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 Confrontation et Union (F)

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althéa
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Capricorne
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MessageSujet: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptyMar 23 Jan 2007 - 17:26

Titre : Confrontation et Union
Auteur : Luna=Althéa
Saison : durant la saison 2 après Inferno
Genre : romance (SHWEIR, soupçon de Teylon), action.
Disclamer : les personnages ne m'appartiennent pas...
Indication : C'est la suite de Dans l'attente d'un appel : les personnages sont de retour sur Atlantis tout comme les wraiths...



Prologue

Cela faisait cinq mois que les vacanciers terriens étaient rentrés sur Atlantis. Et depuis environ quatre mois, le colonel Sheppard et le docteur Weir vivaient leur relation au grand jour.
L’aveu de leur fréquentation plus qu’amicale, s’était fait par étape, évoluant comme leurs rapports amoureux. Ils avaient d’abord passé quelques jours à se cacher, partageant, suivant l’humeur, les quartiers de l’un ou de l’autre. Ils avaient apprécié ces moments, rendant leur début de relation excitante. Il fallait surveiller les couloirs, jeter des œillades par ci par là, afin de vérifier que personne ne les surprendrait.
Mais leurs rapprochements n’avaient pas échappé aux yeux aguerris de leur amis proches. Ils se doutaient de quelque chose, c’était inévitable. John et Elisabeth n’en pouvait plus de leur mentir, alors plutôt que de continuer à esquiver leurs questions trop indiscrètes, nos amoureux décidèrent d’organiser un dîner où furent conviés Rodney, Teyla, Ronon et Carson. C’est lors de cette soirée qu’ils en profitèrent pour avouer leur relation clandestine. Leurs amis les félicitèrent, heureux qu’ils aient franchi le cap.
C’est seulement au bout de trois semaines, après de moult discussions entre les principaux concernés, que la cité fut mise dans le secret. Certains membres, plus perspicaces que d’autres, s’en étaient doutés, mais pas tous. La nouvelle fut généralement bien accueillie, et les quelques sceptiques (enfin, presque tous) furent vite rassurés de voir que malgré les sentiments de leurs leaders, Atlantis continuait d’être diriger efficacement et correctement.
Le Dc Weir ne faisait preuve d’aucun favoritisme vis à vis du colonel. D’ailleurs, les confrontations d’opinions entre eux, existaient toujours et se faisaient parfois entendre jusqu’au bas de la salle d’embarquement !

Sur Atlantis

Un homme se dirigeait à pas rapide vers le bureau du Dc Weir. Coiffé de son habituelle queue de cheval, il passa devant les commandes pour arriver finalement devant un bureau …vide !
Kavanagh: où est le docteur weir ? demanda-t-il à un technicien qui se trouvait derrière lui. Je devais la prévenir de l’arrivée du Dédale.
Tech : elle est partie en mission avec SGA 1, comme tous les mois.
Kavanagh étouffa un juron, murmura un « c’est inadmissible » puis repartit aussi vite qu’il était venu.

En effet, Elisabeth avait mis en application les conseils de John. Ce dernier lui avait proposé, lors de cette fameuse soirée sur Terre où ils s’étaient embrassés pour la première fois, de participer aux excursions planétaire tous les mois. Depuis, Liz accompagnait régulièrement l’équipe du colonel. A une seule occasion, elle s’était jointe à celle du Major Lorne. Mais, il faut bien avouer que partir avec son militaire était bien plus sympathique.

Cette fois ci, SGA 1 était partie en exploration sur la planète P3X250.
Les membres de cette équipe venait de finir les négociations avec les habitants de l’Alorie (1) Teyla ne les connaissait que de nom, son peuple n’ayant jamais eu l’occasion de les rencontrer. Heureusement, tout s’était très bien passé entre les deux peuples, et les échanges commerciaux pouvaient enfin débuter.

Tout le monde revenait tranquillement vers la porte des étoiles.
M : c’est un vrai plaisir à chaque fois que vous venez Elisabeth. La mission se passe toujours sans encombre.
E : oui et bien priez pour que ça continue. Je ne suis pas franchement pressée de me faire attaquer.
J : alors contente du déroulement de la journée, DcWeir ?
E : plutôt oui ! En plus, les aloriens sont d’une grande gentillesse.
T : je suis d’accord avec vous. Je n’avais jamais eu l’occasion de les rencontrer personnellement, mais leur réputation était véridique
J : je trouve aussi. Mais j’avoue que je n’ai pas beaucoup apprécié le fils du gouverneur
T : vraiment colonel ? c’est un jeune tout à fait charmant pourtant!
Elle reçut un regard noir de Ronon.
J : ouais, ben la prochaine fois, j’apprécierai qu’il cesse de reluquer Elisabeth comme ça, expliqua-t-il avec une moue mécontente.
E : oh ? c’est vrai, je n’avais pas remarqué ! répondit-elle en esquissant un sourire
J : bien sûr, joue les saintes ni touchent. Si tu n’avais pas cessé de lui sourire, peut-être qu’il aurait compris .
E : je m’efforce de mettre en place une relation de confiance entre nos deux peuples, alors excuse moi de sourire. Dis donc, tu serais pas un peu jaloux toi ? ajouta-t-elle en lui donnant un coup de coude.
J : jaloux ? de ce sac d’os ? ça risque pas. Pis avec ses bonnes manières de jeune premier, il n’y a rien de tel pour n’énerver.
E : au lieu de le critiquer, tu devrais prendre exemple sur lui.
Ro : vous n’êtes pas très gentille Dc Weir, le colonel a beaucoup de qualités
J (lui collant une tape sur l’épaule): enfin quelqu’un qui me soutient, ça fait plaisir, merci Ronon.
E : oh, mais tu sais bien que je plaisante mon amour
Et elle lui vola un baiser.
R : désolé d’interrompre cette discussion très constructive mais ça doit faire au moins 5 minutes que j’ai activé la porte. Ils seraient peut-être tant d’y aller ?
T : alors allons-y

John pris la main d’Elisabeth et ils franchirent ensemble la porte pour se retrouver sur Atlantis, face à Caldwell.

(1)Le nom de cette contrée est tiré de l'imagination de David Eddings, auteur des Champs de la Belgariade et de la Mallorée. Confrontation et Union (F) Icon13


Dernière édition par le Lun 5 Fév 2007 - 19:09, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptyMer 24 Jan 2007 - 18:09

John pris la main d’Elisabeth et ils franchirent ensemble la porte pour se retrouver sur Atlantis, face à Caldwell.

E : Oh, bonjour colonel ! Déjà arrivé ?
Caldwell salua de la tête Elisabeth ainsi que l’équipe de John.
C : Oui, vous n’avez pas oublié l’arrivée du Dédale alors ?
E : Non, pas du tout. Mais mon expédition était prévue depuis longtemps alors je ne voulais pas l’annuler. Et puis, ma présence n’était pas nécessaire. Vous connaissez les lieux depuis le temps.
C : Si vous le dites. Je vois qu’il y a beaucoup de changement depuis votre retour de la Terre.

Il avait dit ça en regardant les mains des deux leaders enlacées. Elisabeth lâcha immédiatement la main de John, ce qui évidemment ne lui plut pas.
E : Oui, effectivement. Je crois qu’une petite discussion s’impose.
C : Je le crois aussi.
E : Teyla, Ronon, Rodney, vous faites un tour par l’infirmerie. John, tu m’accompagnes dans mon bureau.

Ils montèrent alors tous les trois dans le bureau de la dirigeante. John entra le dernier et ferma la porte. Caldwell s’assit et entama la discussion.
C : Je m’absente pendant 6 mois, et je reviens pour apprendre que vous avez une liaison !
E : Vous êtes déjà au courant alors. Comme vous avez pu le constater, la cité connaît les faits, et cela ne pose de problème à personne.
C : A personne, vous en êtes bien sûr ? dit-t-il en levant les sourcils.
J : Si vous voulez parler du scientifique Kavanagh, j’avoue que son opinion importe peu.
C : Peut-être… et la mienne ? Je suis quand même l’un des dirigeants sur cette base.
J : Dirigeant à temps partiel…colonel.
E : Oui, et sauf votre respect nous nous passerons de votre opinion.
C : Je m’en doutais. Pourtant si jamais votre histoire ne tient pas la route, vos rapports pourraient en souffrir, et par conséquent, cela risquerait d'entraîner des répercussions sur la direction d’Atlantis. Vous avez beau être une civile et un militaire, vous n’êtes pas moins les deux leaders d’Atlantis.
E : Il n’y a aucune raison pour que ça ne fonctionne pas entre nous. John et moi sommes confiants en l’avenir. Pour autant, sachez que nous en avons discuté tous les deux, et quoi qu’il arrive, je vous promets que les Atlantes n’auront pas de souci à se faire.

Caldwell soupira.
C : Qu’est ce que je peux ajouter à cela ? Vous êtes majeurs et responsables, je vois que vous avez pensé à tout. De plus, je suis sûr que quoique je dise, cela ne changera rien, alors je vous autorise à continuer même si je reste sceptique.
E/J (étonnés): Merci colonel, puis John ajouta : "bien que nous n’ayons pas besoin d’autorisation pour ce qui concerne notre vie privée".
Caldwell esquiva la réponse de John et poursuivit :
C : Et pour ce qui est de ces sorties mensuelles ?
E : Un moyen d’échapper pendant une journée à tous ces rapports. Les autres peuples auront ainsi l’occasion de me connaître personnellement et je crois que c’est pas plus mal.
C : Bon, très bien. Je n’ai rien d’autre à ajouter. Le voyage a été fatiguant, je vais me reposer. A plus tard.

Il se leva et sortit. John et Elisabeth se regardèrent, interloqués.
J : Je m’attendais pas du tout à ça
E : Moi non plus, je croyais qu’il allait émettre de vives protestations, que nous allions nous mettre à crier….et pis rien, le néant. Seulement, de minuscules mises en gardes.
J : Oui, je suis étonné. Je serais presque déçu !... Non, je plaisante, ça ne me dérange pas le moins du monde. A croire que 6 mois loin d’Atlantis ont fait du bien à Caldwell.
E : Oui...
J : Bon, c’est pas tout, mais j’irai bien me reposer également dans nos quartiers. Alors plus vite, on ira à l’infirmerie, plus vite on sortira.
E : Tu as raison.
Elle passa devant John et voulut ouvrir la porte. Mais il attrapa son bras, la plaqua contre le mur et l’embrassa fougueusement. Quelques secondes plus tard, il s’écarta d’elle et ajouta avec son perpétuel sourire:
J : Maintenant on peut y aller.

Le soir venu, après un passage par le mess, nos deux amants entrèrent dans leurs quartiers. Depuis l’officialisation de leur relation, John avait emménagé dans les quartiers de Liz. Ils étaient assez grand pour faire vivre quotidiennement deux personnes, et puisque John avait moins d’affaires qu’Elisabeth, le déménagement avait été rapide.
John enleva ses chaussures, se précipita dans la salle de bains pour se changer, et revint quelques secondes après pour s’effondrer sur le lit. Il fut rapidement rejoint par Liz. Elle posa sa tête sur son épaule tout en enlaçant sa main à la sienne. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, en silence, savourant la présence de l’autre comme chaque nuit.
J : Tu penses à quoi ? demanda tout à coup John
E : A Caldwell
J : J’aurai préféré entendre mon nom? dit-il déconcerté. Cela dit, je suis sûr qu’il s’ennuie dans sa cabine à bord du dédale, alors si tu veux le rejoindre, je t’en prie, te gène surtout pas pour moi.
Elle le frappa.
E : T’es bête ! Je pensais à sa réaction. Tu te souviens de notre premier soir, j’avais peur de ce qu’il aurait pu dire ou faire, et finalement, il a accepté qu’on se fréquente ».
J : Oui je sais, je me souviens. Comment voudrais tu que j’oublie cette soirée. Ainsi que les jours qui ont suivi…

Flash back

Après s’être embrassé près du lac, John avait raccompagné Elisabeth à son hôtel. Il était resté pour la nuit. Ils avaient simplement dormi dans les bras l’un de l’autre. Ils ne voulaient rien précipiter. Le fait d’être un couple allait déjà être difficile à assumer les premiers jours sur Atlantis alors s’il avait couché ensemble dès la première nuit, ils auraient eu l’impression que ça faisait trop d’un coup. De plus, il voulait y aller par étape, pour profiter pleinement de ce qui leur arrivait.
Leur première fois avait eu lieu dans ces mêmes quartiers où ils étaient allongés ce soir. Ils avaient succombé à leurs désirs assez vite quand même : trois jours après leur retour. La nuit avait été courte, ils avaient longuement explorer leurs corps, multipliant les caresses pour enfin finir dans une explosion de douceur et de plaisir.

Fin Flash Back

J : Ce qu’on vit est absolument magique
E : Tout à fait d’accord.
Pour autant, Elisabeth s’écarta de John pour rejoindre son oreiller. John, chagriné par ce changement subite de position, se plaça sur son côté gauche pour l’observer.
J : Tu ne m’aimes plus ? lui dit-il en plissant les lèvres
E (souriant): Bien sûr que si, mais j’apprécie le moelleux d’un véritable oreiller de temps en temps. En plus, je suis épuisée, et je dois me lever tôt demain…
J (intrigué ) : Comment ça ? D’habitude on bénéficie d’un sursis de quelques heures pour se lever lorsqu’on revient de mission.
E : Je sais bien, mais je souhaite être dans mon bureau pour 8h…
J : Tu m’expliques ou je dois te tirer les informations une part une ?
E (capitulant) : C’est pour Caldwell, je souhaite qu’il voit que je suis toujours compétente, et que je néglige pas mon travail, même pour quelques heures !
J (s’énervant) : Tu plaisantes j’espère ?!
E : Non !
J : Attends, je te rappelle qu’il nous laisse tranquille alors…
E (commençant à s’énerver à son tour): Oui, justement, et je veux que ça continue. Si t’es pas capable de comprendre ça .
J : Désolé, je ne comprends pas. Ce que je vois, c’est que depuis qu’il est arrivé, tu changes tes habitudes…pour…pour lui plaire. D’abord tu me lâches la main en arrivant sur Atlantis, et maintenant tu veux te lever à l’aube alors que tu as besoin de dormir.
E : Pour lui plaire ?
J : Tu sais bien ce que j’ai voulu dire. On dirait que t’es en compétition avec lui, que tu veux lui montrer de quoi tu es capable mais ça ne sert à rien…
E : Je me lèverai un point c’est tout !
J : Ce que tu peux être buter parfois !
E : ça me rappelle quelqu’un ! Mais tu sais quoi, laisse tomber, j’ai pas envie de polémiquer avec toi ce soir.
Et elle se tourna pour se retrouver dos à lui.
J : Elisabeth…
E : Bonne nuit John !

Il soupira. « Magique ce que l’on vit, hein John. Ouais, en tout cas la magie peut vite devenir un enfer, pensa-t-il » Il détestait s’endormir ainsi, après s’être disputé avec Elisabeth. En plus, il n'avait pas eu l'occasion de l'embrasser pour lui dire bonne nuit. Cependant, il était conscient que la seule chose à faire, c’était de faire retomber la pression, avant de dire des choses qu’aucun des deux ne pensait réellement.
Frustré, il rejoignit à son tour son oreiller. Il eut un mal fou à s’endormir contrairement à Liz. Ce n’est qu’après avoir ressassé pendant deux bonnes heures leur dispute qu’il finit par rejoindre les bras de Morphée.
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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptyJeu 25 Jan 2007 - 19:11

Je poste une suite un peu plus longue...
Il y a un peu de Carson/Laura à partir de cette partie également. Peut-être même plus que du Teylon parce que je ne me suis pas beaucoup attardée sur ces deux persos


Le lendemain John se réveilla en repensant à la querelle de la veille. Lorsqu’il vit qu’il était seul dans le lit, il se rembrunit encore plus. Décidément la journée commençait mal, très mal. En plus, il n’avait même pas entendu Elisabeth se lever. Il devait vraiment être fatigué. Mais sa petite amie devait l’être encore plus. Elle en faisait trop comme d’habitude.
Il lui en voulait qu’elle se soit levée. Non, en fait, il avait une dent contre Caldwell. Si seulement il avait pu rester sur Terre au lieu de revenir. Il avait beau avoir « accepté » leur relation, il trouvait quand même le moyen de lui pourrir la vie.
John se leva et se dirigea vers la salle de bains. Un quart d’heure plus tard, Laura Cadman et Teyla le virent entrer dans le mess, et s’approcher d’elles.

J : Bonjour
T/L : Bonjour colonel
L : Vous n’avez pas l’air dans votre assiette ?
T : ça s’est mal passé hier avec Caldwell ? s’informa Teyla. Je n’ai pas eu l’occasion de vous voir après.
L : Vous avez vu Caldwell, et dire que j’ai loupé ça !
A l’entente de son nom, John bouillonna encore plus.
J : Vous n'avez pas loupé grand chose. Ça c’est trop bien passé justement
L : Comment ça ?
J : Il n’a rien dit. Il a dit que nous étions assez grands pour agir.
T : Etonnant
L (curieuse): Pourquoi cette tête alors ?
J : Une dispute avec le Dc Weir, mais je n’ai pas vraiment envie d’en parler. Sinon, quoi de neuf chez vous ?

Laura n’insista pas. Bien qu’elle adorait entendre les potins concernant ses deux supérieurs, elle décida d’accéder à la demande de son colonel et bifurqua vers un autre sujet:
L : Teyla était en train de me dire qu’elle avait passé une mauvaise nuit.
J : Je ne suis pas le seul alors. Quels sont vos motifs ?
T : Des cauchemars...
J (un peu inquiet) : Encore, vous en avez beaucoup ces temps ci.
T : Oui, ils sont de plus en plus intenses … mais il n’y a pas que ça. J’ai un mauvais pressentiment, comme ci ils préparaient quelque chose.
L : Je ne voudrais pas mettre en doute votre parole, mais les wraiths croient que la cité a été détruite. En plus, ils se déchirent entre eux, chaque reine cherche à supplanter l’autre. Je ne vois aucune raison pour qu’ils nous attaquent.
T : Je sais, mais dans l’ensemble, c’est ce que j’ai ressenti.
J : Je porte énormément d’attention à ce que vous ressentez Teyla. Pour autant, je ne voudrais pas que l’on s’inquiète outre mesure. Mais j’en parlerai à Elisabeth, si vous voulez… si jamais elle accepte de me parler.
T : Merci colonel.
L : Ne vous inquiétez, ni pour les wraiths, ni pour le Dc Weir. Je suis sûre que ça va s’arranger entre vous, comme toujours.
J : Vous êtes bien positive !
L (en souriant): C’est comme ça avec moi ! De toute façon, tout le monde sait que vos disputes ne durent jamais éternellement.
C’est sûr ces dernières paroles accompagnées d'un clin d'oeil, que Laura quitta sa chaise pour se diriger vers une autre table... Une table où venait de s’installer un certain docteur aux yeux particulièrement bleus.

Pendant ce temps, le Dc Weir était dans son bureau, en train de peaufiner des rapports. Elle avait un mal fou à se concentrer et ce, pour plusieurs raisons.
D’une, elle était fatiguée, cela devait faire au moins 2 minutes qu’elle n’avait pas baillé. Un record ! Dire qu’elle s’était levée tôt, tout ça pour Caldwell ! En plus, ce dernier devait être encore en train de ronfler dans sa cabine, car elle ne l’avait pas aperçu de la matinée.
De deux, sa dispute avec John lui revenait sans cesse à l’esprit, et tout ça à cause de Caldwell. Mais il fallait bien se l’avouer, à cause d’elle aussi. Si seulement elle n’était pas si perfectionniste, elle aurait pu somnoler dans les bras de John. Malheureusement, elle était comme elle était, et après tout, il l’avait accepté aussi avec ses défauts.
Pour finir, une affreuse migraine s'était invitée depuis son réveil. Bref, c’était vraiment une mauvaise journée.

C’est dans une ultime tentative pour se concentrer, qu’elle fut interrompue par Rodney.
R : Elisabeth, bonjour.
E : Rodney, j’espère que votre matinée se passe mieux que la mienne.
R : Je ne crois pas. Apparemment, votre matinée est déjà sombre, mais avec la nouvelle que je vais vous apprendre, elle risque de virer au noir.
C’est alors qu’Elisabeth vit que Rodney n’affichait pas son habituel sourire. Il avait l’air anxieux, très anxieux.
E : Je n’aime pas ce que je lis sur votre visage Rodney. Venez allons faire un tour sur le balcon. Au moins, l’air frais soulagera peut-être un minimum mon mal de tête.

Le dc Weir pris au passage sa polaire. L’hiver s’était installé depuis quelques semaines, et la proximité de l’océan glacial n’arrangeait rien au climat rigoureux.
E : Alors Rodney, que se passe-t-il ? lui demanda-t-elle d’une voix qui trahissait son inquiètude.
R : Les wraiths
E : Quoi les wraiths ?
Elle lui avait posé la question, dans l’espoir que la réponse qu’elle redoutait ne voit jamais le jour.
R : Ils sont en route vers Atlantis.
Il avait dit cette phrase rapidement, en espérant que la triste nouvelle s’intègre en douceur dans l’esprit de son amie. Mais c’était peine perdue. Une fois le choc passé, Elisabeth prit son masque de leader, et commença son interrogatoire.
E : Quand seront-ils là ?
R : Dans une semaine, répondit-t-il d’une petite voix
E : Quoi ? hurla-t-elle presque
R : Vous avez bien entendu
E : Comment ça se fait ? pourquoi ne les avons nous pas détectés avant ?
R : Radek et moi avons quelques théories, mais j’aimerai autant ne pas me répéter.
E : Très bien, je vais convoquer le colonel Caldwell et votre équipe. On se retrouve dans la salle de débriefing.

Une dizaine de minutes plus tard, le colonel Sheppard entra dans la salle de réunion, accompagné de Teyla. Ils avaient été convoqués par un message d’Elisabeth qui les avait interrompu en plein petit déjeuner. Ils virent que Rodney et Zelenka étaient déjà installés et en pleine discussion. Lorsque ces derniers aperçurent les deux membres de SGA-1, ils s’arrêtèrent de parler.
J : Alors Rodney, vous avez encore besoin d’un cobaye pour tester un artefact ?
R : Non colonel, j’aurai aimé, mais ce n’est pas le cas...
Alors qu’il allait demander le pourquoi de cette assemblée, le colonel Caldwell fit son entrée, suivi de près par Ronon et Carson. En effet, Elisabeth avait pris la liberté de faire venir également Beckett. Après tout, c’était un membre particulièrement important au sein de la cité et plus vite il serait au courant de la situation, mieux ce serait.
Quelques minutes après, le Dc Weir entra à son tour, et se dirigea vers le siège libre situé à côté de John. En la voyant, John comprit immédiatement que quelque chose clochait. Peut-être était-elle encore en colère contre lui, mais il y avait autre chose dans son regard, il en était sûr.

E : Je vous remercie d’être venus aussi rapidement. Ecoutez, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Rodney est venu m’informer ce matin que d’ici une semaine, les wraiths seront aux portes d’Atlantis.
Un lourd silence suivit cet aveu. Il fut brisé par le colonel Caldwell
C : Attendez, vous avez dit une semaine ?
J : Pourquoi ne nous prévenir que maintenant ?
R : Pour la simple est bonne raison que l’on vient de l’apprendre, répondit Rodney de manière sarcastique
T : Comment cela est-il possible ?
Z : La première théorie serait que nos détecteurs soient défectueux. Mais d’après les appareils des anciens, ils sont en parfait état de fonctionnement.
R : Nous pensons donc que les wraiths ont trouvé un moyen de brouiller nos détecteurs longues distances expliquant leur apparition tardive sur nos écrans. Quant au pourquoi de l’attaque, un nom me vient à l’esprit : Michaël. Il a dû prévenir nos chers amis qu’Atlantis était intacte et que nous ferions un bon dessert !
Ro: Combien de vaisseaux ? demanda sérieusement le runner.
R : Quatre vaisseaux ruches, avoua-t-il la mine sombre.

A l’entendant du nombre, Elisabeth partit chercher un peu de réconfort, en attrapant la main de John sous la table. La dispute de la veille n’était plus dans les cœurs à cet instant. Lorsqu’il sentit ce contact, John répondit à son étreinte, en essayant de lui transmettre de l’espoir et du soutien.
Pour autant, c’est d’une voix parfaitement maîtrisée que la leader enchaîna :
E : La situation est critique. Maintenant que vous êtes au courant, il faut réfléchir à une stratégie au plus vite. J’avoue que je suis rassurée que le Dédale soit là, un deuxième vaisseau est toujours utile.
R : Je sais que vous pensez à l’Orion Elisabeth…
E : Oui j’y pense, ces deux vaisseaux, plus les drônes devraient causer pas mal de dégât même si c’est loin d’être suffisant contre quatre ruches.
Z : Le dédale est-il opérationnel colonel ?
C : Oui, il est en parfait état, les boucliers pourront fonctionner à pleine puissance. Pour ce qui est de l’Orion, je vois où veut en venir le Dc Weir, est-il apte ?
R : Je dirais oui et non. Il y a encore beaucoup de vérifications à faire.
J : Est quand est-il de l’arme qui se trouve à son bord ? Vous m’en avez parlé l’autre jour, et vous avez dit qu’elle renfermait une puissance assez destructrice.
B: Je croyais qu’elle était inutilisable ?
R : Pas inutilisable Carson, c’est juste qu’elle ne marche pas pour l’instant. Comprendre son fonctionnement se révèle plus que difficile, mais nous y travaillons.
E : Hé bien continuez , je vais mettre le maximum de personnes sur le coup. Je veux que l’orion soit complètement opérationnel d’ici 7 jours Rodney, l’arme y comprise!
R : Mais…
E : Il n’y a pas de « mais » Rodney, c’est notre seule chance. D’après vos recherches, cette arme serait capable de détruire plusieurs vaisseaux ruches.

Rodney soupira mais n’ajouta rien. Il était conscient que l’Orion était un appareil hors du commun. Cependant, de là à le mettre en marche en 7 jours… Quoique sans dormir, c’était peut-être possible…mais, car il y avait bien un « mais » même si Elisabeth ne voulait pas l’entendre, pour ce qui concernait l’arme c’était une autre paire de manche.
J : Je suis désolée Teyla que vous aillez eu raison
T : Et moi donc colonel
Ronon : Comment ça ?
T : Depuis plus d’une semaine, je fais des cauchemars, et j’ai fait part au colonel et à Laura de mes inquiétudes ce matin, et elles se sont avérées exactes. J’aurais dû vous prévenir plus tôt Dc Weir.
E : Ne vous inquiétez pas Teyla, ça n’aurait pas changé grand-chose de toute façon. Nous avions une totale confiance en nos détecteurs. Nous n’aurions rien pu prévoir.
C : Je vais avertir l’équipage du Dédale. Pour ce qui est des détails, nous verrons plus tard je pense. L’important est de prévenir tout le monde.
E : Je vais faire une annonce. Rodney et Radek, je vous laisse répartir les tâches entres les scientifiques. Pour le reste, nous allons nous organiser. Il faut répertorier les munitions, créer des équipes de quatre qui circuleront pendant l’assaut et commencer l’évacuation des Athosiens et des civiles vers le site alpha.
B: Dc Weir ?
E : Oui Carson ?
B : Nous pourrions requérir l’aide du commandement du SGC
E : J’ai bien peur que non. Les oris sont en train d’envahir notre galaxie. Je crois que le général ne pourra pas nous apporter son aide. Nous sommes seuls cette fois ci ! Alors au travail tout le monde.

Tout le monde se leva. Un par un, les membres capitaux de l’expédition quittèrent la salle, à l’exception de John et Elisabeth. Leurs regards se croisèrent :
J/E : Je suis désolé(e) ! s’excusèrent –t-ils à l’unisson
Ils se sourirent
J : Et pas seulement parce que les wraiths arrivent. J’aurais pas dû m’emporter comment ça hier mais…
E : Je sais. Je m’en veux. Je voulais montrer à Caldwell que je suis toujours capable de diriger Atlantis malgré ces changements majeurs. J’ai agi stupidement, tu avais raison.
J (en souriant) : Pour une fois que tu le reconnais.
E : J’ai pas souvent tord non plus alors n’en rajoutes pas !
Il s’approcha d’elle et l’embrassa tendrement, juste avant de l’enlacer.
E : J’ai toujours craint ce moment. Je pensais que les wraiths nous laisseraient tranquille pendant encore quelques temps !
J : Tout le monde voulait y croire, mais il nous reste toujours une semaine. C’est peu mais nous nous préparerons au mieux, et qui c’est un miracle se produira peut-être.
E (soucieuse) : Je l’espère John, je l’espère. Bon je vais y aller, surtout qu’il faut que je passe à l’infirmerie d’abord.
J : Tu ne te sens pas bien ?
E : Si, juste un mal de crâne qui ne passe pas.
J : Si tu avais dormi un peu plus…
E (en souriant): Vous recommencez colonel ! Faites attention !
J : Désolé Dc Weir. On se voit tout à l’heure !
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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptySam 27 Jan 2007 - 17:45

Je continue quand même...bien que je ne sais pas si je dois continuer...Mais puisque j'ai commencé autant finir^^

Cette semaine précédant l’attaque des wraiths, parut à tous très courte. Chacun avait une tâche spécifique à accomplir et ce dans les délais les plus rapides. Nombreux sont ceux qui ne dormirent que quelques heures ces nuits là. La majorité des scientifiques travaillait aux côtés de McKay et de Zelenka pour rendre l’Orion apte au combat. Ils fournirent un travail exemplaire salué par le Dc Weir.
La seule ombre au tableau restait l’arme, elle n’était toujours pas en état de marche. Rodney y travaillait sans relâche mais les avancées étaient minces. Il fallait trouver un code pour pouvoir lâcher la puissance destructrice, or il y avait une infinité de possibilité. Il en avait essayé un certain nombre, en vain. Désormais, il cherchait une solution logique, étudiant les inscriptions entourant l’appareil. Le code devait signifiait quelque chose de précis, le tout c’était de le trouver.
Avec cette arme, la tâche serait déjà dure face à quatre vaisseaux ruches, mais sans son aide, la victoire était impossible.
Les cauchemars hantaient les couloirs de la cité et s’insinuaient dans les rêves des quelques dormeurs. Elisabeth s’était réveillée plusieurs fois en sursaut, rêvant que les wraiths prenaient d’assaut la cité, aspirant la vie de Rodney, Teyla,…John. Ce dernier la réconfortait comme il pouvait, lui murmurant des paroles qui se voulaient rassurantes pour elle, tout comme pour lui.
Tout le monde était épuisé, le peu de sommeil acquis n’étant pas réparateur. Mais l’espoir, faible certes, mais espoir quand même, restait dans les esprits. Les atlantes n’abandonneraient pas sans combattre, pas après le chemin qu’ils avaient parcouru ensemble.. C’est peut-être ce qui permit à la future guerre de basculer en faveur des descendants des Anciens.
Deux jours avant l’arrivée des wraiths, deux vaisseaux ruches disparurent des écrans. Grâce à Teyla, Atlantis appris que deux reines s’étaient déclarées la guerre en chemin, entraînant la chute de leurs vaisseaux. Chaque reine voulait le contrôle d’Atlantis pour elle seule. Les deux autres vaisseaux avaient préféré les laisser s’entretuer plutôt que d’intervenir. Ils se partageraient Atlantis à deux au lieu de quatre, c’était mieux. Les dissensions au sein de leurs ennemis étaient nombreuses, c’était la raison pour laquelle les wraiths n’attaquaient pas en masse Atlantis.

Cette nouvelle renforça la détermination de l’expédition. Désormais le combat serait à peu près équitable.
Le Dc Weir avait décidé de faire sortir 10 jumpers pour combattre les darts et éviter ainsi au maximum que les wraiths pénètrent dans la cité. John avait été désigné pour en piloter un. Bien que cette idée l’emplissait de peur, elle n’avait pu faire autrement. C’était le meilleur pilote de la cité et sa place était dans les airs.
Un jour avant le début des hostilités, Elisabeth fit une dernière annonce à la cité :
« C’est le Dc Weir qui vous parle. Nous ne sommes plus qu’un groupe restreint sur Atlantis, composé essentiellement de militaires. Les athosiens et les civiles, dont la présence n’était pas nécessaire ont déjà rejoints le site alpha. J’en profite pour remercier les volontaires qui ont souhaité rester ici pour renforcer les effectifs et ce malgré le danger. » Elle prit une pause avant de poursuivre : « La bataille est imminente. Deux vaisseaux ruches atteindront Atlantis d’ici 30 heures. Je vous remercie tous pour l’excellent travail que vous avez effectué. Ceux dont le travail est terminé, je vous incite à prendre du repos. La journée de demain risque d’être longue. Merci à tous et même si la victoire est loin d’être acquise, gardez espoir. »

Vers 22heures, John et Elisabeth allèrent dans leurs quartiers. Une journée difficile les attendait et tout était en place. A l’exception de l’arme, mais ils n’étaient d’aucune aide à Rodney et ce dernier voulait qu’on le laisse travailler en paix.
E : J'aimerai tellement que tu restes à la base au lieu de piloter ce maudit jumper.
J : Je sais, tout comme j’aimerai être au près de toi, mais ne t’inquiètes pas tout va bien se passer. Ronon et Teyla seront dans la cité, alors si tu as un problème n’hésites pas. Nous ne pourrons pas empêcher tous les wraiths de se téléporter à l’intérieur. Ne prends pas de risques surtout.
E : ça ira, je serais bien entourée.

Elle marqua une pause. Alors que des larmes menaçaient de couler, elle ajouta:
E :Mais j’ai peur pour toi, si je te perds, je ne sais pas si j’aurais la force de continuer. Surtout n’oublies pas que je t’aime.
J : Je t’aime aussi mon ange. Et promis je ne t’abandonnerai pas.
Ils comblèrent ensemble les quelques centimètres qui séparaient leurs lèvres. Leur baiser fut tendre, leurs langues se mêlant lentement. Puis Elisabeth sentit son besoin de se sentir aimer et protéger devenir plus grand. Elle approfondit leur étreinte, rendant le baiser passionné.
John se plaça alors au dessus d’elle, insinuant ses mains sous le haut de pyjama de la diplomate. Il caressa sa poitrine tandis qu’il quittait ses lèvres pour son cou. Elisabeth laissa échapper un gémissement. C’est alors que John s’arrêta et s’écarta d’elle pour plonger son regard dans le sien.
J : Non, on ne devrait pas…
E : Quoi ? pourquoi ?
J : Parce que ça aurait des accents de dernière fois, et je ne le veux pas.
E : Non, on va s’en sortir, tu l’as dit toi-même, alors continues je t’en prie... Et même si ça se passe mal…on l’aura fait une ultime fois comme tu dis, avant la fin…
J : Elisabeth…
E : John, j’ai envie de toi, de te sentir en moi. Montres moi qu’il y a encore de l’amour dans ce monde.
Comment pouvait-il résister à cette déclaration ? Comment ne pouvait-t-il pas accéder à sa requête ? Elle voulait faire l’amour avec lui, et il fallait qu’il soit honnête, il en avait aussi envie. Ils avaient eu peu de moments intimes cette semaine et ça lui manquait.
J : D’accord, mais je te jure que ce n’est pas la dernière.
E : Ne fais pas de promesse que tu ne pourras pas tenir…
Il allait lui répondre lorsqu’Elisabeth passa sa main derrière la nuque de John et l’attira à lelle. Leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau l’empêchant de formuler un mot. Ils recommencèrent leurs caresses de manière plus entreprenantes, faisant tomber progressivement leurs vêtements sur le sol.
John lui fit l’amour comme il savait si bien lui faire avant de s’endormir heureux, ensemble, en espérant que cette nuit ne serait définitivement pas leur dernière.
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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptyDim 28 Jan 2007 - 13:50

Le lendemain, une grande partie des membres restants se réunirent pour les ultimes instructions.

Caldwell : Les équipages du dédale et de l’Orion sont au complet. J’ai réparti les postes entre les intéressés. J’ai dû malheureusement récupérer des scientifiques et des militaires pour l’Orion, réduisant encore plus l’effectif sur Atlantis.
E : Je sais colonel, mais il faut être un certain nombre pour piloter ce vaisseau. Tout est en règle Rodney ?
R : Oui sauf l’arme bien sûr ! Nous faisons au mieux.

John trouva Rodney l’air un peu moins fatigué que la dernière fois où il l’avait vu. En effet, Beckett avait été obligé de mettre en place un subterfuge pour que notre surdoué dorme un peu. Carson lui avait fait croire que la piqûre qui lui était destiné, contenait un nouveau cocktail de vitamines. Or, elle renfermait un léger sédatif, nécessaire à son repos.

En effet, Mckay et les autres scientifiques avait fini depuis hier matin de vérifier les aptitudes de l’orion. Mais, Rodney n’avait pas quitté son bord, malgré les protestations de ses confrères. Il voulait réussir à mettre en route l’arme, et il prenait pour une insulte personnelle son incapacité à le faire. Mais ce n’est pas en étant fatigué et en s’acharnant dessus que la solution viendrait, comme l’avait judicieusement fait remarquer Zelenka. Cependant, Rodney serait quand même à bord de l’Orion lors de la bataille, afin de tenter le tout pour le tout.

E : Sergent Bates, vous êtes temporairement le commandant de l’Orion. Cela dit, conformez vous aux directives du colonel caldwell. Vous devez agir de concert et non indépendamment.
Bates : J’en suis conscient madame
E : Ensuite, les 10 pilotes des jumpers ont-ils été choisis ?
J : Oui, nous sommes prêts. Cependant, je leur ai donné l’ordre de ne pas continuer les poursuites si les darts repartaient vers le vaisseaux et de rentrer au hangar afin d’éliminer les wraiths infiltrés.
E : Très bien, et en ce qui concerne le siège des anciens ?
B : Je crois que je vais m’y coller une fois de plus. Dès que ma présence ne sera plus nécessaire là bas, je retournerai à l’infirmerie dans l’attente d’éventuels blessés.
C : Les équipes au sol sont fin prêtes ?
T : Oui. Ronon et moi, nous nous en sommes occupés. Nos deux peuples forment des équipes de quatre qui circuleront dans les différents secteurs de la cité. Nous serons la seule équipe de deux car il n’y avait plus assez d’effectif.
C : Vous vousen sortirez ?
Ronon : Sans problème, je sais me débrouiller seul, mais Teyla est une bonne guerrière, son aide sera précieuse. A nous deux, les wraiths n’ont qu’à bien se tenir !
E : Tout est ok alors. Messieurs, Mesdames, la bataille s’annonce rude. Je ne peux vous assurer que tout le monde s’en sortira indemne, mais je l’espère de tout cœur. Rejoignez vos positions et bonne chance !

Les vaisseaux ruches apparurent dans le ciel d’Atlantis à l’heure prévue. Leurs passagers furent quelque peu surpris de voir deux formes positionnées au dessus de l’antique cité. En effet, les deux vaisseaux atlantes étaient en position et attendaient la bataille d’un pied ferme.
Les pilotes des jumpers s’avancèrent à leur tour dans le hangar. Le Dc Weir accompagnait John. C’est main dans la main qu’ils s’arrêtèrent devant la porte arrière du jumper 1.
E : Fais bien attention
J(en souriant) : Comme toujours !...
Il s'arrêta avant de reprendre sur un ton plus sérieux :
J : J’aurai dû t’envoyer sur le site alpha, au moins tu aurais été en sécurité
E (souriant à son tour malgré la tension): Et tu crois que je me serais laissée faire ?
J : Non. Je sais que ma place, tout comme la tienne est ici. L’équipe de Lorne reste avec toi dans la salle d’embarquement et je reste en contact permanent avec toi.
E : Je vous préviendrais quand les darts lanceront leur assaut
J : Oui…je dois y aller…
Elle l’embrassa. John répondit à peine à son baiser et s‘engouffra rapidement dans le jumper. Il n’aimait pas spécialement les « au revoir » et de toute façon, il comptait bien rentrer.
Elisabeth le regarda partir, et traverser en premier la voûte pour s’élever dans les airs. Maintenant, elle devait se concentrer sur sa tâche et non se distraire en pensant en John.

Le Dc Weir rejoignit donc le major Lorne en salle de commandement. Ils pouvaient ainsi guider leurs amis sur le champ de bataille intergalactique.

Le colonel Sheppard avait pris position. Il scrutait les vaisseaux ruches qui se dessinait peu à peu devant lui quand la voix de McKay se fit entendre.
R : Colonel ?
J : Je vous reçois Rodney
R (un peu géné) : Bon c’était juste pour vous dire de faire gaffe à vous…
J : Vous vous souciez de moi, c’est gentil !
R : Non d’Elisabeth. S’il vous arrive quelque chose, elle me prendra pour responsable et je veux surveiller mes arrières
J: Bien sûr, je comprends, assura-t-il en souriant. Tout le monde croit que je ne vais pas rentrer, c’est encourageant. Mais, moi je dis que c’est pour les wraiths qu’il faut se faire du souci.
R : Ouais, on verra.
J : Un peu d’optimisme s’il vous plait. Au fait, je suis sûr que vous allez trouver pour l’arme, vous vous faites désirer, comme d’habitude. Pour autant, faites attention aussi. Vous nous manqueriez, vous et votre mauvaise humeur
R : Tant de sollicitude, c’est écœurant. Allez, vous feriez mieux de vous concentrer maintenant. Terminé.
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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptyLun 29 Jan 2007 - 17:33

Voilà la suite...le passage est un peu saccadé vous verrez^^

C’est le dédale qui ouvrit en premier le feu suivi de près par l’ancien vaisseau tyranien.
Les wraiths ne se firent pas prier pour répondre. Bientôt, un vacarme assourdissant régnait dans le ciel atlante. Les tirs de leurs ennemis étaient précis et auraient causé pas mal de dégâts si les boucliers n’avaient pas été actifs.
Soudain, la voix du Dc Weir se fit entendre :
E : Les darts lancent leurs assauts. Ils sont plus nombreux que vous, peut-être bien trois fois plus.
J : On les aperçoit. Allez les gars une fois tous les drones utilisés, montrons leur ce que nous avons de le ventre.
Pilotes : à vos ordres colonel
E : Carson, libérez les drones, ils sont en train de passer dans la zone désignée.
B : D’accord, mais il n’y a aucun jumper dans les parages ?
E : Non pas encore, alors allez y !
Beckett libéra les drones à partir du siège des anciens, réduisant les effectifs de l’ennemi.
Quelques instants plus tard, les jumpers se joignirent au médecin pour donner la chasse aux darts, entamant ainsi un ballet aérien infernal. Bien qu’en minorité, les atlantes éliminèrent un certain nombre de darts. Cependant, ils étaient encore nombreux et le colonel Sheppard comprit vite que les darts ne cherchaient pas les ennuis, tirant quelques rafales pour faire diversion. En effet, les wraiths voulaient entrer nombreux dans Atlantis et ne souciaient guère des quelques jumpers. Pour autant, les atlantes perdirent l’un des leurs, alors que John et deux autres jumpers se portaient à son secours. Il s’était retrouvé sur la trajectoire de trois darts et les tirs combinés de ces derniers avaient eu raison de lui.

/
Sur Atlantis, les écrans radars signalèrent la présence d’intrus dans la base.
E : A toutes les unités, redoublez de vigilance, nos ennemis sont entrés.
Lorne : Je rejoins mes hommes aux entrées de la salle, restez ici Dc Weir.
/

Les quatre vaisseaux, face à face, continuaient leurs tirs inlassablement. Les boucliers résistaient mais leur puissance décroissaient de minutes en minutes, surtout ceux des atlantes. Le colonel Caldwell comprit qu’à cette vitesse, les wraiths seraient vainqueurs.
C : Orion, ici Caldwell. Je pense que vous m’entendez docteur McKay, je crois que votre aide va devenir indispensable si nous voulons gagner. Notre bouclier ne tiendra plus très longtemps.
R : Oui je sais. Attendez encore quelques minutes, avec Zelenka nous avons trouvé 4 symboles sur 6.
C : C’est mieux que rien, mais dépêchez vous ! ça chauffe ici !

/
Dans la salle d’embarquement, des tirs se firent entendre.
Elisabeth se retourna. Deux wraiths essayaient de faire irruption dans deux endroits opposés. Le major Lorne rejoignit Stackhouse sur le côté est, tandis que son 2ème sergent se plaça à l’ouest à côté du 4ème membre de l’équipe.
Les tirs multiples eurent raison du wraith du major Lorne, mais un second arriva bientôt à sa suite. Le major et le sergent Stackhouse n’eurent pas le temps de recharger que l’ennemi les envoya voler dans les airs. Leurs têtes heurtèrent le sol et ils sombrèrent dans l’inconscience. Voyant leur supérieur et leur ami blessés, les deux derniers membres actifs de SG2 ouvrirent à leur tour le feu après s’être débarrasser de leur propre wraith. Mais ils furent dépassés par les événements. Un 4ème ennemi surgit à son tour. Il surprit le sergent et aspira sa vie sans ménagement ; tandis que l’autre atlante essayait de tuer le second wraith. Mais les balles ne lui causaient pas assez de blessures. L’ultime membre de l’équipe du major Lorne se retrouva plaqué au mur. Elisabeth dû assister impuissante, à l’agonie de son 2ème subalterne, lorsque le wraith plaqua la main sur sa poitrine pour se nourrir de sa vie.
Tout s’était passé en un éclair. Le Dc Weir n’avait rien pu faire. Une fois l’horreur de la situation passée, elle reprit ses esprits et contacta les membres de SG1.
E : Ronon, Teyla, j’ai besoin de vous en salle d’embarquement.
Ronon : On arrive !
E : John, où es tu ?
J : Tous les darts sont repartis vers les ruches. Nous rentrons dans le hangar pour vous porter assistance.
E : Dépêches toi, Lorne et Stakhouse sont insconscients, et les deux autres membres de son équipe sont morts. Deux wraiths sont présents dans la salle mais ils ne m’ont pas vu
J (sa voix trahissant son inquiétude): Ne bouges surtout pas, j’arrive immédiatement.

Elisabeth s’était cachée, elle n’avait pas d’issu. Elle aperçut les deux wraiths survivants. Ils étaient face à face...puis tout à coup, un des wraiths utilisa son arme et tua son confrère. D’abord, surprise, le Dc Weir fit rapidement la conclusion qu’ils appartenaient chacun à un des deux vaisseaux ruches. Leurs ordres devaient différer, apparemment, une des reines avaient dû donner à ses troupes l’instruction d’agir en solo. Il regarda en direction d’Elisabeth. Celle-ci, toujours cachée, retint sa respiration, avant de souffler de soulagement en voyant le wraith s’en aller. Elle ne devait pas rester là, profitant de cette ouverture inespérée, elle décida de rejoindre le hangar à jumper. Elisabeth quitta la salle d’embarquement en passant par le haut des escaliers. Elle aurait voulu porter secours à Lorne et à Stackhouse, mais elle savait que sans moyen de défense c’était quasiment du suicide. Un wraith pouvait surgir à tout moment.
E : John ?
J : Tu vas bien ?
E : Oui, ils se sont entretués ! L’autre wraith est parti. Je viens te rejoindre, je passe par le côté…
Elle s’arrêta. Le wraith qui avait blessé et tué quelques instants plutôt, était revenu. Il se tenait désormais face à elle.
J : Elisabeth, ça va ?
Mais John comprit tout de suite ce qui se passait. La radio de Liz était toujours branchée et il pouvait entendre le souffle caractéristique du wraith.
W : Vous allez quelque part… dc Weir ?
E : Comment me connaissez vous ? réussit-elle à articuler malgré sa peur grandissante
W : Michael vous a très bien décrit. Vous êtes une proie de choix. Dommage, je n’aurais pas la chance de me délecter de vous. Ma reine se fait déjà un plaisir de s’en occuper.
La respiration d’Elisabeth était saccadée. Elle était seule, sans arme, elle n’avait aucune chance. John, quant à lui, ne loupait rien de l’échange. Il était descendu du jumper et courait désormais en direction de la femme qui l’aimait.
W : Mais elle m’a donné l’autorisation de m’amuser avec vous…
Un sourire abominable se dessina sur son visage.
E : Je ne vous donnerai pas ce plaisir ! lui dit-elle d'un air de défi

Elle tenta de s’échapper par les escaliers mais le wraith fut plus rapide, il la frappa au visage lui faisant dégringoler les escaliers. Elle se retrouva face contre terre, une plaie à la tête. Un gémissement de douleur s’échappa de ses lèvres, lorsqu’elle tenta de ramper tandis que le wraith descendait lentement les marches....

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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptyLun 29 Jan 2007 - 21:03

J'ai essayé de faire une coupure pas trop mal...^^

John, courait dans les couloirs aussi vite qu’il le pouvait. Il avait entendu la frappe et s’imaginait le pire. S’il arrivait malheur à Liz, jamais il ne se le pardonnerai. Mais dans sa précipitation, il ne vit pas le wraith qui se trouvait dans un des couloirs adjacents. Ce dernier munit d’une arme, tira au moment où John passait. La balle entra dans la cuisse du colonel, la traversa pour finalement ressortir et se figer dans le mur. L’impact le fit tomber à terre, envoyant son P-90 hors de portée de sa main.
John se retourna, le wraith le fixait, il n’était qu’à 2 mètres. John comprit qu’il ne pourrait jamais atteindre son arme. Il avait échoué, il allait mourir, condamnant par la même occasion Elisabeth. En quelques minutes, sa vie avait basculé dans l’horreur. Il lui avait dit que tout irait bien, et il avait failli à sa parole.
Soudain, des rafales de balles résonnèrent dans le couloir et le wraith s’effondra au sol, permettant à John d’apercevoir ces deux coéquipiers.
T : Colonel, vous êtes blessé ?
J : Ce n’est rien aidez moi à me relever. Elisabeth est en danger de mort.
Ronon le souleva. Aidé de ses amis, ils repartirent en courant. John ne sentait presque pas sa blessure, la peur de perdre la femme qu’il aimait par-dessus tout lui donnait des ailes.

Dans le ciel d’Atlantis, ce n’était plus qu’une question de minutes, avant que le bouclier du dédale ne lâche. Le vaisseau terrien avait causé d’importants dommages aux vaisseaux ennemis mais pas assez. L’hyperespace était endommagé rendant la fuite impossible. De toute façon, fuir était inenvisageable. Des hommes et des femmes se battaient pour vivre à l’intérieur de la cité, et personne ne pouvait se résoudre à les abandonner. Si tel devait être leur fin, alors c’est ainsi qu’elle serait, mais le dédale ne bougerait pas d’un pouce.

L’Orion était en meilleure posture. Malheureusement, si le Dédale sombrait, il le rejoindrait rapidement. Seul face à deux ruches, il n’y avait pas d’issu heureuse possible.
Alors que l’équipage vivait ces derniers instants, Rodney trouva les deux derniers symboles.
C’était tellement logique, tellement simple que la solution ne lui était pas apparue avant. Sans perdre une seconde, il actionna l’arme. Un faisceau rouge trancha l’atmosphère pour se diriger vers le 1er vaisseau ruche. Il le traversa de part en part. Des explosions retentirent alors, avant que le vaisseau ne se brise en deux pour finalement exploser dans le ciel de Pégase. Tandis qu’une slave de cris de joie retentissaient à bord de l’Orion et du Dédale.
Rodney réactionna l’arme, mais rien ne se produit. « allez, ne me lâches pas, pas maintenant, j’ai encore besoin de ton aide! ». Zelenka, qui avait rejoint Rodney lors de l’anéantissement du 1er vaisseau ruche, demanda à Rodney d’arrêter :
Z : ça ne sert à rien d’appuyer comme un fou. Elle doit se recharger pendant quelques minutes.

Ils attendirent alors. Les minutes défilant à une lenteur extrême… Puis une alarme retentit, l’arme allait tirer une seconde fois. Le 2ème vaisseau ruche s’effondra à son tour dans un déluge de flammes. La bataille était finie, les atlantes avaient vaincus.
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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptyMar 30 Jan 2007 - 17:42

Bon si vous voulez savoir si Liz vivra ou pas...c'est pour...

Sur Atlantis, Elisabeth n’avait plus d’échappoir. Le wraith marqua un temps d’arrêt lorsqu’il vit sur l’écran ancien que son vaisseau avait été détruit. Sa colère se décupla. Il la ferait souffrir avant de se délecter de sa vie puisque sa reine ne pourrait pas le faire. Elisabeth avait perdu son combat contre les larmes. Ils avaient gagné, ses amis pourraient profiter de la victoire, mais pas elle.
Juste avant que le wraith ne l’attrape par le coup, elle murmura un « je t’aime john ». Ses dernières pensées seraient pour l’homme de sa vie.
John entendit ces dernières paroles grâce à la radio, toujours allumée. Il hurla son prénom ; hurlement qui résonna tout autour de la porte des étoiles. Le wraith se retourna, cherchant l’origine de ce cri.
C’est alors que SGA-1 surgit dans la salle mais quelques secondes trop tard. Ils ne purent qu’assister impuissant à la scène qui se déroulait devant eux. Le wraith, un sourire pervers sur le visage, projeta violemment Elisabeth à l’autre bout de la salle. Le cri de la leader d’Alantis fut stoppé net lorsqu’elle percuta de plein fouet le mur. John frémit comme ci ses propres os se craquaient, alors que le Dc Weir retombait lourdement à terre, face au mur. Le wraith se précipita vers sa victime pour lui ôter définitivement la vie. Mais John, Teyla et Ronon ouvrirent le feu, tirant toutes les balles sur leur cruel ennemi.
Elisabeth en entendant les tirs, eut l’ultime force de se retourner sur le dos. Elle vit alors ces amis et John. Ils étaient là, sain et sauf. Pour elle, c’était désormais l’essentiel.
Alors que le wraith vivait ces derniers instants, John se précipita en boitant vers Liz.
Mais la douleur qui s’insinuait dans la chair de la diplomate était trop forte. Le simple fait de respirer lui était insupportable. Son souffle se fit plus hésitant, elle avait l’impression que l’air ne parvenait plus dans ces poumons. Elle aurait aimé pouvoir toucher John une ultime fois, mais elle ne put lutter plus longtemps, et sombra dans l’inconscience alors que John s’effondrait à côté d’elle. Les ténèbres envahirent alors la leader d’Atlantis et l’entourèrent comme un linceul.

J : Elisabeth !
Il enleva sa veste et lui plaça sous la tête, pour finir par prendre sa main. Il voulait la prendre dans ses bras, pour autant il s’en abstint. Le mieux était de ne pas trop bouger son corps au risque d’aggraver encore plus son état.
J : Réponds moi s’il te plait !

Ronon et Teyla arrivèrent à leur tour. « Beckett on a besoin d’équipes médicales en salle d’embarquement. On a trois blessés graves dont le Dc Weir et le colonel a reçu une balle dans la jambe ! »
B : J’arrive immédiatement
Ronon et Teyla laissèrent John pour se diriger vers les autres blessés.

J : Elisabeth, reste avec moi, ne m’abandonne pas…
Il ne voyait aucune blessure apparente, mais il savait où elle se trouvait... Les images du choc défilant dans son esprit.
John souleva le t-shirt de la dirigeante. Ce qu’il vit, lui fit monter les larmes aux yeux. Lui qui était un militaire aguerri, un homme courageux, n’eut pas la force de contenir son émotion face à ce terrible spectacle. La cage thoracique d’Elisabeth était couverte d’importants hématomes violacés dont un qui ne présageait rien de bon. Il n’y avait pas de sang qui s’échappait, tout du moins extérieurement. Il ne pouvait pas contenir la plaie, il ne pouvait pas l’aider. Il pouvait seulement la supplier de rester à ses côtés.
J : Ne me laisse pas, pas maintenant mon amour. Je t’ai promis qu’on s’en sortirai alors ne me donne pas tord, je t’en supplie…. Surtout pas si près de ce jour … je n’ai pas voulu t’en parler avant… Tu te souviens dans 3 semaines, ça fera 6 mois qu’on est ensemble. Je voulais te demander en mariage, je voulais que tu deviennes ma femme alors ne me laisse pas, ne me laisse pas, tu entends ! … Bats toi, je t’en prie !


Alors qu’il implorait Elisabeth de se battre, de vivre pour lui, pour eux, John entendit le bruit caractéristique de roues se mouvant sur le dallage. Le docteur Beckett surgit d’un des couloirs de la cité, un brancard à la main. Derrière lui, plusieurs infirmiers et infirmières suivaient avec des brancards et autres équipements médicaux.
Carson se dirigea instinctivement vers le Dc Weir.
B : John que s’est-il passé ?
J : Le wraith l’a jeté à travers la pièce, elle a percuté de plein fouet le mur…je n’ai rien pu faire…
B : Vous n’y êtes pour rien, lui dit-il en plaçant une main amicale sur son bras.

Carson examina rapidement sa supérieure et amie. La blessure à la tête était superficielle. Il l’ausculta. Son pouls était faible et sa respiration difficile, elle commençait à suffoquer. Elle avait apparemment plusieurs côtes cassées et d’après les observations qu’il fit, une des côtés avait perforé le poumon droit expliquant l’important hématome à cet endroit.
B : Kate allait préparer immédiatement la salle d’opération. Quel est l’état des deux autres blessés ?
K : Ils sont inconscients, mise à part de légers traumatismes et contusions, leurs vies ne sont pas en danger.
J : La salle d’opération …qu’est ce qu’elle a Beckett ?
Beckett fixa John. Il était pâle, très pâle. C’est alors qu’il se souvint de ce que lui avait dit Teyla : « Le colonel a reçu une balle ». La cuisse de John était tâchée de sang.
B : Infirmière, il faut soigner le colonel. Ronon, aidez moi à placer Elisabeth sur le brancard, je l’emmène immédiatement.
J : Vous ne m’avez pas répondu Carson
Beckett réfléchit. Etait-il raisonnable de lui répondre maintenant ? Mais la vérité est souvent bien meilleure que l’ignorance alors il se lança :
B : Elle a le poumon droit perforé. Elle fait une hémorragie interne, je dois à tout prix l’arrêter sinon…
Carson n’eut pas la force de prononcer les mots qui devaient suivre, surtout pas devant John.
B : Restez ici, je m’occupe d’elle.
Puis il partit, emmenant Elisabeth, inerte sur le brancard.

Une infirmière arriva, et fit un rapide garrot à John. Ce dernier très inquiet fixait toujours l’endroit où Elisabeth avait disparu. Il était en état de choc. Des questions défilant dans sa tête : comment cela avait-il pu arriver ? pourquoi n’avait-il pas réussi à la protéger ? aurait-il dû l’emmener avec lui dans le jumper ?…
Soudain, il entendit une voix l’appeler, et revint difficilement sur terre.
Infirmière : Colonel ? Colonel Sheppard vous m’entendez ?
J : Comment ? …oui, oui, répondit-il d’une voix encore lointaine.
Infirmière : Ne vous inquiétez pas, elle est entre de bonnes mains. Venez, monter sur ce brancard, je vous emmène à l’infirmerie. Je pourrais vous soigner et vous aurez rapidement de ses nouvelles.

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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptyMer 31 Jan 2007 - 18:05

Une heure plus tard, Rodney débarqua en trombe dans l’infirmerie bondée. Les blessés étaient nombreux, mais le cas le plus critique était celui d’Elisabeth.
Rodney vit John allongé sur un lit, somnolent. Il avait une atèle à la jambe. Apparemment, l’infirmière s’était très bien occupée de lui.
R : John ? Vous allez bien ? On m’a appris ce que c’était passé…
J : Une égratignure…
R : Et Elisabeth ?
J : Toujours pas de nouvelles, répondit-il la mine sombre.
Rodney prit un siège et s’installa au côté de son ami. C’est en silence, qu’ils attendirent ensemble, tandis que les équipes médicales s’occupaient des victimes. Huit membres avaient perdu la vie lors de l’assaut. C’était déjà bien assez.
Une vingtaine de minutes plus tard, Carson sortit enfin de la salle d’opération. Il chercha John, et le vit installé en compagnie de Rodney. John se redressa lorsqu’il le vit s’approcher.
J : Comment va-t-elle ?
B : Plutôt bien compte tenu des circonstances. J’ai arrêté l’hémorragie et j’ai soigné son poumon.
John soupira de soulagement, tout comme Rodney.
J : Elle est sortie d’affaire alors ?
B : Je vais la surveiller pendant les six prochaines heures. Elle a subi une intervention sérieuse. Mais elle ne devrait pas avoir de problème pour sans remettre. Elle aura par contre mal pendant plusieurs jours, et elle devra se reposer.
J : Je m’occuperai d’elle…Merci Carson, lui dit-il en lui serrant la main.
John n’en revenait pas. Elle était en vie. Il avait tellement eu peur de la perdre.
B : Je vous en prie, dit-il en souriant. Et votre jambe ?
J : ça va. Votre infirmière a été remarquable.

Puis John vit que Carson parcourait des yeux l’infirmerie, l’air soucieux.
J : ça ne va pas ?
B : Si mais….personne n’a vu le lieutenant Cadman ?
John comprit immédiatement où voulait en venir son ami. Une forte amitié unissait le médecin et la jeune femme, et même bien plus que ça. Il connaissait parfaitement ce sentiment :être dans l’attente de savoir si la personne à qui on tient est vivante ou non. Il venait de le vivre à l’instant même. Pourtant malgré sa peur, Carson avait gardé tout son sang froid pour s’occuper d’Elisabeth. John chercha alors ses mots pour le rassurer.
J : Je ne l’ai pas aperçu mais connaissant Laura, je suis sûr qu’elle se porte bien.

A ce moment là, un cri se fit entendre suivi d’un juron.
Voix : Lâchez moi, je veux que ce soit le docteur Beckett qui me soigne et personne d’autre !

Laura Cadman apparut alors. Elle était soutenue par un de ses collègues, et semblait souffrir beaucoup.
B : Laura, dieu soit loué…que vous est-il arrivé ? ajouta-t-il, inquiet.
L (en grimaçant de douleur): Je crois que j’ai l’épaule déboîtée. Votre infirmière me harcèle pour me la remettre mais je veux que ce soit vous
B : Très bien. Kate, laissez je m’en occupe.
Il installa Laura sur un des lits à proximité de John.
Carson tata l’épaule de Laura. Effectivement, elle était luxée, et il devait la remettre en place.
Laura, en voyant le colonel Sheppard, oublia pendant quelques temps sa blessure.
L : Colonel, vous allez bien ? et le Dc Weir, j’ai entendu …
J : ça va. Quant à Elisabeth, elle est hors de danger d’après notre docteur.
L : C'est une bonne…aiiiiieeee
B : Voilà, elle est remise en place.
L : Mais vous n’êtes pas bien ! Vous pourriez prévenir avant. Je vous croyais doux !
B (souriant) : Vous étiez concentrée sur votre discussion, j’en ai profité. Vous ne vous êtes pas crispé comme ça. C’était le meilleur moyen.
R : Ne faites pas la douillette Cadman !
L : Je vous demande pardon Dc McKay ? Il me reste encore un bras valide alors faites attention. Ajouta-t-elle en lui lançant un regard noir.
Rodney devint tout à coup muet comme une tombe.
Beckett installa une légère bandage au bras de Laura, et lui donna un calmant pour apaiser la douleur. Une fois les soins dispensés, Carson plongea son regard dans celui de Laura.
B : Je me suis inquiété…je suis contente de voir que vous êtes en vie.
L :Le plaisir est partagé, dit-elle en souriant.
Elle déposa un bisou sur sa joue juste avant qu’il ne parte s’occuper des ses autres patients.
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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptyMer 31 Jan 2007 - 19:47

Teyla, Ronon et le colonel Caldwell firent leur apparition. Steven s’était occupé d’annoncer la nouvelle de leur victoire aux rescapés, et à ceux qui avaient rejoint le sita alpha. Quant à Teyla et Ronon, ils avaient arpenté les couloirs de la cité pour vérifier que tout danger était définitivement écarté.
Ils venait aux nouvelles. Ils furent rassurer sur l’état du Dc Weir, mais ils ne purent rester longtemps. Le Dc Beckett les fit sortir ainsi que tous les autres visiteurs. Il y avait beaucoup trop de monde, et les blessés devaient se reposer.
Profitant de l’accalmie, Carson amena le Dc Weir à côté de John. Un tube dépassait de sa bouche. John voulut se lever pour s’approcher d’elle mais son médecin n’était pas de cet avis.
B : Ne bougez pas. Vous devez vous reposer, vous avez perdu beaucoup de sang. Elle ne se réveillera pas tout de suite.

John obéit à contre cœur. Les anti-douleurs que lui avait donné l’infirmière lui donnaient envie de dormir et eurent finalement raison de lui au bout d’une demi-heure.
Environ cinq heures plus tard, le colonel Sheppard émergea de son sommeil, reposé. Par réflexe, il regarda à sa gauche. Elisabeth était toujours endormie. Il se leva, prit ses béquilles et s’approcha d’elle.
Il l’embrassa sur le front.
B : Tiens, vous êtes réveillé…et déjà debout à ce que je vois, annonça Carson d’une voix réprobatrice.
J : Oui. Ce qui n’est pas son cas…
B : ça ne devrait plus tarder. Mais elle va bien. Il n’y a pas eu de complications. Pendant que j’y pense, le major Lorne est également réveillé, et il souhaiterait vous parler.

Le major Lorne avait voulu voir son colonel pour s’excuser. Il n’avait pas su protéger le Dc Weir, et elle avait failli mourir à cause de son incompétence. Mais John ne lui en voulait pas. Lorne n’était pas responsable ni pour Elisabeth ni pour les deux autres membres de SG 2 qui avaient péri. Ils avaient tous combattu vaillamment.
John considérait que personne n’était à blâmer, à part lui même peut être. Il s’en voulait de ne pas être arriver plus tôt. Dire que tout le monde se faisait du souci pour lui, car il était dans les airs à bord du jumper. Et finalement, le danger avait été bien plus grand et plus terrible au sol.

Il se dirigeait vers Liz lorsqu’il la vit bouger. Elle ouvrit péniblement les yeux. Beckett qui se trouvait juste à côté les rejoignit.
B : Heureux de vous revoir parmi nous Dc Weir.
John lui prit la main
J : Tu m’as fait une de ces peurs
B : Je vous ai intubé pour vous aidez à respirer. Maintenant que vous êtes consciente, je vais vous en débarrasser. Expirer un bon coup à 3. D’accord ?
Il attendit qu’elle acquiesce de la tête pour voir si elle avait bien compris.
B : Très bien. Un, deux, trois.
Carson retira délicatement le tube de sa bouche. Elisabeth toussa, la gorge douloureuse alors que des larmes perlaient à ses yeux.
E (d’une voix enrouée) j’ai cru que je ne te reverrai jamais
J : C'est fini. Tu es en sécurité maintenant répondit-il en lui caressant les cheveux.
Puis il ajouta d’une voix légèrement troublée par l’ émotion: « pardonnes moi de ne pas être arrivé à temps »
E : Tu es arrivé à temps, je suis toujours vivante….
J : Grâce à Carson, pas à moi.
E : Bien sûr que si… si toi et les autres n’avaient pas été là, le wraith ne m’aura pas laissé vivre plus longtemps… et Carson n’aurait rien pu faire…
B : Elle a raison John.
E : Alors surtout ne te sens pas coupable, ce n’est pas ta faute.
Le Dc Weir essaya de se redresser mais se crispa de douleur.
J : Doucement mon cœur
B : Oui, ne faites pas de mouvements brusques. Vous avez des côtés cassés. J'ai dû également vous opérer, un de vos poumons ayant été perforé. Tout est rentré dans l’ordre maintenant. Mais vous devrez vous reposer pour reprendre des forces. Vous resterez une semaine à l’infirmerie, et il vous faudra encore une bonne semaine de vacances pour vous remettre complétement.
John et Carson s’attendaient à ce qu’elle proteste, mais elle n’en fit rien.
E : S’il le faut…
Ses paupières se firent soudain lourdes, elle était encore fatiguée par l'accident et l'opération. Malgré tout, elle réalisa que John avait des béquilles.
E : Tu es blessé ?
J : Ce n'est rien, juste une balle dans la cuisse. Côté blessure, tu m'as battu haut la main !
Elle sourit avant de fermer les yeux.
E : John, tu restes là ? demanda-t-elle d'une voix ensommeillée.
J : Oui, je ne vais nulle part. Reposes toi.

Le Dc Weir passa donc une semaine à l’infirmerie. Elle reçut de nombreuses visites aussi bien des atlantes que des athosiens. Ils étaient tous contents de la savoir hors de danger.
John resta auprès d’elle durant sa convalescence. De toute façon avec son atèle, il ne pouvait pas faire grand-chose d’autre, même si il avait voulu.
La veille de sa sortie, John aborda un sujet qu’il lui tenait à cœur. Il était installé dans le lit à côté d’Elisabeth. Ils étaient un peu serrés, mais la dirigeante avait insisté pour qu’il prenne place.
J : Je t’ai parlé de quelque chose alors que tu venais d’être frappé par le wraith, tu t’en souviens ?
E : J'ai entendu des sortes de murmures, mais je n’ai pas distingué ce que tu me disais. Pourquoi ?
J : Parce que je t’ai fait part d’un secret, et j’aurais aimé qu’il reste secret encore un petit peu… Mais tu ne te rappelles pas donc c’est parfait !
E : (intriguée) : Quel secret ? Aller, dis moi John !
J : Non je ne dirais rien, tu le sauras bien assez tôt.
E (avec une mimique irrésistible): S'il te plait, s'il te plait, s'il te plait...
J (souriant): Non, ça ne marchera pas Elisabeth, pas cette fois. Alors ça ne sert à rien d'essayer.

Pour autant, Elisabeth cuisina John pendant encore un quart d’heure. Elle lui fit du chantage, le chatouilla, le tortura, sans succès. Il ne voulait rien laisser filtrer. Elle n'en revenait pas, d'habitude, il ne résistait pas aussi longtemps. Elle finit par capituler pour le plus grand bonheur de son partenaire. Il allait pouvoir lui préparer en tout discrétion la soirée qu’il rêvait de mettre en place.
Dans deux semaines, il se lancerait enfin. Après des années de céliba, d’aventures sans lendemain, le colonel John Sheppard allait demander à une femme de l’épouser.

Ces 15 jours ne furent pas de trop pour tout organiser.
La première semaine, John ne put pratiquement rien préparer. En effet, Elisabeth, profitant de son congé maladie, passait le plus clair de son temps avec John. Ce dernier en était content, mais il avait tout de même hâte qu’elle reprenne le travail, car il avait cruellement besoin de temps libre.
Dès qu’elle se reposait, John s’activait à trouver des idées. Il savait qu’il organiserait le dîner dans ses anciens quartiers. C’était toujours l’hiver et il était donc hors de question de le faire dehors.
Mais à la fin de la semaine, il comprit que s’il continuait d’agir seul, rien ne serait en place. Il avait besoin d’alliés.
Il mit donc Carson, Teyla, Ronon et Laura dans la confidence. Il s’était abstenu de mettre au courant Rodney. Ce n’est pas qu’il ne savait pas garder un secret….en fait, si ! C’était ça ! Il aurait tellement été excité par la nouvelle, qu’il n’aurait pas su tenir sa langue.
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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptyVen 2 Fév 2007 - 16:03

Un soir, alors qu’Elisabeth s’était endormie, John s’était levé discrètement et avait rejoint ses anciens appartements. Sur place, ses complices l’attendait pour élaborer le plan de bataille.

J : Merci d’être venu. Vous savez pourquoi j’ai demandé votre aide. Je souhaite préparer ces quartiers pour pouvoir passer la soirée avec Elisabeth et lui demander sa main. J’aimerai décoré la pièce, mettre une table, de la musique…Mais j’ai été un peu débordé par la tournure des événements.
T : Nous allons vous aider du mieux que nous le pourrons.
J : C’est gentil ! Je pense que Carson, Ronon, et vous, Teyla pourraient vous occuper de tout ce qui est…préparatifs.
L : Et moi ? Que devrais je faire ?
J : J’ai une mission de la plus haute importance pour vous Laura, la bague de fiançailles.
L : Comment ça ? ne me dites pas …
J : Si c’est bien ce que vous croyez !
B : Vous ne l’avez pas encore ? demanda Carson incrédule.
J : Quand est ce que j’aurais pu l’acheter ! Ce n’est pas le genre de chose que je trimballe dans ma valise.
B : Oui, excusez moi.
Ro : Une bague de fiançailles ? A quoi sert-elle au juste ?
T : Elisabeth m’en a parlé une fois. Le fiancé l’offre à la femme qu’il aime. Elle symbolise leur futur engagement avant l’échange des alliances.
B : Vous avez bien appris votre leçon Teyla.
Cette dernière sourit en guise de réponse.
Ro : Ce n’est pas ainsi que ça se passe dans votre peuple ? demanda le runner en s’adressant à l’athosienne.
T : Pour les alliances oui. Mais la bague de fiançailles n’existe pas. Chez nous, c’est un simple échange de présents.
J : Désolé d’interrompre ce cours, mais il y a plus pressé ! dit-il rapidement.

John était un peu anxieux. Il n’avait pas peur de demander à Elisabeth de l’épouser, mais il avait peur que tout ne soit pas près à temps.
J : Laura, à la fin de la semaine, vous vous rendez sur Terre, n’est ce pas ?
L : Oui pour quelques jours, répondit-elle prudemment. Mais je pense que vous devriez choisir la bague vous même, non ?
J : Bien sûr, c’est pourquoi je me joindrai à vous. Avant cela, vous irez voir le général Landry. Il est au courant pour Elisabeth et moi. Vous lui demanderez qu’il trouve une excuse pour me faire venir sur Terre. Je ne resterai que la journée. C’est assez suffisant pour que l’on puisse se rendre tous les deux dans la ville où j’ai séjourné la dernière fois. J’ai repéré plusieurs bijoutiers.
L : Je vois, vous voulez de l’aide pour choisir la bague ?
J : Exactement. L’avis d’une femme me sera utile. Et vous vous entendez bien avec ELisabeth.

En effet, depuis que le Dc Weir fréquentait le colonel Sheppard, elle s’était rapprochée des membres féminins de l’expédition. Elle leur avait fait découvrir une nouvelle facette d’elle même, autre que celle de leader : celui d’Elisabeth la femme. Laura faisait partie de ces personnes et Elisabeth était devenue une très bonne amie.

B : C’est un timing serré John. Vous allez acheté la bague samedi si tout va bien, et votre soirée est dimanche soir…
J : Je sais, c’est pourquoi je vous ai demandé un coup de pouce.
Ro : Avec le docteur Beckett, on s’occupera de déplacer les meubles pour vous faire de la place. On installera une table, on en aura pas pour longtemps.
T : Je m’occupe de la décoration avec Laura, si vous avez le temps avant de partir sur Terre bien sûr.
L : Pas de problème, ce sera avec joie.
T : Tout sera en place, ne vous inquiétez pas colonel !
J : Merci beaucoup. Et n’oubliez pas, pas un mot à Rodney.
Ils acquiescèrent tous, Laura avec un plus de vigueur. Savoir que le Dc McKay n’était pas au courant de ce qui se tramait lui procurait une joie intense.

C’est ainsi que les quartiers de Sheppard se transformèrent peu à peu au cours de l’ultime semaine de préparation.
Dès qu’ils avaient du temps libre, les complices de John s’affairaient à leur tâche. Et ils n’étaient pas de trop. Les missions avaient repris, incluant la rédaction des rapports, les entraînements…de ce fait le temps libre était rare. La seule chose positive était qu’ils n’avaient pas de souci à se faire avec Elisabeth. Elle avait également repris son travail et passait le plus clair de son temps dans son bureau.
Les hommes avaient déplacé l’ancien lit de John sur un côté du mur. Au début, Carson lui avait proposé de l’enlever pour avoir plus de place, mais John avait préféré le conserver. Il n’avait pas eu besoin de prétexte pour justifier son soudain attachement à ce lit. Beckett compris très bien où voulait en venir John. (^^)
Une table avait été empruntée au mess pour que nos deux amoureux puissent dîner en paix. Il avait fallu toute la subtilité du groupe pour la transporter incognito. Si Teyla n’était pas intervenue, Elisabeth, qui avait quitté son bureau pour se restaurer, serait tombée nez à nez avec Ronon et elle aurait eu vite fait de se poser des questions sur ce transport plutôt insolite.
Un immense travail avait été effectué par les filles. Teyla et Laura pourraient toujours se reconvertir dans la décoration si l’occasion se présentait.
Elles avaient combiné leurs idées pour rendre la pièce chaleureuse et romantique. Des bougies parfumées, empruntées aux athosiens, avaient été installées un peu partout. Elles étaient de couleur rouge, orange ou jaune. Des couleurs chatoyantes, qui contrastaient avec les tons bleu de la cité et de l’océan.

Le vendredi soir, John se rendit dans ses quartiers pour voir le résultat final.
Il fut subjugué. C’était tout simplement parfait. Ses quatre amis étaient présents et attendaient le verdict.
J : Vous avez fait un travail fabuleux ! Je ne regrette pas de vous avoir demander de l’aide.
L : On s’est pas trop mal débrouillé, dit-elle en souriant.
J : Il ne nous reste plus que…
A ce moment là, la porte des quartiers s’ouvrit pour laisser apparaître...Rodney !
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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptySam 3 Fév 2007 - 12:16

Un peu de friendship en difficulté...

A ce moment là, la porte des quartiers s’ouvrit pour laisser apparaître…Rodney ! Il entra dans la salle, son regard parcourant ses collègues et l’agencement de la pièce.

R (d’une voix emprunt de tristesse): Qu’est ce qui se passe ici ?…En fait, j’ai bien ma petite idée ! J’ai comme l’impression depuis quelque temps qu’on m’a mis à l’écart. Sur le coup, je me suis dit que je rêvais…puis je vous ai quand même suivi ce soir, en vous voyant tous prendre cette direction. Je ne suis pas déçu du voyage !

Personne n’osait dire un mot. La situation rendait tout le monde mal à l’aise. Ils n’avaient jamais voulu que Rodney découvre ce qui se tramait de cette manière.
R : C’est très jolie. Puis-je savoir en quel honneur ? Ou faut-il une autorisation spéciale ? demanda –t-il d’un ton sarcastique
John, qui était resté silencieux jusque là, répondit :
J : C’est pour la soirée que je vais passer avec Elisabeth…Je vais la demander en mariage.
R : Oh, et bien félicitations.
J : Rodney, je suis désolé. Je ne voulais pas que vous l’appreniez comme ça.
R : Ne soyez pas désolé, car vous ne l’êtes pas.
J : Bien sûr que si !
R : Non ! Sinon vous m’auriez parlé de tout ça. Vous croyez que ça allait me faire plaisir peut-être de savoir que j’étais le dernier au courant parmi vous.
John baissa la tête.
R : Bon je vous laisse, puisque mon aide ne sert que dans les cas critiques.
J : Mckay attendez !
Mais le scientifique était déjà partit.
B : Je crois qu’on a fait une belle bêtise
J : Non c’est ma faute. Je vais le chercher.
Puis il sortit à son tour.

Dans la pièce, Laura brisa le silence
L : J’avoue que ça m’a amusé de savoir qu’il n’était pas au courant. Mais c’était… méchant.
T : Oui, il me semble aussi.
Ro : Il l’a vraiment mal pris on dirait.
B : Oui plutôt. Mais mettons nous à sa place, comment aurions nous réagi ? J’aurais dû le voir venir. Rodney est sensible. On a agit comme des gamins en voulant l’écarter, alors que nous sommes adultes. Je crois qu’on lui devra des excuses également.

Pendant que les quatre amis réfléchissaient au comportement honteux qu’ils avaient eu envers Rodney, John entra dans le laboratoire du scientifique. Il le vit assis sur un tabouret, travaillant sur je ne sais quel artefact.
J : Rodney je suis sincèrement désolé, croyez moi.
R : Arrêtez ça, dit-il d’une voix calme mais où perçait la déception.

John aurait préféré qu’il crie. Son ton posé le rendait encore plus mal qu’il ne l’était.
J : Je ne pensais pas que ça vous gênerai autant. J’avais peur que…
R : Que je crache le morceau ? Rodney, il a beau être doué, il ne sait pas garder un secret. Il préfère le répéter tout haut pour gâcher la magie. Elisabeth est mon amie, croyez vous vraiment que je lui aurai fait ce coup là ?!
J : Non, effectivement, dit-il honteux.
R : Et je croyais aussi qu’avec le temps, j’étais aussi devenu votre ami.
J : Vous êtes mon ami, je vous assure.
R : Menteur, dit-il plus fort qu’il n’aurait voulu et en le regardant dans les yeux.

Il ne pouvait plus garder son calme, s’en était trop.
R : C’est toujours pareil avec moi. Les gens ne voient qu’un scientifique, qui a passé sa vie à étudier. Je ne suis utile à rien d’autre, je n’éprouve pas de sentiment. J’ai subi les moqueries tout ma jeunesse… J’ai cru qu’en allant sur Atlantis, le passé resterait sur Terre… Qu’on m’apprécierait également pour la personne que je suis. Mai tu parles ! On ne me fait même pas confiance pour un secret. Quel serait pour moi l’intérêt de savoir que des deux de mes amis vont se marier ?? Aucun bien sûr. Rien n’a changé. Pourtant j’y ai cru…jusqu’à ce soir.

John était sidéré d’entendre cet aveu. Rodney avait dû et devait souffrir beaucoup en cet instant et lui, John, il s’était comporté comme le dernier des crétins.
J : Et vous avez bien fait d’y croire, je vous assure. Je ne sais pas comment faire pour me que vous me pardonniez. J’avoue, je ne pensais pas que ça vous toucherai autant. C’était une façon de vous taquiner… mais j’ai été trop loin, surtout en prévenant les autres de ne rien vous dire.
R : Ils n’ont rien fait non plus pour vous dissuader. Vous êtes tous pareils.
J : Ne les blâmer pour quelque chose dont ils ne sont pas responsables ! C’est à moi que vous en voulez.
R : Peut-être. Mais le mal est fait. Si vous vouliez bien me laisser. Je crois qu’on s’est tout dit.
J : Rodney…
R : Sortez colonel !
J : Je ne sortirai pas tant qu’on aura pas régler notre différend !
John commençait également à s’énerver.
J : Je vous ai blessé, je le vois, je le comprends…Mais à part m’excuser, je ne vois pas ce que je peux faire d’autre. A moins, que je puisse faire quelque chose pour vous ?…Je vous promets… de ne plus faire de remarques sur votre appétit insatiable durant 1 mois…

Rodney, malgré sa rancœur, ne put s’empêcher de sourire. Son colonel l’étonnerai toujours. Il était dans une position délicate et il trouvait le moyen de faire de l’humour. Rodney entra dans son jeu.
R : 1 mois ?
J : Bon, plus si vous le voulez, dit-il en souriant voyant que Rodney avait réagi à sa remarque.
L’atmosphère se détendait. Mais Rodney n’allait pas capituler si facilement.
R : C’est pas ça le problème John. J’aurais voulu participer avec vous. C’est un évènement important. Mais vous m’avez volontairement écarté comme si je n’existais pas…
J : Il me reste une mission que je n’ai pas porté à terme. La musique. Personne n’a eu le temps de faire un cd…
R : Et vous croyez que bouche trou c’est mieux peut-être ?
J : Non, j’essaie d’arranger, dit-il en se grattant la tête. Ecoutez, vous m’en voulez, d’accord et je m’en veux à moi pour ma stupidité. Mais je vous demande pas de le faire pour moi, mais pour Elisabeth. Je vais demain sur Terre pour acheter la bague et personne n’aura le temps de le faire.
Rodney n’ajouta rien. John préféra bon de le laisser méditer. Il en avait déjà assez fait pour ce soir. Il devait laisser les choses se calmer d’elles-mêmes.
J : Je vous laisse réfléchir…
Juste avant de quitter la pièce, il murmura un dernier pardon.
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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptySam 3 Fév 2007 - 17:44

Le lendemain, John et Laura flânaient dans les rues à la recherche d’une bague de fiançailles.
Ils avaient réussi cette partie cruciale de leur plan. En effet, peu de temps après que les vacanciers atlantes aient passé le vortex, ce dernier s’était rouvert. Le général Landry avait un message urgent pour le colonel Sheppard. Un des ses meilleurs amis avait eu un grave accident, et tous ses proches avaient été appelés pour venir lui rendre visite à l’hôpital. C’était un leurre bien sûr. Une simple excuse pour que John puisse se rendre sur Terre. Mais le colonel reconnut que l’histoire de l’accident était un peu forte. Elle avait même failli faire tout capoter. Elisabeth attristée par la nouvelle, avait voulu accompagner John pour le soutenir. Ce dernier avait dû insister pour qu’elle reste, prétextant son envie d’être seul pendant ce moment. Surtout que les journées passaient à l’hôpital ne sont jamais pleine de joie. Elisabeth avait accepté sa requête sans omettre de dire à son homme qu’elle « était de tout cœur avec lui ».
En tout cas, le point positif, c’était que la leader d’atlantis ne se doutait de rien, pour la plus grande joie de John !

Tout en marchant, Laura demanda à son colonel s’il avait revu Rodney depuis hier soir.
J : Non, j’espère qu’il ne m'en veut plus.
L : Il nous a pardonné aux autres et à moi. Devant son regard interrogateur, elle poursuivit : On est allé le voir, et on s’est excusé. Nous étions aussi fautifs après tout. Mais apparemment, c’est surtout contre vous qu’il a une dent.
J : J’avais remarqué !
Soudain, il s’arrêta devant une vitrine. C’était la 4ème boutique qu’ils visitaient ce matin.
John souffla.
J : J’ai l’impression que je trouverai jamais !
L : Pourtant certaines sont jolies. Regardez celle là, lui dit-elle en pointant son doigt sur le bijou aperçu.
J : Elle vous plait ?
L : Oui !
John réfléchit :
J : Pas moi. Elle est pas assez…spéciale, pas assez unique.
L : Bon, il doit bien rester d’autres bijoutiers, mais il faudra bien vous décider. Il est midi passé et on a toujours rien.
J : Je sais… Et si je ne trouvais pas ? demanda-t-il soucieux.
L : Vous trouverez, j’en suis sûre, dit –elle en souriant. Une de ces bagues va vous taper dans l’œil. Il faut peut-être simplement que vous ayez le ventre plein !

C’est pourquoi ils se dirigèrent vers un snack pour se restaurer. Le début d’après midi passa, et toujours rien. John commençait sérieusement à désespérer. Il devenait même désagréable au grand dam du lieutenant Cadman !
Ils s’arrêtèrent devant une énième bijouterie avant d’entrer dans le magasin. Ils parcouraient du regard les étalages, lorsque le regard de John se stoppa sur une des bagues. Un sourire naquit sur son visage.
J : Celle là !
L : Où ça ?
John lui indiqua sa trouvaille.
L : Effectivement, elle est….
J : Parfaite ! termina John
L : Oui c’est le mot ! Elisabeth va l’adorer !
« Enfin » pensèrent-ils chacun. Laura, parce qu’elle allait enfin faire autre chose que de visiter toutes les bijouteries de la ville. John, parce qu’il avait enfin trouvé ce qu’il cherchait.

John fit essayer la bague à Laura. Elle avait les doigts de la même taille qu’Elisabeth. Comme ça, il était sûr qu’elle lui irait parfaitement.
John remarqua que le regard de Laura avait changé, une fois la bague au doigt. Elle semblait perdu dans ses pensées. Il ne voulut pas l’embêter tout de suite avec ses questions surtout devant le bijoutier. Il se contenta de régler la bague, et ils sortirent enfin.
Sur le trajet qui les ramenait vers Cheyenne moutain, John ne put tenir plus longtemps.
J : Ça va Laura ? Vous aviez l’air étrange quand vous avez essayer la bague…
L : Vraiment ? répondit-elle hésitante.
Alors il avait aperçu son trouble.
J : Oui. De mauvais souvenirs ?
L : Oh non, pas du tout.
J : Ne vous inquiétez pas, je suis sûr que Carson sautera le pas un de ces jours !
L : Mon colonel ! s’indigna-t-elle. Mais elle ne put s’empêcher de rougir.
John sourit, content de sa remarque. Il avait pu voir clair dans son jeu. Les relations amoureuses s’étaient vraiment une de ses spécialités !

De retour sur Atlantis, John fut accueilli par Liz. Elle l’étreignit.
E : Tu vas bien ? Et ton ami ?
J : Ça va ! heu…il s’en remettra, mais il nous a fait une sacré peur ! Il était content de nous voir.
E : Je suis soulagée
John s’en voulait un peu de mentir à Elisabeth, surtout sur un sujet aussi grave que les accidents. Mais après tout, c’était le général Landry qui avait trouvé cette excuse, et pis c’était pour la bonne cause.

La fin de soirée se passa sans souci. Puis le jour fatidique arriva enfin.
John était réveillé depuis quelques temps. Il regardait Elisabeth, qui somnolait dans ses bras. Il la trouvait tellement belle, même au réveil avec ses cheveux en bataille. Dire que ce soir, si tout se passait bien, ils auraient franchi un nouveau cape dans leur relation. Il avait hâte de faire sa demande, il avait l'impression d'avoir un poids trop lourd à porter. Ce n'était pas un secret sans conséquence.
Il fut tiré de ses pensées, par Liz qui commençait à bouger.
J : Bonjour toi
E : Bonjour ! Bien dormi ?
J : Avec toi, toujours.
Elle lui sourit de ce sourire qu'elle ne réservait qu'à lui.
J : Tu finis à quelle heure ce soir ? demanda John
E : Vers 18h30 environ. On est dimanche alors je ne vais pas traîner trop longtemps dans mon bureau.
J : Tu me retrouves ici vers 19h. Profite en pour passez une tenue plus…adéquate, j’ai prévu une soirée en tête à tête.
E (toute souriante) : Vraiment ? En quel honneur ?
J : Tu ne te souviens pas ?
E (embarrassée) : Je devrais ?…
J : 6 mois Elisabeth. Ça fera 6 mois jour pour jour qu’on est ensemble. Dit-il quelque peu froissé.
E : Oh mon dieu, j’avais complètement oublié. Pardonne moi mon amour.
J : Mouais..
E : Hey, n’exagère pas non plus. D’habitude, c’est toi qui t’en souviens pas. Tu te rappelles pas que tu avais oublié notre 1er mois de vie en couple. Alors pour une fois que les rôles sont inversés !
J : Oh, c’est marrant, je me souvenais pas avoir oublié, dit-il en esquissant un sourire avant de l’embrasser.
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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptyDim 4 Fév 2007 - 15:23

La journée se passa relativement calmement. Il est vrai que depuis la dernière attaque des wraiths, la cité connaissait une période de calme plutôt agréable.
Elisabeth était assise dans son bureau. Une des équipes SG avait découvert une tablette sur laquelle figurait des inscriptions anciennes. Elle tentait de la traduire mais son esprit ne cessait de vagabonder. Elle était impatiente de passer sa soirée avec John. Dire que ça faisait déjà 6 mois qu’ils étaient ensemble. En tout cas, ça leur ferait du bien. Depuis qu’elle avait failli mourir, elle avait encore plus conscience que la vie était courte et précieuse. Tous les moments passés avec lui ne seraient jamais de trop. Et elle espérait que ces moments dureraient jusqu’à la fin de leurs vies.
Elisabeth ne s’était jamais sentie aussi bien avec un homme, et elle voulait rester à jamais avec John. Une fois, elle s’était autorisée à croire qu’ils pourraient se marier. Mais sa pensée n’était jamais allée plus loin. Ils n’avaient jamais abordé le sujet ensemble. Et au fond d’elle, elle croyait que ce n’était pas le genre de John et elle ne voulait pas lui mettre de « pression ». Tant pis, même si ça la rendait un peu triste, elle se passerait d’un mariage. Après tout, elle avait failli franchir le pas avec Simon, et elle savait où ça l’avait mené. Elle ne voulait pas en arriver là avec John, elle l’aimait trop pour ça.

La nervosité de John croissait au fur et à mesure que la fin de la journée approchait. Il avait l’impression que son cœur était prisonnier d’un étau. C’était la première de sa vie qu’il ressentait ce « mal être ». Il s’était toujours moqué de ses camarades lorsqu’ils étaient anxieux à cause d’une fille ou de sa réaction, et voilà que lui, le charmeur de ces dames, devenait comme eux. C’était finalement peut-être ça « être amoureux ».
La seule chose qui le calmait, c’était de savoir que tout était en place. Mais cela signifiait également que c’était désormais à lui de jouer. Et cette pensée là était loin d’être rassurante.
Enfin, il manquait quand même la musique. Il n’avait pas revu Rodney depuis vendredi soir. Le scientifique était parti sur le continent d’après Zelenka et ne voulait pas être dérangé. Tant pis, John s’en passerait.

Vers 18h, Sheppard se rendit une ultime fois dans ses quartiers avant d’y aller avec Elisabeth. Il fut surpris d’y trouver Rodney ainsi que quelques changements. Trois vases remplis de fleurs avaient été placés à des endroits stratégiques donnant un nouveau souffle à la décoration.
J : C’est vous qui avez fait ça ? demanda-t-il ébahi
R : Avec Teyla… On s’est dit qu’il manquait quelque chose. Alors on est allé sur le continent pour cueillir ces fleurs. Et…tenez, voici le cd. Il y a de la musique douce, des slos, mais également des morceaux plus entraînants. Voici la liste, vous pourrez choisir les morceaux.
Il lui tendit un papier. John put y lire de très bons choix musicaux.
J : Je vous remercie beaucoup… Merci de l’avoir fait pour Elisabeth.
R : Je ne l’ai pas fait que pour elle. Après tout, vous êtes mon….ami.
J : J’ai toujours droit à cette place, vous pensez ?
R : Oui. Je me suis un peu importé. Désolé également mais…
J : Je sais et c’est moi le premier responsable.

John lui tendit la main comme pour faire la paix. Mais Rodney l’écarta et le serra dans ses bras. John, d’abord surpris, répondit à son étreinte.
Lorsque Rodney revint à sa place, John se racla la gorge et un silence gêné s’installa. Les hommes n’aiment pas spécialement se montrer trop émotif ! En particulier John. Il était militaire, et pour lui, c’était un signe de faiblesse.
R : Vous m’avez l’air un peu anxieux, je me trompe ?
J : Non, vous avez raison. Disons que c’est tellement proche maintenant…
R : Oui. En tout cas, j’espère qu’elle va dire oui, sinon on se sera donné beaucoup de mal pour rien, dit-il sur le ton de la plaisanterie.
Mais John ne rit pas du tout.
J (un peu blême): J’avoue que je n’avais pas réfléchi à cette possibilité…Vous pensez qu’elle…qu’elle pourrait dire non ?
Rodney dévisagea John et s’empressa de le rassurer : « Non !! Non !! C’était une blague, je suis certain du contraire. »
J : Ouf, vous m’avez fait peur !
R : Cela dit, en tant que scientifique, je dois vous dire que le risque 0 n’existe pas !
J : Mckay !
R : D’accord ! Bon, j’ai d’autres chats à fouetter, alors bonne chance.
Puis il sortit.
John fit une dernière fois le tour de la pièce. Il alluma quelques bougies, mais pas toutes. Juste assez pour avoir un éclairage suffisant. Puis il retourna à ses quartiers pour se préparer et attendre Elisabeth.

/
Lorsque John ouvrit la porte de leurs quartiers, Elisabeth était déjà là, prête. Elle avait revêtu une robe bordeaux fendu sur le côté gauche. Ses cheveux bien bouclés, frôlaient élégamment ses épaules.
J (avec son sourire ): Vous êtes splendide Dc weir !
Il avait fait exprès d’utiliser son nom de jeune fille, avec un peu de chance, c’était une des dernières fois où il le dirait. Tout du moins, dans ce contexte là.
Elisabeth s’approcha de lui et l’embrassa passionnément. Lorsqu’elle s’écarta de lui, elle lui souffla un « merci ».
John avait dû mal à garder son calme, elle le déstabilisait tellement, surtout dans cette tenue.
J : Je …vais me préparer. J’arrive dans une minute.

Alors qu’il s’habillait, John vérifia un nombre incalculable de fois que la bague était bien dans sa poche. Il avait peur de l’oublier. Si jamais ça lui arrivait, il devrait aller la chercher pendant le repas. Et il ne voulait pour rien au monde laisser Elisabeth ce soir, même pour quelques minutes.
« Respire » se disait-il ! « ça va aller, tout va bien se passer »
« Mais qu’est ce qui t’arrive mon vieux, c’est pas ton genre de perdre ton sang froid pour des broutilles pareilles ! Broutilles ? mais qu’est ce que je dis, c’est la chose la plus importante que je vais faire, encore plus importante que de venir sur Atlantis. Allez courage, on y va !»

En sortant de la salle de bains, John aperçut Elisabeth sur le balcon. Il s’approcha d’elle et l’enlaça pour pouvoir poser sa tête au creux de son épaule.
J : Tu n’as pas froid ?
E : Je tiens le coup ! J’apprécie l’air frais.
J : On peut y aller ?
E : Bien sûr !
Elle se retourna et écarquilla les yeux.
E : Waouh ! John !
J : Ça te plait ?
E : Oui, tu es ultra séduisant. Je n’avais jamais eu l’occasion de te voir ainsi.
John avait enfilé un costume noir et portait une chemise bordeaux en dessous. Il n’avait pas mis de cravate, il ne voulait pas en faire trop non plus, et surtout, ne pas étouffer lorsqu’il ferait sa demande.
E : En plus, tu es assorti à ma robe !
J : J’ai comme qui dirait fait exprès.
Il lui tendit son bras, en gentleman galant.
J : En avant ? dit-il en retrouvant sa confiance en lui
E : En avant !

La prochaine sera la bonne... Confrontation et Union (F) Coeurani
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MessageSujet: Re: Confrontation et Union (F)   Confrontation et Union (F) EmptyLun 5 Fév 2007 - 18:07

Beaucoup de guimauve dans cet ultime passage...vous êtes prévenus^^

Ils se dirigèrent tranquillement vers le lieu magique. En arrivant devant la porte, Elisabeth arqua un sourcil.
E : Tes anciens quartiers ?
J : Oui. Prépare toi à voir du changement.
John appuya sur l’interrupteur permettant à la porte de s’ouvrir. John prit la main d’Elisabeth et l’entraîna à l’intérieur.
A peine avait-elle fait un pas, qu’elle s’arrêta, subjuguée par le décor et l’ambiance romantique de la pièce.
E : John, c’est…je trouve pas mes mots ! Tu as fait ça tout seul ? lui demanda-t-elle alors qu’elle tournait la tête vers lui.
J : Disons que j’ai eu de l’aide de quelques amis.
E : C’est adorable d’avoir fait ça pour nous ! J’aimerai fêté nos 6 mois plus souvent !
J : Ça nous a pris du temps. Mais le résultat en vaut la peine, rien que de voir ce sourire sur ton visage.
Elisabeth l’embrassa : Je t’aime
J : Moi aussi.

Ils s’installèrent à la table. Le cuisinier du mess, à la demande de John, avait préparé un petit dîner spécialement pour eux. Il n’avait pas été particulièrement heureux de le faire, mais après tout, c’était pour les deux leaders d’atlantis, et ce n’était qu’occasionnel.
Le repas se passa à merveille. La musique accompagnait agréablement la soirée, avec ces chansons plus ou moins entraînantes. La complicité qui unissait John et Elisabeth aurait fait de nombreux jaloux. Ils discutaient de tout et de rien, de la cité, de leurs amis, de leur enfance. Cette soirée était comme une récompense, après tout ce qu’ils venaient de traverser.
Une fois le dessert englouti, de délicieux profiteroles au chocolat, John sentit la tension remonter peu à peu. Le dîner avait réussi à le détendre, mais il avait prévu de faire sa demande après le dessert. Malheureusement, il ne savait pas trop comment aborder la situation.
Comme ci elle avait lu dans ses pensées, Elisabeth, sans s’en rendre compte, lui vint en aide.
E : John, tu veux bien danser avec moi ?
J : Avec joie, répondit-il en lui faisant un clin d’œil.
Ils se levèrent. John pris sa main gauche dans la sienne et plaça son autre main dans son dos. Elisabeth fit de même. Ils dansèrent quelques secondes face à face, chacun se perdant dans le regard de l’autre. Les mots auraient été futiles en cet instant. Ils étaient tous les deux et rien au monde n’aurait pu les séparer.
Puis ils changèrent de position, Elisabeth enlaça totalement John, passant ses bras autour de sa tête afin de déposer la sienne contre son épaule. Ils pouvaient sentir le souffle de l’autre dans leur nuque. Deux slos défilèrent ainsi, pendant lequel John profitait de chaque minute, déposant des baisers dans la chevelure de sa bien aimée, tout en réfléchissant à un moyen pour se lancer. Elisabeth quant à elle, avait fermé les yeux, et se laissait porter par la musique.
E : Je pourrais rester ma vie dans tes bras, lui murmura-t-elle.

A ce moment là, John sut que c’était LE moment. Comme ci, cette fois ci, le destin lui-même était venu lui porter assistance. Les doutes et le stress avaient désormais laissé place à un grand calme intérieur.
J : Tu le penses vraiment ? lui demanda-t-il en l’écartant doucement de lui.
E : Oui !
J : Dans ce cas…
Il lâcha son dos, posa un genou à terre avant de sortir une petite boîte rouge de sa poche.
Alors qu’il plongeait à nouveau son regard dans ses yeux verts, il prononça les paroles qu’ils avaient prononcé un certain nombre de fois devant son miroir :
J : Docteur Elisabeth Weir, voulez vous m’épouser ?
Il ouvrit en même temps l’écrin pour laisser apparaître une bague fine en argent, surmontée d’un mince diamant. Splendide et raffinée, devaient être les seuls mots véritables pour la décrire.
Elisabeth était comme figée dans le temps et l’espace. Elle, qui n’avait même pas osé espérer que ce moment viendrait, fut complètement surprise par la tournure des évènements. Ses jambes ne pouvant plus supporter le poids de son corps, elle s’agenouilla face à John.
E : Tu veux m’épouser ?
J : J’ai posé la question en premier, dit-il avec un sourire…Mais je veux bien te répondre bien que ça paraît évident. Oui, je veux t’épouser, mille fois oui… Je t’aime comme jamais je n’aurais cru pouvoir aimer. Sans toi, je suis perdue...ma vie n’a plus de sens Elisabeth. Tu es mon âme sœur, ma moitié. Je veux passer le reste de mes jours à tes côtés.
Elisabeth n’avait pu empêcher ses larmes de se former. C’était la plus belle déclaration qu’elle ait jamais entendu. Un sourire, symbole d’un amour à jamais acquis, était figé sur son visage, au milieu des perles de larmes.
J : Alors, Elisabeth, veux tu devenir ma femme ?
Elisabeth inspira un coup, caressa la joue de son colonel et se lança pour l’un des plus belles aventures.
E : Oui John, mille fois oui !
Et elle se réfugia dans ses bras.

John la serra à son tour, l’emprisonnant dans ses bras pour lui former un cocon d’amour et de tendresse. Il était le plus heureux des hommes et il voulait lui transmette son sentiment. Totalement dépassé par cette réalité, il ne se rendit compte de la force de son étreinte seulement où Elisabeth lui fit remarquer.
E : John, tu me fais mal !
Mais elle ne put s’empêcher de pouffer de rire.
J : Oh pardon.
E : Ce n’est pas grave, mais certaines côtes sont encore douloureuses.
J : Je suis tellement heureux.
E : Je sais. Moi aussi.
Il l’embrassa.
Après ce baiser fugace, voyant que John ne réagissait pas, Elisabeth lui demanda en plissant les lèvres
E : La bague doit rester dans la boite ?
J : Bien sûr que non, je suis bête !
Il lui prit la main, et enfila la bague de fiançailles à son doigt.
E : Elle est magnifique John.
J : Elle te va mieux qu’à Laura sans vouloir être méchant.
E : Comment ça ?

John entreprit alors de lui expliquer la petite machination qu’il avait mis en place avec le concours du général Landry et du lieutenant Cadman, pour acheter la bague.
J : Tu m’en veux pas j’espère ?
E : Comment le pourrais je !

Elisabeth se pencha alors pour l’embrasser. Leurs lèvres se goûtèrent avec un plaisir intense parfois entrecoupé par des langues entreprenantes ; tandis que leurs mains glissaient sur leurs corps recouverts. Alors que le baiser devenait bien plus que passionnel, John rompit le contact.
J : Il y a un lit pas très loin, pour la future Madame Sheppard, dit-il le regard chargé de désir.
Elisabeth lorgna le lit avec un grand sourire.
E : A condition que mon futur époux m’y amène.
J : Je crois que ça ne lui posera aucun problème.
Il se leva, la prenant dans ses bras et l’amena jusqu’au lit…

John déposa Elisabeth sur les couvertures avant de prendre place à ses côtés.
J : On est pas mieux installé ici ? dit-il d’un regard chargé de sous entendus
E : Si, bien mieux…J’arrive pas croire que tu m’as demandé en mariage. Je ne croyais pas que tu le ferais un jour.
J : Pourquoi ça ?
E : On avait jamais abordé le sujet ensemble, et je ne comptais pas le faire. Je pensais que tu étais contre, que tu ne t’engagerai jamais aussi loin. J’avais, avec un petit pincement au cœur quand même, totalement écarté la possibilité d’un mariage avec toi.
John pris sa main dans la sienne, la retourna et embrassa sa paume.
J : Avant, je n’avais jamais envisagé cette possibilité, c’est vrai. Mais avec toi, tout est différent... Pour la première fois de ma vie, je sais ce que je veux. Et ce que je désire, c’est toi. Pour toujours.

En disant cela, il s’était déplacé derrière elle. Il commença à l’embrasser dans le cou pendant que ses mains faisaient doucement descendre la fermeture éclair de sa robe. Il fit tomber les bretelles pour avoir un terrain complètement dégager pour s’attaquer à ses épaules. Sa bouche parcourait les parcelles de son dos, déposant de longs baisers ici et là. Alors que parfois, au contraire, ses lèvres ne faisaient qu’effleurer sa peau. Elisabeth ne put empêcher un frisson de la parcourir, tant les assauts de son amant étaient électriques.
Pourtant, la robe finit bientôt par gêner John. Sentant qu'il s’était interrompu, Elisabeth se leva.
E : J’ai comme l’impression que cette robe est de trop.
Elle fit alors glisser complètement les bretelles de ses bras, ce qui permis à la robe de se retrouver à ses pieds, dévoilant ainsi totalement sa silhouette.
J : Il n’y a pas que la robe…dit-il dans un souffle.
Elisabeth, en sous vêtements, était offerte à la vue de John. Elle s’approcha sensuellement, et remonta sur le lit.
E : Je suis bien d’accord… Bien que tu sois hyper sexy dans ce costume, j’ai bien envie de t’en débarrasser…
Elle posa ses lèvres sur les siennes. Ils s’embrassèrent à nouveau alors que les mains d’Elisabeth débarrassaient John de sa veste.
Puis, elle défit lentement les boutons de sa chemise, laissant apparaître peu à peu son torse musclé. A chaque bouton ouvert, elle déposait un bisou. John adorait ça. Finalement, la chemise du militaire rejoignit la robe de Liz.
E (secouant la tête) : Ça ne va pas mon chéri, ce n’est pas encore équitable.
Elle le poussa d’une main ferme pour qu’il s’allonge. Elle entreprit alors de lui enlever son pantalon. Elle défit la ceinture, ouvrit le premier bouton avant de s’attaquer à sa braguette. A ce contact, lorsque les doigts de Liz effleurèrent sa partie intime, John gémit, réalisant à quel point il la désirait.
J : Attends, je m’en occupe.
Il se redressa et l’enleva lui même, se retrouvant ainsi en boxer. Il reprit alors le contrôle de la situation, en faisant passer Elisabeth sous lui...

Ils continuèrent alors de s'embrasser encore et toujours sachant que jamais ils ne se rassasieraient de ce doux contact. En même temps, leurs mains parcouraient avec frénésie leur corps, les conduisant inévitablement à enlever les derniers obstacles à la consommation de leur amour. Désormais peau contre peau, ils profitèrent d’ultimes frôlements, d’ultimes caresses, pour prolonger leur merveilleuse soirée. Ils s’unirent finalement pour finir par vaciller ensemble au delà de la conscience...

Quelques minutes plus tard, les respirations se firent plus lentes, et les fiancés s’allongèrent côte à côte.
Cette nuit représentait bien plus que toutes les autres fois. Elle consacrait leurs premiers mois passés à deux tout en ouvrant une nouvelle étape dans leur vie de couple.
John finit par emprisonner Elisabeth dans ses bras. Il n'en revenait pas, cette diplomate talentueuse avait accepté de l'épouser. Lui, ce simple militaire au dossier loin d'être irréprochable, cet homme habitué aux aventures sans lendemain, avait finalement trouvé la femme de sa vie.
J : Je t’aime tellement.
E : Je t’aime aussi, dit-elle en embrassant son épaule

Ils profitèrent encore un peu, en silence, de la présence de l’autre, avant de s’endormir. Juste avant de sombrer dans ses rêves, Elisabeth ne put s’empêcher de penser à ces anciennes vacances sur Terre où un simple coup de téléphone avait pu changer à jamais sa vie. C’est avec un sourire aux lèvres que la future femme Sheppard s’endormie contre le corps de son fiancé.

Voilà ! Merci à tous ceux qui m'ont lu en espérant que ça vous ai plu ! A très bientôt pour la suite Confrontation et Union (F) Coeurani Confrontation et Union (F) Coeurani
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