Estelle

Auteur : Melinda
Titre : Estelle
Genre : Song fic (Quelle Ordure de B énabar) humour, désespoir ironie du sort…
Rating : K+ (oui quelques allusions assez pas catholiques (histoire de dire que j’ai au moins fait une phrase pas française dans tout le truc)
Saison : HS
Spoiler : Aucun
Ship : John/Other… Quoi que…
Résumé : Vous voulez savoir pourquoi John Sheppard est un courreur de jupons ? Lisez et vous verrez !
Note de l’auteur : C’est une idée que j’ai eu après un débat sur Love In The City sur pourquoi John avait tourné en courreur de jupons.
A lo’rigine ce n’est pas Estelle, mais Christelle, j’ai changé !

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Bouteilles de Chianti arrondies d'osier
Nappes à carreaux
Flacons d'huile pimentée
Le Vésuve peint au mur
Pour parfaire le décor
En noir et blanc, des portraits d'acteurs

Tom Cruise, époque Top Gun
Michèle Pfeiffer, Al Pacino jeune
Ils sont même pas italiens ces acteurs
A part bien sûr Michèle Pfeiffer

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New York – 197

Il sortit du bus, et traversa la rue, manqua encore une fois de se faire renverser par une voiture. Il monta en courant sur le trotooir et s’arrêta reprendre son souffle. Il regarda sa montre… Midi et demi, pile à l’heure…
Il reprit sa course, et tourna dans une petite rue. Il parcourut quelques dizaines de mètres, et arriva devant une vitrine. Il entra, au dessus de la porte on pouvait lire : « Pizzeria Chez Jovani ».
Il entra, et fut directement accueilli par des éclats de voix :

-Hey Johnny ! s’exclama une jeune femme brune d’environ vingt cinq ans portant un tablier blanc. Comment vas-tu ?
-Bien, merci Graz’, répondit le jeune homme en lui faisant la bise. Le chef est là ?
-Hey John ! s’exclama alors une voix masculine au fort accent italien. Comment vas tu mon petit ?
-Ca va merci Jovani ! répondit John en lui serrant chaleureusement la main. Ils sont là ?
-Oui, à la table habituelle, ils n’attendent plus que toi !
-Merci Jovani.

Puis, John se dirigea vers le fond de la salle, vers une table de cinq contre une fenêtre…

Moi je faisais de l'oeil à Estelle
On était une bande de copains
Elle m'a dit à un moment : je m'en rappelle
C'est très fin, très fin
Ça se mange sans fin
Parce qu'elle connaissait les répliques
Du Père Noël est une ordure
Qu'elle avait vu 50 fois en boucle
C'était pas mon cas, je le regrette encore

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John se dirigeait donc vers la table, où étaient assis ses quatre amis.
Il y avait Tony, un grand bronzé avec des cheveux châtains clairs et courts, c’était un basketteur de l’équipe du lycée où ils allaient.
Il y avait aussi Matthew, un gentil gars, qui adorait la musique, c’était le meilleur ami de John depuis la maternelle.
A côté de lui, Mary, une blonde au yeux bleus, qui était sa petite amie depuis deux ans. Puis, il y aait Estelle… De longs cheveux bruns et un magnifique regard vert. Elle parlait un anglais à l’accent français, car elle était française.
John l’aimait secrètemet, depuis la seconde, ils étaient en terminale, et cela faisant deux ans que ça durait.
John salua tous ses amis, fit un sourire charmeur à Estelle, et prit place en face d’elle.
Ils commencèrent à parler. Et à un moment, John parla du match du foot de la veille avec Tony.
Mary et Estelle se regardaient, ne comprenant rien de ce dont ils parlaient.

-Quand Anderson à repasser au quaterback ! s’exclama John. C’était grandiose.
-C’est cela oui… lâcha Estelle.

Mary pouffa.
-Moque toi ! dit John en lui donnant un coup de coude amical.
-Quand arrêteras-u avec ce film ? demanda Matt. Nous on n’y comprends rien à tes blagues !
-Vous êtes tous de signorants, dit Estelle en battant l’air de sa main, puis elle éclata de rire.

John la regard,a il adorait l’entendre rire…


Le Père Noël, el, el est une ordure
C'est trop de chagrin
Parce que Estelle, elle, elle
Préfère qu'on reste copains

Moi, je m'en foutais de notre amitié
J'élaborais des trucs sexuels
Des trucs assez compliqués
Et dégradant, pour Estelle
Pendant que je pensais à mon hot d'or
Elle parlait à mon voisin
Qui était mon copain d'ailleurs
Qu'allait bientôt devenir le sien


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Un jour, il a décidé de lui parler de ce qu’il ressentait vraiment… Elle lui avait gentiment répondu, qu’elle aussi l’adorait, mais pas comme ça… Mais John, était têtu… Il espérait toujours qu’entre lui et Estelle, il y aurait quelque chose un jour… Il ne pouvait pas en être autrement.
Mais un jour IL arriva. IL c’était le nouveau du quartier, que Tony avait jugé bon d’intégrer à leur bande de copains.
Il avait mal jugé Tony, parce que le nouveau aussi était français, et qu ele nouveau ausis il connaissait les répliques du film par cœur…
John ne pouvait djéà pas se le voir ce film, mais là, c’était encore pire…

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Le Père Noël, el, el
Est une ordure c'est trop de chagrin
Parce que Estelle, elle, elle,
Préfère qu'on reste copains

Lui aussi connaissait par malheur
Tous les dialogues du film
Qu'elle reprenait en coeur
Ça m'énervait, c'est légitime
C'était roulé sous les aisselles
Quand il a mis sa langue dans la bouche à Estelle
On a souffert en voyant ça
Ma pizza régina et moi

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Mais le coup de grâce, fut donné un jour de Mars, qui avait déjà était – soit dit en passant – une journée terrible pour John, qui avait renversé son plateau à la cantine, taper la honte en anglais et avait eu une caisse à son devoir d’algèbre.
Il alla ce osir là, comme tous les autrs soirs, rejoindre ses amis à la pizzeria de Jovani. Il salua le chef et Graziella, et se dirigea vers leur table habituelle.

Il s’assit, salua brièvement tout le monde et regarda sa montre. 18h45 trop tard pour prendre une glace.
Grazielle arriva.

-Qu’est-ce qu eje sert à ces jeunes gens ?
-Une pizza Régina pour moi, répondit John.

Graz prit la commande des autres puis,e lle partit. Les jeunes se remirent à parler. A un moment, Le nouveau – Bruno – et Estelle, s’embrassaient très goûlement, John les regardait dépité. Matt se pencha vers lui et lui dit :

-Arrêtes mon vieux, tu te fais du mal.

Puis, les pizzas arrivèrent. L’autre c… Bruno et Estelle patageaient une pizza, ils se copuaient des parts et les donnaient à l’autre.
Matthew grimaça, Tony regarda Mary d’un air coquin, et John fixait sa pizza. Ne fixer que sa pizza, ne pas penser à cette espèce de… et celle là cette…


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Le père de Estelle, elle, elle
Est une ordure c'est mon copain
Parce qu'à Noël, el, el
Estelle préfère que j'ai du chagrin

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Mais John n’y tint plus. Il rejeta son assiette en arrière, sous les yeux étonnés de ses amis, il prit osn blouson, jeta dix dollards sur le comptoir pour payer sa pizza, et sortit.
Il courrut à travers les rues, à travers la ville. Plus jamais il ne devais tomber amoureux plus jamais….
Quitte à changer de femmes comme de chemise, ne plus jamais souffrir….

FIN