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 L'enfant des lumières [F]

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MessageSujet: L'enfant des lumières [F]   L'enfant des lumières [F] EmptyMar 23 Jan 2007 - 21:08

Voici ma fic (enfin si j'arrive à tout poster ^^). J'espère qu'elle vous plaira.

Genre: Romance/Action
Personnages: Une à moi et surtout John
Saison: Euh pas vraiment de saison si ce n'est qu'il y a Ronon


Dernière édition par le Mer 21 Mar 2007 - 21:02, édité 2 fois
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Christelle Sheppard
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Christelle Sheppard


Taureau
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MessageSujet: Re: L'enfant des lumières [F]   L'enfant des lumières [F] EmptyMar 23 Jan 2007 - 21:09

N'oublie pas d'aller te présenter ! Wink
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MessageSujet: Chapitre 1   L'enfant des lumières [F] EmptyMar 23 Jan 2007 - 21:10

Il l’avait fait pleurer. Comment en est-il arrivé là ?

Pour la première fois de sa vie Rodney Mc Kay se sentait impuissant. Et coupable.

Habituellement ses remarques acerbes étaient ignorées, tout au plus, avait-il parfois droit à des regards de biais. Il était habitué à ce qu’on le déteste. Après tout, il était un génie, les gens sont jaloux de mes capacités se disait-il quand à l’école on le brutalisait.

Mais qu’allait-il faire ? Le mal était déjà fait, il savait qu’il était allé trop loin.

La journée n’avait pas très bien commencé. Ses collègues avaient une fois de plus démontré qu’ils étaient beaucoup trop longs et qu’il serait encore une fois obligé de les pousser à se dépêcher. Il se demandait parfois comment ils feraient s’il en venait à mourir.

La perte sera catastrophique se disait-il. Ils ne pourraient pas s’en sortir. La cité serait perdue.

Loin de lui la pensée que son raisonnement était nombriliste. Il se basait sur le fait qu’à plusieurs reprises, il avait sauvé la cité et son équipe d’une mort certaine.

Non c’est certain, toute l’équipe d’Atlantis connaissait sa valeur, même si parfois il savait que ses remarques étaient cinglantes. Alors pourquoi elle pleurait ?

C’était la première fois qu’il obtenait cette réaction. D’habitude il était toujours du côté des victimes, jamais du côté des bourreaux. C’était toujours les autres qui lui faisaient du mal, c’est pour cela qu’il avait appris à se défendre avec ses mots. Parfois, ils étaient le meilleur moyen de défense qu’il possédait.

Le lieutenant Ford avait vu juste lorsqu’il lui avait demandait s’il se vengeait sur lui parce que des gens comme lui l’avait martyrisé à l’école. Effectivement, il prenait un malin plaisir à dénigrer tous ceux sur lesquels il revoyait le visage de ses bourreaux.

De plus, il savait que la majorité du monde se suffisait à eux-mêmes, sans chercher à se dépasser. Les être humains possédaient une intelligence à peine exploitée. Et quand on voyait le résultat, il se disait qu’on devrait tous faire un plus grand effort.

Regardez-le, il ne s’était jamais satisfait d’être médiocre. Son père ne lui aurait jamais permis de toute façon. La reconnaissance des plus grandes têtes pensantes de la planète, cela était le plus important. Pas ceux de cette pseudo-équipe scientifique que l’on retrouvait dans cette cité. Son nom sera, à tout jamais, lié à celui de cette cité, à la propulsion de leur race dans la galaxie.

Surtout qu’une des têtes pensantes en question, était celle de la belle Samantha Carter.

Elle était pour lui comme son double féminin. Mais jamais il ne lui dirait, cela lui ferait trop plaisir. Ensuite il ne pourrait échapper aux regards moqueurs de celle qui l’aura rejeté.

Rien pour lui n’était pire que cela. Il avait eu le malheur quand il avait douze ans, de dire à une de ses camarades qu’il l’aimait. Il n’aurait jamais crû qu’elle s’empresserait de le dire à toute la classe. Sa vie était devenue un enfer. Aucun de ses camarades n’avaient trouvé cela trop petit de se moquer de sa douleur.

Et elle, ses regards étaient chargés de railleries, de pitié, et surtout, elle se croyait supérieur maintenant qu’il avait mis son cœur à nu. Elle le regardait de haut.

Plus jamais, plus jamais, plus jamais.

C’était son credo. Il avait trop souffert. Sa promesse à lui-même, il l’avait tenu. Il n’avait plus jamais dit je t’aime à qui que cela soit. Plus jamais, on ne l’avait plus jamais regardé avec ce regard. On ne l’a plus jamais regardé de haut. C’était lui le plus intelligent. D’ailleurs, on ne lui aurait pas donné ce poste sinon. Il était le chef de l’équipe scientifique d’Atlantis.
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MessageSujet: Chapitre 2   L'enfant des lumières [F] EmptyMar 23 Jan 2007 - 21:17

Gabrielle était venue sur Atlantis avec le programme « Sang des Anciens ». La terre avait lancé un vaste programme de recherche d’individus ayant du sang des anciens, et les résultats de Gabrielle étaient impressionnants. Elle possédait le sang des Anciens à un pourcentage, presque 50%. Cependant, ses parents étaient normaux, on se demandait comment elle concentrait à elle toute seule plus de sang des Anciens que toute l’équipe d’Atlantis réunie.

Les Nations Unies avaient décidé d’envoyer toutes les personnes intéressées par ce programme sur Atlantis. L’avis de la majorité des scientifiques et des militaires était positif, après tout, c’était agréable pour eux de voir de nouveaux visages et de recevoir de l’aide pour les menus travaux.

Gabrielle était affectée à l’équipe scientifique. Elle combinait à elle seule le métier d’assistante, de coordinatrice et de secrétaire. Femme à tout faire, les scientifiques de l’équipe de Rodney Mc Kay l’appréciaient pour son excellent café et ses pâtisseries maisons. Elle rendait la vie dure d’Atlantis un peu plus douce. Comme si chacun retrouvait les gâteaux de sa mère ou sa grand-mère.

La flag team se souvient du premier jour des nouveaux arrivants. Le docteur Weir les avait accueillit chaleureusement :
- Bienvenue à tous. Comme vous le savez bien, vous êtes les élus des Anciens. On compte sur votre aide pour assurer la sécurité de notre cité. Par votre collaboration, nous comptons mettre fin à la menace wraith.

Un tonnerre d’applaudissements accueilla son discours et les nouveaux venus rassemblèrent leur paquetage.

- Bonjour, je peux vous aider ?

Gabrielle se retourna et plongea les yeux dans les deux prunelles noisette du Lieutenant Colonel Sheppard.

- Avec plaisir si cela ne vous dérange pas.
- Mais non, c’est toujours un plaisir d’accueillir les nouvelles arrivées.

Sheppard n’avait pas mis longtemps à scanner la foule et à repérer Gabrielle. Elle était belle mais on aurait dit qu’elle ne le savait pas, comme si personne ne lui avait dit combien elle rayonnait. Elle était heureuse d’être là et cela se voyait. Sheppard ramassa ses cartons et ses affaires personnelles.

- Mais c’est lourd ce paquet ! Il y a quoi dedans ?
- A ça effectivement c’est lourd. Vous n’avez pas choisit le bon carton.
C’est mon matériel à cuisiner. J’adore faire des pâtisseries.
- Ah bon. Et on pourra goûter à vos gâteaux ?
- Bien sur. Dès que j’aurais trouvé où se trouve la cuisine.
- Je suis impatient. Où sont vos quartiers ?
- Je ne sais pas. On m’a juste dit de voir avec le Dr Rodney Mc Kay. Vous le connaissez ?
- Ca pour le connaître je le connais. Il fait partie de mon équipe, mais comment ça se fait que vous avez le nom de Mc Kay.
- C’est mon chef d’équipe, dit Gabrielle en souriant.
Elle ne va pas sourire longtemps, pensa Sheppard. Mais il n’en rajouta pas. Ca serait dommage de faire partir ce sourire si tôt.
- Très bien, je vais vous présenter.
- Merci beaucoup.

Et revoilà ce sourire, pensa Sheppard. Il se sentait complètement désarmé. Il n’avait pas ressenti ça depuis le lycée. Elle est vraiment charmante, pensa-t-il.

Il localisa Mc Kay par les commentaires critiques qui fusaient.
- Faites attention avec ce matériel, rugit Mc Kay. Ces vos impôts qui les payent et moi qui les utilisent.
- Mc Kay, Mc Kay, MC KAY! Hurla Sheppard.
- QUOI!
- Je te présente … ta nouvelle collègue, rajouta rapidement Sheppard en se rendant compte qu’il avait oublié de demander le nom de la jeune femme à côté de lui.
- Enchantée docteur.
- Oui bon vous voulez quoi ? dit Mc Kay sans lever les yeux de ses papiers.

Gabrielle ne se laissa pas démonter et répondit avec son sourire habituel :
- Je voulais savoir si vous pouviez me dire où sont mes appartements.

Rodney Mc Kay leva les yeux à ce moment et vit Gabrielle pour la première fois.
- Euh oui et vous êtes ?
- Gabrielle Valois, je suis votre nouvelle aide.
- Oui oui bien bien, euh votre appartement se situe dans l’aile ouest c’est le trois cent six.
- Très bien merci.

Gabrielle ramassa ses paquets sous les yeux de Rodney qui la regarda partir avec Sheppard avec envie.

Arrivé devant les appartements, Sheppard voulu montrer à Gabrielle comment activer la porte mais la cité lui réserva une surprise. Dès que Gabrielle s’approcha de la porte, elle s’ouvrit.
- Tiens pourquoi s’est-elle ouverte toute seule ?
- Je crois que c’est moi, j’ai pensé que je devais trouver comment ouvrir la porte et elle s’est exécutée.
- Vous êtes surprenante.
- Merci mais on m’a invité ici pour cette raison, parce que j’ai un fort pourcentage de sang des Anciens.
- Oui mais normalement nous ne sommes pas encore arrivé à communiquer directement par l’esprit avec la cité. Nous sommes encore obligés d’utiliser les interfaces.
- Ah tiens. Il faudra que j’en parle au Dr Mc Kay. C’est lui qui s’occupe de la technologie des Anciens, non ?
- Oui mais vous pouvez toujours passer par le Dr Zelenka si vous ne voulez pas passer par Rodney.
- Et pourquoi ?
- Vous avez dû remarquer que Rodney, le Dr Mc Kay, n’est l’homme le plus agréable.
- C’est vrai qu’il n’est pas aussi accueillant que vous mais c’est quand même mon supérieur.
- C’est comme vous voulez. Si je vous aidais à ranger vos affaires ?
- Votre offre est très gentille mais mes affaires personnelles je préfère les ranger moi-même.
- Très bien, voulez-vous que je vienne vous chercher pour vous faire visiter la cité ?
- Avec plaisir Colonel Sheppard.
- Appelez-moi John.
- Très bien mais seulement si vous m’appelez Gabrielle.
- On se dit à 17 heures, et ensuite je vous montrerai la cité…Gabrielle.
- A ce soir donc.

Gabrielle referma la porte sur le beau lieutenant Sheppard et se retourna pour voir la montagne de cartons derrière elle.
- Finalement, j’aurais peut être dû dire oui à sa proposition.
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MessageSujet: Chapitre 3   L'enfant des lumières [F] EmptyMar 23 Jan 2007 - 21:20

Le Dr Weir regarda la montagne de dossiers sur son bureau et se sentit fatiguée. Elle savait qu’elle devrait tous les regarder un par un mais pour l’instant la priorité serait de correctement loger et d’affecter chaque nouvel arrivant à son poste. Elle avait déjà commencé par affecter en priorité les personnes ayant le plus de sang des Anciens auprès de l’équipe scientifique. Elle espérait juste que son choix serait judicieux puisqu’elle ne connaissait pas les intervenants.

Elle ramassa la première fiche sur son bureau.

Gabrielle Valois, 50% de sang des Anciens, institutrice pour les Peace Corps en Afrique, membre de la Croix Rouge, de nationalité française. Elle a accepté la mission après qu’on ait analysé son sang en Ethiopie à l’hôpital de la pitié suite à une opération pour lui retirer une balle dans l’abdomen.

Le Dr Weir se demanda si elle avait bien fait de mettre quelqu’un qui récupérait d’une blessure dans l’équipe scientifique mais elle se dit qu’avec ce taux, elle ne pouvait réellement pas la mettre ailleurs. Surtout que si on lui donnait une autre tâche, elle serait constamment obligée de remettre son travail à plus tard pour aider Mc Kay.

- Comme ça si son café est froid, Mc Kay ne pourra rejeter sa faute que sur lui-même, pensa Elisabeth.

Elle regarda à nouveau la fiche.
- Et puis, une femme qui est capable de tenir tête aux factions armées d’Ethiopie, sera sûrement capable de s’occuper d’un grognon comme Rodney.

Comme s’il avait été conjuré Rodney déboula dans le bureau d’Elisabeth.
- Rappelez-moi pourquoi tous ces gens sont là ? On est capable de se suffire à nous même.
- Je vous rappelle que ces personnes sont là car vous vous plaignez du fait qu’on manquait de toutes les commodités que vous aimiez et que le colonel Sheppard ne pouvait pas vous servir de cobaye aussi souvent que vous le vouliez.
- Quand même, nous envoyer cinquante personnes c’est un peu trop non ?
- J’ai la consigne de renvoyer toute personne qui ne pourraient pas s’acclimater ou qui ne conviendraient pas à la base. Il n’y aura pas de second Kavannah.
- Ca fait du bien de voir de nouvelles têtes, non ?

Rodney et Elisabeth levèrent la tête pour apercevoir Sheppard accoudé sur la porte.
- Vous je sais très bien que vous êtes content de voir de nouvelles têtes féminines, alors ne vous incrustez pas dans la conversation.
- Tout de suite.
- Oh ça va hein, je vous ai vu avec la blonde.
- Mais ma parole vous êtes jaloux, Rodney.
- Non je ne le suis pas. Je pense juste que moi, je pense avec ma tête.
- Vous êtes juste furieux que vous ayez commencé par lui crier dessus avant de lever vos yeux. Vous savez si vous ne passiez pas votre colère sur tout le monde vous ….
- Messieurs ! lança Elisabeth. Je ne pense pas que ce soit ni le moment, ni le lieu. Vous allez me faire le plaisir de régler vos différents hors de mon bureau.
- Excusez-moi Elisabeth, rajouta Sheppard.
- Très bien puisque la conversation est terminée, si vous alliez vous occuper de vos nouveaux collègues, Rodney. Et vous Sheppard avez-vous passé en revue vos nouveaux soldats ?
- Oui ça sera fait.
- Très bien messieurs, je vous souhaite une bonne après-midi.

Lorsque John et Rodney se trouvaient hors de portée d’Elisabeth. John se sentit obligé de rajouter :
- Bon je vous laisse Rodney. J’ai rendez-vous avec Gabrielle pour lui faire visiter la cité dans une heure. Je ne voudrais pas arriver en retard, ça ferait une mauvaise première impression.

Il laissa Rodney dans le couloir, seul pour réfléchir sur quelle pouvait être la première impression qu’il pouvait avoir laissé à sa nouvelle collègue.
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MessageSujet: Chapitre 4   L'enfant des lumières [F] EmptyMer 24 Jan 2007 - 15:11

Exactement à l’heure, John frappa à la porte de Gabrielle. Lorsqu’elle ouvra, elle avait les cheveux en bataille et des traces noires sur les joues.

- Oh, j’ai complètement oublié l’heure, je ne suis pas prête. Vous pouvez patienter ? Je vais prendre une douche vite fait et je suis à vous.
- Ce n’est pas un problème Gabrielle, mais je peux toujours repasser plus tard.
- Non non, je suis rapide, ne vous inquiétez pas.

Elle attrapa sa serviette et des habits, s’enferma dans la salle de bain et Sheppard entendit l’eau couler.

Il s’assit sur une chaise et regarda la chambre. En si peu de temps, Gabrielle avait déjà réussit à la rendre chaleureuse. Son lit était recouvert d’un patchwork d’une grande expertise, une plante verte trônait sur le rebord de sa fenêtre, un ordinateur portable ouvert sur son bureau rajoutait une touche musicale en fond sonore et sur sa commode était rassemblé un ensemble très hétérogène d’objets. Le plus surprenant était le mur en face de son lit, elle avait accroché une mosaïque de photos.

John se leva pour mieux regarder les photos. Il fut étonné de voir une telle diversité. Ici, on devinait Gabrielle en Afrique, elle se tenait devant une bâtisse avec, à ses pieds, une vingtaine d’enfants souriant aux anges. Elle arborait également un magnifique sourire qui contrastait avec le coup de soleil sur le haut de ses joues. Là, on la voyait à cheval, riant à une plaisanterie qu’avait dû lui raconter le jeune homme à ses côtés.

- Homme heureux, pensa Sheppard.

Une autre photo montrait Gabrielle à Noël, avec autour d’elle des visages qu’on devinait être de sa famille. Sheppard glana ainsi des instants de la vie de Gabrielle sur chacune des photos.

- Je les garde toujours avec moi, c’est ma façon de rester proche de ma famille et de ceux que j’aime.
- Excusez-moi, je me suis permis de regarder.
- Ne vous inquiétez pas si je ne voulais pas qu’on les voit je les aurait caché.
- Où étiez-vous sur celle-ci ? John désignait celle où Gabrielle était avec les enfants africains.
- C’était lors de ma dernière mission avec les Peace Corps. J’étais institutrice en Ethiopie. Je les ai quitté peu après cette photo.

Gabrielle laissa transparaître son émotion quand elle parla. Surpris John leva la tête et vit le sourire de Gabrielle disparaître.

- Ils vous manquent ?
- Parfois oui, surtout quand je sais qu’ils n’ont pas encore de remplaçante et que moi je suis bien en sécurité ici. L’école pour eux, c’était leur seule échappatoire à la guerre civile qui fait rage.
- Oui c’est toujours dur de partir de ces pays, on ne peut jamais vraiment retourner à une vie normale.
- C’est vrai que vous êtes un militaire.
- Oui, j’ai fait des campagnes que parfois j’aimerais pouvoir oublier.
- Je suis désolée, je vous ai fait vous souvenir de choses désagréables.
- Non, ce n’ai pas vous, c’est moi qui vous ai demandé de me parler de la photo.
- Disons que les tords sont partagés, rajouta Gabrielle avec un sourire.
John se surprit à répondre à son sourire avec son propre sourire.
- Et si je vous faisais faire cette visite ? Vous êtes prête ?

Il regarda Gabrielle et vit qu’elle portait un jean et un t-shirt blanc sans manches. Elle avait les cheveux mouillés qui lui tombaient dans le dos.

- Si j’arrive à retrouver mes chaussures je suis prête. Je suis presque sûr de les avoir laissé sous mon lit.

Elle se pencha et récupéra une paire de baskets blanches de dessous son lit.

- Vous avez faim ?
- Je meurs de faim !
- Si nous commencions par le mess ?
- Avec plaisir.

John suivit Gabrielle hors de sa chambre et lorsqu’il l’a vit fermer mentalement la porte, il se souvint qu’il avait oublié de le mentionner quand il avait vu le scientifique.

- C’est par ici.
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MessageSujet: Chapitre 5   L'enfant des lumières [F] EmptyMer 24 Jan 2007 - 15:13

Les bras chargés des dossiers de ses futurs collègues, Rodney Mc Kay ne voyait pas leur arrivée d’un bon augure. Il n’appréciait pas la surcharge de travail. Il revenait à lui de voir chaque nouvel arrivant et de tester si possible leurs capacités.

Il était tellement absorbé par le travail à venir, qu’il ne vit Sheppard et Gabrielle qu’à la dernière minute.

- Dr Mc Kay, est ce qu’on peut vous aider ? Lança Gabrielle quand elle aperçut le scientifique aux bras chargés.
- Euh oui.

Mc Kay donna la plus grosse part des dossiers à Gabrielle, pile qui lui fut rapidement prise des mains par le lieutenant colonel.

- Attendez, donnez-moi en une partie au moins.
- Un gentilhomme ne fait pas porter ses dossiers par une femme.
- C’est très galant de votre part Lieutenant-colonel mais je croyais qu’on appliquait l’égalité des sexes à Atlantis ?
- Bon vous n’avez pas bientôt fini ? rendez-les moi ces dossiers si ça doit faire parler autant.
- Je suis désolée, répondit Gabrielle. Pour me faire pardonner dites-moi quelles sont vos pâtisseries préférées je vous les ferrais pour demain.
- Mes pâtisseries préférées ? Comment ça ?
- Je suis en charge de tout le travail de secrétariat pour votre équipe, et comme on m’a dit que ce n’était pas très conséquent comme travail, j’ai pensé que je pouvais faire le café et apporter des pâtisseries au bureau. C’est une coutume française d’en apporter au travail, ça brise la glace.
- Pas conséquent hein, c’est qui, qui vous a dit ça ?
- C’était sur la fiche d’affectation du Dr Weir.
- Très bien, alors apportez des muffins à la myrtille demain. Sur ce je vous laisse j’ai un montagne de travail « pas conséquent » à distribuer aux nouveaux arrivants.

Le Dr Mc Kay récupéra ses dossiers dans les mains de Sheppard et parti sans leur dire au revoir.

- Je crois qu’il ne m’aime pas, j’ai dû dire une bêtise.
- Je vous l’avais dit qu’il n’était pas le plus accueillant des hommes, lança John, une fois Rodney hors d’atteinte.
- Il a beaucoup de travail, c’est sûrement un grand timide.
- Rodney, timide, pas vraiment.
- Et vous, John, quelles sont vos pâtisseries préférées ? demanda Gabrielle m’étant fin à la discussion sur Rodney.
- Moi, je crois que ça doit être les doughnuts recouvert de chocolat.
- Vous avez les yeux qui pétillent quand vous dites ça, dit Gabrielle en rigolant.
- C’est parce que ça fait presque trois ans que je n’en ai pas mangé !

Gabrielle ne pu réprimer un fou rire devant la mine affamé du colonel Sheppard.

- Vous moquez pas c’est pas drôle ! Vous ne direz pas ça quand vous aurez vécu aussi loin aussi longtemps.
- Je suis d’accord pour vous dire que je n’ai jamais vécu aussi loin, mais j’ai quand même été dépaysé.
- Qu’est ce qui vous manque le plus quand vous n’êtes pas chez vous?
- Le fromage !
- Quoi !
- Ben oui, en France on a un nombre impressionnant de fromages, dont certains qui sentent les pieds, mais ils sont tous très bon !
- Ouais, là dessus je reste sceptique.
- N’est-il pas vrai que les meilleures rations militaires au monde sont françaises ?
- Heu oui, c’est vrai que l’on échangeait si on pouvait nos rations avec les leurs.
- Vous voyez.
- Ca ne veut pas dire que tout est bon dans la nourriture française.
- Si.
- Mais vous pouvez être bornée quand vous le voulez, lança Sheppard en regardant Gabrielle.
- Oui, répondit Gabrielle avec son sourire habituel.
- Je saurais bien trouver des choses mauvaises dans la gastronomie française.
- Je vous mets au défi de le faire.
- En attendant nous voici arrivé au mess, fleuron de la gastronomie atlantéenne.
- C’est l’unique endroit de gastronomie atlantéenne !
- C’est vrai mais faut pas le dire aux nouveaux, on ne voudrait pas qu’ils aient déjà tous envie de repartir.
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MessageSujet: Chapitre 6   L'enfant des lumières [F] EmptyMer 24 Jan 2007 - 15:22

Il était quatre heures du matin et Ronon était déjà debout. Les sept ans qu’il avait passé à fuir les Wraiths, l’avaient conditionné au point qu’il ne pouvait dormir plus que quelques heures maximum. Il en résultait qu’il était habituel pour lui de courir dans la cité très tôt les matin en attendant que les autres se réveillent. Si bien que lorsque le colonel Sheppard le rejoignait pour courir à six heures, cela faisait déjà deux à trois heures qu’il était debout.

Ce qui était très différent pour lui ce matin, c’est que pour la première fois depuis qu’il était sur Atlantis, il voyait quelqu’un d’autre courir sur la passerelle au dessus de l’océan par une heure aussi matinale.

Comme c’était inhabituel, Ronon accéléra sa course pour courir derrière l’inconnu pour essayer de l’identifier. Un rapide examen permit à Ronon de glaner une foule de détail. C’était une inconnuE, une jeune femme d’une vingtaine d’années, les cheveux blonds tombant jusqu’aux reins, elle n’avait pas le corps d’un athlète mais plutôt celui d’une danseuse. Il en déduisit qu’elle devait courir pour le plaisir, elle n’avait pas le corps musclé des femmes militaires de la base. Il ne la connaissait pas mais il savait qu’il y avait des nouveaux arrivants, il ne s’alarma pas mais resta sur le qui-vive.

Il ne prit peur réellement que lorsqu’il vit la jeune femme se plier sous la douleur. Il se mit à courir et arriva juste à temps pour la retenir avant qu’elle ne s’effondre.

- Vous allez bien ? Comment vous appelez-vous ? Vous voulez que j’appelle le Dr Beckett ?

Gabrielle était très pâle et elle avait le souffle coupé.

- Non, vous n’inquiétez pas. Je vais bien. J’ai juste voulu trop en faire.
- Vous êtes sûr ? Je peux réellement appeler le Dr Beckett.
- Ca ira, je vais m’asseoir et je rentrerai en marchant c’est tout.

Ronon l’aida à s’asseoir mais il ne la quitta pas pour autant. Elle portait sur le visage la marque d’une grande douleur.

- Vous n’avez pas l’air bien.
- Je me remets d’une blessure, je n’aurai pas dû reprendre mes habitudes aussi rapidement.
- C’est la première fois que je vois quelqu’un d’autres que moi courir à cet heure ci.
- C’est une habitude que j’ai prise en Afrique, il faisait tellement chaud le jour qu’on dormait peu la nuit pour profiter des heures les plus fraîches.
- J’ai également vécu sur une planète où il faisait tellement chaud le jour qu’il fallait se cacher des rayons des trois soleils.
- Trois soleils ! Effectivement ! Mais j’y pense vous devez être Ronon.

Surpris que l’inconnue le connaisse et pas lui, Ronon la dévisagea. Il n’oubliait pas les visages mais elle ne lui disait rien.

- C’est lieutenant Sheppard qui m’a dit qu’il avait deux coéquipiers, un homme et une femme, qui ne sont pas de la Terre. Je suis enchantée de faire votre connaissance.

Se demandant comment il s’était trahi, Ronon ne répondit pas. Gabrielle sentit que Ronon se renfermait, soudain elle eut une idée.

- Mais j’y pense vous n’avait jamais goûté à des croissants ! Ca vous plairait ?
- Des quoi ?
- Des croissants, c’est une pâtisserie française, vous allez adorer, venez.

Gabrielle entraîna Ronon à la cuisine.

- Tenez, goûtez-moi ça.

Ronon regarda le croissant avec suspicion, le renifla et le mis en entier dans sa bouche. Son regard s’éclaira et il tendit la main pour en prendre un autre. Gabrielle rigola et lui en tendit un autre.

- Ca vous plait ?
- Grmph
- Si vous aimez, je dois apporter des muffins aux myrtilles au Dr Mc Kay à huit heures, vous êtes le bienvenu.
- Hmmm pourquoi pas.

-------------------------------------------------------------------------------------

Rodney arriva à son bureau à huit heures. Il détestait se lever à une heure aussi matinale mais la surcharge de travail ne lui permettait pas de dormir plus. C’est donc de mauvaise humeur qu’il marchait vers les locaux. Ce qui le surprit ce matin c’est que Ronon se tenait à l’extérieur de la salle.

- Ronon qu’est ce que tu fais là ?
- J’attends.
- Ca je le vois bien, mais pourquoi tu attend devant mon bureau. Je ne te vois jamais ici.
- J’attends quelqu’un.

Rodney s’apprêtait à continuer la dispute, il n’aimait pas ne pas savoir, lorsqu’il vit arriver le lieutenant Sheppard.

- Mais ma parole, pourquoi tout le monde se retrouve dans mon couloir ce matin ?
- C’est vrai ça, Ronon que fait-tu là ?
- J’attends.
- Ca on l’avait vu Ronon, maintenant il faudrait que tu nous dises qui.
- Grmph.

Ronon n’eut pas s’expliquer, Gabrielle arriva à ce moment là poussant un chariot sur lequel on devinait des paniers de pâtisseries et on sentait l’arôme subtil du café chaud.

- Tiens vous êtes tous là. Bonjour messieurs, je vois que vous êtes tous à l’heure pour le café.
- Ils sont là pour ça ? s’exclama Rodney.
- Ronon je ne sais pas, mais moi, Gabrielle m’a promit des doughnuts !
- Ne vous disputez pas, il y en aura pour tout le monde. Venez Dr Mc Kay je vais vous servir. Comment aimez-vous votre café ?

Rodney se sentit un peu agacé que Gabrielle avait promit des pâtisseries aux autres, mais il apprécia qu’elle le serve en premier. C’est normal qu’elle me serve en premier, pensa-t-il.

- Mon café ? Ah oui, je le prend avec du lait et deux sucres.
- Assez fort ou pas ?
- Pourquoi, ce n’est pas le même café que toujours.
- En fait non, étant française, je me suis permise de faire deux cafés différents, à deux puissances.
- Donnez-moi un café normal.

Gabrielle servit le café au Dr Mc Kay et lui donna également un muffin à la myrtille.

- Comment faites vous ça ? On dirait les muffins de ma grand-mère ?
- Je suis contente qu’ils vous plaisent.
- Et moi ? demanda Sheppard.
- Je ne vous ai pas oublié, sourit Gabrielle. Votre café ?
- Noir, je vais essayer le votre.

Sheppard rajouta un des ses sourires dont il avait la spécialité. Ceux qui vous chavirent le cœur et qui font craquer toutes les bonnes résolutions. Son sourire devint énorme quand il vit le doughnut qui accompagnait son café fumant.

- Hmmm c’est délicieux, dit Sheppard en fermant les yeux de bonheur.
- Oui affectivement ça en à l’air.

Sheppard se surprit à rougir devant le sourire de Gabrielle en imaginant sa tête. Il avait dû laisser transparaître sur son visage, le frisson de plaisir qui lui avait parcourir le corps.

Gabrielle se tourna alors vers Ronon.

- Vous avez le choix entre les muffins aux myrtilles du Dr Mc Kay, les doughnuts au chocolat du lieutenant colonel Sheppard ou bien mes croissants. Vous le voulez comment votre café ?
- Noir fort.
- Très bien je vous laisse vous servir dans les pâtisseries.
- Grmph.

Gabrielle servit le café de Ronon puis elle alla voir le Dr Mc Kay qui s’était installé à sa table.

- Je peux vous proposer une autre pâtisserie ?
- Pardon ?
- Oui je crois que j’aurais du en faire d’autres mais je savais pas que Ronon apprécierait autant. Je crois qu’il va tout me dévorer.

Rodney leva les yeux et vit effectivement Ronon avec un croissant dans sa bouche et un doughnut et un muffin dans sa main.

- Eh mes muffins !

Rodney se leva et partit vers les deux hommes.

- Grmph.
- Il en train de me dévorer tous mes doughnuts également !
- Je peux toujours en refaire.
- C’est pas une raison pour tous les manger ! s’écria Rodney.
- C’est vrai ça ! rappliqua Sheppard.

Les trois hommes s’apprêtaient à une dispute houleuse, quand ils attendirent Gabrielle rire.

- Vous n’allez pas vous battre pour des pâtisseries quand –même ! Je comprends mieux pourquoi le lieutenant Sheppard avait cette mine quand je lui ai dit que je lui ferrais des gâteaux. On dirait des drogués se battant pour leur dose.

Sheppard ria, Rodney se surprit à sourire et Ronon, et bien Ronon avala le morceau de croissant dans sa bouche.

- Vous n’avez qu’à en prendre deux, un pour chaque main et je vous promets de vous en faire tous les matins que je serais sur cette base.
- Très bien, répondit Sheppard, mais vous avez intérêt à tenir cette promesse.
- Je tiens toujours mes promesses, vous n’inquiétez pas.

Rodney et Gabrielle les regardèrent partir, puis Rodney comme pour faire face à une éventuelle razzia emporta le plat avec les muffins restant à son bureau avant que ses collègues n’arrivent.

- Je suis désolée Dr Mc Kay, je ne savais pas qu’ils seraient aussi mouvementés.
- Oui ben les muffins restants je les garde.
- Très bien.

La conversation s’interrompit avec l’arrivée des collègues de Rodney, mettant fin au silence pesant entre eux. Gabrielle sentit qu’elle avait peut être fait une bêtise mais elle avait pensé que puisque ils étaient tous dans la même équipe cela n’aurait pas posé de problème. Peut être était-elle trop idéaliste.
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MessageSujet: Chapitre 7   L'enfant des lumières [F] EmptyJeu 25 Jan 2007 - 12:37

Il était sept heures du soir et Gabrielle avançait vers le mess en poussant un soupir de soulagement. Elle s’était rendue compte en une seule journée, l’étendue du manque occasionné par les restrictions. Le Dr Zelenka lui avait fait remarquer que c’était sûrement la première fois qu’il voyait passer la moitié du personnel d’Atlantis dans leur labo. Il en résultait que les pâtisseries avaient été entièrement consommées avant dix heures et l’humeur du Dr Mc Kay s’en était vue transformé. De simplement froid et désagréable, il devient d’humeur massacrante et fit fondre en larmes une des scientifiques.

Gabrielle se sentit coupable même si elle savait que quelque part elle n’y était pour rien. Il n’empêche qu’elle venait de passer une heure à consoler la collègue qui était persuadée que jamais plus elle ne pourrait travailler pour le Dr Mc Kay. Elle ne pu la calmer qu’en lui promettant de lui donner la recette des gâteaux préférés de Rodney. Gabrielle se demandait si elle n’avait pas été quelque par manipulée, mais après tout, que lui importait une recette de cuisine, si cela pouvait réparer ses erreurs. Et puis, elle serait déjà debout à cette heure alors si elle pouvait l’aider à cuisiner tant mieux.

Une douleur fulgurante frappa Gabrielle la forçant à se plier en deux. Elle s’assit au milieu du couloir, le dos au mur et ferma les yeux. Elle essayait en vain de retrouver un souffle normal, et se sentit suffoquer. Elle regarda les baies vitrées en face d’elle et se demandait si elle arriverait à en ouvrir une pour pouvoir respirer les embruns de l’océan.

Une nouvelle onde de choc la frappa et Gabrielle ferma les yeux et laissa tomber sa tête entre ses genoux. A ce moment, comme une caresse, elle ressentit sur sa joue une douce brise. Elle leva les yeux et vit que non pas une, mais que toutes les vitres étaient grandes ouvertes. Elle se leva et avança sur le balcon. Elle détacha ses longs cheveux qu’elle avait attaché en chignon pour le travail et passa ses doigts sur son cuir chevelu. Elle ferma de nouveau les yeux et respira à pleins poumons l’air frais.

C’est ainsi que Ronon la vit, cheveux aux vents, yeux clos et les joues rosies par la brise fraîche.

Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu quelque chose qui lui inspirait autant la quiétude. Incertain s’il devait la déranger ou pas, il se contenta de la regarder.

C’est Sheppard qui le premier fit du bruit. Il s’était déplacé pour savoir pourquoi il y avait eu de l’activité anormale dans ce couloir comme le lui avait signalé le pont.

- Ronon que fait-tu dans ce couloir ? As-tu vu quelque chose de suspect ? Le pont nous a signalé une brusque dépense d’énergie dans le secteur. Et pourquoi toutes ces satanés fenêtres sont ouvertes ?
- Je crois que c’est à elle de s’expliquer, répondit Ronon en retournant son regard sur Gabrielle.

Sous la houle de l’océan, elle n’avait pas entendu l’arrivée du Colonel Sheppard. Gabrielle avait ré ouvert les yeux maintenant et se bataillait avec ses cheveux pour les empêcher d’aller dans ses yeux.

- Quelle idée j’ai eu de me détacher les cheveux avec un vent pareil, dit-elle en baillant.
- Dure journée ?
- Oh colonel Sheppard, je ne vous avais pas vu ! Tout va bien ? Pourquoi avez-vous votre matériel ?
- Le pont nous a signalé une dépense d’énergie inhabituelle dans le couloir et je vous trouve dans le même couloir avec toutes les baies ouvertes, c’est plutôt à moi de vous poser des questions.
- Ah oui, je crois que c’est moi qui ai ouvert les fenêtres.
- Vous croyez ? Expliquez-vous.
- Ce que j’ai fait avec la porte de mon appartement, il semblerait que j’en sois capable avec les fenêtres de la cité.
- Vous en avez parlé avec le Dr Mc Kay ?
- Je n’en ai pas eu le temps ! Entre tous les cafés que j’ai servis et les gâteaux, je n’ai pas eu une minute à moi !

Gabrielle avait les larmes aux yeux lorsqu’elle s’écria, la fatigue se lisait sur son visage. Sheppard et Ronon se sentirent honteux d’avoir dit à toute la base que Gabrielle avait fait des pâtisseries.

- Ce n’est pas grave. On va lui en parler demain.

Sheppard posa sa main sur l’épaule de Gabrielle.

- On va refermer les fenêtres et puis on va prendre un bon repas au mess, lança t’il en s’approchant de la première fenêtre.
- Attendez, je vais tenter quelque chose.

Gabrielle ferma les yeux sous les regards de Ronon et Sheppard. Ils la regardèrent sans comprendre. Puis tout doucement les vitres se mirent à vibrer. Une à une les vitres se fermèrent.

- Mais comment avez-vous fait ça ? s’écria Sheppard. C’est incroyable !
- J’avoue que c’est plus dur quand on cherche à le faire exprès.

Gabrielle souria un instant puis elle vacilla et manqua de peu de s’écrouler par terre si Ronon ne l’avait pas rattraper.

- Gabrielle, parlez moi ! Vous allez bien ?
- Ce n’est rien, je vais bien, c’est juste la fatigue, répondit Gabrielle en se relevant. Il semblerait que j’utilise ma propre énergie lorsque j’active mentalement la cité. Il faut que j’y fasse attention.
- Nous allons vous emmener voir le Dr Beckett.
- Je ne pense pas que cela soit nécessaire, j’ai juste besoin de manger. Je n’ai rien avalé depuis ce matin.
- Mais comment cela se fait ? Et à midi ?
- Je n’ai pas eu le temps avec la frénésie au labo, ce n’était pas possible tout simplement.
- Grmph... ne pas manger ce n'est pas bon, il faut aller au mess. Venez.

Ronon se tourna et commença à marcher vers le mess. Gabrielle leva un sourcil et Sheppard ressenti un déjà-vu.

- Je n’ai pas vu ce regard chez quelqu’un d’autre ? pensa Sheppard.
-Après vous.
-Merci.


Dernière édition par le Jeu 25 Jan 2007 - 12:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Chapitre 8   L'enfant des lumières [F] EmptyJeu 25 Jan 2007 - 12:39

Lorsque Sheppard, Ronon et Gabrielle pénétrèrent dans le mess, ils remarquèrent Rodney Mc Kay seul à la seule table libre. Quand ils prient leur plateau, Sheppard hésita.

- Vous voulez manger avec Mc Kay, Gabrielle ?
- Mais oui ce n’est pas un problème.
- J’aurais crû que vous préfériez l’éviter.
- Mais non, je n’ai pas encore sortie ma botte secrète.
- Votre botte secrète ?
- Oui regardez.

Gabrielle s’approcha de la table où était assis Ronon et Mc Kay.

- Bonsoir Dr Mc Kay je peux m’asseoir ? lança Gabrielle avec son plus beau sourire.

Rodney leva la tête, vit la jolie blonde, et sentit un sourire niais lui monter au visage. Sheppard rigola intérieurement quand il vit la mine du scientifique.

- Oui si vous voulez.
- Excusez-moi Dr Mc Kay, est que ce n’est pas vous qui avez fait un papier qui a été acclamé par la communauté scientifique internationale ?
- Mais oui, vous l’avez lu ? Rodney souriait aux anges.
- Je n’ai pas eu ce plaisir, mais j’aimerais bien si vous en avez une copie.
- Bien sur, ça serait un plaisir. Je pourrais même vous l’expliquer en personne.
- Seulement si vous n’êtes pas trop occupé, une personne avec autant de responsabilités que vous doit avoir peu de temps libre.
- Ne vous inquiétez pas, je trouverais le temps.

Rodney se lança dans une explication sur la réaction de la communauté scientifique tandis que Gabrielle pris l’air intéressé. Sheppard se dit que décidément elle était pleine de ressources la nouvelle venue. Gabrielle tourna la tête un instant et lui fit un clin d’œil. Sheppard lui retourna un sourire.

Puis il se souvint de ce qu’il avait vu Gabrielle faire et décida de prévenir le scientifique.

- Au fait Mc Kay, Gabrielle est surprenante. Elle a ouvert et fermé toutes les baies vitrées du pont 9 par sa pensée.
- Quoi et c’est maintenant que vous le dites ! Pourquoi je n’ai pas été prévenu plus tôt.
- C’est ce qu’on a fait on est venu directement du pont quand c’est arrivé.
- Et vous comptiez me le dire entre les deux assiettes que Ronon vient d’engloutir.
- On ne serait pas à table si vous l’aviez libéré à midi pour qu’elle puisse manger. Elle a frôlé le malaise.
- Comme si c’était ma faute ! Je ne surveille pas les habitudes alimentaires de mes collègues.
- Un chef d’équipe se doit de veiller à la bonne santé de ses troupes !

Ronon regarda les deux hommes pendant leur joute verbale, tout en continuant à manger. Gabrielle se dit que cela suffisait, elle n’aimait pas qu’on parle d’elle comme si elle n’était pas là.

- Messieurs, MESSIEURS !
- Quoi ! crièrent-ils en cœur.
- Je suis très flattée de toutes vos attentions, mais je suis assez grande pour m’occuper de moi. Maintenant je vais terminer mon repas en votre agréable compagnie, lança Gabrielle avec ironie. Ensuite si vous avez besoin de moi, Dr Mc Kay, je serais à votre disposition.
- Grmph, lancèrent Sheppard et Rodney à l’unisson.

Ronon leva la tête de son plateau repas et regarda ses deux collègues, puis il dit :

- Vous ferriez mieux de manger pendant que c’est encore chaud. Vous allez manger votre steak Rodney ?
- Non, allez-y Ronon, je n’aime pas la viande d’Atlantis. Je ne sais pas d’où elle vient.
- En attendant votre rapport Dr Mc Kay, je vais prévenir le pont de ne pas s’inquiéter, lança Sheppard avec ironie.
- Faites cela, lança Rodney.

-------------------------------------------------------------------------------------
Toute la flag-team ainsi que Gabrielle et Elisabeth, se retrouvaient dans le laboratoire du Dr Mc Kay. Il s’était levé juste après Sheppard et avait foncé dans les calculs et relevés énergétiques.

- Ré expliquez-moi ce qui s’est passé.
- Très bien Dr Mc Kay. Je me tenais sur le pont, lorsque je me dis que j’aimerai bien sentir l’air du soir sur mon visage. J’étais vraiment fatigué et cela me semblait comme le seul moyen de respirer. Lorsque je rouvris les yeux, toutes les fenêtres étaient ouvertes.
- C’est à ce moment-là que les niveaux d’énergie grimpent de façon inhabituel. Zelenka vérifiez la source d’énergie qui a provoqué ce mécanisme. Pourvu qu’on n’ait pas gaspillé trop d’énergie. Comment avez-vous fait pour les refermer ?
- J’ai fermé les yeux et je me suis concentrée sur l’envie de fermer les fenêtres. Quand j’ai rouvert les yeux, toutes les fenêtres étaient fermées. Juste après, j’ai ressentie une grande fatigue. Dr Mc Kay vous ne voulez pas que je vous fasse un café ?
- Sans façon. Là j’ai besoin d’avoir l’esprit clair. Donc si on regarde les relevés d’énergie, on a utilisé une quantité raisonnable d’énergie. Attendez, si je compare les relevés avant et après, cette brusque dépense d’énergie n’est pas venue de notre E2PZ.
- Que voulez-vous dire, Dr Mc Kay ?
- Je veux dire que c’est vous, Gabrielle, qui avez produit cette énergie.
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MessageSujet: Chapitre 9   L'enfant des lumières [F] EmptyVen 26 Jan 2007 - 20:10

- Comment ça, c’est moi ? Mais comment est-ce possible ? demanda Gabrielle.
- Ca ne fait pas plaisir de le dire mais là je l’ignore. Enfin quand je dis ça, je n’ignore pas tout. Chaque être vivant produit de l’énergie ce que j’ignore c’est comment vous arrivez à canaliser votre énergie puis la rediriger pour vous en servir avec la série, répondit Mc Kay.
- Ce que j’aimerais savoir si Melle Valois est un danger pour nous, dit le Dr Weir.
- Comment ça un danger Elizabeth ? Vous ne croyez pas que c’est un peu fort, lança Sheppard.
- Colonel, je pense avant tout à la sécurité des hommes et des femmes sur cette base.
- Jamais je ne ferrais de mal à qui que cela soit.
- Je sais bien que ça ne serait sûrement pas votre intention, mais pour tout vous avouez, je pense plutôt à ce que vous pourrez faire sans le faire exprès.
- Si elle promet de ne plus se servir de son énergie, est-ce que ça ne suffirait pas, demanda Sheppard.
- Non, non, non, aucun de vous deux ne comprend la situation. On ne sait pas qui elle est ?
- De quoi ? cria Sheppard.
- Cette …. Femme n’est peut être pas ce qu’on croit qu’elle est ! Elle pourrait être une création des Wraiths ! On ne peut pas lui faire confiance !
- Je ne suis pas une création des Wraiths ! Je suis une femme tout ce qui de plus normal !
- Ca je ne pense pas. Je ne pense même pas que vous devriez être là. Il faut l’enfermer sans plus tarder dans un endroit où elle n’a pas accès à la cité. Il faut l’amener sur le continent ou la renvoyer sur terre.
- Arrêtez de parler de moi comme si je n’étais pas là ! Je ne suis pas un agent des Wraiths, cria Gabrielle.

Tous levèrent la tête et ils virent qu’elle pleurait. Toute l’équipe scientifique la regardait avec la peur dans les yeux. Personne ne semblait vouloir la croire. Et le regard de Rodney. Elle semblait ni voir que du mépris, jamais elle n’avait senti ça.

- Attendez Rodney vous ne pensez pas que vous y aller un peu fort, demanda Sheppard.
- Après tout n’est-elle pas venue de la Terre avec d’autres, demanda Teyla.
- Il n’en reste qu’on ne sait pas qui elle est et personne n’a jamais manipulée la cité comme elle avant. Elle peut prendre le contrôle de la cité. On ne peut pas lui faire confiance.

A ce moment là, Gabrielle ne supporta plus les commentaires du Dr Mc Kay et elle partit en courant.

- Gabrielle ! Sheppard se tourna alors vers Mc Kay. Dr Mc Kay malgré tous les diplômes que vous avez, vous n’êtes qu’un salaud. Jamais je n’aurais pensé que vous puissez faire preuve d’autant d’indélicatesse.
- D’indélicatesse ? Je dis simplement tout haut ce que tout le monde dit tout bas et vous me remercierez quand on l’aura démasqué.
- Ce n’est pas une criminelle ou une espionne bon sang. Elle est venue parce que l’on fait venir ! Il me semble que l’on accuse pas sans preuve. Alors vous allez faire des expériences, vous demanderez un échantillon de sang au Dr Beckett et au final vous ferez des excuses à Gabrielle. Maintenant je vais essayer de la retrouver.
- Attendez Sheppard, je pense avoir mon mot à dire, lança Elizabeth. Je suis d’accord pour dire que Rodney n’aurait pas dû accuser sans preuves mais il ne reste pas que Gabrielle a des pouvoirs dangereux dont on n’en connaît pas l’étendue. Par conséquent je souhaiterai qu’elle soit placée sous surveillance. Si vous voulez, vous n’avez qu’à vous en occuper.
- Très bien, je m’en occupe mais si Rodney découvre qu’elle est bien telle qu’elle est apparu sur cette cité, il lui présentera des excuses et ça j’y tiens.
- Très bien, maintenant retrouvez-la.
Sheppard quitta la pièce suivi de Teyla et Ronon.
- Maintenant Rodney, découvrez si cette fille est dangereuse pour nous.
- Très bien elizabeth.
Rodney se tourna et vit les regards que lui lançaient l’équipe scientifique.
- Qu’est ce que vous voulez, mettez vous au travail !
Zelenka marmonna en tchèque et Rodney sans comprendre les mots comprit qu’il désapprouvait le comportement qu’il avait eu. Tant pis ils le remercieraient plus tard.

-------------------------------------------------------------------------------------

Sheppard sorti du laboratoire en trombe pressé de retrouver Gabrielle.

- Le pont central, ici Sheppard, pouvez me retrouver Gabrielle Valois.
- Une seconde…. Elle est dans sa chambre, Colonel Sheppard.
- Merci.

Il commença à se diriger vers l’appartement.

- John vous ne pensez pas qu’il y du vrai dans ce qu’à dit Mc Kay, demanda Teyla.

Sheppard s’arrêta net dans sa course et se tourna.

- Je pense qu’elle n’est pas mauvaise.
- Je n’ai pas dit le contraire, j’ai juste dit que vous devriez vous montrez prudent.
- Ne vous inquiétez pas, Teyla. Je serais prudent, c’est juste que je peux vous assurer que cette femme est profondément honnête.
- Très bien John. Si vous lui faites confiance, je lui accorde également la mienne.
- Quelqu’un qui cuisine aussi bien ne peut pas être mauvais, rajouta Ronon.

Sheppard souria devant la remarque du runner.

- Je dois la trouver maintenant. Ronon est ce que tu pourrais la deuxième moitié de la nuit ?
- Très bien je la surveillerais à partir de minuit.
- J’y vais. Je vais essayer de défaire ce que Rodney a fait.
- Vous allez la consoler ?

Sheppard perçu le sarcasme dans la voix de Ronon et quand il le regarda, il le vit sourire.

- Je vais juste lui offrir un peu de réconfort.
- Donc loin de toi l’idée d’en profiter, hmmm ?
- Ronon, John ne profiterais jamais d’une femme en détresse, n’est ce pas John, lança Teyla avec sarcasme.
- Mais pourquoi tout le monde pense que je n’ai qu’une idée en tête ?
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MessageSujet: Chapitre 10   L'enfant des lumières [F] EmptyVen 26 Jan 2007 - 20:15

John frappa doucement à la porte de Gabrielle mais personne ne répondit. Sachant qu’il avait pour ordre de savoir où Gabrielle se trouvait, John se permit d’ouvrir la porte de l’appartement.

Elle n’était pas dans l’appartement.

- Mais bon sang où est-elle ? Il appuya sur sa radio. Le pont, ici Sheppard, localisez-moi Melle Valois s’ils vous plait.
- Colonel, elle est sur son balcon, vous êtes à cinq mètres d’elle.
- Merci, il coupa sa radio. J’aurais dû regarder.

Il avança vers le balcon en prenant le patchwork de Gabrielle. Il savait que les nuits d’Atlantis étaient fraîches. Elle était accroupie sur le balcon dans un coin. Il voyait qu’elle avait dû beaucoup pleurer car son visage été gonflé, mais elle ne pleurait pas à cet instant. Elle ferrait une très belle photo, pensa-t-il. Lorsqu’il ouvrit la porte du balcon, Gabrielle leva la tête mais ne se leva pas.

- Je vous ai apporté une couverture, les nuits d’Atlantis sont fraîches.
- Merci colonel.

John se mit à genoux devant Gabrielle, et il mit la couverture autour de ses épaules. Puis il s’installa assis devant elle, n’osant pas se mettre à ses côtés.

- Appelez-moi John je vous l’ai déjà dit.
- Vous me faites encore confiance.
- Vous ne l’avez perdue, je ne suis pas comme Rodney, quand je fais confiance, je me fis à mes tripes. Et là, elles me disent que vous avez toujours dit la vérité.

Quand il leva les yeux vers Gabrielle, il croisa son regard et il vit que des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Cependant, Gabrielle ne baissa pas le regard. John n’avait jamais vu un regard aussi intense. On avait l’impression que tous ses désirs, toutes ses passions, toute sa vie se reflétaient à ce moment dans ses yeux.

Gabrielle baissa finalement les yeux.

- Merci, chuchota-t-elle.
- Il n’y a pas lieu de dire merci. Je dis simplement la vérité.
- Que va t’il se passer maintenant ?
- Je l’ignore. Nous ne pouvons pas vous renvoyer sur la Terre le dédale n’étant pas à proximité. De plus, vos pouvoirs sont trop importants pour les ignorer. Je pense que le plus probable serait de vous envoyer sur une planète où vous ne seriez pas en mesure d’atteindre la cité sans pour autant vous laisser seule sans protection.
- Rendez-moi un service, choisissez une planète où je serais utile à quelqu’un. Je ne veux plus penser à quoique cela soit.
- Très bien, je ferais part de vos remarques à Elizabeth.

Un silence pesant s’installa sur le balcon.

- Gabrielle, je sais que tout ne se passe pas bien mais j’ose espérer que vous ne jugerez pas tout le monde parce que Rodney est parano.
- Pourquoi fait-il ça ?
- Parce qu’il a peur. Tellement de fois, on sait fait berner, capturer, torturer. Et je dois dire que la majorité du temps Rodney nous a été d’une aide précieuse. Mais il a viscéralement peur.
- Je n’aurais pas dû le juger hâtivement.

John regarda Gabrielle dès qu’il entendit ces paroles, mais elle était sincère. Comment, après tout ce que Rodney lui avait dit, pouvez-elle encore lui trouver des excuses ?

- Vous êtes réellement quelqu’un d’incroyable, dit-il. Et de très belle, pensa-t-il.
- Pourquoi dites-vous cela ?
- Pour rien, dit John en souriant. Il ne voulait pas avouer ce qu’il pensait à ce moment même.

John se leva et tandis sa main vers Gabrielle.

- Vous devriez aller vous coucher, vous m’avez promis des doughnuts pour demain matin.

Gabrielle éclata de rire.

- Merci John. Mon dieu merci beaucoup. Vous m’avez fait le plus grand bien. Je ne serais pas où je serais maintenant sans vous.
- Déjà vous seriez beaucoup moins fatigué car je dois vous faire des excuses. C’est Ronon et moi qui avons dit à tous les militaires que vous cuisinez.
- Quoi ! Vous me le payerez ! Vous êtes de sacrés enquiquineurs, dit Gabrielle en rigolant.

John regarda Gabrielle.

- Vous avez réellement le plus beau sourire que j’ai jamais vu.
- Colonel Sheppard vous allez me faire rougir.
- Je disais simplement une évidence.
- Et si on allait se coucher. Je dois me lever tôt pour faire des pâtisseries et comme j’imagine qu’on ne veut pas que j’approche les laboratoires, je les laisserai dans ma chambre. Vous n’aurez qu’à passer. Avec Ronon bien sûr.
- Avec son flair, il les sentira et viendra tout seul.
- Vous êtes méchant. Allez filez, où on va lancer de folles rumeurs si on vous trouve à cette heure chez moi.
- Pas que cela me dérangerai, pensa Sheppard.

Il avait réellement envie d’aller plus loin avec cette superbe femme, mais il savait que le moment était très mal choisi. Patience, demain était un autre jour, et puis cela avait très bien commencé.
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MessageSujet: Chapitre 11   L'enfant des lumières [F] EmptyVen 26 Jan 2007 - 20:49

Voila mon nouveau chapitre. J’ai décidé de torturer un peu Ronon cette fois. J’ai rajouté un nouveauté, j’ai mis les pensées en italique, je pense de cette manière alléger les dialogues et puis surtout cela rendra le tout plus croustillant. Si vous aimez dites le moi.
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Il était bientôt six heures du matin et Ronon faisait les cent pas devant la chambre de Gabrielle. Le pont lui avait dit qu’elle était toujours dans sa chambre bien qu’elle bougeait dans son appartement. Depuis environ une heure, Ronon avait deviné ce qu’elle faisait et ce ne faisait qu’empirer son impatience.

En effet, on pouvait deviner le subtil arôme de différentes pâtisseries et comme Ronon n’avait pas encore mangé il entendait son ventre grogner furieusement.

C’est à ce moment qu’il fut délivré de son calvaire. Il se tourna vers la porte qu’il entendit s’ouvrir et fut accueilli par une vision de bonheur. En effet, devant lui se trouvait Gabrielle en pantacourt et haut de sport moulant croisé dans le dos. Pour ne rien gâcher de son plaisir, elle avait deux énormes paniers qui craquaient sous le poids des muffins, gâteaux, beignets et autres douceurs.

- Tiens Ronon, que faites vous là ?
- Je vous attendais.
- Pourquoi ?
- J’ai senti les gâteaux.

Gabrielle se mit à rire.

- Sheppard m’a bien dit que vous flaireriez les gâteaux, mais ça tombe bien vous allez pouvoir m’aider à les lui apporter.
- Ils sont tous pour lui ? Il doit bien y en avoir 20 kilos !
- En fait, j’avais préparé assez de pâte pour toute la base hier avant que je ne découvre que je n’allais pas rester ici. Et comme je ne savais pas quoi en faire, je me suis dit que j’allais les offrir aux seules personnes qui acceptent encore de me parler. Si vous en voulez, prenez en.
- Merci mais vous savez tout le monde ne partage pas l’opinion de Rodney, ni n’approuve forcément les décisions d’Elizabeth. Moi-même je n’ai pas été accueilli à bras ouverts.

Gabrielle apprécia cette marque de sympathie du runner.

- Ils sont assez méfiants mais Sheppard m’a expliqué que c’était une question de sécurité. C’est dur de ne pas le prendre personnellement.
- Pour moi aussi le début fut difficile, mais vous au moins vous avez des atouts.
- C’est vrai que les gâteaux ça aide.

Ronon la regarda de haut en bas puis rajouta :

- Je ne pensais pas forcément aux gâteaux.
- Oh… Pour vous dire toute la vérité, ce que je cherche à faire c’est à faire regretter aux scientifiques et notamment à un scientifique en particulier, de m’avoir fait partir. C’est puérile je sais mais après tout j’ai moi aussi ma fierté.
- Tout ce que peux dire c’est qu’à mon avis ça va marcher, dit-il. Moi je la regrette déjà.
- Merci. Et si on allait apporter ces gâteaux à Sheppard et après, ça vous direz de courir un peu ?
- Je pourrais la regarder courir toute la journée. Oui mais on garde des gâteaux pour moi aussi, dit-il.
Il prit un des paniers de Gabrielle et tous les deux avancèrent vers le mess.
-------------------------------------------------------------------------------------

L’entrée de Gabrielle dans le mess allait encore alimenter les potins d’Atlantis pendant encore une semaine. Elle ressemblait à noël, paques et halloween réunis.

Quand Sheppard l’a vit, une bouffée de testostérone l’envahit, puis il vit les paniers remplis et il sourit.

- Cette fille est une perle. Non seulement belle mais plus gentille qu’elle on ne trouve pas. Gabrielle par ici.
- Vous êtes là ! Je vous ai apporté vos gâteaux.
- Je vois ça mais vous n’en avez pas fait un peu trop ?
- J’en avez fait pour toute la base mais comme je ne suis plus la bienvenue dans les labos ils sont tous pour toi, Ronon et puis tous ceux avec qui vous avez envie de les partager.

A ce moment, Radek qui passait par là, ne pu s’empêcher d’intervenir :

- Moi j’aurais été ravie que vous restiez. Vous faisiez le meilleur café de toute la base. J’en ai assez des cafés bâtards des américains.
- Merci Radek. Bon messieurs je vous laisse, je dois aller courir. John si vous pouviez me dire quand vous avez décidé ce que vous alliez faire de moi.
- Bien sur Gabrielle.

Sheppard sentit son orgueil de mâle se réveiller quand il entendit son prénom. Et oui elle m’appelle par mon prénom. Mais son sourire se figea lorsqu’il vit Ronon la suivre. Mais pourquoi il la suit ? Et enfin il sentit stupide quand il se rappela que c’était lui qui lui avait demandé de la surveiller. En même temps, je ne savais pas qu’elle serait habillée comme ça. Ca donne des idées.

Radek se demandait comment des gâteaux pouvaient rendre Sheppard aussi heureux. Ca ne lui empêcha pas de piquer discrètement de quoi remplir ses poches pendant que John rêvassait.
-------------------------------------------------------------------------------------

Ronon s’employait à courir correctement et surtout ne pas se focaliser sur le postérieur de sa collègue. Mais bon, il lui avait toujours été difficile de faire deux choses en même temps (comme tous les hommes ^^).

Au bout d’une heure, Gabrielle entendit le ventre de Ronon gargouiller bruyamment. Elle se dit qu’il était sûrement temps de le nourrir.

- Ronon, cela vous dirait un petit déjeuner français ?
- Il y aura des gâteaux ?
- Oui bien sûr, des croissants, des pains au chocolat, des éclairs et des pains aux raisins.
- Je me douche et je vous retrouve chez vous dans 15min chez vous, ça ira ?
- Bien sur. Et Ronon ?
- Oui ?
- Vous pouvez me tutoyer.
- Toi aussi.

Ronon se tourna et trottina vers ses appartements, tout en demandant au pont de surveiller les mouvements de Gabrielle.
Quand il revint un quart d’heures plus tard, Gabrielle était toujours dans sa chambre.
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MessageSujet: Chapitre 12   L'enfant des lumières [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 10:54

John cherchait Gabrielle. Après une réunion houleuse avec Mc Kay et Elizabeth, il connaissait enfin ce qui allait arrivé à Gabrielle et annoncer la nouvelle lui incombait. Il était nerveux.

Lorsqu’il arriva devant la porte, il s’arrêta, passa sa main dans ses cheveux et tira sur sa veste. Il s’apprêta à frapper à la porte, lorsqu’il entendit Gabrielle.

- Ronon enfin ! Que diraient tes collègues s’ils apprenaient ?

Sheppard sentit un dragon se réveiller dans sa poitrine. Qu’est ce qu’il fait là ! Pourquoi il la tutoie ! Qu’est ce qu’il a fait pour la faire rire ! Je vais le tuer ! Grrr

- En même temps, je ne pense pas qu’ils m’en voudraient. Du moment qu’ils ne le savent pas.
- Tu ne penses pas hein ?
- En même temps, il y en assez pour le monde, non ?
- Non je ne partage pas.
- Tu ne partages pas, hein ! Moi non plus !
- Quand même Ronon je ne te trouve pas très généreux.
- Hmmm je suis un homme je n’aime pas partager, je suis comme ça avec tout.
- John est beaucoup plus généreux. Il me semble que toute la base en a profité.
- Hein ? Mais de quoi ils parlent en faites ?
- D’ailleurs il est où ?
- Il te manque ? hmmm.
- Je me demande où il est.
- Elle ne répond pas là. Je te manque ou pas. Je te manque ou pas ?
- On devrait peut être aller au mess ?
- Non faut pas qu’on me trouve ici.
- Pour se faire accoster par les autres, non merci.
- Très bien, on peut rester ici, encore une petite douceur ?
- Hmmm pourquoi pas.
- Non mais ce n’est pas vrai ! Bon j’entre.

Sheppard frappa à la porte et lorsque la porte s’ouvrit, c’était sur Ronon et Gabrielle assis sagement à sa table en train de déguster des croissants et de boire du café.

- Tiens Ronon vous êtes là, dit faussement Sheppard.
- Ouaip.
- J’initie Ronon au bonheur d’un cappuccino. Vous en voulez un ? Et toi Ronon, un autre ?
- Avec plaisir Gabrielle. Vous savez, vous pouvez me tutoyer également, répondit John avec un air de chien battu.

Gabrielle se mit à rire. Ronon regarda Sheppard avec l’air perplexe et Sheppard, lui, se sentit tout penaud.

- Si je ne t’ai pas tutoyé avant c’est parce que tu me vouvoyais et donc je croyais que c’était une coutume militaire. Mais çà m’a toujours paru bizarre de me faire tutoyer par plus vieux que moi.
- Hey, je suis pas si vieux que ça !
- Oui excuse-moi, mais bon quand même plus que moi. Pour me faire pardonner voici les gâteaux que j’ai promis. Je les mis de côté avant que Ronon ne me les engloutissent. Il n’aime pas partager.
- C’était ça. Merci beaucoup, je vais te regretter plus que possible.
- Ah… tu as donc parlé au Dr Weir.

Gabrielle servit silencieusement les cafés. Elle ne se sentait plus à l’aise. La bonne humeur que Ronon avait installée, s’était évanouie.

- Vous voulez que je vous laisse, demanda Ronon.
- C’est comme le souhaites Gabrielle.
- Si ça ne te dérange pas.

Ronon se leva et s’apprêta à partir lorsque Gabrielle lui tendit un énorme panier plein de croissants.

- Ca devrait t’aider à tenir jusqu’à midi.
- Merci, dit Ronon en souriant.

Ronon quitta la pièce et Gabrielle se rendit sur son balcon. Sheppard la suivit mais se demanda comment il allait annoncer la nouvelle. Gabrielle regardait l’océan.

- C’est magnifique vous ne trouvez pas ?
- Gabrielle.

Sheppard s’approcha de Gabrielle et lui saisit le bras pour qu'elle se tourne vers lui.

- Alors que va t’il m’arriver ?
- Le Dr Weir pense que pour l’instant le plus prudent serait que tu ailles sur une planète qu’on a visité qui ne possède pas de danger pour la technologie des anciens ou pour toi.
- On va me parquer où ?
- On ne va pas te parquer. Il existe une planète sur laquelle, on a découverte une population composée uniquement de moins de 25 ans. Ils ont besoin d’aide et d’instruction pour les aider à se développer doucement mais sûrement. Ils sont protégés par un bouclier donc les Wraiths ne pourront approcher. Qu’est ce que tu en dis ?
- Je n’ai pas le choix mais je te remercie John. Tu sais combien les enfants sont importants pour moi.
- C’est justement pour ça que j’ai proposé cette planète.
- Merci.

Gabrielle se retourna et se cacha les yeux dans ses mains. Sheppard la tourna et pris ses mains dans les siennes. Elle pleurait. Il la prit dans ses bras et sentit que Gabrielle éclatait en sanglots.

- Chut tout doux. Ca va aller. Tu n’es pas seule. On ne va pas te laisser toute seule sur cette planète.
- Pourquoi est ce qu’on ne veut pas de moi ici…
- On applique le principe de sécurité mais ce ne tiendrait qu’à moi, tu resterais ici.

Gabrielle ne répondit pas. Elle pleurait et seuls les bras de John semblait la retenir de les flots de ses larmes. John la ramena sur un banc et entreprit de la calmer en la berçant dans ses bras.

Gabrielle finit par s’épuiser et s’endormir. John la prit dans ses bras et la porta jusqu’à son lit. Il la recouvrit de son patchwork. Il la regardait dormir. Elle semblait si paisible, tellement en paix.

Puis, sous l’impulsion, il dégagea une mèche et planta un baiser sur son front. Il se retourna et quitta la pièce. A l’extérieur de la chambre de Gabrielle, Sheppard s’appuya contre le mur et prit sa tête entre les mains.

- Qu’est ce que je viens de faire. Ce n’est pas le moment, elle est malheureuse et moi je l’embrasse ! Une douche froide, je vais aller prendre une douche froide.

Il quitta le couloir et se rendit à son appartement.
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MessageSujet: Chapitre 13   L'enfant des lumières [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 10:57

Gabrielle se tenait devant la porte des étoiles. Ses cartons étaient faits et on attendait plus que le feu vert du Dr Weir.

- Vous me semblez prête Gabrielle, dit Elizabeth qui venait de sortir de son bureau.
- Je n’avais pas vraiment défait mes cartons, j’ai juste rangé ce que j’avais sorti. Je vous remercie de me laisser tout mon matériel de cuisine.
- Cela me semblait normal c’était pour vous tout ce matériel. Et puis je veux que votre séjour sur M7G-677 se passe le mieux possible. Je sais que cela ne pas bien commencé, mais j’espère que vous comprendrez un jour pourquoi il nous a paru nécessaire de vous écarter de la cité pour l’instant.
- Je l’espère également.

Elizabeth ne puit ignorer la douleur dans la dernière remarque de Gabrielle. Elle soupira puis rajouta :

- Je sais combien à tous vous allez manquer. J’ai moi-même goûté à votre cuisine et cela me manque déjà.

Elizabeth vu enfin Gabrielle sourire.

- Merci beaucoup. Que sera exactement mon rôle sur cette planète ?
- Vous avez quartier libre pour faire ce qui vous semble approprié. Je vous fais confiance car j’ai vu votre CV. J’espère juste que vous mesurez le problème. Une évolution trop rapide pourrait avoir sur leur écosystème. Il ne faut pas trop les faire évoluer. C’est pour cette raison que votre four sera à bois.
- Très bien je ferrais ce que je pourrai.
- Je vous souhaites un bon séjour, sachez que tout sera fait pour votre sécurité avec un maximum de confort. C’est pour cette raison que le major Lorne va vous escorter et rester avec vous.
- Merci.

Le Dr Weir quitta alors Gabrielle au même moment que John, Teyla et Ronon, qui masquait par son imposante stature le Dr Zelenka.

- Je ne m’attendais pas à vous voir tous.
- Tu ne pensais pas qu’on allait te laisser partir sans te dire au revoir, dit John.
- Je sais que vous êtes tous occupés.
- Ouais pas vraiment en fait, dit Ronon.
- Nous pouvons toujours trouvé du temps pour nos amis, lança Teyla.
- Arrêtez, vous allez me faire pleurer.

En effet, les yeux de Gabrielle étaient en train de se voiler. Elle se tourna vers sa caisse et en sortit un énorme tupperware.

- Ceci c’est pour vous tous. Ce des cookies donc ils garderont plus longtemps leur fraîcheur. C’est pour faire regretter d’avoir perdu la seule française dans la cité.
- C’est quoi une française, demanda Teyla.
- Le plus beau pays de notre planète, enfin pour moi en tout cas. Et puis ce n’est pas pour rien que l’on dit que notre capitale est la plus belle ville de la planète.

Elle tendit les cookies à Teyla et rajouta :

- Je vous les donne à vous, Teyla, parce que je ne veux pas qu’une rixe éclate entre les hommes.
- Je saurai faire respecter la loi.
- Je le confirme, rajouta John. C’est peut être la seule qui arrive à tous nous mettre au tapis. A part Ronon peut être.
- Je sais utiliser la ruse également. Ne vous inquiétez pas, vos cookies seront distribués équitablement entre ceux qui les veulent.

Tous se mirent à sourire devant le regard de détermination que Ronon fit à l’égard de Teyla. Le major Lorne arriva.

- Il va falloir partir maintenant. Ne vous inquiétez pas, nous gardons nos deux yeux sur Melle Valois.
- Vous avez intérêt, rajouta Sheppard. Mais pas de trop près quand même.

- Très bien, j’y vais.

Gabrielle souriait, puis comme pour marquer sa nationalité française, elle dit au revoir au quatuor de la manière française.

- C’est fou ce qu’elle sent bon ! J’aime bien cette façon de dire au revoir, dit Sheppard.
- Ben il faudra venir me voir alors.

Gabrielle ramassa ses valises avec le Major Lorne. Elle se tourna et lança un dernier regard aux personnes regroupées devant la porte, puis elle passa la porte.

- Elle n’aurait jamais du partir, lança Sheppard.
- A nous aussi, elle va manquer John, dit simplement Teyla.

Ronon soupira, puis dit :

- Tu ne veux pas je te porte cette boite Teyla ?
- N’essaye même pas de m’approcher Ronon.
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MessageSujet: Chapitre 14   L'enfant des lumières [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 11:01

-Tiens John que faites vous là ? Tout va bien, demanda le Dr Weir.
- Oui, c’est juste que l’on m’a dit que c’était l’heure du rapport du major Lorne. Je suis curieux de savoir comment c’est passé cette première semaine sur M7G-677.
- Je suis sûr que votre protégée va bien.
- Ma quoi ?
- Vous ne pensez pas quand même que je n’ai pas vu que vous aviez pris Melle Valois sous votre aile.
- Je n’allais pas la laisser affronter seule Rodney.
- Oui j’ai vu que les relations avec Rodney se sont détériorées. Il ne faudrait pas que vous laissiez votre jugement se faire obscurcir par une jolie paire de jambes.
- Dr Weir je n’apprécie pas votre remarque. Je ne me laisse pas influencer pas le physique des nouvelles recrues. En plus, ce n’est pas les jambes que je regarde en premier.
- Ah bon, dit Elizabeth avec un regard ironique.

La conversation fut interrompue par l’activation de la porte.

- Dr Weir, nous recevons le code du major Lorne.
- Très bien, activez les transmissions vidéo. Content de vous voir major Lorne. Comment s’est passée cette semaine ?
- Tout s’est très bien passé. Keras a été ravie d’accueillir Gabrielle. D’autant plus qu’elle s’emploie à cuisiner et à apprendre aux autres ses recettes de cuisine. J’ai moi-même profité de sa cuisine qui est excellente. Tous mes hommes et moi-même pensons actuellement qu’il faudrait peut être faire un régime. Gabrielle s’est très bien acclimatée au peuple. Elle dispose d’un don certain avec les enfants qui l’on tous adoptée.
- Je suis contente d’entendre que tout se passe pour le mieux.
- Elle a d’ailleurs décidé d’abandonner la tente qu’on a mit à sa disposition. Elle vit dans une maison dans un arbre que Kéras a fait aménager pour elle. Sa tente sert de cuisine et de garde manger. Elle fait classe tous les matins pour ceux qui le souhaitent. Elle tache de leur apprendre à lire, écrire et compter. D’ailleurs le nombre important de jeunes me laisse à penser qu’ils y vont plus pour l’institutrice que pour les enseignements.
- Pardon ? Expliquez-vous.
- En fait Dr Weir, avec la chaleur accablante de l’été, Gabrielle a abandonné la tenue réglementaire pour des vêtements qui lui ont été offert par les femmes du village. Le problème, c’est que Keras m’a avoué que ce sont ceux qui sont donnés aux femmes célibataires pour trouver un mari.
- Quoi ! Vous ne lui avez rien dit.
- Ben si, mais elle rétorque qu’ils sont jolis, que ce sont des cadeaux et qu’elle ne supporte pas la chaleur. Ils ne sont pas indécents, mais comment dire... ils la rendent vraiment très belle.
- Quoi, non mais! Je m'en vais régler tout ça moi! Vous ne pensez pas qu’on devrait aller voir sur place.
- Je ne pense pas que cela mérite une inspection John.
- En fait Dr Weir, je pense qu’il nous faudrait la visite de Rodney car il semblerait qu’il se réduise de manière inquiétante, rajouta Lorne.
- Très bien, je vous envoie d’ici une heure une équipe.
- On vous attend alors. Fin de transmission.
- Sheppard faite moi le plaisir de réunir votre équipe et puis enlevez moi ce sourire.
- Oui Elizabeth.
-------------------------------------------------------------------------------------

La flag team descendit du jumper posé à l’extérieur du bouclier.

- Comment ça se fait que le bouclier ait pu se réduire autant, demanda Sheppard.
- Je ne sais pas Sheppard, je ne le saurais que quand je verrais la machine des Anciens.
- Très bien Teyla vous voulez bien escorter Rodney au bouclier tandis que nous allons retrouver l’équipe du major Lorne au village.
- Bien sur John, lança Teyla avec un sourire entendu.

Ils cherchaient tous à éviter que Rodney rencontre à nouveau Gabrielle. Les relations étaient pour l’instant devenues calmes, il valait mieux que cela reste ainsi.
-------------------------------------------------------------------------------------

Ronon et Sheppard arrivèrent dans le village et la première personne qu’ils virent fût Lorne.

- Colonel. Ronon.
- Major. Tout va bien ici?
- Oui rien à signaler.
- Où se trouve Gabrielle ?
- Levez les yeux.

Lorne pointa une cabane dans un des arbres. Ronon et John levèrent les yeux et virent Gabrielle en sortir. Elle avait effectivement abandonné les uniformes réglementaires de la cité d’Atlantis pour porter des habits beaucoup plus vaporeux. Elle portait dorénavant un haut ressemblant à celui de Teyla lorsqu’elle portait des habits athosiens, avec une jupe blanche très vaporeuse.

- Mais on devine les contours de ses jambes et ses fesses ! Oh que la chaleur a du bon , pensa Sheppard.
- On la dévorerait bien, se dit Ronon.
- Vous voyez pourquoi l’école est bondée.
- Oui, là tout de suite je comprends mieux.
- John ! Vous êtes tous les deux là ! Je descends.

Gabrielle mit son pied, nu, remarqua Sheppard, dans un anneau, et un système de poulie la fit doucement descendre sur un pallier. Sheppard l’attrapa dans ses bras pour l’aider à descendre.

- John, tu es toujours aussi galant. Je suis contente de vous voir tous les deux.
- Gabrielle tu es resplendissante. Le grand air te fait beaucoup de bien.
- Merci beaucoup, vous aussi vous avez l’air reposé. Quand le major Lorne m’a dit que vous veniez je vous ai préparé une surprise !
- J’en salive d’avance, lança Ronon.
- Toujours aussi gourmand.
- Il faut dire que l’on a été privé de ta cuisine pendant une semaine ça a été très dur, se plaignit Sheppard.
- Ce n’était quand même pas la fin du monde. Venez je vais vous donné à tous ceux qui le veulent quelque chose à manger.

En effet, un bon nombre des enfants s’étaient approchés de Ronon et John à leur arrivée et ils se tenaient maintenant autour de Gabrielle. Elle avança vers une grande tente.

- Sheppard vous m’entendez ? grésilla la radio.
- Que se passe-t-il Mc Kay. Comment pouvez-vous nous contacter ?
- Venez immédiatement au bouclier et si possible sans enfants, j’ai à vous parler.
- Très bien j’arrive.

Gabrielle sortit de la tente et donna à une jeune un plateau plein de muffins. Elle en prit deux et les donna à Sheppard et Ronon. Cependant, il lui suffit d’un regard pour savoir qu’il y avait un problème.

- Que ce passe-t-il John. Tu m’inquiètes.
- Rodney vient de me contacter, on doit y le rejoindre au bouclier apparemment il y a un problème. Venez je vous y amène.
- Merci.
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MessageSujet: Chapitre 15   L'enfant des lumières [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 11:09

- Je ne peux rien faire, le bouclier est en train de mourir car l’E2PZ est presque à plat.
- Comment ça, Rodney. La dernière fois qu’on est venu, le bouclier devait tenir encore pendant longtemps.
- Je le sais bien Sheppard, mais un E2PZ est comme un étoile, il arrive un seuil critique à partir duquel l’énergie chute dramatiquement et de façon très rapide. Il semblerait que j’ai mal fait mon approximation.
- Qu’allez-vous faire, demanda Gabrielle.
- Rappelez-moi pourquoi elle est là ?
- Rodney, calmez-vous et répondez à la question.
- Vous ne comprenez pas on ne peut rien faire. Un E2PZ c’est comme une pile, quand elle morte, il faut la changer. Sauf que nous, on n’a pas d’E2PZ à leur donner.
- Vous voulez dire que vous ne pouvez pas les aider.
- Non je suis désolé, il n’a rien à y faire. Il faut immédiatement contacter Elizabeth. Le bouclier ne durera pas plus de deux jours.
- Très bien, je retourne à la porte avec Rodney. Ronon, Teyla et Gabrielle vous retournez au village et vous ne dites rien pour l’instant. Il faut attendre les instructions d’Elizabeth.
------------------------------------------------------------------------------------

Ronon, Teyla et Gabrielle n’étaient pas à l’aise au village. Ils savaient que pour l’instant, ils étaient les seuls à savoir que le village était en sursis.

Teyla finit par partir se coucher dans sa tente en souhaitant une bonne nuit à Ronon, Gabrielle et les habitants du village. Gabrielle faisait les cents pas sous la lumière de la lune, elle n’arrivait pas à dormir.

- Tu ne dors pas ?
- Ah Ronon, c’est toi. Non je ne dors pas, je n’arrive pas à trouver le sommeil. A chaque fois que je me couche je pense à tous ces enfants. Ils ne pourront jamais se défendre. Ils ne devraient pas à avoir à se défendre, ils étaient en paix depuis si longtemps.
- On ne peut pas les laisser ici. Les wraiths sont sûr de venir dès que le bouclier faiblit.
- Qu’est ce qu’on peut faire ? Et dire que j’avais enfin trouvé un endroit où je me sentais bien.
- Grmph.
- Excuse-moi Ronon, j’avais oublié que tu as toi-même subit ça.
- Ce n’est rien.

Gabrielle se tenait les bras comme pour se réconforter. Elle ne pouvait pas voir comment la situation allait s’améliorer. Des images de massacres en Ethiopie défilaient dans sa tête. Gabrielle se sentit suffoquer, elle frissonna pour essayer d’effacer les images de sa tête.

Gabrielle sentit une veste que l’on posait sur ses épaules. Elle se tourna et vit que Ronon lui avait posé la sienne sur les épaules.

- Merci Ronon mais je vais aller me chercher une veste.
- Je n’ai pas froid.
- Ronon.
- Oui ?
- Vous croyez que Mc Kay va réussir à réparer le bouclier ?
- S’il y a quelqu’un qui peut le faire c’est bien lui.
- Mais s’il ne peut pas que va-t-il se passer ?
- Je l’ignore.
- On ne les prendre pas sur Atlantis ?
- Non je ne pense pas, le Dr Weir va sûrement les localiser sur une nouvelle planète...
- Mais ils seront quand même sans défenses.
- Je ne sais pas Gabrielle. Mais je doute qu’on les laisse sans défenses.
- Scritch scritch Ronon vous m’entendez ? Le talkie-walkie de Ronon grésilla.

Ronon se rapprocha de Gabrielle et retira la radio de la poche intérieure. Cependant, il ne recula pas. Il fit comprendre à Gabrielle qu’elle pouvait écouter avec lui.

- Sheppard ?
- Oui c’est nous.
- Nous ?
- Gabrielle est avec moi.
- A cette heure que font-ils ensemble ? Très bien. Je viens vous dire que Rodney n’a pas trouvé de solution. Pire il a estimé que le bouclier ne durerait au maximum que 72h. Elizabeth a donc estimé que l’on pourrait ramener les jeunes s’ils le souhaitent. Elle estime qu’ils pourraient s’installer avec les Athosiens s’ils le souhaitent.
- Il n’y a vraiment aucune solution John, demanda Gabrielle.
- Non je suis désolé, ils vont devoir faire face à la menace Wraiths. Nous arrivons d’ici un quart d’heure.
- Très bien Sheppard nous vous attendons, termina Ronon.

Gabrielle se mit à marcher en rond avec l’air désespéré.

- Gabrielle.
- Je ne peux pas accepter ça.
- On n’a pas le choix.
- NON !
- Qu’est ce qu’il y a Gabrielle ?
- Je n’arrive pas à croire qu’avec toute notre soit disant évolution technologique, on arrive pas à recharger l’E2PZ.
- Gabrielle.

Ronon tenta de la retenir, mais elle se mit se débattre.

- Gabrielle calme toi !
- Je ne veux pas !
- Gabrielle arrête !

Gabrielle continuait de se débattre mais elle avait dorénavant les larmes qui lui coulaient sur les joues. Elle frappait avec ses poings contre le torse de Ronon qui tentait de la retenir en serrant ses bras contre elle.

Elle frappait maintenant avec ses paumes, la proximité du torse de Ronon l’empêchant de former ses poings.

Elle finit par s’épuiser mais continua à sangloter.

- Gabrielle. On ne va pas laisser ses enfants sans protection.

Elle repoussa Ronon d’un geste brusque.

- Je vais faire du café.
- Quoi ?

Mais Gabrielle ne répondit pas. Elle partit en courant en direction de la tente de la cuisine. Ronon ne s’était jamais sentit aussi désemparé.
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Tapit dans l’ombre, Sheppard avait tout vu sans pour autant entendre les propos échangés entre les deux personnes. Il fulminait seul. Il expira lentement et s’avança dans la lumière.

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Problème, problème, finalement j’adore torturer ce pauvre Sheppard. Et dire que dans cette fic, je tendance à donner le rôle du méchant à mon personnage préféré c'est-à-dire Rodney. Lol
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MessageSujet: Chapitre 16   L'enfant des lumières [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 16:21

Lorsque Rodney descendit du jumper il tomba nez à nez avec Gabrielle qui déboula hors des bois. Il dégaina son arme mais il retint son geste quand il vit qu’il s’agissait de la jeune femme.

- Vous m’avez fait peur, ça ne se fait pas de débouler comme ça sans prévenir. Mais pourquoi vous pleurez ?
- Dr Mc Kay n’y a-t-il vraiment aucun moyen de sauver le bouclier ?
- Non comme je l’ai déjà expliqué à Sheppard, nous n’avons aucun moyen de produire une énergie suffisante pour provoquer une recharge de l’E2PZ.
- Mais si on pouvait produire une telle énergie, on sauverait le bouclier, non ?
- Oui mais on ne peut pas comme je vous l’ai déjà expliqué. Maintenant dites moi pourquoi vous vous promenez dans les bois la nuit et pourquoi vous pleurez.

Gabrielle leva les yeux vers le Dr Mc Kay. Rodney recula comme si on lui avait envoyé une décharge. Le regard de Gabrielle était sidérant. Il ne comprenait pas pourquoi elle était dans un tel état mais elle devait être en proie à un conflit de sentiments.

Tout d’un coup, Gabrielle poussa Rodney dans le jumper et la porte se referma derrière lui.

- Gabrielle attendez ! Ouvrez-moi !
- Dr Mc Kay excusez-moi.
- Gabrielle était en pleurs.
- Ouvrez-moi ! Pourquoi ça n’ouvre pas.
- Je me doutes que vous allez arrivé à ouvrir cette porte bientôt mais cela me donnera le temps nécessaire.
- Le temps nécessaire pour quoi ? Je savais que je ne pouvais pas vous faire confiance ! rugit Mc Kay.
- S’il vous plait, dites à Sheppard que je le remercie pour tout et à Ronon que je m’excuse pour tout à l’heure. Je m’excuse également pour tout le tracas que je vous ai causé Dr Mc Kay, j’aurais vraiment aimé mieux vous connaître.
- Qu’allez vous faire ?
- Adieu Dr Mc Kay.
- Gabrielle ? Gabrielle ? Gabrielle !
Ses cris étaient la seule chose qu’on entendait dans la nuit.
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- Ronon, où sont les autres ?
- Sheppard, vous êtes là. Gabrielle est partie faire du café lorsqu’elle a apprit la nouvelle. Je vais aller réveiller Teyla et Kéras.
Sheppard ouvrit le pan de la tente de la cuisine. Le camp commençait à se réveiller mais Gabrielle n’était nulle part. Il toucha la cafetière et elle était froide. Elle avait mentie.
- Où est tu, Gabrielle ? Ronon. Ronon !

Ronon arriva devant la tente avec Kéras et Teyla.

- Quoi ?
- Elle n’est pas là !
- Ne pourrait-elle pas être dans ses quartiers, Kéras, demanda Teyla.
- Non, mes quartiers sont à côté. Elle n’y est pas.

A ce moment-là, la radio de Sheppard grésilla.

- SHEPPARD
- Rodney, pourquoi vous hurlez ?
- Gabrielle m’a enfermé dans le jumper !
- Elle a fait quoi ?
- Je crois qu’elle va faire quelque chose !
- Quoi !
- Elle m’a dit de vous dire au revoir !
- On fonce au bouclier, rugit Sheppard.
------------------------------------------------------------------------------------

Elle sentait son énergie s’écouler de ses mains comme les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle espérait que ça marcherait. Cela devait marcher ! Elle était leur dernier espoir.

C’était sûrement pour ça qu’elle avait ce pouvoir. C’était la raison pour laquelle elle était sur Atlantis.

Elle fit une prière silencieuse et se concentra sur sa tache.
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Sheppard fut le premier à atteindre le bouclier suivit de près par Ronon, Teyla et les villageois. Ils s’immobilisèrent à 20m de l’E2PZ tant la lumière que dégageait Gabrielle était puissante.Rodney arriva en courant.

- Bon sang ce n’est pas vrai ! cria Rodney
- Qu’est ce qu’elle fait, rugit Sheppard.
- Elle est en train de recharger l’E2PZ !
- Quoi ! Comment c’est possible ?
- Elle utilise son énergie vitale ! Mais il faut qu’elle arrête tout de suite !
- Pourquoi ?
- Elle va se vider de son énergie !
- Mais on ne peut pas approcher !
- Il faut réussir à lui parler, cria Kéras. Teyla essayez d’utiliser votre lien télépathique wraith pour la contacter pendant que nous allons essayer de l’approcher.

La lumière était trop puissante et les flots d’énergie les repoussaient, mais Teyla elle, réussit à contacter Gabrielle très furtivement.

Gabrielle leva la tête et aperçut les membres de son équipe et les villageois. Elle fut profondément émue par tous les sentiments qu’elle percevait maintenant que ses barrières psychiques étaient tombées. Tout le monde était inquiet. Elle ne le voulait pas.

Tous les personnes autour d'elle sentirent une vague d’amour à leur égard et la lumière s’évanouit.
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MessageSujet: Chapitre 17   L'enfant des lumières [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 16:38

Sheppard se précipita le premier vers le corps gisant près du E2PZ.

- Gabrielle, tu m’entends ? Répond-moi ! Tu peux me serrer la main ?

Sheppard se pencha sur le corps. Il colla son oreille près de la bouche de Gabrielle.

- Elle ne respire pas ! cria Sheppard.
- Elle n’a pas non plus de pouls, rajouta paniqué Rodney. Oh mon Dieu, elle est…
- Tais-toi ! Faites de la place.

Sheppard se mit à tenter de la réanimer.

- Un, deux, trois, quatre, cinq… Une, deux, trois, quatre, cinq… Ronon allez chercher Beckett à Atlantis… Rodney désactivez le bouclier … Allez chercher le jumper… Une, deux, trois, quatre, cinq… Teyla faites évacuer tout le monde …Une, deux, trois, quatre, cinq…
-------------------------------------------------------------------------------------

Ronon n’avait jamais couru aussi vite, même lorsqu’il était pourchassé par des Wraiths.

- Tout ceci est de ma faute ! Je n’ai pas réussit à la calmer. Je n’aurai jamais imaginé qu’elle puisse faire une chose pareille. On doit la sauver.

Il composa à toute vitesse le code d’Atlantis sur le panel. Il envoya son code d’authentification et traversa la porte.

- Ronon que se passe-t-il, demanda Elizabeth. Vous n’étiez pas prévu avant demain.
- Gabrielle est en danger de mort, on a besoin de Beckett au bouclier et vite !
- Appelez-moi Beckett, envoyez une équipe médicale au pont, dites à Lorne de sauter dans le jumper médicale, que tout le monde se retrouve sur le pont, il faut partir dans cinq minutes. Ronon, que s’est-il passé ?
- Quand je lui dit qu’on avait pas de solution pour le bouclier, elle s’y est enfouie et à le recharger elle-même.
- Mais comment en serez elle capable ?
- Demandez à Mc Kay.
-------------------------------------------------------------------------------------

-Une, deux, trois, quatre, cinq… Bon sang Gabrielle respire…

Cela faisait maintenant cinq minutes que Sheppard s’acharnait sur Gabrielle. Les perles de sueur lui coulaient sur le front.

Rodney déboula dans la salle.

- Pousse-vous tous. Sheppard voici le défibrillateur.
- Attention !
TCHATC
- Elle n’a toujours pas de pouls ! Attention !
TCHATC
- Sheppard ça ne marche pas !
- Une, deux, trois, quatre, cinq… On n’abandonne pas, cinq… Beckett va arriver, quatre, cinq… Une, deux, trois, quatre, cinq...

Teyla tendit l’oreille, à l’extérieur de la salle, les enfants chantaient. Ce n’était pas triste, ce n’était pas une complainte, non, c’était des chants exprimant l’allégresse. Elle ne comprenait pas. Pourquoi étaient-ils heureux ?

Beckett déboula dans la salle.

- Quel est son état ?

L’équipe médicale prit le relais de Sheppard, tandis que ce dernier tentait de regagner son souffle.

- On n’arrive pas à la réanimer !
- Attention on dégage !
TCHATC
- Encore !
TCHATC

Beckett repris le massage cardiaque pendant qu’une infirmière appuyait sur le ballon pour l’insuffler.

- Cela fait combien de temps, Sheppard ?
- Environ quinze minutes.

Sheppard peinait à retrouver son souffle. Beckett arrêta le massage cardiaque.

- Je crois que c’est fini.

Ronon tapa du poing le mur, Teyla, dont les larmes coulaient déjà le long de ses joues, ferma les yeux et inclina la tête. Rodney regarda le corps sans vie de Gabrielle d’un air incrédule.

- NON, cria Sheppard.

Il empoigna le défibrillateur, tourna le bouton sur la puissance maximale et assena une décharge si puissante que le corps de Gabrielle se plia sous le choc.
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L’idée du jumper médicale me semblait bonne car ça me faisait penser à une ambulance. Après tout c’est logique qu’ils créent une unité de secours.

Je sais bien que l’on ne compte plus jusqu’à cinq mais jusqu’à quinze avant d’insuffler mais bon j’avoue que j’avais la flemme d’écrire tous les chiffres jusqu’à quinze.
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MessageSujet: Chapitre 18   L'enfant des lumières [F] EmptyDim 28 Jan 2007 - 14:34

Ouaaaaaaaaaaaaaaah

La respiration que Gabrielle prit, retentit dans le silence de la salle.

- Gabrielle, cria Sheppard. Elle respire.
- J’ai un pouls ! Mettez-la sur un brancard, on part en jumper.

Deux infirmiers voulaient porter le brancard mais Ronon et John prirent les poignets.

Lorsqu’ils sortirent dehors, les enfants se regroupèrent sur les côtés. Ils n’avaient pas cessé leur chant et à présent les petites mains cherchées toutes à toucher Gabrielle au passage du brancard.

- Me que font-ils, demanda Rodney.
- Je crois qu’ils font hommage à Gabrielle, répondit Teyla. Pour son grand courage sûrement.

Les habitants d’Atlantis ne comprenaient pas mais ils étaient émus devant le spectacle. Ils chargèrent précautionneusement Gabrielle dans le jumper et ils s’envolèrent vers Atlantis.
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- Beckett pouvez-vous me dire enfin comment elle va ? demanda le Dr Weir.
- Les résultats préliminaires dénotent d’une fatigue accrue. Toute l’énergie contenue dans toutes ses cellules s’est consommée lors du transfert. Je n’ai jamais vu ça. Sa masse graisseuse et musculaire se sont sévèrement dilapidées. Mais ce n’est ce qui m’inquiète le plus. Pour l’instant, Gabrielle est dans le coma et son encéphalogramme est quasiment plat. Je ne peux pas dire si elle se réveillera.
- Mais elle s’est bien mise à respirer.
- C’est cela que je ne comprends pas, normalement elle ne devrait pas.
- C’est donc une bonne nouvelle non ?
- Pas vraiment, cela peut être un réflexe corporel, de plus on ne sait pas les séquelles qu'elle aura, ni si elle survivrait si on la débrancher.
- Très bien, faites en sorte qu’elle soit le plus confortable possible. Je vais aller l’annoncer aux autres.

Elizabeth ouvrit la porte de l’infirmerie et fut accueilli par la flag team.

- Comment va-t-elle ? demanda Teyla.
- Venez dans la salle de conférence.
- Vous n’êtes pas sans savoir que Gabrielle ne respirait pas pendant de longues minutes. Il s’en suit qu’elle est actuellement dans le coma.
- Elle va se réveiller non ? demanda Sheppard.
- Le Dr Beckett se réserve à ce sujet.
- Bon sang ça veut dire quoi ! Dites le nous franchement ! hurla Sheppard.
- Il ne sait pas si elle va se réveiller un jour, c’est peu probable.

Au moment, où Elizabeth avait dit ça, personne ne semblait capable de relever la tête.

- En attendant, nous devons garder espoir. Maintenant, il s’agit de se remettre au travail. Si vous commenciez par m’expliquer ce qui s’est exactement passé ?

Ronon déglutit péniblement.

- Ca a commencé lorsque je lui ai dit qu’on n’avait aucune solution pour le bouclier. Elle s’est alors enfuit dans la nuit. J’aurais dû la suivre.
- Moi non plus, je n’ai pas compris assez tôt les intentions de Gabrielle, dit Rodney en soupirant. Quand elle est arrivée devant moi, elle était vraisemblablement bouleversée. Quand elle m’a demandé si on pouvait recharger l’E2PZ, j’aurais dû comprendre qu’elle parlait d’elle-même.
- Quand on est arrivé au bouclier, tout ce qu’on pouvait voir c’était une immense lumière. On essayait tant bien que mal de l’approcher mais on n’y arrivait pas, rajouta Sheppard.
- C’est à ce moment-là, que j’ai essayé de la contacter par télépathie, dit Teyla. J’ai sentie que je l’ai effleuré mais je n’ai pas pu lui dire quoique ça soit. C’est plutôt, elle qui m’a dit de ne pas s’inquiéter.
- Juste avant qu’elle s’épuise, j’ai ressenti une vague d’amour. Je me suis senti complètement heureux pendant quelques secondes puis l’horreur de la situation mais apparu lorsque la lumière émanant de Gabrielle s’est évanouie, dit Sheppard en frissonnant.
- J’ai également ressentie cela, rajouta Teyla.
- Moi aussi, dit Ronon.
- Et moi, dit Rodney.
- Mais ce n’est pas cela qui m’a le plus surpris, reprit Teyla. Pendant que le colonel tentait de réanimer Gabrielle, les enfants se sont mis à chanter.
- C’était sûrement des lamentations, non ? demanda Weir.
- Mais non, c’est ça qui m’a surpris, c’était des chants d’allégresse.
- Pardon ?
- Oui, ils étaient heureux. Ils se sont également mis à la toucher lorsqu’elle passait sur le brancard.
- Très bien, vous allez tout les quatre retourner sur cette planète. Il faut éclaircir toutes ces zones d’ombres. Tachez également Rodney, d’observer le bouclier, voyez s’il fonctionne.
- Très bien Elizabeth, lâcha Sheppard.

L’équipe sortie en silence de la salle. Elizabeth savait qu’il n’était sûrement pas en forme mais ils fallaient les remettre sur le terrain plutôt que les laisser tourner en rond dans la cité.

-------------------------------------------------------------------------------------
Dans le jumper, alors que personne ne parlait, Rodney prit soudain la parole :

- Colonel Sheppard, Gabrielle m’a demandé de vous dire que vous remerciez pour tout. Elle a également demandé à ce que je vous présente ses excuses Ronon pour « tout à l’heure », j’espère que vous comprenez.
- Oui merci, ajouta Ronon.

Le silence se refit dans le jumper.
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MessageSujet: Chapitre 19   L'enfant des lumières [F] EmptyDim 28 Jan 2007 - 14:40

Le jumper se posa à l’extérieur de l’étendu du bouclier. Le silence pesant n’était toujours pas parti. Chacun se ressassait les évènements à sa façon.

Teyla admirait le courage de la terrienne et regrettait qu’elle n’ait pas pu plus la connaître. Cette vague d’amour…je n’avais rien ressenti de tel auparavant. Cela ressemble vraiment à ce que l’on ressent quand on retrouve nos proches sains et saufs après une bataille. Une joie sans bornes.

Ronon était en colère contre lui-même de n’avoir pas retenu Gabrielle. Elle n’allait pas faire du café à ce moment mais je croyais qu’il valait lieux la laisser seule. C’est pas vrai ! Il serra et desserra nerveusement ses poings, l’envie de frapper quelque chose est très forte.

Rodney lui se demandait comment il avait pu aussi mal la juger, au lieu de mettre la cité en péril, elle avait donné sa vie pour sauver toute une planète. La honte s’emparait de lui, surtout lorsqu’il pensait à ce que Gabrielle lui avait dit.

« Je m’excuse également pour tout le tracas que je vous ai causé Dr Mc Kay, j’aurais vraiment aimé mieux vous connaître. »

Comment pouvez-t-elle avoir encore envie de me connaître. Les belles femmes avaient plutôt tendance à m’ignorer ou à me regarder comme un phasme. Elle, elle s’était excusé. Et au repas pris tous ensemble, elle m'avait parlé de mes travaux. C’est même pas moi qui en avait parlé le premier !![/i] Décidément, quelque soit la façon dont il y réfléchissait, Rodney se posait plus de question qu’il n’en répondait.

Sheppard ne comprenait pas comment on en était arrivé là. Comment les évènements avaient pu se dérouler pour en arriver à cet instant. Il revoyait Gabrielle sur son lit d’hôpital. Mon Dieu elle n’est que l’ombre d’elle-même ! On dirait qu’un wraith s’est nourrie d’elle et l’a laissé pour morte ! Il la revoyait descendant de l’arbre avec ses jupes qui volaient autour de ses chevilles nues. Le sourire qu’elle avait quand elle l’avait vu. Non quand elle nous a vu. Ronon était avec moi. Une douleur lancinante lui atteint le côté qu’il pensa à un crépuscule sur cette planète. La seule lueur d’espoir qu’il avait, c’était lorsqu’il avait vu Gabrielle s’enfuir des bras du runner. Et puis c’est lui qui l’avait sauvé, il lui avait donné la décharge qui l’avait ramené à la vie. Pour l’instant.

Les pensées morbides du colonel furent interrompues par des bruits de percussions. On les entendait aussi bien que l’on ressentait les vibrations à travers le sol.

- Qu’est que c’est que ce bordel, exclama Sheppard.
- Mais que font-ils, demanda Rodney avec l’air effrayé.
- Silence jusqu’au village, Rodney vous rester derrière Ronon et Teyla vous fermez la marche.

L’équipe se mit en formation mais rien n’aurait pu les préparer à ce qu’ils voyaient.

Un énorme feu brûlait au centre du village, les flammes devaient monter jusqu’à 50m. Les filles dansaient autour du feu aux sons des percussions jouées par les garçons. Tous portaient des peintures corporelles et tous semblaient possédés.

- Mais que font-ils ? redemanda Mc Kay.
- On va leur poser la question en espérant qu’ils ne nous en voudront d’avoir dérangé pas les festivités.

Sheppard trouva Keras parmi les participants et ils s’avancèrent à découvert.

- Bonsoir Keras, lança Sheppard. J’espère qu’on ne dérange pas.
- Mais non bien sûr vous venez pour participer aux célébrations ?
- Euh non, on aurait plutôt quelques questions à vous poser.
- Bien sur. Venez chez moi on s’entendra mieux.

Ils pénétrèrent dans le cabanon et Keras relâcha les lourdes teintures sur les ouvertures. Le vacarme s’estompa mais on sentait encore les vibrations des percussions.

- Que se passe-t-il en ce jour de fête mes amis ?
- Déjà pourquoi est-ce un jour de fête ?
- Vous ne savez pas ?
- Non, répondit sèchement Sheppard.
- Vraiment ?

Keras promena son regard sur tous les membres de l’équipe et vit avec incrédulité qu’ils n’avaient pas la mine réjouie, pire ils semblaient malheureux.

- Mais vous ne connaissez pas la légende ?
- Laquelle Keras ? demanda Teyla.
- Il fut annoncé il y a bien longtemps avant même l’époque de la création des lois rituelles, qu’un être viendrait lorsqu’on aurait le plus besoin de lui. Le ten'shi nous sauverait tous et mettrait fin à la guerre contre les wraiths.
- Vous croyait que c’est Gabrielle, demanda Sheppard avec incrédulité ?
- Attendez Keras vous croyez que c’est le sauveur ?
- De quoi vous parlez Teyla ?
- Chez nous également il est écrit qu’un être humain viendrait chassez les wraiths.
- Chez nous aussi, rajouta Ronon.
- Mais enfin vous ne pouvez pas tous croire que cet être c’est Gabrielle quand même ! Vous la connaissez non ? cria Sheppard.

Rodney regardait toutes les personnes réunies comme s’il planait. Serait-ce possible ?

- Nous ne croyons pas nous en sommes sûr. Elle nous a tous sauvé. Savez-vous si elle a une marque de naissance ?
- Une quoi ? Comment voulez-vous qu’on le sache ?
- Elle doit avoir une marque de naissance en forme de cœur transpercé d’une lame. C’est le signe de son dévouement et de son courage.
- Mais je l’ignore.
- Vérifiez alors. Pouvons-nous vous donner des cadeaux pour elle, en signe de notre reconnaissance.
- Euh oui. Il faudra juste nous aider à les transporter jusqu’au jumper.
- Ce sera fait. Aviez-vous d’autres questions ?
- Euh non Il faut que l’on aille vérifier le bon fonctionnement du bouclier.
- Je suis sûr que tout sera en parfait état. Elle nous a sauvé.

Keras se leva avec les yeux qui brillait et Sheppard vu qu’il avait le même regard de fanatique qu’avaient les kamikazes afghans avant de se faire sauter. Il frissonna et sortit du cabanon sentant bien que Ronon et Teyla le suivaient plus obligation que par envie.

Il faut que je leur parle. Discrètement.
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Encore un chapitre alors vous en pensez quoi? Et qui sera celui à aller vérifier la marque de naissance?
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MessageSujet: Chapitre 20   L'enfant des lumières [F] EmptyDim 28 Jan 2007 - 14:55

- *Dr Weir.*
- *Oui colonel Sheppard.*
- *Nous voudrions rentrer avant de vérifier l’état de marche du bouclier
car nous avons besoin de vous parlez. De plus, nous sommes assez chargé.*
- *Pardon ?*

- *On vous expliquera.*
_____________________________________________________________

- John pourquoi vous rentrez plus tôt ?
- Je vais vous expliquer.

De toutes les explications, Elizabeth ne s’attendait pas à celle-ci.

- Ils croient quoi ?
- Qu’elle serait leur sauveur. Elle serait venue pour terminer la guerre contre les wraiths.
- Mais c’est insensé !
- Ce qui m’inquiète le plus, c’est que Teyla et Ronon ont tous les deux une légende similaire dans leur culture.
- Donc ils ne seraient plus complètement subjectifs.
- Je le crains.
- Très bien, nous allons devoir les surveiller pour l’instant. Que font-ils ?
- Ils ont amenés les présents des enfants auprès de Gabrielle. Des éléments de leur fabrication artisanale.
- Allons les voir.
- Après vous.

L’infirmerie ressemblait à un temple. Tout autour du lit de Gabrielle, Teyla et Ronon avaient disposés les cadeaux. Ils étaient complètement sourds aux protestations de Carson.

- Bloody Hell ! Vous ne pouvez pas mettre tous ça dans l’infirmerie ça va déranger la libre circulation.
- Ne vous inquiétez pas Carson nous n’allons aucunement gêner la libre circulation. Le reste des cadeaux nous allons les mettre dans sa chambre.
- Mais que faites-vous Teyla, demanda Elizabeth.
- Nous essayons d’installer Melle Valois le plus confortablement possible.
- Très bien mais veillez à respecter les consignes du Dr Beckett. Comment va-t-elle ?
- Il n’y a rien de neuf. Son corps semble réagir favorablement aux perfusions mais son encéphalogramme ne change pas. Il est toujours plat. Le Dr Mc Kay semble avoir une théorie sur son cas.
- Oui j’ai étudié les relevés. Il semble que Gabrielle soit capable de diriger son flot d’énergie. De plus, elle semble avoir été capable d’épuiser entièrement son énergie corporelle, je n’ai jamais vu rien de tel. Un être qui meurt après un suprême effort n’est capable de faire appel à 40 de ses capacités. Gabrielle aurait dû se liquéfier après ça.
- Nous avons donc affaire à un être hors du commun.
- Keras nous l’a bien dit Elizabeth.
- Merci Teyla mais je préfère des preuves scientifiques.
- Dr Beckett savez vous si elle porte une marque de naissance, demanda Teyla.
- Cela relève du secret médical.
- Carson, dit Elisabeth. Nous devrions peut être le savoir.
- Je suis désolé Elizabeth mais je ne peux pas. Vous lui demanderez quand elle se réveille.

Une alarme retentit dans la salle.

- Gabrielle, cria Beckett. Vite, amenez moi le défibrillateur ! On est en train de la perdre!

Beckett s’activa sur Gabrielle.

- Attention !
TCHACK
- C’est bon, j’ai un pouls.

Effectivement, on pouvait entendre un bip régulier. Carson se passa la main sur le front.

- Je ne sais pas combien de temps on va bien pouvoir continuer comme ça.
- Faites du mieux que vous pouvez Beckett, c’est tout ce que l’on vous demande.
- Attendez, s’écria Rodney. Regardez la !

Lorsque tout le monde prit le temps de regarder Gabrielle, ce qu’ils virent les laissa sans voix. Les joues de Gabrielle qui s’étaient creusées avec le transfert d’énergie, étaient maintenant comme auparavant. Le corps de Gabrielle qui ressemblait à une coquille vide s’était en partie remplit.

- C’est incroyable, cria Elizabeth.

Rodney se mit soudain à fouiller dans le matériel médical. Il débrancha la batterie portable du défibrillateur.

- Rodney que faites vous à mon matériel médical ? Ca va pas on a besoin de ça.
- Non, vous ne comprenez pas, vous n’allez pas en avoir besoin au contraire.

Il brancha deux câbles aux bornes de la batterie et mit les deux autres sur les deux mains de Gabrielle.

- Mais que faites vous ?
- Regardez !

Mc Kay pointa vers le lit et sous leurs yeux le corps de Gabrielle reprenait ses formes.

- Tout comme elle peut donner de l’énergie, elle peut en recevoir. Il suffit de la brancher sur une batterie pour l’aider.
- Bravo Mc Kay, lança Elizabeth. Carson faites en sortes qu’elle recoivent une quantité suffisante d’énergie. Rodney et Sheppard, vous vous repartez vers le bouclier voyez quel type de puissance est nécessaire pour gabrielle.

Sheppard regarda une dernière fois Gabrielle, soupira, se passa la main sur les yeux. Il était plus fatigué qu’il ne le laissait croire.

- Très bien Rodney, on repart.
__________________________________________________________________

- Bon Mc Kay, vous vous dépêchez et on quitte cette planète rapidement, lança Sheppard.
- Vous inquiétez pas, j’ai autant envie que vous de quitter cette planète de cinglés. Vous avez vu les regards de Ronon et Teyla quand Keras a parlé de… de quoi déjà ?
- Il l’a appelé ten’shi, je me demande ce que ça veut dire.
- On s’en fiche, on prend les relevés du bouclier et on part.
- Je monte la garde Mc Kay, allez-y.

Rodney rentra dans l’enceinte et se mit rapidement à faire les branchements. Il posa les mains sur les E2PZ et alluma le panneau de contrôle des anciens.

Rodney

- Sheppard vous m’avez appelé ?

- Quoi ? Non, dépêchez vous.

- Je vais aussi vite que je peux.

Rodney recommença les branchements.

Rodney, aidez moi.

- Bon ça suffit les blagues Sheppard. Vous voulez quoi à la fin ?

- Mais de quoi vous parlez ?

- C’est pas vous qui me parlez ?

- Mais non.

- Oh non, je crois que j’entend des voix.

- Des voix… Vous croyez que c’est à cause de quoi ?

- Je ne sais pas. J’effectuai des branchements et là on m’a appelé à l’aide.

Sheppard se rapprocha de la console et posa ses mains sur l’E2PZ.

- Comme ça ?

John, aide moi ! Aide moi ! AIDE MOI !!

Sheppard retira ses mains comme si elles brûlaient et les posa sur ses tempes.

- Sheppard !

- Elle hurlait ! Elle hurlait pour que je l’aide.

- Elle ? Mais qui ?

- Mais enfin Rodney, c’est Gabrielle ! Elle est dans l’E2PZ. Il faut la sortir de là !
_____________________________________________________________

Certain peuvent dire que je cultive l'art du suspens moi je trouve ça plus intéressant! (et puis je suis une sadique).
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MessageSujet: Chapitre 21   L'enfant des lumières [F] EmptyMer 31 Jan 2007 - 11:58

- Très bien, attendez. Il faut d’abord qu’on arrive à communiquer avec elle. On ne supportera pas si elle se met à recrier.
- Elle est terrorisée ! Je peux comprendre qu’elle hurle !
- Attendez je reconfigure le module des anciens. Je crée une interface avec l’E2PZ et voila. Tenez, écrivez là-dessus.

Rodney lui tendit le panneau et Sheppard se mit à pianoter furieusement.

Gabrielle c’est toi.
Aidez-moi.
Calme toi, c’est moi Sheppard.
John ? Pourquoi je ne peux pas vous voir ? Où suis-je ? Pourquoi je sens plus mon corps ?
Oui c’est moi. On va te sortir de là.
Comment.
Mc Kay va trouver. Il trouve toujours.

- Elle est dans le E2PZ mais elle ne le sait pas. Pour l’instant, je ne lui ai pas dit je ne veux pas l’effrayer encore plus.
- Oui ça me semble être une bonne idée, il ne faut l’effrayer encore plus.

Gabrielle nous allons faire tout notre possible pour régler la situation maintenant tu va devoir te calmer. Je te laisse aux bons soins du Dr Mc Kay. Rodney ne va te quitter d’une semelle. T’inquiète pas.
Merci John.
A toute de suite.


- Rodney je lui ai dit que vous resteriez avec elle.
- Très bien. Je vais en profiter pour trouver le moyen de remettre la conscience de Gabrielle avec son corps.
- Ne la laissez jamais seule.
- Ne vous inquiétez pas. Je reste ici. Par contre, Sheppard il faut qu’on se dépêche car son corps, ni sa conscience, ne pourront supporter longtemps d’être loin de l’autre. J’y connais quelque chose.
- Je sais Rodney. Je sais.

Sheppard tourna les talons et courrait aussi vite qu’il pouvait vers le jumper.On doit la sauver !
_____________________________________________________________

Gabrielle ?
Oui, Dr Mc Kay ?
Comment vous sentez vous ?
J’ai peur !
Je m’en doute. Ne vous inquiétez pas. Vous avez le plus grand génie de la galaxie qui travaille pour vous.
Modeste hein ?
Eh ! C’est vrai.
Tant mieux pour moi. Rodney ?
Oui ?
Pourquoi vous ne m’aimez pas ?
Quoi je n’ai jamais dit ça !
C’est plutôt votre comportement que me le dit.
Je suis désolé.
Pardon ???
Oui je suis désolé. J’ai pris peur à ce que vous pouviez faire et j’ai paniqué en voulant me protéger.
Vous savez quoi Mc Kay. Vous me sortez de là, je nous prépare des muffins à la myrtille et on redémarre tout à zéro.


Rodney se mit à sourire devant la console.

Marché conclut. Bon je dois arrêter de parler pour l’instant, j’ai des branchements à effectuer. Mais si tu veux me parler, parles et je te répondrais.
Très bien Mc Kay. Faites vite.
Appelez moi Rodney.
Merci.


Rodney se mit à faire les branchements rapidement, poussé par l’envie de sauver celle qui venait de devenir une … amie.
_____________________________________________________________

- Mais qu’est ce que vous racontez John ?
- La conscience de Gabrielle est dans l’E2PZ ! Il faut transporter d’urgence son corps au bouclier !
- Oui, un instant. Appelez Beckett dites lui de transporter le corps de Gabrielle dans le jumper médical. Sheppard allez au hangar le chercher et retrouver nous ici.

Le corps de Gabrielle fut rapidement transporté dans le jumper accompagné de Beckett, Teyla et Ronon qui n’auraient jamais laissé les côtés de Gabrielle.

Le jumper passa rapidement à travers la porte des étoiles.

- Dépêchez-vous, s’écria Beckett. Elle ne peut pas rester longtemps débranchée du respirateur.

Comme pour marquer son point, il appuya sur la poche de respiration.

- Nous allons aussi vite que nous pouvons Doc., dit Ronon en courant.

En effet, c’est Ronon et Sheppard qui couraient en portant le brancard. Teyla suivant derrière avec une partie du matériel médical.

Ils arrivèrent enfin au bouclier.

- Vous voilà enfin, s’écria Rodney. Posez-la là.

Ils déposèrent précautionneusement le brancard près de l’E2PZ et Mc Kay brancha les câbles.

- Je dois maintenant le dire à Gabrielle.

Il reprit la console.

Gabrielle ?
Oui, Rodney.
Je vais vous expliquer la situation.
Je suis dans l’E2PZ c’est ça ?
Mais comment le savez-vous,
Je m’en doutais un peu, appelez ça l’intuition féminine. Vous avez branché mon corps.
Oui.
Très bien maintenant laissez moi faire.


Rodney se recula. Une lumière semblait émaner de l’E2PZ, elle suivit le long des câbles et atteignit le corps de Gabrielle.

Il fallu à peine une minute pour qu’il se produise un éclair et que Gabrielle ouvre les yeux.

- Gabrielle ! cria Sheppard.
- Ca a marché ! s’exclama Rodney.

Teyla regarda Gabrielle et s’inclina à ses côtés.

- Ten’shi, nous sommes remplit de joie de vous voir saine et sauve.
- Teyla ?
- C’est rien, Gabrielle, on t’expliquera, dit Sheppard.

Sheppard aida Gabrielle à se relever.

- Nous allons devoir marcher jusqu’au jumper. Ca va aller Gabrielle ?
- Je me suis assez reposé ne vous inquiétez pas pour moi. Par contre, vous me semblez épuisés tous.
- Ca fait presque trois jours qu’on a pas dormi.

- Je devrais pouvoir vous aider pour une fois.

Gabrielle ferma les yeux et sous peu, le jumper fit son apparition dans le ciel.

- Comment avez-vous ?
- Je vous expliquerais plus tard Rodney. Mais maintenant montez dans le jumper, je vais piloter. Mettez vous à l’aise.
- Le voyage promet d’être plus agréable au retour qu’à l’aller, dit Sheppard.
Il mit ses bras derrière sa tête, ferma les yeux et releva les pieds. Tous les autres, firent de même.

Lorsqu’ils furent tous installés, Gabrielle se posa au commande du jumper et les fit décoller tout en douceur.
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MessageSujet: Chapitre 22   L'enfant des lumières [F] EmptyMer 31 Jan 2007 - 12:05

- Ca va Gabrielle, demanda Sheppard.
- Juste un peu de fatigue et pas mal d’émotions. Ce briefing me semblait sans fin.
- Il faut dire que cela faisait quatre jours qu’on n’avait pas fait le point et comme on n’était pas en état de le faire hier soir. C’était forcément la première chose qu’on devait faire ce matin.
- Cela me semble irréel tout ce qui s’est passé en si peu de temps.

Gabrielle replia ses bras autour d’elle comme pour se protéger.

- Vous croyez en cette légende ?
- Je crois rarement aux légendes Gabrielle, même si parfois elles ont un fond de vérité.
- Je vais aller courir. Bonne journée.
- Bonne journée.

Gabrielle ne vit pas l’air inquiet de John. J’espère qu’elle va tenir le coup.
_____________________________________________________________

Gabrielle courrait comme une dératée. Elle se poussait de plus en plus, surprenant ceux qu’elle croisait par sa vitesse. S’ils s’étaient attachés à son visage, ils auraient vu son regard torturé.

J’ai l’impression de ne plus être moi. Au fond, est ce que je me connaissais vraiment ? Depuis quand est ce que j’ai ces pouvoirs ? Est-ce ma venue à cette cité l’élément déclencheur ? Ou bien est ce que c’est ma blessure qui m’a poussé à me développer. Aurais-je pu les sauver à ce moment ? Je vais devenir folle !

Lorsqu’elle prit sa douche, ses larmes coulaient en même temps que l’eau sur son visage.
______________________________________________________________

-Dr Weir ?
- Ah Gabrielle. Comment vous sentez-vous ?
- Ca va merci.
- Que puis-je faire pour vous ? On ne vous avez pas vu de la journée, j’allais justement venir vous voir.
- J’avais juste besoin de faire le point. Ce que voulez savoir c’est que je dois faire maintenant.
- Je pense que si vous le souhaitez vous devriez pouvoir reprendre votre poste auprès du Dr Mc Kay, puisque plus que tout maintenant il semble avoir envie que vous l’aidiez pour les artefacts anciens.
- Très bien, je vais y aller dès demain matin.
- En fait ce n’est pas exactement vrai.
- Pardon ?
- Mc Kay voulez savoir quand serait le bon moment pour vous demander des muffins, Sheppard et Ronon se plaignaient des desserts du mess et Zelenka lui a décidé qu’il ne pourrait pas travailler tard sans du café, et là je cite « qui ne soit pas du jus de chaussette pour canadien qui de toute façon n’y connaît rien en café ».

Gabrielle se mit en rire, à rire si fort qu’elle en pleurait.

- Gabrielle vous allez bien ?
- Oh mon Dieu que ça fait du bien. Ils sont tous si fantastiques. Ils sont le rayon de soleil qui perce les nuages dans mon cœur.
- Je suis heureuse de vous voir sourire.
- Merci Dr Weir. Pour tout.
- Non Gabrielle, merci à vous, pour avoir sauver tout ces enfants alors que nous n’avions aucune solution. Et surtout merci de vous occupez des grands enfants qui habitent dans cette cité.
- C’est un plaisir. Bonne soirée à vous.
- Bonne soirée.

Quand Gabrielle se coucha ce soir là, ce fut avec un sourire aux lèvres et de la farine aux doigts.
______________________________________________________________

- Qu’est ce qui ne peut pas attendre Ronon. D’habitude vous ne venez jamais me chercher avant huit heures du matin.

Pour toute réponse, Ronon continua à marcher rapidement dans le couloir qui menait aux appartements. Sheppard se demandait ce qui avait poussé le runner à venir le chercher plus tôt que d’habitude.

Lorsqu’ils arrivèrent devant la porte de Gabrielle, Sheppard comprit enfin. Un délicieux arôme s’échappait de son appartement.

- Ca, c’est la meilleure nouvelle de la journée.

Comme invoqué à ce moment, Gabrielle ouvrit la porte. Lorsqu’elle vit les deux la regarder avec envie, elle éclata de rire.

- Bonjour messieurs, je vois que vous êtes très matinaux ce matin. J’avais prévu de déposer ceci au mess pour vous mais puisque vous êtes là, vous pouvez les prendre.

Elle tendit un panier à chaque homme.

- Pensez à partager avec les autres quand même.
- On y pensera.

Ronon ne répondit pas, il avait la bouche pleine.

- Je vous laisse, je ne voudrais pas être en retard, je suis que l’équipe scientifique est aussi impatiente que vous de retrouver mes douceurs.
- Hmmm et si on pas envie de partager. Quels chanceux ils sont de t’avoir mais surtout n’oublie pas de te ménager des pauses, ordre du Dr Beckett, recommanda Sheppard.
- Si jamais j’apprend que tu as fait un malaise, je leur donnerais la peur de la vie, menaça Ronon.
- Oh quelle terreur, sourit Gabrielle. Ne vous inquiétez pas, je vais bien. Allez bonne journée.

Gabrielle leurs fit à chacun une bise, puis elle ramassa les paniers de victuailles destinés aux scientifiques. Les hommes la regardaient partir avec inquiétude.

- Vous croyez qu’elle va réellement bien Sheppard ?
- Je ne sais pas Ronon, elle ne s’est pas confiée à vous ?
- Non.
- Moi, non plus.
- …
- …
- Gardons un œil sur elle et si jamais Rodney l’épuise, je te promets qu’il le regretta.
- Tu comptes réellement mettre tes menaces à exécution, Ronon ?
- Elle est bien plus importante que ce que les habitants de la terre peuvent penser.

Ronon se tourna et quitta Sheppard non sans enfourner une autre pâtisserie dans sa bouche.

Elle est importante. Importante pour tous.

Sheppard regarda une dernière fois le couloir où s’était engouffré Gabrielle et partie en sens inverse.
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MessageSujet: Chapitre 23   L'enfant des lumières [F] EmptyMer 31 Jan 2007 - 20:52

Chapitre post-noël, donc post-tramatique, post-gueule de bois et post-indigestion. Et oui, écrit tard le soir car debout avec des crampes. Heureusement que Noël c'est une fois l'an!
_____________________________________________________________

- Bonjour Dr Mc Kay. Vous allez bien ?

Gabrielle lui tendit un muffin et une tasse de café brûlant.

- Bonjour Melle Valois, je ne vous avais pas entendu.
- S’il vous plaît, appelez-moi Gabrielle. Après tout, vous m’avez sauvé la vie. Encore merci.
- Oh, ce n’était rien.
- Qu’est ce que je peux faire pour vous ?
- J’aurais aimé étudier votre capacité à diriger votre énergie si vous vous en sentez capable.
- Ca ne saura pas un problème, au pire je piquerais de l’énergie à l’E2PZ de la cité.

Un silence gênant se fit dans le laboratoire.

- C’était une blague Dr Mc Kay.
- Ah oui. Sauf que tu en as la capacité, tu as déjà vidé une batterie entière de défibrillateur. On va commencé de manière progressive. Vous allez recharger ces piles alcalines de lecteurs mp3.
- Très bien.

Gabrielle se concentra sur les piles, et du les lâcher rapidement car elles avaient fondues.

- C’est bien ce que je pensais, vous savez donner votre énergie mais vous ne savez pas encore la mesurer.
- Oui c’est ce que je vois.
- C’est la raison pour laquelle je pense que vous vous êtes retrouvée dans le bouclier. Vous vous êtes donné en entier.
- Je ne pensais qu’à les sauver, ma propre survie me semblait être une option.

Rodney frissonna. Elle n’avait vraiment pas l’intention de se sauver.

- A l’avenir, on pourra peut vous amener à savoir maîtriser votre flux d’énergie et par conséquent à ne plus vous mettre en danger.
- C’est vrai ?

Gabrielle regarda Mc Kay avec une étrange lueur dans les yeux. Il hésita avant de répondre.

- Oui, je le pense.
- Merci !

Gabrielle sauta dans les bras de Rodney qui se retint difficilement de tomber en arrière.

- Merci, merci, merci !
- Ce n’est rien.

Rodney lui tapota nerveusement le dos puis rajouta presque en chuchotant.

- Après tout, que ferrions nous sans vous ? Nous serions perdus.

Gabrielle sentit le changement de ton et se releva.

- Qu’est ce que je dois faire ?
- Asseyez d’arrêter de faire fondre toutes nos piles pour commencer ou Zelenka va vous en vouloir car je lui ai piqué les siennes.
- Rappelez moi vous êtes bien le chef de l’équipe scientifique non ?
- Et si on se mettait au boulot ? Je crois que je vais plutôt vous faire travailler sur une batterie plus importante.
_____________________________________________________________

Gabrielle déambulait dans les couloirs marchant vaguement vers le mess. Elle avait passé la journée à tenter de maîtriser son énergie avec pour résultat la fonte de plusieurs types de batteries différentes et beaucoup d’énergie dépensée. Rodney avait finit par la faire sur un des E2PZ épuisé qui trônait dans un coin de laboratoire. C’était la seule chose qui résistait aux ondes énergétiques qu’elle produisait.

Elle était tellement épuisée qu’elle faillit renverser son plateau. C’est la main bienveillante de Teyla qui le rattrapa à temps.

- Ca va Gabrielle Valois ? Vous me paraissez épuisée.
- Je suis claquée, j’ai besoin de manger pour récupérer mes forces. Merci pour le plateau. Ca va aller.
- On vous a frappée ? Je vous le porte. Je vois le colonel Sheppard qui vous fait signe, allons nous le rejoindre ?
- Oui n’importe.

Sheppard s’était levé quand il avait vu Gabrielle vaciller et il lui fallu tout son sang froid pour laisser Teyla s’occuper d’elle au lieu de traverser tout le mess pour l’aider. Il ne rassit qu’une fois que Gabrielle était installée à la table.

- Tu ne vas pas bien, Gabrielle ?
- Ca va. Je suis juste un peu fatiguée.
- Qu’est ce que Mc Kay vous a fait pour que tu sois dans cet état.
- Il m’aide à apprendre à canaliser mon énergie. Dans le futur, on espère que je pourrais mesurer les quantités d’énergie que je dépense.
- Ca serait une bonne chose. Par contre, je ne sais pas si je suis pour les méthodes qu’il utilise. Tu as des cernes de la taille de soucoupes sous les yeux.
- Je t’assure que je vais bien, j’ai juste besoin de manger.

Gabrielle bailla et Sheppard n’insista pas. Ca ne servirait à rien que je me dispute avec elle, c’est Rodney qui va m’attendre !

Gabrielle ne participait pas à la conversation. Elle se contentait d’écouter Teyla et John discuter de leur dernière mission. Sa tête se rapprochait dangereusement de son plateau si bien quand elle la posa sur son bras lui-même posé sur la table, elle ne mit pas plus de trente secondes à s’endormir.

- Elle semble toujours donner le meilleur d’elle-même sans se soucier de son bien-être.
- Oui Teyla, c’est bien ce qui m’inquiète.

Sheppard regarda un instant Gabrielle dormir la tête posée sur ses bras puis il se leva. Il mit de la nourriture dans ses poches, puis il se tourna vers Teyla.

- Est-ce que tu pourrais ramener les plateaux ? Je vais la ramener chez elle.
- Bien sûr.

Sheppard souleva Gabrielle dans ses bras avec facilité, elle est vraiment légère, trop peut être. Elle se pelotonna contre le torse de Sheppard et se rendormit plus profondément avec un soupir d’aisance.

Quand Sheppard la transporta hors du mess tous les membres de la cité se turent pour la regarder passer. Sheppard frissonna quand à l’impact qu’elle avait dorénavant sur tous. Plus personne ne la regarde comme la personne fragile qu’elle était à son arrivée, elle a gagné une aura mystique. Je ne sais pas si ça me plaît. Est-ce que Gabrielle le sent ?
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