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 Un lien incassable [E]

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MessageSujet: Un lien incassable [E]   Un lien incassable [E] EmptyMar 14 Avr 2009 - 17:05

Titre : Un lien incassable
Rating : K
Genre : oula … On va dire général, peut-être romance mais rien de bien poussée.
Disclaimer : rien n’appartenant à l’univers de Stargate Atlantis n’est à moi. Par contre le personnage d’Alice, son peuple et tout ce qui s’y rattache sont inventés de toute pièce (certains pourront y voir des ressemblances avec Alice Cullen, personnage de la série Twilight. Hors, Alice existe dans mon esprit depuis bientôt cinq ans, donc c’est juste une grosse coïncidence).
Situation : pas vraiment de saison précise
Résumé : quand une machine extra terrestre créé un lien bizarre entre John Sheppard et une habitante d’un autre monde, ce n’est pas de tout repos …
Note : voilà ma première fanfiction ! J’espère bien sur qu’elle vous plaira ^^. Je tiens à préciser que je l’écris ‘sur le tas’, c’est à dire que je me relis pas, pour la simple et bonne raison que si je relis, je risque de tout effacé (ou la réaction de quelqu’un qui met la barre trop haut ^^). L’histoire sera écrite d’un point de vue interne et le personnage changera souvent. Elle sera composer de plusieurs chapitres, qui correspondent plutôt à des changements de points de vue.
Commentaire : ici
Bonne lecture ! =)


Dernière édition par Violine le Mer 15 Avr 2009 - 11:14, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un lien incassable [E]   Un lien incassable [E] EmptyMar 14 Avr 2009 - 17:11

Chapitre 1


- Encore un village primitif !
- McKay …

La célèbre équipe que tout le monde connaît, celle dirigée par le Major Sheppard, se trouvait en haut d’une colline, qui surplombait un village assez moyenâgeux. Comme à son habitude, Rodney se plaignait. Ronon soupira et Teyla sourit. Sheppard n’y fit pas attention. Combien de fois McKay avait dit ça alors que finalement, le scientifique trouvait quelque chose ? Beaucoup.

- C’est bon, on peut y aller ?

Sans attendre, le Major commença à descendre la colline. Arrivés à l’entrée du village, les Atlantes furent arrêtés par des sortes de gardes. Ces derniers étaient en armure et portaient une épée à la hanche.

- Qui êtes-vous ? Que venez-vous faire ici ?
- Nous venons d’une autre planète et …
- Bien sur. Et vous croyez vraiment que je vais avaler vos salades ? Gardes ! Emmenez-les devant la Reine.

Un groupe d’une dizaine de guerriers arrivèrent et ils n’avaient pas vraiment l’air commode. Sheppard soupira. Encore une mission qui commençait bien. Il vit que Ronon semblait prêt à sauter sur les hommes et lui fit signe de ne rien faire. Après tout, peut être que cette ‘Reine’ allait bien vouloir les écouter. On leur enleva leurs armes et les gardes les emmenèrent dans un château, en silence. Lors du trajet, Sheppard détailla le village. Primitif était bien le mot qui convenait. Les masures qui servaient d’abris aux villageois étaient dans un sale état, les rues n’étaient pas pavées. La seule chose qui semblait être en bonne état le château. Par sa couleur blanche, il détonnait au milieu du marron et du gris des autres bâtisses. Les Atlantes furent mis dans une sorte de cachot et on leur dis qu’ils allaient devoir attendre que la Reine se libère pour les recevoir.

- Et combien de temps ça prendra ? C’est pas qu’on est pressé mais …
- Poses plus de question ! Ca m’étonne déjà assez que le chef ai décidé de vous garder. A sa place, je t’aurai déjà tué.
- Charmant …

Le garde regarda Sheppard comme si il était un insecte en train de l’importuner avant de tourner les talons et de sortir du cachot. Il disparut, remontant sûrement à la surface. Sheppard inspecta la porte du cachot, mais elle était de bonne facture et il n’y avait qu’une chance qu’il puisse la briser, à mois qu’il veuille se démolir l’épaule. Et encore, ce n’était même pas sur. Il alla ensuite inspecté les meurtrières. En plus d’être trop fines, elles étaient trop haut. Il soupira.

- On est coincé ?
- J’en ai bien l’impression.
- Nous devrions attendre de voir ce que cette Reine a à nous dire.
- Ou alors, dès qu’ils nous laissent sortir, on les tue et on s’en va.
- Non Ronon, je crois que je préfère l’idée de Teyla …

Les Atlantes n’avaient plus rien à se dire et chacun essaya de faire passer le temps à sa façon. Teyla méditait. McKay marmonnait des choses dans son coin, sûrement des pensées pessimistes dans le genre ‘on va tous mourir’. Ronon tournait comme un lion en cage. Et Sheppard rêvassait. Pas très utile, mais il fallait bien prendre son mal en patience. Il ne regrettait pas d’avoir accepter de se laisser emmener si facilement. Il était sûr que si il avait autorisé Ronon à frapper les gardes à l’entrée, ils seraient tous morts à présent. Au bout d’un temps qui leur parurent long alors que ce n’était qu’une heure, un homme vint les chercher. Il était différent des autres par le fait qu’il ne ressemblait pas à un bourrin. De grande taille, les cheveux blonds, les yeux gris métallique, il semblait du genre dédaigneux/condescendant.

- Je m’appelle Abnéaldor et je suis le maître d’arme de sa Majesté. Suivez-moi !
- Son prénom me fait penser au Seigneur des Anneaux, non ?
- C’est pas le moment de penser à ça Sheppard …

L’équipe suivit donc ce fameux Abnéaldor qui les guida à travers le château. Celui-ci était en opposition avec le village. Le premier était luxueux, avec des teintures aux murs, des pierres précieuses partout et un mobilier de qualité alors que le second était miséreux. Sheppard ne savait pas pourquoi, mais il sentait que la Reine n’allait pas lui plaire si cela reflétait sa politique. Rien pour les paysans, tout pour la noblesse. Ils arrivèrent enfin devant une grande porte plaquée or. Deux gardes écartèrent les battants et les Atlantes rentrèrent dans la salle du trône avec leur guide …


Dernière édition par Violine le Jeu 16 Avr 2009 - 17:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un lien incassable [E]   Un lien incassable [E] EmptyMer 15 Avr 2009 - 19:29

Chapitre 2

Alice regarda les étrangers entrer dans la salle et être mis à genoux. Elle les détailla du regard. Un homme aux cheveux foncés qui avait l’allure d’être le chef du groupe, une jeune femme à la peau métissée à l’air farouche, un deuxième homme grand à l’allure imposante et un troisième qui semblait assez craintif. La jeune fille les trouvait bien sympathique d’apparence. Elle espérait que la Reine n’allait pas les tuer. Celle-ci n’était toujours pas présente dans la salle. En tant que servante de la Reine, Alice se devait de rester à coté du trône. Puis les portes se trouvant derrière les inconnus s’ouvrit et une femme hautaine rentra. D’une beauté incroyable avec ses cheveux blond cascadant dans le creux de ses reins, ses longs cils surmontant des yeux verts brillants et sa grande taille élancée, la Reine savait jouer de ses avantages. Elle passa sans regarder les personnes à terre et s’assit sur son trône, droite et fière. Elle claqua des doigts et un soldat se précipita.

- Qui sont ils ?
- Ils disent venir d’une autre planète et …

Avant qu’il puisse finir sa phrase, la Reine le congédia, ainsi que toutes les personnes dans la salle. Sauf Alice. La jeune fille baissa la tête, attendant que sa maîtresse s’adresse à elle. Elle l’entendit questionner les étrangers. Seul l’homme aux cheveux ébouriffés parlait, les autres rajoutant juste deux-trois détails de temps à autres.

- Alice !

La jeune fille releva la tête et vit que la Reine avait quitté son trône pour se placer juste devant l’homme. Elle la rejoignit d’un pas rapide.

- Que puis-je pour vous, Madame ?
- Disent-ils la vérité ?

Alice vit les regards que l'équipe s'échangeait et elle comprenait leur surprise. Comment elle, pouvait elle savoir s'ils mentaient ? Tout simplement car elle avait développé une sorte de don, lui permettant de savoir presque à coup sûr si les personnes en face d'elle disait la vérité ou pas. Elle se pencha vers le chef du groupe et le regarda dans les yeux. Elle se releva et se tourna vers sa maîtresse, la tête légèrement inclinée.

- Oui Madame.
- Bien. Gardes, emmenez-les au cachot. Toi, suis-moi.

Alice regarda une dernière fois les inconnus et suivit la Reine. Les deux femmes se rendirent dans les appartement royaux. La Reine se laissa tomber sur un fauteuil.

- Que dois-je faire d'eux ?
- Je ... Je ne sais pas, Madame. Je n'ai pas la sagesse suffisante pour décider de leur sort.
- Normal, tu n'es qu'une servante. Je suis lasse. Pars et ne reviens que dans quelques heures.
- Bien, Madame.

Alice s'inclina et quitta la pièce. Elle savait ce qu'elle allait faire. Elle se dirigea vers les cuisines et pris des coupelles d'eau sur un plateau avant de se diriger vers les cachots. Les gardes la laissèrent passer sans problème. Après tout, elle était une des servantes les plus fidèles de la Reine et également sa confidente, voire conseillère de temps à autre. Elle se dirigea vers le cachot qui contenait le groupe d'inconnu. Ils se levèrent en la voyant approcher et elle leur donna l'eau. Elle doutait bien que la Reine n'allait pas faire attention à eux et sûrement les laisser sans eau et nourriture tout le temps de leur détention.

- Que faites vous là ?
- Je compte vous aider à vous libérer.
- Qu'est ce qui nous dit qu'elle est pas à la solde de la Reine ?
- Ronon, ayez un peu confiance envers les autres …
- Il a tout à fait raison de se méfier de moi. Je vous jure que je suis là pour vous aider.

Des bruits de pas se firent entendre. Alice se releva précipitamment.

- Je ne devrai pas être là ! Je reviens cette nuit.

Avant que les inconnus puissent dire quoi que se soit, Alice était déjà partie en courant. Elle traîna dans le palais, espérant que les inconnus n’avaient pas eu trop de problème. Elle savait que le chef de garde prévoyait une petite séance de torture pour son plaisir personnel. Elle se stoppa. Puis reparti en courant, vers les salles de torture …


Dernière édition par Violine le Jeu 16 Avr 2009 - 17:45, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Un lien incassable [E]   Un lien incassable [E] EmptyJeu 16 Avr 2009 - 16:45

Chapitre 3


Les gardes arrivèrent juste quand Alice disparaissait à l’angle du couloir. Ils étaient toujours aussi bien armés et l’un d’eux tenait un bandeau ainsi que des cordes. Le groupe recula légèrement quand ils rentrèrent dans le cachot. L’homme qui semblait être le chef désigna McKay du doigt avant de partir. Le scientifique recula pour se cacher derrière Sheppard.

- C’est lui le chef pas moi …
- Quel courage …

Les gardes repoussèrent Sheppard, bandèrent les yeux de McKay, lui lièrent les mains puis l’emmenèrent. L’Atlante avançait difficilement, butant sur les pavés disjoints, faisant éclater de rire son escorte. Au bout d’un moment de marche que McKay avait considéré comme de la torture, il fut assis de force sur une chaise et il entendit la porte se fermer. Ses mains étaient positionnées derrière le dossier de la chaise, il ne pouvait donc pas bouger. Il resta là, tout seul pendant un bon moment. McKay, éternel pessimiste, se faisait des scénarios, imaginant toute les morts possibles et inimaginables, de l’égorgement jusqu’à servir de pâture à une baleine. Il s’agitait, s’entaillant les poignets avec la corde rêche. Puis quelqu’un arriva, il ferma les yeux, même si ça servait à rien vu qu’ils étaient bandés et espéra que cela ne soit qu’un mauvais rêve, qu’il allait se réveiller sur Atlantis, dans son lit, au chaud et en sécurité. Il sentit qu’on lui défaisait les mains et qu’on lui retirait le bandeau. Il ouvrit prudemment un œil. Devant lui se trouvait une jeune fille au cheveux noirs mi-long ébouriffés, au visage blanc, aux yeux d’un violet clairs. Il resta figé, se demandant si son bourreau serait elle. La fille en question l’attrapa par le bras et le souleva.

- Dépêchez-vous, on a pas toute la nuit !
- Qui êtes-vous ?
- Alice, servante de la Reine. Et à présent, traîtresse. Il faut retrouver vos compagnons et vous enfuir.
- Pourquoi faites vous ça ?
- Car je suppose que si vous ne retournez pas bientôt sur votre planète, vos amis vont venir. Je n’ai pas envie qu’ils détruisent le village ou tuent des innocents.
- Vous cachez quelque chose …
- Chacun ses secrets. Maintenant, suivez-moi.

Elle l’attrapa par la main et se mit à courir vers les cachots. Le scientifique avait du mal à suivre le rythme et cela l’empêchait de poser toutes les questions qui tournaient dans son esprit. Dont une assez perspicace : comment Alice comptait les faire sortir du château ? Ils allaient forcément être repérer. Ils arrivèrent enfin devant la prison contenant ses amis. Ces derniers se levèrent, soulagés de le voir en bonne état.

- Ca va McKay ?
- Oui, oui, ne vous inquiétez pas. Et c’est grâce à cette jeune fille.
- Celle qui était censée revenir à la nuit …
- C’était soit ça, soit il mourrait. Vous auriez préféré la deuxième solution ?
- Je n’ai pas critiquer votre comportement, mais on fait comment maintenant ? On va être repérer.
- Un problème à la fois. Déjà, il faut vous faire sortir de là.
- Et …

Avant que le scientifique est fini sa phrase, une cloche se mit à sonner. Dans tous les mondes, c’était généralement mauvais signe. Et la tête que fit Alice ne le rassura pas. McKay regarda tout autour de lui pour trouver quelque chose qui aurait pu les aider. Des gardes accoururent et furent un peu surpris de trouver le prisonnier dehors. Ils attrapèrent McKay et Alice et les balancèrent dans un autre cachot. Puis le chef de garde se pencha sur la servante.

- Tu vas payer ta traîtrise, sale petite peste.
- Si tu crois que tu me fais peur, tu rêves.
- Ah oui ? On verra ce que décide la Reine pour toi.

La jeune fille pâlit et semblait être sur le point de tomber dans les pommes. McKay posa une main sur son épaule, essayant de la réconforter. Quand les hommes furent partis, Alice se laissa glisser au sol, cachant son visage dans ses mains. Le scientifique s’assit à coté d’elle.

- C’était courageux de votre part …
- Oui, mais ça n’a servit à rien. Et maintenant, nos vies sont en danger.
- Elles l’étaient déjà avant …
- Oui mais moins. Comprenez, la Reine a trouver une cachette d’artefacts venant d’un autre peuple. Depuis, elle utilise les traîtres pour les tester et voir leurs effets. Généralement, il ne se passe rien.
- Où est le problème alors ?
- Dans tous les cas, nous allons mourir. Soit par un appareil, soit par la main de ma maîtresse.
- Vu comme ça …
- Je suis vraiment désolée …

Le scientifique n’était pas vraiment doué pour réconforter les gens, alors il se tut, plutôt que de lâcher une bêtise qui risquait de l’enfoncer. Il tapota maladroitement le dos de la jeune fille. Bien qu’il ne l’avouerait jamais, il se sentait redevable envers elle. Elle lui avait sauvé la vie quand même. Il avait donc décidé de laisser un peu son caractère égoïste de côté pour l’instant. Une heure passa comme ça. Sheppard, Teyla et Ronon avaient sûrement tout entendu, mais ils restaient silencieux. Puis des gardes arrivèrent et emmenèrent Alice et Sheppard, sans dire un mot, comme d’habitude. McKay échangea un regard désespéré avec Teyla. Seul Ronon semblait calme.

- On est mal barré …
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MessageSujet: Re: Un lien incassable [E]   Un lien incassable [E] EmptyMar 21 Avr 2009 - 17:35

Chapitre 4

Le Major regardait autour de lui pendant que les gardes le poussaient dans le dos. La jeune fille à coté de lui semblait terrifiée. Vu qu’il ne savait pas à quoi s’attendre, il angoissait légèrement, mais réussissait à garder le contrôle de ses émotions. Ils arrivèrent bientôt dans une salle remplis d’objets. Sheppard reconnut là des artefacts anciens. Ils furent mis à genoux devant la Reine qui les regarda de haut. Comme la dernière fois. Il ne préféra rien dire et attendre qu’elle prenne la parole. Celle-ci les dévisagea longuement avant de se tourner vers les gardes et de leur faire un signe de la main. Ceux-ci apportèrent un appareil. Le Major prit une expression interrogative.

- Qu’est ce que c’est ?

Une violente tape derrière la tête le projetant en avant fut la seule réponse qu’il obtint. La personne derrière lui le redressa en l’attrapant par les cheveux. Il serra les dents. Pas envie de leur montrer que ça faisait un peu mal. Le silence s’installa. La blonde le fixait. Il gigota, un peu mal à l’aise. Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait bien que ce n’était pas bon. Pas bon du tout. Il se mit à prier pour que quelqu’un vienne vite les chercher. Enfin, la Reine prit la parole.

- Faites marcher cet engin.
- Je ne peux pas.
- Vous ne pouvez pas ou vous ne voulez pas ?
- Un peu des deux …

Un coup dans la mâchoire le fit saigner de la lèvre. Il sourit quand même. Pas question de faire marcher ce truc, surtout que personne ne semblait savoir à quoi ça servait. Il soutint le regard de la Reine. Celle-ci semblait troublée. Sûrement parce que personne n’avait jamais osé la défier. C’est vrai qu’avec sa beauté froide, elle était assez impressionnante. Mais le Major avait l’habitude. Tant qu’ils ne menaçaient pas un de ses amis, il ne ferait rien, quitte à mourir. A peine avait il formulé cette pensée que la Reine plaça une dague sous la gorge d’Alice. Cette dernière était très pâle, mais restait droite et fière, fixant son ancienne maîtresse de son regard violet. Sheppard se fit la réflexion qu’il n’aurait pas aimé qu’elle le regarde comme ça. Ca donne l’impression qu’elle lit à travers la personne, mettant ses pensées à nues. La blonde arrogante fit un sourire à l’homme.

- Et maintenant ?
- Ne faîtes rien.
- Tais-toi. Alors, Major, vous ne voulez toujours pas ?
- Je … Vais revoir ma décision … Je crois …

La servante tourna son regard vers lui et il put y lire de la gratitude, de la peur et un soupçon de colère. Gratitude de lui avoir sauvé pour l’instant la vie. Peur d’être le cobaye. Colère qu’il se soit laissé prendre. Il haussa les épaules. De toutes façons, ils étaient morts. Autant gagné du temps. Le garde qui se trouvait derrière lui le traîna en avant, pour qu’il soit proche de l’appareil. Bien sur, vu qu’il avait le gène ATA, l’appareil s’alluma quand il fut à proximité. La Reine le regarda avec des yeux brillants, comme une gamine devant son cadeau de Noël. Sheppard détourna le regard, dégoûté. Il allait peut être mourir, et la jeune fille avec lui, juste pour le plaisir d’une Reine complètement folle. Il sentit une légère pression sur sa main. Alice avait été amenée au même niveau que lui.

- Vous attendez quoi ?
- Il est allumé, on peut repartir.
- Ca serait trop simple. Testez-le.
- Je ne sais pas comment faire.

C’était que pure vérité. Pourtant, la blonde s’énerva et un violent coup de pied dans les cotes le plia en deux. Il reprenait son souffle lorsqu’un choc à l’arcade sourcilière le fit basculer. Alice le soutint et posa sur lui un regard inquiet. Sheppard serra une nouvelle fois les dent avant de se remettre à peu près droit.

- Je vais peut être faire un effort.
- Il serait préférable pour vous … Et pour elle. Car la prochaine fois, c’est elle qui prend.

Sheppard avait bien comprit que la jeune femme n’aurait aucun scrupules à tuer son ancienne servante juste pour savoir ce que faisait cette machine. Le Major soupira avant d’observer l’objet. Il faisait environs cinquante centimètre de haut et avait la forme d’un cône. D’une couleur vert/grise/bleu/violet, il était fait dans un matériau que le Major ne reconnut pas. Il se rendit compte que l’appareil semblait changer de couleur et que c’est pour ça qu’il n’arrivait pas à la définir. Des nervures parcouraient ses flancs et un cristal était positionné en haut. Deux tubes partaient de la base et finissaient en haut du cristal. Un troisième était relié à une sorte de rectangle, couvert d’écriture Ancienne et était ce qui ressemblait à un panneau de contrôle. Sheppard passa la main au dessus sans vraiment savoir ce qui allait se passer et le boîtier se mit à luire. La Reine le regarda intensément, attendant sûrement qu’il fasse quelque chose. Sauf que le Major ne savait pas du tout ce qu’il fallait faire. Il posa une main sur l’appareil, puis sur rectangle, mais rien ne se produisit. Il eut un petit sourire satisfait.

- C’est cassé je crois.

La blonde éclata de rire. Sheppard ne voyait pas ce qu’il y avait de drôle et commençait vraiment à douter de sa santé mentale. Il se mordilla la lèvre, ravivant la douleur. La femme se pencha vers lui.

- D’après vous, pourquoi vous êtes deux ?
- Pour avoir un moyen de pression.
- Entre autre. Mais également car il faut être deux et possédé quelque chose pour faire marcher les objets comme vous. Hors, Alice est la seule que je connaisse. Jusqu’à présent, je ne l’avais jamais utilisé, elle m’était trop précieuse. Mais elle m’a trahit, donc il n’y a plus de problème.
- Comment savez-vous qu’il faut être deux ?
- Nous avons réussit à décrypter un peu les tablettes qui se trouvaient avec cet artefact. Alors maintenant, vous allez le faire fonctionner et rapidement ou vous allez subir ma colère !

En plus d’être folle, elle est susceptible. Et bien, ça promettait. Il se tourna vers sa compagne de mésaventure. Celle-ci l’interrogea du regard. Il grommela avant de reporter son attention sur l’artefact. Il remarqua alors deux encoches au niveau de la base, de la largeur d’une main environs. Il posa la sienne dessus puis fit signe à Alice de faire pareil. Un flash de lumière. Il s’effondra la dernière chose qu’il entendit fut :

- Si dans douze heures, rien ne s’est produit, tuez les.

Le noir.
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MessageSujet: Re: Un lien incassable [E]   Un lien incassable [E] EmptyMar 21 Avr 2009 - 17:38

Chapitre 5

Bip bip bip bip bip …

La jeune fille se demanda qu’est ce que pouvait bien être se bruit assez gênant. Ce n’était pas naturel. Elle voulut bouger le bras, mais elle sentit des choses dessus. Effrayée, elle préféra rester immobile. Au bout d’un moment, elle ouvrit les yeux. La lumière lui blessa les yeux, mais elle ne les ferma pas pour autant. Où était elle ? Que s’était il passé ? La dernière chose dont elle se souvenait, c’était ce flash d’un blanc éclatant. Au pris d’un grand effort, Alice tourna la tête. Elle aperçut sur le lit d’à coté le Major, en train d’émerger comme elle. Enfin, elle supposait, voyant une tignasse ébouriffée et entendant des bruits. Elle remis sa tête droite. Bizarrement, elle n’avait pas mal et ne se sentait pas faible, juste amorphe.

- Carson, ils se réveillent.

Carson ? Il ne faisait pas parti de l’équipe du Major. Serait elle sur leur base ? Elle sentit une main fraîche lui enlever les choses dans ses bras.

- Mademoiselle, vous m’entendez ?
- Oui …

Alice n’était pas sûre qu’il l’ai entendu à cause de sa bouche pâteuse. Elle tenta de se relever, mais une légère poussé de la part de la personne penchée sur elle l’en empêchait.

- Non, non, vous êtes encore trop faible.
- Où … Où suis je ?
- Ne vous inquiétez pas, vous êtes en sécurité. Vous n’êtes pas blessée, juste sonnée. Vous devez vous reposez.
- Et … Lui ?
- Il va bien. Ses blessures n’étaient pas très grave. Elles ont déjà presque cicatriser. Il faut dire que cela fait maintenant presque une semaine que vous arrivez.
- Une semaine ?!

Cette information lui fit comme une douche froide. Cela faisait une semaine qu’elle dormait. Elle se redressa et cette fois, le docteur ne l’empêcha pas. Sa vue se fit plus nette et elle put apercevoir le visage de son bienfaiteur. Il lui sourit avant d’aller s’occuper du Major. Alice détailla ce qui l’entourait. Des lits, des instruments bizarres, des gens avec des bandages, allongés ou assis. D’autres en train de les soigner. Une jeune femme se trouvait au bout de son lit. La jeune fille sentit que c’était la leader de tout ça. Bien que le ‘ça’ n’était pas très défini. La femme lui fit un sourire bienveillant.

- Bonjour, je suis le Docteur Elisabeth Weir. Nous avons pensé que vous ramenez était la meilleure chose à faire, surtout après le récit de notre équipe. Mais je vous préviens tout de suite, vous pouvez repartir quand vous voulez.
- Merci de vous être occupez de moi …
- Oh pour ça, il faudra remercier Carson. Il est resté toute la semaine à votre chevet.
- Madame Weir …
- Appelez-moi Elisabeth.
- Elisabeth, que s’est il passé ?
- Nous n’en savons encore rien. Tout de fois est il que notre équipe de sauvetage vous a trouvé, en compagnie du Major, inconsciente dans une cellule séparée du reste de l’équipe du Major Sheppard.
- Et l’appareil ?
- Aucune idée de ce que c’est. Il va falloir nous aidé là dessus, si nous voulons trouver à quoi il servait.

L’homme de tout à l’heure arriva. Alice devina qu’il était Carson. Il tenait à la main un dossier.

- Merci.
- De rien. C’est mon métier.
- Ne soyez pas modeste, Carson.
- J’ai les dernières analyses. Elles sont bonnes. Une semaine de repos et …

Alice attendit la fin de la phrase et fut surprise par le regard troublé que jeta le médecin à Elisabeth. Que se passait il ? La femme répondit à sa question.

- Vous ne pouvez pas retourner sur votre planète, je pense que vous en avez conscience …
- Je veux vous aider. C’est pour ça que j’ai libéré votre équipe. Ou du moins essayer.
- C’est très généreux à vous mais …
- Je sais me battre. Je sais être diplomate. J’ai beaucoup appris au contact de la Reine.
- Nous en reparlerons plus tard.

La jeune femme lui adressa un sourire avant de partir. Alice se laissa retomber en arrière et ferma les yeux, replongeant dans un sommeil réparateur.
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MessageSujet: Re: Un lien incassable [E]   Un lien incassable [E] EmptyMar 21 Avr 2009 - 17:39

Chapitre 6

Cela faisait maintenant trois jours que le Major et Alice étaient réveillés et étaient sortis de l’infirmerie avec obligation de se reposer. Teyla avait décidé de rendre visite à son ami, qui devait trouver le temps bien long, surtout que Carson était capable de mettre ses menaces à exécution pour une fois. L’Athosienne frappa à la porte et entra quand Sheppard l’y invita. Il était couché sur son lit, avec son éternel gros pavé, « Guerre et Paix », dans les mains. Il replaça son marque-page dedans et la jeune femme sourit, en se rendant compte qu’il n’avait pas vraiment avancé depuis deux ans. Il se redressa et fit signe à son amie de s’asseoir.

- Je vous en prie.
- Merci. Comment vous sentez-vous, John ?
- Mmm … Comme quelqu’un qui n’a qu’une envie : bouger de ses quartiers, mais qui sait qu’un méchant docteur risque de le ligoter sur son lit s’il pose un pied dehors …
- Carson fait ça pour votre bien.
- Je sais. Mais je suis en pleine forme !
- C’est à lui d’en juger.
- On dirait Elisabeth des fois.

Teyla fit un petit sourire et un silence s’installa. Le Major tripotait son bouquin et l’Athosienne regardait le mur d’un air vague. Elle se leva finalement.

- Bon et bien, je vais y aller.
- C’est ça, partez vous amuser pendant que votre pauvre Major meurt d’ennui.

Comme pour appuyer ses propos, il se laissa tomber en arrière en soupirant. L’Athosienne lui fit un signe d’au revoir auquel il répondit avant de partir. Il est vrai que ce ne devait pas être très facile pour lui. Teyla hésita un instant puis se dirigea vers le quartier des invités. D’après ce qu’elle avait entendu, Alice n’en sortait jamais sauf pour ses visites à l’infirmerie. Peut-être qu’un peu de compagnie lui ferrait du bien. La jeune femme tapa à la porte et attendit quelques instants. N’entendant aucune réponse, elle jugea opportun de partir. Elle se dirigeait vers la salle d’entraînement quand elle croisa Ronon.

- Ca vous dit un combat ?
- Bien sûr, Ronon, avec plaisir !

Le Satédien et l’Athosienne rentrèrent dans la salle en bavardant de tout et de rien. Après une heure de combat acharné, les deux adversaires étaient en sueur. D’un commun accord, ils s’assirent sur un banc. Tandis que Teyla s’essuyait le visage avec une serviette, Ronon jouait avec un des bâtons qu’il avait utilisé.

- Vous en pensez quoi de la gamine ?

La question avait été posée sans avertissement. La jeune femme prit son temps pour répondre.

- Et bien … Elle me semble honnête. J’ai l’impression qu’elle se sent gênée d’être ici, de profiter de notre hospitalité sans rien nous rendre. Je ne sais pas quelle était son existence sur sa planète, mais on dirait qu’elle a été habituée à courber la tête devant tout le monde.
- La machine. McKay a trouvé quelque chose ?
- Non je ne crois pas.
- Ok …
- Seriez-vous inquiet ?
- Il en va de la vie d’un de mes amis !
- Si je peux vous donner un conseil, ne vous en prenez pas à Alice.
- Pas de soucis. Au contraire, j’ai plus envie de la protégé. Elle semble si craintive, si fragile …
- Mais c’est que notre ami Ronon aurait un cœur d’or ?

Teyla avait fait cette remarque sur un ton amusé, pourtant le Satédien rougit légèrement, ce qui la laissa perplexe. Il se leva brusquement, la remercia et partit. L’Athosienne resta un moment figée avant de se lever à son tour et de se diriger vers le mess. Il était aux environs de 20 heures. Elle espérait y trouver l’équipe au complet. Elle fut surprise de voir, à la table de ses amis, Alice et Carson. Ce dernier semblait essayer d’intégrer la jeune fille dans le groupe d’homme. Teyla resta un peu en retrait, pour voir comme ça se passait. L’étrangère ne semblait pas très à l’aise, avec Rodney à coté d’elle et Sheppard en face. Ronon arriva et posa son plateau en la fixant. La jeune fille baissa les épaules, se concentrant sur son assiette. La jeune femme soupira avant de se diriger vers la table. Aucune finesse ses hommes.

- Carson, quelle surprise de vous voir ici, vous qui n’avez pas quittez l’infirmerie depuis deux semaines.

Teyla s’installa à coté de Rodney, en face de Ronon. Celui-ci se servait à présent de fourchettes, de couteaux et de cuillères, mais ce n’était pas vraiment au point.

- J’avais besoin d’une pause et c’était le seul moyen de persuader cette jeune fille de venir manger au mess avec tout le monde plutôt que toute seule dans ces quartiers.
- Je ne voulais pas déranger …
- Mais vous ne dérangez pas voyons. Qui vous a mit ses idées dans la tête ? Rodney …
- Ah non Sheppard, vous allez pas commencer à vous en prendre à moi.
- Il n’a rien dit. Vous seriez pas paranoïaque par hasard ?
- Ronon … Laissez-moi tranquille, je mange.
- On s’en était rendu compte … Je ne dirai rien de plus.
- Carson ! Vous avez décidez de vous liguer contre moi ?
- Que voulez-vous Rodney, on vous aime comme ça.
- Alice, la Citée vous plait ?

Teyla fut étonnée d’entendre Ronon s’adresser à Alice. Généralement, il était peu loquace et surtout pas avec les invités. La jeune femme se fit la réflexion que le fait que la jeune fille soit très jeune et d’une nature à apparemment fragile ne laissait pas indifférent son ami. Elle n’allait pas s’en plaindre, pour une fois qu’il faisait des efforts de civilités. Elle se rendit compte que toute la table le fixait. A part Rodney, bien sûr. L’intéressé le remarqua mais n’en fit rien. L’Athosienne porta son regard sur la jeune fille qui souriait faiblement, un peu intimidée.

- Oui beaucoup, merci de vous en soucier monsieur … ?
- Ronon. Le monsieur est pas obligatoire.
- D’accord.

Le silence s’abattit sur la table, chacun plongé dans ses propres pensées. La jeune femme évitait soigneusement le regarde de Ronon posé sur elle. Depuis son départ de la salle d’entraînement après sa réflexion, elle sentait comme une gêne. Peut-être qu’il n’aimait pas que l’on découvre cette facette de lui-même. La jeune femme espérait que cela n’avait pas casser quelque chose dans leur amitié. D’accord, c’est une brute épaisse doublé d’une tête brûlée, mais elle tenait à lui, comme à chaque personne de la table. Le Canadien partit bientôt, prétextant du travail, rapidement suivit par Carson et Alice, cette dernière devant faire une analyse. Teyla se leva rapidement et salua ses deux amis, prenant comme excuse qu’elle était fatiguée. Elle se débarrassa de son plateau puis partit méditer dans sa chambre.
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MessageSujet: Re: Un lien incassable [E]   Un lien incassable [E] EmptyMar 21 Avr 2009 - 17:50

Chapitre 7

Elle travaillait. Ce n’était pas vraiment étonnant. Mais elle avait la tête ailleurs. Elisabeth reposa son stylo et posa ses doigts sur les coté de sa tête, inclinant légèrement cette dernière. Cette histoire … Avec la gamine de l’autre planète … Elle n’aimait pas ça. D’accord, Alice était adorable et serait vraiment utile sur la base, mais 1. personne ne savait ce que faisait la machine 2. il avait été trop simple de libéré de Major et son équipe 3. elle avait de mauvais pressentiments. Elle savait qu’elle n’était pas douée de dons extrasensoriels lui permettant de savoir à coup sûr si c’était bon ou mauvais ce qui arrivait, mais elle faisait quand même un peu confiance à son instinct. Elle regarda sa montre. 23 heures. Pour une fois, elle laissa tomber le rapport en plein milieu et partit de son bureau, souhaitant bonne nuit au garde devant sa porte. Elle se promena un peu dans la Cité, profitant du calme de la nuit. Elle n’avait généralement pas l’habitude de pouvoir bénéficier d’un calme pareil, étant le leader de cette magnifique Cité. C’est pourquoi elle prit tout son temps et fit quelques détours avant d’aller dans ses quartiers se reposer. Elle passa devant le labos des scientifiques et ne fut pas vraiment étonnée de voir Radek et Rodney toujours debout et toujours en train de se contredire.

- Mais puisque je vous dis que ce calcul est faux.
- Désolé, mais je crois être plus qualifié en ce qui concerne les calculs de coordonnées spatiales.
- Messieurs …
- Elisabeth ! Quel bon vent vous amène ?
- Le fait que j’entende des éclats de voix en pleine nuit alors que moi-même je m’apprête à me coucher.
- Excusez-nous, nous ne sommes pas d’accord sur la position de E4P-546. Radek croit à la base des Anciens, hors si on fait le calcul tri-dimensionnel d’après les positions des étoiles et que …
- J’ai tout à fait confiance en vous, vous allez vous débrouiller comme des grands garçons et régler le problèmes.
- Je vais aller me coucher je crois. Bonne nuit.
- Bonne nuit Radek. Vous devriez faire de même Rodney.
- Je finis quelque chose et j’y vais.
- Promis ?
- Promis.
- Dans ce cas là, bonne nuit Rodney.
- Bonne nuit Elisabeth, dormez bien.
- Merci.

La jeune femme adressa un dernier sourire à son ami avant de reprendre la direction de ses quartiers. Elle passa la main devant l’ouverture et les portes s’écartèrent. Après avoir pris une bonne douche et s’être mise en pyjama, Elisabeth alla sur le balcon, observer un peu les étoiles et l’océan. Elle repensa aux deux scientifique en souriant. Toujours en train de se prendre la tête et de se rabaisser mutuellement. Hors, tout le monde savait bien qu’ils s’adoraient. La jeune femme s’adossa au mur et se laissa doucement glisser vers le sol. La nuit était douce. Sans vraiment s’en rendre compte, elle s’endormit, bercé par les vagues.

- Elisabeth !

Elle ouvrit brusquement les yeux. Elle était toujours par terre dehors, et le soleil était levé depuis un moment. Elle s’étira en se levant. Qu’est ce qui l’avait réveillé ? Quand l’appel fut réitéré, elle comprit qu’il venait de son oreillette qu’elle avait remis après la douche et oublier d’enlever par la suite. Enfin, le sommeil l’avait surprise avant qu’elle puisse faire quoi que se soit. C’était la voix de Rodney. Et il paraissait assez stressé. Elisabeth, bien qu’endormie, lui répondit.

- Qu’est ce qui se passe ?
- Où êtes-vous ?
- Euh … Dans mes quartiers, pourquoi ?
- … Il est dix heures.
- Oh.
- Ne vous inquiétez pas, ça vous fait du bien de prendre un peu de sommeil.
- C’est pas pour ça que vous m’avez appelé n’est ce pas ?
- A vrai dire, non. J’ai les résultats. Je crois avoir trouver la machine que le Major et Alice ont touchés.
- Vous croyez ?
- C’est à dire que vu que ce n’est pas moi qui est fait la recherche, juste les approfondissement, il est probable que tout cela soit faux.
- Ayez un peu confiance envers les autres scientifiques Rodney …
- Elisabeth, j’ai prévu une réunion, tout le monde est déjà là. On vous attend.
- Vous pouviez pas le dire plus tôt ?
- Euh si. Mais je voulais vous dire … Tout ce que je vais raconter, c’est surtout pour rassurer tout le monde, car on a pas la moindre idée de ce que c’est.
- Je vois. J’ai déjà dû recourir à ce stratagème en diplomatie. Ne leur donnez pas trop de faux espoirs. J’arrive.

Une journée qui commençait tard et au pas de course. Génial. La leader prit deux minutes pour se faire un visage neutre, avant de s’habiller rapidement et de filer vers la salle de réunion.
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