Si seulement je pouvais lui manquer

Si seulement je pouvais lui manquer

De Gwenlan


Auteur : Gwenlan
Type : Song fic sur « si seulement je pouvais lui manquer » de Calogero.
Résumé : Le célèbre colonel John Sheppard renoue avec son passé alors qu’il l’avait presque tourné la page. Un passé qu’il garde secret et dont il souffre en silence.
Disclaimer : Malheureusement rien de m’appartient bien que je ne serai pas contre. Mais bon on pas tout ce qu’on veut dans la vie…
Note de l’auteur : Dernière petite histoire avant mon départ à la faculté mais c’est loin d’être la dernière !



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Le colonel Sheppard avait prit congé dans ses quartiers pendant quelques heures. Il était assis sur son lit et il fixait ce qu’il avait dans les mains. Voilà maintenant une heure qu’il était là, ans cette position entrain de se demander ce qu’il devait faire.
Il y a une heure et demi, un soldat du Dédale lui avait ramené cette enveloppe en lui disant qu’il devait lui remettre en main propre. John d’abord étonné posa des questions au soldat mais celui-ci lui répondit qu’il n’en savait pas plus que ce qu’il lui avait dit. C'est-à-dire qu’il devait lui remettre en main propre. John prit l’enveloppe qu’on lui tendait tandis que le soldat quittait le couloir pour regagner le dédale.


John regarda l’enveloppe et il la retourna pour voir si quelque chose était écris dessus. Il remarqua toute suite une écriture sur le dos de l’enveloppe. Il ne s’intéressa pas au sens de ce qui était écrit mais à l’écriture à elle-même. En effet, cette écriture, il la connaissait très bien. Même s’il y avait très longtemps qu’il ne l’avait pas vu, il savait très bien qui avait écrit sur ce dos d’enveloppe.

Il suffirait simplement
Qu'il m'appelle
Qu'il m'appelle
D'où vient ma vie
Certainement pas du ciel

Il était là dans sa chambre. Dés qu’il avait reconnut cette écriture, il avait pris congé dans ses quartiers. Il était là à savoir s’il devait ou plutôt voulait ouvrir cette lettre. Maintenant qu’il avait une nouvelle famille, une nouvelle vie et qu’il avait tourné la page, il ne voulait plus souffrir. Il avait déjà assez souffert à cause de lui, à cause de son absence. Aujourd’hui il était trop tard pour John. Cette enveloppe dans les mains, il voulait savoir ce qu’elle contenait, ce qu’il voulait après tant d’années.

Lui raconter mon enfance
Son absence
Tous les jours
Comment briser le silence
Qui l'entoure

Tous les jours de son enfance, il souffrait de cette absence. Il voulait savoir pourquoi ! Pourquoi il les avait abandonné mais sa mère lui répondait toujours qu’elle ne savait pas et qu’il ne devait pas en vouloir à cet homme. Mais comment ne pas en vouloir à son père ne pas être là, de les avoir abandonné. Tous ses amis jouaient avec leur père et c’était leur pères qui les accompagnaient aux entraînements de sport mais lui c’était sa mère, seulement sa mère quand elle ne travaillait pas. Il voulait avoir un père qui soit fier de lui, qui soit présent lors des matchs de football.

Aussi vrai que de loin
Je lui parle
J'apprends tout seul
À faire mes armes

Il avait grandi sans lui, sans un père. Il s’était débrouillé seul et il avait réussi. Il avait construit sa propre vie mais sans lui, sans cet homme absent. Aujourd’hui il avait une nouvelle famille, une nouvelle famille présente dans sa vie de tous les jours. Depuis qu’il était sur Atlantis, John se sentait enfin bien. Il se sentait chez lui avec une famille faites de gens qu’il ne connaissait pas avant mais qu’il aime.

Aussi vrai qu' j'arrête pas
D'y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

Il avait toujours espéré quand il était enfant que son pére revienne et qu’il lui dise qu’il lui manquait et qu’il revienne définitivement. Mais ce jour n’arriva jamais et John grandit avec ce rêve, cet espoir qu’il lui fasse un signe….

Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour
N'est ce pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

John assis sur son lit, se leva et il se dirigea vers le balcon de sa chambre. Il prit une longue respiration et il prit l’enveloppe à deux mains et il la déchira avant de la jeter dans l’océan. Il était trop tard maintenant. Il ne voulait plus de cet homme absent. Il ne voulait plus manquer à son père car il n’avait pu de père depuis le jour qu’il les avait abandonné. Ce fameux jour, où il avait vu sa mère pleurer pendant des heures. Lui aussi avait pleuré mais plusieurs semaines après quand il s’était rendu compte que son père était parti sans savoir pourquoi…

Je vous dirais simplement
Qu'à part ça
Tout va bien
A part d'un père
Je ne manque de rien
Je vis dans un autre monde
Je m'accroche tous les jours
Je briserai le silence
Qui m'entoure

Aujourd’hui, il lui manquait toujours un père, seulement il ne voulait pas un père qui avait été absent pendant toute son enfance, tout son adolescence et une grande partie de sa vie d’adulte.

Aussi vrai que de loin
Je lui parle
J'apprends tout seul
A faire mes armes
Aussi vrai qu' j'arrête pas
D'y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

Il resta quelques minutes sur son balcon puis il sortit de ses quartiers pour reprendre son travail. Il était le chef militaire de cette base et s’il en était là ce n’était avec l’aide de son père. Il avait fallu qu’il fasse ses preuves pour qu’on lui fasse confiance surtout auprès du docteur Weir qui avait une certaine rancune envers les militaires.

Quand il arriva dans la salle d’embarquement, il croisa le docteur Weir qui s’approcha de lui et qu’il lui dit :

- Je suis désolée pour votre père…

John surpris qu’elle soit au courant de la lettre lui répondit :

- Oh vous êtes au courant ! Pour tout vous dire je n’ai pas ouvert sa lettre car c’est du passé, c’est mon passé et je veux l’oublier…

Elizabeth embarrassée et attristée lui répondit :

- Vous ne savez donc pas ?
- Je ne sais pas quoi ?
- Votre père est décédé la semaine dernière d’une longue maladie…

John resta silencieux pendant quelques minutes puis il lui répondit :

- Non je ne savais pas…

Son père était mort, il avait sûrement voulu que son fils lui pardonne avant de commencer une nouvelle vie au delà. Il avait déchiré cette lettre mais il ne le regrettait néanmoins il souffrait de cette mort même s’il essayait de ne pas le montrer.
Elizabeth qui ne savait pas quel mot utiliser pour le réconforter lui répondit :
- Si vous voulez parler je suis là John…

Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour
N'est ce pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

John sourit à Elizabeth puis il la remercia avant de retourner travailler. Elizabeth ne connaissait pas son histoire cependant elle ne l’avait pas jugé quand celui-ci n’avait pas réagit plus que cela quand elle lui apprit la mort de son père. Peut être qu’un jour, il lui raconterait son histoire, cette abscence dont il a souffert pendant des années. Oui peut être même plus tôt qu’il ne le penserait car il sentait le besoin de se confier à quelqu’un…

Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour
N'est ce pas un crime