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 French Kiss [E]

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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] - Page 2 EmptyVen 26 Jan 2007 - 18:05

Ronon n’en pouvait plus de tourner en rond. Il finit par s’asseoir et se prendre la tête entre les mains. Cela faisait des heures qu’ils étaient en train d’attendre devant cette fichu porte ! Pas un son, pas un indice ne leur parvenait, il ne savait rien de ce qu’il se passait là-dedans. Rodney avait prit son ordinateur sur ses genoux histoire de s’occuper, lui non plus ne supportait plus d’attendre.

Le scientifique leva les yeux sur Ronon et le vit, ses paumes sur son front, se balançant nerveusement d’avant en arrière. Il avait l’impression que son ami allait littéralement exploser d’une minute à l’autre, telle une cocotte minute resté trop longtemps sur le feu.

- Vous savez généralement, plus c’est long et plus c’est bon signe.
- Pourquoi ? Demanda Ronon.
- Parce que s’il n’avait rien pu faire pour elle, il serait déjà ressorti.
- Ouais… Possible.
- C’est scientifiquement logique.
- J’en ai assez d’attendre, et si j’entrais pour…
Ronon n’eût pas le temps de finir que la silhouette de Carson se dessina derrière la porte. Le médecin apparut, les traits tirés et le visage sévère. Il avait l’air très fatigué autant nerveusement que physiquement.
- Carson !
- Doucement… Dit-il en mettant ses mains en avant.
- Comment va-t-elle ?
Carson posa ses mains sur ses hanches et acquiesça de la tête.
- Elle est vivante. Elle nous a fait une sérieuse hémorragie, et elle a fait un arrêt cardiaque. Mais j’ai pu la réanimer et réparer les dégâts.
- Ce qui veut dire ?
- Elle devrait s’en sortir. Mais… Je ne saurais qu’à son réveil s’il y a eût d’autres effets.
- Du genre ?
- La lame est passé très près des vertèbres. Si elle a fait des dégâts ça peut entraîner un handicap… Voir d’autres choses.
- Vous ne pouviez pas regarder pendant que vous y étiez ? Demanda Rodney.
- Désolé, j’étais trop occupé à lui sauver la vie certainement !
- Je veux la voir.
- Elle se repose, attendez son réveil ça vaut mieux.
Ronon croisa les bras.
- Ok, mais pas longtemps. 5 minutes, je ne plaisante pas Ronon elle doit se reposer !

Le runner acquiesça et passa à côté du médecin pour rejoindre la salle un peu plus loin. Carson regarda Rodney et s’assit sur le petit banc à côté de lui.

- Ca c’est si mal passé ?
- On a été à deux doigts de la perdre. Pour de bon…
- Mais elle est vivante non ?
- Oui. Heureusement… Mais je me sens coupable.
- De quoi ?
- De n’avoir rien fait pour que ça n’arrive pas…
- Vous êtes omniscient maintenant ?
- Non mais je savais qu’Anaïs était menacé de mort…
Rodney regarda son ami effaré.
- QUOI ?

Un peu plus tard.

- QUOI ? Hurla John.
- Je sais, j’aurais du vous en parler avant.
John, Liz, Lorne, Zelenka et Rodney ne savaient que dire, ils étaient tous surpris.
- Bien sur que vous auriez dû nous en parler avant enfin !
- Anaïs ne voulait pas que ça se sache… Et puis comme je vous ai dit, j’ai eu des doutes avec cette histoire chez elle…
- Visiblement elle avait raison ! Lança Elizabeth.
- Oui, si vous saviez comme je m’en veux. Soupira Carson.
- Ce n’est pas votre faute… Si c’était ce qu’Anaïs voulait… Commença Radek.
- Il a raison Carson. Personne n’aurait pu imaginer qu’on en arriverait là, ne culpabilisez pas. Et puis sans vous, elle ne serait plus de ce monde !
- Je sais mais ça n’empêche pas que je m’en veux.
- Si j’avais pas fait ce stupide pari aussi, on aurait fait plus attention à sa disparition. Ajouta Lorne.
- Bon s’il vous plaît arrêtez ! Personne n’est responsable ici, sinon son agresseur. Les coupa Liz.
- Elizabeth à raison, qu’est-ce qu’on a ?
- Pas grand-chose. Les traces de pas sont du 40 apparemment. Autrement dit la taille moyenne de tous les gens de cette base. Femme y compris.
- Pas d’empreinte ?
- Nulle part, mais on a trouvé des fibres de cuir sur le couteau. Il ou elle portait des gants.
- Autre chose ?
- Pas de caméra de surveillance, les bandes ont été arrêtées pendant 15 minutes.
- Effacé ?
- Non arrêté. Si elles avaient été effacés on aurait pu essayer de récupérer un bout de bande. Là rien.
John soupira.
- Alors on a rien ?
- Non… Sauf ça.
Lorne prit un petit sachet dans le lot des preuves et le lança au milieu de la table. Les regards se posèrent dessus mais seul Carson fut interpellé.
- C’est à Anaïs, elle le portait autour du cou.
- Alors nous n’avons rien si c’est à elle.
Carson prit la petite pierre entre ses doigts et la posa dans sa poche. Il la donnerait à Ronon en retournant à l’infirmerie… Il serait content de pouvoir la remettre à Anaïs.

Infirmerie.

Ronon était légèrement penché sur le lit. Il tenait entre ses doigts, la main froide et blanche d’Anaïs. En la regardant, immobile, fragile, il aurait voulut s’imaginait qu’elle dormait juste. Pas qu’elle se débattait contre son corps pour rester en vie.
De son autre main, il repoussa la mèche blonde qui revenait sans cesse devant son visage. Il se souvint avec un peu de baume au cœur, son tic de la repousser sans cesse en soufflant dessus. Il trouvait cette mimique si mignonne.

Une boule se forma brusquement dans la gorge du runner. Il ne savait pas quoi dire, pourtant il aurait aimé trouver les mots justes. Mais quoi lui dire ? Qu’il était désolé, qu’il s’en voulait, qu’il ne l’abandonnerait plus jamais ? A quoi bon… Il n’était même pas sûr qu’elle l’entende réellement. Non il espérait juste qu’elle ne souffrait pas trop, et qu’elle se sentait aimé.

Il aurait voulut qu’elle ouvre les yeux…

- Mon dieu c’est horrible ! Lança une voix derrière lui.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] - Page 2 EmptyDim 28 Jan 2007 - 15:25

- Mon dieu c’est horrible ! Lança une voix derrière lui.
Ronon se tourna d’un bond et aperçut sur le pas de la porte Kavanagh. S’il y avait bien quelqu’un qu’il ne voulait pas savoir, surtout au chevet d’Anaïs c’était bien celui-là. Le runner posa son regard le plus glacé sur le scientifique mais cela ne sembla pas le déstabilisé.
- Allez-vous-en. Lâcha-t-il finalement.
- Je suis désolé, je ne voulais pas vous déranger. Mais je venais prendre des nouvelles et comme il y a personne…
- Elle va bien, maintenant dégagez.
- Ok. Pas de soucis, je comprends vous voulez être seul avec elle. N’empêche… Je me demande qui a bien pu faire ça. Vous savez les menaces.
- De quoi parlez-vous ?
- Quoi vous n’êtes pas au courant ?
- De quoi parlez-vous ? Répéta Ronon sur un ton un peu plus brusque.
- Anaïs est venu me voir hier soir au mess. Elle m’a demandé d’arrêter, j’ai supposé que c’était des menaces… Mais ce n’était pas moi et voyez le résultat.
Ronon se sentit doucement bouilloner, on avait fait des menaces à Anaïs ? Mais qui… Et qu’est-ce que Kavanagh venait faire là-dedans ! ?
Le scientifique tourna les talons visiblement satisfaits de son effet, mais c’était sans compter sur les réactions incontrôlables du runner. Reposant la main d’Anaïs sur le lit, Ronon franchit la distance qui les séparaient lui et le visiteur, et l’attrapa brusquement.

Kavanagh sentit les mains de Ronon se refermer sur son col, et il se sentit soulever de quelques centimètres. Il ne s’attendait pas vraiment à ça…

- Vous êtes devenu fou ? Reposez-moi !
- Depuis quand elle reçoit des menaces ?
- J’en sais rien du tout… ! Hurla Kavanagh pétrifié.
- Ne vous avisez pas de me mentir, je n’aurais aucune hésitation à vous tuer s’il le fallait !
- Je vous jure, je sais pas de quoi elle parlait !
- Qu’est-ce qu’elle vous a dit exactement ?
- Elle croyait que c’était moi, elle a dit qu’elle ne se laissait pas effrayé aussi facilement c’est tout !
- Ensuite ?
Le scientifique déglutit difficilement.

- Je sais plus… Si y a Chris et Lorne qui sont venus et ça c’est terminé là…
- Vraiment ?
- Oui ! Je peux pas la saquer, mais je suis pas un meurtrier moi !
La porte s’ouvrit et Carson entra. Il s’arrêta surpris.
- Oh mon dieu, mais que se passe-t-il ici.
- Carson ! Dites-lui de me lâcher… Il va me tuer !
- Ronon ! ?
- C’est vrai qu’Anaïs était menacé ?
Carson resta muet.
- Vous êtes son meilleur ami, si quelqu’un le sait c’est vous Carson, alors est-ce que c’est vrai ?
- Oui c’est vrai.
Ronon laissa tomber Kavanagh sur le sol et se tourna vers le médecin.
- Pourquoi ne pas m’en avoir parlé ?
- Anaïs ne voulait pas. Et puis… La situation était compliquée Ronon. Mais je veillais sur elle…
- Veiller sur elle ?
- Je ne pensais pas que ça irait aussi loin !
Ronon fit quelques pas pour se calmer tandis que le scientifique prenait la porte.
- Vous pensiez mal.
- Je suis désolé.
- Ce qui est fait, est fait. Vous savez qui aurait pu faire ça ?
- Non. Croyez bien que si j’avais mon idée… Mais de toute façon John et le major Lorne sont déjà sur l’enquête. Ils le trouveront ne vous en faites pas.
- Il faut que je le trouve avant eux.
- Ce n’est pas un concours… Mais pourquoi…
- Pour le tuer.
Le médecin regarda son ami effaré. Il savait qu’il ne plaisantait pas, et c’est bien ce qui l’inquiétait.
- Ronon je comprends votre haine.
- Vous avez déjà vu la femme que vous aimiez mourir Carson ?
- Anaïs n’est pas morte.
- Je ne parlais pas d’elle… Même si je l’aime.
- Et bien non.
- Moi si… Les wraiths. Et je me suis juré de tous les tuer, jusqu’à mon dernier souffle. Je n’épargnerais pas non plus celui qui a fait ça.
- Je sais que je pourrais dire n’importe quoi, vous ne changeriez pas d’avis.
- Non.
Carson soupira.
- Ronon. Je suis épuisé, je dois dormir un peu. Mais il faut que quelqu’un reste avec elle.
- Je ne quitterais pas cette pièce.
- Je le sais. Si elle se réveille appelez-moi.
- Ok.

Carson sortit le visage sombre, hanté par les paroles crues du runner. Il ne pouvait réellement comprendre la douleur qu’il avait du ressentir en croyant perdre celle qu’il aimait pour la seconde fois. Il se rassurait un peu en se disant qu’Anaïs une fois réveillées, saurait sûrement apaiser son ami et l’empêcher de faire une telle bêtise. Du moins il l’espérait….

La cité s’endormit dans une douce mais oppressante sensation de calme…

Ronon n’avait pas pu fermer l’œil de la nuit. Il ne se sentait même pas fatigué, l’adrénaline présente dans son corps avait agit comme des anabolisants. Assis près du lit,il tenait doucement la main de sa bien aimée, il avait passé son temps à la contempler. Il avait imprégné chaque infirme partie de son visage et aurait pu en donner les moindres détails les yeux fermés.
Doucement l’aube fit son apparition. Les rayons du soleil se dessinèrent à travers la vitre de la chambre, la baignant d’une clarté apaisante. Le runner avait laissé vagabonder son regard vers la pièce d’à côté où se trouvait quelques infirmières déjà à la tâche. Il n’avait jamais remarqué à quel point ses femmes prenaient leur travail très à cœur.

Plusieurs fois dans la nuit, elles étaient venues vérifier que tout allait bien. L’une d’elle lui avait même apporté un plateau repas pour qu’il mange un peu. Il leur était très reconnaissant pour ce qu’elles faisaient. Et cela toujours dans une discrétion qui leur était bien propre.

Soudain, Ronon sentit une légère pression s’effectuer sur ses doigts. Elle était légère, mais continue. Ce n’était pas un réflexe comme cela lui était arrivé plusieurs fois dans la nuit. Non cette fois s’était bien réel. Il sortit presque aussitôt de ses pensées et posa son regard sur son visage. Elle n’ouvrit pas les yeux tout de suite. Son visage bougea légèrement, elle sembla avaler difficilement sa salive puis un son, une plainte franchit ses lèvres. Elle bougea légèrement la tête, serrant d’avantage sa main puis commença à ouvrir les yeux.

Elle semblait sortir d’un long et difficile sommeil. Elle était si pâle, il devina qu’elle était à bout de force.

- Anaïs ? Appela-t-il doucement.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] - Page 2 EmptyLun 29 Jan 2007 - 17:42

Une petite suite hihi French Kiss [E] - Page 2 Coeurani French Kiss [E] - Page 2 Coeurani French Kiss [E] - Page 2 Sad20pan

Ses yeux s’ouvrirent à moitié, une grimace parcourut son visage, elle devait avoir mal. Elle regarda à droite puis à gauche, son regard s’arrêta sur Ronon. Le runner comprit qu’elle devait être complètement perdue.
- Tout va bien tu es à l’infirmerie.
Il tendit la main et appuya sur le bouton au-dessus du lit pour appeler une infirmière. L’une d’elle se précipita dans la chambre, et vit Anaïs réveillé. Elle eût un sourire.
- Dr Martin bon retour parmi nous.
- Vous voulez bien aller chercher Carson ?
Elle acquiesça et tourna les talons, se précipitant pour aller chercher le médecin.
- Carson va arriver, comment tu te sens ?
Anaïs continua de regarder autour d’elle. Elle remua les lèvres pour parler mais un son grave et discontinue s’échappa de ses lèvres, elle n’arrivait pas à parler.

Carson arriva en trombe dans la chambre et s’arrêta sur le pas de la porte. Il n’y avait pas réellement crût quand l’infirmière lui avait dit qu’elle était déjà réveillée, mais maintenant c’était une certitude !

- Anaïs ! Comment te sens-tu ?
- Elle n’arrive pas à parler. Expliqua Ronon.
- J’ai du t’intuber pendant l’opération ça va revenir.
Il avait dit ça d’un ton rassurant, mais Anaïs n’était pas rassuré du tout. Elle essaya de nouveau de parler, commença à agiter ses mains pour se faire comprendre.
- Du calme Anaïs, tout vas bien.
- Tu es en sécurité ici.

Carson sortit un bloc et un stylo puis s’approcha du lit. Il les tendit à Anaïs qui incapable de se pencher écrivit au feeling sur la feuille. Ronon regarda la feuille et y lut quelques mots.

- On m’a attaqué.
- Nous le savons, on veille sur toi, il ne t’attaquera plus.
Anaïs ferma les yeux, elle semblait un peu moins agitée. Carson vérifia ses constantes et régla la pompe à morphine pour qu’elle ne souffre pas trop.
- Repose-toi, je reste avec toi.
Ronon sentit qu’elle pressait sa main, pour acquiescer et sans doute le remercier.

Tout ce dont elle avait besoin maintenant c’était de beaucoup de repos…

Le lendemain.

Anaïs ouvrit les yeux et se sentit moins fatigué. Elle avait l’impression d’avoir dormit pendant des jours et des jours. Elle se sentait moins dans les vapes que la veille, et aussi plus alerte. Les choses autour d’elle avait reprit une forme symétrique et claire. Elle tourna la tête en arc de cercle pour regarder dans quel coin elle se trouvait exactement. D’habitude elle était debout devant le lit, cela lui semblait étrange. Cependant la douleur qui lui tiraillait le ventre la ramenait à la réalité, elle l’avait échappé belle et dieu seul sait comment.

Sa tête tomba sur le côté gauche du lit. Elle vit alors, assoupi sur une chaise, son runner préféré. Il avait la tête penché en avant, et son bras posé sur le lit, car il lui tenait toujours la main. La jeune femme le détailla avec amour, il était resté tout le temps près d’elle, elle avait sentit sa présence même dans son sommeil. Peut être que c’était lui qui lui avait sauvé la vie… Bon Carson avait fait le plus gros du travail, mais son amour l’avait guidé sur la voie de la guérison. Il lui restait des brides de son aventure, de son père, de cette sensation de tomber…

- Ronon…
Sa voix était faible, mais cohérente. C’était déjà ça de gagner.
L’homme bougea légèrement la tête. Il ouvrit les yeux et réagit presque au quart de tour en la voyant réveillé.
- Tu es réveillé !
- Oui….
- Comment tu te sens ?
- Je me suis sentie mieux. Ca fait pas du bien de se faire poignarder.
- Tu veux que j’appelle Carson pour qu’il te donne plus de médicaments ?
- Non, c’est supportable.
Ils se regardèrent longuement en silence. Anaïs tira sur le bras de Ronon pour qu’il se rapproche d’elle.
- Serre-moi dans tes bras. Demanda-t-elle doucement.
Le runner passa un bras sous sa tête et passa l’autre sur sa poitrine. Anaïs passa un bras autour de son cou, elle avait besoin de le sentir contre lui.
Ronon déposa des baisers sur sa joue et son front. Il était tellement soulagé.
- J’ai eu si peur pour toi.
- Moi aussi j’ai eu très peur.
- S’il t’étais arrivé quelque chose, je me le serrais jamais pardonné. Je t’aime.
- Moi aussi je t’aime.
Le runner déposa ses lèvres sur celle d’Anaïs et les goûta brièvement.
- Hum hum… Désolé de déranger !

Les deux amoureux se séparèrent et ils virent John, Rodney, Liz et Teyla sur le pas de la porte.

- Vous ne dérangez pas, entrez. Les invita Ronon.
- Hé, vous êtes réveillé ! On a bien choisit notre moment. Se félicita John.
- Content de vous revoir parmi nous Dr Martin.
- Merci beaucoup… Rodney comment va votre jambe ? Demanda Anaïs de sa petite voix.
- Mieux que votre abdomen certainement.
- On vous a apporté quelques fleurs. Lança Teyla en posant le vase sur la table de chevet.
- Elles viennent du continent ?
- Du département botanique ! Répondit John.
- C’est gentil à vous.
- Oulà, il y a bien du monde ! Lança Carson en entrant à son tour.
- Carson !
- Ma patiente préféré est réveillée à ce que je vois ! ?
- Quoi… C’est pas moi votre patient préféré ! Grogna Rodney.
Carson répondit par une moue puis se tourna vers Anaïs.
- Comment te sens-tu ?
- Je commence à récupérer ma voix.
- Et les sensations ?
- J’ai mal… Mais je ne sens presque pas ma jambe gauche. Lança-t-elle avec une moue.
- Bon je vais voir ça.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] - Page 2 EmptyDim 4 Fév 2007 - 20:31

Voilà la suite! Dites-moi si le dernier paragraphe n'est pas trop farfelue!! J'avais envie de mettre un peu de joie dans ce monde de brute...

*****

Carson fit sortir tout le monde, Ronon y compris et commença à examiner la jambe d’Anaïs. Même s’il ausculta celle-ci avec minutie, il se doutait bien que le problème se situait plus haut. Il avait peur que le coup de couteau ai endommagé des nerfs. C’est ce qu’il redoutait le plus à vrai dire.

- Tu as des fourmillements ?
- Non. Je ne la sens pas simplement.
Carson se servit d’une aiguille pour tester la sensibilité de sa jambe. Jusqu’à sa hanche elle était nulle.
- Tu crois qu’un nerf a été endommagé ?
- J’en sais rien. C’est peut être aussi un caillot qui coince les nerfs, je vais te faire un scanner.
- Ok.
- Je vais chercher l’appareil portable.
- Le portable, dit donc j’ai le droit au traitement de faveur.
- Ne le répète pas aux autres patients.
Carson fit quelques pas en direction de la porte quand soudain Anaïs le rappela.
- Attend ! Tu veux bien rappeler Ronon.
- Je crois qu’il a besoin de repos, il ne t’a pas quitté depuis deux jours. J’irais le chercher quand on saura ce que tu as…
- Bien, mais ne me laisse pas toute seule, s’il te plaît.

Le médecin posa les yeux sur Anaïs dont les yeux reflétait une certaine terreur. Il n’avait pas mesuré l’impact que l’agression avait pu avoir sur la doctoresse, du moins jusqu’à cet instant. Elle avait peur de rester seule, ce qui était compréhensible, car elle avait été seule lors de l’agression. D’ailleurs, dieu sait ce qu’elle avait pu subir à ce moment là…
Carson appuya sur son oreillette.

- Infirmière ? Vous voulez bien m’apporter le chariot avec le scanner portable s’il vous plaît.
- Merci Carson.
- Je t’en prie…

Un peu plus tard.

- C’est bien ce que je pensais, c’est juste un petit caillot.
- C’est vrai, il n’y a pas de nerf endommagé ?
- Non. Je vais te mettre sous traitement et il devrait ficher le camp en quelques jours.
- Géniale. Parce que ça n’aurait pas été très pratique pour courir une jambe paralysée.
- Regardez-moi ça, à peine remise et elle parle déjà de courir…
- Je te rappelle que je sors avec un runner !
- Exact.
Beckett s’approcha du lit et s’assit près de la jeune femme.
- Anaïs…
- Pourquoi tu prends un air si solennelle ?
- Il faut que je te parle.
- C’est pas déjà ce que nous faisons ?
- Sérieusement.
- J’ai pas envie d’en parler je t’en prie…
- Il le faudra bien. Le colonel va venir te poser milles questions.
Le visage du Dr Martin se rembrunit. Ses yeux brillèrent sous l’émotion intense que provoquait la simple évocation de l’agression.
- Je ne me souviens presque de rien d’accord ?
- Bon ok… Et si on parlait de toi. Tu as peur ?
- Bien sûr que j’ai peur.
- Anaïs…
Des larmes se formèrent aux coins des yeux de la jeune femme et ses lèvres se mirent à trembler.
- Carson, on a voulut me tuer…
Le médecin se leva et prit la main de son ami.
- Je sais. Mais ne t’inquiète pas on va la coincer.
- Je ne sais pas qui sait…
- Ca ne fait rien. Chut calme-toi…
Il essuya quelques larmes de son pouce et déposa un baiser sur son front.
- Tu sais quoi, tu devrais dormir un peu.
- Oui d’accord.
- Bon, repose-toi.
- Tu restes là ?
- Oui, jusqu’à ce que tu t’endormes. Après j’appellerais quelqu’un pour veiller sur toi. Je te rappelle que tu m’as laissé tout le boulot à faire !
- Je m’en souviens… Mais ne te fais pas d’illusion, c’est provisoire.
- J’espère bien. Aller dors, c’est un ordre !

Anaïs acquiesça et ferma doucement les yeux. Elle ne tarda pas à s’endormir sous l’effet des médicaments et de la fatigue…

Le lendemain.

Ronon et Carson avaient pris respectivement une bonne nuit de repos. Après de tels événements ils en avaient largement besoin. Même si Ronon avait eut du mal à s’endormir son sommeil avait été réparateur et il se sentait beaucoup mieux. Carson lui s’était endormie comme une masse, il n’était pas prêt à revivre une épreuve pareille de si tôt ! C’était déjà assez traumatisant d’opérer des membres de l’expédition, alors sa meilleure amie il y avait de quoi devenir dingue !

Les deux hommes se croisèrent à la sortie du mess, après avoir prit leurs petits déjeuners. Ils échangèrent quelques banalités puis furent rejoins par John.

- Bonjour colonel.
- Bien le bonjour messieurs. Répondit John.
- Comment ça va ?
- Ca va mieux avec une bonne nuit de sommeil.
- Ronon ?
- Reposé, mais j’ai hâte de retrouver Anaïs.
- A ce propos, le Dr Biro m’a dit tout à l’heure par radio qu’Anaïs avait eu une nuit assez agité.
- Elle va bien ?
- Oui oui. Le Dr Biro lui a donné des sédatifs… Seulement elle a peut être un peu forcé la dose.
- Elle est sur un petit nuage ?
- Oui !
- De quoi vous parlez ?
- Oh vous verrez bien Ronon. Mais je vous préviens c’est surprenant.
- C’est malin, je voulais parler avec elle de ce qu’il c’était passé répondit John.
- Oh mais c’est le moment où jamais. J’ai essayé de discuter avec elle hier, ça n’allait pas trop.
- Nous verrons ça…

Les trois hommes se dirigèrent vers l’infirmerie. A proximité ils entendirent des éclats de rires et une voix plus ou moins fâché. Ils accélérèrent le pas et pénétrèrent dans la petite chambre où le Dr Biro essayait de calmer Anaïs.

- Vous tombez bien, elle est intenable ! Soupira la doctoresse.
- Ouais voilà mon chéri à moi ! S’écria Anaïs avec un grand sourire.
- Elle est agitée et raconte n’importe quoi. Je ne pensais pas que les sédatifs auraient un tel effet sur elle.
Anaïs allongé dans son lit jouait avec le stéthoscope du Dr Biro et rigolait toute seule.
- Bonjour Anaïs !
- Hihi Carson ! Carson s’est mon patron, mais c’est mon ami aussi… C’est cool hein ? Et puis y a mon lapin et... Oh ! Colonel Sheppard vous êtes là aussi ?
- Coucou !
- Elle va rester comme ça longtemps ? Demanda Ronon perplexe.
- Pourquoi, ça vous embête… Mon lapin ? Demanda John avec un grand sourire.
- Appeler moi encore une fois mon lapin et je vous tue !
- Ok…
- Ben alors, j’ai pas le droit à un câlin ? ! S’écria Anaïs.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] - Page 2 EmptyDim 4 Fév 2007 - 21:21

Ronon s’avança et déposa un baiser sur la joue d’Anaïs. La jeune femme gloussa et attrapa le bras du runner.

- C’est pas un vrai bisou ça !
- Hum Anaïs j’aurais voulut heu…
- Non je veux d’abord un bisou !
John regarda Ronon puis Carson. L’instant n’était peut être pas le plus indiqué pour ça.
- En faites je crois que je reviendrais.
- Oui, on va vous laisser seul. Lança Carson.
- Ah ben non partez pas pff vous êtes pas drôle.
- A plus tard.
Les deux médecins et le militaire sortirent laissant Ronon seul à seul avec sa petite amie.
- Je t’ai manqué ?
- Oui…
- Tu m’as beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup manqué…
Elle agita les bras pour montrer combien il lui avait manqué. Ronon bien que légèrement amusé lui saisit les mains et les reposa sur le lit.
- D’accord, mais doucement tu es blessé.
- Oh ! Oui j’ai bobo…
- Essaie de te calmer alors.
- Non, j’ai bobo là… Dit-elle en posant une main sur son cœur.
Ronon haussa un sourcil, il était perplexe.
- De quoi tu parles ?
- J’ai mal à l’intérieur… Parce qu’on m’a fait du mal. Et je sais pas pourquoi… Dit-elle d’un air résigné.
- On va trouver celui qui t’a fait mal.
- Ouais ! Et mon bisou alors ?

Un peu plus tard.

- Je me sens vaseuse.
- C’est les restes du sédatif.
- Qui est l’imbécile qui m’en a donné autant ?
- Le Dr Biro.
- J’aurais dû le parier.
- Qui m’a vu dans cet état pitoyable ?
- Moi, John, Ronon, Biro…
- Super.
- C’était très bizarre. Commenta Ronon.
- Carson, la prochaine fois donne-moi un somnifère.
- J’y penserais. Quoi que c’était très amusant !
- La ferme !
- Carson ?
- Quoi ?
- Je peux sortir ?
- Hors de question…
- Un petit tour en fauteuil, s’il te plaît !
- Non.
- Pour te faire pardonner de m’avoir laisser entre les mains de Biro !
Le médecin fit une moue.
- Ronon aide-moi !
- Je prendrais grand soin d’elle.
- Bon d’accord. Mais interdit de te lever c’est clair ?
- De toute façon avec ma jambe…
- Bon, ok.

Anaïs enfila un peignoir puis fut aidé de Ronon pour se hisser dans le fauteuil. Il l’aida à s’asseoir tout d’abord, ce qui ne se révéla pas une mince affaire vu sa blessure. Elle resta quelques instants assise pour s’habituer, vu qu’elle était allongé depuis plusieurs jours.

- Est-ce que ça va aller ?
- Super. J’ai un peu mal… Mais ça fait du bien.
- Tu es prête à monter dans le fauteuil ?
- Je ne sais pas si j’y arriverais. Avoua-t-elle.
- Laisse-moi faire.
Ronon passa un bras sous ses genoux et l’autre dans son dos puis la souleva dans ses bras. Anaïs passa ses bras autour de son cou et s’y accrocha. Elle était si bien à cet instant qu’elle l’arrêta quand il voulut la poser dans le fauteuil.

Elle posa sa tête au creux de son cou et respira son odeur. Ronon tourna la tête vers elle et leurs regards se croisèrent. Anaïs rapprocha son visage du sien et s’empara de ses lèvres tendrement. Elle qui avait eu peur de ne plus jamais le revoir…
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] - Page 2 EmptyDim 11 Mar 2007 - 14:40

Petite suite French Kiss [E] - Page 2 Coeurani French Kiss [E] - Page 2 Coeurani



- J’aimerais ne plus jamais être loin de toi.
- Je ne te laisserais pas partir de toute façon.
Ils se sourirent, et s’embrassèrent. Puis doucement, Ronon déposa Anaïs dans le fauteuil. Une fois bien installée, ils sortirent de l’infirmerie pour faire un tour, saluer ses amis par exemple. Cela allait lui changer les idées.
Arrivé dans le couloir, le regard d’Anaïs se posa un peu plus loin sur les scellés, entourant l’endroit où tout c’était passé.

Bien que l’enquête en ce lieu soit finie, personne n’avait prit le temps de les retirer. Peut être parce que personne ne voulait oublier ce qu’il c’était passé. Comme un avertissement à un potentiel danger ! La jeune doctoresse fut troublée, son cœur manqua un battement. Dans sa tête et son corps, tout un tas de sensation s’empara d’elle. Aucune n’était agréable, de la peur, de la douleur, de l’angoisse. Mais aussi de la colère, beaucoup de colère.

- Ronon ! Demanda-t-elle soudainement.
- Oui mon ange ?
- Tu veux bien aller me chercher une couverture, j’ai un peu froid.
- Bien sûr. Attend-moi là, je reviens.
- Oui.

Anaïs attendit qu’il s’éloigne puis fit avancer son fauteuil avec ses bras. Elle s’arrêta devant la fine bande de plastique jaune et l’arracha pour pouvoir passer. Anaïs s’arrêta devant la porte, elle n’aurait jamais la force d’aller plus loin.
Des flashs incessants lui mitraillèrent le cerveau, comme autant de souvenirs de ce moment. Elle finit par reculer un peu, c’était trop tôt.

- Vous voulez y entrer ?
La voix de Kavanagh la tira de ses pensées, mais pas de son trouble.
- Je vous demande pardon ?
- Vous voulez entrer dans cette pièce ?
Le scientifique passa sa main devant le capteur et la porte s’ouvrit, dévoilant l’obscurité et la noirceur de la pièce. La jeune femme se sentit comme aspirer dans cet endroit.
- Fermez la porte !
- Vous êtes sûr ?
- Fermez là !
Kavanagh obéis et ferma la porte.
- Désolé, je croyais vous aider.
- Vous êtes un grand malade Kavanagh.
- Mais ce n’est pas moi qui suit impuissante, dans un fauteuil.
- Allez-vous faire voir.
Anaïs s’éloigna au moment où Ronon revenait avec sa couverture.
- Tout va bien ?
- Emmène-moi loin de cet endroit, s’il te plaît.
- Très bien…

Ronon n’insista pas mais remarqua tout de même qu’elle avait approché la pièce où elle avait été agressée. En revanche, Kavanagh rapide comme l’éclair, surtout face au runner avait déjà filé…

Une semaine puis deux, et trois passèrent. Anaïs se remettait doucement, sa jambe avait reprit toutes ses fonctions, et sa blessure était bien cicatrisée. Elle avait pu regagner ses quartiers, mais elle ne supportait pas de dormir seule, alors tous les soirs, elle allait retrouver Ronon dans sa chambre. Des cauchemars ponctuaient régulièrement ses nuits, et rester seule la terrifiait. Anaïs n’avait pas encore reprit le travail, Carson la jugeait trop fragile moralement pour ça.
L’enquête piétinait, il n’y avait pas de suspect tangible et la doctoresse disait toujours ne se rappeler de rien, ce qui était faux. Elle ne voulait simplement pas en parler, elle croyait qu’en oubliant tout ça, cela disparaîtrait de sa mémoire, de sa vie. Mais les cicatrices, elles, étaient bien là, et elle avait beau les cacher sous des pansements imaginaires ou non, elle était belle et bien marquée à vie…

Assise sur la première marche du balcon Anaïs regardait le ciel étoilé. Des tas de pensées se bousculaient dans son esprit ses derniers temps. Ronon était partit en mission, et elle, enfermé dans sa chambre à double tour, avec un garde devant la porte, elle attendait patiemment son retour, en tremblant de peur.

Elle n’arrêtait pas de repenser aux regards de pitiés de ses amis, aux remarques de Kavanagh qui la provoquait chaque fois qu’il la voyait, comme s’il jubilait de son malheur. Bien sûr ça, elle ne l’avait dit à personne, déjà qu’il y avait des tensions avec Ronon, il aurait finit de le massacrer s’il savait.
En clair, la jeune femme ne se sentait plus à sa place, il lui fallait prendre une décision, qui pourrait tout changer…
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] - Page 2 EmptyVen 23 Mar 2007 - 16:02

Le lendemain soir.

Anaïs était assise devant son ordinateur, mais elle n’arrivait pas à se concentrer. Ses paupières lourdes commençaient à tomber de plus en plus, elle avait sommeil. Ce n’était pourtant pas la tonne de chose qui l’avait occupé qui l’avait fatigué, mais pourtant si, elle avait envie de dormir. La jeune femme regardait son lit avec envie, mais se refusait à se coucher. Elle avait décidé de passer la nuit seule pour une fois, mais ses angoisses étaient tellement présentes. Elle retardait ce moment le plus possible, mais la réalité était qu’il fallait qu’elle se couche seule, et se console seule en se réveillant d’un de ces cauchemars… Si elle voulait s’en sortir il fallait.

Finalement, Anaïs éteignit son ordinateur et se dirigea doucement vers son lit. Elle était déjà en pyjama, donc elle n’avait plus qu’à se glisser dans les draps qui n’avaient pas été froissés depuis un long moment. Elle tira la couette et le drap et se glissa dedans… Jusque là tout allait bien. Elle gonfla bien son oreiller puis avança la main vers l’interrupteur de la lampe sur son chevet. Il lui fallut bien quelques secondes pour toucher à ce ridicule bouton.

Quand enfin elle fut dans le noir avec pour seule luminosité celle des étoiles elle se félicita mentalement, c’était un grand pas de fait. Elle recommençait à avoir cette force de caractère qui avait fait d’elle la bras droit d’un médecin dans une autre galaxie ! Cette force qui l’avait fait plonger d’une falaise pour l’homme qu’elle aimait. D’ailleurs, la pensée de Ronon la fit sourire, même si ces derniers temps leur relation ne prêtait pas à sourire. Ils se disputaient quelques fois, souvent pour la même chose, elle s’imaginait être un poids pour lui. Et puis, elle refusait qu’il la touche, du moins spontanément. Quand elle voulait un peu de réconfort c’était elle qui venait mais jamais plus que pour se blottir contre lui ou l’embrasser ! Cela commençait à leur peser, et pas seulement à Ronon.

Ses pensées l’emmenèrent vers un lieu de repos et de calme. Du moins jusqu’à ce qu’elle entende qu’on sonnait à la porte. Qu’est-ce que cela pouvait être agaçant, surtout aussi tard le soir. Mais Anaïs avait une idée quant à la personne présente devant cette porte. Ronon… Ne la voyant pas venir se glisser dans ses appartements, il avait du s’inquiéter. La jeune femme se leva donc plus sereine, mais certaine aussi de ne pas vouloir dormir avec lui cette nuit. C’était important pour elle.

S’arrêtant devant la porte, la jeune femme passa sa main devant le capteur. Un léger sourire sur les lèvres, elle s’était préparé mentalement un argumentaire irréprochable. La porte s’ouvrit sur une silhouette qui n’était pas celle de Ronon car bien trop petite. Il faisait nuit noire dans le couloir, elle ne distinguait pas son visage. Fronçant légèrement les sourcils elle sentit brusquement une vive douleur en plein visage.
Anaïs tomba à la renverse sous le choc, on venait de lui donner un violent coup de poing. La doctoresse porta les mains à son visage en sang, son cœur accéléra au point d’exploser, elle ne voyait plus très clair ! Tout était allé si vite… Elle recula en rampant sur la moquette rugueuse puis brusquement elle vit le reflet d’une lame d’un couteau, ses yeux s’ouvrirent d’horreur….

- Je veux te voir te vider de ton sang, personne ne t’aime plus que moi ! Hurla la voix menaçante.

Elle hurla de toutes ses forces, quitte à en perdre la voix….

Anaïs se réveilla en hurlant se redressant presque automatiquement dans le lit. Elle était couverte de sueur et de larmes, ses cheveux blonds lui collant aux fronts et à la nuque. Elle regarda autour d’elle, puis passa longuement ses mains sur son visage, ce n’était qu’un cauchemar, mais c’était si réel…
Son corps entier tremblait doucement, son cœur était encore affolé. Elle avait eu si peur ! Au bout de quelques minutes elle se remit de ses émotions, tout avait si bien commencé, mais un nouveau cauchemar pour la hanter c’était la goutte d’eau… Cela faisait un moment qu’Anaïs voulait prendre une grande décision, et là… Il le fallait. Elle finirait par en mourir, elle le sentait.

La jeune femme repoussa les draps et attrapa une robe de chambre posée sur une chaise, non loin du bureau. Elle l’enfila et sortit de chez elle…
Elle marcha toujours bouleversé presque les yeux fermés, elle connaissait le chemin par cœur…
La doctoresse s’arrêta devant la porte de Ronon et passa sa main devant le capteur. Celle-ci s’ouvrit la laissant entrer. Comme elle s’en doutait, Ronon n’était pas encore chez lui, il devait traîner au mess avec son équipe. D’habitude elle se couchait dans son lit, mais là, elle n’avait pas envie de dormir… Elle s’assit sur le lit, dos à la porte et attendit.

Il ne tarda pas à rentrer, il faisait toujours en sorte de ne jamais trop s’attarder. Cependant il fut surpris de voir qu’elle ne dormait pas. Cela l’inquiéta même un peu…

- Anaïs ? Ca va…
- Tu tiens réellement à connaître la réponse ?
- Tu as fait un cauchemar ?
Elle soupira, oui elle avait fait un cauchemar encore…
- Ouais… Encore. Mais cette fois, c’était différent.

Le runner fit le tour du lit, et vint s’accroupir devant elle. Il posa une main affectueuse sur son visage, caressant sa joue avec son pouce. Anaïs recouvrit sa main de la sienne, elle appréciait le contact rassurant de ses mains.

- J’en ai assez Ronon. Assez d’avoir peur tout le temps tu sais.
- Je sais.
- Faut que ça change, parce que c’est en train de me tuer à petit feu. De nous tuer.
- C’est rien, ça va passer.
- Et si ça ne passait pas hein ?
- Tu veux que je tue Kavanagh ?
Il avait dit ça avec un léger sourire. Il s’essayait de plus en plus à l’humour avec plus ou moins de succès.
- Je suis sérieuse.
- Moi aussi, je sais que ça va s’arranger.
- J’en suis pas si sûr… Je rêve… Je rêve tout le temps qu’il revient s’en prendre à moi…
- Je suis là pour te protéger.
- Mais tu ne seras pas toujours là Ronon, je ne vais pas aller me cacher dès que tu pars en mission !
- Alors quoi, tu as une autre solution ?
Anaïs baissa la tête, des larmes inondant ses yeux.
- Anaïs regarde-moi, tu as une autre solution ? Demanda-t-il en posant deux doigts sous son menton.
- Oui… J’en ai une. Je crois… Que je devrais rentrer sur terre…
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] - Page 2 EmptyVen 6 Avr 2007 - 12:53

Ronon resta pantois quelques secondes, il ne s’attendait pas à ça.

- Tu veux partir ! ?
- Non ! … Si. Je veux pouvoir dormir sans avoir peur, et être de nouveau moi-même.
- Et nous ?
- Je ne veux pas partir loin de toi, je ne me sens bien que quand tu es prêt de moi mais… C’est trop dur. Tu comprends ?
- Oui je comprends. Mais je ne veux pas que tu partes Anaïs, je supporterais pas d’être loin de toi. Je vais devenir fou sans toi…
- Alors qu’est-ce qu’on fait ?
- C’est à toi de prendre cette décision. Je ne peux pas choisir pour toi…
- J’ai pas envie de choisir entre l’homme que j’aime et ma santé mentale !
- Je sais pas quoi te dire.
- Alors ne dit rien. Sers-moi juste dans tes bras…
Le runner prit la jeune femme dans ses bras et la serra fort contre lui. Il n’arrivait pas à lui en vouloir, il savait combien elle souffrait, et ne voulait que la voir aller mieux, même si leur séparation serait un déchirement. Lui qui avait perdu son peuple, son ancienne vie… Il ne laisserait pas la femme de sa vie lui échapper maintenant.

Ils finirent par s’allonger, Anaïs blottit contre Ronon. Ce dernier lui caressait tendrement les cheveux. Généralement quand ils étaient comme ça, Anaïs finissait par s’endormir. Mais ce soir là, elle n’y arrivait pas, trop de chose se bousculait dans sa tête.

- Ronon ? Si je partais… Tu m’en voudrais beaucoup ?
- Non, bien sûr que non.
- Je préfèrerais, ça me faciliterais la tâche tu sais de savoir que tu me détestes.
- Je pourrais jamais te détester.
- Pourquoi pas ?
- Parce que je t’aime trop pour ça !
- Même si je te disais… Que j’ai mentit ?
- A propos de quoi ? Demanda doucement Ronon.
- Je m’en souviens un peu… Je me souviens jusqu’à ce qu’il… Me poignarde. Et même après.
- Je sais.
- Tu sais ? S’étonna Anaïs.
- Oui, tu sais tu parles dans tes cauchemars.
- Oh… ! Je ne sais pas qui il est… Je ne suis même pas sûr qu’il s’agisse d’un homme. Même si sa voix et ce qu’il m’a dit me font penser que c’est un homme…
- Qu’est-ce qu’il t’a dit ?
Anaïs se releva doucement. Penser à tout ça lui était difficile.
- C’est flou dans ma tête.
Ronon posa un bras sur celui d’Anaïs et caressa doucement sa peau.
- Tu devrais en parler à Sheppard. Tu sais il cherche comme un fou… Il s’en veut.
- Pourquoi ?
- C’est lui t’a trouvé, ça lui a fait quelque chose… Il me demande sans arrêt de tes nouvelles ! Tout le monde m’en demande.
- Je ne sors pas beaucoup ces derniers temps c’est vrai mais… J’ai pas la tête à voir du monde.
- Ca leur ferait plaisir pourtant. Essai de faire ça…Pour eux.
- Je peux essayer. On peut aller prendre le petit déjeuner avec eux… ?
- Excellente idée. Ils seront ravis, et ça te fera du bien à toi aussi.
- Oui sûrement.
Anaïs sourit légèrement.
- Ca faisait longtemps qu’on avait pas parlé comme ça !
- Oui. Ca fait du bien.

La doctoresse se tourna vers lui un léger sourire flottant sur ses lèvres. Ses yeux brillaient légèrement à cause de l’émotion. Elle rapprocha son visage de celui de Ronon, elle sentait son souffle sur son visage. Elle ferma les yeux doucement et trouva les lèvres chaudes de son amant. Depuis un moment, elle n’avait pas sentit ce besoin de tendresse, de contact. Anaïs apprécia qu’il se rapprocha d’elle, passant un bras autour de sa taille. Elle voulait lui montrer combien elle l’aimait et le faites qu’elle n’appartenait qu’à lui.

Le jeu s’accéléra légèrement quand la jeune femme laissa ses mains glisser sous sa tunique pour toucher sa peau dorée. Mais bientôt le vêtement devint trop gênant à son goût, alors l’attrapant entre deux doigts, elle la fit remonter et la lui retira. Elle ne cessait de l’embrasser, lui montrant qu’elle n’avait aucune hésitation, qu’elle savait ce qu’elle faisait. Il se montrait doux avec elle, prenant son temps pour explorer les parcelles visibles de sa peau. A son tour il enleva le haut de son pyjama, et la blottit doucement contre lui. Anaïs pouvait presque sentir le cœur de Ronon qui battait la chamade. Ils intensifièrent leurs caresses, glissant leurs mains dans des zones inexplorées depuis ce jour là. Peu à peu les barrières de vêtements tombèrent. Ces bouts de tissu qui les empêchaient de s’aimer furent éparpillés autour du lit.

Nu, peau contre peau ils ne s’éloignèrent pas un instant l’un de l’autre. Ronon avait entreprit de faire durer le plaisir, l’attente. Il la dévorait de baiser sucré, laissant sur son passage une traînée de sensations plus agréable les unes que les autres. Anaïs essayait tant bien que mal de retenir les petits gémissements, et les rires qui lui échappaient quand parfois il s’aventurait dans un endroit ultra chatouilleux.

Il s’attarda légèrement sur son ventre, là où se dessinait l’entaille maintenant bien cicatrisée. Cependant elle perdit son sourire, légèrement troublé. En s’en rendant compte Ronon remonta vers son visage, l’embrassa doucement puis la regarda quelques instants.

- Ca va ?
- Oui. C’est rien ne t’en fait pas.
- Tu es sûre ?
- Certaine. Je t’aime…
- Moi aussi mon ange. Et j’ai très envie de te dévorer toute entière !

Il fondit sur son cou lui arrachant de nouveau un léger rire… Le premier d’une longue nuit d’amour…

Le lendemain.

Anaïs avait glissé sa main dans celle de Ronon. Ils marchaient côte à côte dans les couloirs en direction du mess. La jeune femme était légèrement nerveuse, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas vu tous ses amis en même temps. D’ailleurs elle se demandait si cela allait bien se passer, si ils ne lui feraient pas sentir malgré eux que quelque chose avait changé !

- Ils savent que je vienne ?
- Non.
- Tu devrais peut être y aller d’abord, pour leur dire.
- Pourquoi faire… Il n’y a rien de plus naturel que d’aller prendre un petit déjeuner avec ses amis !
- Oui sûrement. Mais à part Carson, je ne les ai pas vu depuis… Bon j’arrête.
Ronon sourit légèrement.
- Tu te moques de moi ?
- Non… Seulement je suis affamé pas toi ?
- Si, un peu.
- Alors c’est le plus important ! Nous allons juste, manger.

Ils entrèrent dans le mess puis balayèrent l’endroit du regard. Ils étaient là, assis à une même table, Elizabeth, John, Rodney, Teyla et Carson. Le colonel était à moitié debout mimant avec des gestes une course poursuite entre un jumper et un dart, et la façon dont il l’avait descendu. Ils riaient aux éclats sauf Rodney qui tentait vainement de tourner l’acte héroïque à son avantage. Ronon entendit la doctoresse souffler un grand coup, alors il serra un peu plus sa main.

Ils s’avancèrent vers la table, les rires s’arrêtèrent en voyant le couple mais les sourires trahirent leurs émotions.

- Bonjour tout le monde. On peut se joindre à vous ? Demanda Anaïs doucement.
Les bouches légèrement entrouvertes restèrent muettes quelques secondes. Finalement la diplomate prit la parole.
- Bien sûr, venez asseyez-vous !
Ils prirent place avec eux puis quelques secondes plus tard Ronon se leva pour aller chercher le petit déjeuner.
- Nous sommes contents de vous voir de nouveau parmi nous Anaïs.
- Merci Teyla, c’est très gentil.
- Comment vous sentez-vous ?
- Bien. Je me sens bien.
- Vous êtes resplendissante en tout cas. Acquiesça Elizabeth.
- Arrêtez de me flatter, je vais finir par prendre la grosse tête.
- Oui, et je vais bientôt avoir besoin des services du docteur Martin ! Lança Carson.
Anaïs sourit légèrement mais ne dis pas un mot. Elle attendit que le runner revint pour aborder certains sujets.

- Elizabeth, il y a quelque chose que j’aimerais vous demander.
- Bien sûr, je vous écoute Anaïs.
- Ronon et moi en avons discuté et… Est-ce qu’il serait possible que je prenne un congé. Je voudrais rentrer sur terre.
Cette fois les visages s’allongèrent. Ronon prit la main d’Anaïs et la serra doucement.
- Mais… Vous êtes sur de vouloir partir ?
- Oui. J’en ai besoin, pour me reconstruire.
- Et bien si c’est ce que vous souhaitez, il n’y a aucun problème.

Le silence régnait à la tablée, cette annonce avait jeté un froid.

- Anaïs ? Ca alors bonjour… ! Lança une voix.
La jeune femme se retourna surprise.
- Chris ?
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] - Page 2 EmptyDim 6 Mai 2007 - 15:06

La doctoresse sentit la main de Ronon se raffermir sur la sienne. Il était légèrement énervé. Elle savait qu’il ne l’aimait pas beaucoup alors elle essayerait de le congédier assez vite.

- Ca faisait longtemps ! Comment allez-vous ?
- Je vais bien merci.
- J’ai appris pour ce terrible incident. C’est vraiment horrible.
- Oui en effet.
- L’enquête avance-t-elle ?
- Elle avance très bien, et elle est sous bonne garde. Pourquoi ? Demanda sèchement Ronon.
- Juste pour être sûr.
- Comment va votre fille ?
- Elle va mieux.
- Vous avez une fille ? Demanda John surpris.
- Oui… Répondit-il vaguement. Je vais vous laisser, je suis arrivé il n’y a pas longtemps et j’ai des tas de choses à faire.
- On ne vous retient pas.
- Anaïs à très bientôt j’espère.
- Oui, au revoir Chris.
Le militaire s’éloigna avec un sourire et Ronon sembla se calmer un peu.
- Vous saviez qu’il avait des enfants Elizabeth ?
- Non je l’ignorais. On en fait pas mention dans son dossier en tout cas. Mais après tout ce n’est pas une obligation.
- D’après ce que je sais, il s’est séparé de sa femme.
- C’est pour ça qu’il te colle autant alors. Soupir Ronon. Il a des vus sur toi.
- Qui Chris ? !
- C’est plutôt flagrant. Lança Carson.
- Je n’avais pas vraiment fait attention. Avoua Anaïs que ça ne ravissait guère.
- Si vous voulez bien m’excuser j’ai du travail qui m’attend ! Soupira Elizabeth en se levant.
- Oui moi aussi, je dois entraîner les nouvelles recrues. Lança Ronon.
- Vous m’accompagnez à mon bureau Ronon, j’aimerais vous parler justement de l’entraînement.
- Bien sûr.

La diplomate et le runner se levèrent. Ronon se tourna vers Anaïs et déposa un baiser sur ses lèvres.

- Je viens te retrouver après !
- En faites j’ai d’autres projets, c’est moi qui viendrait te retrouver ok ?
- Pas de problème. A tout à l’heure…
- A tout à l’heure mon cœur.
Ils s’éloignèrent et bientôt Teyla et Rodney quittèrent la table à leur tour.

- Je vais être contraint de me trouver une autre collègue si je comprends bien ?
- C’est momentané. Je ne pars pas pour toujours… !
- Ce sera quand même trop long… Soupira gentiment le médecin.
Anaïs lui rendit son sourire puis dévia son regard sur John.
- John… Vous auriez un moment à m’accorder ce matin ?
- Je n’ai rien de spécial à faire ce matin, j’ai tout le temps que vous voulez !
- Tant mieux, parce que je pense que ça peut être assez long.
John leva les yeux surpris. Il lut dans les yeux de la jeune femme ce qu’il attendait qu’elle fasse depuis des semaines !
Elle se sentait enfin prête à parler, et il savait que d’une manière ou d’une autre ça lui permettrait de relancer l’affaire.
- Ok, pas de problème.

Bureau d’Elizabeth.

- Je vous en prie asseyez-vous Ronon ! L’invita Elizabeth.
- Je préfère rester debout !
- Très bien. Je voulais discuter avec vous de quelque chose en tête-à-tête.
- Ca n’a rien à voir avec l’entraînement ?
- Non. Désolé d’avoir trouvé cette excuse mais c’était nécessaire.
- De quoi il s’agit ?
- C’est à propos de ce que vient d’annoncer Anaïs.
- Vous êtes contre ?
- Absolument pas au contraire. Mais je me demandais si vous arriveriez à supporter qu’elle s’en aille aussi loin et pour un temps indéterminé ?
- Je ne dis pas que ça me fait plaisir, mais je n’ai pas vraiment le choix.
- Il y a peut être une solution !
- Laquelle ?
- Que diriez-vous d’accompagner Anaïs sur terre ?

John et Anaïs marchaient côte à côte dans les couloirs. Ils marchaient très doucement, ils n’allaient pas dans un endroit précis, c’était juste pour discuter.

- Je me doutais de ce que vous vouliez me parler.
- C’est pas facile pour moi… Je sais même pas si je vais y arriver.
- Le principal c’est d’essayer. Malheureusement je dois faire ça de façon aussi officielle que possible.
- Que voulez-vous dire ?
- Normalement les dépositions sont filmées et sous l’œil d’un témoin.
- Est-ce que ça pourrait être le major Lorne ce témoin ? Je me sentirais plus à l’aise avec quelqu’un que je connais.
- Pas de problème.
- Alors dans ce cas je crois que je suis prête.

Un peu plus tard.

- Si vous voulez arrêter à un moment ou à un autre il suffira de nous le dire et j’arrêterais la caméra.
- J’aimerais si possible aller jusqu’au bout en une fois.
- Lorne ?
- Prêt !
- Très bien, alors allons-y.
Evan appuya sur le bouton d’enregistrement de la petite caméra monté sur trepier. Le militaire vint ensuite s’asseoir aux côtés de John.
- Anaïs vous voulez bien décliner votre identité ?
- Je suis le docteur Anaïs Martin.
- Vous pouvez nous raconter ce qu’il s’est passé…
- J’étais à l’infirmerie avec le Dr Mckay. Il semblait beaucoup souffrir de sa jambe, alors je lui ai proposé un peu de glace. Je savais qu’il n’y en avait plus dans le compartiment où on l’entreposait d’habitude. Alors je suis allé à la réserve…
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