut…
Carson : Ne soit pas acariâtre.
John : On peut se mettre là ?
Rodney : Comme si on avait le choix !
Aiden : McKay, si vous ne voulez pas, dites le nous, pas la peine d’être désagréable.
Carson : Mais non, installez vous !
Teyla : Alors, quoi de neuf ?
Rodney : Et bien j’ai réussi à me remettre de la tentative d’assassinat de Ford sur ma personne.
Aiden : Je vous ai dit que j’étais désolé !
John : Et bien au moins, ça à eu du bon.

Carson devint tout pale et lâcha ses couverts et Rodney manqua de s’étouffer.

*Merde ! Il sait ! Mais comment est ce qu’il a fait pour deviner ?*

¤Oh là ! Ca sent le roussi, ça va chauffer pour nous deux, on est cuits…¤

Rodney : Et, euh, puis-je savoir en quoi ?
John : Et bien maintenant on sait qu’il y a une manière simple et discrète de vous éliminer, c’est bon à savoir…

Toute la tablée éclata de rire, excepté Carson qui riait jaune et McKay, visiblement agacé.

Rodney : Ha, c’est malin.
Teyla : Oui, je trouve aussi, vous avez vraiment un bon sens de l’humour John !
John : Merci Teyla.
Rodney, imitant John : Merci Teyla !
John: Oh, ça va vous !
Carson : Et sinon, rien de particulier ?
Aiden : Bien sur que si. La coupe du monde de hockey commence aujourd’hui.
John : Je ne sais pas vous, mais moi ça m’exaspère de savoir que je ne pourrais même pas la suivre cette année …
Carson : Et moi donc !
Rodney : Qui va l’emporter ? Moi, je pencherais plutôt sur le Canada cette année…
Carson : Les Ecossais vont gagner la coupe, c’est certain.
Aiden : Américains.
John : Idem.
Teyla : C’est amusant, vous penchez chacun pour vos pays respectifs !
Rodney, Carson, Aiden, John : Mais pas du tout ! On est les meilleurs !
Teyla : De toute façon, vous n’aurez jamais les résultats alors…
Carson : Teyla, s’il vous plait, arrêtez de nous saper le moral !
Teyla : Je me demande pourquoi tous les humains de votre planète sont fan de sport, surtout à la ténébrion.
Aiden : A la ténébrion ?
Teyla : Mais oui, le truc carré qui projette des images, John la apporté ici…
John : Ah ! La télévision ?
Teyla : Oui, c’est ça !
Rodney : Mais pas tout les humains Teyla. Juste les hommes des pays industrialisés.
Carson : Pour l’homme moyen, loisir= sofa+bière+chips+sport à la télé.
Aiden : On dirait que ça vous pose un problème ?
Carson : Après, il ne faut pas s’étonner si on à du cholestérol, des problèmes cardio-vasculaires et 130 kilos à perdre…
Aiden : Mais non, le soir, tu perd tout avec ta femme sous la couette !
John : Oh, non, Ford, pitié !
Aiden, la bouche pleine : Ben quoi ?
Rodney : Vous avez vraiment la mentalité d’un homme préhistorique primitif.
Carson : Ou d’un militaire, tout simplement !

Les docteurs et Teyla éclatèrent de rire.

Le repas se passa sans encombres. Rodney et Carson se firent traités de traînards par John et Aiden, mais ils voulaient rester seuls tous les deux et ces remarques leur importaient peu.
Quand ils furent bien surs que le reste de l’équipe d’exploration était loin, ils décidèrent d’aller discrètement se promener dans la cité.

Rodney : J’ai une idée.
Carson : Quoi ?
Rodney : On prend un téléporteur, on va jusqu'à l’un des balcons qui donnent sur la mer et on discute tranquillement à l’abri des oreilles indiscrètes…
Carson : On va forcément se faire repérer !
Rodney : Il ni à aucune raison.
Carson : Bon…ok, mais si on se fait coincer, je néglige toute responsabilité !

Rodney sourit et déposa un léger baisé sur les lèvres de Carson.

Carson : Mais ça vas pas ! Et si quelqu’un nous voyait !
Rodney : Ce couloir est vide !
Carson : Tu sais que tu vas me faire avoir une attaque ?

Ils se sourirent et se dirigèrent vers l’appareil de téléportation le plus proche. Quand ils ressortirent de celui-ci, ils étaient à l’autre bout de la cité.
Rodney prit la main de Carson, car lui seul connaissait la direction du balcon.

Rodney : C’est bon ? Là tu n’as plus peur d’être vu ?
Carson : Non, ça va.
Rodney : Par ici…

Arrivés sur le balcon, ils admirèrent le magnifique panorama qui s’offrait à eux. De l’eau à perte de vue qui reflétait le ciel parsemé d’étoiles. Le bruit des vagues s’échouant sur les flancs de la cité était incroyablement reposant. La seule source de lumière provenait des trois demies lunes qui dominaient le ciel.

Rodney : Alors, ça ne valait pas le coup ?
Carson : Si…

Rodney posa sa main sur l’épaule de Carson et s’agrippa à cette prise. L’écossait tourna sa tête vers le scientifique et s’avança.
Au contact de la bouche du médecin, le Canadien ferma les yeux et joua avec la langue de ce dernier.
Ils se séparèrent et Carson posa sa tête su l’épaule de Rodney. Rodney entoura ses épaules de son bras.

Carson : On n’était pas venus ici pour discuter ?
Rodney : Si. De quoi veut tu qu’on parle ?
Carson : Je n’ai pas vraiment envie de parler.
Rodney : Moi non plus…

Il soupira.

Rodney : Ta tête sur mon épaule est loin de m’être désagréable, mais j’aimerais bien qu’on s’assoie, je ne vais pas tenir debout 107 ans !
Carson : Oh, désolé.

Rodney s’allongea à même le sol et Carson s’allongea sur lui, son oreille sur son cœur, les yeux tournés vers la mer. Rodney passait sa main dans les cheveux de Carson, les caressaient.

***

*Je vais plus pouvoir me retenir. C’en ait trop. Tans pis si je lui fait peur. Je n’en peu plus. Ca me gratte. Et zut ! *

Rodney : ATCHOOOUM !

Carson, qui s’était endormi sur la poitrine de Rodney, se réveilla en sursaut.

Carson : Hein ? Quoi ?!?
Rodney : Désolé. Tu t’es endormi comme ça, je voulais éviter de te réveiller mais je ne pouvais plus me retenir, il fait un peu frisquet.
Carson : Je t’interdis de tomber malade à cause de moi !
Rodney : J’ai juste éternué…
Carson : Je vais te réchauffer.

Il se mit à frictionner Rodney en riant.

Rodney : Arrête ! Arrête Carson ! Tu me chatouilles ! Arrête…

Ils riaient de bon cœur, ayant du mal à s’arrêter. Carson se nicha dans le cou de Rodney en lui donnant de légers baisers, sa poitrine encore secouée par des spasmes. Un frisson parcourut le scientifique.

Carson : Tu à encore froid ?
Rodney : Non. Non, ce n’est pas ça…

Un sourire gêné se dessina sur le visage du scientifique. Carson était allongé sur Rodney, il savait bien que ce n’était pas ça. Il sentait exactement ce que c’était. Rodney était tout rouge.
Carson lâcha un ultime éclat de rire. Il caressa les lèvres de Rodney du bout des doigts.

Carson : On dirait que je te fais de l’effet…
Rodney : Oui, ça tu peut le dire.
Carson : Si tu veux tout savoir, je…aussi.
Rodney : Si tu croyais que je n’avais rien remarqué !

Ils se sourirent une fois de plus.
Le teint de Rodney reprit une couleur normale. Il jeta un regard plein de tendresse à Carson.

Rodney : Carson, je crois que…je crois que je…je t’aime.
Carson : Moi aussi je t…je t’aime…
Rodney : Plutôt dur à dire, non ?
Carson : Oui, je trouve aussi.

Carson caressait le visage de Rodney des yeux. Il soupira, puis bailla.

Carson : Toutes ses émotions, ça m’a crevé en plus de mon travail d’aujourd’hui. Je crois que je vais aller dormir. Quelle heure est il ?

Le Canadien regarda sa montre.

Rodney : Un peu plus de 23h.
Carson : Ok. On y vas ?
Rodney : D’accord.

Rodney embrassa Carson une fois de plus.

Rodney : Malgré ma force phénoménale, je n’arriverais pas à te soulever. Alors si tu veux vraiment y aller, tu à intérêt à te lever !
Carson : Oh, oui, très juste.

Carson se leva et aida Rodney à se relever. Ils reprirent le chemin du téléporteur.
Le médecin posa sa main sur la joue du scientifique.

Carson : Bonne nuit !
Rodney : C’est ça, dors bien.

Ils se dirigèrent chacun vers leurs quartiers respectifs où les attendait une nuit emplie de rêves tendres.
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17]   Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17] EmptyDim 2 Oct 2005 - 17:07

***
Rodney : Carson, arrête !
Carson : Mais je te dis qu’il ni a personne…
Rodney : Tu n’en sais rien !
Carson : Je n’ai vu personne en arrivant.
Rodney : Zalenka peut se pointer d’un moment à l’autre, et j’imagine mal sa réaction si il nous voyait !
Carson : Il est au mess !
Rodney : Bon, d’accord, mais c’est la première et dernière fois !

Carson s’empara du feutre et inscrit quelque chose sur le chevalet recouvert d’inscriptions techniques. Rodney ajouta quelque chose.

Sur le papier était dessiné une caricature plutôt caustique du Dr Zalenka. Il tenait le drapeau tchèque et de l’autre main un cadre en forme de cœur avec la tête d’Elisabeth Weir à l’intérieur. Rodney avait ajouté une bulle de BD dans laquelle était inscrit « À coté du Dr McKay, je suis un avorton avec un drôle d’accent ».

McKay et Beckett étaient pliés en deux par le rire.

Rodney : Mais où tu as appris à dessiner comme ça ?
Carson : Fac de médecine. On doit sans cesse faire des schémas, des croquis, faut pouvoir se débrouiller.
Rodney : Moi aussi j’ai du faire plein de schéma lors de mes études, et je ne dessine pas comme toi.
Carson : J’ai peut être un petit talent.
Rodney : Ca, tu peux le dire.
Carson : Je peux savoir ce que tu as contre les accents ?
Rodney : Rien. Rien du tout. J’adore les accents. J’adore ton accent.

Rodney embrassa Carson passionnément, mais ils entendirent des pas venant du couloir.
Ils se cachèrent dans un petit débarra situé dans le labo et refermèrent la porte. A travers les stries inclinées de la porte, ils pouvaient voir ce qui se passait dans le labo sans êtres vus.
Zalenka pénétra dans la pièce.

Zalenka : Rodney ? Rodney, vous êtes là ? Mais qu’est ce que ?!?

Il regardait le chevalet, une expression de colère grandissant sur son visage. Il commença à hurler des choses que ni Rodney, ni Carson ne comprenaient.

Carson, en parlant tout bas : Je ne comprend rien !
Rodney, faisant de même : C’est normal, c’est du tchèque. Il est tchèque, alors il jure en tchèque, ça me parait logique !
Carson : Très juste.
Zalenka : Rodney ! Je sais que vous êtes cachez quelque part ici ! Je vais vous trouvez, vous ne payez rien pour attendre !
Carson : Ca, par contre, ce n’était pas du tchèque…

Rodney appuya par inadvertance son coude contre un espèce de bouton et le fond du débarra pivota, en les forçant à pivoter avec lui. Ils se retrouvèrent dans un autre débarra.

Carson : Que…qu’est ce qu’il c’est passé ?
Rodney : Aucune idée.
Carson : Et on est où ?
Rodney : Comment veux tu que je le sache ?
Carson : Hum. Cette porte est pleine, on a qu’a pousser et on verra bien ce qu’il se trouve de l’autre coté !

Il se mit à pousser la porte. Aucun résultat. Il tira sur la poignée. Toujours rien.

Carson : Ben aides moi !
Rodney : Ok. A 3. 1…2…3 !

Ils poussèrent d’un même effort, et la porte s’ouvrit…sur l’océan !

Rodney : Carson ? Carson, tu es où ? Carson !
Carson : Baisse les yeux !

Rodney s’exécuta. Carson avait perdu l’équilibre et était tombé dans l’eau !

Rodney : Oups. Tu sais nager ?
Carson : Evidemment, sinon je serait en train de couler gros bêta !

Rodney tourna sa tête vers la gauche et s’aperçu que tout le réfectoire était en train de le regarder par la baie vitrée. Il fit un vague signe de la main.

Rodney : On n’a pas l’air con.
Carson : Tu l’as dit.

Aiden et Weir étaient en train de manger. Aiden baissa la tête et vit que Beckett était tombé à l’eau. Il partit d’un énorme fou rire, et même Elisabeth éclata de rire.

Rodney : SORTEZ NOUS DE LA AU LIEU DE VOUS MARRER !

Elisabeth fit signe qu’ils n’entendaient rien. Rodney mima un « Au secours ! » laborieux. Weir lui fit signe d’attendre les secours.

Rodney : Elle est bonne ?
Carson : Non, elle est glacée.
Rodney : Tiens bon, on va venir nous chercher.

Mais de l’autre coté du débarra, Zalenka fut surprit de ne trouver ni McKay, ni le matériel scientifique. Il trouva par contre le bouton et appuya dessus.
Le fond pivota à nouveau, faisant perdre l’équilibre à Rodney qui tomba lui aussi dans la mer en hurlant. Le tchèque sursauta en voyant qu’il était à trois mètres de la baie vitrée du mess, mais coté extérieur avec la mer en face de lui.
Rodney tomba à deux mètres de la position de Carson et remonta à la surface tant bien que mal.

Rodney : Zalenka ! Espèce de …
Zalenka : Vous pouvez parler, qu’est ce qui vous a pris de dessiner sur MON chevalet ?
Rodney : Le mien n’était pas libre !

Une trappe s’ouvrit juste en dessous du mess, une odeur de frites remplit l’atmosphère.
Elisabeth passa sa tête par l’ouverture.

Elisabeth : On va vous lancer une échelle de corde, vous allez pouvoir remonter !
Carson : Merci ! C’est trop aimable.
Zalenka : Dr Weir !
Elisabeth : Dr Zalenka ?!? Que faites vous là ?
Zalenka : Je…je suis coincé !
Elisabeth : Vous allez devoir sauter et remonter par l’échelle.
Zalenka : Quoi ?? Mais non, hors de question !
Carson : C’est ça où rester où vous êtes pour le reste de votre existence.
Rodney : Agrippez vous à vos lunettes !
Zalenka : Très drôle.

Il se boucha le nez et sauta de mauvais grès. Il tomba quasiment sur la tête de Rodney.

Rodney : Mais c’est pas vrai ! Vous le faites exprès !
Carson : Bon, calmons nous, ça ne sert à rien de s’énerver.

L’échelle de corde fut descendue. Carson grimpa le premier, suivi de McKay et de Zalenka.

Elisabeth : C’est bon, fermez la trappe.

Les 3 hommes étaient trempés et Zalenka était de très mauvaise humeur.

Elisabeth : Puis je connaître la raison de cette séance de natation improvisée ?
Rodney : Et bien on a voulu faire un bain de minuit… à midi !
Elisabeth : JE NE PLAISANTE ABSOLUMENT PAS DR MCKAY !
Zalenka : J’ai appuyé sur un bouton situé dans le fond du débarra du labo n°3. Le fond a pivoté, et je me suis retrouvé dehors. Jamais je n’aurais appuyé sur ce fichu bouton si je n’avais pas cherché Rodney !
Elisabeth : Et pourquoi le cherchiez vous ?
Zalenka : Monsieur s’est amusé à dessiner sur MON chevalet.
Carson : Heu, non, c’est moi qui ai dessiné en fait. Rodney a juste ajouté le texte. On a voulu se planquer dans le débarra quand on à entendus Zalenka arriver, mais le fond à pivoté et je suis tomber à l’eau, Rodney m’a suivi quand Zalenka à actionné le mécanisme une seconde fois.
Elisabeth : Vous vous rendez compte que vous êtes ridicules ?

Aiden était toujours pris dans son fou rire.

Elisabeth : Ford ! Silence !

Personne n’avait jamais vu Elisabeth aussi en colère.

Rodney : On…on va aller se changer…
Elisabeth : Vous avez intérêt ! Ca commence à puer le poulpe ici !

Aiden pouffa de plus belle, les 3 sauvés des eaux avait du mal à ne pas en faire de même. Weir en colère, ça valait vraiment le détour.

Elisabeth : Ford ! La ferme !

Zalenka, Beckett et McKay repartirent se changer dans leurs quartiers sous les regards amusés des personnes qui mangeaient à la cafétéria. Elisabeth était en furie.

Elisabeth : Circulez ! Il ni a plus rien à voir !

***

Les trois jours qui suivirent, Rodney et Carson eurent droit à des remarques style « pouah, ça sent la moule ! » sur leur passage.
Le Canadien et l’Ecossais étaient de plus en plus liés. Dés qu’ils le pouvaient, ils s’isolaient pour parler de tout et de rien. Politique, sport, culture, rêves, souvenirs, tout y passait.
Un jour, Carson intima à Rodney de venir le voir car il avait quelque chose de très important à lui dire.
Le scientifique frappa nerveusement à la porte des quartiers de Carson. Celui-ci lui ouvrit et lui dit de s’asseoir. Rodney s’assit sur le lit. Carson se dirigea vers son armoire et en sortit un grand livre. Il s’installa à coté de Rodney.

Carson : J’ai quelqu’un de très important pour moi à te présenter.

Il ouvrit l’album et montra la photo d’une femme plutôt âgée, avec des cheveux gris réunis en chignon. Elle avait l’air gentille et avenante.

Carson : Rodney, je te présente maman. Maman, Rodney.

Rodney regarda Carson, incrédule.

Carson : Dit lui bonjour voyons, elle va se vexer sinon !
Rodney : Excuse moi ? Mais…tu parles à une photo ?
Carson : Pas une photo, la photo de ma mère. Dit lui bonjour !
Rodney : Euh…bonjour Mrs Beckett !
Carson: Rodney voyons ! Mes parents sont divorcés, je te l’ai dit dix fois au moins !
Rodney : Désolé. Bonjours Mrs McCornic.
Carson: Voilà, c’est bien. Maman, tu sais, Rodney aussi à des origines Ecossaises. Son grand père faisait partie du clan des McKay de Glasgow !
Rodney : Et vous êtes de…
Carson : Avec maman on vivait au nord de Stornoway.
Rodney : Oh ! C’est bien au nord ça ! Un peu frisquet, non ?
Carson : Un peu.
Rodney : Tu disais « on » vivait ?
Carson : Ah, oui, mais pas ensembles, je te rassure ! Dans la même ville.
Rodney : Ah, d’accord.
Carson : Maman te demande si tu as de la famille.
Rodney : J’ai une sœur. Qui vit au Canada. Heu, elle doit être fâchée parce que je suis partit en la prévenant à la dernière minute, alors bon, elle est sûrement un peu vexée…
Mes parents sont morts tous les deux dans un accident de voiture quand j’avais 24 ans. Et sinon, j’avais un chat. Voilà.

Rodney s’arrêta. Il entendis comme un sanglot et se tourna vers Carson. Il paressait prêt à pleurer.

Carson : Tu dois me trouver ridicule de parler à une photo, mais…elle me manque tellement !

Beckett éclata en sanglots. Rodney l’attira contre lui et le berça doucement. Carson referma brusquement l’album photo.

Carson : Pas devant elle !

*Les Ecossais on vraiment des mœurs bizarres ! Est-ce que je parle à la photo de mon chat moi ? Non… Einsteiiin !*

McKay soupira. Sa boule de poils favorite lui manquait. Mais l’heure n’était pas à la nostalgie. Il fallait consoler l’Ecossais fissa ou il risquait la déshydratation.

Rodney : Carson, ça va aller, tu vas la revoir !

Il ne pu s’empêcher de repenser à sa maîtresse de maternelle : « Mais enfin Rodney, tu va la revoir ta maman ! » « Ze veux pas ma maman, ze veux mon doudou !!». La figure maternelle ne s’en était jamais remise.

Carson : Je me sens idiot, mais je l’ai laissé sur Terre avec une mycose et je ne sais toujours pas si elle s’en est remise, tu comprends ?

*Beurk ! Euh, honnêtement, je ne comprend pas trop.*

Rodney embrassa Carson en guise de réponse.

Rodney : Ca va mieux ?
Carson : Oui…merci.

Carson regarda les yeux de Rodney.

Carson : Je suis content que tu sois là…avec moi.
Rodney : Ca m’arrive aussi les coups de blues.
Carson : La prochaine fois, tu n’hésites pas à venir m’en parler.
Rodney : Promis. Bon, on va manger ?
Carson : Tu ne penses qu’a ça ! Manger, manger, manger !

*Mon plat préféré c’est l’écossais au sirop d’érable, mais je sais pas si tu vas être d’accord… *

Rodney : Mon plat préféré c’est l’écossais au sirop d’érable, mais je ne sais pas si tu vas être d’accord…
Carson : Pardon ?
Rodney : Oh non ! Ne me dit pas que j’ai pensé ça tout haut ?
Carson : Euh…si. Et pour ton information, je trouve le sirop d’érable un peu trop collant pour m’en servir comme crème hydratante. Mais je suis ravi que tu ais des pensées si…originales et bigarrées à mon sujet.
Rodney : Ravi que ça te plaise.

***

Carson se dirigea d’un pas décidé vers le labo de Rodney. Il frappa à la porte et rentra. McKay était seul en train de bidouiller je ne sais quel circuit imprimé.

Carson : Rodney, il faut qu’on parle.
Rodney, un peu inquiet : Je t’écoute.
Carson : Hum, voilà. Ecoute Rodney, je n’en peu plus, il faut absolument qu’on…aille au bout du…parce que sinon, je ne sais pas comment je vais faire pour me retenir de te sauter dessus.
Rodney : Au bout de quoi ?

Carson s’approcha de Rodney, l’embrassa et le regarda dans les yeux.

Carson : J’ai envie de toi Rodney. Il faut qu’on fassent l’amour tout les deux, qu’on fixent une date, quelque chose, je tiens plus…
Rodney : Une date ?
Carson : Oui, pour qu’on ai le temps de tout planifier, être sur de ne pas être dérangés, tout ça…
Rodney, attendri : Tu as tout le temps besoin que tout soit planifié, classé, ordonné…
Carson : Je n’aime pas l’imprévisible.
Rodney : Alors disons, demain soir, tes quartiers, vers 23h, quand tout le monde seras couché ?
Carson : D’accord.
Rodney : Tu me laisses travailler ?
Carson : Ok.

Il se pencha et embrassa brièvement Rodney. Puis il repartit ans l’infirmerie pour travailler.
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17]   Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17] EmptyDim 2 Oct 2005 - 17:09

***

Rodney : Carson ? C’est moi, ouvre…

Le médecin vint ouvrir sa porte. Il paressait terriblement nerveux.

Carson : Entre, je t’en prie.

Il s’effaça pour laisser passer Rodney, puis il enclencha le verrou de la porte. Il avait la chair de poule.
En entendant le loquet claquer, Rodney sentit la boule d’angoisse coincée dans son œsophage grossir de plus belle. Il expira doucement, la peur lui nouait l’estomac.
Carson : Bon. Heu…
Rodney : Tu vois, à le prévoir, ça manque cruellement de spontanéité.

Carson ne répondit pas. Il ouvrit son secrétaire et en sortit un sachet de papier kraft. Il faisait dos à Rodney.

Carson : Je…j’ai pris des préservatifs à l’infirmerie. Je sais bien que ni toi ni moi avons de MST, mais bon, on ne sait jamais…
Rodney : Tu es conscient que ni toi ni moi ne pouvons tomber enceinte Carson ?


L’écossais sourit. Il en était reconnaissant à Rodney de faire des pointes d’humour dans un moment pareil.

Carson : Je sais. J’ai aussi prit du lubrifiant pour éviter que, heu…Rodney…

Les mains du scientifique s’étaient posées sur les cotes de Beckett. Elles s’étaient lentement glissées sous son T-shirt. Carson sentait le souffle chaud de Rodney dans son cou, il sentait ses lèvres sur sa joue, sur sa nuque… Le médecin avait de plus en plus chaud.

Carson : Rodney, je t’en pris…

Sa voix était faible, suppliante. Il avait lâché le sachet de kraft et les préservatifs étaient dispersés par terre. La bouche de Rodney s’approcha de son oreille.

Rodney : Qu’est ce que tu as ?
Carson, dans un murmure : Rien, rien, vas y, continue…

Les mains fraîches de l’astrophysicien transitèrent doucement vers le bouton de pantalon de Carson, qu’elles défirent du bout des doigts.
La main gauche de Rodney remonta et saisi le zip de la fermeture éclair du T-shirt de Carson et tira jusqu’en bas. Carson ôta définitivement son T-shirt et se retourna. Il enleva le T-shirt de Rodney et posa sa main sur sa poitrine. Il embrassa langoureusement son compagnon. Sa main se prit dans les cheveux bruns et les caressa.
Rodney défit sa chaussure gauche avec son pied droit et inversement. Carson en avait déjà fait de même.
Beckett poussa McKay sur son lit et l’allongea dessus. Il se mit à cheval sur lui et lui caressa le torse tout en l’embrassant. Il se débarrassa de son pantalon avec empressement. Il enleva également celui de Rodney. Mais celui-ci s’assit sur le lit et s’empara d’un de ses pieds.

Carson : Que…qu’est ce que tu as ?
Rodney : Mes chaussettes. Je déteste faire l’amour avec des chaussettes. Ca me casse tout.

Carson éclata de rire.

Carson : Je suppose que tu as raison…

Rodney posa sa main sur la poitrine de Carson et le poussa à s’allonger. Il s’étendit sur lui. Puis il descendit jusqu'à l’élastique du boxer de l’écossais.

Rodney : Je vais l’enlever…

Carson attrapa un oreiller et le posa sur sa tête.

Rodney : Si tu ne veux pas, dit le moi !
Carson : Non, c’est bon, vas y.

Les mots du docteur étaient étouffés pas l’oreiller.

Rodney : Bon, ok, j’y vais. Hum.

Il souffla et prit le sexe en érection de Carson dans sa main droite.

Carson : Ah !
Rodney : Je n’ai encore rien fait…

Carson pressa encore plus son oreiller contre son visage. Oh, comme le monde était bleu d’un seul coup ! Il ne pourrait pas tenir longtemps dans cette position, le manque d’oxygène allait rapidement se faire ressentir. Mais c’était une bonne échappatoire à ce que Rodney était en train de lui faire. Il détestait ne pas avoir le contrôle, et là on pouvait dire qu’il était plutôt inactif.
D’un seul coup, il perdit totalement la maîtrise de ses émotions, de ses sentiments. Il n’avait aucune idée de ce que Rodney était en train de lui faire, mais ce qu’il ressentait dépassait son entendement. Son esprit était à ce moment comparable à une bouillabaisse particulièrement opaque. Et la personne qui la cuisinait était particulièrement douée…

Rodney commençait à s’inquiéter. Depuis qu’il s’était mis à lécher le sexe de Carson, celui-ci s’était agité, sous l’effet du plaisir sans aucun doute. Mais depuis une dizaine de seconde, il ne bougeait plus d’un poil. Rodney se demandait même si il respirait encore…

¤ Roo, comme c’est étrange, le monde change sans cesse de couleur ! C’est joli tous ces points d’interrogation qui volent dans le ciel ! Oh, un éléphant rose qui vient vers moi ! Non, méchant néfélan, patapeerrrrrr ! OUARF ! DE L’AIR ! ¤

Rodney avait arraché l’oreiller du visage de Carson qui était en train d’étouffer. Lui même avait l’esprit trop emmêlé pour subvenir à son besoin le plus vital : enlever l’oreiller pour pouvoir respirer !

Rodney : Ca…ça vas ?
Carson : Oui, je pense.
Rodney : Ca ne t’est pas venu à l’esprit que tu allais devoir respirer un jour ?
Carson : Heu…j’étais trop occupé ailleurs.
Rodney : Navré.
Carson : Non, non, c’était bien.

Les mains de Carson caressaient le dos de Rodney. Une lueur coquine traversa ses yeux bleus.

Carson : A ton tour maintenant…
Rodney : Oh, non, je crois pas…
Carson : Oh que si !

Il agrippa la taille de Rodney et le fit basculer sur le dos. Puis il lui ôta son caleçon et commença à le masturber.

Rodney : Non ! Cars…
Carson : Car quoi ? Carambolage, Cars en sac ou carrosserie ?
Rodney : CARSOOOOON !
Carson : Je me venge…
Rodney : JE T’EN PRIS !
Carson : Il en faudra plus pour que j’arrête.
Rodney : Ah ! Argh !

Ses yeux s’étaient fermés. Plus un mot intelligible ne sortait de sa bouche, déformée par des râles de plaisir.
Puis l’exquise torture s’arrêta. Quand il rouvrit les yeux, il trouva Carson penché au dessus de lui, un sourire narquois peint sur le visage. Rodney tenta vainement de reprendre sa respiration. Son cœur était prêt à exploser.

Carson : Ca va ?
Rodney : Espèce de…
Carson, le coupant : Avoue que tu déteste perdre le contrôle de la situation ! Te laisser faire, pour toi, c’est tout bonnement…

Rodney le fit taire en l’embrassant violemment. Il serrait ses bras autours de lui.

Rodney : …effrayant ?
Carson : Heu…j’aurais plutôt dit inimaginable, mais c’est toi qui décides.

Rodney voulut se retourner sur le lit, mais il était au bord et du coup il roula par terre.

Rodney : Aie.

Carson pouffa. Rodney se saisit d’un des préservatif sur le sol.

Rodney : Tu me …Ou alors c’est moi qui…
Carson : J’ai trop peur de te faire mal. Fais le moi.
Rodney : Tu sais, j’ai confiance en toi, tu peux très bien…
Carson : Ensuite peut être. Je suis prêt à ce que tu me le fasses.
Rodney : D’accord. Heu, je suis obligé de mettre ça ?
Carson : Oui, une infection est toujours possible, et le corps n’est pas vraiment fait pour ça, alors utilise le lubrifiant aussi, sinon je…
Rodney : Ce n’est pas la peine de me réciter un de tes cours de médecine Carson.
Carson : Je suis désolé. C’est juste que je suis un peu…nerveux.
Rodney : C’est compréhensible. Tu es sur que tu est d’accord ?
Carson : Oui, vas y.

Rodney se mit le préservatif et le lubrifiant puis remonta sur le ring.

Carson : Heu, vas y mollo quand même…
Rodney : Ne t’inquiète pas.

Carson s’allongea complètement sur le lit. Rodney se plaça au dessus de lui et se colla contre sa peau. Il fixait les yeux de Carson, afin d’y déceler la moindre trace de douleur. La dernière chose qu’il désirait était de faire mal à Carson. Il commença son mouvement de vas et viens extrêmement lentement. Ses hanches s’encastrèrent dans le bassin de son compagnon.
Le pouls de Rodney ainsi que celui de Carson s’accéléra, ils commençaient à se détendre.
Les gémissements du Canadien stimulaient l’écossais. Il n’avais jamais, physiologiquement parlant, ressentit ça. Rodney non plus n’était pas en reste. Ils plongeaient tout deux dans un océan inconnu dont ils savaient que le summum du plaisir physique en était le fond. Ils l’atteignirent quasiment en même temps, chacun le vivant à sa façon.

Carson : Rodney…

*Rrrrrrrodney. J’aime la façon dont il prononce mon prénom. J’aime tout chez lui. Tout. AH !*

C’était fini, aller plus loin ne servirait à rien. Rodney s’affala sur Carson, épuisé.

Rodney : Alors ?
Carson : Génial.
Rodney : Ca a été ?
Carson : Bien sur. Et toi ?
Rodney : Génial.

Carson regarda son amant dans les yeux.

Carson : Tu ne m’en voudras pas si on remet ton tour à la prochaine fois, je suis…
Rodney : Exténué ?
Carson : Oh oui.
Rodney : Moi aussi.

Le scientifique nicha sa tête dans le creux de la nuque de Carson et s’imprégna de son odeur corporelle. Carson essayait toujours de reprendre une respiration à peu prés normale.
Rodney se leva sur un coude et observa le médecin. Il se pencha et l’embrassa doucement.

Carson : Je t’aime Rodney.
Rodney : Oh, moi aussi Carson. Je t’aime…

Il posa sa tête sur le torse de Carson et écouta son cœur battre. Ils s’endormirent ainsi.

***

Rodney s’éveilla deux heures après s’être endormi. Crevé ou pas, ses insomnies reprenaient toujours le dessus. Mais pour une fois, il n’allait pas marcher jusqu’au labo, il n’allait pas prendre une tasse de café en pianotant je ne sais quelle simulation sur son ordinateur. Il observa tendrement le visage de Carson, un vague sourire flottant sur ses lèvres. Ce n’est que vers quatre heures du matin qu’il s’endormit enfin.

***

« Bonjour Mrs McCornic ! »
La mère de Carson se jeta sur Rodney et l’embrassa sur les deux joues.
« Rrrrrodney ! Je suis heurrreuse de vous voirrr ! Carrrson m’a tellement parrrlé de vous ! »
« Maman ! »
« Mais c’est la vérrrrité mon fils ! »
Quelle horreur. Ce n’était plus les autres qui avait l’accent écossais, c’était lui qui avait l’accent Canadien.
« Suivez moi, je vais vous montrrrrer votrrre chambrrrre »
Ils pénétrèrent tout 3 dans le château en pierre grises. La température avoisinait les deux degrés, le brouillard glacé transperçait les vêtements.
La chambre en question ressemblait à une chambre de château fort du moyen age. Une grande cheminée, un lit de cinq mètres sur trois au moins, une peau d’ours sur le sol.
Flash.
Le repas du soir.
« C’est quoi ce truc ? »
« Du haggis, de la panse de brebis farcie. »
« Carson ! On est obligés de manger ça ? »
« Mais oui, vas y, goûte, c’est délicieux. »
En fait, non, ça avait un goût immonde.
Flash.
Au lit avec Carson. Un hurlement. Il s’arrête.
« C’était quoi ça ? »
« Le fantôme de tante Marge. Elle vient hanter le château chaque jeudi soir… »
« Oh mon dieu ! »
Flash.
Nuit suivante. Une espèce d’aboiement surcaninien le réveille.
« Et ça, c’était quoi ? »
« Nessie voyons… »
« Nessie ? »
« Ben oui, le monstre du Loch Ness. »
« TU PLAISANTES ? »
Flash.
Toujours ce brouillard.
« Oh, Rrrrrodney, je suis tellement contente que mon fils et vous soyez bientôt marrriés ! »
« Merci Mrs McCornic. Moi aussi ».
« Fais attention à ton kilt Rodney, il y a un peu de vent aujourd’hui… »
« Mon kilt ??? »
Il baisse les yeux. Ses jambes poilues sont à demie recouvertes par un tissu rouge à carreaux verts. Un air de musique traditionnelle avec cornemuse of courrrrse flotte dans l’air.

***

Rodney ouvrit les yeux. Où était il ? Ah, oui, la chambre de Carson. Avec Carson bien sur. Mais où est il lui d’ailleurs ? Ah, sous la couette. Ce qui signifie que ce n’était qu’un cauchemar. Mais alors pourquoi entends-il toujours cette foutue cornemuse ? Hum, bizarre. Un bras sort de dessous un oreiller et appuie sur le réveil matin et la musique s’arrête. Retour sous la couette.

Rodney : Bonjour Carson !
Carson : Mmmm
Rodney : Carson !
Carson: jve dormir...

Le scientifique l’embrassa.

Carson: Bonjour...
Rodney: Tu mets de la musique traditionnelle écossaise en guise de réveil matin ?
Carson : Moui, histoire de pas trop être dépaysé.

Il sortit sa tête de la couette et entoura les épaules de Rodney de son bras gauche. Le Canadien posa sa tête sur son épaule et caressa son torse du bout des doigts.

Rodney : Mmmm, je crois que je vais me rendormir comme ça…

Il leva les yeux vers son compagnon.

Rodney : Je t’ai regardé dormir quasiment toute la nuit.
Carson : C’est vrai ?
Rodney : Oui.

Carson l’embrassa.

Rodney : Quelle heure est-il ?
Carson : Six heures et demie.
Rodney : Quoi ? Mais pourquoi tu te lèves aussi tôt ? Moi, je n’émerge jamais avant huit heures, au moins ! Je suis insomniaque alors je rattrape mes heures de sommeil le matin.
Carson : Hé, tu oublies que j’ai l’infirmerie à faire tourner … Je te donnerais quelque chose pour tes insomnies.

Il se redressa et s’assit sur son lit, les pieds dans le vide. Rodney était agrippé à son bras.

Rodney : Tu dois vraiment y aller ?
Carson : Oui, mais le cœur ni est pas…

Rodney promena ses doigts le long de la colonne vertébrale de Carson, de la nuque au bas du dos. Cet acte arracha un frisson au médecin.
Il se retourna vers Rodney, lui donnant de légers baisers.

Carson : Je vais prendre une douche. Reste dormir encore ici si tu veux, mais fais attention à ce que personne ne te voit sortir…
Rodney : D’accord.

Il referma les yeux sous le regard attendri de Carson. Il partit prendre sa douche et pris garde à ne pas réveiller Rodney quand il sortit de ses propres quartiers pour se rendre à l’infirmerie.
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17]   Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17] EmptyDim 2 Oct 2005 - 17:10

***

Elisabeth : Bonjour Carson !
Carson : Elisabeth…
Elisabeth: Toujours aussi matinal à ce que je vois !
Carson : Et oui, je suis au poste depuis déjà deux heures trente…
Elisabeth : Au fait, vous avez vu le Dr McKay ?
Carson : Euh, non, pas ce matin.

¤Hou ! Le menteur ! Tu l’a vu hier soir, cette nuit, ce matin et tu as fais beaucoup plus avec lui que de simplement le regarder !¤

Elisabeth : Nous le cherchons partout, il aurait du être en salle de briefing il y a une heure, pour préparer la mission sur PZA-777. Tant pis, ses coéquipiers partirons sans lui.

¤Ho merde ! Il faut absolument que je trouve un moyen d’aller le rechercher, il doit encore dormir. ¤

Carson : Hum, Elisabeth, je crois que je vais prendre ma pause maintenant. Il faut que je retourne à mes quartiers pour…heu…aller aux toilettes, alors à plus !

Il quitta l’infirmerie rapide comme l’éclair.

Elisabeth : Mais…enfin…il y a des toilettes dans l’infirmerie ! Carson !

***

Le médecin rejoignit ses quartiers du plus vite qu’il pu. Il ouvrit la porte de sa chambre en évitant qu’un œil indiscret ne s’aperçoive de la présence de Rodney sous la couette.
Il s’assit sur son lit et secoua la forme en dessous du drap.

Carson : Rodney ! Réveille toi ! Rodney !

Rodney sortit de sa cachette, la mine ensommeillée, les cheveux en pétard.

Rodney : Carson ?
Carson : Oui ! Dépêche toi, tu es en retard !
Rodney : En retard ?
Carson : Pour ton briefing…
Rodney : Mon briefing ?
Carson : Oui ! Tu sais bien, PZA-777 !
Rodney : PZA-777 ?
Carson : Bon, va prendre ta douche au lieu de répéter bêtement tout ce que je dis.
Rodney : Tu dis ?
Carson : Grrrr.

Il l’extirpa du lit et le poussa vers sa salle de bain.

Carson : Par ici, grouilles toi !
Rodney : Mais, euh, j’ai pas ma tenue d’exploration !
Carson : Je vais te la chercher, mais je t’en pris dépêches toi !

Il sortit en trombe. Discrètement, il pénétra dans la chambre de Rodney, ouvrit son armoire et en sortit les affaires nécessaires.

Quand il revint dans ses quartiers, il trouva Rodney en pleine confusion dans son armoire à pharmacie.

Rodney : Mais où tu caches ta mousse à raser ?

Carson la lui sortit. McKay finit de se préparer à la hâte.

Ils se tenaient tous deux sur le pas de la porte.

Rodney : Ca devrait pas être une mission trop longue, trois heures tout au plus…
Carson : Ok.
Rodney : On se voit ce soir ?
Carson : Bien sur, au check-up.
Rodney : Non, je parlais plutôt en privé.
Carson : On mange ensemble à la cantine.
Rodney : Et…
Carson : Tu n’es pas fatigué après cette nuit ?
Rodney : Euh, un peu, mais…
Carson : Mais rien du tout. C’est chacun chez soi cette nuit, point final.

Il sourit, puis embrassa Rodney.

Carson : Par contre, demain soir, ça va être ta fête !
Rodney : Tu me rassures.
Carson : Tu vas être en retard…

Rodney embrassa l’écossais.

Rodney : Tu vas me manquer.
Carson : Trois heures et je vais déjà te manquer ?
Rodney : Pas moi ?
Carson : Si…

Il soupira.

Carson : Vas y.
Rodney : Je t’aime.
Carson : Moi aussi mais dépêêêêche !

Carson ouvrit la porte et poussa le scientifique dehors.
Rodney courut jusqu'à la salle de briefing.

Rodney, essoufflé : Elisabeth…je…suis…navré…
Elisabeth : Mais où étiez vous ?
Rodney : Euh…dans mes quartier !
John : Non, j’y suis allé vous chercher, vous n’y étiez pas.
Rodney : Vous avez été voir dans la salle de bain ?
John : Effectivement.
Rodney : Euh, hum, je…
Aiden : Alors Rodney, on a découché ?


Le Canadien devint aussi rouge que la feuille d’érable sur son drapeau.

Rodney : Non, je suis aller au labo tôt ce matin, puis je suis revenu me coucher, on à pu se croiser sans le savoir et, heu…
John : Ouais, c’est ça, mon œil.
Aiden : Allez McKay ! C’était qui ?
Elisabeth : De toute façon, cela ne nous regarde pas, on est suffisamment en retard comme ça, passons au briefing…

La déception se lut dans les yeux de Ford et Sheppard, l’amusement dans ceux de Teyla.
Ils partirent en mission sur PZA-777, une mission de routine, plus ennuyante qu’autre chose à dire vrai. Ils revinrent deux heures trente plus tard. Bien qu’il tardait à McKay de se rendre à l’infirmerie, il patienta pour pouvoir être le dernier patient de la journée de travail de Beckett, et ainsi pouvoir passer plus de temps avec lui.
L’heure tant attendue arriva enfin. Le scientifique rentra dans l’infirmerie.

Carson : Ah ! Rodney ! Je ne vous ai pas encore vu pour votre check up, au boulot !
Rodney : « Vous » ? Mais Carson je…

Le docteur lui fit un signe genre tait-toi-triple-buse-mon-infirmier-un-peu-commére-sur-les-bords-est-en-train-de-trier-les-analyses-de-sang-derriere-ce-paravent .

Rodney : Ok, mais dépêchez vous, j’aimerais bien manger un jour moi !

Carson commença à examiner Rodney, avec le plus de retenue possible à cause de l’infirmier.

Carson : Des projets pour ce soir ?
Rodney : Hum, je crois que je vais rester TOUTE LA NUIT dans mon LABO, où je serais SEUL étant donné que Zalenka à décidé de prendre une nuit de sommeil cette nuit, pour une fois.
Carson : Moi je serais de garde à l’infirmerie. Vous savez Rodney, vous devriez dormir, vous avez l’air crevé, on se demande ce que vous avez fait hier soir…

Rodney faillit partir d’un fou rire. C’est qu’il vivait dangereusement l’Ecossais ! Mais cela faisait parti de son charme. Après cet examen sommaire, Rodney partit au mess, suivi quelques minutes plus tard par Carson. Ils s’installèrent à la même table, comme à l’accoutumée.

Rodney : Le vouvoiement est toujours de rigueur ou…
Carson : Non, je crois que c’est bon.
Rodney : Donc, si j’ai bien compris, tu m’impose le sommeil ce soir ? Mais tu sais que je suis insomniaque au moins ?

Carson posa un flacon sur la table.

Carson : Somnifères. Ils ne sont pas très forts, tu me diras si ça marche.
Rodney : D’accord.

Beckett prit une bouchée d’un truc ressemblant vaguement à de la viande et fit la grimace.

Carson : Tu sais ce qui me manque le plus en mangeant matin midi et soir à la cantine ?
Rodney : Non…
Carson : Je ne fais plus la cuisine.
Rodney : Tu cuisinais ?
Carson : Je veux, oui !
Rodney : Et c’était quoi ta spécialité ?
Carson : Le haggis. C’est une spécialité Ecossaise faite à partir de…
Rodney : Je sais ce qu’est le haggis.

Il repensa à son cauchemar de la nuit précédente. Bénie soit Atlantis, et son cuistot.

Carson : Peut être que si un jour on parvient à rentrer sur Terre, je te ferais goûter…
Rodney : Peut être.

*Je crois que ma quête d’un E2PZ va cesser d’ici peu !*

Carson : Promet moi d’essayer de dormir cette nuit, je m’inquiète pour toi tu sais…
Rodney : Mais enfin Carson, je fais de l’insomnie depuis que j’ai 12 ans, je n’en suis jamais mort !
Carson : Mais ce n’est pas bon de ne dormir que deux heures par nuit.
Rodney : Je vais essayer, je te le promets.

Ils avaient fini de manger. Carson accompagna Rodney jusqu'à ses quartiers.

Rodney : Tu ne veux pas entrer une seconde ?
Carson : Tu sais bien que si j’entre ça vas durer plus qu’une seconde…

Rodney s’approcha de Carson et posa sa main sur sa joue.

Rodney : Ce ne serait pas si mal…

Carson sourit.

Carson : Qu’est ce que ça serait si ton propre médecin te faisait du mal en t’empêchant de dormir.
Rodney : Si il procédait de la même façon qu’hier soir, je ne lui en voudrais pas du tout…

Carson embrassa Rodney, qui le serra contre lui, mais l’écossais mis sa main sur la poitrine de son amant et le repoussa.

Carson : Bonne nuit Rodney. N’oublie pas de prendre ce que je t’ai donné.
Rodney : Tu ne peux pas me laisser en plan comme ça !
Carson : A demain.

Et pendant qu’il s’éloignait de ses quartiers, McKay cherchait ses mots.

Rodney : Tu…tu es…incroyable !

Carson fit un signe de la main avant de disparaître à l’angle du couloir. Rodney ferma rêveusement sa porte et une fois à l’intérieur de sa chambre, il se laissa tomber sur son lit.
Tout en regardant le plafond immaculé, il entama une courte introspection.

Etait il heureux ? Oh, ça oui. Plus que jamais. Il avait le sentiment d’avoir trouvé son alter ego, sa moitié. Mais en même temps, il avait toujours ce satané sourire qui flottait sur sa bouche, cet air niais, et indéniablement ce manque de concentration. Cela nuisait sûrement à son travail. Oh, et puis zut ! Il avait sacrifié tans de choses à son travail, ses week-end, certaines de ses conquêtes, une partie de sa jeunesse, tant de soirées passées à potasser au lieu de se bourrer la gueule dans une quelconque fête étudiante…
Se jeter à corps perdu dans le travail pour oublier son isolement et sa solitude. Mais maintenant que Carson était là, il n’était plus seul, enfin, il partageait quelque chose de fort avec lui, la passivité de sa vie se faisait oubliée quand il était avec lui.

Il se releva et se déshabilla. Il prit le médicament que Carson lui avait donné et se coucha. Et pour la première fois depuis plus de vingt ans d’insomnie, il ne se réveilla pas une seule fois lors de cette nuit. Sous bien des angles, Carson l’avait guéri.

***

Carson soupira. Il n’apprendrait donc jamais à fermer sa porte !
Il rentra et s’assit sur le rebord du lit. Le médecin souleva la couette, découvrant ainsi la tête de Rodney. Il l’embrassa tendrement. Aucune réaction. Zut. Il le secoua tout doucement. Que dalle, nada. Soudain inquiet, Beckett posa son majeur et son index sur la jugulaire de Rodney. Il était vivant, c’était le principal.

¤Je vais baisser sa dose de somnifère, ça lui fait un de ces effets…¤

Carson : Hum, Rodney…

Rien.

Carson : Rodney !

Ca commençait à être saoulant.

Carson : RODNEY !!!
Rodney : Mmmm
Carson : Debout !
Rodney: mécomentérentréjavéfermélaporte ?
Carson: Pardon ?
Rodney: Comentérentré ?
Carson : Heu, par la porte, tu ne l’avais pas verrouillée !
Rodney : Ah. Tu sais, j’ai roupillé toute la nuit !
Carson : J’ai vu ça.
Rodney : Quelle heure est il ?
Carson : Bientôt 11h30. Je venais te réveiller.
Rodney : QUOI ?
Carson : Calmos, tu n’as aucune mission aujourd’hui.
Rodney : Je sais, mais…
Carson : Mais rien du tout.

Il se pencha sur Rodney et l’embrassa. Il se leva et ouvrit la porte.

Carson : On mange ensemble ce midi ?
Rodney : Ce n’est pas toi qui as dit que je ne pensais qu’à manger ?
Carson : Je n’ai pas dit que je n’étais pas comme toi !
Rodney : A tout à l’heure alors !
Carson : D’accord.

Il sortit en refermant la porte derrière lui. Rodney se prépara et ils mangèrent tout deux à la cafét. Ils vaquèrent chacun à leurs occupations respectives ensuite.
Le soir venu, ils remangèrent ensembles, accompagnés de Sheppard et Teyla.

Rodney : Alors, quoi de neuf major ?
John : Je me suis pleinement reposé de cette journée sans sarcasmes Rodney…
Carson : Et vous Teyla ?
Teyla : Je suis entraînée avec John au combat.
Rodney : Et plus si affinités…

Tout le monde arrêta de respirer. John fusillait Rodney du regard. Teyla observait fixement le fond de son verre d’eau. Carson aussi le regardait sévèrement. Il lui donna un coup de pieds.

Rodney : Hé !
Carson : Mmmm, quoi ?

Rodney serra les dents.

Rodney : Rien.
Teyla : Et vous Rodney, vous « fréquentez » toujours la psy de la base ?

Elle lui fit un grand sourire forcé. John regarda Rodney, visiblement étonné. Carson, bouche grande ouverte, avait les yeux ronds comme des soucoupes. Il se leva soudainement, en renversant sa chaise et partit du mess.

Teyla : Qu’est ce qu’il a ?

Rodney ne répondit pas et suivit Carson au pas de course. Il longeait à présent un couloir complètement vide. Carson accéléra, Rodney en fit de même.

Rodney : Carson !

L’intéressé n’émit aucune réaction.

Rodney : Carson ! Ralentis !

Il accéléra pour le rattraper.

Rodney : CARSON ! ARRETE TOI BON SANG !

L’écossais pila net. Rodney le rattrapa et, alors qu’il était toujours de dos, lui posa la main sur l’épaule.

Rodney : Carson…écoute, je…

Il se retourna. Ses yeux bleu-vert étaient remplis de larmes, certaines coulaient déjà sur ses joues. Mais son regard rageur soutint celui de Rodney, consterné.

Carson : Tu comptais me le dire un jour ?
Rodney : Je ne m’en rappelais même plus !
Carson : Mais oui, je vais te croire…
Rodney : Ca a à peine duré une semaine !
Carson : Quand je vois tout ce que nous on a pu faire en une semaine, ça vas me rassurer, c’est sur !
Rodney : Il ne s’est rien passé entre elle et moi ! On a discutés, on s’est fréquentés platoniquement une semaine, on avait pas d’atomes crochus alors on a arrêté, point final !
Carson : Rodney, arrête de te moquer de moi !
Rodney : Mais je peux te jurer qu’il ne s’est rien passé sur ma propre vie !
Carson : Ta satanée psy n’a pas soigné tes envies suicidaires alors !

John et Teyla arrivèrent, mais voyant les deux hommes en plein dilemme, ils se cachèrent derrière un mur pour écouter leur conversation sans être vus.

Rodney : Carson, je…je suis désolé.
Carson : Ca me fait une belle jambe !
Rodney : Merde à la fin, faut le dire en quelle langue ?? Il ne s’est RIEN passé du tout !
Carson : ARRETE DE TE FOUTRE DE MA GUEULE ESPECE D’ORDURE !!

Il se jeta sur Rodney et lui flanqua un coup de poing dans la figure.

Rodney : Mais ça vas pas !

Carson le poussa violemment, Rodney trébucha et s’affala sur le sol. Il se retourna sur le dos, Carson se mit à quatre pattes sur lui et l’immobilisa.

Rodney : Mais enfin Cars…

Sa phrase fut interrompue par une violente gifle du médecin.

Carson : Car quoi ? Carambolage, Cars en sac ou carrosserie ?

Carson ravala un sanglot.

Carson : Tu t’en rappelles de ça, hein ?
Rodney : Oui.

Carson embrassa fougueusement le canadien. Il l’attrapa par le col et le releva.

De leur cachette, John et Teyla n’avaient rien vus de la scène et ils se demandaient quelle était la cause de ce silence.
Carson traîna McKay par le col de sa veste jusque dans ses propres quartiers.

Carson : Viens ! Allez, vite !

Ils arpentèrent le couloir jusque dans les quartiers du scientifique.
John et Teyla les suivirent une fois surs que la porte était bien close et collèrent leurs tympans au bois de ladite porte.

***

Carson verrouilla la porte de la chambre de Rodney et le poussa sur son lit avant de se ruer sur lui. Il lui ôta tous ses vêtements (sans oublier les chaussettes) avant de faire de même avec les siens. Devant l’empressement et l’énervement du docteur, Rodney ne réagissait pas, il le laissait faire.
Sans aucune forme de préliminaire, Carson écarta quelque peu les cuisses de Rodney et le pénétra assez violemment. Rodney rejeta sa tête en arrière sous l’effet de la douleur. Carson recommença plus doucement, et ainsi de suite une dizaine de minutes durant.
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17]   Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17] EmptyDim 2 Oct 2005 - 17:11

De l’autre coté du panneau de bois, Sheppard et Teyla avaient pris du temps avant de deviner ce qu’ils étaient en train d’écouter. C’était plutôt bruyant, mais admettre cette solution en identifiants ces bruits comme tels avait pris un peu de temps. Leur hypothèse fut confirmée quand ils entendirent un « c’est bon Rrrrrodney, maintenant je te crois » et un « je t’aime » retentissant au milieu de gémissements divers et variés.
Les réactions qui s’en étaient suivies avait elles aussi été diverses et variées. En bref, Teyla avait viré rouge tomate et John blanc comme un linge.
Ils décidèrent d’un commun accord de s’éloigner afin de ne pas assister auditivement à la suite de la « scène ».

Teyla : Heu…c’est un peu gênant !
John : Oui, je suis d’accord.
Teyla : Vous saviez qu’ils étaient…ensembles ?
John : Hum, euh, non, pas du tout.
Teyla : Il vaudrait mieux ne pas l’ébruiter.
John : Oui, les membres de l’expédition n’on pas tous l’esprit ouvert.
Teyla : Et bien au moins, maintenant on sais ou à dormi Rodney avant hier soir quand il est arrivé en retard pour la mission.
John : Très juste.

Ils étaient arrivés à un « carrefour de couloirs ». Le couloir de gauche : les quartiers de Sheppard. Celui de droite : les quartiers de Teyla.

John : Je leur en toucherais mot discrètement demain matin.
Teyla : Très bien.

Le militaire sourit.

John : Bonne nuit Teyla !
Teyla : Bonne nuit major !

Elle rejoignit ses quartiers et lui se dirigea vers les siens. Mais arrivé à mi-parcours, il rebroussa chemin et alla frapper chez Teyla qui ouvrit presque immédiatement.

Teyla : Oui ?
John : Heu, désolé si…Enfin bon, cette situation…cocasse…et bien ça m’a donné…
Teyla : Envie ?
John : Hum…oui.
Teyla : A moi aussi.

Elle happa Sheppard à l’intérieur et ferma la porte…

***

Rodney se releva sur un coude et observa Carson, visiblement essoufflé.

Rodney : Ca va mieux, tu es soulagé ?
Carson : Oui.

Le Canadien traça une ligne imaginaire allant du nombril au cou sur le torse de Carson à l’aide de son index.

Carson : Je suis désolé pour la scène de tout à l’heure.
Rodney : Tu a un incroyable potentiel de catcheur tu sais ?

Carson lui sourit et il lui rendit son sourire. L’écossais soupira et enlaça le scientifique. Ils s’endormirent comme ça.

***

Le lendemain matin, vers 8h, John s’extirpa à regret des draps du lit de Teyla. Il l’embrassa sur le front alors qu’elle était toujours endormie. Il chercha ses affaires éparpillées un peu partout dans la pièce pendant deux bonnes minutes. Puis il sortit et alla frapper à la porte des quartiers de Rodney.

***

3 coups frappés à la porte retentirent dans la pièce. Rodney était profondément endormi, mais ils réveillèrent Carson.
La personne refrappa à la porte.

Carson : Rodney ! Rodney, réveille toi !
Rodney : Quoi ?!?
Carson : Quelqu’un frappe, dépêche !
Rodney : Qui ?
Carson : Comment veux tu que je le sache !

Rodney essayait désespérément d’émerger, mais il était encore crevé. Ses idées n’étaient pas très claires non plus.

Rodney : Bon, euh, si il ou elle entre, faut pas qu’on sache que tu à dormi ici, heu…

Carson se leva et enfila son boxer, puis il regroupa ses affaires et entreprit de mettre son pantalon.

… : Rodney ? Vous êtes là ?

Ils se regardèrent.

Carson : Ce ne serait pas la voix de Sheppard ?
Rodney : Oh, non, merde, pas lui !

Carson s’habilla on ne peut plus rapidement et se cacha dans la grande penderie de Rodney, qui enfila un caleçon et partit ouvrir.

Rodney : Désolé John, je dormais profondément, je ne vous ai pas entendu.
John : Ce n’est pas grave Rodney. Où est Carson ?
Rodney : Quoi ? Heu, je n’en sais rien moi…
John : S’il vous plait ! On ne me la fait pas. Et puis j’ai à vous parler.
Rodney : Sérieusement, je ne sais pas.

John sourit.

John : Vous vous êtes bien disputés hier soir, non ?
Rodney : Euh, oui, vaguement.
John : A propos de quoi ?
Rodney : Il me semble que cela ne vous regarde pas major.
John : Certes. Moi, tout ce que je sais, c’est ce que j’ai vu et entendu alors…
Rodney : Et puis je savoir ce que vous avez vu et entendu ?
John : Beaucoup de choses. Je vais résumer mon hypothèse. Teyla parle d’une lointaine histoire avec une certaine psychologue, vous n’avez pas prévenu Carson, il vous fait une gentille petite crise de jalousie aux allures d’un combat corps à corps et tout cela se finit sous la couette. Corrigez moi si je me trompe, mais c’est ce qu’il s’est passé, non ?
Rodney : Vous délirez complètement…
John : Arrêtez un peu Rodney, on a tout entendu avec Teyla hier soir. Vous n’êtes pas très discrets il faut dire.
Rodney : Avec Teyla. Bien sur. Et plus si affinités…
John : Vous radotez McKay.
Rodney : Peut être parce que il de quoi !
John : En effet, il y a de quoi. Mais il y a aussi de quoi dire « et plus si affinités » entre vous et Carson et je me retiens de le faire pour vous éviter les qu’en diras t’on. Alors je vous en serais reconnaissant de faire de même.
Rodney : Vous êtes persuadé qu’il y a quelque chose entre Carson et moi, hein ?
John : En effet.
Rodney : Alors, prouvez le !
John : Très bien.

Il souleva la couette et ouvrit les placards.

John : CARSON ! JE SAIS QUE VOUS ETES LA, MONTREZ VOUS !
Il ouvrit la porte de la penderie. Carson était caché à l’intérieur. Un sourire gêné se dessina sur son visage.

Carson : Hello John.
John : Carson.

Il sortit et se dirigea vers la porte.

Carson : Bon, bah faut que j’aille faire tourner l’infirmerie moi…
John : Pas si vite ! Il faut qu’on discute !
Rodney : Bon, quoi à la fin ?? Vous voulez nous faire du chantage ? Vos voulez nous narguer ? Ca ne marcheras pas parce que je suis avec Carson que vous le vouliez où non, et si il le faut j’assumerais et je suis sur que lui aussi, alors arrêtez de nous les pomper !
Carson : Rodney, laisse le parler…
John : Arrêtez de vous braquer McKay !
Rodney : Il y a de quoi avec quelqu’un comme vous !
John : Je ne vous permets pas !
Rodney : Et moi je n’attend pas votre permission !
Carson : Hé, ho ! C’est bon oui ?

John soupira, puis repris.

John : Je tenais à vous dire que…vous faites ce que vous voulez mais…faites attention, des gens comme Banes, Kavanaugh, etc.… Ils ne sont pas des plus tolérants.
Carson : Merci de votre sollicitude major.
John : Moi et Teyla, on ne le dira à personne de toute façon. Et puis je voulais vous demander… est ce que votre…relation… pourrait affecter votre travail, en mission par exemple ?
Rodney : Est-ce que votre relation avec Teyla pourrait affecter votre travail, en mission par exemple major ?
John : Un peu je suppose.
Carson : Même réponse.
John : Ok. Bon, bah…j’y vais, je ne vais pas vous…déranger plus longtemps…
Rodney : A tout à l’heure John.
John : Hein ? Quoi ?
Rodney : Le briefing…pour la mission…
John : Heu, oui, très juste.

Il repartit. Les deux amants soupirèrent.

Carson : Oui, bon, comme je l’ai dit précédemment, je dois aller faire tourner l’infirmerie moi !

Il embrassa brièvement Rodney.

Rodney : On se voit au briefing ?
Carson : C’est ça. Au briefing.

Il lui sourit et s’en alla. Rodney entreprit de se préparer.

***

Carson était en train de préparer ses affaires à l’infirmerie pour la mission. Il était seul dans son univers et profitant de cette occasion, avait mis de la musique…au maximum. Il hurlait des « Move ! Move ! Sexy ! »à tout bout de champ.
Rodney passa devant la porte de l’infirmerie et fut surpris d’entendre une musique apocalyptique poussée à fond. Il entra et cria :

Rodney : CARSON ? DR BECKETT ?? VOUS ETES LA ?

L’objet de son attention apparu derrière un paravent immaculé.

Carson : RODNEY ! CA VAS ?
Rodney : OUI, MAIS C’EST QUOI CETTE MUSIQUE ?
Carson : ELLE EST GENIALE, NON ?
Rodney : OUI, ENFIN C’EST PAS LE GENRE QUE J’ECOUTE D’HABITUDE QUOI…
Carson : QUOI ?!?
Rodney : QU’EST CE QUE C’EST ?
Carson : EUH, « TWO LONE SWORDSMEN », JE L’AI PIQUE A UN DE MES EXTERNES AVANT DE PARTIR.
Rodney : VOUS TOMBEZ DANS LE COTE OBSCUR DE LA FORCE DR BECKETT !
Carson : QUOI ?!?
Rodney : NON, RIEN LAISSE TOMBER.
Carson : OK.
Rodney : TU VEUX PAS BAISSER ?
Carson : HEIN ? OH, ECOUTE UN PEU CA !

LE REFRAIN (euh, pardon), le refrain de la chanson repris avec l’accent écossais de Carson (en l’occurrence « You can fall forrrrrreverrrrr ! ») avait des allures de fin du monde.

Rodney fit un rapide signe de la main et s’en alla avant la crevaison définitive de ses tympans.
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17]   Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17] EmptyDim 2 Oct 2005 - 17:13

***
Le briefing passa rapidement. La porte des étoiles serait traversée à 14h30 précises, destination la planète P3G-486, une planète apparemment déserte et inconnue des Wraith.
John, Aiden, Teyla, Rodney, Bates et Carson partirent à l’heure prévue. C’était une mission de routine, ils devraient être de retour dans une poignée d’heures.
Il s’avérait en fait que la mission tenait plus de la randonnée en jungle amazonienne qu’a autre chose. Beckett et McKay avaient chaud et étaient crevés, la température extérieure avoisinait les 35°C.

Carson : Pause ! Pitié !
Rodney : J’ai trop soif, je vais mourir.
John : Allez, buvez un coup, mais vite, sinon on est pas partit d’ici avant demain matin !
Teyla : Je ne suis jamais venue sur cette planète, mais je peux vous dire que je comprends pourquoi, on étouffe ici !
Carson : Merci pour votre solidarité Teyla.
Teyla : Mais de rien.

Ils restèrent quelques minutes ainsi, puis reprirent leur marche.
Mais moins de vingt minutes plus tard, Teyla s’évanouit brusquement.

John : Teyla !

Carson l’allongea sur le dos et vérifia son pouls. Elle allait relativement bien. Mais soudainement elle se releva, l’air horrifié que ses compagnons connaissaient bien peint sur son visage.

Teyla : Ils arrivent ! Les Wraith arrivent, ils viennent de traverser la porte avec des Darths !
Carson : Oh non ! A chaque fois que je viens sur le terrain j’y ai droit !
Bates : Il faut trouver un endroit où se cacher, et vite, avant la rafle !
John : Il me semble avoir vu une grotte en venant… Allons y !

Ils rebroussèrent rapidement chemin. Ils cherchèrent longtemps la grotte, ne la trouvant pas.
Les bruits suraigus provenant des chasseurs rendaient leurs nerfs à vif, ils étaient terrifiés, fatigués, exaspérés et perdus.

Rodney : Voilà ! Les voilà les bonnes idées de Sheppard ! On est bien avancés maintenant, hein ?
John : Rodney, fermez là !
Carson : Calmez vous, je vous en prie !
Aiden : Restez calmes, ça ne sert à rien de s’énerver, on va trouver une solution.
Bates : Comment pouvez vous en être certain ?
Aiden : On trouve toujours une solution !
Bates : Ford, vous êtes d’une naïveté déconcertante !
Teyla : CA SUFFIT MAINTENANT !

Tout le monde se tourna vers Teyla. Le ciel s’assombrit, les premières gouttes d’une averse tombèrent, transformant rapidement la petite randonné en douche (écossaise).

Teyla : Il ne faut pas paniquer. Le plus important à l’heure qu’il est, c’est de trouver une cachette.
Carson : Mais cette planète est inhabitée, les cachettes sont toutes naturelles…
Teyla : Il faut qu’on s’enfonce à travers les fourrés. Au besoin, on se recouvre de végétation, et on attend.
John : Bonne idée. Allez, dépêchons !

Ils s’enfoncèrent donc au cœur de la foret, la où les fougères et les platanes étaient souverains.

John : On fait 3 groupes de deux. Ford avec Bates, près de cette souche. Moi et Teyla, on se glissent sous l’amas de lierre, à droite. McKay et Beckett sous les feuilles mortes à gauche de la grande fougère. Magnez vous !

Ils procédèrent.
Rodney s’installa à la gauche de Carson, qui le recouvrit de feuilles en décomposition, ne s’oubliant pas lui même.
Ils chuchotaient.

Rodney : Quand je suis devenu scientifique, j’étais loin de me douter qu’un jour je me recouvrirais de feuilles pourries, allongé à même le sol pour éviter qu’un alien digne des plus grands méchants des séries de science-fiction vienne me bouffer !
Carson : C’est vrai que dit comme ça, ça parait ridicule, mais bon…

Un grésillement se fit entendre. Le talkie-walkie de Rodney.

Rodney : J’écoute.
John : Arrêtez de papoter, on vous entend à 30m, on va se faire repérer si ça continue !
Carson : Désolé major.

Ils attendirent là des minutes qui paressaient interminables. Ils entendirent soudain des pas lourds, pas très loin de leur position. Carson se saisit de la main de Rodney et la serra. Celui-ci se tourna vers son compagnon : de la frayeur se lisait dans ses yeux. Le scientifique essaya de durcir le plus possible son regard, pour être courageux pour deux. Il fallait bouger le moins possible, aussi ils calèrent leurs visages à même la terre détrempée et tentèrent de respirer le plus discrètement possible. La pluie tombait encore, de plus en plus intense, et les quelques gouttes stoppées par les hauts platanes ne suffisait pas à abriter l’équipe d’exploration.

Les bruits approchaient. Les pieds du Wraith étaient à peine à 2m de la cachette de Rodney et Carson. Le Wraith aspirait l’air bruyamment : il sentait quelque chose…
Brusquement, il se baissa et saisis Carson par le col de sa veste.
L’écossais ne hurla pas, il soutint le regard du Wraith, même dans cette vision d’horreur il ne cilla pas et une lueur de défit passa même dans ses yeux.
Le Wraith l’adossa au tronc d’un grand platane, le tenant maintenant par le cou, ce qui empêchait relativement Carson de respirer.
TA, TA, TA ! 3 balles dans le dos. Aiden et Ford avaient tirés, mais le Wraith n’en avais rien à faire, il avait faim, et puis, qu’est ce que c’était 3 balles ? Une broutille, il se régénérait si vite…
Le Wraith déchira la veste et le T-shirt de Carson en même temps, découvrant ainsi son torse. Il s’apprêtait à poser sa main dessus et ainsi se nourrir quand…

Rodney : AAAAAAAAHHHHHH !

Il s’était rué sur la bête, l’agrippant par les jambes en serrant, le faisant ainsi tomber. Carson glissa sur le sol.

Rodney : Fais gaffe ! J’ai fais du rugby à l’Université !

Il entreprit de faire du Wraith un punching-ball et commença à marteler son visage à coups de poing. Mais l’effet de surprise passé, le Wraith commença à reprendre le dessus.

Rodney : BORDEL DE MERDE, QU’EST CE QUE VOUS ATTENDEZ POUR TIRER BANDE D’IMBÉCILES !

La créature eu la mauvaise idée de se placer sur Rodney afin d’hypothétiquement le mater.
Bates, Ford et Sheppard dégainèrent et le Wraith se prit une bonne grosse rafale de balles.
Son pouvoir de régénération n’avais pas suffit : il était passé ad patres. Il tomba lourdement sur Rodney, qui se dégagea tant bien que mal. Il se pencha sur Carson.

Rodney : Ca va ?
Carson : Je suppose…un peu secouer à dire vrai.
Rodney : C’est compréhensible.
John : Désolé de vous interrompre, mais le bruit va attirer les autres Wraith, on ferait mieux de rejoindre la porte fissa !

Rodney se leva et aida Carson à se relever.

Aiden : La porte est à une demie douzaine de kilomètres environ, il faut descendre toute cette colline en plus…dix kilomètres en tout je suppose.
Teyla : Je suis d’accord.
Bates : Au pas de course, ça va nous prendre au moins deux heures…
John : Il faudra faire moins que ça ! Allez, on y va !
Carson : Quoi ?!? Dix kilomètres en courant ?
John : Oui, et rapidement qui plus est. Les scientifiques vont-ils tenir ?
Rodney : Vous m’en avez fait voir tellement major…Ca va être dur mais je pense que ça va aller. Je pense… Mais sachez que vous êtes vraiment un emmerdeur !
Carson : Mais non ! Je suis déjà incapable de courir un quart d’heure sans m’écrouler !
Aiden : Navré Carson, mais on a pas le choix.
John : Allez, c’est partit ! Et je ne veux pas de footing, dites vous que vous courrez pour votre survie ! On aura de la veine si les Wraith ne nous attrapent pas…

Ils se mirent à courir en file indienne, Carson en dernière position, Rodney juste devant lui, ensuite Teyla, Aiden, Bates et John en tête.
La pluie conjuguée au sol irrégulier et à la frayeur liée au Wraith n’aidait vraiment pas.
Au bout de dix minutes, Carson était à moitié mort suite à un point de coté et Rodney respirait plus que bruyamment. Au bout de vingt, quinze mètres séparaient Rodney du reste du groupe et encore cinq de Carson, qui peinait de plus en plus.

***

Rodney : Accroche toi !
Carson : J’en… peu… plus, je vais… m’écrouler !
Rodney : Il ne faut pas qu’on prenne du retard, accélère !
Carson : Mais…je…peux…pas…

Cinquante minutes. C’était déjà un miracle que Carson soit encore debout. Les bruits provenant des Darths étaient vraiment agaçants. Ils progressaient sous une épaisse végétation.

Bates, chuchotant à John : Beckett et McKay se tutoient maintenant ?
John : C’est une longue histoire…

Il s’arrêta brusquement.

John : Ce n’est pas vrai !

La rivière qui tout à l’heure leur arrivait aux mollets avait enflée et montait maintenant à environ un mètre.

Les personnes situées après John dans la file se bousculèrent les unes derrière les autres.

Aiden : Que ce passe t’il ?
John : On va devoir traverser contre le courant.
Rodney : Mais c’est hyper dangereux !
John : Oui.

Carson et Rodney essayaient désespérément de reprendre leur souffle.
John passa le premier. Malgré son physique athlétique, il avait vraiment du mal. Néanmoins, il réussit à passer de l’autre coté. Arrivé sur la berge, il tomba sur les genoux pour tenter de récupérer. Il se retourna.

John : Bates, accrochez vous aux rochers !

Bates traversa difficilement, suivi de prés par Aiden. Teyla, arrivée au milieu de la rivière trébucha. Elle se rattrapa de justesse à un rocher et arriva de l’autre coté saine et sauve.
Puis Rodney s’engagea, et comme Carson était épuisé, il le tenait par la taille.

Rodney : Merde Carson, je vais pas te porter non plus !
Carson : Non, c’est bon, ça va aller.

L’eau était glacée et chargée de détritus divers (troncs d’arbres, végétation, et même des carcasses d’oiseaux morts…).
Au bout de longues minutes d’effort, ils atteignirent enfin la rive.

John : Ok, on récupère cinq minutes et on repart.

Tous étaient exténués et craignaient pour leur vie et celle de leurs amis.
Ils repartirent donc, courrant toujours, le souffle court.

***

Cent huit minutes. Un enfer. Pour Rodney en tout cas. Carson, lui, ne pensait même plus. Il ne tenait plus, ses jambes allaient lâcher. Il s’écroula dans la boue.
Rodney se retourna et s’agenouilla prés de Carson.

Rodney : Relèves-toi !
Carson : Rodney, je n’en peu plus, je vais mourir !
Rodney : Allez ! Il faut repartir !
Carson : Je ne peux pas…

Rodney prit Carson par les épaules et le regarda dans les yeux.

Rodney : Il faut absolument que tu tiennes.

Il pleuvait de plus en plus. Les deux hommes étaient trempés jusqu’aux os.

Rodney : Les Wraith vont se rendre compte qu’on est là si on ne bouge pas !

L’équipe d’exploration s’était arrêtée après s’être rendue compte que Rodney et Carson étaient 100 m derrière. John hurla.

John : VITE ! LA PORTE N’EST PLUS TRES LOIN, COURAGE !

Carson : Tu as l’air épuisé.
Rodney : C’est parce que je le suis. Mais c’est une question de vie où de mort, il faut qu’on tienne. La porte n’est plus très loin, tu as entendu Sheppard.
Carson : Je suis à bout !
Rodney : Je t’en pris, lève toi.
Carson : Je suis un boulet, partez sans moi…
Rodney : Ca jamais ! On n’abandonne jamais les notre…

Il sourit douloureusement. Carson aussi.

Rodney : Où on repart tous les deux où on se fait bouffer tous les deux. A toi de choisir, mais je dois t’avouer…je ne suis pas très partant pour la deuxième solution…

L’écossais rigola doucement, puis leva les yeux vers ceux de celui qu’il aimait.

Rodney : Je t’en prie…Carson…

Il l’embrassa. 100m devant, les 4 coureurs furent gênés, mais seuls Aiden et Bates furent surpris, puisque contrairement à John et Teyla, ils n’étaient pas au courant…

Rodney : On y va ?
Carson : On y va.

Ils repartirent rapidement.

***

*Courir. Toujours. Tenir. Pour Carson. Mon cœur va exploser, je ne l’ai jamais entendu battre aussi fort à cause d’un effort. La porte n’est plus très loin. Quel est ce bruit horrible ?*

John : Un chasseur Wraith !

Le Darth s’était posé à une centaine de mètres. Des Wraith en sortirent.

John : Dépêchez vous, il faut qu’on regagne la porte des étoiles !

Ils coururent de plus belle. Plus que 300m…250…220…200…150…

Carson : Lâchez le !

Tout le monde se retourna. Un Wraith avait attrapé Rodney et le menaçait de son arme.

LE WRAITH : Ne bougez plus où je me nourris maintenant !

Ils s’arrêtèrent. Carson respira un bon coup et visa la tête du Wraith avec son P-90. Malheureusement, il était médecin, pas tireur. Sa balle atteint l’épaule droite de Rodney qui cria. Bates visa l’œil du Wraith et atteignit sa cible. La balle traversa la boite crânienne de l’alien qui tomba, mort, lâchant Rodney qui lui même glissa au sol. Carson se précipita sur lui.

Carson : Ca va Rodney ?
Rodney : J’ai eu des jours meilleurs, ça fait affreusement mal !
Carson : Je suis vraiment désolé !
Rodney : Ne…t’inquiète…pas…Cars…

Il était pale. Il faiblit, puis s’évanouit.

Carson : Car quoi ? Carambolage, Cars en sac ou carrosserie ?

Il sourit, mais l’astrophysicien ne bougea pas d’un poil.

Carson : Rodney ? Rodney, tu m’entends ? Rodney !!

Aucune réaction.

Carson: Rodney ! Réveille toi ! MERDE!

Il pris son pouls ; aucune inquiétude à avoir de ce coté là. Il fallait pourtant bouger…
Il prit le Canadien par les aisselles et entrepris de le transporter jusqu'à la porte. Les pieds du scientifique traînaient dans la boue et l’écossais avait du mal à avancer.
L’équipe d’exploration était prés de 200m devant. 100m…
Les autres Wraith qui étaient dans le vaisseau arrivèrent plus rapidement que Carson ne l’ait prévu.

¤ Plus vite ! Accélère mon vieux ! Encore un effort !! ¤

Un tir. Une décharge. Carson s’était pris le rayon d’une arme paralysante Wraith. Il s’effondra.
Bates et John s’avancèrent pour transporter Rodney et Carson à travers la porte, couverts par Teyla et Aiden qui tenait les créatures à distance respectable à coup de rafales de balles.
Mais les vampires avançaient quand même.
L’équipe d’exploration réussis tout de même à passer la porte. Bates et Sheppard tirèrent Rodney et Carson et les allongèrent à même le sol de la salle d’embarquement.

Elisabeth : Que se passe t’il ?
John : Fermez le bouclier, dépêchez vous !!

Carson bascula sa tête sur le coté. Il commençait tout doucement à émerger. Rodney était allongé à coté de lui, inconscient. Beaucoup de sang sortait de la plaie de son épaule.

¤ Il faut le soigner ! Transportez le à l’infirmerie, vite ! ¤

Il essaya en vain de parler, aucun de ses mots ne sortirent de sa bouche.
Des infirmiers mirent Rodney et Carson sur des civières et les transportèrent à l’infirmerie.

***

Le réveil était vraiment difficile. Un mal de crâne terrible. Quel était ce poids sur son bras gauche ? Il jeta un coup d’œil. La tête de Carson, endormi, était posée dessus. Bien sur.
En le sentent bouger, il se réveilla.

Rodney : Carson…

Sa voix était un peu cassée.

Carson : Alors, la marmotte a fini d’hiberner ?
Rodney : J’ai mal à l’épaule.
Carson : Désolé, je t’ai tiré dessus…
Rodney : Je me souviens.
Carson : Navré.
Rodney : C’est pas grave, je m’en remettrais…

Carson se releva et embrassa Rodney. Quand leurs lèvres se séparèrent, le Canadien leva un sourcil interrogateur.

Rodney : Tout le monde nous à vus je te signale ! Je croyais que tu ne voulais pas que les gens sachent que…
Carson : Peu importe. Bates a colporté à toute la base que pendant cette mission, on semblait très liés…

* Trrrrrrrrès liés. Je pense bien mon écossais adoré !*

Rodney : C’est pas plus mal dans un sens.
Carson : Je suppose que non.
Rodney : Et…qu’en pensent les gens ?
Carson : Ils se demandent si le haggis se marie bien avec le sirop d’érable, mais il n’en semblent pas gênés.
Rodney : Génial. Parce que le sirop d’érable aime trop le haggis pour s’en séparer…
Carson : Et le haggis pense que le sirop d’érable va changer a changé sa vie…en bien.

Rodney passa sa main derrière la nuque de Carson et ses lèvres rejoignirent les siennes.
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Capricorne
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MessageSujet: Re: Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17]   Tout ça à cause d'un stéthoscope - [Fic Mcbeckett NC-17] EmptyDim 2 Oct 2005 - 17:14

***

60 ans ont passés.
Entre Carson et Rodney, les sentiments n’ont pas changés.
Bien sur ils ont pu rentrer sur Terre, bien sur ils n’y sont pas restés et son revenus sur Atlantis. Bien sur les Etats-Unis ont légalisés le mariage homosexuel, bien sur ils se sont mariés, il y a vingt ans de cela, devant ce qu’il restait de leurs familles et de leurs amis. Bien sur ils ont réussis à vaincre la menace Wraith. Ils ont étés reconnus, Rodney par le président Canadien, Carson par la reine d’Angleterre, héros mondiaux, comme le reste de l’équipe atlantis. Mais ils ont su garder une vie relativement simple, loin de toute contrainte. Bien sur l’adversité les a maintes fois frappés, mais ils ont tout le temps faits front commun et l’on affronté et vaincue ensemble. Bien sur qu’à leurs ages avancés, ils n’exercent plus. Mais ils ont eu la permission de rester vivre sur atlantis, bien assez grande pour loger deux vieux amants en plus de la tonne cinq de scientifiques déjà présents. Les jeunes atlantes éprouvent une tendresse profonde pour ses deux héros d’antan sans qui eux même ne seraient pas là. De la reconnaissance aussi…

Et là, Carson est endormi, la tête posé sur le cœur de Rodney, comme il aime tant le faire depuis plus de soixante ans. Tout est paisible d’un seul coup. Trop paisible. Carson à appris à s’endormir bercé par les battements de cœur de l’homme qu’il aime, en soixante ans de sommeil commun, il ne peut plus faire sans.
Et là, plus rien. Il se relève, horrifié, et pose son index et son majeur sur la jugulaire de Rodney, comme il le fait si souvent, quand il s’inquiète, a tord pour sa vie. Il existe des moments où il est terrible d’avoir raison.

Carson : Rodney !!

Le vieux médecin appuie sur l’alarme de secours prés du lit, pour appeler des infirmières.
Il lui reste quelques connaissances. Le massage cardiaque. 5minutes. Les infirmières arrivent.
Elles frappent et entrouvrent la porte.

INFIRMIERE : Docteurs ?
Carson : Vite ! Il fait un arrêt cardiaque ! Aidez moi bon sang !

L’infirmière, émue, met sa main su l’épaule du vieil homme.

INFIRMIERE : Vous avez signé tous deux un papier comme quoi vous ne vouliez pas être réanimés. Je suis désolée.
Carson : Non !

Des larmes salées coulaient sur ses joues ridées.

INFIRMIERE : Dr Beckett, écoutez…Rodney à 98 ans, je pense qu’il est tant que vous le laissiez…partir…
Carson : On n’abandonne jamais les notre ! C’est lui qui m’a dit ça !
INFIRMIERE : Je suis désolée.

Elle se dirigea vers la porte, se retourna encore une fois pour voir Carson arrêter d’essayer de réanimer Rodney et s’allonger tout contre lui. Puis, elle sortit, fermant la porte derrière elle.
Carson ne pouvait retenir ses sanglots.

Carson : Rodney…je t’aime…Rodney…

Il soupira douloureusement. Les larmes provenant de ses yeux venaient s’échouer dans le cou de Rodney. Blottit contre ce corps sans vie duquel toute chaleur humaine s’était évaporée, Carson se sentait lui même partir, doucement…

Carson : Tu ne seras pas seul longtemps Rodney, je te le promets, je vais te rejoindre très vite…

Ses yeux se fermèrent.

Carson : Très vite…


On dit que le rêve le plus cher de deux âmes unies est de partir ensemble…et on a raison.

J’espère que cette fic vous à plus…
N’hésitez pas à envoyer des feeds pour me permettre d’améliorer ce qui ne vas pas, merci !

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