https://stargatefanfiction.forumactif.com/Fanfictions-c2/Stargate-Atlantis-f1/Rapports-de-missions-f20/-p95164.htmle lien est celui de la fic de mimi, prélude à cette idée un peu farfelue...Teyla se réveille après la soirée.Problème : elle n'ets pas seule...
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Ouch ! Ma tête !On dirait qu’un forgeron – plutôt acharné au travail - a élu domicile dans ma tête. Je n’ouvre même pas les yeux, de peur d’aggraver ma migraine. Même au cours des fêtes athosiennes les plus arrosées, je n’ai jamais autant bu.
Je vais pour esquisser un geste, mais je me rends compte que je ne suis pas seule. Il y a quelqu’un dans mon lit. Il me faut bien me lever, et je voudrais bien savoir avec qui j’ai fini la nuit.
Alors, récapitulons : il y avait qui ?Cixi, Elizabeth, Rodney, Ronon, et John… Le corps a des formes bien masculines…Heureusement… Il est très musclé…ce n’est pas Rodney.
J’ouvre les yeux et tombe sur une masse de cheveux bruns.
Oh merde ! Ronon…
Peu à peu, les souvenirs me reviennent. Le vin, le fichu vin que Cixi a tenu à nous faire goûter. Je crois que le trois. – non, plutôt sixième – verre de champagne a été celui de trop.
Les sensations me reviennent, et je rougis dans le noir.
Bon sang, ses années passées seul ne l’ont pas du tout rouillé…Rien qu’à y repenser je ne peux me contrôler, des frissons rétrospectifs m’envahissent.
Bon, maintenant, était-il suffisamment lucide ou ne savait-il vraiment pas ce qu’il faisait ?
C’est seulement là que je me rends compte que je ne suis pas dans mes quartiers mais dans les siens.
Ouf ! Je n’ai plus qu’à m’éclipser discrètement…Premier obstacle : Ses bras … Dix bonnes minutes plus tard, je suis libre.
Deuxième obstacle : où sont mes vêtements ? Wow…éparpillés un peu partout. Je me rhabille en vitesse, et je m’apprête à sortir. Avant d’ouvrir la porte, je me retourne une dernière fois : il parait presque fragile, ainsi endormi…
Je passe la main devant le détecteur, espérant ne croiser personne. Un côté l’autre…C’est bon personne à l’horizon. Je ne peux m’empêcher de soupirer de soulagement en repartant. Déjà assez de rumeurs sans en rajouter.
« Ben alors d’où tu viens Teyla ? »
« Ah ! »
Bon sang ! Pour la discrétion on repassera.
« John ! On a pas idée de faire peur aux gens comme ça… »
« D’où tu viens comme ça ? »
« Et toi ? »
« je venais réveiller Ronon, mais… » Il s’interrompt, et son regard fixe la porte, avant de revenir sur moi. Son visage s’éclaire, et là je maudis sa clairvoyance. Je vais avoir droit aux remarques pendant des semaines. Je balbutie une excuse, avant de m’échapper, et d’aller me réfugier dans mes quartiers. Une bonne douche ne sera pas de trop. Ensuite, méditer, cela va me calmer et m’aider à réfléchir.
Une heure plus tard, je souffle les bougies, rassérénée. Il vaut mieux faire comme si de rien n’était, car il ne viendra jamais m’en parler de lui-même. Je sors de mes quartiers, destination le mess. Mes péripéties nocturnes m’ont données faim.
Je m’installe à une table de la terrasse, où John me rejoint moins d’une minute plus tard. Bien entendu, il attaque tout de suite.
« Tu venais des quartiers de Ronon, hein avoue ! »
« John, j’ai mal à la tête… »
« Aspirine ? » Elizabeth, qui a entendu ma dernière remarque, pose son plateau et me tend un tube de cachet. J’accepte avec reconnaissance et avale deux cachets avec mon café. Une ombre vient soudain cacher le soleil : le voilà ! mes battements de cœur s’accélèrent, mais se calment très vite. Il a la tête des mauvais jours. Probablement mal à la tête, lui aussi.
Seul John ne semble pas perturbé par l’alcool qu’il avait ingurgité. Je lui tends le tube de médicaments.
« Grmph » Il le prend et vide la moitié des cachets restants dans son café.
« Et doucement avec l’aspirine ! » L’accent de Carson nous fait tous lever la tête.
Le petit déjeuner reprend, sans trop de discussions.
John propose un entraînement, histoire d’essayer de se réveiller un peu. Le temps de terminer, et de se changer, et Ronon et moi lui emboîtons le pas.
Comme d’habitude, le colonel commence contre moi et se bat ensuite contre Ronon et ce, plusieurs fois d’affilée. En même temps, il touche terre en moins de deux minutes à chaque fois, alors…
Au bout d’une heure il jette l’éponge et s’en va. Ronon n’ayant fait aucune remarque, je me dis qu’il fait comme si de rien n’était ou ne se rappelle de rien. Je ne sais si je dois en être soulagée ou frustrée.
« On continue ? »
J’acquiesce et lui lance deux bâtons. Le manque de sommeil et la gueule de obis l’ont ralenti, et je serai presque arrivée à l’immobiliser si…
Bam ! Et voilà, comme d’habitude, je me suis déconcentrée à peine une demi seconde, mais cela lui suffit pour m’envoyer au tapis.
Il m’immobilise et me bloque quelques secondes. Habituellement, cela marque la fin du round, et nous nous relevons aussitôt. Mais là, il ne bouge plus. Son regard me sonde.
Il libère une de ses mains et attrape quelque chose dans sa poche. C’est quand il le glisse doucement dans mon haut que je reconnais un de mes bracelets.
Il est dangereusement proche. Toutes les alarmes passent au rouge dans ma tête, mais hypnotisée par ses prunelles sombres, je ne bouge pas.
« Tu croyais que j’avais oublié cette nuit ? » me souffle-t-il.
Oups…