Déchirée [E]

Auteur: Clélia
Genre:Aventure Romance .....
Disclaimer: Malheureusment pour moi, rien n'est à moi, c'est mon porte monnaie qui aurait apprécié
Note de l'auteur: Je remercie mon scénariste, les gars du son et ceux de la lumière ... Non je plaisante, je veux juste vous dire que comme Jumeaux je ne suis pas sûre de la mener à terme mais je vais faire de mon mieux pour y arriver. Suzan me ressemble un peu d'ailleurs mais je n'ai pas sa double personnalité, j'ai juste un peu de mal à me contrôler parfois. Je dédie cette fic à ma nounou, ma deuxième maman qui me manque beaucoup
Bon allez j'arrête là
Bonne lecture

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Courir
Courir sans se retourner
Fuir
Fuir pour ne pas être rattrapée
Courir
Courir encore et toujours
Fuir
Fuir sans prendre en compte les messages de souffrance de son corps.
Elle courait encore et toujours fuyant un ennemi invisible mais toujours présent. Un ennemi qui se rapprochait sans qu’elle puisse l’éloigner.
Elle courait, courait dans la nuit noire.
Mais il la rattrapa et son poids s’affala sur elle, l’étouffant.
Elle se réveilla en sueur, tremblante, assise sur son lit. Elle tenta de reprendre son souffle.
La porte s’ouvrit violement, laissant entrer Andrew, son collègue.
-Encore un cauchemar ??? demanda-t-il.
-Pourquoi tu dis ça ???
-Tu viens de hurler dans ton sommeil, tu as réveillé la moitié de base.

Suzan se mit la tête dans les mains.
-Oh il y en a marre de ces cauchemars à répétitions. Retourne te coucher Andrew, je vais faire pareil.
-Tu es sûre ?

Suzan hocha la tête.
-Oui, va et ne t’inquiète pas.

Le dit Andrew ne paraissait pas disposer à ne pas s’en faire mais il obéit tout de même.

-A demain Suzan.
-A demain.

Quand il fut sortit, Suzan se rallongea mais garda les yeux ouverts, elle ne voulait pas dormir, ses cauchemars allaient revenir et avec eux, elle allait revenir. Au bout de quelques minutes, elle se leva.
Tant qu’à être réveillée, tant qu’à être efficace. Elle passa rapidement sous la douche, enfila son uniforme et rejoignit son bureau.


-Le docteur Daniels est demandée au bureau du général Landry
Le docteur Daniels est demandée au bureau du général Landry

-Suzan ! Suzan réveille toi.

La jeune femme releva la tête, le sommeil avait finalement eut raison d’elle. Elle se leva, mit de l’ordre dans sa tenue et se dirigea vers le bureau du Général Landry. Elle frappa.

-Vous m’avez demandé Général ?

Suite un peu zarbe je dois dire, elle me plait pas des masses mais il faut voir comment vous la receverais

-Oui Docteur Daniels, je voulais vous voir. Nous avons reçut le rapport du Docteur Weir il y a peu et elle nous fait part de ses difficultés à gérer la cité seule.
-Je vois, qu’est ce que cela a à voir avec moi Général ? Je ne suis qu’une diplomate.
-Certes mais vous avez fait preuve d’efficacité et de méthode plus d’une fois dans vos négociations. Ce sont des qualités indéniables et le Docteur Weir aimerait vous avoir à ses côtés.
-Nous n’avons pourtant pas commencé sur de bonnes bases !

Le général sourit.
-Elle le dit elle-même mais elle dit aussi que vous êtes la plus qualifiée pour cet emploi. Elle ne m’a pas donné d’autre candidat potentiels, c’est donc à vous d’y aller.
-Suis oublié d’y aller ?

Le général Landry fronça les sourcils.
-Vous n’êtes pas obligé, mais nous souhaiterions tous les deux que vous y alliez.

Suzan allait parlait mais le général l’interrompit
-Prenez le temps de réfléchir, parlez en avec vos amis ou votre famille et prenez votre décision ensuite.
-Le tour sera vite fait, mon général mais je vous remercie, je vous donnerais ma réponse le plus vite possible.
-Merci. Vous pouvez disposer.

Suzan roulait depuis un certain temps dans les rues de sa ville. Sa ville n’était pas celle qui l’avait vu naître ou grandir mais celle où on l’avait aimé pour ce qu’elle été et non comme un moyen de gagner de l’argent. Elle s’arrêta devant la maison de ses parents adoptifs mais ne sortit pas de sa voiture. Pourquoi ?? Dieu seul le savait, elle était figée dans son siège et ne pouvait plus bouger.
Une main frappa à son carreau. Quand elle tourna la tête, elle vit son père adoptif la regarder avec inquiétude.
-Suzan ? Tu vas bien.
Elle se ressaisit.
-Oui, ça va, je …
-Ne reste pas là, vient, entre, Vivian à fait des cookies.

Suzan entra dans la maison où elle avait été heureuse au bras de l’homme qui représentait pour elle le père idéal. L’ambiance chaleureuse la renvoya à son enfance et elle en oublia ses problèmes.
Une fois attablée devant un café et des cookies, elle parla à ses parents de la proposition qu’elle venait de recevoir. Pesant le pour et le contre, elle demanda un avis, qu’ils lui donnèrent volontiers. Ils avaient tout fait pour elle et voulait le meilleur encore aujourd’hui pour elle. Elle devait faire ce qu’elle pensait être le mieux pour elle.
Quand elle partit, tout était clair. Elle irait.

Allez une suite assez longue mais je suis pas sûre qu'elle soit compréhensible en fait

Elizabeth soupira, elle avait encore une montagne de rapport à lie avant d’aller se coucher et il était 23 h, cette nuit encore, elle ne dormirait pas. Passant une main sur sa nuque, elle se demanda si Le Dr Daniels avait accepté son offre. Elle alla se chercher un café. En souriant, elle se dit qu’elle commençait à ressembler à Rodney. Le Dédale arrivait dans 12 heures, elle avait douze heures pour se mettre à jour dans ses dossiers et se préparer à accueillir la nouvelle venue. Elle récapitula : lui attribuer des quartiers, lui donner des consignes sur son nouveau poste, la présenter aux membres de l’expédition et finir de lire ces dossiers. Soupirant, elle replongea dans ses dossiers.
Le lendemain matin, elle était sur le pont est pour accueillir les nouveaux venus. Elle vit descendre les militaires puis les scientifiques. Elle vit enfin apparaître sa collègue sur le haut de la rampe. Elle s’avança pour l’accueillir.
-Bienvenue Dr Daniels.
-Merci Dr Weir, je suis heureuse que le voyage soit fini, 18 jours dans cet boite de conserve, c’est inhumain. Sourit Suzan.
-Je le conçoit très bien, j’ai eu la chance de faire la voyage une fois, je préfère rester sur Atlantis depuis. Mais venez, je vais vous expliquer pourquoi je vous ai fait venir.
Et elles s’enfoncèrent dans les couloirs d’Atlantis, une fois arrivée dans le bureau d’Elizabeth, elles s’installèrent. Elizabeth posa les mains devant elle et prit un air concentré.
-Suzan, je sais que nous avons eu des différents par le passé et je pense que vous avez eu du mal à accepter le fait que je vous demande de venir m’assister mais j’ai réellement besoin de vous ici.
-La tâche est-elle si écrasante ? demanda suspicieusement Suzan.
-Et plus encore, c’est pourquoi j’ai repensé le système de commandement d’Atlantis en accord avec les colonels Caldwell et Sheppard.
-Et quel est-il ?
Elizabeth prit une inspiration.
-Voilà, les militaires sont dirigés par le colonel Sheppard et j’ai très peu de mots à dire sur le fonctionnement de cette unité, j’ai une entière confiance en John c’est pourquoi je n’interfère pas ou très peu.
-Et ?
-Voici ce qui cloche, je suis responsable de la cité mais aussi des civils qui y vivent, je dirige les briefings, lis les rapports, prends les décisions, etc,etc… Et si dans les premiers temps, cela allait très bien, je n’arrive plus à gérer tout cela seule.
-Que suis-je censé faire ?
-Je vous veux à la tête des civils de la cité, ainsi, John à la tête des militaires et vous à la tête des civils, je vais pouvoir me consacrer plus avant aux questions qui me tiennent à cœur.
-Je ferais office d’assistante donc ?
Elizabeth sourit.
-Non, vous confiner dans un bureau serait le plus sûr moyen de vous énerver, je préfère que nous nous partagions le travail que je fais en ce moment. Vous ferez aussi bien de la diplomatie, que des briefings ou de la lecture de rapports, vous prendrez des décisions…
Suzan croisa les mains sur la table, réfléchissant.
-Je ne connais pas la cité, je ne suis pas sûre de savoir gérer le tout. De même, vous semblez être très apprécié dans la cité, je me vois mal vous remplacer.
-Je vous aiderais dans les premiers temps, les gens vous ferons peu à peu confiance, tant que vous les respectez et que vous respectez leur travail et leur avis, je pense que vous vous en sortirez.
Suzan soupira.
-Bien, je m’installe où ?
Elizabeth se leva.
-Ici, si cela nous vous dérange pas, nous centraliserons les informations.
-Bien, et maintenant ?
-Je vais vous faire visiter la cité et vous attribuer vos quartiers, venez.
Elles partirent.

Qu'est ce que vous en dites ??? La suite ou pas la suite ???

Bon voilà c'est la dernière partie à peu près calme après les ennuis commencent

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-Ah non pas maintenant !!!
Le docteur Rodney McKay sortit la tête de son programme pour écouter attentivement l’annonce d’Elizabeth.
-Les membres d’Atlantis sont demandés en salle de la Porte. Je répète, tous les membres d’Atlantis sont demandés en salle de la Porte.
Il se leva en soupirant et alla jusqu’en salle d’embarquement en traînant les pieds.
-Un problème Rodney ?
Rodney releva la tête pour découvrir devant lui le docteur Beckett qui souriait.
-J’étais en pleine expérimentation et bien sûr c’est quand ça devient intéressant que je suis obligé de partir.
John arriva à côté de ses compagnons.
-Arrêtez de râler McKay, je suis sûr que la nouvelle va vous plaire.

Suzan vit la salle qu’elle trouvait si grande se remplir peu à peu et finalement elle ne la trouva pas si grande que ça. Elle regarda les différentes personnes de l’assemblée. Tous ces gens étaient des inconnus et elle devait s’en faire des amis. Elle inspira pour se donner du courage et regarda Elizabeth s’avancer sur le balcon. Les murmures se turent, laissant place à un silence quasi-religieux.
-J’ai bien conscience de vous interrompre dans vos occupations mais je tiens à vous faire part d’un changement dans la hiérarchie d’Atlantis.
Un murmure s’éleva dans la salle.
-Je ne tiens pas à révolutionner l’organisation de la cité mais à y insérer un membre. Depuis quelques temps, il m’est difficile d’assurer le commandement de la cité et celui des civils. C’est pourquoi j’ai fais venir de la Terre, le Docteur Daniels qui prendra en charge les civils comme le colonel Sheppard prends en charge les militaires. Je garde la direction de l’expédition et de la cité et vous pouvez encore venir me voir si des problèmes se présentent mais dorénavant c’est le Dr Daniels qui s’en chargera pour les civils. J’espère que vous pourrez lui faire confiance, j’ai moi-même énormément de respect pour elle et je vous demande de l’accepter parmi vous. Il y a-t-il des questions ?
La voix de Kavanagh s’éleva alors.
-Vous reconnaissez donc ne plus être apte à occuper votre poste Dr Weir ?
Elizabeth fixa son regard sur le scientifique.
-Absolument pas Dr Kavanagh mais le jour où vous aurez à gérer un cité comme celle d’Atlantis, vous verrez qu’avoir des alliés comme le Dr Daniels est un bien précieux. D’autres questions ?
-Quand la verrons nous ? demanda une botaniste.
Ce fut à ce moment qu’une porte s’ouvrit sur le côté de la salle laissant apparaître Suzan, toute de rouge vêtue. (Comme sur ma ban)
-La voici justement.
Suzan sourit et monta au balcon. Elizabeth lui laissa sa place.
-Veuillez m’excuser, j’ai peur de m’être perdue dans les couloirs.
Il y eut un rire général.
-Bien, vous me voyez bien embarrasser et un peu apeurée face à la tâche qui m’attend. Je ne vous connais pas, je ne sais pas quels sont vos caractères ou votre manière de fonctionner. Je m’adapterais donc et essayerais de me faire la plus discrète possible. Je ne viens pas vous espionner et je ne tiens pas à vous pousser à faire des choses qui ne vous plaisent pas. J’aimerais juste que vous appreniez à me connaître et à me faire confiance. Mais pour vous connaître il faut que je vois comment vous travaillez. C’est pourquoi je vais passer les prochains jours à passer dans les labos et à l’infirmerie. Si vous le pouvez, j’aimerais que vous me consacriez un petit quant d’heure pour me mettre au courant ainsi je pourrais être le plus efficace possible. Je ne vous retiens pas plus longtemps, j’imagine que vous avez du travail, je vous remercie de m’avoir écouté et je suis à votre disposition si vous avez besoin de moi.
Elle fut applaudit et les Atlantes se retirèrent.
Carson et Rodney s’engagèrent dans le couloir pour rejoindre leur antre tandis que John montait voir Elizabeth. Il frappa à la porte du bureau alors que les jeunes femmes organisaient ce qui était dorénavant leur bureau.
-Elizabeth ?
La jeune femme se retourna.
-John ! Que puis-je pour vous ?
-Je venais me présenter à notre nouvelle arrivée.
Suzan s’avança.
-Dr Suzan Daniels, ravie de vous connaître.
-Je suis le colonel John Sheppard, je commande les militaires de cette base.

Attention, voilà Suzan qui a un problème

La vie s’organisa autour du nouveau système hiérarchique et Suzan s’attira assez vite la sympathie des atlantes. Elle avait fait le tour des labos en deux semaines, enregistrant à une très grande vitesse les tonnes d’informations qu’on lui faisait ingérer. Assez vite, elle fut opérationnelle. Mais tout n’était pas tout rose pour Suzan. Dans sa tête, Elle revenait à la charge de plus en plus souvent. Un soir, elle rentra dans ses quartiers avec l’un de ses maux de tête qui lui tenait souvent compagnie. Elle s’était toujours interdit d’aller à l’infirmerie. Mais aujourd’hui, elle ne pouvait plus le laisser s’attarder, ces maux l’affaiblissaient et Elle allait revenir, refaire surface et détruire de nouveau sa vie. En titubant, elle se dirigea vers l’infirmerie. Elle poussa la porte et, continuant à tituber, elle se dirigea vers un lit. Carson sortit de son bureau en entendant les ressorts du lit grincer. En la voyant allonger sur le lit en gémissant, il s’approcha rapidement.
-Dr Daniels ? Ca ne va pas ?
Un murmure indistinct lui répondit. Alarmé, il ausculta la jeune femme. Elle gémissait toujours, se mettant à gesticuler.
-Sofy !!!!!!!!! Venez m’aider !!!!
Une infirmière accourut et attrapa une seringue et un calmant. Elle lui injecta la dose prescrite et Suzan commença à se calmer.
-Qu’est ce qu’elle a Docteur ?
-Je l’ignore, elle…
Il s’interrompit quand Suzan ouvrit les yeux. Leur vert d’origine avait été remplacé par un rouge sang. Elle s’assit sur le lit, regarda autour d’elle, posant les yeux sur le matériel médical qui bourdonnait autour d’elle, puis sur les personnes bien vivantes, l’infirmière qui se mit trembler, sur les malades dans leur lits, respirant avec difficulté ou alors attendant de pouvoir sortir de l’infirmerie Et enfin Carson. Le médecin capta la lueur dangereuse dans son regard et jugea qu’il fallait mieux ne pas la froisser.
-Dr Daniels ?
Suzan fixa son attention sur lui.
-Suzan avait omis de me dire que les Atlantes avaient beaucoup de charme.
Elle caressa la joue du médecin. Puis aussi brusquement qu’elle était passée d’une attitude curieuse à une attitude charmeuse, son humeur changea encore. Ses yeux se rétrécirent, ne laissant plus voir que deux fines lignes rouges. Elle se leva.
-Désolé, Dr Daniels mais…
A peine eut-il touché son bras pour la recoucher, qu’elle lui attrapa le poignet. Carson grimaça.
-D’accord, si vous ne voulez pas que je vous touche, rallongez vous. Vous êtes malade.
Suzan serra encore plus fort.
-Je ne suis pas malade, je ne me suis jamais sentit aussi bien.
-Alors vous ne verrez pas d’inconvénient à me lâcher, vous me faites mal.
Suzan le lâcha et sortit du lit. Elle s’avança vers la sortie, se retourna, regarda une dernière fois le médecin et sortit sans être inquiété. Sous le choc, Carson n’avait même pas pensé à avertir les gardes en faction. La jeune femme qu’il avait eu devant lui ne pouvait pas être le Dr Daniels, le Dr Daniels était une personne qui détestait se battre alors pourquoi aurait-elle fait usage de la force ?
Il reprit ses esprits quand il entendit son infirmière pousser un soupir de soulagement. Il appuya sur sa radio.
-Elizabeth, nous avons un problème avec le Dr Daniels !
-Que voulez vous dire Carson ?
Carson pinça les lèvres.
-Il semblerait qu’elle ait totalement changé de comportement, elle est devenue agressive.
-Suzan ? Agressive ? J’arrive Carson.
-Ce n’est pas la peine Elizabeth, elle est sortit de l’infirmerie et je ne sais pas où elle est aller.
-Très bien, je vais prendre des dispositions pour qu’on la ramène.
-Faites attention, je ne pense pas que ce soit celle que nous connaissons.
La communication fut interrompue et Elizabeth convoqua SGA-1.


Une heure plus tard, des militaires étaient déployés en ordre de combat dans la cité ancienne. Les ordres étaient clairs, on la neutralise mais on ne la tue pas.

Oula j'ai eu de l'inspiration alors je vous la met cette suite en espérant que vous ne m'en voudrez pas

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-Arrêtes-toi, tu n’as le droit de faire ça !
-Voyons, je suis aussi une partie de toi, pourquoi devrais-je me cacher.
-Tu n’es pas ce que je suis, tu n’es qu’un fantôme de mon passé.
-Je suis toi, j’ai le même droit de vivre que toi.
Elle coupa court à cette discussion en projetant Suzan au fond de son esprit, là où elle ne la gèrerait plus. Elle avait une mission à accomplir. Les couloirs se ressemblaient tous pour Elle mais les connaissances de Suzan sur la cité lui permirent de se localiser et d’attendre son but.
Elle allait entrer quand elle sentit un courant d’air, signe de l’ouverture d’une porte, elle se glissa dans un coin d’ombre et attendit que le militaire passe. Décidément, les hommes du colonel Sheppard étaient des imbéciles. Elle compta 100 battements de cœur après son départ et continua son chemin.

Dans la salle de contrôle, les techniciens qui entouraient le Dr McKay, faisaient de leur mieux pour ne pas s’attirer les foudres de l’astrophysicien. Ils cherchaient sur la carte de la cité, la trace de la diplomate.
-Sheppard, vous auriez pu dire à vos équipes de patrouiller deux par deux, je la retrouve comment moi dans ce fouilli.
Il montra la carte du doigt. Sheppard eut une grimace en coin.
-C’est vous le génie McKay, dites moi !
-Ce n’est vraiment pas drôle colonel !
John leva les yeux au ciel.
-Très bien McKay.
Il appuya sur sa radio.
-A toutes les patrouilles, retrouver l’homme le plus proche de vous et continuez à chercher.

Les points de la carte se rassemblèrent en binôme et bientôt, il n’en resta qu’un seul. Suzan.
-Que fait-elle près des cellules ? s’exclama Rodney.

John ouvrit grand les yeux.
-Il y a un Wraith dans la cellule.
-Colonel, vous savez ce qu’il vous reste à faire, remarqua Elizabeth.

John s’élança vers les couloirs, John et Ronon sur les talons. Ils s’arrêtèrent dans un glissement devant la porte ouverte de la cellule. Les soldats en faction avaient été assomés, ils gisaient à terre, en position latérale de sécurité, comme si quelqu’un les avait mis dans cette position pour empêcher la souffrance. Les militaires que John avait pris avec lui au passage, s’occupèrent de leur compagnon d’armes pendant, qu’effarés, SGA-1 assistait au spectacle devant eux. Suzan était rentrée dans la cage et avait les yeux fixés sur le Wraith, un sourire mauvais aux lèvres. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, le Wraith semblait … effrayé. Suzan leva la main vers la gorge de l’ennemi et alors même qu’elle ne semblait le toucher, le Wraith se mit à suffoquer.
-Tu as fais du mal à des millions de gens, de combien t’es-tu nourrit ?

Le Wraith ne sembla pas vouloir répondre, et Suzan serra la main, elle ressemblait à une griffe. Le Wraith s’agita mais ne dit mot. Toujours d’un calme effrayant, Suzan leva l’autre main et le Wraith sembla se comprimer sur lui-même. C’est le cri qu’il poussa qui fit revenir John à la réalité.
-Suzan ? appela-il un peu en vain.

La jeune femme ne réagit pas. Teyla s’approcha.
-Docteur Daniels ? C’est Teyla. Vous m’entendez.

A l’écoute de la voix féminine, la jeune femme sembla se figer, à l’image d’une statue de glace, elle se figea. Dans sa tête la bataille faisait rage.
-Ecoute la !
-Non, je suis seule maître de mes actes.
-Mais enfin, tu ne vas pas le tuer tout de même.
-Et pourquoi pas, c’est un ennemi.
-A quoi nous servira-t-il s’il est mort ?
-Il sera mort et c’est déjà bien assez.
-Il pourrait nous délivrer des informations.
-Lui ? sourit-Elle. Jamais. Il est bien trop fier pour cela.
-Et tu vas le tuer pour cela ? Tu ne feras que supprimer un pion.
-Cela me fera du bien.
-Est-ce vraiment comme cela que Vivian nous a élevée ?
-Ne me parle pas d’elle.
-Elle est pourtant notre mère.

SGA-1 et Elizabeth, qui était venu les rejoindre, assistait à cet étrange dialogue dont ils n’entendaient qu’une partie des réponses, les Siennes. Curieusement, la pression sur le Wraith semblait se relâcher. Il respirait avec plus d’aisance.
-Elle nous a apprit à respecter la vie sous toutes ses formes, même si par la suite, elle devient notre ennemi.
-Tais toi !!!!!
Au fin fond de son esprit, Suzan savait que l’évocation de leur mère adoptive avait un impact sur Elle, elle était la force de Suzan et Sa faiblesse. Elle continua donc jusqu’à ce que la pression se relâche et que la Wraith s’affaisse contre la paroi, étourdit malgré tout.
Suzan donna un grand coup et elle reprit enfin le contrôle de son corps. La respiration haletante, elle se retourna et sortit de la cage tandis que les Atlantes pointait leurs armes vers le Wraith qui se relevait déjà. Mais l’effort avait été trop intense pour Suzan. Elle s’évanouit.

Des voix, dans le brouillard. Suzan gémit et voulut porter sa main à son front. Une entrave la retenait aux montant du lit. Elle poussa un grognement et tenta d’ouvrir les yeux. La lumière pourtant douce de l’infirmerie lui brûla les yeux. Elle les referma vivement en murmurant.
-Je te déteste !