Ne faire plus qu'un

Auteur : Maliang, Maira et Juju (sauf la première partie écrite par Selene Sheppard)
Genre : Aventure, mystère (ou au moins j'essaie) et romance Sheyla et Mcweir
Saison : Juste avant "the siege" et aprés "The gift"

Je vous met d'abord la partie écrite par Selene et aprés je commencerais avec ce que j'ai écrit.


Cité d’atlantis 9h00, salle d’entraînement :

John et Teyla s’entraînait comme à leur habitude et malgré de net progrès de sa part, comme le lui avait dit Teyla , il n’arrivait toujours pas à la battre et cela commençait à l’agacer un peu.

John : vous ne voudriez pas me laisser gagner pour une fois ?

Teyla : Non , il faut que vous y arriviez seul.

John : allé soyez sympa, j’en ai marre de me retrouver au tapis ; je commence a avoir des bleus gros comme le continent.

Teyla rit à sa remarque.

John : je vous jure que c’est vrai.

Teyla : oh mais je vous crois major, d’ailleurs vous en avez un sur l’avant bras.

John : baissa la tête pour regarder son bras, mais avant qu’il se rende compte qu’elle avait mentit, Teyla profita de la diversion pour le faire tomber sur le dos et le bloqua au sol en s’asseyant à califourchon sur lui et en lui maintenant les mains en haut de la tête.

John : vous avez triché !

Teyla : Non , j’ai fait une diversion ; si vous aviez été plus concentré vous auriez pu arrêter mon attaque.

John : il n’empêche que ce n’est pas juste.

A ce moment là, la porte de la salle s’ouvrit sur Mckay, ceci eut pour effet de distraire Teyla, ce qui permit à John de la faire tomber et elle se retrouva à la place où était John 2 secondes avant.

Teyla : tricheur !

John : je n’ai pas triché j’ai juste utiliser une diversion à mon avantage.

Ils se sourirent.

McKay : Hum, hum…

John et Teyla se souvinrent alors qu’ils n’étaient pas seul. John se releva et tendit une main à Teyla pour l’aider à faire de même.

Teyla : Merci.

Mckay : désolé d’interrompre votre, hum, passionnante activité, mais Elizabeth voudrait nous voir en salle de réunion.

Ils partirent donc tous trois vers la salle de commande.

Arrivés là bas il n’y avait que Ford de présent.

Ford : alors major cet entraînement ?

John(tout fier) : J’ai mis Teyla au tapis.

Teyla : non major vous avez triché, en combat singulier je vous aurai encore battu.

John prit un air dépité car il savait que cela ferait rire Teyla , et il avait vu juste. Dieu qu’il pouvait aimé l’entendre rire, il adorait la faire rire. Ford se joint bientôt à Teyla et tout le monde y comprit John le suivirent. Lorsque Elizabeth arriva dans la salle de réunion elle fut surprise de voir toute l’équipe entrain de rire, et elle sourit à cette image.

Elizabeth : Est ce que je peux partager votre hilarité ou c’est une réunion privée ?

Mckay : On se moquait juste du major car Teyla le met toujours aussi facilement au tapis.

Elizabeth sourit à la remarque de Rodney .

John : là vous exagérez Mckay , il est vrai que Teyla me met au tapis encore quelques fois

Puis voyant les regard qu’ils lui lançaient

John : bon d’accord tout le temps, mais elle a dit que j’avais fait des progrès.

Teyla : c’est vrai , j’ai dis ça

John(se tournant vers les autres) : A vous voyez.

Teyla : mais c’était pour vous motiver et pas parce que c’était vrai.

Voyant la tête que tirait John après qu’elle ait dit cela

Teyla : je plaisantais.

Elizabeth : bon et si on commençait la réunion.

Ils s’assirent tous autour de la table.

Elizabeth : le lieutenant Turner a visiter il y a 3 jours une planète qui se trouve être déserte , j’aimerai que vous alliez inspecter les lieux pour voir si on peut faire de cette planète un cite alpha.

John : vous ne pouvez pas envoyer une autre équipe parce que moi personnellement les planètes désertes ça ne me dit rien .

Elizabeth : je ne prends pas en considération vos préférences major, vous irez sur cette planète c’est décidé , de plus Rodney ne pourra pas vous accompagner.
John : Eh ! pourquoi lui il a le droit de ne pas venir ?

Elizabeth : parce qu’il travaille avec Zelenka sur un moyen de réactiver le bouclier qui protège le cité et qu’avec une attaque de Wraith imminente c’est notre priorité.

John : D’accord.

Puis il se pencha vers Teyla pour qu’elle seule l’entende

John : n’empêche qu’il y a du favoritisme.

Teyla sourit à sa remarque.

Elizabeth : Préparez vous , vous partez dans une demi-heure.

Une fois qu’ils furent sortit de la salle de réunion et qu’il fut sûr qu’Elizabeth n’entendrait rien John s’approcha de Rodney.

John : vous lui avez donné quoi à Elizabeth pour qu'elle ne vous oblige pas a venir avec nous ?

Ford se mit lui aussi a taquiner le scientifique

Ford : peut être une robe ?

John : un bijou ?

Mckay : vous avez fini oui ?! moi je dois allé bosser.

Et il partit vers son labo.

Ford : on a dit quelque chose qui fallait pas ?

Teyla : je crois que c’est un sujet sensible avec Mckay.

Ford( ne comprenant pas où elle voulait en venir) : Quoi ?

John non plus ne voyait pas ce que Teyla voulait dire et puis soudain il eut une illumination

John : Non, … ce pourrait il que…

Ford : mais quoi à la fin ?!

John : je crois que notre Rodney à le béguin pour Elizabeth.

Ford : Non ?!

Teyla : c’est quoi le Béguin ?

John : c’est quand on est amoureux de quelqu’un.

Teyla : je vois.

Sur ce ils partirent chaque un de leur côté pour se préparer. Lorsque John et Teyla arrivèrent dans la salle d’embarquement , ils ne virent pas Ford.

John : Tien, le lieutenant c’est perdu !

Teyla : Cela m’étonnerait Major .

C’est alors qu’Elizabeth arriva

Elizabeth : Major, Teyla, il va falloir que vous vous passiez du lieutenant Ford pour votre mission.

John : Quoi ? Pourquoi ?

Elizabeth : Eh bien il semblerait, selon le docteur Becket que Ford ait la grippe.

John se mit a rire

John : Sacré Ford, on est dans une autre galaxie à des milliard d’années lumières de la Terre et il a réussit à attraper la grippe. Bon et bien je crois qu’on peut annuler la mission.

Elizabeth : Non je ne crois pas major, cette mission doit se déroulé comme prévu vous et Teyla allez sur cette planète.

John : mais on n’est que deux, et si on se fait attaquer ?

Elizabeth : cela ne risque pas vu que c’est une planète déserte.

John ne trouva rien à répondre et lorsque la porte fut ouverte, lui et Teyla la traversèrent.


A suivre...

Si j'ai plein de coms vous aurez un autre bout ce soir qui vous permettra de faire plein de jolies petites théories !!!

Edit admin : pour poster un com cliquer ici

voilà une petite suite, comme vous le savez moi juju et maliang allons collaborer pour la suite de cette magnifique suite qu'avait commencé maliang!! j'espère que ça vous plaira!


John et Teyla arrivèrent comme prévu deux heures plus tard pour la réunion. Elisabeth était déjà là, ainsi que Ford et MC Kay en grande discussion.
-Tiens major, commença MC Kay, on ne peut décidément rien vous confier, vous ne faites que des bêtises !
-De quoi parlez-vous ? Demanda Teyla surprise par les propos du scientifique.
-Laissez tomber Teyla ! Sourit Ford, MC Kay taquine le major.
-Bien, peut-être allons nous pouvoir commencer ? Demanda Elisabeth.
Cela eu pour effet de ramener l’ordre.
-Bien, major, Teyla, qu’est-ce qui s’est passé sur cette planète ?
-Pour commencer, sourit John, votre planète déserte n’était pas si déserte que ça ! Un joli comité d’accueil s’est présenté à nous !
-Dès votre arrivée ?
-Non, le lendemain en fait !
-Mais pourquoi avez-vous passer la nuit là-bas ? Demanda Ford.
-Et bien, le lieutenant Turner avait parlé d’un monument, donc nous sommes partis à sa recherche.
-Nous l’avons trouvé, continua Teyla, et avons été extrêmement surpris car nous nous attendions à quelque chose de plus…
-Grandiose ! Compléta le major.
-Exactement, acquiesça Teyla.
-A quoi ressemble t-il ? demanda Ford.
-Il s’agit de deux tables de pierre, sur chacune sont gravé une main et des symboles.
-Et ils vous a fallut toute la nuit pour les observer, dites moi major, j’ignorais que vous saviez déchiffrez toutes sortes de langages !! Continua de se moquer Rodney.
Elisabeth lui lança un regard réprobateur.
-Vous savez Rodney, nous pouvons très bien nous passer de vos remarques !
Teyla ressenti un certain agacement de la part du major quant à Rodney. Elle revoyait dans sa tête le film de ce qui s'était passé sur la planète, John lui vivait de son côté la même chose.
-Bien, nous disions, repris le major, que nous avons découvert ces tables. Nous nous sommes mis face à face, moi et Teyla et nous avons mis simultanément nos mains sur les emplacements.
-Vous êtes malades ! S’exclama Rodney.
-Qu’est-ce qui s’est passé ensuite ? Demanda Elisabeth.
-Les symboles se sont éclairés, il y a eu une forte lumière et…
-Et quoi ?
-Plus rien ! Le trou noir ! Nous nous sommes réveillés quelques temps plus tard, avec un énorme mal de crâne et il faisait nuit, on a préféré attendre le lendemain avant de rentrer mais malheureusement, il y avait les Wraiths. La suite, vous la connaissez !
-Je rejoins Rodney sur un point, commença Elisabeth. Vous êtes malades !! Quelle idée de toucher ces pierres alors que vous ignoriez ce qui était inscrit sur les côtés !!
-Qui ne tente rien n’a rien ! Tenta John.
Elisabeth soupira, désespéré.
-J’espère que cela n’aura aucune conséquence sur vous !
-D’après l’examen de Beckett, nous allons très bien.
-Enfin, il y a autre chose, dit John.
Il lança un regard à Teyla, sans comprendre ce qui se passait, elle ressenti que le major lui demandait de l’aide, c’était comme si il lui parlait. Elle en fut très surprise mais préféra faire comme si de rien n’était.
-Et bien, continua t-elle. Le major a pu sentir la présence des Wraiths, tout comme moi !
-Pas vraiment comme vous Teyla, vous vous maîtrisez ça mais pas moi, j’ai souffert, c’était très dur physiquement, ça me faisait mal. Teyla a du me soutenir pour que l’on puisse s’enfuir.
Elisabeth, Ford et Rodney furent surpris de la nouvelle.
-Vous croyez que c’est à cause des tablettes ?
Personne ne répondit mais chacun avait son idée sur la question.
-Bien, je crois que nous devrions essayer de comprendre ce qui s’est passé mais je ne suis pas sûr d’être d’accord pour vous laissez repartir sur cette planète.
-On pourrait y aller en Jumper !
-D’accord, mais vous ne partirez que demain ! Je veux que vous vous reposiez !
Tout le monde quitta la pièce, John et Teyla avaient des impressions étranges, comme si ils lisaient l’un en l’autre avec une facilité étonnante. Ils semblaient ressentir ce que l’autre ressentait, plus qu’une télépathie, le lien qui les unissait était indescriptible tellement, il était fort.
-Teyla, je crois que nous devons parler.
Teyla acquiesça et ils se dirigèrent vers un balcon pour être plus tranquille.
-Je ne sais pas ce qui s’est passé pendant la réunion, j’ai eu l’impression de vous parler et que vous me compreniez, enfin, je ne sais pas comment l’expliquer, ce que je dis peut paraître confus mais…
-Mais je vous comprends John, j’ai ressentit la même chose.
John lui sourit.
-On deviens dingue ou quoi ?!
Elle lui sourit.
Ford arriva soudain.
-Teyla, major ! Les salua t-il.
-Un problème lieutenant ? Demanda John.
-Non, mais en fait, je cherchais Teyla.
-Moi ?
-Oui, vous vous souvenez, je vous avais demandé si vous pouviez m’apprendre à me battre.
-Oh oui.
-Si vous préférez vous reposez, on pourrait remettre ça à plus tard !
-Non ? Ça va allez !
-Major, vous venez ?
-Naturellement !! Je ne voudrais surtout pas rater ça, le lieutenant au tapis !!
Tous se dirigèrent vers la salle de combat. Teyla saisit deux bâtons et commença à expliquer au lieutenant comment les tenir et d’autres choses très techniques. Au bout d’une demi-heure, elle lui proposa de se battre.
-Frapper moi !
-Quoi ?!! S’exclama Ford.
-Allez-y !! Insista t-elle.
Il leva un bras pour la frapper mais elle l’envoya au tapis en un rien de temps.
Le major se mit à rire.
-Vous pouvez rire mais vous ne faites pas mieux !!
-Tiens, essayer de vous battre avec le major ! Proposa Teyla. Je pourrais ainsi vous corriger sur le moment.
Le major n’était pas très emballé par l’idée mais accepta malgré tout. Le combat commença doucement, Teyla faisait quelques remarques. Pendant un moment d’inattention du major, Ford lui donna un coup dans le ventre, celui-ci se plia en deux. Au même instant, Teyla eu la m^me réaction, la douleur l’envahit et elle se plia en deux….
Ford se dirigea vers elle rapidement.
-Teyla ?!! Ca va.
La jeune femme se releva doucement.
-Oui, oui.
Le major s’approcha, une main sur le ventre.
-Qu’est-ce qui s’est passé ? Demanda Ford, surpris. J’ai frapper le major et c’est comme si sa douleur était devenue votre !!
Le major et Teyla se regardèrent, quelque chose avait changé en eux, désormais c’était clair.
Le major sentit tous les doutes et les questionnements de Teyla, qui ressentait la peur du major face à cette situation étrange.
-C’est comme si nos deux corps ne faisait plus qu’un, je ressens tout ce qu’elle ressens et réciproquement, c’est très étrange.
-Alors, on devrait éviter les combats ! Sourit Ford.
Rodney arriva à ce moment.
-Major, Teyla !! Je vous cherche depuis tout à l’heure !! Je voulais discuter avec vous des tablettes !!
Devant l’air qu’avaient ses trois amis, Rodney se redressa.
-Quoi ?! Qu’est-ce que j’ai dit ?!!

a suivre..........

C'était mon tour donc voilà :

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Les trois amis se scrutèrent d’un œil amusé, mais en même temps, on pouvait lire de la gravité dans leur regard. Oui, l’heure était grave : John et Teyla ressentaient exactement les mêmes choses aux mêmes instants, sans savoir pourquoi ! Bien sûr, il leur paraissait évident que le monument en était responsable, mais de quelle manière ? Comment fonctionnait-il ? Tous se posaient cette question, et une question bien plus alarmante encore … y aurait-il des conséquences néfastes pour John et Teyla ! Cette interrogation résonnait dans la tête des deux personnes principalement concernées !

- Bon, vous allez me répondre oui ou non ! s’impatienta Mc Kay.
Cette réaction fit sourire le major qui répliqua, une lueur malicieuse dans le regard :
- Non !
Devant la mine à la fois dépitée et furieuse de leur ami, les trois compères éclatèrent de rire et Teyla, redevenant on ne peut plus sérieuse, lui expliqua ce qu’il venait de se produire :
- John et Aiden … ont fait un combat entre eux deux et … Aiden a donné un coup de bâton au major, nous avons tous deux ressenti ce coup de bâton Dr Mc Kay … tous les deux, alors que je ne me battais pas, j’observais simplement !

L’émotion perçait dans la voix de l’Athosienne. Elle … elle avait toujours voulu savoir ce que cet homme si courageux, cet homme qui avait sauvé son peuple, ressentait, mais maintenant qu’elle avait le pouvoir de ressentir ce que lui ressentait, cela lui faisait peur … peur d’être déçue ? Non, voyons ! se réprimanda-t-elle intérieurement … Comment un homme si courageux pourrait-il décevoir qui que se soit ! C’est alors que les joues de la jeune femme virèrent au pourpre.

Ce subit changement de teint n’échappa guère à ses trois amis masculins.
- Teyla ? Que se passe-t-il ? demanda Aiden sur le ton de la plaisanterie.
Il se disait que peut-être son supérieur et Teyla avaient partagé une pensée relativement intime… une pensée relative aux sentiments de John vis-à-vis de … mais de qui ? Il avait toujours considéré le major comme quelqu’un de secrètement amoureux, mais ne s’était jamais posé la question de qui était « l’élue de son cœur ». Le fait que cette question ne lui ait pas traversé l’esprit plus tôt sidéra le jeune lieutenant. Puis, il se ressaisit intérieurement, se disant que peut-être il divaguait, peut-être n’était-ce pas cela du tout … il y avait même fort à parier que ce n’était pas ça !
- Teyla ? appela John … Teyla, vous êtes encore parmi nous ?
Son amusement avait fait place à une réelle inquiétude.
- Oui, oui, excusez-moi Major !
L’intéresse tenta désespérément de lire dans les yeux de John … non rien ! Il ne laissait transparaître rien d’autre que son inquiétude ! Elle n’avait donc aucun moyen de savoir si … s’il avait entendu ce qu’elle pensait ! Même si d’un autre côté, ça ne serait peut-être pas si mal ! Non … non, il ne fallait pas qu’il ait entendu, il ne fallait pas ! Si jamais il avait entendu, rien ne serait plus pareil entre eux. En cette heure, tel était le dilemme qui déchirait son âme : valait-il mieux que John ait entendu ou pas ? Et bien sûr, avait-il entendu ? Elle était consciente que sa réaction était ridicule, qu’il y avait bien plus important, tel que l’attaque imminente des Wraith, mais elle ne pouvait s’empêcher d’y penser. C’est alors que la voix du Dr Weir retentit dans la cité, tirant la jeune femme de ses tergiversions.

- Le major John Sheppard, le lieutenant Aiden Ford, le Dr Rodney Mc Kay et Teyla Emmagan sont priés de se rendre immédiatement en salle de briefing. Merci.
- Bon eh bien je crois que nous allons devoir remettre cette passionnante conversation à plus tard, sourit John.

Ce sourire en disait long, Teyla le savait. « Mais pense à autre chose, s’il a entendu il finira bien par t’en parler et pour le moment ce n’est pas le cas ! Tes sentiments personnels ne sont pas la priorité pour le moment ! » se reprit-elle.

Quelques minutes plus tard, tous arrivèrent en salle de briefing. La chef de l’expédition les attendait, le visage grave ! Mc Kay se dit que ça ne présageait rien de bon pour eux, mais après tout, comment la situation pourrait-elle encore empirer ? C’est vrai, les Wraiths débarqueraient d’ici quelques jours et massacreraient tout le monde sur leur passage alors !
- Asseyez-vous !
Le ton d’Elizabeth était froid, si froid … ça lui glaçait le sang ! Il savait qu’elle était une femme douce, attentionnée et qui était prête à tout pour sauver ses amis, mais en cet instant, elle paraissait tout le contraire de ce qui constituait ses principales qualités.

Tous s’étaient exécutés. Ils étaient désormais assis, attendant patiemment que la diplomate leur révèle la raison de ce briefing même s’ils en avaient tous une idée … ces derniers temps, toutes les réunions étaient consacrées aux solutions qui pourraient être envisagées pour sauver la cité ainsi que ses habitants. Pourquoi celle-ci serait-elle différente ?

- Je vous préviens, cette réunion est quelque peu différente des autres. Ce que je vais vous demander, certains d’entre vous vont peut-être être réticents.
- S’il vous plait Elizabeth, venez-en au fait, demanda John qui souhaitait plus que quiconque que ce briefing se termine rapidement.
- Bien … je souhaite que vous retourniez sur cette planète, vous et Teyla …
Elle attendit une réaction de ses amis, qu’elle soit positive ou négative, mais une réaction ! Non, rien ! Personne n’avait protesté, ils attendaient simplement qu’elle continue ! En même temps, cette mission était prévue, donc pour le moment, ils devaient trouver cette réunion bien ordinaire !
- Cette fois, votre équipe sera au complet major, et je souhaite que se joigne à elle une équipe de scientifiques !
- Youpi, moi qui espérais ne pas avoir à supporter « ses » inépuisables remarques plus déplacées les unes que les autres ! grogna Rodney.
- Rodney, je vous prierai de cesser ces infantillages, rétorqua Weir.
A contrecœur et choqué par la dureté du ton qu’avait employé Elizabeth, le scientifique se tue.
- Où est le problème Elizabeth, vous n’allez pas me dire que c’était la jérémiade de Mc Kay ! se moqua le major.
- Le problème … ce sont les Wraiths ! Nous avons envoyé une sonde et ils ne sont plus là, mais si, comme cela s’est déjà produit, il y en reste une poignée … Major, vous n’êtes pas habitué à la sensation que provoque chez Teyla la proximité des Wraiths.
- Ne vous inquiétez pas Elizabeth ! Je saurai m’y adapter.
- Le major a raison, renchérit l’Athosienne, la dernière fois il s’est rapidement habitué, alors maintenant qu’il sait que ça risque de lui arriver à nouveau, il n’y a pas de raison pour que cela pose un problème !
- Je vois, j’espère simplement que je ne commets pas une erreur en vous permettant de retourner là-bas ! soupira Weir. Vous partez dans une heure. Vous pouvez disposer.

Tous partirent sauf Mc Kay qui s’attarda. Il comprenait maintenant pourquoi Elizabeth était si froide … elle s’inquiétait pour John et Teyla ! Ouf, il pensait qu’il y avait bien pire !
- Mc Kay, vous avez l’intention de coucher ici, ou vous allez enfin vous décider à vous préparer pour cette mission !
- Oh oui … excusez-moi Elizabeth, je … j’y vais tout de suite !
Et il partit en courant sous le regard à la fois amusé et désespéré de la jeune femme.

Une heure et demi plus tard, une équipe de dix scientifiques étaient réunis autour du monument et tentaient de déchiffrer les symboles. Parmi eux comptaient Kavanagh et Zelenka. En effet, Elizabeth avait finalement remis la régénération du bouclier à plus tard, se disant que peut-être ces deux tables pourraient, de quelque façon que ce soit, constituer une arme contre les Wraiths, qui Dieu merci, avaient quitté les lieux.

Sheppard, quant à lui, demeurait assis, en retrait du reste du groupe. Teyla voyait bien qu’il se tenait à l’écart et elle était inquiète. Devant ce renfermement de la part de son ami, elle n’attachait désormais plus d’importance à ce qu’il avait pu entendre ou non. Il fallait qu’elle lui parle … elle devait comprendre ce qui lui arrivait.

- Major Sheppard, venez voir ? appela à cet instant Zelenka.
En entendant le scientifique prononcer son nom, John se leva et s’approcha de celui-ci, qui se trouvait près de l’une des deux tables.
- Qu’avez-vous découvert, Dr Zelenka ?
- C’est extraordinaire, cette machine …
A cet instant, John se tordit de douleur avant de s’effondrer sur le sol, inconscient.


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Voilà une petite suite !!! Ell est vraiment courte parce que si j'en avait mis plus ca aurait perdu de son mystère !

En entendant le scientifique prononcer son nom, John se leva et s’approcha de celui-ci, qui se trouvait près de l’une des deux tables.
- Qu’avez-vous découvert, Dr Zelenka ?
- C’est extraordinaire, cette machine …
A cet instant, John se tordit de douleur avant de s’effondrer sur le sol, inconscient.

Quelques mètres plus loin, Teyla s’était elle aussi effondrée. Zelenka s’était précipité auprès de John tandis que Mckay s’occupait de Teyla. Constatant que son amie respirait difficilement, il donna l’ordre de rentrer sur Atlantis.
- On remballe tout et on rentre. Et que ça saute ! Hurla –t-il a l’intention de deux jeunes scientifiques qui observaient ébahit et sans bouger Teyla.
Malheureusement ils n’avaient même pas finit de tout ranger lorsque le ciel commença a gronder. Le ciel, auparavant bleu, était devenu noir. Les ténèbres semblaient avoir envahit la planète. De temps à autre le ciel noir s’embrasait. Des flammes se dessinaient a travers les nuages. Des boules de feu tombaient mais ne semblaient jamais atteindre le sol. L’ambiance était devenu morbide. La forêt verdoyante qui les entourait, c’était transformé en une étendu de bois mort. Le silence était total. Personne n’osait parler. Tous se sentaient oppressé. Une sensation de mal être et d’angoisse les avait envahis. Ils étaient complètement déconnecté de la réalité, incapable de penser, de réagir. Contrôlé par une force invisible et néfaste. Entre temps John et Teyla avait repris connaissance. Ils observaient leur amis. Tous étaient figé, le regard tournait vers le ciel. Ils ne comprenaient rien. Que se passait-il ? Qu’arrivait-il à leurs amis ? John et Teyla se regardaient. Ils n’avaient aucun besoin de parler pour savoir qu’ils se posaient les même questions, que l’inquiétude les avaient tout deux envahis. Teyla s’approcha de John.
- Que fait-on ? On ne peut pas les ramener sur atlantis nous-même.
- Je pense que le mieux serait de retourner jusqu’à la porte et appeler une équipe de secours. Je vais y aller. Vous, vous restez là au cas où ils reviendraient à eux.
- D’accord.
John resta quelques instants perdu dans les yeux de Teyla. En ce moment même il avait très peur pour ses amis. Sa peur était d’autant plus forte qu’il sentait au fond de lui que Teyla était terrifiée. Il avait l’impression de ressentir la peur en double. Comme si son être était partagé en deux mais que l’émotion que l’un ressentait l’autre les vivait aussi. Soudain une autre sensation s’infiltra en lui. Un sentiment si loin et si proche en même temps. Il n’arrivait pas à le cerner, à comprendre sa signification. Il se concentra et intensifia cette connexion qui le liait à Teyla. Il lui semblait que plus il essayait d’atteindre cet étrange émotion et plus elle s’éloignait. Soudain Teyla détourna son regard et s’éloigna. Tout fut brisait. John sentit s’envolait ce sentiment incompréhensible qui l’avait envahit quelques instants plus tôt.
- Vous devriez y aller maintenant.
- Euh …oui vous avez raison.
John était perdu. Pourquoi Teyla s’était éloignée si brusquement ? Il avait eu l’impression qu’elle le fuyait. Plutôt, il l’avait sentit. Il avait sentit qu’elle voulait qu’il parte, qu’il s’éloigne d’elle. Mais pourquoi ? Qu’avait-il fait ? Il avait sentit sa peur. Ce n’était pourtant pas de lui dont elle avait peur, ça c’était une certitude.
Une dizaine de minutes plus tard, John se trouvait devant la porte. Il composa les coordonnées. Une fois les vortex ouvert, il prit sa radio afin d’envoyer un message sur atlantis.
- Atlantis, ici le major Sheppard, vous me recevez ?
Aucune réponse.


A suivre...

Les filles comme c'est une petite suite je peux en faire une autre mais surtout si vous voulez continuer dite le comme ca moi je pourrais faire la suite de "le choix de toute une vie".

Attention je veux des théories !!!!

Voilà ! Désolée pour le retard !

Une dizaine de minutes plus tard, John se trouvait devant la porte. Il composa les coordonnées. Une fois les vortex ouvert, il prit sa radio afin d’envoyer un message sur atlantis.
- Atlantis, ici le major Sheppard, vous me recevez ?
Aucune réponse.
- Atlantis, ici le major Sheppard, vous me recevez ? répéta-t-il … en vain.

La liaison radio avait due être coupée à cause de la tempête, mais que pouvait-il bien faire ? Il devait réussir à prendre contact avec la cité, c’était nécessaire ! Il ne fallait surtout pas qu’en constatant leur retard, Weir envoie une autre équipe pour les secourir ! Ces hommes envoyés sur la planète seraient pris dans cet enfer, il fallait éviter ça à tout prix !
- Atlantis … Atlantis répondez !
A cet instant, un bruit assourdissant se fit entendre … une boule de feu venait de toucher le sol, un peu plus loin. Il ne pouvait pas rester ici mais … que pouvait-il bien faire pour contacter Atlantis ? C’est alors qu’il trouva un morceau de vieux parchemin dénué de quelque écriture que ce soit. Il s’empara donc du morceau de vélin et y inscrivit quelques mots avant de le jeter dans l’horizon des évènements. Aussitôt, la porte se referma. C’est alors qu’une nouvelle boule de feu heurta le sol.

A cet instant, Teyla hurla de douleur, sous le regard interrogateur de Mc Kay et Zelenka.
- Teyla, est-ce que ça va ? Teyla ?
La jeune femme voyait les lèvres de Radek bouger, mais elle ne comprenait pas ce qu’il lui disait. Elle devait se détacher de ce qu’elle venait de ressentir, elle le devait ! Il fallait qu’elle réussisse à parler aux deux scientifiques. C’est alors que sa vue se troubla, avant de n’être qu’un voile noir.

- Elle a perdu connaissance, remarqua Rodney.
- Oui, mais je ne vois pas pourquoi !
- Oh non … le major Sheppard !

Aussitôt, le canadien tenta de contacter John par radio, sans résultat. Les deux amis furent pris de panique …qu’était-il arrivé au major ? Quelle était la cause du mal de Teyla ? Ils devaient retrouver leur ami, comprendre ce qui s’était passé. Ils ne pouvaient pas abandonner John ! Mais en plus, ils ignoraient les effets que cela aurait sur l’Athosienne si le militaire venait à mourir !

- Je vais partir à sa recherche, décida Rodney.
Son teint était devenu étonnement pâle, pour ne pas dire livide. San ami avait peur, Radek le voyait, mais il se garda bien de faire la moindre remarque. Rodney allait risquer sa vie pour sauver celle du major, il ne pouvait que respecter cet acte, d’autant plus qu’il s’agissait de lui, Rodney Mc Kay, le peureux de service ! Non, il ne devait pas le charrier, pas aujourd’hui !
- Bonne chance ! murmura Zelenka alors que son ami s’éloignait.
Il avait vraiment peur pour lui, même s’il avait coutume de dire que sans le canadien, son travail serait comme de douces vacances !

Il faisait froid, la pluie torrentielle le noyait jusqu’aux os ! Quelle ironie, le ciel était envahi par les boules de feu ! Mais non … il ne devait pas renoncer ! Il était arrivé quelque chose à Sheppard, il en était intimement persuadé. Enfin, il arriva à la porte des étoiles et il le vit ! Oh non ! Le major était étendu sur le sol, inconscient. Son visage était ensanglanté, ses vêtements étaient en parti brûlés et laissaient apparaître de graves brûlures sur tout son corps. Il était mal en point, mais était-il seulement encore en vie ?

Le scientifique s’accroupit et tâta le pouls de son ami… il était là, mais très faible ! Et pouvait-il le déplacer ? John survivrait-il à cela ?

NIARK NIARK ! Quelqu'un se charge de la suite ou je continue ?

voilà une suite qui j'espère vous plaira et vous inspirera les filles!!

-Oh, non ! Pensa Rodney. Pas ça !!
Le major était leur seul espoir de rentrer vivant sur Atlantis. Les autres n’étaient que des scientifiques, lui-même n’était qu’un scientifique. Si seulement Carson avait été là !! Il regarda le major, il se sentait totalement impuissant, ne sachant que faire !! Il devait emmener le major et rejoindre les autres, cela serait déjà une bonne chose mais il ne pouvait pas porter seul le major, il risquerait de lui faire encore plus mal. Mais Zelenka veillait sur Teyla qui elle aussi été dans un sal état puisqu’elle est connecté au major.
-Bon sang !! Pourquoi ça n’arrive qu’à moi ces trucs là !!
BOUM !!
Il se jeta sur le corps du major pour le protéger et se replia. Une autre explosion, les boules de feu fendait le ciel et tombaient en différents endroits, il devait partir d’ici et vite. Il se décida à prendre le major sur son dos. Il le souleva, le major gémit de douleur alors que Rodney commença à avancer d’un pas aussi rapide qu’il le pouvait.
-Désolé major mais je pense que vous devriez penser à faire un petit régime !
Rodney avançait difficilement, le vent, la pluie et la menace des boules de feu rendant les choses encore plus difficiles.
De l’autre côté, Zelenka veillait sur Teyla, il n’avait pas osé la déplacer, ni m^me la toucher. Il regardait au loin, le cœur serré, espérant voir arriver Rodney avec le major. Mais son regard était aussi rivé vers le ciel qui grondait et menaçait. La pluie, les boules de feu, un spectacle apocalyptique s’offrait à eux. Les autres scientifiques étaient tous recroquevillés autour de lui, la peur qu’ils ressentaient se lisait dans leurs yeux.
-Docteur ! S’exclama l’un d’entre eux. On devrait partir à la recherche d’un endroit pour se protéger !
-Pas avant le retour de Rodney et du major !
-Mais ils sont sûrement morts avec toutes les explosions qu’on a entendues !
Zelenka se leva, énervé.
-La ferme !! Hurla t-il.
Soudain, il vit une forme au loin.
-C’est Rodney !! Allez l’aider !!
Quatre scientifiques accoururent vers Rodney qui hurla.
-On file, il faut trouver une grotte ou n’importe quel abri !!
Zelenka regarda le major.
-Il est mal en point !
-Oui et Teyla aussi !
Deux scientifiques aidèrent Zelenka à porter Teyla et le groupe se dirigea vers les bois à la recherche d’une grotte. La pluie battante les frappait de plein fouet, les boules de feu continuaient de tomber mais elles semblaient moins rapprochées, moins importantes ce qui rassura un peu tout le monde. Ils marchèrent pendant de longues minutes et trouvèrent une grotte où ils se ruèrent. Teyla et John furent allongés côte à côte et tous les scientifiques étaient grelottants de froid, ils allumèrent un feu qu’ils alimentèrent avec les papiers et les documents qu’ils possédaient. Rodney se retourna vers eux.
-On va passer la nuit ici.
Il se dirigea vers le major et Teyla, Zelenka était à leur chevet.
-Ils sont toujours inconscients.
-Oui. Le major est mal en point et nous n’avons rien pour le soigner.
-Je sais, soupira Rodney.
-Nous devons rentrer !
-Nous ne pouvons pas sortir d’ici !
Kavanaugh s’approcha d’eux.
-Nous voilà bien ! S’exclama t’il.
Zelenka et Rodney échangèrent un regard agacé.
-Allez vous asseoir avec les autres !
-Je serais beaucoup plus utile ici, à vous aider à trouver une solution !
-La seule solution envisageable pour le moment est d’attendre que cette tempête se calme !
-Quoi ?!! Mais on ne va tout de m^me pas rester ici indéfiniment !!
Rodney le foudroya du regard.
-Si vous voulez partir, je ne vous retiens pas mais nous on reste ici !
Les deux hommes se défiaient du regard, Zelenka se leva.
-Ca suffit !
Kavanaugh leur jeta un sourire mauvais avant de rejoindre les autres. Teyla lâcha un gémissement, les deux hommes se retournèrent brusquement, la jeune ouvrit doucement les yeux.
-Teyla, comment vous sentez-vous ? Demanda Zelenka.
-Mal…j’ai mal partout…
Zelenka jeta un regard grave à Rodney qui regardait le major, celui-ci était toujours inconscient. Teyla se sentait très mal, elle voulut se relever mais ne put le faire, elle tourna la tête vers le major tandis que celui-ci ouvrait les yeux. Il gémit de douleur. Rodney s’approcha.
-Major ! Ne bougez pas, vous êtes mal en point !
-Je crois l’avoir…remarqué ; articula difficilement le major.
Il tourna la tête vers Teyla.
-Désolé…murmura t-il.
-Que s’est-il passé ? Demanda Zelenka.
-Un boule…de…..feu…
Le major avait beaucoup de mal à parler.
-Reposez vous, lui ordonna Zelenka, vous parlerez plus tard.
Le major ne se fit pas prier pour se laisser gagner par le sommeil, il se sentait si fatigué et son corps entier souffrait. Pendant cette petite discussion, Rodney n’avait pas pris la parole, se contentant de regarder ses amis avec un désespoir flagrant dans ses yeux. Zelenka voulut lui parler puis se rétracta. Ils passèrent la nuit dans la tente, attendant que la tempête prenne fin. Le matin venu, tout était calme, c’était étonnant, comme si aucune tempête n’avait eu lieu, le soleil brillait à l’horizon, les oiseaux chantaient, seuls, les cratères laissés par les boules de feu rappelaient aux scientifiques l’horreur de cette tempête.
-Rassemblez-vous, ordonna Rodney, nous allons partir !
Tous les scientifiques obéirent en silence, seule, une voix se faisait entendre, celle de Kavanaugh, qui se plaignait !
Ils sortirent et marchèrent doucement, tout était trop calme. Rodney se retourna vers son groupe.
-Restez grouper !
Teyla et John avaient été allongés sur des branchages qu’on avait liés et quelques hommes les portaient. Ils avançaient lentement.
-Je n’aime pas ça, dit Zelenka à Rodney en regardant devant lui.
-Moi non plus !
Soudain, un nuage de fumée se forma devant eux et une femme apparue. Elle était d’une beauté éblouissante et portait une longue robe. Zelenka et Rodney brandirent leurs armes et tous les hommes étaient morts de peur. La femme les regarda et sourit.
-Dites moi noble étrangers, où emmenez-vous mes conseillers ?
Elle désigna John et Teyla.
-Vos conseillers ? Ce sont nos amis !!
-Non, ils ont touchés la pierre du savoir et elle s’est illuminée, ils sont ceux que j'attends depuis si longtemps..., je suis désormais leur souverraine!
Rodney n’en revenait pas, se pouvait-il que cette femme soit la reine d’un peuple, ce serait une découverte fantastique mais… d’un autre côté, elle s’appropriait John et Teyla. Il devait éclaircir la situation.
-Je peux soigner mes conseillers, je les trouve mal en point.
Rodney regarda ses amis, bien sûr, ils avaient besoin de soins, mais cette femme, pouvait-il lui faire confiance. Elle semblait perdre patience.
-Allons ! Laissez moi faire !
Elle leva un bâton, il était forgé dans l’or et une tête de lion orné son sommet. Elle frappa le sol de celui-ci et quatre hommes apparurent. Ils se dirigèrent vers Teyla et John et les soulevèrent vers la femme. Celle-ci s’approcha, Zelenka et Rodney étaient très inquiet, mais que pouvaient-ils faire ? La femme sortit de sa poche une fiole et administra à John et Teyla, deux gouttes chacun d’un breuvage.
-Que leur avait-vous donner ? Demanda Rodney.
-Je viens de leur sauver la vie et estimer vous heureux car tous les hommes qui ont osés touchés à la pierre du savoir sont morts sur le coup, emportés par un étrange mal ! Mais pas vos amis, ceux sont ceux que j'attendais...
Rodney secoua la tête, il ne comprenait plus rien.
-Attendez, qui êtes-vous ? Que faites-vous sur cette planète et pourquoi parlez-vous de nos amis en les appelant vos conseillers ?! Et vous les attendiez??!


A SUIVRE….

Voilà la suite ! Ne vous plaignez pas, j'ai pas trop traîner pour vous l'écrire !

Rodney secoua la tête, il ne comprenait plus rien.
-Attendez, qui êtes-vous ? Que faites-vous sur cette planète et pourquoi parlez-vous de nos amis en les appelant vos conseillers ?! Et vous les attendiez??!

A cet instant, le major gémit. Laissant sa question de côté pour le moment, Rodney s’accroupit aux côtés de son ami qui était de nouveau à même le sol. Ses yeux montraient qu’il souffrait toujours beaucoup, ce qui révolta le Canadien. Comment cette femme pouvait-elle dire qu’elle venait de lui sauver la vie alors qu’il semblait souffrir plus que jamais ? Comment osait-elle ?

C’est alors que Teyla émergea à son tour. Zelenka s’approcha d’elle tandis que Mc Kay restait auprès de John. Il constata la même réaction que celle observée par son collègue. C’était logique, puisqu’ils semblaient être reliés l’un à l’autre. Néanmoins, tout cela lui échappait. Le tchèque était révolté par l’enfer que devaient vivre ces deux personnes qu’il considérait désormais comme des amis. Il ne put s’empêcher de murmurer quelques mots dans sa langue maternelle.

- Vous disiez que ce produit leur sauverait la vie ! s’exclama Rodney, sur un ton lourd de reproches.
- J’ai dit cela en effet.
La voix de la jeune femme était douce, calme, posée. Elle offrait un étrange contraste avec celle empreinte de colère de l’astrophysicien. Elle avait l’air si sûre d’elle. Et pourtant, il n’était pas fou ! John souffrait ! Et à en juger par le comportement de Radek, il en était vraisemblablement de même pour Teyla.

- Alors, comment expliquez-vous qu’ils souffrent plus encore ?
- J’ai dit que je leur sauvais la vie, pas qu’ils seraient miraculeusement guéris. Ce produit empêche la mort, pas les blessures. Certaines personnes auxquelles cette substance a été donnée sont restées en vie, mais leurs blessures n’ont jamais cicatrisé ! Ils ont souffert durant tout le reste de leur existence … existence qui fût d’ailleurs particulièrement longue.
- Alors, comment osez-vous leur imposer cela ? intervint la tchèque, que ces paroles avaient révolté jusqu’au plus profond de son être. Comment pouvez-vous leur faire cela alors que vous savez qu’ils risquent de souffrir toute leur vie !?
- Certaines situations exigent que nous prenions ce risque, rétorqua la belle inconnue.
- Non, ce n’est pas nécessaire, c’est cruel !

Un sourire se dessina malgré elle sur les lèvres de Miana. Elle trouvait leurs réactions si primitives, si enfantines ! Même ses compagnons les plus jeunes ne se comportaient guère de la sorte. Et puis, quoi que puissent en dire ces humains, rien ne l’empêcherait de bénéficier des services de ses nouveaux conseillers. Elle regarda ses hommes. Devait-elle leur ordonner de retourner à leurs occupations ou les humains allaient-ils continuer à offrir une telle résistance qu’elle devrait à nouveau faire appel à eux ? Après tout, elle pourrait toujours les rappeler si besoin il y avait. Elle frappa donc à nouveau le sol de son bâton et les quatre hommes disparurent à nouveau dans un nuage de vapeur.

- Ils ont touché la table du savoir et ont survécu, reprit-elle. Dans ce cas, ils seront aptes à être mes nouveaux conseillers. Et, dans le cas où leurs blessures, ou du moins celles de l’homme ne cicatriseraient pas, les personnes qui souffrent le martyre n’ont plus rien à perdre, donc ils sont de bons conseils ! Ils n’ont pas peur de dire ce qu’ils pensent puisque de toute façon leur été ne peut être pire !

Les deux scientifiques allaient protester quand Miana disparut subitement. Les deux amis découvrirent alors avec horreur qu’elle avait emmené avec elle John et Teyla.


Bon marinage !

Je crois que là vous allez etre gatté ! d'une parce que c'est un assez long passage et de deux parce que vous ne vous y attendez pas ! je pourrai même dire trois parce que je n'ai pu m'empêcher de faire un peu de sheyla à l'eau de rose même si ensuite tout rentre dans l'ordre !

Allez bonne lecture !!

Les deux scientifiques allaient protester quand Miana disparut subitement. Les deux amis découvrirent alors avec horreur qu’elle avait emmené avec elle John et Teyla.

6 Mois plus tard.

Durant mois les équipes de recherche avaient parcouru une grande parti de la galaxie de Pégase avec l’espoir de retrouver John et Teyla. Malheureusement ce fut en vain. Le temps passait et le Dr Weir avait du suspendre les recherche afin de relancer les expéditions. Ou tout de moins les recherche n’étaient plus officiel. Rodney ne repris pas les missions. Il ne se sentait pas capable d’être dans une nouvelle équipe. Il passait donc ses journées à travailler dans son labo. Cela faisait des mois qu’il ne le quittait plus, qu’il ne mangeait, qu’il ne dormait plus. Elisabeth veillait sur lui autant qu’elle le pouvait. Elle savait que la perte de John et Teyla l’avait beaucoup affecté, et aussi qu’il s’en sentait responsable. Elle avait essayer de le convaincre du contraire mais il restait obstinément persuadé que tout était sa faute. Tous les jours elle passait le voir avec un plateau repas auquel, la plus part du temps, il ne touchait même pas. Le soir elle revenait. Souvent elle le trouvait endormie sur son clavier d’ordinateur alors maintenant elle avait pris l’habitude d’amener avec elle une couverture qu’elle posait délicatement sur lui. Un soir elle l’avait trouvé en larme, sanglotant dans un coin de son labo. Elle s’était sentie profondément troublée, et chamboulée. Le voir pleurer lui avait fait plus d’effet qu’elle ne l’aurait imaginé. Elle s’était assise à côté de lui et l’avait pris dans ses bras. Il s’y était lové tel un petit garçon dans les bras de sa mère et n’avait plus bougé. Plusieurs heures s’étaient écoulées. Rodney blotti dans les bras d’Elisabeth, dormait profondément, tandis que cette dernière avait posé sa tête tout contre celle de Rodney et s’était assoupie. Ils avaient passé la nuit ainsi, se réconfortant l’un l’autre sans même en avoir conscience. Le lendemain, tout de deux se sentaient gênés mais également plus serein. Ils savaient que quoiqu’il arrive , ils pourraient toujours compter l’un sur l’autre.


John se réveilla. Il était allongé dans un grand lit à baldaquin. La tête délicatement posé sur un oreiller des plus moelleux. Il s’étira dans un profond gémissement puis finit par ouvrir les yeux. Il laissa son regard parcourir la pièce. Cela faisait six mois qu’il vivait ici. Six mois qu’il conseillait sa reine Miana. Six mois qui lui semblait une éternité. Il se leva et alla s’habiller. Il ne cessait de penser à Atlantis. Qu’étaient devenus ses amis ? Allaient-ils bien ? Est ce que les wraiths les avaient attaqué ? Il n’en savait rien. De nombreuses fois il avait essayé de questionner Miana. Il voulait savoir pourquoi eux ? Pourquoi devaient-ils la servir ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas repartir sur Atlantis ? Trop de question pour si peu de réponse. Son seul réconfort était de se trouver auprès de Teyla. Leur connexion s’était considérablement développer en six mois. A présent ils savaient la maîtriser. Leur pensés étaient contrôlées, ils ne se dévoilaient plus sans fin et sans limite. Il n’y avait qu’à la douleur qu’ils ne pouvaient échapper. Lorsque l’un des deux souffrait l’autre le ressentait aussi intensément. C’est ainsi que fil des mois, John et Teyla avaient appris à se connaître et, lentement, s’étaient rapproché. Se retrouver seul dans un monde inconnu y était aussi pour beaucoup. Ils ne se séparaient que la nuit lorsqu’ils allaient se coucher dans leur chambre respectives. Le jour, ils restaient ensemble, à se balader lorsque la reine n’avait pas besoin d’eux ou au contraire à la conseiller. Certains petits rituels s’étaient installé entre eux, tels que celui « du premier réveillé, réveillait l’autre »
**Teyla ! je suis réveillé !**
John ressentit un certain mécontentement de la part de Teyla.
**Allez debout belle endormie !**
**John ! comment vous faites pour vous réveiller toujours d’aussi bonne heure**
**N’oubliez pas que je suis un militaire**
**Ca ne risque pas d’arriver ça !**
**Allez vous vous levez, j’ai très envie d’aller faire un petit footing !**
**Quoi !!**
**Mais oui ça va vous faire du bien, après ça vous serez bien réveillée !**
Un horrible grognement résonna dans la tête de John.
**Moins fort Teyla !**
**Désolé ça m’a échappé** répondit-elle d’une voix ironique.
**Bon je viens vous cherchez**
**Non ! je ne suis pas habillée alors attendez moi dehors**
**D’accord** acquiesça John d’un ton quelque peu déçu.**

Environ vingt minutes plus tard, John et Teyla courait côte à côte dans les jardins du palais de Miana. C’était un de ses nombreux moment de complicité que les deux amis partageaient depuis leur arrivé. Il n’y avait jamais rien une entre eux de plus qu’une amitié à toute épreuve. Et pourtant parfois, ils se sentaient gênés, ils avaient peur. Peur de ce que serait leur vie s’il y avait plus. Peur de tout briser. Peur de souffrir. Ils couraient en silence. Se nourrissant de la simple présence de l’autre. C’étaient dans ses moments là que leur pensées n’appartenaient qu’à eux.
Au bout d’une bonne demi-heure, Teyla en eu assez de ce silence. Elle décida de pimenter un peu la course.
- John vous êtes prêt ?
- Pour quoi ?
- Pour perdre bien sur !
Sur ce Teyla partit comme une flèche. Puis se fut au tour de John. Teyla avait pris de l’avance. Elle courait très vite mais John comptait bien la rattraper. Ils se coururent après pendant plusieurs minutes. Dés que Teyla sentait que John se rapprochait un peu trop d’elle, elle accélérait brusquement. Finalement, la fatigue se faisant sentir, Teyla s’arrêta et se retourna pour voir ou en était John. Celui-ci, surpris, ne put s’arrêter à temps et la renversa. Ils se retrouvèrent allongé par terre l‘un sur l’autre. Leur regards se croisèrent, s’accrochèrent. Ils se cherchaient. Voulant savoir ce que l’autre pensait et pourtant aucun des deux n’étaient prêt à partager ses pensées. Ils les gardaient enfouies en eux. Au plus profond de leur âmes tous leurs sentiments se révélaient, sans trouvaient d’écho.
- Je crois que nous n’arriverons jamais à nous départager ! finit par dire John dans un murmure sans quitter Teyla des yeux.
- En effet.
John ne bougeait pas. Il n’en avait d’ailleurs aucune envie. Il sentait en lui un profond bien-être. Un bien-être qui ne lui appartenait pas. Il était envahi par tant d’émotions étrangères. Il prenait conscience de la place qu’il tenait dans le cœur de Teyla, une place plus importante qu’il ne l’aurait cru. Puis soudain tout disparu pour laisser place à de la tristesse. Une profonde angoisse. Un tourbillon sans fin de peur. John fronça les sourcils. Il observait Teyla. Son visage restait impassible. Il se sentait perdu. Que se passait-il ? Pourquoi se brusque changement d’attitude ? Sans prévenir Teyla poussa brusquement John sur le côté afin de se dégager et s’enfuit a travers les jardins.


Des théories !!!!

Je vous laisse reprendre la suite les filles et vous casser la tête pour trouver ce qui a pu arriver à teyla ! mais trouver un truc bien quand même !! lol

Voilà ! Encore une fois les Sheyla vont être gatés !

John devait sans doute se demander ce qu’il lui avait pris. Elle savait qu’elle n’aurait pas du se comporter ainsi, le repousser de la sorte …. Mais ces images qui avaient envahi son esprit... Elles étaient si étranges ! Elle les avait vus, eux deux, le jour de leur mariage. C’était elle et John, même s’ils étaient plus vieux. Et … et ils étaient encore là, dans le palais de Miana. Ensuite, une autre image était apparue, l’image de John tenant un bébé tout contre lui. Ce bébé, c’était le leur, elle en était persuadée. Elle, elle était étendue sur le lit à baldaquins, dans leur chambre. Elle était épuisée, mais heureuse … plus heureuse qu’elle ne l’avait jamais été. Et puis Miana était arrivée, elle avait activé un mystérieux objet et ils s’étaient retrouvés à ce même endroit, en train de vivre la même chose : eux deux, dans les jardins après que John l’ait malencontreusement renversée. Mais ces images, venaient-elles du futur ou du passé ? Etait-ce déjà arrivé ? Est-ce que ceci s’était déjà produit ? Si tel était le cas, le bébé n’avait pas disparu comme il l’aurait du, elle en était persuadée. Leur reine avait probablement agi ainsi pour servir ses intérêts ! Elle avait toujours eu soif de pouvoir, les deux amis s’en étaient très vite rendus compte.

- Teyla ? Teyla, que se passe-t-il ? Que vous arrive-t-il ?
- Rien ! répondit durement l’Athosienne. Rien du tout !
John soupira. La jeune femme lui mentait, il en était certain, mais il connaissait Teyla : la brusquer ne servirait à rien sinon à l’éloigner encore davantage de lui ! Brusquement son amie qui jusqu’alors l’avait regardé droit dans les yeux, détourna son regard, et lui tourna le dos.

Quelque chose n’allait pas, c’était évident. Mais peut-être pourrait-il la réconforter, même s’il ignorait ce qui s’était passé ! D’un pas hésitant, il s’approcha d’elle … elle était si belle, si douce ! D’un geste lent, affectueux, il força la jeune femme à le regarder et par la même occasion à lui dévoiler ses yeux emplis de larmes. Sans souffler mot, il la prit dans ses bras.

Elle aurait du résister, se dégager de l’étreinte de John mais elle se sentait si bien dans ses bras … non elle ne pouvait pas les quitter comme ça, elle ne le pouvait pas. Elle posa doucement sa tête contre le torse du jeune homme. Le cœur de celui-ci battait dans sa poitrine, elle le sentait. Les battements de son cœur, c’était pour elle comme une douce mélodie, une mélodie qui la réconfortait.

Au bout de quelques minutes, John l’emmena dans sa chambre. Une fois encore, elle ne résista pas tout en sachant qu’elle avait tort de se laisser faire. Délicatement, le militaire la souleva pour l’allonger sur le lit. Il s’assit à ses côtés. Ils restèrent un moment ainsi. Aucun son ne franchissait la barrière de leurs lèvres et aucun des deux n’était disposé à dévoiler ses pensées. Mais être là, si proches l’un de l’autre … ça avait quelque chose d’enivrant ! Ils ne pouvaient résister.

Enfin, John s’allongea aux côtés de la jeune femme. Leurs deux visages étaient très proches, si proches. Leurs regards se perdaient dans le reflet des yeux qui leur faisaient face. Peu à peu, leurs souffles chauds s’entremêlèrent avant que leur bouche ne s’unissent pour un long et doux baiser. En cet instant, les images qui avaient défilé dans l’esprit de Teyla quelques heures plus tôt n’avaient plus aucune importance, ils n’occupaient plus aucune place dans son esprit. Finalement, leurs lèvres se séparèrent après plusieurs minutes. Teyla s’allongea à plat ventre sur le lit recouvert de draps de soie, laissant apparaître son dos au travers des lanières de son vêtement. D’une main douce, le major dénoua les morceaux de cuir. L’Athosienne laissa glisser le vêtement. Puis, n’étant pas décidé à s’arrêter en si bon chemin, Sheppard la libéra de ses autres vêtements, avant d’enlever les siens. Il faisait jour mais ça leur était bien égal ! Ils s’aimaient, rien d’autre n’importait pour le moment.

LE LENDEMAIN
La lumière de l’aube trouva les deux tourtereaux endormis paisiblement l’un contre l’autre. Peu à peu, John se réveilla et son regard glissa aussitôt sur le corps étendu à ses côtés. Aujourd’hui, il n’avait aucune envie de la réveiller pas la pensée … aucune ! Il lui caressa tendrement les cheveux. La jeune femme ouvrit doucement les yeux et fut ravie du visage qu’elle trouva en face d’elle. Mais soudain une sensation étrange l’envahit. Etrange ? Non, pas vraiment ! Elle savait ce qui venait de se passer. Même si elle ignorait comment elle pouvait en être aussi sûre, elle portait désormais un enfant, il n’y avait nul doute !


Voilà !

je vous ai fait vraiment attendre, mais voici enfin la suite, j'espère qu'elle vous plaira!! pour la suite, je sais pas qui reprends, moi ou toi juju, ou encore toi Maliang?!

Rodney eu du mal à émerger de son sommeil, la nuit avait été dure, il avait travaillé jusqu’à une heure bien avancée de la nuit. Il leva les yeux et vit dans un coin du laboratoire que Zelenka était là, travaillant sur son ordinateur. Il soupira et passa ses mains sur son visage. Il n’en pouvait plus de cette situation, surtout depuis qu’Elisabeth avait suspendu les missions pour retrouver John et Teyla, il avait l’impression que ce sujet était devenu tabou. Plus personne ne parlait d’eux, comme si ils étaient morts. Mais ce n’était pas le cas et ça Rodney en était persuadé.
Zelenka leva la tête et vit que Rodney avait ouvert les yeux.
-Bonjour !
Rodney le regarda.
-Bonjour.
Mais son bonjour avait été prononcé sans grande conviction, le mal être et la souffrance du docteur était désormais clair et visible.
Zelenka préféra replonger dans ses recherches plutôt que de tenter de discuter avec Rodney, il avait essayé à plusieurs reprise mais depuis la disparition du major et de Teyla, Rodney n’était plus le même. Il ne faisait plus de blagues pas drôles, plus de blagues du tout d’ailleurs ; il n’avait plus le goût de la plaisanterie, le regard toujours lointain. Il passait ses journées dans son labo, ne voyait pratiquement plus personne, sauf quand Elisabeth venait le voir ou Zelenka. Il travaillait sans cesse sur divers objets des anciens trouvés dans la cité.
Il ne mangeait plus, ne dormait pratiquement plus, la situation devenait gravissime.
Elisabeth pensait exactement cela, les choses commençaient à devenir trop graves, elle devait tenter de faire quelque chose. Elle entra dans le labo et fut ravi d’y trouver Rodney, elle devait lui parler.
-Docteur Zelenka, pouvez-vous nous laisser un moment je vous prie ?
-Bien sûr !
L’homme s’exécuta.
Elisabeth tourna la tête vers Rodney, il avait les yeux dans le vide.
-Rodney ? L’appela t-elle doucement.
Il leva les yeux vers elle.
-Tiens Elisabeth.
-Oui, dites moi vous ne voudriez pas m’accompagner au réfectoire, nous pourrions déjeuner ensemble ?
-Non, je suis désolé, j’ai du travail et je n’ai pas faim.
-Rodney !
Elle soupira.
-Je vous en prie, parlez moi, dites moi quelque chose !
Il la regarda, sans comprendre ce qu’elle disait.
-Vous avez mal, depuis la disparition de John et Teyla. Nous allons tous mal mais vous…
Rodney lui lança un regard froid.
-Je croyais qu’on ne parlait plus de cela !
-Quoi ?
-Désolé…je…écoutez, vous avez suspendu les recherches, c’est vous le chef ! Et puis je ne veux pas en parler !
Elle soupira.
-Rodney, je suis votre amie, vous pouvez vous confier à moi, je suis là…
-Je le sais !
-Et moi je sais que vous souffrez et…
-Non ! Explosa t-il. Vous ne savez rien ! Ils sont en danger et c’est ma faute !
-Mais pas du tout !
-Si, je les abandonnés !
Elisabeth le regarda, de quoi parlait-il ? Se pouvait-il qu’on lui ai caché des choses sur la disparition de John et Teyla.
-Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
-Ils étaient là, sous mes yeux, souffrant et elle les a enlevés, la…devant moi ! Je ne sais plus et…j’aurais du les aider…mais j’ai rien fait et…
Il enfouit son visage entre ses mains et éclata en sanglots. Elisabeth eu mal pour lui, elle pouvait imaginer sa souffrance, surtout avec ce qui venait de se passer son ses yeux. Il s’en voulait, elle s’en était toujours doutée mais là c’était clair, il s’en voulait et se sentait responsable. Elle le regarda, impuissante, ne sachant comment soulager sa peine.
-Rodney ce n’est pas votre faute !
-Ah oui ?! Ils étaient devant moi quand cette femme les a enlevés, devant moi !!
-Vous n’étiez pas le seul à être là, vous n’auriez rien pu faire.
-Elisabeth, je vais devoir vivre toute ma vie avec ça sur la conscience, ils étaient en danger et je n’ai rien fait pour les protéger !
-Ca suffit, je vous interdis de penser ça ! Hurla Elisabeth que les larmes avaient fini par gagner. Nous nous sentons tous coupables de ce qui leur est arrivés mais nous ne pouvions pas prévoir et cette femme les a fait disparaître, vous ne pouviez rien faire pour empêcher cela ! Et puis nous savons au moins qu’ils ne sont pas morts, elle voulait en faire ces conseillers, peut être ont-ils une belle vie !
-Justement, nous ne serons jamais…murmura Rodney.
Elisabeth lui lança un regard suppliant.
-Venez déjeuner avec moi !
Il lui adressa un faible sourire.
-Je ne serais pas de très bonne compagnie et j’ai pas faim, demander à quelqu’un d’autre !
-Mais c’est vous que je veux !
Il leva les yeux vers elle, surpris…

Miana sourit en voyant John et Teyla déjeunant ensemble et riant, ils l’avaient fait cette nuit, elle en était sûre. Elle était si heureuse, enfin, la prophétie commençait à prendre forme…

a suivre...

Je n'ai pas voulu poster la suite trop tard en pensant à ceux ou celles qui ne sont pas encore en vacances donc voilà la suite !

Miana sourit en voyant John et Teyla déjeunant ensemble et riant, ils l’avaient fait cette nuit, elle en était sûre. Elle était si heureuse, enfin, la prophétie commençait à prendre forme…

John et Teyla discutaient mais, bien qu’en train de rire aux blagues du major, l’Athosienne était préoccupée. Devait-elle le dire à John ? Devait-elle lui avouer que … Et si Miana les entendait. Elle était enceinte, c’était certain, et il fallait qu’elle le dise à John, ainsi que tout le reste … Elle ne pouvait pas lui cacher ce qui allait arriver à leur bébé lorsque celui-ci viendrait au monde.

**John, retrouve-moi dans ma chambre après le déjeuner. Il faut que je te parle.**
**Tout va bien ?**
**Oui, mais il faut vraiment que je te parle de quelque chose. C’est très important.**
**D’accord, comme tu voudras.**

Quelques minutes plus tard, les deux conseillers avaient fini de déjeuner. L’air de rien, tous deux regagnèrent leurs chambres respectives, mais bientôt Sheppard ressortit de sa chambre pour rejoindre celle de la femme qu’il aimait.

**Toc, toc ! Il y a quelqu’un.**
**Tu n’as pas été suivi ?**
John jeta des brefs coups d’œil autour de lui.
**Non, ne t’inquiète pas.**
**Tu en es certain ?**
**Teyla !**
**C’est bon, c’est bon, pas la peine de grogner aussi fort. C’est ouvert.**

Le major soupira et pénétra dans la chambre de l’Athosienne. Dès qu’il fut entré, la jeune femme referma violemment la porte derrière lui.

- Teyla, que se passe-t-il ?

**Je préfère que nous communiquions de cette façon si ça ne te gène pas. Je ne voudrais pas que Miana nous entende, ni aucun de ses serviteurs d’ailleurs.**
**Entendu … alors, qu’est-ce qui se passe.**
**John, je … je suis enceinte.**

Sur le coup, John resta sans voix. Un bonheur intense venait de l’envahir. Lui, devenir père, il n’y croyait plus depuis quelques années déjà ! Il ne savait pas comment exprimer son bonheur à Teyla.

**C’est formidable !**
La future mère esquissa un triste sourire face à l’enthousiasme sans bornes de son compagnon.
**Tu n’es pas heureuse ?**
** De porter ton enfant, si ! J’en suis même ravie mais le danger rôde**

John resta perplexe. Il ne comprenait pas ce que voulait dire la jeune femme. C’est alors que celle-ci lui expliqua tout dans les moindres détails.

**John, j’ai eu tort de me laisser faire quand tu m’as entraînée vers toi, quand tu as commencé à me déshabiller. J’aurais du résister mais une partie de moi n’en avait pas envie. Dès le premier jour, j’ai éprouvé de profonds sentiments pour toi. Au début, je n’avais pas conscience que c’était de l’amour puis, plus le temps passait, plus ça m’apparaissait comme une évidence. J’avais tant attendu ce moment que quand il s’est présenté à moi, je n’ai pas eu le courage de le repousser, de te repousser. Je t’aime et l’idée de fonder une famille avec toi me rend plus heureuse que tu ne peux l’imaginer mais nous allons devoir neutraliser Miana. Je pense que tu en as conscience.**
** Oui.**

C’est alors que, sans crier gare, John s’agenouilla face à sa bien-aimée et serra sa main dans la sienne.
**Teyla, veux-tu m’épouser ?**
L’intéressée fut décontenancée par cette demande si subite, mais son père et Charrin lui avait toujours appris à écouter son cœur. N’était-ce pas le moment de mettre en application cette leçon ?

**Oui**
Doucement, elle incita John à se relever et l’embrassa tendrement. A ce moment, bien qu’aucun des deux fiancés ne s’en soient rendus compte, une trace orangée apparut sur le ventre nu de Teyla, une forme de main.

Dans le couloir du palais qui conduisait à la chambre de la conseillère, une ombre observait et écoutait. Elle savait tout dans ce palais, aucun mur ne pouvait l’arrêter. Dommage que ses conseillers l’ignorent !


Voilà qui est fait !