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 Un Passé [Fic Elisabeth]

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Lizzie Weir
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Lizzie Weir


Capricorne
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MessageSujet: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyDim 25 Sep 2005 - 12:01


Un Passé




Titre : Un Passé.
Auteur : Elizabeth Weir
Genre : Historique (à la Stargate)
Type : HS.
Personages : Teyla Emmagan, Elizabeth Weir, Marshall Sumners, (allusion à John Sheppard), Victoria Weir, William Weir, Alphonse Duff Gordon, militaries…et bien d’autres
Disclamer : Ces personnages ne sont pas à moi. Mais bel et bien à la MGM, qui a cette chance inouïe de pouvoir les exploiter. Mais nous, auteurs, avons la possibilité d’aller bien plus loin dans cette exploitation…surtout quand certains personnages nous appartiennent.
Dédicace : Aux femmes qui savent que tous les jours sont de dures batailles, et que la vie en elle-même est une douce victoire.
Synopsis : Teyla et Elizabeth font ce qu’on appelle un voyage dans le temps…




Introduction

Teyla est en compagnie d’Elizabeth, dans les appartements de cette dernière. Le Dr. Weir a énormément mal à la tête. Ce sont des maux qui durent depuis déjà bien des jours et auxquels le Dr.Beckett -soutenu par toutes les aspirines de la Galaxie, n’y a rien changé. Alors Teyla, qui éprouve une amitié sans égale pour Elizabeth, s’est proposée d’aller voir une guérisseuse athosienne. Emmagan est revenue du continent avec une sorte de potion, qui s’avère être un des seuls et uniques moyens de soulager les douleurs cérébrales de la diplomate américaine. Mais selon les anciens rites d’Athos,  celle qui procure la décoction au malade doit en boire, comme pour faire passer son énergie vitale au souffrant.
Teyla prépare donc lentement et avec attention, l’infusion de plantes et d’huiles traditionnelles. Elizabeth admire le travail de l’athosienne qui est fait avec raffinement, goût et patience. Elles ne parlent pas, juste pensent que la présence de l’une suffit à combler la solitude de l’autre. L’athosienne ordonne des mouvements circulaires et précis avec son poignet pour mélanger le bouillon. L’américaine, elle, pianote sur un ordinateur portable. Elle a bientôt fini les trois rapports qu’elle a commencé la nuit dernière. Son mal de tête et son peu de sommeil ont créé une parfaite alliance pour l’affaiblir. Des alliés soudés et rusés, Carson a proposé à Elizabeth de se reposer, mais elle a refusé. Simplement par précaution et pour montrer qu’elle est forte et que si elle est aujourd’hui à la tête de cette expédition ce n’est pas pour roupiller.
Teyla a enfin fini, elle verse délicatement la liqueur dans deux petit bols artisanaux distincts. Weir quant à elle ferme son ordinateur. Ces maux vont enfin disparaître et elle pourra reprendre des nuits tranquilles et des journées fructueuses. Elle prend le petit récipient entre ses doigts longs, fin et blancs. Teyla enserre sa petite tasse également. Elles échangent un court regard lourd d’affection avant de porter toutes deux leur petite coupe respectives à leurs lèvres. Elizabeth avale lentement, et Teyla boit en savourant son mélange. Cela a un goût de fleur d’oranger, ce n’est pas si mauvais, cette potion détend, même.
A la fin, Elizabeth s’allonge doucement sur son lit. Elle étend son bras et laisse tomber le bol qui ricoche lourdement au sol avant de se briser. Teyla assise sur une chaise près du lit,  dépose maladroitement sa tête sur la poitrine d’Elizabeth avant de laisser son bol se briser au sol, mélangeant ses débris au précédent.
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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyDim 25 Sep 2005 - 12:02

Partie 1 : Qui prépare la guerre veut la paix


Chapitre 1 : Un Foyer, des parents…le jour où tout bascule…



Ce Printemps 1988, Elizabeth Weir allait fêter ses dix-huit années. Elizabeth était une jeune fille modèle, humble et brillante. Elle était latiniste et parlait déjà couramment russe. Elle sortit de son lycée, ses longs cheveux bruns-roux bouclés tournoyant au vent. Tenant son livre de russe sous un bras, elle se dirigeait vers l’arrêt de bus. Elle accueillait le soleil avec une joie non dissimulée, avide de beauté et de lumière. Alphonse, son petit ami la rattrapa par la taille et lui fila un doux baiser dans le cou. Elle se dégagea doucement en souriant. Alphonse était un jeune homme plein d’avenir qui se promettait aux sciences. Il était plutôt beau et bien élevé. Weir vit le bus tourner à l’angle de la rue, si elle ne se dépêchait pas, elle allait le rater. Elle s’évada des bras d’Alphonse Duff Gordon. Celui-ci esquissa un sourire avant de lui crier : « On se revoit demain en cours ». Elizabeth leva sa main en guise d’approbation et sauta dans le bus qui allait bientôt  partir. Elle ne savait pas encore qu’il n’y aurait pas de lendemain.
Vlad, le chien des Weir accouru en voyant sa maîtresse pleine de fraîcheur aborder l’allée de la grande maison où elle vivait. C’était un berger écossais très intelligent. Elizabeth éclata de rire au contact de la langue du canin. Elle le repoussa gentiment en lui ordonnant de se tenir tranquille. Elle mit son sac à terre et commença à fouiller dans ce dernier espérant y trouver ses clés. Car sa mère était encore à la Maison Blanche et son père ne rentrerait du Pentagone que tard le soir. Enfin elle sortit sa trouvaille et put entrer. Mais à sa grande surprise, la porte était déjà ouverte. Elle déposa son sac dans l’entrée, enleva rapidement ses chaussures et tourna vers la cuisine où sa mère s’affairait en tailleur, la tête baissée, le visage grave et ravagée de larmes. Lizzy fit un petit bruit,  Victoria Weir se retourna brusquement  et se coupa avec le couteau qu’elle tenait dans la main. Elle jura doucement, rougissant ensuite de son propos. Elle releva le chef et dit simplement :
« Ton père t’attends dans le salon. Il a à te parler. »
Puis elle partit en sanglotant. Elizabeth s’inquiétait. Pourquoi tant de tension ? Ces parents étaient revenus bien tôt. Liz se dirigea alors vers le premier salon, qui était censé servir de lieu convivial à toute la famille. William Weir siégeait sur le fauteuil paternel fait de cuir noir et d’ivoire. C’était un homme de quarante-cinq ans, qui présidait le NCIS au Pentagone.  C’était un homme sévère et parfois d’une extrême cruauté. Il indiqua d’un signe bref et brusque à Elizabeth la chaise qui se trouvait en face de lui. Tremblante, elle s’assis sur cette dernière, laissant son regard errer au sol. William prit la parole :
« Ta mère veut que tu te destine à une carrière politique. Présidente ? Pourquoi pas ? Je n’y étais pas opposé. Mais voilà, le jour de tes dix-huit ans est arrivé et je n’ai toujours pas de fils. Or mon souhait le plus cher est que ma progéniture fasse une carrière militaire sans faille, inspirant ainsi le respect et la crainte. Me suis-tu Elizabeth ? »
« - Oui, répondit Lizzy, suffocante.
Tu vas comment dire « payer » de la stérilité nouvelle de ta mère. Dès demain tu pars pour une base aérienne se trouvant dans le District de Washington. Tu es inscrite dans l’Air Force. Après des années d’obéissance et de services rendus, tu seras montée en grade jusqu’à devenir général et commandant. Puisse Dieu faire que je vive toujours ce jour-là pour pouvoir être fier de la lignée qu’à engendrer ma famille. Monte et prépare-toi Elizabeth. A 3h du matin l’armée vient te chercher. Tout ton équipement est dans ta chambre. Deux minutes suffiront pour dire au revoir à ta mère. »



Elizabeth se leva. Elle monta les escaliers avec un fatalisme inné. Les marches lui semblèrent des montagnes à gravir. Une carrière militaire ? Choisie par son père…Voilà ce qu’il lui fallait. Elle irait tuer des gens…elle servirait sous les ordres d’hommes aussi impitoyables que son père. Elle devra faire souffrir des personnes aussi méritantes que sa mère. Voici le destin que son « pater » avait choisi pour elle. Un destin qui se résumait à la perte de toute humanité. Elle ouvrit la porte de son immense chambre. Sur son lit était apprêtés un uniforme de soldat. Une valise était ouverte et des habits pliés avec soin ne demandaient qu’à y être rangés. Lentement elle s’approcha, elle frôla du bout de ses doigts le col de l’uniforme gris-bleu. Son nom y était déjà cousu. :« U.S Army » puis en bas : « Weir. ». Des larmes perlèrent à ses yeux. Elle porta la main à sa bouche pour étouffer un sanglot qui restait bloquer dans sa gorge. Non, elle ne voulait pas commencer de la sorte. Sa vie ne se récapitulerait pas à une carrière militaire odieuse et à des actes de bravoures se traduisant par la tuerie de dizaines d’innocents. Elle était pacifiste, comme sa mère elle voulait être une parfaite diplomate, une politicienne hors-pair. Elle voulait la paix, alors pourquoi préparer la guerre ? Son père lui était un ancien général de la marine. Il était à la tête du NCIS. « Tant mieux pour lui ! Mais tant mieux ! » se disait-elle.
Un bruit vint de sa porte, Liz se retourna. Sa mère avait sécher ses larmes. Elle avait mis un tailleur pourpre qui s’associait avec son rouge à lèvre rouge choquant. Elle s’était remaquillée et recoiffée. Elizabeth savait bien que Victoria allait bientôt repartir pour la Maison Blanche. La femme de William Weir était à moitié russe, elle était rousse et avait des yeux verts immenses. Elle referma la porte derrière elle. Elle s’assit sur le lit de sa fille. Elizabeth s’effondra dans les bras de sa mère qui la prit avec bienveillance. La jeune fille se releva avec un visage déformé par l’incompréhension :
« Pourquoi ? Pourquoi l’armée ? J’aurais pu m’inscrire à l’école des officiers sans passer par… »
« Calme toi ma fille » la coupa Victoria « Il faut croire que c’est une malédiction qui touchent les femmes de notre famille ».
« Comment ? » s’étonna Elizabeth en haussant un sourcil.
Victoria ouvrit son sac et y sortit un album.
« Je faisais parti de l’armée il  y longtemps. Mon père était russe comme tu le sais. Ma mère était une ambassadrice américaine. A mes 16 ans, mon père colonel respecté dans l’armée m’inscrit dans cette dernière que je quittais après deux ans. Les femmes n’y étant plus acceptées. Mon père fut emprisonné. Moi et ma mère vînmes ici. »
Ses paroles accompagnant les photos qu’elle montrait.  Victoria, jeune et déjà vieille dans son uniforme de lieutenant. Ce devait être l’une des rares femmes à avoir touché l’armée rouge de près. Victoria referma l’album avec le même fatalisme que sa fille. Elles savaient toutes deux tenir leur place. Elizabeth s’agenouilla pour  pouvoir déposer sa tête sur les genoux de sa mère. Cette dernière lui caressa doucement les cheveux :
« Je préviendrai Alphonse, je lui donnerai une adresse où il pourra t’écrire. Ce jeune homme est bien. Mais je peux te dire dores et déjà que tu n’as pas ton avenir avec lui. »
« Et pourquoi ? » demanda Lizzy, versant des larmes.
« Parce que c’est un scientifique. Je te connais aussi bien que je me connais. Tu épousera un militaire, tout comme moi, tout comme ta grand-mère. Un militaire qui aura de la renommée, qui aura effectué beaucoup d’actes de bravoures. Un homme brun, beau et fort comme tout militaire qui se respectent. Tu portera son nom avant de porter son enfant. Qui je l’espère sera un garçon. » expliqua simplement Mme Weir.
« Alors ça jamais maman ! Tu m’entends ! Je n’épouserai ni de soldat ni d’officier même si c’est un major ou je ne sais quoi d’autre ! » se révolta Lizzy en se relevant.
« Major ou Colonel quelle importance, il finira Général, » murmura Victoria.
« J’aime Alphonse ! parce que c’est homme intelligent, qu’il veut être ingénieur et parce qu’il m’aime également ! » s’écria-t-elle.
« j’ai été promue quelques temps à l’ONU. Je reviendrai pour ta prochaine permission. » dit simplement Victoria.

Sur ce, elle se leva, enlaça sa fille qui était sous le choc de la nouvelle. Puis elle sortit. Elizabeth resta un moment dans les brumes avant de réaliser, elle courut à la  porte en criant : « Maman ! Tu ne peux pas m’abandonner ! Reviens ! Empêche-les de m’emmener ! ». Mais sa mère était déjà dans la limousine qui l’emmènerait à l’aéroport pour embarquer sur le vol de New York. Elizabeth retourna dans sa chambre, elle regarda la montre. Huit heures. Le dîner allait bientôt être servie par Marthe, la domestique. Elizabeth tapa sur le sol avec son pied ! Elle savait ce qu’elle allait faire. Elle se déshabilla. Puis elle enfila lentement son uniforme. Sa mère avait lutter contre ce destin. Lizzy allait l’accepter, et elle allait bien trouverait une brèche qui lui permettra d’en échapper.
Elle descendit dans le 2ème salon, qui servait de salle à manger. Son père était déjà attabler. Marthe commençait à peine à mettre la table. Weir s’assit en face de son pater. Il la regarda avec une satisfaction terne. La soupe fut servie. Le repas se déroulait en silence, comme tous les repas précédents. Pas un mot,  à part un ou deux échangés entre son père et sa mère quand il s’agissait d’affaires de l’Etat ou bien des notes de leur fille. Mais en plein du dîner, on sonna à la porte. William sourit et se leva. Elizabeth découvrit avec horreur qu’un troisième couvert avait était dressé. Un invité ? Son père revint en effet avec un homme d’à peu près vingt-cinq ans en uniforme. Il avait l’insigne de lieutenant. Il observa Weir, fit un bref salut militaire. Elizabeth ne se leva même pas à ce geste. Son père fronça le sourcil. Il invita le militaire à s’asseoir à côté d’Elizabeth. Cette dernière réprima un geste de dégoût, mais elle continuait à être impassible. Garder sa place, c’était important.  Son père toussa puis pris la parole :
« Elizabeth ! je te présente le lieutenant Marshall Sumners de l’Air Force. Tu servira un premier temps dans sa division et sous ses ordres avec d’autres nouvelles recrues. Tu pars après le dîner. Quelque chose à rajouter lieutenant. »
« il faudra voir avec cette tignasse » dit Sumners en montrant les cheveux de Liz avec sa cuillère.
« cette tignasse comme vous dites lieutenant restera la où elle est c’est-à-dire sur ma tête » répliqua la jeune fille.
« Il faudra voir avec le caractère aussi. Mais ne vous inquiétez pas Général Weir. Les bleus sont toujours comme ça. Mais on sait mater dans l’Air Force. » expliqua bien fort le soldat.
« Un exemple ? » demanda William.
« Il y a un mois, nous avons eu une nouvelle recrue du nom de John Sheppard. Je peux vous dire que ce type à tout de suite su ce que cela voulait dire aller au trou. Et ce n’était pas les toilettes qu’il avait découvert. »

William et Marshall rirent bien fort, se comprenant tous deux. Elizabeth elle avait  à peine fait attention à la menace dissimulée du Lieutenant. Elle fronça ses sourcils.  Ca n’allait pas se passer comme ça ! Elle s’excusa et prit congé sans même attendre l’approbation de son père. Elle attrapa Marthe dans le couloir. Elle enleva le haut de son uniforme et elle lui dis :
« A la place de Weir j’aimerais que tu couds  « Stanley » ! »
« Mademoiselle veut rentrer dans l’armée sous un faux nom !
« Oui ! »
« Mais les papiers ? »
« Elizabeth Weir sera écrite comme déserteur, mon père veut faire honneur à sa famille. Je vais le déshonorer moi ! »

Sur ce, elle alla dans la chambre de ses parents. Elle fouilla dans les affaires d’esthétiques de sa mère. Elle sortit une teinture blonde et un défrisage. Ses cheveux étaient une vrai force de la nature. Ils étaient épais, bouclés et roux au soleil.  Elle alla dans sa chambre et entreprit de changé de look. En bas elle entendit son père et le lieutenant Marshall Sumners sortirent de la maison. Il était plus de minuit. Quand Marthe revint avec l’uniforme, elle poussa un cri. Elizabeth était devenue blonde à la coupe carrée, avec des cheveux disciplinés  et raides. La domestique se signa avant de lui remettre l‘uniforme. C’était un vrai génie, elle avait réussi a enlever le « Weir » et à mettre « Stanley » ; « L. Stanley ». Pourquoi un L ? Elle devra donc choisir un prénom commençant par L. Lisbeth , Pourquoi pas. Après tout Lisbeth Stanley sonnait parfaitement.
A trois heures comme prévus un camion militaire vint la chercher. Le sous-officier demanda son nom et son prénom. Elle lui répondit clairement Lisbeth Stanley. Le sous-officier regarda attentivement la liste, une…deux….trois fois avant de lever la tête :
« Pas de Lisbeth Stanley » conclut-il en fronçant les sourcils. « On devait venir chercher une Elizabeth Weir. »
« Eh bien vous vous êtes trompés, Elizabeth Weir, je ne la connais pas. Mon nom est Lisbeth Stanley, j’habite la maison à côté. Je suis sortie en voyant le camion arriver. Je peux vous jurer que je suis inscrite dans l’Air Force. » dis-elle d’une voix parfaitement claire, essayant de dissimuler le tremblement de ses lèvres.
« Bien, l’administration n’était plus ce qu’elle était »

Il sortit un stylo et rajouta Lisbeth Stanley. Il appela un soldat :
« Eh bien ! Toi là ! Tu vas appeler le QG et leur dire qu’ils ont oublié Lisbeth Stanley et qu’ils créent un dossier pour pouvoir le compléter. »
« bien monsieur ! »
Il hocha la tête et  donna le feu vert à Lizzy pour monter dans le camion. Elle l’entendait marmonner :
« Elizabeth Weir ne s’est pas présentée…après un délai de 15jours, elle sera nommée officiellement déserteur. »

Des soldats m’aidèrent à monter dans le camion. On chargea mes bagage, et on partit. Adieu chère ville de Washington. Elle observait les visages sombres et impassibles qui l’entouraient, la plupart étaient des hommes. Seules deux femmes étaient présentes. Plus elle, cela faisait trois. Tout à  coup les langues se délièrent.  Ils se connaissaient apparemment.
« Eh Andrews tu connais pas la meilleure ! Le petit Sheppard a encore fait des siennes. » cria un gars à côté d’elle.
« A croire que ce type veut vraiment finir mascotte de l’armée de l’Air. » lui répondit une autre voix.
« J’ai entendu dire, qu’il était vraiment pas mal niveau physique »dit une femme à une autre.
« Oh !» « Oh ! »
Les soldats masculins désapprouvèrent en cœur. Liz souriait en silence. Le type à ses côtés me donna un coup de coude avant de me tendre une main amicale :
« Salut beauté. Joan Yvanoff  pour te servir ! »


Dernière édition par Lizzie Weir le Ven 11 Avr 2014 - 10:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyMer 28 Sep 2005 - 12:46

Elle prit sa main.
« Lisbeth Stanley…enchantée » répondit-elle d’une petite voix.
« Eh bien poupée, ça se voit que t’es pas de l’armée ! » s’écria l’homme qui se trouvait à sa gauche.
Elle se retourna vers lui , il lui sourit et tendit sa main.
« et moi c’est Jason Black ! »
Elle reprit encore une fois une main amicale et répondit la même chose. Elle était un peu trop timide au goût de ces messieurs. Joan lui tapa sur la bras :
« On devrait peut-être te mettre dans la même chambre que Sheppard, histoire de te décoincer ! » cria-t-il.
« Oui, tu en apprendrais des choses ! » ria Jason.
« ne vous inquiétez pas Messieurs. J’apprends vite. » lâcha-t-elle simplement.

Ces allusions à ce dénommé Sheppard ne lui disaient rien. En tout cas, cette recrue avait l’air d’être connue par tout l’Air Force. Lisbeth pria pour qu’il ne se trouvât pas dans sa division. Le camion s’arrêta après une demi-heure de route. Joan se pencha vers elle :

« On est arrivé à une petite base qui sert d’intermédiaire entre Washington et notre grande base. On vient chercher des gars de notre compagnie. » expliqua-t-il.


Chapitre 2 : Un nouveau départ...

Il faisait nuit noire, dans le camion, on ne distinguait que des formes, des ombres, distordues et à l’allure de fantômes. Elizabeth ne différenciait que les spectres et n’entendait que le souffle des soldats. Toute lumière était interdite. Weir trouva cette prohibition totalement débile. Plusieurs autres soldats montèrent un part un. On était obligé de changer de place, se serrer, se bousculer. Certains en profitaient pour faire le bordel. Et l’officier qui était devant criait. Enfin le dernier homme monta. Il s’assit à la dernière place libre. Celle à côté d’Elizabeth. La porte arrière du camion se referma avec fracas et on était repartit. Le silence régnait à nouveau. Personne ne disait mot. L’Hiver qui devait arriver dans à peine 15 jours se faisait déjà ressentir. Tous grelottaient. Lisbeth également, mais pas pour les mêmes raisons. Joan s’était retrouvé en face d’elle et Jason était toujours à sa gauche. Le voyage allait durer trois heures avec une pause pour se détendre. Elizabeth, elle, était fatiguée comme la plupart des recrues, ce qui expliquait sans doute le silence. Elle sentait ses paupières se fermer lourdement. Elle voulait lutter contre ce sommeil traître car elle ne se sentait pas en sécurité avec cette quinzaine d’inconnus qui l’entouraient et qui allaient faire partie intégrante de son quotidien. Le sommeil l’emporta dans cette lutte intérieure et Lisbeth s’endormit en déposant sa tête sur l’homme qui se trouvait à sa droite. Ce dernier réprima un sursaut en sentant la tête lourde de la femme assise à côté de lui s’abattre sur son épaule.
Elizabeth releva la tête, le camion ralentit et s’arrêta. C’était la pause. Elle rougit et fut confuse en remarquant quand dans son inconscience, elle avait déposé sa tête contre un parfait inconnu. Elle se maudit intérieurement et fit comme si de rien n’était. Ils descendirent un par un. En colonne droite. Weir regarda sa montre, 5heures du matin. Le soleil n’avait pas encore fait son apparition dans le ciel. On comptait sur les réverbères du terrain où ils s’étaient arrêtés pour y voir quelque chose. Quand Joan avait parlé de se « détendre », Lizzy avait pensé à des petits étirements puis une permission jusqu ‘à la reprise de la route. Mais pensez donc si ça c’était passé comme ça ! Le lieutenant Sumners les avait attendu sur le terrain de foot. Il leur cria de faire deux groupes distincts. Le premier s’étirerait et le deuxième s’échaufferait avant d’inverser. Une demi-heure pour chaque activité. Les groupes furent faits. Elizabeth se retrouva avec Joan, Jason et l’inconnu qu’elle avait à sa droite plus quelques autres nouveaux. Leur groupe, nommé « Aigle Royal », surnom que Liz trouvait tout à fait ridicule, allait commencer par les échauffements qui consistaient a faire le tour de l’immense terrain durant une demi-heure, pendant que les autres s’étireraient au centre. En entendant cela, elle crut s’effondrer. Son visage devint livide ce qui n’échappa guère à Joan. Weir pouvait mieux observer ses deux compagnons. Joan était grand, blond et fort, bâti comme un homme de l’Est. Jason lui était plus petit, plus costaud, avec la peau mate et les cheveux noirs, typique des hommes du Sud. L’un avait les yeux bleus, l’autre les yeux marrons. Joan s’approcha d’elle et lui fit un clin d’œil :
« T’inquiète pas Stanley ! Ca c’est de la détente par rapport à ce qui nous attend à la base. »
Elizabeth déglutit. Il se mirent les uns à la suite des autres, Lizzy était entre Joan et l’inconnu après ce dernier se trouvait Jason et encore une recrue. Yvanoff était précédé de deux autres personnes. Elizabeth voyait ce groupe d’un très mauvais œil : un parce qu’elle était la seule femme, les deux autres sexes féminins s’étant retrouvée dans l’autre groupe et deux parce qu’elle était en plein milieu de la file, alors qu’elle était nulle en endurance et en sport plus généralement. Le coup de sifflet retentit. Sumners ordonnait la cadence avec sa voix et servait de lièvre.
Le premier tour, Elizabeth tint. Le second, un peu moins. Le troisième, son souffle manquait. Le quatrième, un point de côté se faisait sentir. Ces quatre tours à eux seuls n’avaient représenté que 3 minutes de la demi-heure ! Pour dire à quel point la cadence était infernale et le rythme du groupe rapide. Au bout de cinq minutes, Elizabeth crut qu’elle allait s’évanouir. Elle ralentissait déjà, ce qui obligeait les trois autres personnes qui se trouvaient derrière elle à ralentir aussi. Bientôt un grand écart se creusa entre Yvanoff et Stanley. Sumners qui n’était pas aveugle à ce point le remarqua et hurla :
« Stanley ! Plus vite ! Allez ! Du nerf ! »
Mais tous les nerfs du monde ne suffiraient pas à redonner la pêche à notre Lizzy L ! Elle se penchait en avant, puisant ses dernières réserves. Tout à coup elle sentit une pression sur ses hanches, elle se perçut un peu porter, ce qui la soulageait partiellement. Elle tourna la tête sur le côté, pour voir que l’inconnu continuait à courir en la portant à moitié. Sumners s’en vit outré :
« Sheppard lâchez Stanley sur-le-champ !!! »
Il s’époumonait. Lizzy était tellement épuisée qu’elle n’entendit pas le nom qu’elle avait tant redouté. Elle ralentit encore. Son compagnon était épuisé à force de la porter à moitié quand elle lâchait et de tenir le rythme. Ce qui devait arriver arriva, encore une fois pour le bonheur d’Elizabeth. Elle s’effondra. Sheppard, en sueur, s’arrêta pour la soutenir. Ils n’avaient effectué que 15minutes de la demi-heure. Jason stoppa aussi à leur hauteur pour aider Lisbeth. La personne qui se trouvait derrière lui continua rattrapant le peloton de tête. Le Lieutenant arriva à grands pas. Le regard furieux, il faisait de grands gestes furibonds. Weir tenait bon , elle ne perdait pas encore connaissances. Elle gardait les yeux à moitié ouverts. Jason se poussa à l’arrivé de Marshall, seul Sheppard resta encore près d’elle. L’officier le bouscula et attrapa la jeune fille par les épaules. Il la secoua :
« Stanley vous faîtes honte à l’armée américaine ! Avoir de telles feignasses dans ma division est IN-CON-CE-VA-BLE !! »
Il releva Elizabeth de force. Elle tenait à peine sur ses jambes qui tremblaient. Il lui cria dans les oreilles :
« Répondez quand un supérieur vous parle ».
Lizzy sursauta brusquement.
« Papa ? » murmura-t-elle assez fort pour mettre Sumners dans une colère encore plus ravageuse. Il l’attrapa par le bras et la jeta par terre. Il s’approcha d’elle, en levant sa matraque, Sheppard vint s’opposer en retenant Sumners par les épaules :
« Avec tout le respect que je vous dois mon lieutenant. Stanley est encore une jeune recrue, de plus c’est une femme. Ne dit-on pas que frapper une femme est un acte de faiblesse ? »
Sumners se tourna vers Sheppard, encore plus furieux tellement furieux qu’il en avait oublié de corriger Elizabeth :
« Ce que vous dites m’étonne de vous Sheppard ! Cette femme a choisi de s’engager dans l’armée en toute connaissance de cause ! Nous sommes pour l’égalité entre les hommes et les femmes ici, pour la parité entre les deux sexes ! Alors pas de différence ! VOUS voulez qu’on perde la face devant les marins qui disent que l’air force n’engagent que des fillettes ! Je leur refilerais bien cette incapable pour qu’ils l’endurcissent un peu ! Vous avez manqué de respect à votre supérieur Sheppard. Je croyais que vous aviez changé. Entre nous ça va très mal se passer !»
Elizabeth s’était mise à genou. Elle s’empêchait de pleurer. Son uniforme était tâché de boue. Elle passa une main dans ses cheveux qui étaient devenus gras à cause de la sueur. Sheppard ne porta pas un regard sur elle. Il reprit la course folle. Tout le monde laissa Lizzy au bord de la route. Et cela s’avérait être bien plus pire qu’une punition physique. Elle avait été humiliée.
Ils reprirent la route. Ils étaient disposés comme avant . Elle était entre Jason et John. Elle se faisait toute petite. Durant la réprimande du lieutenant, elle avait vu sa vie défiler devant elle. Elle était trop jeune pour connaître l’enfer. Jason compatissait. Joan aussi se montrait gentil. Mais ils restaient distants depuis cette incident, comme si Lizzy avait eu la peste. Le reste de la troupe se montrait plus hostile qu’au début. Ils ne voulaient pas s’enticher d’un fardeau, d’une bonne à rien. Lisbeth avait toujours fait travailler sa matière grise avant ses muscles. Elle allait souffrir de ce handicap pendant un bon moment. Elle soupira bruyamment, ce qui révolta intérieurement les autres.
Le Soleil arrivait dans le ciel. Elizabeth profitait de ce spectacle, dernier signe de beauté qu’elle trouvait sur cette Terre. Son regard pétillait, en voyant l’astre se lever, elle voyait l’espoir naître en elle. Elle se promit d’y arriver, pour mater définitivement le bec à son père et pour pouvoir sortir endurcie de l’armée. Car son but était toujours d’y échapper. Oh non, elle n’y passerait pas sa vie.
Elle avait hésité à remercier Sheppard de son aide. Il avait comme même désobéi à un ordre direct pour la soulager. Elle s’en voulait. Il s’était fritté avec le lieutenant pour pouvoir l’aider, elle. Mais désormais il ne prêtait plus attention à elle :
« Qu’est-ce que tu croyais chérie ? Lui veut faire une carrière militaire, et à cause de toi, il a failli faire tout capoter. Faudra que tu te méfie» se disait-elle. Elle jouait nerveusement avec ses doigts, les claquant, les tordants, elle le refaisait rapidement puis lentement puis encore rapidement Jusqu’à ce qu’une main se posa brusquement sur les siennes. Lisbeth suivit le bras porteur de cette main, il allait jusqu’à un cou qui lui même soutenait une tête qui portait un visage avec des yeux verts et aux coins de ses yeux de mignonnes petites rides d’expressions. La bouche de ce visage articula :
« Arrêtez Stanley ou je vous fais bouffer vos rangers »
« D’accord ! d’accord ! » réfuta-t-elle en haussant un sourcil.
« En fait Stanley t’es nouvelle dans cette division alors présente toi ! » s’exclama Joan.
« C’est vrai ça ! C’est une tradition chez nous ! Allez vas-y dis nous tout ma chérie » rajouta Jason.
Elizabeth rougit. Elle n’avait pas l’habitude à une telle rusticité. Elle avait toujours été entouré d’enfants de parents hauts élevés dans la classe sociale. Elle baissa la tête. Il fallut un coup de coude de Jason pour la faire parler, car c’était mal vu d’entourer son identité d’un voile de brume. D’ailleurs qu’allait-elle inventé pour ne pas se trahir ? Elle se décida à décoller ses lèvres l’un de l’autre :
« Mon prénom est Lisbeth…J’habite la banlieue de Washington. Mon père est professeur d’histoire dans un collège populaire et ma mère est secrétaire dans une petite boîte. Je me suis engagée dans l’armée pour…euh…parce que je n’avais aucun avenir scolaire ! »
Elle rebaissa rapidement la tête, encore étourdie par son mensonge. Jason sourit néanmoins :
« Eh ben voilà poupée, c’était pas si dur ! t’as l’air bien jeune ! »
« J’ai dix-huit ans… »
« Ah ! T’es la jeunette ! Tu formeras un super couple avec Sheppard, lui aussi a 18 patates ! »
« La ferme Black ! Dire que t’es même pas encore bourré » dit sèchement John.
« Oula ! du calme vieux, je plaisante… ».

Elle mit son bras sous la banquette où était assis son groupe pour y retirer son sac avec ses affaires personnelles. Elle le mit sur ses genoux et sortit un livre sur la Guerre Froide, il y avait assez de lumière pour lire et elle n’arrivait pas à dormir. Elle ouvrit le bouquin et commença sa lecture. Cela faisait depuis cinq minutes à peine et elle était plongée dans les débats soviétiques et américains. Quand Sheppard referma brusquement le livre :
« Pas d’avenir scolaire Stanley ? »
« Je...Je… » commença-t-elle a balbutier d’une petite voix féminine.
« Je veux dire : Quoi on a pas le droit de lire ! » se reprit-elle d’une voix plus ferme et faussement durcie.
« Laisse tomber les gros muscles Stanley… »soupira Sheppard.


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyMer 28 Sep 2005 - 12:46

Le camion continuait à rouler sur la grande autoroute reliant au Sud de l’état de Washington District of Columbia.  Plus qu’une seule heure et ils arrivaient à la base. Soudain le fourgon s’arrêta brusquement. Des voix dehors criaient quelque chose. Elle tendit l’oreille avant t’entendre : « Air Force, passez-nous vos fillettes !! Qu’on s’amuse !! » Jason jura et Joan hurla clairement : « Ramenez vos fraises ! Les fillettes vont vous enlever ce qui a dans vos pantalons ! » Elle était  outrée, vraiment. Un tel langage familier était inadmissible. Le lieutenant Sumners sortit et alla voir l’officier de l’autre compagnie de Marins. Ils discutèrent, ils se disputèrent même. Ils s’échangèrent leur liste de soldats. Un fois que se fut fait, un sous-officier vint à l’arrière du camion et ouvrit la petite porte. Ils se mirent en lignes pas aussi bien que les Marins qui étaient très très disciplinés. Marshall fulminait, personne ne savait pourquoi. Un soldat expliqua juste qu’ils avaient effectués un tirage au sort, pour un combat individuel. La réputation des deux sections en dépendait. On comprit clairement pourquoi Sumners était pas d’humeur. Le lieutenant Evrett des Marins avait choisi Lisbeth Stanley comme représentant et de l’Air Force. Quand elle entendit son nom, Elizabeth pâlit. Il fallait que cela tombe sur elle. Plusieurs soldat de sa compagnie se tapèrent la paume contre le front, ou se passait une main sur le visage tellement ils étaient désespérés à l’entente de cette dernière. Ils allaient perdre. Mais il fallait croire que Marshall aussi avait le don. Le nom qu’ils avait tiré  s’avérait être, un homme assez gringalet avec des lunettes rafistolées. Son poids ne devait guère dépassé les  40kilos. Les Marins pâlirent aussi, apparemment Sumners et Evrett avaient frappé fort.  Elizabeth s’avança, on lui remit un couteau ainsi qu’à son adversaire. A la première goutte de sang…Elle enleva sa veste pour pouvoir faire des mouvements plus amples. Tous les soldats hommes sifflèrent. Elle ne fit pas attention, elle n’avait jamais pratiqué de sport de combat. Il y avait un début à tout.
Elle décida de frapper la première. Elle leva son couteau bien haut et le rabattit maladroitement vers son adversaire qui esquiva le coup de justesse. Il lui fila un petit coup de pied dans le tibia. Elizabeth grimaça, elle alla à cloche pied un moment puis s’arrêta, le regard déterminé. Elle se rappela de quelque chose. Ses cours de danse classique ! Le seul sport qu’elle est jamais pratiquée. Il fallait doubler le temps de chaque temps de position pour pouvoir aller plus vite et faire des gestes plus précis, mais moins gracieux. L’homme se rapprocha dangereusement, il allait lui asséner un coup quand elle leva ses bras au-dessus de sa tête et tourna sur elle-même en faisant un pas sur le côté. Elle évitait ainsi la lame d’une esquive très précise.  L’Air Force applaudit. Elle mit le couteau entre ses dents, puis elle se mit sur la pointe des pieds. Elle trouva un bel équilibre, elle fit plusieurs pas de danse plus rapides qu’à la normale. Elle se rapprocha vite, d’un ample geste du bras elle prit son couteau de la bouche, fléchit un genou et fit un saut, avant de faire un demi-tour et de frapper son adversaire qui hésitait par quel côté esquiver tellement elle bougeait. Le première goutte de sang fut versée. Elle perla à la joue de l’adversaire avant de tomber au sol.
Les soldats de l’Air Force sautèrent en l’air tandis que les Marins se révoltèrent contre sa soi-disante « technique de combat ». Sumners qui n’avait plus Lisbeth dans son entourage sourit malgré lui. Chacun remonta dans son camion. Evrett et Sumners se saluèrent, cela se voyait qu’ils étaient amis. A l’intérieur du fourgon, les soldats s’agitèrent. Lisbeth était au centre de toutes les polémiques. Lizzy répondait juste :
« La danse classique est un très bon sport ! »
Sheppard restait quant à lui sceptique  sur la véritable origine de Lisbeth Stanley. Il y connaissait un rayon en fille. Et ça se voyait à 10 kilomètre que cette Lisbeth était une fausse blonde. Elizabeth était fière d’elle. Enfin elle avait réussi à rattraper son faux mouvement d’endurance !  Ils arrivèrent à la base avec quelques temps de retard. Ils descendirent et eurent quelques minutes pour s’installer. Des quartiers-maîtres leur indiquèrent leur dortoirs. Ils devaient être 5 par chambres qui étaient mixtes. Sur ce point ils étaient assez libres, d’habitude dans certaines bases, le règlement était plus strict. Les vestiaires, les toilettes et les douches étaient séparées. Encore heureux, la liberté avait ses limites ! Elle avait de la chance, elles s’était retrouvée avec John, Joan et Jason…seulement il manquait une personne, un lit restait libre. Un des deux quartiers-maîtres  arriva pour leur dire que leur camarade arrivera plus tard. Normalement, c’était censée être Elizabeth Weir. Ils allaient donc la remplacer par une autre personne. « Après tout, cela ne me concerne plus » se dit-elle. Mais elle le pensa tout haut. Sheppard la regarda bizarrement. Elle lui sourit insolemment. Il détourna les yeux.  Ils étaient consignés dans leurs dortoirs pendant un moment. Au bout de cinq minutes de rangement, leur nouveau camarade arriva, ou plutôt leur nouvelle. Elle était plus jeune que Lizzy de deux ou un an. Ils recrutaient jeunes dans l’armée ! Elle était brune, avec des cheveux courts et des beaux yeux clairs. La nouvelle fut soulagée en voyant une autre femme avec elle, elle vint vers Liz et lui sourit :
« Jenny ! Jennifer McKay pour l’état civil L ! Contente de voir que j’aurais de la compagnie féminine »
« Moi aussi » répondit-elle avec un grand sourire.
Les sirènes hurlèrent. Rassemblement. Elle soupira, Jason vint lui poser une main compatissante sur l'épaule avant de sortir suivi de Joan et John. Jenny, elle, continuait de fouiller dans ses affaires. Lisbeth s'approcha d'elle :
« On ne devrait pas se dépêcher ? »
« Si. » répondit négligemment Jennifer, le nez toujours dans son sac.
« Alors pourquoi tu ne le fais pas ? »
Jenny se releva brusquement et se tourna vers Lizzy.
« Ecoute…Lisbeth...C’est bien ça ? »
Son interlocutrice hocha la tête.
« Bon, alors Lisbeth, écoute : Je viens de l’aviation civil, j’étais une sorte de Sheppard chez eux si tu vois ce que je veux dire. Retiens juste que moi et la discipline ça fait quatre. Alors dépêche toi si tu veux, mais je suis plus une fille à papa pour me soucier d’être en retard ou non. »
Lizzy resta bouche bée devant le discours d’une si jeune fille. Mais à quel âge était-elle entrée dans l’armée ??? Liz savait dores et déjà qu’elle devra prendre Jennifer comme exemple si elle voudrait se faire une place et s’endurcir. Elle décida donc de l’attendre. Quand elle eut fini, elles sortirent toujours en prenant leur temps. Oh, elles ne dirent pas grand chose car le couloir qui reliait leur chambre à la cour était très court. Heureusement, d’autres soldats étaient en retards et une bonne dizaine. Dans la cour, plusieurs recrues étaient déjà en ligne et en colonne. L’Air Force ne tolérerait plus aucun écart de discipline. Ils étaient rangés par dortoir. Jennifer et Elizabeth se mirent derrière John, Joan et Jason. Leur dortoir était le dortoir Est. La colonne de cinq autres personnes était le dortoir Ouest. Les cinq soldats suivant était le dortoir Sud.  Enfin les cinq derniers étaient le dortoir Nord. Leur compagnie se composait donc de vingt soldats. Les deux quartiers-maîtres, les trois sous-officiers et le lieutenant Sumners coucheraient dans le bâtiment central. Donc vingt-six personnes. La Base était assez grande pour recevoir trois compagnie. Mais les deux autres étaient les aînés, qui avaient plus de trois années d’expérience dans l’armée. Leur division occuperait le complexe Sud de la base. Interdiction Formelle d’aller fouiner dans les autres complexes de la base sans autorisation ou permission officielle. Seule la cantine permettait de rencontrer les aînés, elle se trouvait au centre des quatre complexes de la base.
Pendant toutes ces explications, Jenny faisait des mouvements d’impatiente. Lizzy, elle, écoutait attentivement comme elle avait l’habitude de le faire en cours. Son père n’avait pas choisi n’importe quelle compagnie et n’importe quelle base. Cette dernière était unique dans l’Air Force, nouvelle et étaient créée à but expérimentale. Ils allaient tous recevoir une formation poussée pour piloter tout type d’appareils aérien. Ils allaient former « Une Elite » comme l’avait appelée Marshall. Un sous-officier cria un espèce de garde vous, qu’Elizabeth ne comprit qu’après avoir vu tout le monde se mettre droit. Son retard lui valut des réprimandes. Elle n’osait même pas répondre. Pourtant, Jenny, elle, n’aurait pas hésitée. Tu grand bonheur d’Elizabeth, à la base était aussi rattachée à une université. Bon une université d’aéronautique et d’astrophysique mais cela ne l’empêcherait pas d’y aller.  Il fallait s’y inscrire en deux temps. On passait un test, si on réussissait on était accepté. Puis il fallait revenir en fonction de son emploi du temps pour déterminer à quel moments les cours auront lieu.
A la fin de ce long discours d’explication ils purent enfin regagner leur chambrée pour dormir. Il était dix heures du matin. On devait être au self à midi.  Vous vous doutez bien qu’aucun d’eux ne dormit. Jason, Joan et John formait ce que Jenny et Lizzy baptisèrent les 3J. Il y avait un paravent assez large pour que cinq filles puissent se changer. Jenny et sa camarade furent soulagées et les garçons déçus. John avait son lit contre le mur et à ôté de celui de Lizzy. Suivait Jason, Jenny et Joan. En face de chaque lit, une armoire, une commode et deux coiffeuses éventuelles. C’étaient des meubles très rudimentaires. Pas de fantaisie, de la simplicité militaire. Sheppard qui était allongé sur son lit se releva et tourna sa tête vers Elizabeth :
« Tu vas t’inscrire à l’université n’est-ce pas Stanley ? »
« Euh...oui…comment le sais-tu ? » demanda-t-elle.
« C’est la que vont tous ceux qui n’ont pas d’avenir scolaire » réfuta ironiquement John.
« Ce n’est pas facile d’y entrer, c’est vraiment pour les cartésiens d’après ce que j’ai lu. Si ce n’avait pas été un bâtiment militaire, mon frère y serait sûrement venu. » dit Jenny.
« tu as un frère ? » s’étonna Liz.
« ouais…malheureusement…pourquoi tu veux que je te le présente ? » la taquina-t-elle.
« Non merci » sourit Lizzy gênée.
« Bien sur que non ! Stanley est pour moi ! » s’exclama Joan.
« c’est ce qu’on verra » murmura Sheppard pour lui-même, mais Elizabeth l’entendit et les paroles de sa mère lui revinrent : « Tu épouseras un militaire, tout comme moi, tout comme ta grand-mère. Un militaire qui aura de la renommée, qui aura effectué beaucoup d’actes de bravoures. Un homme brun, beau et fort comme tout militaire qui se respectent. Tu portera son nom avant de porter son enfant ». Elle chassa toutes ces pensées de sa tête. On frappa à la porte. C’était le quartier-maître…l’inspection des bâtiments ! ils l’avaient tous oublié. Les affaires n’étaient pas encore rangées, les lits fraîchement défaits. Ca allait barder ! LE militaire entra. C’était une femme, forte, blonde, à la peau tannée par le soleil et les efforts physiques. Son teint vira au rouge en voyant l’état de la chambre. Elle commença à pousser du pied les sacs qui traînaient. Elle jeta la veste d’Elizabeth qui vagabondait. Lizzy alla la récupérer sur-le-champ, elle lui avait été offerte par Alphonse. La femme s’énerva :
« NON MAIS OH !! C’est quoi ce bordel ??! Stanley ! SUFFIT REPRENEZ VOS RANGS ! Je suis le quartier-maître Andrews, je m’occupe de votre chambrée !! ET VOUS ALLEZ REGRETTEZ de m’avoir comme quartier-maître ! Je ne vous ai pas choisi et vous non plus ! Et je vois comment ça commence, et je prédis que ça va très mal se finir ici ! Je m’occupe également du quartier Ouest… »
« Mais qu’est-ce qu’on s’en fout de  ta vie ! » lâcha Jenny.
«  Qui a osé dire ça ?! »
Jenny rougit et baissa la tête. Andrews avait eu le dos tourné au moment de son discours. Elizabeth prit les devants.
« C’est moi ! »
« Vous continuez Stanley !! Le dortoir Ouest n’a ni ce bordel, ni cette maladresse ! JE VAIS vous apprendre la discipline moi ! »
Andrews s’approcha et gifla Weir. Jennifer ferma les yeux. Cette claque devait lui revenir. Lizzy essaya de ne pas broncher. La femme continua de crier et de s’exciter toute seule. Stanley ne pouvait plus tenir, elle éclata de rire. C’était plus fort qu’elle, les hystériques de la vie comme ce quartier-maître la rendaient hilare.  Andrews la prit violemment par le bras : « Ca vous fait rire ?? HEIN ? DIRECTEMENT CHEZ LE LIEUTENANT !! » Elizabeth pouffa de rire une dernière fois, elle fut traînée par le soldat. Avant de franchir la porte, elle se retourna vers ses camarades et lâcha une dernière crise de fou rire. Jenny souriait. Les autres un peu moins.
Ils traversèrent la cour vide et se dirigèrent vers le bâtiment central. Sumners n’y était pas. Liz soupira de soulagement, mais à sa grande surprise, Andrews demanda où il se trouvait. « Oh non ma cocotte, tu vas pas t’en sortir comme ça » se dit-elle. Il se trouvait dans le complexe nord de la base. Andrews tenant toujours Elizabeth par le bras prit donc cette direction.


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyDim 2 Oct 2005 - 8:44

Elles en traversèrent des couloirs et des cours ! Lizzy voyait beaucoup de soldats en plein entraînement, elle passèrent par la plate-forme des avions de chasse, immense aéroport militaire impressionnant. Enfin, elles arrivèrent au centre de la base. Andrews tenait toujours Lisbeth par le bras. Un garde lui indiqua dans quel bureau se trouvait Sumners. Il y avait des chaises devant la porte. Elles s’assirent pour patienter. Le quartier-maître n’était pas très bavard. Le couloir où elles attendaient était vide. Jusqu’au moment où un homme sortit du bureau d’à côté. Il passa rapidement devant elles avant de revenir en  arrière et de fixer Elizabeth. Il était grand, châtain presque blond, la coupe en brosse. Il devait taper vers les 26 ans. Ses yeux était foncés et vifs. Il avait une belle carrure de militaire.  Elle était presque subjuguée. Le quartier-maître se leva :
« Major ». Elle fit le salut militaire. Mais ce « major » ne fit pas attention à elle. Cette dernière le prit mal et donna une méchante petite tape à Lisbeth pour qu’elle se remuât. Stanley prit conscience et se leva. Il se décida à parler, il s’adresser en Andrews mais ne quittait pas Elizabeth des yeux :
« Dîtes moi, qui est-elle ? »
« Oh ! Une jeune recrue, stupide et sans discipline »
« Pourquoi est-elle ici ? »
« Elle a été punie, je l’ai envoyé vers le lieutenant Sumners. »
« Major Sumners » rectifia une voix derrière eux.
Marshall était sorti, et il venait d’être promu. Il s’approcha de l’homme.
« Jack, quel plaisir de te revoir. »
« Moi de même Marshall. On vient de loin pour tes beaux yeux » ironisa Jack en montrant du menton les deux femmes.
« Andrews vous me dérangez dans ma promotion pour m’amener Stanley ? Pourquoi ?»
« Le dortoir était… »
« Dans ce cas amenez-moi tout le dortoir ! Ca sera encore mieux ! Retournez au complexe Sud ! »
« bien Major » s’écria Andrews en saluant.
« Attendez Andrews, laissez-la. Je m’en occupe. »
Le quartier-maître partit avec un dernier salut et un regard de vengeance à l’égard d’Elizabeth. Elle allait avoir du fil a retordre avec Andrews. Jack se tourna vers elle :
« Votre nom ? »
« Lisbeth Stanley, Major. » dit-elle d’une petite voix.
« Bien. J’espère qu’on se verra  à la cantine. » ajouta-t-il avec un clin d’œil avant de partir.
« Jack ! Ne drague MES recrues. » cria Marshall.
Jack qui était déjà loin leva la main négligemment. Sumners se retourna vers Stanley. Elle baissa les yeux, les joues encore rouges de l’espérance du major O’Neill.

Quand Elizabeth regagna le dortoir, il était 11h30. Les autres avaient fait leur exercices matinales pendant qu’elle avait été emmenée chez Sumners. Jenny prenait une douche et les garçons se détendaient dans le dortoir. Jason l’accueillit avec joie :
« Tiens donc ! Rebonjour rebelle »
Mais elle ne lui répondit pas. Elle flottait sur un petit nuage blanc. Jack O’Neill lui avait parut si…elle n’arrivait pas à sortir les mots pour décrire son sentiment. Jenny revint de la douche. Les cheveux encore mouillés, elle capta tout de suite le regard de Lisbeth et s’écria :
« J’en étais sûr ! Ca y est tu es tombée dans le piège ! Rha ces militaires ! » »
Elizabeth ne broncha pas, elle était assise sur le lit. Sheppard lisait tranquillement un magazine de football américain, mais il écoutait d’une oreille attentive ce qui se passait. Jennifer sauta sur le lit de Lizzy et lui dit :
« vas-y poulette raconte-moi tout ! »
« Il est tellement…. »murmura-t-elle.
« Qui ? Qui ? »
« Le Major Jack O’Neill… », souffla Liz en s’allongeant lourdement sur le lit et repensant au regard de ce dernier quand il avait posé les yeux sur elle.
« Oula ! tu frappe haut ma chérie ! » s’exclama Jennifer. « déjà un Major ! »
« Qui finira Colonel…avant de devenir Général »récita-t-elle..
« Vous êtes tous les deux de l’armée, oublie! »
« Crois-moi Jennifer, je ne resterai pas indéfiniment dans l’armée. » se révolta Lizzy.
Une porte claqua. John était sorti en coup de vent, très énervé apparemment. Jenny et Lizzy se regardèrent. Joan avança :
« Il a peut-être faim, après tout c’est bientôt midi.  On ferait mieux d’aller au self. »
Elles acquiescèrent. Ils sortirent donc et croisèrent plusieurs soldats d’autres dortoirs.  En sortant du complexe Sud, ils se mélangèrent aux soldats du complexe Ouest. Ceux qui avaient déjà effectués trois ans dans l’Air Force. Puis ensuite ils rencontrèrent les occupants du complexe Est qui avaient la même tranche d’âge qu’eux. La cantine était bondée. La queue énorme. Ils retrouvèrent John. Jenny s’avança vers lui :
« Ben Sheppard qu’est-ce qui te prends ? »
John la fusilla du regard avant de reporter son regard si particuliers sur Stanley, un regard qui n’échappa point à  McKay l’observatrice. « je vois » lâcha-t-elle. Au moment où elle allait prendre la parole. Un homme bouscula Lisbeth. Cette dernière se retourna et reconnut Jack. Son regard s’illumina. Il lui sourit :
« Stanley ! Enfin je vous retrouve ! »
« Major… » murmura-t-elle seulement.
« Je vous invite à ma table ? » lui demanda-t-il rayonnant.
« Non ! C’est bon, elle est avec nous. » s’interposa Sheppard.
« Pardon ? » dit Jack en haussant un sourcil.
« Excusez-le major. Il est un peu malade aujourd’hui » rattrapa Jenny, en poussant John vers elle.
Jack partit donc en compagnie de Lisbeth. Ils prirent leur plateau repas et s’assirent. Lisbeth était timide en sa compagnie. Il commença par goûter une cuillère de quelque chose qui ressemblait vaguement à du riz :
« Même mon père n’avait pas vu pareil depuis la guerre du Vietnam » fit-il en repoussant l’assiette.
« Oh ! C’est de famille » s’étonna Elizabeth.
« le dégoût pour le riz de la cantine ? »
« Non…non… »ria-t-elle « la fonction militaire. »
« Ah oui, enfin c’est compliqué. »
« Mon père aussi est militaire…. » expliqua-t-elle.
« Je vois. » compatit Jack.
« Oui, il était dans la Navy un certain temps… »murmura-t-elle.
« Parlons de vous. C’est votre vraie couleur de cheveux ? » demanda-t-il.
Lisbeth toucha ses cheveux qui étaient blonds choquants. Au cours de ces derniers temps elle en avait presque oublié qu’elle était devenue blonde.
« Euh…non pourquoi ? »
« Comme ça…ils sont juste…très beaux… »souffla-t-il.
« Merci Major. »
« Lâchez-le major Stanley. Et ne me saluez pas. » dit-il l’air décontracté.
« Je ne vous ai jamais salué » ria Liz.
« Bon d’accord. Alors plus de Major. »
« Je risquerai de me faire réprimander par mes supérieurs. » ajouta-t-elle en fronçant les sourcils.
« Oh Sumners…c’est peut-être un dur mais il sait ce qu’il fait. Puis vous êtes sous ma protection maintenant »
« Attendez Major O’Neill, je ne suis pas encore entrée de votre lit. » ironisa-t-elle.
« Vous ne me faîtes pas confiance ? »
« Vous avez plutôt l’air d’un coureur de jupon. »
« Je vous assure…que je ne courrais qu’après vos jupons. »
« Mince ! Les inscriptions de l’université vont bientôt débuter ! »
Elle se leva précipitamment. Il se leva également. Elle voulut partir mais il la prit par le bras et par un petit geste la fit se rapprocher de lui, très près. Ils se fixèrent un instant, sans trop savoir où ils étaient tellement le regard de l’un subjuguait celui de l’autre. Il s’approcha un peu plus :
« Vous ne me dîtes pas au revoir »
« Major…je vous en prie… »dit simplement Liz en essayant de se dégager.
« Ce soir ils organisent une petite fête de bienvenue dans le complexe Nord de la base. Je vous y attendrais. Tenue de civile permis. Lâchez-vous » ajouta-t-il avec un immense sourire.
Elle tourna le dos et courut jusqu’à son complexe. O’Neill la regardait totalement abasourdi. Il ne s’était jamais laissé avoir par une femme de la sorte. Mais elle était différente. Il sourit intérieurement et repartit vers sa division.
En sortant de la cantine, elle vit Jenny et les 3J. Elle se précipita vers eux toute excitée.
« hey Lisbeth tu as des comptes à me rendre ! » s’exclama Jennifer.
« Plus tard !!! La jeep part pour l’université dans un quart d’heure ! Je vais être en retard ! Je ne peux pas me présenter avec mon uniforme là-bas. Je dois me changer. Je n’ai pas le temps.»
En effet ils se trouvaient dans le complexe Nord, totalement à l’opposée de leur dortoir. Une jeune femme blonde qui écoutait leur conversation s’approcha.
« Je peux peut-être vous prêté quelque chose. Mon dortoir est dans ce complexe. Elizabeth hocha vigoureusement la tête et suivit la femme sans perdre de temps. Jenny courut pour aller chercher la paperasse dont Stanley avait besoin. Elles entrèrent dans l’un des cinq dortoir du complexe Nord qui abritait d’autres soldats. Les dortoirs étaient identiques, chambres de cinq.
La jeune femme blonde ouvrit son armoires et chercha des habits à la taille de Lisbeth qui avait a peu près la même taille qu’elle. Elle sortit à la va vite un tailleur bleu marine. Elle le jeta à Elizabeth. Cette dernière courut vers le paravent. Pendant ce temps, l’autre femme lui jetait des collants, et une paire de talons. Un fois apprêtée, Lizzy fit un tour par la coiffeuse, emprunta un collier et un parfum.
« Comment vous remercier ? »
« Plus tard ! Je vais moi-même à l’université. Je vous accompagne. »
« je ne connais même pas votre nom… »
« Samantha…Samantha Carter. Je sers depuis deux ans dans l’Air Force. » se présenta la femme.
« Enchantée. Lisbeth Stanley » dit à son tour Liz.
Elle sortir vite, et se dirigèrent vers une jeep qui faisait la navette entre la base et l’université. C’était comme un bus. Elles seraient arrivées une minutes plus tard, la jeep serait déjà partie. Elles montèrent avec quelques autres soldats. Soudain un cri. La jeep allait démarrer mais Jenny courait comme une folle avec le porte document d’elizabeth. Elle l’avait préparé pendant que cette dernière était avec Samantha. Jenny monta donc en  route. Lizzy serra Jenny dans ses bras.
« Merci Jenny »
« Je t’en prie Lily ^^ »
« Samantha Carter… Jennifer McKay, Jenny…Samantha Carter » présenta rapidement Lisbeth.
Les deux femmes se saluèrent avec un sourire. La jeep sortirent de la base et prirent la direction de Norfolk, où l’université construite par l’armée siégeait. Ils s’arrêtèrent après  une heure de route. Samantha descendit.
« Je vous laisse ici Mesdemoiselles. Vous allez continuer pendant à peu près un quart d’heure et vous tomberez sur le bâtiment central. Faut dire que cette université est aussi immense que la base ».
La Jeep reparti et s’arrêta de nouveau. Cette fois ce fut Jenny et Lisbeth qui descendirent. Elles parcoururent à la va vite les allées, sans s’attarder plus en avant sur les jardins et tout ce qui allait avec. Lisbeth bouscula un homme dans sa précipitation. Elle se mit vite sur pieds avant de continuer mais Jenny ne la suivait plus. Lizzy se retourna. Jenny avait de grands yeux devant l’homme qu’elle avait bousculé. Elizabeth revint en arrière.
« Jenny qu’est-ce que tu fais ! On va être en retard pour de bon ! »
« Rodney !!! Mais je te croyais au Canada !!! » s’écria tout à coup Jenny.
« Jenny ! Tu as donc décidé de t’inscrire dans l’armée. »
« Oui et justement c’était pour ne plus te voir ! »
« Figure toi que moi aussi ! mais c’est Helena qui m’a poussé ! » se défendit McKay.
« Retourne TOUT DE SUITE au Canada. »
« Je peux pas ! je suis stagiaire pour la NASA qui m’a envoyé ici !! »
« Forcément ! Toujours des excuses ! »
« JENNY CA SUFFIT !! » cria Elizabeth.
“Mais Lily !”  
“On va être en retard ! Comprends tu ?! Alors désolé pour ton frangin mais c’est pas trop le moment.»
« Une blonde ne pourra jamais être acceptée dans une université. D’abord je déteste les blondes » remarqua Rodney.
« Oublie ce que je viens de dire Jenny » changea d’avis Lizzy. « Vous avez un problème avec ma petite personne ? Parce que si c’est le cas dîtes-le tout de suite ! »
« Oui ! J’ai un problème, vous ne semblez pas assez intelligente pour étudier ici. Je ne veux pas avoir pour camarades des médiocre militaires. » dit calmement Rodney.
« oh puis toute façon vous pouvez allez vous faire voir » lâcha Liz avant de mettre une main sur sa bouche. « Bon on y va Jenny"


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyMer 12 Oct 2005 - 13:25

lol vala une petite suite !


Lisbeth attrapa furieusement Jennifer par le col et avança à grands pas. D'habitude elle restait d'un flegme exemplaire mais alors là, c'était le pompon ! Comment un homme aussi arrogant, aussi prétentieux et aussi moche pouvait la provoquer ! Rha elle avait toujours détesté ces grosses têtes. Finalement elle était bien contente d’être à l’armée. Mais c’était sans compter que Mister McKay, amusé, les suivit. Lizzy dans sa fureur ne fit pas attention mais Jenny, elle le vit. Elle voulait répliquer mais Elizabeth la tenait tellement fort.   Enfin, elles arrivèrent au bureau des inscriptions avec un quart d’heure de retard. Le bureaucrate qui valait pas mieux que la ridicule cravate qu’il portait se mit a faire non de la tête. Rodney se moqua :
« Eh voilà, une blonde de plus pour l’armée une. »
Liz leva les yeux au ciel. Elle lâcha Jenny et attrapa  violemment le mec qui s’occupait des inscriptions par sa cravate. Ce dernier déglutit. Lizzy fit un sourire carnassier.
« Bon alors écoute bien ! Je veux mon nom dans cette université c’est clair ! Tu te débrouille mon petit…je veux même pas savoir comment tu auras fait. Rajoute mon nom à cette liste et tout de suite ! Lisbeth L-I-S-B-E-T-H oublie pas le H et Stanley S-T-A-N-L-E-Y. »
Elle attendit patiemment que le bureaucrate effrayé marque son nom et prénom correctement. Il se leva lourdement et alla chercher les papiers. Elle signa et prit sa carte d’étudiante. McKay fit une grimace. Jenny lui envoya une claque, il se retourna vers elle, totalement courroucé. Elizabeth ne faisait même pas attention à lui. Les 3J venaient de rentrer dans le hall. Elle leva son bras et fit signa à Sheppard qu’elle était ici. Ce dernier et ses deux compagnons arrivèrent. Jenny sauta dans les bras de John qui la rattrapa avec un sourire forcé. Elle n’y prêta pas attention. Jason défigurait Rodney. Ce dernier essayait de se tenir mais il tremblait de tous ses membres. Et quand je dis bien tous, c’est tous. Elizabeth sourit  à John :
« Alors Misters, que venez-vous faire ici ? »
« John a été  nommé chef de dortoir à contre cœur. »
« Ouais ! On aura plus la vielle peau comme quartier maître. » s’exclama Lizzy.
« euh…si. En fait un chef de dortoir c’est fait pour si jamais le dortoir ou les membres sont mal foutus ben c’est lui qui prends pour tous… » expliqua tristement Jason.
« Quel courage ! »ironisa Jenny.
« Mais en échange il a eu droit à une arme… » soupira Joan.
Elizabeth baissa les yeux sur le 9ml de Sheppard. Elle ne put s’empêcher de déglutir. Les armes lui avaient toujours donné froid dans le dos. McKay s’approcha doucement de John. Il glissa la main sur sa cuisse et prit l’arme, tellement vite que personne ne s’en rendit compte jusqu’au moment où elle disparut de la taille de John. Ensuite, Rodney prit Elizabeth par la taille et pointa l’arme à feu sur elle. Sheppard et les autres firent un pas. McKay pointa l’arme sur eux :
« Oh ! Oh ! Non mes petits. Mon nom est Rodney Mckay, je suis jeune, je suis brillant et je suis arrogant. Jenny c’était pour la claque. »
« Mais quel boulet ! » s’écria-t-elle
John glissa à l’oreille de Jenny.
« Il est même pas chargé. »
Jenny éclata de rire. Décidément qu’il soit ici ou au Canada son frère était toujours ridicule. Elizabeth lui donna un violent coup de talon dans le tibia. Le vieux coup qui marchait toujours. Elle se retourna et  le gifla. John vint récupérer son revolver. Jason et Joan étaient pliés en deux. Rodney bégayait…il balbutiait ah ça oui ! Il réprima un tremblement de lèvre…on aurait dit qu’il allait…pleurer ! Jennifer leva les yeux au ciel. Elle y mit les bras aussi. Elle demanda :
« Tu dors où ? »
« A la cité universitaire… »
« Où est Helena ? »
« Elle a quelque chose d’important à faire, bon j’y go moi. »
Il partit. John frappa dans ses mains :
« On peut y aller maintenant ! »
« Je pense… » murmura Lizzy en regardant Rodney s’en aller, méfiante.
« Surtout que ce soir c’est fiesta au complexe Nord, faudra en profiter ça sera pas tous les jours. Ils nous font de beaux cadeaux de bienvenue dans l’Air Force.


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyJeu 27 Oct 2005 - 20:09

Une toute petite suite j'en suis navrée...mais je pouvais pas me permettre de vous faire patienter


Sheppard prit Lizzy par le bras et l’entraîna à sa suite sous l’œil mitigé de Jenny. Elle s’était sans doute jurer d‘avoir John comme partenaire. Lisbeth n’avait même pas eu le temps de prendre son emploi du temps. Tant pis elle reviendrait le récupérer. Quand ils sortirent de l’université, elle découvrit une jeep de l’Air Force. Ils l’avaient volée pour venir ici ! Elle n’eut même pas le temps de répliquer, elle se voyait déjà pousser dans le véhicule que John conduisait. Il démarra et partit à toute vitesse.
Quinze minutes plus tard il étaient dans la base. Le Major Sumners fit un rassemblement général. Tous en ligne par colonne de dortoir. Il toisa celle du dortoir Est, Lizzy avait eu la bonne idée de se mettre derrière. Mais cela n’empêcha pas le Major de la toiser également. John qui était en tête restait impassible. Cependant voler une jeep de l’Air Force ne restait pas inaperçu. Lizzy regardait ses rangers, elle n'osait pas lever la tête. Jenny, elle, c'était tout le contraire. Pourvu qu'on se fasse réprimander devait-elle penser. Weir voulait rester discrète mais depuis son arrivée ici c'était plutôt le contraire. Sumners montrait des signes d'impatience. Andrews était en retard.  Elle n'arrivait pas. Il était donc encore plus énervé. Il passa côté de Sheppard et vint se mettre à la hauteur de Lisbeth. Il  la fixa. Elle se sentit rougir. Il regarda sa montre. Jenny se retourna pour voir ce qui se passait. Bonne diversion. Marshall explosa :
« Dortoir Est ! Vous me faîte honte. Votre tenue est intolérable. Vous avez « emprunté » une jeep…sans permission. »
« On l’a rendue c’est déjà ça… » murmura assez fort McKay.
Marshall la prit par le bras.
« Recrue McKay répétez un peu ! »
Jenny déglutit. Elizabeth fronça les sourcils. Sheppard se retourna.
« J’ai eu la permission du Général, Major ! »
« Pardon ? » Sumners manqua de s’étouffer.
« C’est lui même qui me l’a remise en mains propres… » continua John en suant.


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyDim 6 Nov 2005 - 9:54

« C’est lui même qui me l’a remise en mains propres… » continua John en suant.
« il ment ! » pensa tout de suite Elizabeth. Sumners fit un sourire carnassier.
« En êtes-vous bien sur Sheppard ? »
« Tout à fait… »souffla John.
Marshall était désormais peu sur de lui. Le Général de cette base était plutôt absent ces derniers temps et il savait que sa venue concordait parfaitement avec l’emprunt de la jeep. Marshall déglutit. Il n’avait encore jamais parlé au Général Terri O’Neill. Femme qui avait succédé à son mari mort d’un cancer. Elle l’avait suivi tout au long de son parcours militaire, montant de grade tous deux. Il s’étaient mariés contre les principes de l’armée. Ils avaient cependant réussi à étouffer l’affaire. Le seul scandale qui a frappé le couple O’Neill fut Jack, l’enfant de 11 ans à cette époque là que Terri  avait eu d’un autre homme. Il se passa une main sur le visage. Terri O’Neill pouvait être une femme très relâchée du haut de ses cinquante-ans, elle paraissait dix ans de moins et avait un corps de déesse entretenu par les longues séances d’entraînements intensifs. Sumners l’avait vu sur une photo. Deux Généraux se partageait cette base. Le Général Terri O’Neill et le Général Jacob Carter. Terri s’occupait des nouvelles recrues et de l’université alors que Jacob prenait plus à cœur les aînés et les formations des élites. Marshall soupira.
« Quel Général ? »
Sheppard sourit. Il avait réussi…
« Le Général O’Neill. »
« Cette vieille folle… » murmura Sumners, mais suffisamment fort pour se faire entendre du Dortoir Est. Il prit conscience à ce moment précis, que c’était inutile de punir Sheppard pour cela. Car si ce qu’il disait était vrai, il allait en prendre pour son grade. Il décida de ravaler sa colère et de tourner furieusement les talons.
« Cadets ! Cette après-midi est votre dernière après-midi de libre. A cause de la fête organisée au complexe Nord, relâchement pour toute la base. Mais sachez que dès demain, lever à 5h00, ce sera à vous de réveiller les coqs. Repos ! » hurla-t-il.
Les soldats se décontractèrent. Sheppard se retourna vers Lisbeth, il lui jeta un regard à fondre. Les joues de la jeune femme s’enflammèrent. Jenny prit en compte ce regard et bouda. Elle voulait Sheppard, coûte que coûte. Mais il la prenait comme une gamine, l’appelant toujours « petite » ou la « chieuse ». Elle détestait quand il se comportait ainsi ! Elizabeth regarda à gauche et à droite avant de se précipiter vers la cabine téléphonique. Elle y inséra quelques pièces et entendit la tonalité :
« Allô ? »
« Skye ! Dieu soit  loué ! »
« Elizabeth ? c’est bien toi ? »
« Oui ! Oh ma puce tu peux pas savoir… »
« Mais enfin bon sang Lizzy ! Tu aurais perdu la tête ! Ton père est furieux, où est-tu ? »
« Je ne… »
« Il a juré qu’il te retrouverait car tu es le seul enfant qui lui reste. Il remue Terre et Ciel pour te retrouver. Il est tombé malade Elizabeth ! Tu te rends compte ! Et puis sans parler d’Alphonse ! Quand ta mère nous apprit que tu partais pour l’armée…mais déserté !! »
« Tu ne comprends pas Skye ! Je n’ai pas déserté, j’ai fait pire !! Pour lui montrer que jamais je ne lui obéirai ! ».
« Lizzy, tu nous manque tellement » fit remarquer Skye, la voix larmoyante.
« Vous me manquez aussi…je dois raccrocher… »
Elizabeth raccrocha le combiné, consternée. Quelle angoisse. Elle avait envie de fuir chez elle, présenter des excuses à son père. Peut-être alors lui pardonnerait-il ? Peut-être se rendrait-il compte à quel point il avait fait du mal à sa fille en se conduisant égoïstement. « Elizabeth ma fille tu es idiote ! » pensa-t-elle. Elle baissa la tête et entendu un raclement de gorge. John la regardait, il la voulait…non ! Il voulait le téléphone. Que lui arrivait-elle ? Elle devait être amoureuse de Jack O’Neill. Lui, pouvait lui apporter l’avenir qu’elle désirait. Elle le savait. John n’était qu’un arrogant, qui avait les femmes aussi vite qu’il les laissait tomber. Elle se poussa en bredouillant des excuses. Elle repartit vers le dortoir, heureuse. Ce soir…elle verrait son Major.











Chapitre 3 : Jack et sa sœur.





Terri O’Neill laissa son regard se promener sur la cour du complexe Ouest. Elle avait du mal à se concentrer sur les derniers rapport de l’après-midi. Elle avait un mauvais pressentiments Elle posa une main sur son cou : « William », pensa-t-elle, espèce de salaud…que me prépare-tu encore ? ». La porte s’ouvrit, Terri fixa ses yeux clairs et perçant sur l’homme qui venait d’entrer. Grand, athlétique, presque blond, Jack était sa fierté…mais elle le redoutait, oui elle présageait un mauvais avenir. Terri avait toujours eu des dons de voyance. Cela ne s’expliquait pas, elle avant eu un sixième sens. Ce dernier ne s’était plus manifesté depuis son dernier divorce ou devrait-elle dire sa fuite. Et à présent il avait ressurgi comme si quelque chose l’avait provoqué. »quelque chose ou quelqu’un », se dit-elle. Jack s’assit et soutint le regard de sa mère.
« Il ne l’ont pas retrouvé…ces incapables ! Ce lâche de William n’a jamais su prendre soin d’elle ! » s’emporta Jack.
« Tais-toi ! Pourquoi t’intéresse-tu tant à Elizabeth Weir…nous n’avons plus rie à faire avec cette famille. » le réprimanda sèchement Terri.
« Tu ne peux pas savoir…tu t’es enfui quand j’avais cinq ans. Un an après Papa s’est remarié avec une russe et il naissait une petite fille. Ma sœur…Ma Elizabeth ! Puis Tu es revenue me chercher à onze ans, me l’enlevant. Je fus contraint de vivre avec ton nouveau mari !» expliqua froidement le jeune homme.
« Il faut l’oublier mon fils ! Elle a disparu ! Tu le vois bien, les recherches ne mènent à rien »
« Tu crois pas si bien dire maman…si jamais il lui arrivait quelque chose… »
« Je ne vois pas pourquoi tu accorde tant d’attachement à ta demi-sœur Jack. »
« Je l’ai vu quand elle n’était qu’un bébé…c’était la perfection…elle était tellement parfaite, tellement douce, mais cette chienne de Victoria t’a obligé à me reprendre.» dit jack entre ses dents.
« Et elle a bien fait ! Prends-tu toujours tes cachets ? » demanda Terri angoissée.
Jack fit un sourire ou plutôt un rictus.
« Mais bien sur maman, ces cachets que le psychiatre m’a conseillé depuis que j’avais pris l’habitude de tabasser les chatons à coups de batte de base-ball. Oh et puis j’ai fait bien pire. »
« C’est ça qui a tué Adam ! Ton sale comportement d’égoïste ! » cria sa mère.
« Il était tellement faible…je hais les gens faibles. » murmura O’Neill.
« J’ai du mal à croire que tu es mon fils, mon Jack…tu ne peux pas être comme ça. » dit sa mère.
« Ne deviens pas comme ton idiot de mari, maman…ne sois pas faible » proféra-t-il…ces parles résonnaient comme des menaces. « Sache juste qu’aujourd’hui, j’ai retrouvé Elizabeth…et comme je l’ai promis à sa chienne de  mère il y a 13 années, je l’épouserai. »
Il se leva sous le regard consterné de sa mère. Il prit la direction de la porte et sortit, sûr de lui. Sa mère prit sa tête entre les mains et commença à pleurer. Jack n’avait pas toujours été comme ça. Elle l’avait enlevé de sa famille pour cela. Son vrai père faisait de lui un être sans âme, et c’était ce même fou de père qui mis dans la tête de Jack d’épouser sa propre sœur pour assurer une descendance sans faille des Weir. Jack n’avait que 6 ans, qu’est-ce qu’ils avaient bien pu faire à son fils ? Cela n’étonnait pas Terri que William est repris contact avec Jack au cours de ces dernières années. Ses sanglots redoublèrent. Elle se ressaisit et décrocha le combiné du téléphone et composa lentement le numéro du Pentagone. Il fallait que cela cessât. Elle ne pouvait plus le supporter.  Avant d’appuyer sur la dernière touche, une vision lui vint, Une jeune femme, blonde…et du sang…. Elle resta un moment les yeux dans le vide, le souffle coupé par la douleur. Elle se pinça les lèvres et appuya sur la dernière touche. Elle était comme hypnotisée par la tonalité, jusqu’à ce que son interlocuteur décrochât. Ce fut comme une claque qui ramenait à la réalité :
« Allô, ici le bureau du NCIS au Pentagone. Allô ? Allô ? »
Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit, des larmes lui vinrent aux yeux :
« Oui, ici le Général O’Neill, pourrais-je avoir le Président Weir. »
« Un instant, ne quittez pas… »
Cette fois, il n’y eut pas de musique d’attente. Après quelques secondes seulement, la voix d’un homme, dure et froide se fit entendre. Terri eut des frissons et remercia le Ciel que cette voix fut à des kilomètres d’ici :
« William ? »
« Ah tiens donc ! Le Général Terri O’Neill ou plutôt devrais-je dire l’agent Grace Weir, mon ancienne femme qui a pris un faux nom –Terri, pour pouvoir épouser le Colonel Adam O’Neill. Que puis-je pour toi ma chère ? »
« C’est à propos de mon fils Jack, il… »commença-t-elle.
« Ton fils ? Non ma chère Grace, notre fils. Oui qu’y-a-t-il ? Tu t’es enfin rendu compte, que c’était un Weir, un homme destiné à la carrière militaire sans aucune faiblesse. » la coupa-t-il.
« William ! Il a retrouvé Elizabeth ! Et il veut l’épouser ! » explosa Terri.
« C’est bien mon fils, il a enfin retrouvé Eliza. Et il veut l’épouser, que pouvait-il m’arriver de mieux. » dit William ému.
« NON ! C’est sa demi-sœur ! Un mariage comme celui-ci serait horrible…William tu ne te rends pas compte… » implora-t-elle sanglotant.
« Non, je suis pour Jack. La famille Weir sera enfin réuni et je suis sur qu’ils formeront un beau couple. »
« Tu es ignoble ! Et les enfants de cette union y as tu pensé ? » trembla Terri.
« Oui justement Terri. Ils me donneront les enfants que j’ai toujours voulu avoir…que du sang Weir… »
« Tu es un fou William…et tu as rendu aussi malade que toi ton fils ! Mon fils ! Je ne te lais… »
« Ne te mets pas en travers de mon chemin Grace. Je te préviens, la première fois tu avais l’appui de Victoria pour emporter Jack. Cette fois, cette dernière sera de mon côté…je m’arrangerai pour. » menaça-t-il.
« Elle est une mère ! Elle comprendra deux erreurs. La première de t’avoir épouser et la seconde de laisser sa fille se marier avec son frère ! » cria Terri.
« Allons, Allons, Jack sait ce qu’il fait, c’est mon héritier légitime. Puis ils ne sont que demi-frères, ça atténuera les chances d’avoir des… »
« Va crever William je te hais ! »
Elle raccrocha tremblante. Elle ne savait plus quoi faire. William était un homme puissant. Il mettrait ses menaces à exécutions et là…


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyDim 6 Nov 2005 - 9:58

Chapitre 4 : Douloureux Passé

Sur Atlantis Elizabeth contemplait l’océan depuis la vitre de son bureau. Ses migraines avait disparu, bien sûr elle avait du dormir trois heures avec la potion de Teyla mais au moins, elle avait les idées claires maintenant. Même un peu trop claires. Elle s’était juré d’oublier tous cela, sa première rencontre avec John et Rodney. Elle fixa son ordinateur. Et Jack….elle fut heureuse qu’il est changé. Elle but un peu de son café avant de voir Sheppard entrer dans son bureau. Il la regarda, étonné.
« Elizabeth ? Hey ça va ? »
Elizabeth le regarda et sourit.
« Bien sur, pourquoi irai-je mal ? »
« Parce que vous pleurez… »
« Oh, juste une poussière dans l’œil ».
Elle lui tourna rapidement le dos et sécha ses larmes. Elle se maudit intérieurement. Enfin elle refit volte-face et rit.
« Vous savez John, je commence à comprendre pourquoi je n’ai pas regardé votre passé au moment de votre recrutement sur Atlantis. »
John la dévisagea, pourquoi se mettait-elle tout à coup à lui dire cela ? Parfois il avait l’impression de connaître Elizabeth, de l’avoir déjà rencontré. Il s’approcha et décida de jouer franc jeu.
« Elizabeth, croyez-vous, que nous ayons déjà pu nous rencontrer il y a longtemps ? »
Weir frissonna. Elle s’était trahie. Normalement John ne devait pas avoir de souvenir. La Base de L’Air Force avaient été victimes d’une attaque et le ¾ des militaires présents avaient perdu la mémoire de leur séjour à son bord. Quelques années plus tard, le SGC avait découvert les Goa’uld avaient été à l’origine de l’attaque. Elle sursauta, elle se rappelait tellement bien. Elle ne savait quoi répondre, finalement il le fit à sa place, la soulageant :
« Laissez tomber, je dois être fatigué. »
Elle se leva et s’approcha de lui, souriante.
« Vous devriez vous reposer Colonel. L’activité sur Atlantis ces derniers temps a été très intense pour vous. »
John la fixa dans les yeux un instant. Elizabeth crut revoir le John d’il y a dix sept années. Avec son regard intense, ses rides déjà marquées, son insubordination. Elle baissa les yeux et se retourna pour aller s’asseoir à son bureau. Sheppard la retint par la main.
« Je sais où je vous ai vu maintenant… »
Elizabeth voulut respirer, mais elle n’y arrivait pas. John caressait le dos de sa main avec son pouce.
« Je me rappelle… »
Weir se dégagea et voulut sortir, tout mais par pitié ne pas affronter le passé avec John. Il la rattrapa par le bras. Elle le supplia du regard. Leur visage étaient tellement proche que le souffle du Colonel lui chatouillait les lèvres. Il allait parler quand quelqu’un entra :
« Elizabeth ! J’ai… »
Rodney s’arrêta brusquement en voyant les deux personnes si proches l’une de l’autre, comme si elles venaient d’échanger un baiser. Les joues du Docteur Weir était roses et le regard du Colonel Sheppard était brillant de désir. McKay reçut cela comme une décharge électrique. Il était jaloux.
« Je repasserai plus tard . »
Il allait partir quand Weir se précipita pour le rattraper.


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptySam 26 Nov 2005 - 13:19

Chapitre 5 Au Bal de L’Air Force




Elizabeth salua rapidement les membres de son dortoir et se dirigea vers les douches réservées aux filles. Jenny était restée discuté avec Joan ce qui fit qu’elle ne l’accompagna guère. Lizzy baissait la tête, il y avait deux autres femmes avec elle. Leur regard étaient hostiles et leur lèvres pincées en signe d’offense. Comme si la simple présence de Stanley aurait pu les vexer. Elle-même ne comprenait pas ce mépris à son égard. Elle laissa passer à pertes et profits et rentra dans les douches. Liz se prit une cabine et verrouilla la porte. Elle ouvrit le robinet d’eau chaude. L’eau chaude coulait sur la peau de Lizzie. Elle ouvrit la bouche et se massa le cou avec ses doigts qui glissaient sur un épiderme de plus en plus chaud et humide. Elle serra ses jambes l’une contre l’autre pour se prélasser un peu plus dans la chaleur douillette que lui procurait cette douche . Elle se sentit un moment hors du temps et se vit toute petite sous un arbre qui laissait passer la tiédeur des rayons solaires.
Un coup sur la porte de la cabine où elle se douchait. Son corps se raidit. Un deuxième coup. Elle ouvrit de grands yeux, attrapa une serviette accrochée au mur et l’enroula autour d’elle. Elle compta jusqu'à vingt et donna un coup de pied dans la porte. Elle ferma fort les yeux et courut dehors sans chercher à savoir qui avait frappé dans la porte. Elizabeth se sentit happée en arrière. Un bras se plaqua sur son ventre, une main sur sa bouche. Une autre essayait d’enlever sa serviette. Elle voulut crier, mais déjà des doigts étrangers parcouraient chaque millimètre cube de sa peau. Elle retint sa respiration puis le noir.
« -Lisbeth ! »
Une voix d’homme vint glisser de la lumière dans ce monde obscur. On tira Lizzie vers le haut. Elle ouvrit ses yeux pour apercevoir John. Ils baignaient tous les deux dans quelques centimètres d’eau. Les Robinet et les douches avaient tous étaient ouvert à fond et continuaient de couler. Elizabeth toussa et recrache de l’eau. Sheppard la plaqua contre lui, et lui remit ses cheveux mouillé en arrière. Elle avait froid. Il la serra fort dans ses bras. Si jamais il attrapait les salauds qui avaient agressé Lisbeth. Il lui remit sa serviette un peu plus décemment et l’aida à se lever.
Elizabeth se changeait derrière le paravent. Ses gestes étaient lents et précis. Elle était encore traumatisée, mais ne se souvenait pas de grand chose. A part du visage angélique de John qui l'avait tiré de là. Ce dernier était assis sur son lit et regardait le paravent. Il serrait ses dents. Pour lui, Lisbeth n'était pas comme toutes ces autres filles qu'il avait rencontré. Elle savait garder sa place et elle possédait une sorte d'innocence qu'il ne pouvait expliquer. A la seule pensée de ce qui avait pu lui arriver dans les douches il sentait une colère naître en lui. Il se prit la tête entre les mains. Se pourrait-il…non impossible. Il sourit. L’amour n’avait jamais été fait pour lui et d’ailleurs aucune femme n’avait été faîte pour lui. A part…cette Lisbeth. Il se rappela, la sensation qu’il avait eu quand cette dernière s’était assoupie sur son épaule. Il se leva et fit les cents pas. Le dortoir était vide. Jenny était aller voir son frère à l’université et récupérer par la même occasion l’emploi du temps de Liz. Jason et Joan étaient partis dans une autre base. Il ne restait plus que lui et Stanley. Il s’arrêta et regarda une nouvelle fois vers le paravent kaki. Il aurait voulu qu’on pût apercevoir une ombre a travers. Mais les militaires n’avaient pas le goût de la sensibilité. Il regarda sa montre. « 17h45 ». Le bal ne commencerait qu’à 20 heures. Il prit un magazine de foot et s’allongea sur son lit.
Après un quart d’heure, Lizzie consentit à sortir de derrière du paravent. Elle avait fini de s’habiller depuis longtemps mais hésitait à affronter John.  Elle était en jean et portait un pull en laine ainsi qu’un bandana pour couvrir un peu ses cheveux mouillés. Sheppard se releva.
« Hey Stanley ! Ca va mieux ?!”
« Nickel » mentit Liz.
« Dis tu vas pas aller au bal comme ça ? » remarqua John.
« Euh… »
Elizabeth réfléchit rapidement. En fait, elle était partie tellement vite de chez elle qu’elle n’avait pas emmené ces affaires personnelles, à part la valise et le sac qui avaient été faits à l’avance par son père.
« Je ne sais pas, je n’ai pas grand chose… »finit elle par lâcher.
« Je préférerais que tu y ailles comme cela finalement. La simplicité te va très bien ! »
« Merci » sourit Weir. « Mais je pense que je vais chercher pour voir si je n’ai pas quelque chose. »
« Bien ».
Elizabeth ouvrit le placard qu’elle partageait avec Jenny. Elle sortit sa valise qu’elle n’avait pas encore ouverte et fouilla. Elle lâcha un cri de surprise en découvrant qu’au fond, y avait été plié une robe, bleue marine à paillette. Elle était dos nu et décrivait un décolleté sobre et s’attachait avec des lanières dans le cou. Enfin, elle descendait jusqu’au genou. Elle cacha  à peine son sourire. Sa mère pensait vraiment à tout, elle l’admirait tellement. Elle serra la robe contre elle. Elle se tourna vers John.
« J’ai quelque chose ! Mais toi, tu ne vas pas y aller en uniforme ? »
« Ben qu’est-ce tu crois ?! Les hommes vont toujours à ce genre de soirée avec leur uniforme de cérémonie. Il y a juste les femmes qui peuvent un peu faire entorse. Même si je pourrais y aller en civil. C’est une tradition chez les mecs. »
Lisbeth s’assit sur son lit tenant toujours la robe dans ses mains. Elle sourit à John.
« Tu vas aller au bal avec Jenny ? »
« Pas du tout. »
« Et pourquoi ? »
« Eh bien je ne suis pas du tout son genre » lâcha-t-il avec une sorte de rictus.
Elizabeth haussa les sourcils. Jenny le dévorait presque des yeux !
« Je crois que tu te trompe Sheppard ! Elle bave littéralement sur toi. » s’exclama-t-elle.
John se leva sur un coude.
« Eh bien, je peux te dire que je connais beaucoup les filles. Et je sais quand elles craquent pour moi. Jenny à moins avis en est loin… »
« Quelle arrogance vraiment ! » se renfrogna Lizzie.
« Ecoute Lizzie. Tu n’as pas de cavalier que je sache. » affirma John.
Elizabeth ouvrit grands yeux. Il avait raison. Jack ne lui avait proposé d’être son cavalier. Elle laissa passer une mimique déçu, qui fit rire John. Elle fronça les sourcils. Ce n'était pas drôle. Elle sentait qu'il voulait insinuer quelque chose sur Jenny. Mais quoi ? Elle regarda le dortoir. Quelque chose avait changé. Elle se concentra et vit que le lit de Jason était vide. Elle se leva et ouvrit son placard qui était lui aussi vide. Elle se tourna vers John.
« Jason n’est plus ici ? »
Sheppard leva un sourcil.
« Ah oui, je ne te l’avais pas dit. Jason et Joan sont affectés à une autre base de l’Air Force. C’est eux qui l’ont demandé. C’est une base où ils seront directement envoyé au front en cas de problème. Ils sont partis cette après-midi. ».
Lizzie poussa un cri de surprise.
« Ils vont être remplacés ? »
« Exact, tu vas pas te mettre à pleurer. Ils t’ont laissé un mot »
« Oui mais tout de même , partir ainsi. »
Elizabeth prit la lettre sur son chevet et l’ouvrit.

«  Hello Liz,
Comme tu vois, ben nous on se tire. On se fait la malle même. On va dans une base au texas. C’est trop de la balle non ? Tu vas trop nous manquer poupée. Mais tu sais, on avait choisi ça, car nos père servaient dans l’armée et sont mort au Vietnam. Donc on voulait avoir le plus de chance d’aller au combat, et cette base n’ai fait que pour former une élite dont on a pas envie de faire partie. On pense à toi baby, on est sur de te revoir un jour. »

Elizabeth reposa la lettre, elle s’écroula sur son lit. Mon dieu, qui allaient les remplacer ? John vint lui pauser une main sur l’épaule. Elle leva son regard clair sur lui. Il ne put résister. Il la prit dans ses bras une nouvelle fois. L’esprit parfaitement limpide, elle reçut ce geste comme une décharge électrique. Mais qu’est-ce qui lui prenait à ce pauvre Sheppard. Pourtant elle sentit une douce chaleur monter de son ventre. Son cœur s’emballa. Elle voulait tellement…elle cligna des yeux. Sheppard s’était détaché à contre-cœur. Le quartier-maître était là. Les yeux flamboyant. Lizzie se tourna rapidement vers Andrews et sursauta. Oh non pas elle ! Le quartier-maître s’avança.
« Vous êtes pas là pour forniquer que je sache ! Chacun debout devant son lit ! »
Il s’exécutèrent avec une lenteur d’escargot.
« Où qu’elle est l’autre chieuse de McKay ? » cria Andrews.
« Voir son frère » dit John.


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptySam 26 Nov 2005 - 13:19

Le quartier-maître se tut. Et s’écarta. Une jeune asiatique entra. Elle était jeune et belle. Ses cheveux long et raide, comme de l’ébène poli. Sa peau était d’une blancheur de neige et avait une fragilité de porcelaine. Elle possédait une beauté tellement rare et exotique qui rappelait les parfum des routes de la soie. Ses yeux étaient couleur mer agitée, d’un bleu foncé épatant et enivrant. Elle se pencha rapidement et gracieusement pour saluer Lizzie et Sheppard qui faisait piètre figure à côté d’elle.
« Dépêche toi Suzuki ! » gueula Andrews.
Le jeune soldat, en uniforme impeccable devait avoir vingt-deux ans. Elle se dirigea vers le lit qui se trouvait  à côté de celui de Liz et où couchait Jason. Lizzie lui fit un petit sourire. Elle le lui rendit. Après avoir posé ses sac, la jeune asiatique vint se mettre devant son lit et regarda Andrews.
« Ca c’est Anzu Suzuki. »
Elle tourna les talons et regarda dans le couloir. Un homme entra. Lizzie ouvrit de grands yeux. Il était blond et grand, avec des muscles fins et des grands yeux bleus. Comme un surfeur. Il s’assit sur le lit de Joan après celui de Jenny. Andrews devint rouge.
« Soldat  Franck Miller ! Debout ! »
Franck s’exécuta à contre cœur. Sheppard était tout content.
« Hey ! Frankie ! Comment ça va mon pote ! »
Miller, le vit et sourit. Il se dirigea vers John et comme des amis de toujours il se serrèrent la main et se tapèrent les paumes puis les poings l’un contre l’autre en riant et en poussant de petits cris.  Le quartier-maître allait exploser.
« A VOS PLACES ! Corvée de plus pour le dortoir Est ! Demain, vous laverez le linge de la base avec quelques autres dortoirs des autres complexe ! »
Elle partit enfin en claquant la porte. Elizabeth explosa de rire tout comme Miller. Anzu elle, souriait.  John fit un clin d'œil à Miller et s’approcha d’Elizabeth.
« Tu veux bien être ma cavalière ? »
Lizzie qui était un peu euphorique accepta. De toute façon, elle n’allait pas y aller seule et puis tant pis pour Jack, il aurait fallu qu’il lui demandât avant. John lui fit un grand sourire et lui donna une bise sur la joue. Elle ouvrit ses yeux de surprise et Jenny entra. Elle fit un sourire au couple et regarda les deux nouveaux.
« j’ai appris le départ des 2J. Mais bienvenu aux newbies ! »
Anzu s’avança vers Jenny et lui sourit.
« Salut, je suis Suzuki Anzu. Je viens de Seattle. »
« Enchanté moi c’est Jenny McKay. Dis donc tu viens de loin. »
« En effet, j’ai préféré m’éloigner un peu de mon quotidien. » sourit Anzu.
« Je te comprends, mais crois-moi le quotidien nous rattrape toujours, même dans le trou du cul du monde » répliqua Jenny en pensant à son frère.
Franck s’approcha.
« Salut ! Moi c’est Franck Miller ! »
« Hello Frankie ! »  s’exclama Jenny.
Elizabeth s’approcha de Jenny. Cette dernière la prit par les épaules et lui fit un grand sourire. Elle la serra fort dans ses bras et l’admira.
« Dis moi Lily ! »commença-t-elle
« non attends ! Je veux savoir d’abord Jen ! Tu t’es trouvé un cavalier ? » la coupa Weir en fronçant les sourcils.
« Bien sur ! » glissa-t-elle malicieusement en sortant un petit sourire au coin des lèvres.
John pouffa de rire. Lisbeth fronça les sourcils ne comprenant pas ce qui se passait entre les deux personnes. Elle regarda un peu plus Jenny qui finit par détourner le regard. Elizabeth posa sa robe sur le lit et s’approcha d’Anzu.
« Tu es au courant pour le bal. »
Anzu lui fit un grand sourire.
« Bien sûr, c’est même la première chose qu’on nous a dite à notre arrivée. Heureusement que j’avais prévu une robe de soirée pour la fin de l’année. Je suis inscrite à l’université. »
« Moi aussi !! » s’enthousiasme Lizzie. « Mais dis moi tu es Japonaise ? »
« Exactement ! » répondit Suzuki en hochant vigoureusement la tête. « Ma mère est astrophysicienne et mon père est médecin. C’est ma mère qui est japonaise, mon père lui est américain. »
« C’est passionnant d’avoir des origines aussi exotiques ! Franck est ton cavalier ? »
Anzu rigola.
« Pas du tout, je le connais à peine. On a fait connaissance en route. Il vient d’une ville du Texas, je ne me rappelle plus laquelle. Son père est agriculteur et sa mère tient un restaurant. Puis il est plus jeune que moi ! J’ai vingt-trois ans ! Il en a à peine dix-neuf ! Le Major Sumners m’a demandé et j’ai accepté. »
Lizzie ouvrit de grands yeux. Quoi, Marshall avait demandé à une jeune recrue d’être sa cavalière. Soit il était tombé directement sous le charme d’Anzu – ce qu était tout à fait compréhensible, soit il avait un besoin urgent de partenaire et avait demandé à la première femme qu’il voyait. Si cette dernière option était juste, Elizabeth remercia le ciel que ce ne soit pas elle qu’il eut vu en premier. Elle s’assit sur son lit et soupira. En regardant l’heure. 18h30. Super, ils allaient encore glandé dans le dortoir ! Elle se leva et fit une annonce général.
« La cantine doit être ouverte non ? pour le repas du soir. Généralement, on prend le repas à 19h00, ils ouvrent une demi heure avant. Vous venez ? »
« Je te suis ! » s’exclama Jennifer.
« Moi je veux bien , j’ai très faim », ajouta Anzu.
John et Franck se regardèrent.
« on vous suit poupées ! » dirent-ils en même temps.
Le groupe sortit donc en riant. Mais dans le couloir il rencontrèrent le dortoir Ouest. Et ces derniers n’avaient pas très l’air content. La rencontre fut houleuse. Jennifer se mit derrière Elizabeth qui se mit derrière John. Anzu se mit à côté de Franck. Le Dortoir Ouest composé de quatre hommes et une femme les entourèrent. Un des hommes mit une main sur les fesses de Jennifer. Cette dernière se retourna et lui donna une gifle très violente. Enervé, il lui prit le bras. Franck se retourna et le frappa au visage avec son poing. Weir sursauta. Anzu ne perdait pas la femme des yeux qui avait l’air menaçante. John faisait son maximum pour que personne n’approcha sa futur compagne. Mais un soldat donna réussit à gifler Lizzie. Cette dernière recula sous la violence du coup et se massa la joue. Sheppard agrippa le mec par le col et le cogna contre le mur. Anzu se battait désormais à mains nues avec la femme pendant que Franck et McKay essayaient de mener à mal deux hommes. Elizabeth alla aider Anzu quand une voix retentit.
« STOOOOP »
Tout le monde se retourna. Marshall et Jack se tenaient debout, devant la bataille. Ils n’étaient vraiment pas souriant. Elizabeth déglutit et lâcha le bras de la jeune fille qui avait provoqué Anzu. Cette dernière lui lâcha les cheveux. John revint près de Lisbeth. Franck et Jenny firent face aux deux majors. Marshall regarda Anzu avant de poser un regard menaçant sur le dortoir Ouest. Jack s’approcha d’Elizabeth.
« Vous allez bien Stanley ? »
« Oui, je pense » murmura Lizzie d’une voix à peine audible. Elle était déçue que Jack la voit en train de se battre. Ce dernier se préoccupa maintenant de leur agresseur.
« Dortoir Ouest, je peux vous jurez que vous avez une dette avec le complexe Est que je dirige ! Frappez vos camarades est inconcevable. » cria-t-il presque.
« DANS VOS QUARTIERS IMMEDIATEMMENT » leur hurla Sumners. « Vous aurez un avertissement pour indiscipline ! La prochaine fois c’est un rapport dans votre dossier ! »
Le dortoir s’exécuta en regardant méchamment les autres. Lisbeth déglutit une nouvelle fois. Pourquoi Sumners avait-il pris leur parti ? Mais après tout ce n’était que justice, le dortoir Ouest avait commencé. Elle comprit mieux en voyant Marshall demander des nouvelles d’Anzu qui était un peu décoiffée. Elle sourit intérieurement. Jack la regarda droit dans les yeux.
« Je venais vous voir… »
« Vraiment ? » demanda Liz en rougissant et en baissant les yeux.
« Pour vous demander si vous voudriez bien être ma cavalière ? »
Elizabeth reçut cela comme une nouvelle gifle. Elle coula un regard en direction de Sheppard qui les regardaient. John souriait, il avait été plus rapide. D’ailleurs, il ne sentait pas trop O’Neill…ce mec était bizarre. Weir reporta son attention sur Jack. Elle consentit à ouvrir la bouche car comme on dit qui ne dit mot consent.
« Je suis désolée Major…mais Sheppard m’a demandé avant et j’ai accepté » murmura-t-elle.
O’Neill porta un regard à peine voilé de menaces à l’égard de Sheppard qui l’ignora. Il prit la main d’Elizabeth.
« Ce n’est pas très grave. On se retrouva au bal. Réservez-moi une danse. »
« je vous le promet » dit Lizzie avec un grand sourire qui éblouit Jack.
O’Neill resserra la prise autour de la main d’Elizabeth. Il approcha un peu plus son visage du sien. Cette dernière sentait son souffle sur ses lèvres. Son cœur commença à s’emballer. Quelque chose n’allait pas. Elle ne savait pas quoi. Quand Jack l’embrassa, elle eut des frissons presque de dégoûts. Tu es bête Liza ! Ce gars là t’aime et toi aussi pensa-t-elle. Alors pourquoi ? Pourquoi n’était-elle pas à l’aise quand il l’embrassait. «[i] sans doute parce que ton cavalier de ce soir est en train de voir que tu embrasse quelqu’un d’autre !». Elle se détacha rapidement de Jack. Et regarda autour d’elle. Jennifer les observait avec des yeux rond comme des billes.  Sumners était trop subjugué par Anzu. Franck et John discutaient…enfin…feignaient de discuter. John serrait et desserrait ses poings. Eliza posa une main sur le torse de Jack comme pour mettre fin à leur étreinte. O’Neill la regarda en souriant se pencha et lui murmura :
« Je pourrai tout vous offrir Elizabeth. Je ferai n’importe quoi pour vous. »
Il tourna les talons, tira Marshall et sortit avec ce dernier.
Elizabeth s’effondra par terre. Elle avait été percée à jour. Jennifer et John se précipitèrent vers elle. Elle voulut pleurer mais se retint. Il pourrait faire du chantage…comment savait-il son vrai prénom ? Jenny lui caressa les cheveux.
« Ca va aller ma puce ? Mais que s’est-il passé ? »
« Je ne sais pas ! » dit sèchement Lizzie qui se releva. Elle bouscula McKay et alla se réfugier dans le dortoir en claquant la porte. Elle s’assit sur son lit. Quelques secondes après, ses camarades entrèrent et l’entourèrent. Anzu fut la première à lui parler d’une voix douce et limpide.
« Ecoute Lisbeth…tu sais que nous sommes tes camarades de chambrée. Tu auras à nous supporter longtemps. Je conçois qu’on est tous nos petits secrets. Mais ce sont des petits secrets. Tu dois comprendre que si tu as un grand secret au fond de toi, tu dois nous le dire.   J’ai une idée. Asseyons tous par terre. Et chacun à  notre tour nous allons raconter notre vie et comment nous sommes arrivés ici. Tu commenceras okay ? »
Liz hocha la tête. Il s’assirent donc tous en cercle par terre. Elle était entre Jenny et John et en face d’elle se trouvait Anzu. Elle consentit à tout leur raconter. Elle prit donc une grande inspiration et compta jusqu’à vingt comme elle le faisait toujours pour se calmer. Sheppard lui prit la main pour l’encourager. Jen fit de même. Elizabeth sourit.
« Mon vrai nom est en fait Elizabeth Weir. Je suis la fille de Général Weir, qui est désormais président du NCIS. J’habite dans la banlieue de Washington. Ma mère travaille comme conseillère à la Maison Blanche. Je voulais faire une carrière politique et diplomatique. Mais mon père n’avait pas eu de fils. Alors il voulait m’envoyer à l’armée pour que je devienne un emblème militaire. Pour qu’on reconnaisse les Weir. Il a toujours été fanatique de sa famille et de son sang. Alors il m’a inscrite à l’armée contre mon gré. Pour le punir, j’ai changer de coupe et d’allure. J’ai pris un faux nom. Je suis en entrer dans l’armée mais la vraie Elizabeth Weir est nommée comme déserteur. Ainsi mon père souffrirait. Mais je ne sais pas comment, le Major O’Neill sait tout. »
Un silence de mort régna. Anzu se décida à prendre la parole.
« Je suis Anzu Suzuki. Je suis née à Hiroshima au Japon. J’y ai vécu pendant deux ans. J’ai un frère jumeau. Ma mère et ma sœur sont morte au Japon, des radiations d’Hiroshima. Ma mère ayant connu la bombe et ayant donné les radiations qu’elle portait à ma grande sœur Sonoko Mon père, terrasser par le chagrin décida de retourner dans sa ville natale à Seattle pour exercer médecine et oublier les malheurs qui sont survenus au Japon. Mon frère est parti étudier à Columbia à New York. Moi j’ai décidé de m’engager dans l’armée pour pouvoir oublier un peu tout ça. »


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyVen 16 Déc 2005 - 20:22

Lizzie ferma les yeux. Elle se sentit un peu plus en confiance. La voix grave de John se fit entendre.
« Je voudrais bien m’étaler…mais je n’ai rien à dire. A part que mon père était colonel et que j’ai suivi son exemple. J’ai une grande sœur et un petit frère. »
Jenny serra plus for la main de Liz.
« Je suis née au Canada à Toronto. Mon grand frère et moi on s’est jamais vraiment entendu. Nos parents sont morts et nous avons été recueillis par une amie à ma mère. Mon frère avait préféré faire des études dans l’astrophysique alors que je voulais me destiner à l’aviation. J’ai intégré une université d’aéronautique. Mais mes relations avec mon frère et Helena se dégradaient. Je me suis donc inscrite dans l’Air Force. Et on m’a envoyé ici. Mais apparemment mon frère m’y a suivi. Probablement à cause des affaires d’Helena. Je dois aussi avouer quelque chose. Johnny le sais déjà. »
Elizabeth resta suspendue aux lèvres de Jenny. Cette dernière, lâcha la main de Weir et détourna la tête vers la fenêtre.
« Je suis…homosexuelle. »
Elle baissa la tête. Comme si elle voulut s’effondrer.
« C’est pour cela, que je me suis battue avec mon frère. Je n’ai jamais vraiment réussi à assumer cette part de moi-même… »
Weir ne respirait plus. C’était donc ça. Elle se pinça la lèvre. Elizabeth avait déjà connu une fille qui était lesbienne. Elle faisait partie de son entourage proche. C’était sa tante. La petite sœur de William qui avait aujourd’hui l’âge d’Anzu et qui s’appelait Skye. Elle reprit la main de Jenny et la serra.
« Je suis avec toi Jen. Je ne te laisserai pas tomber et surtout pas pour ce que tu es ! »
Jenny la prit dans ses bras : « Merci Lily ». John sourit à cette évocation. Il se pencha sur Elizabeth pour pouvoir atteindre la main de Jennifer.
« Et si tu veux Jenny, je serais le grand-frère que t’as toujours voulu avoir. »
Anzu hocha sa tête à son tour : « Tu peux compter sur notre soutien ! On est là pour t’aimer ! » Franck prit Jennifer par les épaules. « t’en fait pas McKay ! Je peux te dire que je suis homosexuel ». Sheppard sourit. C’était bien vrai. Tout le monde écouta alors Miller.
« Je suis de Houston au Texas. Je suis un ami d’enfance de Shepp ! Eh ouep ! On a grandi ensemble dans le même ranch ! Mes parents sont d’honnêtes citoyens qui aiment l’amérique. Moi, je les ai déçu en leur annonçant mon homosexualité à l’âge de dix-sept ans. Ils ont tout d’abord fermé les yeux avant de se décider à me jeter dans l’armée. »
Ils se levèrent alors et se promirent de toujours se soutenir quoiqu’il arrive. La priorité numéro un, était de savoir pourquoi et comment Jack connaissait Elizabeth. La priorité numéro deux était de régler le problème entre Jenny et son frère. Lizzie regarda sa montre. 19h15. «
« Eh les gars ! C’est pas que je suis ponctuelle mais on devrait se préparer pour le bal ! »
« T’as raison Eliza ! » s’exclama John. Franck et Miller installèrent le paravent devant les coiffeuses pour que les filles puissent être tranquille et eux se mirent à la place du  paravent à côté de la fenêtre.
Elizabeth fut la première à être tirée vers la coiffeuse. Anzu et jenny tenaient à s’occuper d’elle pour lui remonter ce qui lui restait de moral. Elles la firent s’asseoir. Jenny s’occupa de ses mains. Heureusement que les deux camarades de Weir avaient emmenés leur nécessité beauté et même bien plus. La gente féminine ne changera donc jamais. La japonaise prit les cheveux d’Elizabeth entre ses mains. Elle les lissa, les coiffa, les décoiffa et les lissa une nouvelle fois ; toujours et éternellement insatisfaite du résultat. Jennifer eut bientôt finit de rendre les doigts de sa partenaire gracieux et les ongles étincelants, grâce à une manucure et une couleur de vernis sorties d’un paradis de fraîcheur et de couleur.
Lizzie soupira. Son ventre digérait une lourde angoisse. « Comment Jack me connaît-il ? », une éternelle pensée, un langoureux questionnement qui n’eut pour réponse que les cris d’émerveillement de ses deux amies. Elle consentit à observer dans le miroir un reflet qui lui paraissait étranger. Sa peau était devenue étonnamment matte répandant un lumière tamisé tel les irisations du soleil couchant sur le sable du désert. Ses yeux s’étaient terriblement agrandis laissant  admirer deux diamants scintillants accentués par des plages de charbons noirs qui accueillaient une mer bleu nuit parsemée d’étoiles lumineuses. Un nez d’argile sculpté par trait fins et parfaits se dressait fièrement au milieu du visage comme le Fuji-San sur une estampe d’extrême-orient.  Ses lèvres devenues pulpeuses prenaient la teinte de fruit rouge. A chaque paroles, elles faisaient apparaître une rangée régulière d’ivoire blanc. Ses joues baignées de rosée apportaient une brise de fraîcheur parmi la vague de chaleur que le reste de cette contemplation apportait.
Anzu avait coloré les cheveux d’Elizabeth d’une couleur cuivrée ensemencée de mèches blondes. Grâce à une machine portable et pratique, elle avait tracé de jolies boucles qui partaient d’un quart de la longueur du cheveux jusqu’aux pointes. Les racines étaient lisses et brillantes. Anzu sortit quelques bijoux qui avaient certainement été plongés dans l’or. Elle en orna le cou de Lizzie et ses oreilles. Le visage de Weir était rayonnant. Jenny apporta la robe. Elizabeth l’enfila. Ses deux amies lui embaumèrent la peau, d’une crème dorée parsemée de paillettes.
Jenny ressortit transformée également. Elle qui avait l’habitude d’être un peu garçon manqué ressemblait à une vraie femme. Ses longs cheveux bruns cascadaient en boucles sur son dos nus. Sa robe lui arrivait jusqu’au bas des cuisses et tenait par de fines bretelles. Ses yeux bleus ressortaient comme deux étangs par un temps d’été. Ses cils était longs et gracieux. Sa peau était d’une blancheur sublime. Elle portait un petit châle transparent autour du cou.  
Anzu était plus belle que jamais. Ses cheveux noirs jais étaient lisses et brillants. Ses yeux luisant et sa robe sortir d’un magazine de haute couture. Elle se sourirent. Jenny sortit la première et fut accueillie par les sifflements de John et même Franck. Anzu la suivit et fut accueillie pareil. Enfin quand Elizabeth sortit, John se tut. Son visage devint livide. Lizzie se troubla, que se passait-il ? Sheppard était tout simplement émerveillé. Il s’approcha tremblant d’Elizabeth comme si il voyait un apparition et lui proposa son bras. Elle le prit avec un immense sourire qui lui donnait une beauté presque insultante


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyVen 16 Déc 2005 - 20:23

On frappa à la porte.  Sumners entra sans attendre de réponse. Il ouvrit de grands yeux à la vue d'Anzu et lui donna son bras. Elle le prit et quitta la pièce avec un dernier sourire pour ses compagnons. Elizabeth avait l'impression qu'on arrachait une perle à son huître pour l’exhiber égoïstement. Elle en avait presque de la peine pour elle. John fit de même avec Lizzie. Elle serra son bras avec joie et ils marchèrent jusqu’au complexe Nord suivis de Jenny et Franck qui formait un couple eux aussi, malgré leur unisexualité. Beaucoup de couples ou de groupes marchaient ainsi sous les gros et puissant projecteurs de la base. Les bijoux et robes des femmes scintillaient comme une traînée d’étoiles dans le ciel. On entendait les rires fuser et les compliment s’écouler. Pour une fois, Lisbeth se sentait en sécurité au bras de Sheppard. Elle pouvait admirer le monde sans crainte d’être montrer du doigt. John était resplendissant comme à son habitude. Beaucoup de femmes jetèrent des regard envieux à Weir. Cette dernière au lieu de rougir et baisser la tête, arborait un fier sourire. Dont elle se sentit honteuse en repensant à Jack. Ils arrivèrent à l’entrée du complexe Nord où se trouvait le plus grand gymnase de la base qui avait été spécialement apprêté pour le bal. Ils entrèrent par la grande porte et perdirent de vue Jenny et Franck. La musique pour l’instant était plus d’ambiance et accueillait tous les arrivant. Le bal ne commencerait réellement qu’à 20h30. John tenait désormais Elizabeth par la taille et parlait avec d’anciennes connaissances. Ces derniers regardèrent attentivement Lisbeth pour voir ce que John lui trouvait et puis après lui avoir donné raison, ils sourirent en regardant leur compagnes, un peu gênés. Ces dernières se pinçaient les lèvres de mécontentement et de jalousie à l’égard de Weir avant d’inciter leur camarade à s’éloigner. Eliza sourit à John.
« Lisbeth Stanley ? »
Elizabeth se retourna pour découvrir Samantha Carter au bras de Jack. Elle rougit et baissa la tête.
« Je n’espérais pas te trouver ici ! » s’exclamant Sam enthousiaste.
« Moi non plus… » murmura Lizzie.
« Je vois que vous vous connaissez déjà » déclara Jack avec un grand sourire.
« Nous nous sommes rencontrées il n’y a pas longtemps » ajouta Samantha avec joie.
« Ah bien. Tu es resplendissante Elizabeth. » complimenta O’Neill.
« Merci » réussit à sortir cette dernière avec un frisson en entendant son nom.
«  Quelque chose ne va pas ?»  lui demanda John en sentant son mal  à l’aise.
« Non rien, j’ai besoin de m’asseoir un peu. » chuchota-t-elle.
« Allons y alors » s’empressa de dire Sheppard, non mécontent de quitter Jack.
« Prenez soin d’elle Sheppard. A minuit je vous l’enlève. » dit simplement O’Neill.
John se contenta de froncer les sourcils avant de tirer doucement Elizabeth vers les sièges qui se trouvaient devant une immense scène. On allait faire la présentation sans doute des dirigeants de la base. Il fit asseoir Elizabeth qui se sentait de plus en plus mal. La musique s’arrêta au bout de cinq minute et la scène s’éclaira. Beaucoup de personnes vinrent s’asseoir. Une fois les places remplies, les autres restantes attendirent debout.
Terri entra la première avec son costumes de cérémonie. Elle fut suivi d’un autre général qui devait sans doute être Jacob Carter. Elle s’inclina, prit le micro et commença :
« Bonsoir à vous tous. Aînés et jeunes recrues, officiers et hauts gradés. Pour commémorer la 3ème année d’existence de cette base expérimentale, nouvelle et sans précédents. Je suis le Général Terri O’Neill, et je souhaite la bienvenue à tous les nouveaux et nouvelles, en espérant qu’ils feront la fierté de l’Air Force. Je tiens à vous rappeler les quelques règles de la base. Tout d’abord l’aménagement des complexes, Nord, Ouest, Est et Sud. Il est clair qu’à l’exception des officiers et leur quartiers-maîtres, aucun soldats n’est autorisé à passer d’un complexe à l’autre sans autorisation. Sauf pour se rendre à la cantine. Je rappelle les heures d’ouvertures : 6h30-7h30 ; 12h00-13h00 ; 19h00-20h00.  L’université n’acceptera pas de retard, ni d’élèves en uniforme. Vous êtes autorisé à vous changer là-bas, étant donné que des vestiaires ont été mis à disposition. La Jeep fait des navettes à des heures précises, vous pourrez prendre les horaires à mon bureau. La piste d’entraînement pour les pilotes n’est pas accessible à tout le monde. Les soldat doivent y être sous ordre et accompagné de leur chef. Les appareils sont à manipuler avec soin. Toute entorse à cette règle sera sévèrement punie. Les corvées seront alternées mis à part sanction. Les heures libres seront décrites sur l’emploi du temps de votre dortoir qui est disponible dès maintenant à l’entrée de vos chambres. Les jours de visites vous seront annoncés par vos officiers supérieurs. Je vous souhaite une bonne soirée et laisse la paroles à mon collègue. »
L’assemblée applaudit hypocritement, car les règles ne faisaient jamais plaisir à personne. Jacob remercia Terri et prit le micro :
« Bonsoir, Je suis le Général Jacob Carter. Je vous souhait la bienvenue. Je n’ai pas grand chose à rajouter à ce que vient de dire le général O’Neill. Je tiens à souligner la règle des appareils. Pour des mesures de sécurité vous serez tous obligés de lire le manuel de post-pilotage avant chaque entraînement en piste d’atterrissage et de décollage. Il y aura un entraînement d’état d’alerte maximum au moins 4 fois par mois. Vos officiers vous en dirons plus là-dessus. Sur ce, je vous souhaite une excellente soirée. Profitez de ce rare moment libre. »
Nouveaux applaudissement, suivis de sifflements. La scène s’éteignit et une musique assez mouvementée accompagna l’éclairage du reste de la salle. Certaines personnes commençaient déjà à danser. Ceux qui n’avaient pas mangé s’installèrent aux tables près du buffet. John et Lizzie s’y rendirent. Ils remplirent deux assiettes et allèrent s’asseoir. John regarda fixement Elizabeth :
« Ecoute Lisbeth…je comprends ton angoisse. »
« Comment me connaît-il ? » s’emporta Weir. « C’est incroyable, j’en ai peur. Si je l’avais déjà vu quelque par, je m’en souviendrai. Mais là tout est tellement flou… »
« Calme-toi » lui murmura-t-il en lui prenant la main.
« Me calmer ? J’en tremble John…et pourtant. Quelque chose m’attire chez lui. » chuchota-t-elle.
« Vous êtes bizarres quand vous êtes ensembles. Je ne saurais décrire cette impression quand je vous vois. Ce n’est pas du dégoût mais une certaine…ressemblance qui cloche. » affirma John.
« Je…ne sais  plus quoi avancer… » bredouilla Weir.
« Oublie ça ! On réglera cela ! Je pense que tu devrais aller parler au général O’Neill. C’est sa mère. Si jamais il te connaît, elle saura peut-être ! Cette femme est magnanime…elle pourra t’aider je n’en doute pas. »
« Qui pourrai-je aider ? »
Elizabeth et John  regardèrent soudain sur le côté. Terri faisait le tour des tables pour discuter un peu avec tout le monde, quand elle avait entendu la dernière phrase de Sheppard. Ce dernier se leva et salua. Weir qui n’avait pas ce réflexe resta l), bouche bée devant Terri O’Neill. Mon dieu, cette femme avait l’air tellement…sage et forte ! Elle en imposait et Lizzie n’arrivait pas à détacher son regard.  Terri l’observa à son tour avant d’ouvrir de grands yeux. Elle décolla ses lèvres mais aucun son de ne sortit. Se pourrait-il ? Alors…elle réprima un malaise. Elle essaya de se reprendre et dit seulement :
« Vous ressemblez  votre mère…Elizabeth Weir ? »


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyVen 16 Déc 2005 - 20:23

Elizabeth renversa le verre qu’elle tenait dans la main, ce dernier se brisa sur le sol. Terri serra les poings et les dents.
« j’en étais sûre…il faut que nous parlions ! Vous n’avez rien à faire ici ! Vous devrez vous en aller loin, très loin ! » murmura-t-elle.
Elizabeth avait perdu sa voix, elle était comme un poisson hors de l’eau et livide. John lui mit ses mains sur les épaules.
« Rentrons, Lisbeth. Tu ne te sens pas très bien. »
Elizabeth hocha la tête mais Terri s’interposa. A ce moment elle aperçut Jack qui arrivait vers eux depuis le fond de la salle. Il n’avait pas encore remarquer sa mère avait rencontré Elizabeth. Un soldat chuchota à l’oreille de Terri. Elle se retourna brusquement et vit William entrer à son tour accompagner de quatre marins. Ils furent ralentis par les quelques bourrés qui avaient déjà avalé deux bouteilles. Elle prit Elizabeth par le bras.
« Ne restons pas là ! Il semblerait que les deux hommes de votre vie approche. John ralentissez Jack. Soldat Narborough prenez un groupe de soldats et ralentissez les marins et le général Weir, c’est un ordre. »
Elle fit lever Elizabeth et se dirigea vers la scène qui était plongée dans l’ombre. Là, elle ouvrit une petite porte et se retrouva dehors.
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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyVen 16 Déc 2005 - 20:24

Chapitre  5 Long, long way to happiness


Terri gravissait les escalier en tenant Elizabeth par le bras. Elle avait ordonné à quelques soldats de rester en faction devant son bâtiments et de ne laisser entrer personne. Ordre de tirer à la moindre résistance. Elle ne craignait pas Jacob, ce dernier serait de son côté. Adam O’Neill avait été un fidèle ami et il ne supportait pas les Weir. Elle ouvrit la porte de son bureau et la referma à clé. Elle déposa Lisbeth sur le siège en face d’elle. Elle ouvrit son tiroir et sortit un 9ml. Au pire, des mitraillettes étaient à disposition. Elizabeth sembla soudainement se réveiller. Elle se releva brusquement.
« Allez-vous m’expliquer ! »
« Assez ! Asseyez-vous ! »
Elizabeth obéit. Terri regardait le téléphone. Elle décrocha le combiné et appela le pentagone.
« Allô, Pentagone »
« Bonsoir, ici le Général O’Neill, passez-moi le chef d’Etat Major !» s’exclama Terri.
« Tout de suite mon Général. »
Elle attendit quelques secondes.
« Chef d’Etat Major, j’écoute. »
«  Monsieur Northwell ! Général Terri O’Neill. Je viens déposer une plainte orale. Le président du NCIS, William Weir s’est invité dans la base sans autorisation et … »
« Alors ? » le coupa-t-elle impatient.
« Je croyais qu’il avait été clair ! Aucun Marins sur cette base sans autorisation ! Ils font leur choses dans leur coin et on se débrouille avec les nôtres ! Je ne veux pas l’avoir dans mes pattes » rugit-elle.
« Bien ! Ne criez pas Général, gardez votre place enfin ! Je lui téléphone tout de suite, il aura un avertissement. Mais sachez qu’il recherche sa fille ! Je l’ai entendu parler à ce sujet. Je lui mettrais un avertissement seulement parce qu’il ne m’a pas demandé l’autorisation de pénétrer votre base. Il me l’aurait demandé, j’aurais accepté. Chacun est en mesure de retrouver son enfant. Vous devez comprendre cela en tant que mère »
« Bien…bonne soirée. »
« Bonne soirée Général. »
Elle raccrocha tremblante de haine. Elle reporta son attention sur Elizabeth. Elle soupira.
« Elizabeth Weir. Savais-tu que tu es le deuxième enfant de William ? »
« Non » répondit sèchement Lisbeth.
« Je ne vois pas pourquoi tu ne te rappelle pas, pourtant tu avais cinq ans à l’époque. Mais il faut dire qu’un choc violent fait perdre la mémoire. Longtemps avant ta naissance et le mariage de ton père avec Victoria, il m’épousait. On a eu Jack. Nous étions heureux. Jusqu’au moment où je découvrais l’horrible personnalité de ton père. Il avait une maîtresse à la maison blanche qui était ta mère. Il me menaçait de m’enlever Jack, de me répudier. J’ai donc pris la fuite quand Jack avait 2 ans. 4 ans après il épousait sa maîtresse et moi j’épousais Adam O’Neill. Je suis devenue stérile suite à un accident à la guerre. Je voulais reprendre jack, car le laisser aux mains de  William était atroce. J’appelais souvent Victoria pour prendre des nouvelles. Quand Jack atteignit l’âge de 11 ans et toi l’âge de 5 ans. Victoria et moi convînmes  que je devais récupérer Jack. Victoria se plaignait des souffrances qu’il te faisait subir. Elle l’avait pris en train… »
Elle étouffa un sanglot.
« en train de…de te malmener. Alors que ton père était au travail, nous avions tout monter. Elle me laissa entrer chez vous. Je mis du chlorophylle sur le nez de Jack pour l’endormir. Mais William entra à l’improviste. Victoria voulut l’empêcher d’intervenir, mais il la blessa et elle tomba à terre inconsciente. Tu pleurais en voyant le sang s’échapper de la tête de ta mère. Moi je déposai jack par terre et combattis William. Je pris un vase et le cassa sur sa nuque. Il tomba raide. Je crus que je l’avais tué mais non. Je pris Jack et me dirigea vers la sortie. Quelques semaines plus tard, grâce aux pressions de Victoria, William avait abandonné toute poursuites contre moi. Nous pûmes enfin divorcer et la garde jack me revint officiellement. Victoria et William vécurent dans l’oubli de cette vie passé et t’élevèrent correctement. Mais William n’eut pas d’autre enfants. Je le soupçonne  à partir de ce moment d’avoir reprit contact avec Jack qui était devenu adulte. Entre temps, Adam était mort…d’une crise cardiaque. Jack avait toujours su qui était son vrai père et lui vouait un culte sans égal. Le psychologue lui avait donné des cachets, mais rien n’y fit. Il te loue une certaine admiration et avait juré de t’épouser. C’est pour cela qu’il faut que tu quitte la base… »
Lisbeth gardait les yeux bien ouverts et une posture digne. Elle avait deux choix. Croire ou ne pas croire. Dans un sens, pourquoi sa mère lui aurait caché cette histoire ? Mais d’un certain côté, le malaise qu’elle avait ressentie en embrassant jack et la ressemblance que John voyait…il était son demi-frère ! Oui voilà la raison. Et maintenant, l’épouser était hors de question. Elle devait trouver un moyen d’y échapper.      


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyDim 25 Déc 2005 - 14:51

Elizabeth se releva.
“Que dois-je faire?”
Terri sourit.
« Te battre…J'ai une idée. Demain, tu m'accompagneras en ville. On va complètement changé ton look. Bien plus qu'avant....et puis après j'ai une idée."
Elizabeth hocha la tête. Terri décrocha le téléphone et prit des nouvelles d'en bas. Elizabeth se regardait dans le miroir. Elle ouvrit de grands yeux pour mieux se contempler. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle pouvait porter une beauté aussi insultante. Elle crut revoir sa mère. Son reflet lui parlait...l'enveloppant de beaucoup de souvenirs. Elle ferma les yeux et arrêta de penser.
"Elizabeth ? Tu peux descendre...Sheppard t'attend en bas."
Elizabeth n'eut même pas un sursaut en entendant la voix de O'Neill. Elle se contenta de la regarder intensément. Elle se retourna et se dirigea gracieusement vers la porte. Elle posa sa main sur la poignet et sans même hésiter se lança dehors. Elle descendit les escaliers. Le froid de l'hiver s'introduit en elle. Sa robe voltigeait autour de ses jambes. Elle donna son visage implorant au ciel étoilé. Quand Sheppard la vit ainsi, il sut que c'était elle qu'il aimait. Cette femme qui faisait tout pour être forte aux abords du monde. Il enleva sa veste et la déposa sur les épaules de Weir qui tourna doucement son regard vers lui. Ses yeux clairs caressaient le corps du Major comme aucune main ne l'avait jamais fait. La nuit les enveloppait. La base résonnait d'un silence surnaturel. Elizabeth aux yeux brillants tendit son bras John. Ce dernier enlaça ses doigts autour de ceux de la jeune fille. Il les serra, absorba leur chaleur et leur amour. La douceur qui émanait de cette étreinte le laissa sans souffle. Lisbeth s'approcha. Il lui prit la taille. Le consentement éclairait les joues d'Elizabeth, d'une lueur rouge pâle. Alors en cette nuit fraîche et éclairée par un amour nouveau, John Sheppard et Elizabeth Weir échangèrent leur premier baiser. Ce dernier représentait tout pour eux, futur, espoir, douleur…John prit Lisbeth par les épaules et la raccompagna discrètement vers leur dortoir.
Le couple entra. Il devait être 21h30. Personne n’était encore rentré. Elizabeth attrapa son pyjama et l’enfila doucement. Sheppard fit de même. Il lui tendit une main. Elle la prit en silence et il l’attira lentement vers son lit. Eliza se faufila sous les couvertures en se plaquant contre John. Ce dernier essuya les larmes qui coulaient sur les joue de sa bien-aimée. Il se promit de la protége, envers et contre tout. Cette promesse resterait en lui tant que la mort ne viendrait pas le chercher. Et encore, il ne fut même pas sûr que la mort puisse la défaire. Lisbeth s’endormit vite contre le torse de John. Sa respiration était régulière. Il la regarda une bonne heure avant d’être frappé par le sommeil. A son tour, il sombra dans ses dernières pensées qui aillaient toute vers Weir.
L’alarme de la base retentit à cinq heures piles. Sheppard releva la tête. Il vit Jenny dans le lit à côté. Il se tourna et aperçut Anzu qui dormait encore et Franck. Ils étaient donc bien rentrés. John baissa la tête. Elizabeth continuait de dormir contre son épaule. Il retint son souffle. L’alarme retentit une seconde fois. Sa compagne cligna des yeux lentement et se leva sur un coude. Elle sourit en le voyant. John fut émerveillé par ce dernier. Elizabeth se mit sur pieds et retourna vers son lit. Elle réveilla Anzu au passage. John alla réveiller Jenny. Franck venait de se lever. Ils firent leur lit en riant. Jenny était pleine de vie et rayonnait. Elle éclairait son entourage d’une lumière spéciale. Miller adorait la taquiner en la portant pour la faire peur. John les réprimandait car Andrews allait bientôt passer et le dortoir n’était toujours pas ranger.
A peine eut-il cette pensée qu’on frappa à la porte et comme d’habitude sans attendre de réponse, on entra. John se retourna vivement et eut le souffle couper en voyant les deux Généraux d’un seul coup. Terri sourit en voyant que le désordre régnait encore.
« Bonjour recrues. Sheppard, suivez le Général Carter dans son bureau, il a à vous parler. Quand à vous Stanley, vous m’accompagnez. Vous partez définitivement de la base. Laissez vos affaires ici, on les rangea plus tard. »
Elizabeth hocha la tête et se plaça à côté d’O’Neill. Toute la chambrée les fixait avec de grands yeux. Où allait Lisbeth ? Sans avoir de réponse concrète ils regardèrent, les deux généraux partirent avec leur deux recrues.
Terri monta dans une jeep et invita Eliza à s’asseoir à côté d’elle. Cette dernière était encore en pantalon de jogging et en T-Shirt kaki. La Jeep démarra pour Norfolk. Aucun mot ne fut échangé durant le trajet. Elles étaient sérieuses et savaient la responsabilité qui reposait sur chacune. Mais Terri se décida.
« J’ai parlé à ta mère hier. »
Elizabeth ne broncha pas.
« Elle a confiance en toi. Elle est beaucoup occupée à Washington ces temps-ci. Elle viendra te voir, les jours de visites. Maintenant nous allons nous occuper de toi. J’ai pris rendez-vous dans le meilleur centre esthétique de la ville. Bizarre…moi qui n’a pas l’habitude de fréquenter ce genre d’endroit et surtout pas pour mes recrues…enfin bon. »
La Jeep s’arrêta devant un institut appeler « Atlantis ». Eliza restait incrédule devant la vitrine. Elle fut poussée par Terri. Une esthéticienne vint à leur rencontre.
« Madame Sheppard et le Général O’Neill…un grand honneur… »
Weir allait répliquer mais son supérieur lui donna un coup de coude.
« Bien, Eliza…vous allez vous déshabiller…on va vous pousser sous UV pour le bronzage de votre peau. »
Elizabeth ne posait pas de questions. Fatiguée et pressée d’en finir…elle se déshabilla en cabine et sous les instructions de l’esthéticienne se faufila sous la machine à UV. Quand elle en ressortit, elle resta sans voix devant le miroir. Sa peau était devenu brune comme si elle était indienne. Ca n’allait pas du tout avec ses cheveux. La femme parut s’en rendre compte.
« Par ici pour le coiffage. »
Elle entra dans un salon de coiffure. Elle s’assit. On lui refit un défrisage et on lui teignit les cheveux en noir avant de lui faire une permanente de boucles.  Pour finir Terri qui était sortie revint avec une petite boite.
« Des lentilles de couleur miel. Mets-les. »
Elizabeth s’exécuta une nouvelle fois . Une fois tout cela finit, elle put se rendre compte de la transformation. Elle fut encore plus choquée que la fois précédente. Là, on ne pouvait vraiment plus la reconnaître…aucune chance. Elle sourit. Terri se plaça à côté d’elle et fit le même sourire.
« Avec cette apparence tu es tranquille pour au moins un an. Bien évidemment pour le bronzage tu devras revenir tout les 3 mois mais sinon c’est parfait. Allez on retourne à la base je t’expliquerai le reste en route. »
Terri remercia l’esthéticienne et sortit. Les deux femmes remontèrent en voiture et prirent le large. Elizabeth admirait la route qu’elle commençait à connaître. Elle regarda l’heure. Déjà dix heures ! Elle en avait passé du temps à l’institut. Terri se rangea sur un bord de la route et regarda Lisbeth dans les yeux.
« A partir d’aujourd’hui, tu es Eliza Sheppard. Tu es la jeune et nouvelle femme de John Sheppard. Ce dernier et Carter sont partis à l’état civil pour vous marier. Avec cela ton père aura plus de mal à te reprendre. Ce n’est bien sûr pas un vrai mariage, quand tous ces problèmes seront finis, tu pourras reprendre le nom d’Elizabeth Weir en toute tranquillité mais pas maintenant. »
« Je suis…après tout je n’ai pas le choix. »
« Tu devras faire attention, si Jack t’as retrouvé c’est grâce à un détective privé mais Lisbeth Stanley partit…il sera envoyé sur une fausse piste. Fais tout pour éviter jack tu m’entends tout ! ne reste pas plus d’une minute dans la même pièce que lui.. »
Sur ce, elle redémarra. Elizabeth soupira. Elle voulait en finir avec tout ça. Elle se promit de tenir, elle sourit en repensant à Sheppard. Peut-être avait-elle vraiment un avenir avec lui ? Elle se mit à espérer que d’ici un an, elle aurait intégré la plus grande université de relations internationales du pays. Elle serra les dents en repensant à sa mère.
Jenny et Anzu finissaient leur exercices dans la cour. Quand elle eurent fini, elles purent retourner à leur dortoir pour dix minutes. Quand elles entrèrent, elles virent Sheppard prendre une jeune femme, brune, dans les bras. Elles refermèrent la porte. Les deux filles s’asseoir par terre, en face du couple. Elizabeth les regarda et sourit.
« C’est moi, Elizabeth…pour me protéger j’ai du changer de look… »
« En effet, pour changer de look…t’en as bien changé ! » s’exclama Jenny.
« Je m’appelle maintenant Eliza Sheppard…je suis censée être sa femme de longue date. Je viens d’intégrer l’armée sous la bénédiction de Terri. »
« Mais si vous êtes mariés ! Vous pouvez pas être dans la même section ! »
« Bien la preuve… » soupira Lizzie.
Anzu se leva et alla regarder la porte. Elle revint.
« Après manger, Sumners nous emmène en piste de décollage…pour notre premier baptême de l’air. »
« Super !!!! » cria Jenny.
La porte s’ouvrit sur Franck, ce dernier était essoufflé.
« planquez-vous ! O’Neill fils se ramène avec des gars à lui ! Ca à pas l’air de rigoler. ! »
John se tourna vers Elizabeth qui était devenue blanche. Elle croisa son regard avant de le poser sur le paravent. Elle se précipita pour se cacher derrière. Cinq minutes après. Le Major O’Neill entra, encadré de deux de ses hommes. Il regarda la chambrée et surtout Sheppard. Son regard était furieux. Lizzie retenait son souffle derrière le paravent. A ce moment, John pensait qu’il était bien qu’on ne vît pas d’ombre au travers. Jack s’avança vers John, mais Jenny se mit devant ce dernier. O’Neill la poussa.
« Où est-elle ? »
« De qui voulez-vous parler Major ? » demanda sérieusement Sheppard.
« De la recrue Stanley ! » cria Jack.
« Elle est partie ce matin. L’armée était trop dure pour elle. Si vous voulez tout savoir, elle a dit aux généraux qu’elle retournait à Washington…mais elle est allée rejoindre sa tante à Los Angeles. »
Jack hésita mais le crut. Il demanda comme même à ses hommes de fouiller la chambre. Les affaires qu’il trouvèrent étaient totalement neuf et ne ressemblaient pas à celles de Lisbeth Stanley. Quand Elizabeth entendit O’Neill demander aux militaires de regarder derrière le paravent. Elle ouvrit la fenêtre, il n’y avait pas d’étages. Alors elle sauta, referma la fenêtre de l’extérieur et se cacha en dessous du rebord. La cours était désormais en face d’elle. Sumners dirigeait les exercices du dortoir Sud. Elle pria pour qu’il ne la remarquât pas. Mais, faute de foi, sa prière ne fut pas exhaussée. Marshall se dirigea vers elle. Il la prit par le bras et la releva. Elle fit un grimace avant d’essayer  de se débattre. La fenêtre s’ouvrit. Weir pensa qu’elle était foutue.
« Major Sumners ? »
Elizabeth se retourna pour voir le  beau visage d’Anzu qui souriait. Sumners lâcha immédiatement sa proie.
« Anz…je veux dire recrue Suzuki ! »
« C’est ma camarade. Elle est toute nouvelle. »
Sumners posa un regard sur Lizzie, cette dernière acquiesça.
« Matricule ? »
« euh…Eliza Sheppard…”
“La sœur de Sheppard ? Tu ne lui ressemble pas ! » s’exclama-t-il.
« Non ! Je suis sa femme ! » réfuta Eliza.
« C’est permis…ça ? » demanda Marshall dubitatif.
« Le Général Carter a présenté notre dossier au euh… »
« Pentagone ! Ils l’ont observé attentivement et ont fini par accepter » finit Anzu.
« Bien regagnez votre dortoir recrue ! On se revoit après le déjeuner ! »
« Bien Major »
Elizabeth parti vers son dortoir sans demander son reste. Trop contente que Sumners ne pose plus son regard sur elle. En arrivant devant la porte du dortoir, elle croisa Jack. Et même plus que croiser…elle le bouscula. Elle se maudit intérieurement. O’Neil posa un regard sur elle. Il ne fit pas plus attention et continua sa route. Weir soupira de soulagement. Elle traversa vite le couloir et entra dans le dortoir essoufflée.  Elle sourit.
« Ca marche !!! »
Elle courut et se jeta dans les bras de John. Ce dernier la rattrapa avec joie et la fit tournoyer sous les regards heureux de leurs camarades.


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyDim 25 Déc 2005 - 14:52

Quelques mois plus tard :
Le dortoir Est s’avérait être le meilleur dortoir des cadets. Ses cinq membres avaient tout de suite dompter les appareils de vol. Ils avaient suivi les cours d’aéronautique sans problèmes et devenait d’excellents pilotes. Eliza Sheppard, de son vrai nom Elizabeth Weir, s’était habituée à la vie de l’armée. Elle allait souvent à ses cours universitaires où elle croisait souvent le frère de Jenny. Ils devinrent de bon amis. Sûrement parce qu’elle n’était plus blonde. Jack était occupé par sa prochaine promotion. Il s’entraînait dur et avait été nommé meilleur pilote de la base. Le détective privé qu’il avait engagé n’avait toujours pas retrouvé sa demi-sœur et William Weir avait contracté un cancer mortel.
Lizzie avait également appris à tirer avec différentes armes et avait été obligée de choisir un art martiaux. Son corps s’habituait aux exercices physique mais elle ressentait toujours une immense douleur durant ces derniers. Ses liens avec ses camarades s’étaient solidifiés au point qu’elle ne se séparait jamais d’eux. Elle avait avoué son amour à John qui le lui avait rendu comme il se devait.
Les jours de visites s’étaient succédés et Elizabeth ne vit toujours pas sa mère arriver. Terri essaya de la rassurer mais rien n’y fit. En cette matinée de printemps alors qu’elle revenait de l’institut de beauté pour son bronzage, elle croisa une limousine en ville qui ressemblait énormément à celle qu’utilisait sa mère. Elle monta dans la jeep et le militaire qui l’accompagnait pour ses séances démarra. Elle chercha dans sa mémoire. Bien évidemment ! On était le premier mercredi du mois d’Avril ! C’était un jour de visite. Victoria Weir s’était peut-être décidé à lui rendre visite.
Elle rentra en trombe dans le dortoir. John était à ses entraînements de combats, Jenny revenait juste des siens. Franc et Anzu avaient emmené le linge de leur dortoir au pressing, comme chaque mercredi. Jenny la vit surexcitée mais ne posa pas de questions. Son frère venait aussi lui rendre visite et ces derniers temps, ils se disputaient plus que tout au monde. Elizabeth savait que Rodney se sentait responsable de l’homosexualité de sa sœur. A la mort de leurs parents, il avait senti une lourde responsabilité peser sur ses épaules. Celle de veiller sur sa jeune sœur. Il le lui avait dit en cours de maths à l’amphi. Elle avait longuement réfléchi avant de décider de ne rien dire à Jenny. Elle savait que le problème de leur querelle se résoudrait seulement par l’amour fraternel. Après avoir fini de mettre un nouvel uniforme, Elizabeth repensa à sa mère. Elle se demande ce qu’elles allaient se dire. Et son père ? Que devenait-il ? Aux dernières nouvelles il était cancéreux. Elle ne savait pas quoi ressentir. Heureusement John entra et la prit dans ses bras. Elle se laissa aller dans ces derniers. Après avoir attendu Anzu et Franck, ils se dirigèrent vers le self.
C’était le seul endroit où Eliza voyait Jack plus d’une minute. C’est pour ça qu’elle ne mangeait presque rien. Ses compagnons s’arrangeait toujours pour la cacher un maximum à la vue d’O’Neill. Et cette tactique marchait. Apparemment, Jack était vraiment très occupé ces derniers temps. Tout le monde disait qu’il s’intéressait à Samantha Carter qui était montée en grade.  Eliza n’apercevait cette dernière qu’à l’université. Elle avait noué une amitié superficielle avec  elle. Elle préférait s’éloigner de tout ce qui touchait à O’Neill.
Ils n’eurent guère le temps de se reposer après le déjeuner. Ils allaient passer leur vrai baptême de l’air, ils allaient être évalués. Et en fonction de cette évaluation, on allait leur décerner la fonction de pilote ou non. Elizabeth ne s’inquiétait pas. Elle maîtrisait parfaitement les avions de chasse désormais. Bizarrement, c’était la seule qui rivalisait avec John. Arrivés en piste de décollage, il entendirent le discours du Major Sumners pour la énième fois. Les deux Généraux étaient là. Ainsi que la plupart des officiers. Eliza Sheppard passerait en première. Elle alla se mettre en combinaison. Quand elle revint, l’escabeau pour accéder au cockpit était déjà sur pied. Elle le monta sûre d’elle. Elle s’installa, mit son masque à oxygène, ferma le cockpit et brancha la radio. Elle vérifia les appareils de bord tout en confirmant leur évaluation à la tour de la base. Durant la vérification, elle fit un sans fautes. Elle put allumer les moteurs. Elle les laissa ronronner le temps de murmurer une prière. Elle put enfin sentir l’appel du ciel et faire bouger l’appareil. Elle boosta un peu les moteurs. Elle partit en trombe et réussit à s’envoler sans encombre. Décollage : Parfait. La base lui dicta quelques figures. Rien à redire. Les positions dans le ciel. Maîtrisées. Activation des missiles. 10 sur 10. Utiliser le radar, repérer l’ennemi. Parfait. Elle fit demi-tour. Et avec consentement de la tour de la base, elle commença l’atterrissage.  Une fois l’appareil immobilisé, elle put éteindre toutes les machines. Elle descendit sous les « hourras » de ses compagnons et sous les sourires de satisfaction des officiers. Elle fut nommée pilote ce jour-ci. Ainsi que tous ses camarades de dortoirs.
Il était 16h00 et les visites allaient bientôt commencer. Elizabeth mit son plus joli tailleur et se prépara.
Elle partit après Jenny. En ouvrant la porte de la salle des visites, elle aperçut sa mère en effet. Elle était à la table près de jenny et Rodney et attendait patiemment. Elle portait un tailleur et un chapeau noir. Toujours l’élégance même. Elle vint s’asseoir en face d’elle. Victoria leva la tête et eut un regard emplit de surprise. Et pour la première fois depuis des mois, Elizabeth entendit la voix de sa mère.
« Terri ne rigolait pas en disant que tu avais changé. Mais avec moi, ça ne marche pas. Je suis ta mère. »
« Maman… »murmura Weir.
« Que raconte-tu ? »
« Je suis passée pilote confirmée aujourd’hui. » répondit-elle.
« Qui l’aurait cru ? » chuchota simplement Victoria.
« Et papa ? »
« Il est mort il y a une semaine…d’un cancer. » dit la diplomate russe.
« Ah… » répliqua Eliza en retenant des larmes.
« Tu peux quitter l’armée maintenant. Terri est d’accord. Je viens te chercher demain soir. Je t’ai déjà inscrite à une grande université près de Washington. Tu reprendras ton nom et ton apparence. »
« Bien »
Elizabeth était partagée entre soulagement, joie et tristesse. A côté Jenny donna une claque à Rodney et partit en pleurant. Ce dernier lança un regard à Weir avant de quitter la salle en la suivant. Lizzie embrassa sa mère et sortit à son tour. Les visites étaient terminées. Elle marcha vers le dortoir. Quand elle entra dans la chambre. Rodney était assis sur un bout du lit de sa sœur. Cette dernière qui était allongée sur le ventre, pleurait. Ils restèrent un bon moment comme cela. Elizabeth fit comme si elle était super occupée en ouvrant son livre d’astrophysique. Il était 16h30. L’alarme de la base retentit et les hauts-parleur s’enclenchèrent.
« Ici le  Général Carter…alerte  niveau 5…ce n’est pas un exercice…je répète ceci n’est pas un exercice.  Deux appareils ennemis en approche. Le Complexe Sud sera le premier touché. Evacuation immédiate. Evacuation pour le complexe Nord également…Je répète évacuation des Complexe Nord et Sud vers les autres complexes de la base. Les aînés au poste de combat et les cadets en préparation. »
Elizabeth sursauta. Jenny se releva brusquement. Son frère était paniqué. Jenny lança un regard déterminé à Lizzie. Elle prit son frère par le bras et se précipita hors du dortoir. Eliza pensa immédiatement à John, en se demandant où il était. Elle savait qu’il allait venir la chercher, aussi préféra-t-elle ne pas bouger.
Elle attendait depuis maintenant dix minutes, les sirènes continuaient de hurler. Elle entendait du grabuge dehors. Les avions de chasse partaient patrouiller. Les hauts parleur continuaient à délivrer leur message en boucle. La porte s’ouvrit enfin sur Sheppard qui était essoufflé. Il s’avança vers Lizzie et la prit dans ses bras.
« Allez ! Viens on s’arrache !  Une bombe a été posée dans la base. Il faut partir loin.» s’exclama-t-il.
« mais et les appareils ennemis ? » demanda Weir angoissée.
« Ils ont disparus de tous les radars comme ça ! »
Un bruit d’explosion suivi d’un tremblement. John serra Elizabeth plus fort. Ils se levèrent et marchèrent jusqu’à la porte. Nouvel explosion, nouveau tremblement. Ils tombèrent à terre. Sheppard se mit sur sa compagne pour la protéger. Elizabeth eut juste le temps de voir apparaître une grande lumière blanche par la fenêtre. Une rafale de vent, un bruit lourd et sourd. Et le noir.
Weir se réveilla des heures plus tard. John était inconscient sur elle. Elle le fit sur le côté les yeux emplit de larmes. Elle vérifia son pouls. Il battait encore , Dieu soit loué.  Les vitres de la fenêtre étaient brisée les lits retournés. Elizabeth ne savait par quel miracle…ils n’avaient rien. Elle regarda l’heure sur sa montre. 10h00 du matin ! Combien de temps l’attaque avait duré ? Combien de temps avaient-ils été inconscients ? Lizzie alla jusqu’à la commode et prit un 9 mm dans le tiroir. Elle le chargea et revint près de John en espérant que les secours allaient arriver. La porte s’ouvrit, elle braqua l’arme…mais ce n’était que Jenny qui revenait sur les lieux en tenant son frère dans les bras. Elle l’allongea près de John.  Elle pleurait tout en racontant.
« On a même pas pu sortir du dortoir. Rodney voulait absolument que tu nous suive. On t’a attendu dans le couloir. On allait partir, au moment où Sheppard arrivait. IL nous avait dit de l’attendre car il allait te chercher. Mais l’attaque à commencer et mon frère m’a protégé en se mettant sur moi. »
Elizabeth prit Jenny dans ses bras. Elle restèrent longtemps à se consoler ainsi. On frappa à la porte. Des marins entrèrent en  braquant leurs armes. Ils les baissèrent voyant Jenny et Lizzie dans les bras l’une de l’autre. Elles sursautèrent et se relevèrent. Le soldat enleva son casque.
« Major Evrett. Vous n’avez rien ? »
Elles secouèrent la tête.
« Et ces deux gars ? ils sont morts ? »
Elles secouèrent de nouveau la tête.
Evrett appela l’équipe de secours qui arriva avec des brancards. Il se tourna vers elle.
« On vous emmène aussi à l’hosto. Allez ! »
Elles suivirent les soldats en silence. Dehors la cour était dévastée. Toutes les vitres étaient brisée, certains murs effondrés. Les Marins les firent monter à bord d’un camion. McKay & Weir partaient vers une nouvelle vie.
Elizabeth attendait déjà depuis longtemps dans sa chambre d’hôpital. Elle avait été séparée de Jenny et des autres garçons. Elle avait un bon bilan médical. Mais le secret militaire ne voulait pas la laisser sortir sans éclaircissement de l’attaque éclaire. Victoria décida enfin à remuer ciel et Terre pour pouvoir faire sortir sa fille. En entrant dans la chambre, elle sourit et serra sa fille dans ses bras. Elle se regardèrent longuement. Bizarrement le bronzage d’Elizabeth avait disparu avec sa teinture, son défrisage et ses lentilles. Le docteur avait remis cette transformation sur le compte des substances inconnues contenues dans la bombe qui avait explosé. Elle avait enfin retrouvé son vrai visage. Ses yeux verts pétillaient, sa peau blanche  rayonnait et ses cheveux étaient longs, bouclés et indomptables. Sa mère s’en félicita. Elle lui offrit une petite boite de chocolat suisse et un collier en argent.
« Pour fêter ton retour parmi nous ! Skye à préparer une petite fête. Elle s’est trouvé un homme tu sais ? »
Victoria rit. Elizabeth sourit et remercia sa mère pour les présents. Cependant elle pensa à John et tous autres. Elle questionna sa maman.
« Que crois-tu ? Je me suis renseignée sur les membres de ton dortoir. Grâce à mon poste à la Maison Blanche et la place qu’occupait ton père au Pentagone…j’ai pu avoir accès aux dossiers. Alors Anzu Suzuki, elle a réussi à être évacuée avec Marshall Sumners. Elle n’a pas été touché par la bombe. Elle veut maintenant quitter l’armée pour s’unir avec Marshall. Franck Miller avait laissé  proposé à John t’aller te rejoindre pendant qu’il piloterait à sa place. Miller est mort. Son avion s’est crashé sous le tir ennemi. Jenny est en bonne santé. Helena que je connais bien parce qu’elle a à voir avec KGB, est venue la récupérer. Elles veillent toutes sur Rodney qui est encore dans le coma tout comme John Sheppard. »
« Puis-je aller le voir ? »
« Bien évidemment. Chambre 346, tiens prends mon pass. Je t’attends ici. »
Elizabeth serra fort sa mère et la remercia. Elle se précipita à l’assaut des couloirs tout en accrochant son badge sur elle. Elle prit l’ascenseur pour monter au troisième étage. Deux soldats étaient postés devant la chambre de Sheppard, elle leur montra le pass et ils la laissèrent passer tout naturellement. Elle s’approcha du chevet de John. Il semblait dormir. Elle lui caressa le front et versa quelques larmes. Ce qu’elle aimait cette homme. Elle lui prit la main et l’observa tendrement. Une idée lui vint. Elle décrocha la plaque militaire qui était au cou de Sheppard et la remplaça par le collier d’argent que sa mère venait de lui offrir.  Elle l’embrassa  et allait partir quand :
« Elizabeth… »
Elle se crispa au son de cette voix. Elle se retourna légèrement vers sa droite. Elle reconnut Jack. Il était allongé, inerte, sur le lit à l’autre bout de la pièce. Elle hésita et finalement décida de partir. Les appareils cardiaques  poussèrent des hurlements stridents. Elle se retourna croyait que John…mais c’était l’oscilloscope de Jack. Elle sortit et croisa les médecins qui courraient vers la chambre qu’elle venait de quitter.  Cinq minutes après elle retrouvait sa mère. La limousine attendait devant l’hôpital. Elles montèrent dedans et se dirigèrent vers Washington.


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyDim 25 Déc 2005 - 14:54

Quatre mois après,
Elizabeth était descendue avec sa tante, Skye et le mari de ce dernier dans un appartement au Texas pour y passer les vacances. La chaleur était étouffante et lourde. Elizabeth se baignait dans la piscine de la résidence quand elle aperçut un visage qui lui était familier. Elle se précipita hors de l’eau faillit glisser et hurla :
« JENNY!! »
Cette dernière se retourna et courut vers Elizabeth. Elle se prirent dans les bras et faillirent tomber. Jennifer sautait partout tellement elle était heureuse de revoir  Elizabeth.
« Mais qu’est-ce que tu fais ici ? » demanda-t-elle
« Je suis en vacances !! Mais et toi donc ! »
« Rodney a eut un premier prix, et à tous ses premiers prix il me traîne. C’est l’université de sciences de Houston qui le lui délivre. Ils nous ont logé dans cette résidence ! Mais qu’est-ce que tu deviens ? »
« Je suis des cours de sciences politique pour devenir diplomate…tu es toujours dans l’armée ? »
« Ah non !! Je me suis réinscrite dans l’aviation civil ! Et maintenant que je sais piloter c’est plus simple. Je compte devenir pilote de ligne ! »
« Mais c’est merveilleux !! Rodney va mieux ? »
« Oui, aucun dommages physiques…en revanche il a des trous de mémoires. Il ne se rappelle ni de toi, ni de John…et là rien à faire. Ce sont des parties complètement effacées de son esprit. Quand il s’est réveillé…il a repris  là où on en était avant que je parte pour l’armée. Il ne se rappelle plus que j’étais dans l’armée et tout. Le médecin et Helena ont préféré souhaitable de ne pas essayer de lui rafraîchir la mémoire. Cela reviendra quand ça reviendra. Et John ? »
« Je ne sais pas…. »
Elizabeth regarda sa montre.
« Je dois y aller ! Je suis à l’appartement 12 ! Si jamais tu me cherche ! »
« pas de problème ! Moi c’est le  16 ! A bientôt ».
Elizabeth l’embrassa sur la joue et lui tourna le dos. Depuis ce jour, elles ne se revirent plus. Faute de temps, de travail, et d’apprentissage.
Les mois passèrent de nouveaux, Elizabeth ne cessait de penser à John Sheppard. Elle touchait toujours la plaque militaire qu’elle avait prit soin de mettre dans un coffret en ivoire ramené d’Inde. Elle fêta ses 19 ans dans une tristesse feinte. Sa mère voyait bien le souci de cette mélancolie. Elle ne pouvait rien y faire. Il valait mieux que sa fille oublie John. Ce n’est que bien plus tard que Lizzie apprit en fouillant dans les dossiers secrets de Victoria que la base avait été rasée. L’attaque restait de source inconnue et probablement extraterrestre.  On remit cela sur une erreur de manipulation durant un exercice. Le bilan médical disait que les trois quart des personnes se trouvant dans la base au moment de l’attaque ne se souvenaient plus de ce qui s’était passé à son bord. Les Généraux comme les soldats. Un quart avait presque entièrement perdu la mémoire. Et dans la liste de ces un quart, Elizabeth retrouva le nom de Jack O’Neill…
Elle referma les dossiers, les rangea dans le bureau de sa mère et descendit manger.


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MessageSujet: Re: Un Passé [Fic Elisabeth]   Un Passé [Fic Elisabeth] EmptyDim 25 Déc 2005 - 14:55

Chapitre 7 : Et Maintenant, Le Présent ?





Le Docteur Weir est restée enfermer dans ses appartements toute la journée. Elle fête aujourd’hui les dix sept ans d’un mariage qui n’a jamais vraiment pris fin. Elle se masse la tête et sort du tiroir de son chevet une petite boîte en ivoire. Elle l’ouvre pour admirer une plaque militaire qui comme par magie n’a jamais vieilli. La chaîne est encore étincelante et on peut encore lire parfaitement « J. Sheppard. » Elle la caresse du bout des doigts. Fermer les yeux sur le passer est dur. Quand elle a revu Jack au SGC, elle a cru s’effondrer. Mais elle a pu se rendre compte à quel point il a changé. Samantha Carter dont elle n’a gardé qu’un vague souvenir paraît désormais sûre d’elle et brillante. Rodney a gardé son arrogance de premier de la classe mais sait faire preuve de courage et de tolérance. John...que dire sur lui…il n’a pas changé, toujours le même, séduisant et imposant. Celui qu’elle a toujours, celui qu’elle n’a jamais oublié. Elle a prétexté au personnel de la base qu’elle était malade et qu’elle prendrait une journée de congé.
On ouvre la porte. Elle referme vite la boîte et la range en catastrophe. La silhouette de John apparaît. Elle ne lui a pas parlé depuis hier, jour où il a prétendu se rappeler de ce passé. Il lui sourit. Elle détourne la tête, rouge et émue par ce regard emplit de tendresse. Il lui prit la main.
« Hey ! Venez ! J’ai une surprise pour vous ! »
« Vous rigolez Colonel ? Je suis malade ! Je ne sortirai pas de cette chambre » se défendit-elle.
« Et moi je pense le contraire »
IL la prend par la taille et la met sur son épaule. Elle sourit et essaye de se débattre mais cela ne marche pas. Elle rit pendant qu’il traverse la cité sous le regard médusé des autres membres de l’expédition. Il pénètre dans le hangar à Jumper. Il ouvre le premier et dépose Elizabeth sur le siège du pilote. Il la regarde et finit par dire :
« Vous ne savez pas piloter…vous ne savez pas tirer avec une arme…et vous ne savez pas vous battre…on peut  être d’accord là-dessus. Mais prouvez-moi que vous savez suffisamment aimer pour savoir faire ce que vous ne savez pas faire. »
« Vous m’embrouillez Colonel ! » s’exclama-t-elle.
« Eliza ! Que je sache on a pas encore divorcer depuis dix-sept…tu n’as qu’à regarder les états civils de la ville de Norfolk. Alors pilote cet engin ! Qu’on puisse enfin partir en nuit de noce»
Elizabeth croit s’effondrer. Elle vérifie l’appareillage du Jumper avec John et démarre. Le toit s’ouvre et ils s’envolent. John se lève et sort un objet de sa poche. Du coin de l’œil Lizzie peut voir qu’il scintille de milles feux. Sheppard lui accroche le collier au cou pendant qu’elle continue de piloter. Dans le reflet du pare-brise, elle peut voir que c’est le collier que sa mère lui a donné il y a dix sept année de cela.



FIN
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