Sarah Johnson, militaire de carrière. Un mètre soixante dix huit, yeux gris, cheveux longs bouclés bruns au reflets presque rouges. Trente six ans et déjà détentrice du record du monde de vitesse à bord d'un avion. Mach 6. Sa devise "Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus vite." Néo-zélandaise de choc, capable de clamer haut et fort le haka traditionnel de son pays sous les raffales de balles. Une véritable déjantée. A côté de ça, John Sheppard passait pour quelqu'un de très sage et raisonnable.
Lorsque son équipe franchit la Porte pour revenir de mission, ce fut le choc total. Comme si le temps était brusquement passé au ralenti. Tout ses mouvements étaient décomposés en une grâce féline qui en rendait dingue plus d'un. Et à chaque fois, c'était pareil. A chaque retour de mission, tous les mecs en présence s'arrêtaient pour admirer cette bombe.
Aucune resssemblance avec Clara Morgane certes, ni même un palmarès filmographique aussi étendu, mais faire six fois la couverture de Us Army Mag et se faire élire Miss US Army était pour la plupart largement suffisant. Jamais de nu. Toujours en bikini ou en soous-vêtements, mais jamais toute nue. C'était son point d'honneur. Se faire passer pour une "dame qui travaille très tard le soir" (selon son expression pour rester polie) n'était pas son style.
Lorne: Vous vouliez savoir qui était Le Lieutenant-Colonel Johnson...Vous avez votre réponse.
Sheppard: Effectivement.
Sarah déposa son équipement habituel et suivie de son équipe, gravit le squelques marches qui menait au Docteur Weizs, la dirigeante temporaire d'Atlantis.
Lauren: Comment ça s'est passé ?
Sarah: Le même scénar que d'habitude. Très calme au début et légèrement mouvementé à la fin.
Lauren: Je vois. Avant votre débreffing, nous allons faire une petite réunion...
D'un vague regard elle désigna les revenants qui attendaient patiemment depuis une demi heure.
Sarah: Ca roule.
Zélenka débarqua presque en courant.
Radek: Vous l'avez ?
Johnson siffla un grand coup et fit signe aux militaire qui se trouvaient devant la Porte d'apporter la caisse qu'ils avaient ramené.
Ceux-ci s'exécutèrent aussitôt.
Radek: C'est parfait!
Sarah: Ouais, je sais.
Le tchèque fit signe aux militaires de le suivre et repartit aussi vite qu'il était venu.