Pulsions...

Auteur : Nafrayu, Chouchou ou Sydney, Shippeuse dans l’âme !
Adresse : sagittaire1989@hotmail.com
Titre : Pulsions... (Ça s’annonce croustillant à souhait ! )
Genre : Y ‘a environ 8 lignes et demies d’action ! C’est du Hors-Mission... :) Donc, c’est de la Romance, comme d’hab !!! :D
Saison : Peu importe ! Il faut Daniel en vie, Jack non gelé, et puis c’est tout... Ah si !! Y’a pas Pete non plus !!!! :D
Disclaimer : Je ne gagne pas d’argent, parce que les personnages ne sont pas à moi, blabla, blabla, vous connaissez la chanson !
Résumé : C’est encore à Sam qu’il arrive des tuiles !
Date : Janvier à Février 2005
Note de moi : Ne pas publier sans mon accord, merkii ! :)
Re-Note de moi : J’ai un peu exagéré à certains endroits (l’apart’ de Daniel par ex ! :)) : c’était un ptit défi par rapport à une amie ! Voilà ! :)
Encore une note de moi : J’ai mis quelques ptits com’ ,en rouge !! :)
Une ptite dernière : C’est très long !! ^^ Encore plus long que cette intro !! Alors, Bon Courage !
Une autre dernière : Bon lisage !! :)
Cette fois c’est la vraie dernière : Ok, je me tais !

PULSIONS

P5C-486, 10h32 ; Le vortex se referme sur SG-1…
Jack : Carter, le topo ?
Carter : Atmosphère identique à celle de la Terre, aucune radiation, tout est normal…
J : Parfait ! Tâchons de retourner sur Terre – en vie – avant que le soleil… Enfin, les soleils ne se couchent…
En effet, il y avait trois soleils à l’horizon… Ça aurait été magnifique de voir ces couchers de soleils, mais, on n’avait pas vraiment le temps de regarder le paysage. Il y avait des dunes de sable à perte de vue. Un peu comme sur Abydos. Au bout d’une heure de marche, l’équipe trouva quelque chose qui les perturba fortement… Ils n’avaient jamais vu ça sur une planète, à part sur Terre…
Jack : C’est ce que je crois que c’est ?
Daniel : Et bien, si vous croyez comme moi, je crois que c’est ce qu’on croit que c’est…
J : Nan, vous êtes sérieux ?! Teal’c, vous avez une explication à ça ?!
Teal’c : (perplexe) Cela n’a rien d’extraordinaire. Ce sont des indications, en Goa’uld…
J : Quoi, vous ne trouvez pas ça bizarre ?! Jsuis désolé, mais j’ai jamais vu de pancarte ni de plan pour nous indiquer le chemin, sur n’importe quelle planète !!!
Carter : Si je m’attendais à ça ! C’est quoi, la direction de l’autoroute ?! Et, ça, le plan du centre commercial ?!
T : Ces symboles signifient que le temple est dans cette direction, à à peine quelques mètres… Et, ceci est le plan du temple…
J : Bon, on attend le guide touristique, ou on entre dans ce temple ?!
En fait, le temple était derrière les dunes de sable. C’était assez impressionnant.
D : Bien, c’est du Goa’uld, et c’est apparemment abandonné !
J : Restons prudents…
D : D’après ce qu’il y a d’écrit, on doit se placer ici, et si tout fonctionne bien, la porte s’ouvre d’elle-même…
Jack, Sam et Teal’c se mettent en garde, pendant que Daniel se place à l’endroit indiqué… Ils attendent, mais rien ne se passe…
J : Laissez moi faire, aucune porte ne résiste à mon charme !
Sam sourit. Mais même si personne ne peut résister au charme infaillible de Jack, la porte ne bouge pas plus…
J : Vous êtes sur qu’il ne faut qu’attendre ?
D : Oui !!
S : C’est peut-être cassé !
Sam s’avança, voulant étudier le mécanisme. Soudain, un rayon vert la « scanna », et la porte s’ouvrit d’elle-même…
J : C’est quoi ça ? Solidarité féminine ? Ou c’est un lieu réservé aux femmes ?
D : Je ne pense pas…
Ils entrèrent dans la pièce, elle était presque vide, à l’exception d’une tablette, qui attira tout de suite l’attention de Daniel, ainsi que d’un objet étrange… Sam s’en approcha, et ressentit une légère vibration, quand l’objet s’ouvrit.
J : Carter, écartez-vous de là !
Elle n’eu pas le temps de le faire qu’un gaz mauve s’entendit dans toute la pièce.
J : On dégage de là !! Cria Jack… Carter, bougez-vous !
Sam restait immobile, et s’évanouie bientôt, Jack la rattrapa de justesse, avant qu’elle ne tombe… (Sauveur !! lol) Teal’c la porta jusqu’à l’extérieur du temple, et Jack ordonna qu’on rentre sur Terre, le Major étant toujours inconsciente… Teal’c ressentait des vertiges à la sortie du temple, alors que Jack et Daniel se sentaient « Normal ! ».

Terre – Base de Cheyenne Mountain - Infirmerie :
Le médecin procéda à différents examens sur Sam, mais tout était normal. Pouls, tension, scanner, tout était impeccable. Au bout d’environ 2h, Samantha se réveilla…
Sam : Mon Colonel ?? Qu’est-ce qui s’est passé ?
Jack : Ah, ça c’est une très bonne question ! Un gaz non identifié a envahi la salle, et vous vous êtes évanouie.
S : Et vous ? Comment vont Daniel et Teal’c ?
J : Teal’c a eu quelques vertiges à la sortie du temple, mais rien de grave. Quant à Daniel et moi, nous allons très bien, merci ! Le médecin a dit que tout était parfait pour vous, mais il préfère vous garder en observation…
Daniel débarqua dans l’infirmerie, accompagné de Teal’c et de Hammond :
H : Bien, alors j’ai une bonne nouvelle pour vous Major, le Dr Jackson a réussi à traduire la tablette. (Super Danny !!!! lol)D : En fait, cette salle, il y a à peu près 1000ans, s’apparentait à une salle de détente... Pour « planer »... C’était une fumerie d’opium moderne, pour Goa’uld.
T : Le but premier était de purifier l’esprit, et aider à atteindre le Kel’no’rim.
D : Et c’était évidement réservé aux Goa’uld ! C’est pour ça que la porte s’est ouverte seulement quand vous vous êtes présentée !
J : (ironique) La question est : Pourquoi un tel endroit était-il abandonné alors que ça avait un fort avantage ?!
D : *Fous toi de moi... ... Passons... * La tablette indique qu’il y avait des effets secondaires. Ils n’étaient pas graves pour la santé. Mais, le comportement et le caractère de la personne étaient modifiés.
S : Génial ! Et, en quoi il était modifié ?
D : Cela amplifiait les émotions. La rage, la peur, la joie, la tristesse, et cela donnait même du courage. En fait, ça a été abandonné parce qu’il y avait beaucoup trop d’inconvénients par rapport au « bien être ressentit », provoqué par ce gaz…
J : En gros, ils ont préféré arrêter de planer plutôt que de changer de comportement l’espace de quelques temps ?!
S : Mais, combien de temps après avoir respiré ces gaz, le changement de comportement intervient ?
D : Ça, ça n’est pas précisé ; mais, apparemment, ça durerait quelques heures…
T : Je dirais plutôt quelques jours…
S : Je vais quand même pas rester clouée ici jusqu’à ce que ça passe ?!
H : Le médecin a dit que vous pouvez sortir de l’infirmerie, mais pas de la base…
Sam sourit faussement. Génial… Passer une soirée seule, enfermée à la base, avec interdiction d’accéder au labo, « Ordres du Médecin »…
J : Bon, et bien Carter, on vous laisse vous reposer ! (Insistant) Sans labo, sans réacteur, sans expérience… Vous allez survivre pour la soirée ??
S : Étant donné qu’on est vendredi soir, et que le vendredi soir c’est la sortie de SG-1 pour décompresser de la semaine ; tout en sachant que vous aller vous prendre une bière en vous marrant alors que je serais clouée ici, et que vous n’allez pas rentrer chez vous avant 1h du matin, je vais survivre, mais vous, peut-être pas !
D : (riant) Pauvre Sam ! Jack, Teal’c, on y va ?
Les trois coéquipiers partirent… Et, comme l’avait prévu Carter, toute la soirée ils ont ri, ils ont bu, même si Teal’c ne se risquait pas à l’alcool terrien… Mais les amis rentrèrent exceptionnellement tôt chez eux, le jaffa ayant eu une « altercation » avec une ivrogne, qui avait insulté O’Neill, Daniel, et à peu près tout le reste du bar…
Sam était dans sa chambre, elle lisait un magasine sur les réacteurs à propulsion… (Passionnant !) Elle entendit un bruit… Elle entrouvrit sa porte, et vit Teal’c rejoindre ses quartiers, alors qu’il était à peine 22h… Une idée lui traversa l’esprit… « Et si j’allais faire un tour… Pas dans la base, non, mais, un tour dans Colorado Springs, près de chez Jack, par exemple… » Elle enfila une paire de chaussure, sa veste en jean, pris les clés de sa voiture, et se dirigea vers l’ascenseur, naturellement. Elle crut ne jamais pouvoir atteindre le parking.
Davis : Major Carter !
S: * Oh non ! Jsuis grillée… * Oui ??
D: Vous avez lu ma thèse sur les distorsions de l’espace temps ??
S : Et bien, c’est à dire que je n’ai pas vraiment eu le temps, mais, je la lirais demain.
D : Bien Major. Merci d’y porter attention.
S : Mais c’est normal…
Elle se faufila dans l’ascenseur, elle était seule. Elle ne voyait pas du tout de quoi lui parlait Davis… Tant pis… Arrivée au parking, elle réalisa quelque chose : « Tu es en train de désobéir à un ordre direct, chérie ! ». La pensée suivante fut : « Qu’est-ce que c’est excitant !!! »




Edit admin : pour poster un com cliquer ici

Voici la suite ^^


Colorado Springs – Maison de Jack :
Jack lisait une BD des Simpson, son vendredi soir ayant été foutu en l’air par un ivrogne... On sonna à la porte. Il s’attendait vraiment à tout...sauf à elle :
S : Bonsoir Jack !
J : (les yeux écarquillés) ... Où est passé le « Mon Colonel » ??
S : On est plus en service !
J : C’est vrai... Entrez...
S : J’ai vu que Teal’c était rentré tôt à la base, alors je me suis dis que ça avait dû mal se passer...
J : Oui, j’ai connu mieux comme « Vendredi soir de SG-1 »... Mais, vous ne deviez pas rester à la base, vous ?!
S : Et bien... Personne ne m’a empêché de sortir, en fait !
Jack était assez surpris... Mais, les 4bières qu’il avait bu ne lui faisait pas réaliser que sa subordonnée était en train de désobéir à un ordre direct donné par le supérieur le plus haut gradé de la base...
J : Et, qu’avez-vous fait de votre réacteur ?!
S : J’ai trouvé plus intéressant...
J : Ah oui ? (Il marque une pose...) *Elle parle de toi pauvre idiot !! *... Un café ? Un soda ? Une bière ?
S : Oui, une bière...
J : (lui tendant la bière) Alors, Carter, qu’est-ce qui vous amène ?
S : euh... Je sais pas... J’étais seule à la base, et je me suis dit que vous aussi vous étiez seul...
J : *Attends, elle a dit ce que tu as entendu ?! Jack... ça va mal finir... à moins que ça finisse bien, justement... Jack, arrête de dire n’importe quoi ! Ça va mal finir ! C’est ... *
S : (le tirant de ses pensées) Jack ?! (Elle pose sa bière... s’approche doucement de lui, et dit tendrement, inclinant légèrement sa tête sur la droite :) A quoi vous pensez ?
J : euh... A rien... Au fait que y’a un briefing à 8h demain, et que je ferais mieux de vous raccompagner... *Elle est plus proche que tout à l’heure, là !! Elle est beaucoup trop proche !! Jack, tu ferais mieux de reculer mon vieux...*
Sam était vraiment proche... A à peine quelques centimètres...
S : (elle chuchota) Il n’y a pas de débriefing demain, on est en week-end.
Elle fit glisser sa main sur la joue de Jack, et l’embrassa...
J : *Mais qu’est-ce qui lui prend ?! ... Jpeux pas la repousser, c’est trop dur... Elle embrasse bien... *
Sam, qui n’a pas l’air de vouloir se détacher de lui, commence à passer ses mains sous le T-shirt de Jack...
J : (essayant de retenir ses mains) Sam... Vous n’êtes pas dans votre état normal...
S : Bien sûr que si !
J : *Sauvé, on sonne* Sam, je dois aller ouvrir...
S : Vous attendiez quelqu’un ?
J : Non
S : Alors n’allez pas ouvrir…
Sam se rapproche de lui, mais, Jack met son index entre leurs lèvres…
J : Je dois ouvrir…
Elle n’ajoute rien, arrive à lui voler un dernier baiser, et le « relâche », en souriant...
J : *Waouw* (il ouvre la porte) *Waouw... Non de Dieu... (levant les yeux au ciel) Désolé... J’arrive pas à y croire…*
X : Bonsoir Jack !
J : euh… Salut... *gêné… anxieux…* Je m’attendais pas vraiment à te voir...
X : Ça faisait longtemps, n’est-ce pas ?
J : Ouais, on peut le dire... *Perturbé*
S : (arrivant derrière lui) Jack, il y a un problème ?!
J : *#censuré# !!! Je l’avais oubliée celle là...* Euh, non... hum... (grimaçant) Samantha Carter, voici... Sarah... O’Neill...
Sam cru que le monde s’effondrait autour d’elle... Que les murs tombaient, un par un, et qu’elle se retrouvait dans le noir total... Mais peu après elle sentit la colère, puis la rage monter en elle...
S : *Quel sale enfoiré !*
Sarah : Oh, Jack, je suis désolée... Jpensais pas que tu étais accompagné... Je vais vous laisser...
Sam attrapa sa veste...
S : Non, restez, j’allais partir !
Elle sortit rapidement, poussant Jack assez violement pour qu’il la laisse passer...
J : (la regardant partir) Sam ! ... Sam !! ... Carter !!!! (se tournant vers Sarah) Donne-moi juste une petite minute... (rattrapant Sam) Hey ! Carter ! Je pense que je ferais mieux de vous raccompagner, non ?!
S : Je peux me débrouiller toute seule !
Elle voulu ouvrir sa portière, mais Jack la referma, s’appuyant sur la voiture :
J : Je pouvais pas savoir qu’elle viendrait… (Sam le regardait droit dans les yeux, en colère) Quoi ? Vous n’êtes quand même pas jalouse ?!
Il disait ça, tout naturellement, tout sourire, ironiquement... Mais pour elle, c’était la phrase de trop : elle le gifla violement... Il ne s’y attendait vraiment pas !! Sarah, dans l’entrée de la maison de Jack, sourit à cette gifle : « Tu sais toujours autant bien y faire avec les femmes, Jack ! »
J : Ok... Ça c’est pour l’attitude que je n’aurais pas dû avoir...
Il allait dire « Je m’excuse », quand elle le coupa, et lui dit, un sanglot dans la gorge :
S : Non, ça c’était pour les sept dernières années !
Et elle monta dans sa voiture, le laissant scotché, là, comme un pauvre idiot... La voyant partir :
J : Quoi ?! Sam !!! Sam, attendez !!!!
Il courut après la voiture mais c’est trop tard... Il se passa une main sur le visage, et tourna la tête... Sarah... Il l’avait totalement zappée... Il retourna la voir...
J : Jsuis désolé, entre...
Sarah : C’était ta petite amie ?
J : Quoi ?! ... Non... Juste une collègue...
Sarah : C’est pas parce que je suis ton ex-femme que tu ne peux pas me dire que tu as refait ta vie !
J : C’est un major à mes ordres...
Sarah : Oh... Mais, elle a l’air bien touchée pour un simple Major à tes ordres !
J : Hum... (d’un air « comment je vais me sortir de là ») C’est assez compliqué en fait...
Elle rie...
J : Quoi ?!
Sarah : Rien... Tout est toujours si compliqué pour Jack O’Neill... ... En tous cas, je ne sais pas ce que tu as dit, avec toute ta délicatesse, mais ça t’a valu une belle gifle !
Jack se frotta la joue...
J : Mouais... On change de sujet, tu veux ?
Ils parlèrent toute la soirée, de tout et de rien. Sarah était venue pour lui annoncer qu’elle était fiancée. Il était heureux pour elle. Jack était aussi content qu’elle soit arrivée avant que ça ne « dérape »... Il était content de la revoir... Mais, la réaction de Sam... C’était un peu dur pour lui, toutes ces surprises en une soirée, ajoutées maintenant aux 5bières qu’il avait bu...



... La partie suivante sera bien plus longue, et assez tirée par les cheveux lol

Voilà la suite ! :) Je précise que je ne répondrais à aucune question concernant mon état mental lors de la description de l'appartement !!! mdr ^^


Voiture de Sam – En chemin vers la Base :
Elle pleurait... Elle était en colère, mais elle pleurait... Voilà pourquoi il l’avait repoussée... Prétextant un simple règlement... Le fait était que sa femme était toujours dans son cœur... Elle avait allumé la radio, pour se détendre un peu... Ce n’était vraiment pas sa soirée... Les ondes passaient toutes des chansons romantiques... Elle changeait de station toutes les 4secondes, mais la radio resta bloquée sur une onde diffusant « Stop Loving You » de Phil Collins... Tout était vraiment contre elle... Elle souffrait parce que cette chanson lui correspondait...


« Cause I can't stop loving you
No I can't stop loving you
No I won't stop loving you
Why should I... »

« Parce que je ne peux pas cesser de t’aimer
Non, je ne peux pas cesser de t’aimer
Non, je ne cesserais pas de t’aimer
Pourquoi le ferais-je ?! »


Elle frappa l’autoradio de toutes ses forces pour arrêter cette chanson qui la faisait tant souffrir... Elle ne regardait plus la route, et quand elle releva la tête, elle vit une jeune femme, traversant la rue. Elle freina de toutes ses forces, encore une fois... La musique s’était étrangement arrêtée... Quand elle leva les yeux vers la route, il n’y avait personne... Personne dans la rue, ni sur les trottoir... Elle n’avait pas renversé la jeune femme, mais il lui semblait être seule en plein milieu de la ville... La seule chose qu’elle se dit c’est « Calme toi, et rentre en vitesse à la base... Ce truc te fait dérailler... » Arrivée à la base, Sam alla directement se coucher.

Le lendemain, elle irait à l’infirmerie… En fait, le lendemain elle est allée voir Daniel chez lui, sur les coups de 10h.
D : Sam ?!
S : Bonjour Daniel ! *Oups* Je te réveille ?
D : Euh, et bien…
S : Je suis désolée, j’ai pas vraiment fait attention à l’heure qu’il était… Je suis debout depuis des heures, alors…
D : Je suppose que tu viens pour les traductions…
S : Oui…
D : J’ai pas vraiment avancé…
X : (une voie féminine (bien sûr !) venant de la maison) Daniel, qui est-ce ?!
L’archéologue fait une grimace et baisse les yeux, se passant une main dans le cou…
S : Oh… Je te dérange apparemment, je suis désolée…
D : Non, c’est pas grave… Entre, de toutes façons, … C’est une des rares choses qui ne soient pas top secrètes dans ma vie.
Elle sourit.
D : Léa, je te présente le Major Samantha Carter, une collègue, et amie.
L : Enchantée Major !
S : Appelez moi Sam.
L : Je pense que je vais vous laisser parler travail. Jsuis à l’étage.
Avant de partir elle embrasse Daniel. (J’en connais des jalouses !! lol).
Sam adorait la maison de Daniel ! Il avait du goût. Des tonnes de livres dans le salon, des statuettes, des gravures... Elle adorait vraiment son salon entier ! De là, à de là !! Et même là, le petit géranium !
S : Quand comptais-tu me la présenter, au juste ?!
D : Et, bien… En fait… *gêné !!! *
S : (riant) Alors, depuis combien de temps tu la connais ? Jveux tout savoir !
D : La première rencontre, c’était à une conférence sur les pyramides, et le fait qu’elle soit des …
S : Plates-formes d’atterrissage construites par des extra-terrestres ?!
D : Oui, c’était bien celle là… Elle m’a trouvé ridicule, un peu comme tout le monde, d’ailleurs… Et, on s’est revu il y a à peu près un an, dans différentes conférences. On est devenus amis, puis… Ça va faire trois mois qu’on est ensemble…
S : Trois mois ?! (lol) Pourquoi tu ne m’as rien dit ?!
D : Jpense qu’on avait d’autres préoccupations avec, tout ce qui se passe « la haut »…
S : Jsuis heureuse pour toi ! Il y en a au moins un qui a une vie en dehors de ce programme, et qui sait quoi en faire…
D : Une vague de pessimisme envahi soudain la célèbre Samantha Carter…
Il réussit à lui tirer un sourire.
D : (faisant signe de s’asseoir) Qu’est-ce qui ce passe ?
S : Rien, laissons tomber ça ! Tu as pu tirer quelque chose des textes ?
D : Pas grand chose d’intéressant, à vrai dire.
S : Oh… Et, pour les symptômes… Est-ce que ça pourrait, par exemple, provoquer des hallucinations ?
D : Des hallucinations ?!! Oui, accessoirement … Pourquoi, qu’est-ce que tu as vu ?!
S : Accessoirement ?! ... Euh, une femme traversant la route, alors que la rue était vide…
D : Oh… Quand ?
S : Hier soir.
D: Tu es sortie de la base, hier soir ?!
S : Oui, pourquoi ?!
D : Désobéir à un ordre direct de Hammond, ça te dérange pas ?!
S : J’ai… Je me suis pas vraiment rendue compte de ce que je faisais…
D : Plus qu’à espérer que tu as été discrète…
S : Merci…
D : Attends un peu… Pour une fois que j’ai un argument, je veux quelque chose en échange !
S : Daniel !!!!!!!
D : Quoi ! Moi aussi j’ai le droit à ma part !
S : (souriant) Vas-y, dis moi…
D : Où en es-tu avec Jack ?!
S : Non non non… Tout sauf ça !
D : Tu réponds à ma question ! Allez ! Tout de suite !
S : Daniel ! Tu n’oserais pas !
D : (riant) Tu sais pas ce que je ferais pour avoir un scoop !
S : Quoi ?! Un scoop ?! Rien que ça !
D : Tu peux pas savoir le nombre de rumeurs qui courent sur vous ! Et chaque semaine, de nouveaux paris !
S : Quoi, tu veux dire que vous pariez sur le Colonel et moi ?!
D : Moi, Teal’c, Hammond, et à peu près toute la base !!
S : Hammond ?!
D : Oui, même lui !
S : (se passant une main dans les cheveux) J’arrive pas à y croire !!
D : Alors ? !
S : Alors ce n’est qu’un pauvre idiot…
D : (sérieusement) Pardon ?!
S : Non, c’est même un sale enfoiré !
D : (limite choqué) Pardon ? !
Sam le regardait d’un air de « puisque jte le dit !! »
D : (fronçant les sourcils, comme disant « Je te comprends plus, là ! ») J’avoue que quand je t’ai posé cette question, je m’attendais à ce que tu me répondes « Je l’aime mais je sais pas si c’est réciproque… », et à ce que je t’assure qu’il t’aime aussi…
S : Tu dis n’importe quoi, Daniel !
D : A propos de tes sentiments ou des siens ? !
S : (soupirant) Hier soir je suis passée chez lui, et il était avec sa femme !
D : Ex-femme !
S : (se levant) Jte dis qu’ils sont à nouveau ensemble !
D : (de même) Ça, ça m’étonnerait !
S : Et, pourquoi ça ? !
D : Parce que depuis presque huit ans, la seule femme que Jack regarde c’est toi !
S : Tu oublies Kynthia, et cette autre femme sur Edora ! !
D : Kynthia, c’était y’a au moins sept ans ! Et il était sous l’effet d’une drogue, jte rappelle ! Et pour Laira, il croyait qu’il allait devoir finir sa vie sur cette fichue planète !! Et puis, toi aussi tu as des torts !
S : * Quel culot !! *
D : Je te signale, juste au passage, que tu t’es rapprochée de beaucoup plus d’homme que Jack ne l’a fait ! Narim, Martouf, Orlin, passons donc Pete, et qui d’autre encore ? !
S : C’était différent !
D : En quoi c’était différent, Sam ? ! En rien du tout !!
S : … Et Anise ? !
D : Anise ? ! Tu crois sérieusement que Jack est assez stupide pour tomber dans les filets d’Anise ? ! (voyant qu’elle s’apprêtait à répondre) Je ne t’ai pas demandé de réponse !! Et, tant que tu y es, tu n’as qu’à ajouter sa liaison avec Hathor, Lya, Garshow, Nirti, et j’allais oublier Maybourn et Kinsey aussi ! … (Radoucissant la voix, et s’approchant d’elle) Le jour où on a rencontré Kawalski et Carter de l’autre dimension, à qui crois-tu qu’il pensait quand le « Professeur Carter » l’a embrassé ? ! … (la regardant dans les yeux) Sam, il t’aime, c’est clair et net depuis sept ans, alors arrête de te poser des questions, et fonce !
Sam avait les larmes aux yeux… Elle allait parler, quand elle vit Léa :
L : Excusez-moi, j’ai entendu que vous haussiez la voix, j’ai…
Sam baissait les yeux…
D : C’est pas grave…
L : Qui sont toutes les personnes dont vous avez parlé ?
D : euh… C’est…une longue histoire qui dure depuis sept ans…
S : Et qui a assez durée… Je vous laisse, au revoir. (elle se dirigeait vers la porte)
L : Au revoir.
D : Sam, attends : qu’entends-tu par « ça a assez duré » ?!
S : Je sais plus Daniel… J’en ai marre de tout ça…
D : Promets-moi de penser à ce que je t’ai dit, et de ne prendre aucune décision avant d’être sûre que le gaz n’a plus d’effet sur toi, d’accord ?
Elle acquiesça, et monta en voiture. Elle roulait sans savoir où aller, quand son portable sonna. Elle se gara sur le bas-côté de la route. (Etant consciente du fait que téléphoner au volant est dangereux, et interdit par la loi !!!! lol). C’était Cassandra.
C : Sam ? Où es-tu ?
S : Ici et là …
C : T’as oublié ? Tu m’avais promis de venir !!
On était samedi, le jour où Cassandra était en ville. Sam lui avait promis de venir la voir, pour une fois qu’elle était sur Terre.
S : J’arrive tout de suite.
Elles s’étaient donné rendez-vous au parc. Le même parc où six ans plus tôt, Jack avait offert un chien à Cassy... Elle avait passé la journée ensemble ; Elles avaient parlé toute la journée. Elles s’étaient confiées. Cassandra avait demandé à Sam de se réconcilier avec Jack. Au moins d’écouter ce qu’elle avait à lui dire. Sam avait été touchée. Elle avait besoin d’une jeune fille de 17ans, pour se rappeler qu’elle aimait cet homme, et qu’elle devait lui pardonner. « Je réfléchirais »... Voilà ce qu’elle avait répondu. Ça dépendrait de Jack maintenant.

:D Jsuis contnte que ça vous plaise ! Voici encore un ptit bout de la suite !



Lundi : Base de Cheyenne Mountain – Colorado :
Sam avait dormi presque tout le dimanche. Ce changement de caractère la fatiguait. Elle ne pouvait plus réfléchir normalement. Ni même penser à une quelconque décision à prendre. Pour bien commencer la nouvelle semaine, Sam s’était rendue au boulot pour rien... On approchait de Noël. Cette année, il avait été décidé de décorer la salle d’embarquement. Et les humbles terriens que nous sommes avaient installé des guirlandes électriques au dessus de la porte... Manque de bol, une ampoule a claqué, un étincelle est entrée en contact avec un atome de naquadah : Résultat, la salle d’embarquement est bonne à repeindre ! Heureusement, personne n’était présent en salle d’embarquement, donc, il n’y a pas eu de blessés. Mais, les missions SG étaient repoussées à la semaine suivante. Sam passa donc la journée dans son labo, pour se changer les idées. Mais, elle n’était tellement pas concentrée, qu’elle a failli faire exploser (encore une fois) la montagne toute entière :
D : Salut Sam ! Tiens, tu as laissé ton vieil ami Mr Réacteur au placard ? !
S : Oui, c’est un (cherchant ses mots) … truc… rapporté par SG-5 ; mais j’y comprends rien ! J’ai encore plus de mal que d’habitude !
Le bureau de Sam était dans un … Bordel, c’est bien le mot, infernal ! Des feuilles étaient en pagaille sur le bureau, d’autres chiffonnées, sur le sol, ainsi qu’une dizaine de crayons répartis un peu partout dans le labo de notre Major.
D : Tiens, je vois que tu as adopté le mode de rangement de Jack ?
Cela fit sourire Sam… Elle se décida à ranger quelques feuilles, mais appuya sur un bouton du « truc »…
D : Sam ?
S : Oui ?
D: C’est normal que cet autre « machin » clignote ??
S : Oh mon dieu !!!
D : Je crois que c’était le bouton « On » ?!
S : Espérons que ce soit aussi le bouton « Off » parce qu’il y en a aucun autre !!!
Heureusement pour nous, c’était bien le bouton « On/Off ».
D : Tu ferais mieux d’aller te reposer avant de faire exploser notre bonne vieille Terre…
Sam écouta alors le judicieux conseil de son meilleur ami

Ascenseur :
Le hasard, comme de par hasard : Elle a croisé Jack… Et, l’ascenseur était vide… *Méchant signe du destin !!! (lol) *
Jack : Salut !
Sam : Bonjour mon Colonel.
[Silence]
J : Euh… *Allez, lance-toi… Pas trop fort quand même, ça risque de faire mal * Pour samedi, je suis désolé…
S : C’est moi qui devrais vous présenter mes excuses…en particulier pour la gifle…
J : Mouais… Je crois que je l’avais mérité… [Silence] Hum… [Re-silence]
S : * Bon, il parle ou quoi ?! Qu’est-ce qu’il a ?! *
J : Qu’est-ce que vous avez à la main ??
S : Oh, rien, un accident d’autoradio…
Elle avait frappé tellement fort que ça la faisait souffrir, et elle avait dû mettre un bandage.
J : ? ! ! * Bon, passons…* Pour ce que vous avez dit samedi soir, je… *Jack, je t’avais dit de ne pas te jeter trop fort !!!!!!!!!!!!!!!!! *
S : *Oh Non ! Ce que je craignais le plus ! *
J : Sam, je …
“” Ding “” Niveau –22. Le sergent Davis monte dans l’ascenseur.
S : *Merci Davis !!!!!!! *
J : * Ne pas oublier de tuer Davis *
Davis : Colonel, Major… … Alors, Major, ça vous a plu ?
S : Oui ! Merci beaucoup ! C’était très bien ! C’est exactement ce dont on avait besoin.
J : * Quoi ?!! Que peut faire Davis de très bien ?! … Oh… Non, quand même !! Elle n’aurait pas... *
D : Ravi que ça vous ait plu ! Bien, on se voit vendredi soir !
S : Avec plaisir !
J : *Nan, mais j’y crois pas !!! Drague-la sous mes yeux pendant que tu y es !! Elle perd pas son temps ! *
S : * Enchaîne avant qu’il repose la question !! * C’était à propos de sa thèse… Les distorsions de l’espace temps ! C’est passionnant !
J : Ça en a l’air !!
S : Vendredi soir, il présente sa thèse à une bande de scientifiques cyniques…
J : *Qu’est-ce que tu peux être idiot !!! *
S : Vous descendez où ??
J : *Où est-ce que je voulais aller déjà ?! * Peu importe, où allez-vous ? *J’ai dit ça ?!! *
S : Je récupère ma voiture au parking, j’ai besoin de faire un tour !
J : Quoi, il est à peine 18h, et Sam Carter débauche déjà ?
S : J’ai besoin de repos… Et vous ?
J : Si je me dépêche, je ne louperais pas les Simpson ! *Tu veux vraiment qu’elle te prenne pour un idiot ?! *
S : Je sais très bien que vous voulez paraître plus intelligent que vous voulez le faire croire ! *J’ai dit ça ?! *
J : C’est pour vous laisser toute la gloire… * Jack, continue comme ça, et je te frappe !! *
S : (gênée) Nous voilà arrivés ! A demain Mon Colonel !
J : A demain… Sam… :)

Arrivée à sa voiture, Sam se rendit compte qu’elle en avait oublié les clés… Elle retourna alors à son labo, passant avant voir l’état de la salle d’embarquement : Piteux état. Elle rencontra Teal’c, aussi, à la sortie de son labo :
T : Major Carter ?
S : Oui, Teal’c !
T : Je viens de recevoir un appel du Colonel O’Neill.
S : Et ?
T : Il me demande de le rejoindre dans un pub …
S : Vous voulez que je vous dise comment y aller ?!
T : Non… Je pense que ce n’est pas de ma compagnie dont a besoin le Colonel O’Neill.
S : Teal’c ? !
T : (lui tendant un papier avec le nom du pub) Je vous conseille d’y aller, et de parler avec lui.
Sam soupire et baisse les yeux.
T : C’est un conseil d’ami Major.
S : (levant les yeux) Merci, je vais y aller.
Elle le prend dans ses bras avant de partir, puis rejoint Jack.

Pub « Droïde » - Colorado Springs :
Le bar était assez grand. Sam décide de demander à une serveuse :
S : Excusez-moi, vous n’auriez pas vu un homme, grand, cheveux grisonnants, avec une veste en cuir ?
La Serveuse : Le type sexy ?! Oh oui si je l’ai vu ! Il est là bas, accoudé au bar !
S : Merci… *Le type sexy ?! Mais pour qui elle se prend, celle là ?! *
Jack entend quelqu’un arriver derrière lui ; croyant que c’était Teal’c :
J : (sans se retourner) Je vous offre un… jus d’orange ?!
S : (elle s’installe à côté de lui) Une bière, merci !
J : Carter ?! Mais, qu’est-ce que vous faites là ?!
S : Je peux très bien partir si ça vous dérange !!
J : Non, c’est pas ce que je voulais dire ! Je m’attendais juste à voir arriver un grand balèze black, munit d’une casquette des Chicago Bulls… Et non une jolie blonde scientifique…
S : Jack, Teal’c m’a dit de venir parce qu’on doit parler…De ce que j’ai dit l’autre soir…
J : Vous étiez sous l’effet d’un gaz non identifié !
S : Ce gaz m’a juste fait avouer ce que je pense.
J : Ah, oui, et qu’est- ce que vous pensez exactement ?! Parce que je dois avouer que j’ai un peu de mal à vous suivre ! (Ça c’était très méchant ! )
S : (Elle soupire (ENCORE !!!). Elle sourit en se disant qu’il a l’audace de lui demander ça…) Je… Vous voulez vraiment que je vous dise ça, maintenant, ici, dans un pub bruyant, et pas romantique ? ! J : « La chose que ni vous ni moi ne pouvons admettre étant donné nos grades respectifs » ? !
Sam baissa les yeux… Pensant « Bien fait pour toi », pensant « Enfonce le couteau dans la plaie »
J : (prenant sa main) Pardon…
S : Je crois que je vais vous laisser.
J : Je vous raccompagne ? Jusqu’à votre voiture au moins !
Arrivés au parking du pub, Sam ne voulait pas monter en voiture.
S : Je vais marcher un peu
J : Marcher où ?
S : Il y a un parc là-bas.
J : Oh… Je peux marcher avec vous ?
S : (souriant) J’ai besoin de marcher seule.
J : D’accord…
Sam partit de son côté, Jack vers sa voiture. Il était 19h20. Il faisait déjà nuit. Il avait comme un mauvais pressentiment. Il remit ses clés dans sa poche, et alla vers le parc.
Il faisait frais. Un doux vent d’hiver balayait les cheveux de Sam. Elle avait besoin de respirer, de chasser toutes ces idées de sa tête. Elle entendit quelqu’un marcher derrière elle. Elle se retourna, mais il n’y avait personne. Etrange, elle aurait juré entendre une personne derrière elle. Elle voulut continuer son chemin, quand un type lui barra le passage. Il essaya de lui prendre son sac, puis le collier qu’elle avait autour du cou. Elle tenait trop à ce collier, offert par sa mère, pour se le faire voler. Elle essaya de se débattre, mais le type la plaqua au sol, l’étranglant presque pour lui prendre le bijou.
Jack la cherchait des yeux, mais il n’arrivait pas à la trouver.
J : * Y’a un truc qui cloche…*
Soudain, il vit deux ombres se battre. Il reconnut tout de suite Sam, et courut vers eux. Il bondit sur le type, le laissant s’échapper, car ce n’était pas la peine de le tuer. (Il y avait pensé, quand même !) Il s’accroupit à côté de Sam, recroquevillée sur elle-même.
J : (la prenant dans ses bras) Sam, c’est moi ! Ça va aller… Chut, c’est moi…
Sam pleurait toutes les larmes de son corps. Il avait eu tellement peur. Elle avait tué des dizaines de Goa’uld, s’était battue contre des centaines de Jaffas, et avait même affronté le chef d’une tribu Chavadaï en corps à corps, mais, là, ce soir là, elle n’avait rien pu faire. Elle avait été surprise, elle ne s’attendait pas à devoir se défendre, elle était terrorisée, elle était incapable de bouger. Elle avait toujours peur face à ses ennemis, mais elle arrivait à vaincre cette peur : elle savait que quelqu’un serait toujours là pour l’aider, la sauver. Ce soir là, elle était seule, et sa peur s’est amplifiée à cause de ces fichues émanations de gaz.
Jack la porta jusqu’à son 4x4, et la ramena chez elle. Sur le chemin, elle ne dit rien, elle pleurait. Il finit par lui tendre la main, lui disant quelque chose pour la rassurer, quelque chose qu’elle n’avait pas compris, mais elle savait.

La suite bientôt ! :)

Colorado Springs - Maison de Sam:
Sam n’arrivait pas à se détacher des bras de Jack. Ils s’assirent sur le canapé. Elle pleurait toujours ; elle tremblait aussi. Jack la serrait fort, pour lui rappeler qu’il était là, et qu’il serait toujours là. Elle finit par s’endormir, alors il alla à l’étage, pour trouver une couverture. Quand il redescendit, elle dormait paisiblement, mais pleurait toujours. Il déposa la couverture sur elle. Il ne savait pas quoi faire. Il resterait avec elle, c’était sur ; il ne voulait, ni ne pouvait la laisser seule. Il s’accroupit près d’elle, repoussa une mèche blonde derrière son oreille, tout en essuyant une larme. Elle ouvrit doucement les yeux.
J : (chuchotant) Je voulais pas vous réveiller.
S : C’est pas grave… Merci…
J : Sam, vous feriez mieux d’aller dans votre lit, vous serez mieux.
Elle acquiesça. Il l’accompagna à l’étage, et elle se glissa toute habillée dans son lit. Il s’apprêtait à redescendre, quand elle l’interpella.
S : Jack ?
J : Oui ?
S : Je… Est-ce que vous pouvez rester ?
J : Oui, bien sur. Je suis en bas.
S : Non, je veux dire… Est-ce que vous pouvez rester là, avec moi ? (Les larmes montèrent dans ses yeux) J’ai trop peur pour rester seule…
J : D’accord…
Il s’allongea près d’elle, sur les couvertures, et la prit dans ses bras. Sam se sentait bien. Elle savait maintenant, que Jack était là, et qu’il ne la lâcherait pas. Elle sentait ses bras protecteurs autour d’elle. Elle réussit à s’endormir, en toute sécurité.

Mardi, 8h06 – Colorado Springs - Maison de Sam :
Elle était toujours dans les bras de Jack. Elle se sentait bien. Toujours dans ses bras, mais face à lui cette fois, la tête appuyée sur son torse. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle ne savait plus trop ce qui s’était passé. Elle s’était demandé, un court instant, si ce n’était pas le matin dont elle avait toujours rêvé, dans les bras de celui qu’elle aime, après une tendre nuit d’amour. Mais elle se rappela qu’il était là, pour elle, pour la protéger, la rassurer. Il ouvrit les yeux peu après elle. Elle s’en rendit compte tout de suite, sa respiration avait changée. Mais elle était bien, et ne voulait pas bouger.
Il la regardait. C’est tout ce qu’il faisait. La regarder, l’observer... Sa peau, ses courbes. Elle était belle, plus que jamais. Il ne l’avait jamais vue si belle, et ça l’étonnait : en 7ans, c’était la première fois qu’il la voyait sous son vrai jour, qu’il voyait la vraie Sam, sans retenue, sans aucune pudicité, elle était elle-même... Elle était belle.
Elle se décida à bouger. Elle sentait le souffle de Jack, dans son cou... Elle ne pouvait plus résister, ça la chatouillait à chaque respiration. Elle leva la tête, doucement, et se retrouva nez à nez avec Jack. Mais, quand je dis « nez à nez », c’était réellement « nez à nez ». Leurs nez se frôlaient, et il suffisait que l’un d’entre autre s’avance un tout petit peu, pour que leurs lèvres se rencontrent.
S : (chuchotant) Bonjour.
J : Bonjour... Bien dormi ?
S : Oui... Merci...
Jack lui sourit. Il mourrait d’envie de l’embrasser, mais, se dit que ce n’est pas le bon moment...
S : Je suis désolée de vous avoir fait rester...
J : C’est normal !
S : Encore merci pour hier... (Les larmes montaient, elle baissa les yeux) Je sais pas ce qui se serait passé si vous n’aviez pas été là...
J : (il prit son menton entre ses doigts, pour lui faire relever la tête) Sam ! J’étais là ! Ce n’est plus la peine de se poser de question... Je suis là, et je serais toujours là, d’accord ?
Sam sourit, ravalant ses larmes.
J : (il déposa un baiser sur son front) Je vais aller vous faire un café, d’accord ?
Elle acquiesça. Il écarta son visage, un peu à regrets, se lève, et le regarda partir. Elle avait l’impression d’être redevenue elle-même, que le gaz n’avait plus d’effet. Elle savait ce qu’elle ressentait pour lui, elle était un peu anxieuse, se sentait un peu ridicule de la réaction qu’elle avait eue face au type qui voulait juste lui prendre son sac... Mais, elle se dit que c’est le moment ou jamais. Alors, avant qu’il ne sorte de la chambre, elle se leva, et avant qu’il ne descende les escaliers, glissa doucement sa main dans la sienne. Ça le surprit, mais il ne dégagea pas sa main. Elle baissa la tête, faisant comme si de rien était. Elle sentait son regard sur elle, mais fixa le point imaginaire qui lui faisait descendre l’escalier. Au milieu de l’escalier, Jack bougea sa main. Pendant un instant, elle eu peur qu’il l’enlève, et qu’elle ait eu raison pour Sarah. Mais, non, il ne l’enleva pas : il glissa ses doigts entre ceux de Sam, et serra sa main un peu plus fort. Descendre ces escaliers, ce n’était vraiment pas sorcier ! Cela prend à peine quelques secondes, mais pour eux, cela dura toute une éternité...
Ils arrivèrent enfin au salon.
J : Installez-vous là, je vais vous préparer un ptit dèj !
S : Jack, vous ne savez même pas où est rangé le café !
J : *J’ai envie d’apprendre à savoir ranger ton café... * Je trouverais bien !
S : (elle sourit) Restez là, je vais le faire ! Je vous dois bien ça !
J : Vous voulez même pas un coup de main ?!
S : Vous vous asseyez sur ce canapé, et vous ne bougez pas !
Jack s’exécuta pendant que Sam filait dans la cuisine. Elle était pieds nus sur le parquet (pas bien !!!) et se mit sur la pointe des pieds pour attraper le café, qui était sur une étagère en hauteur. Elle n’y arrivait pas. Elle sentit la chaleur d’un corps, juste derrière elle, et vit la main de Jack attrapant le café.
J : (au creux de l’oreille) Je savais bien que vous aurez besoin de moi...
S : *Comment t’avouer que j’aurais toujours besoin de toi ?! *
Jack baissa les bras, et posa la boite de café sur une table, juste devant Sam. Il était toujours derrière elle. Une fois baissés, ses bras entouraient Sam. Il hésitait. Sam posa ses mains sur les bras de Jack, pour les resserrer, et se blottit contre lui. Il la serra dans ses bras, sans hésiter. Il respirait son odeur. Elle se sentait bien. Au bout de quelques secondes, il se dit que ça faisait un peu trop cliché, la cuisine... Il embrassa son cou, tendrement, puis finit par retourner au salon, sans un mot, avec un sourire en coin...
S : *Daniel avait raison... Daniel a toujours raison... *
Quand Sam revint au salon avec le café, Jack n’y était plus. Il était à l’étage regardant les bouquins dont seuls les noms lui faisait peur.
J :* « La Physique Quantique Pour les Nuls » ; « A Quand Les Voyages Interstellaires » ; « Les Univers Parallèles : Utopie ou Réalité ?! » ; « Que se Cache Derrière Roswell ?!» ; « Comment (Sur) Vivre à Amour Interdit »...Quoi ?! C’est quoi ça ?! Hey ! Y’a un bouquin intrus ! Bien caché au milieu des autres, comme si de rien était ! *
Il prit le livre, et y trouva une feuille, avec des ... dessins ( ?!). Il s’apprêtait à regarder plus attentivement, quand Sam arriva.
S : Hey ?! Vous essayez de fuir mon café ?
J : *grillé !!* Euh, non ! Je ... (lui montrant le livre) m’instruis !
Elle se précipita et lui pris le livre des mains.
S : Non, rendez-moi ça ! (Elle mit le livre dans son dos)
J : Oh, ça avait l’air sympa pourtant !
S : (reculant) Faites moi plaisir, piochez dans les autres !
J : (s’avançant) Pourquoi, qu’est-ce qu’il a de si particulier ce livre ?
S : De particulier ?! Rien...
J : (il s’approcha très près d’elle, très très près d’elle, et chuchota, la regardant dans les yeux) Ah oui ?
S : Oui...
Sam était captivée par ses yeux, lorsqu’il lui prit le livre des mains, et sortit de la chambre, tel un gosse, tout fier d’avoir réussi sa mission.
S : Noon ! C’est pas juste ! C’est de la traîtrise !! Vous n’avez pas le droit de faire ça !
J : Pourquoi je n’en ai pas le droit ?!
S : Parce que vous avez rusé pour l’avoir, et ça, c’est ... c’est pas juste !
J : Quoi, vous auriez fait la même chose !!
S : (s’approchant doucement ; elle doute) Pas sans la certitude que ça fonctionnerait...
J : (doucement) Ça aurait fonctionné...
S : (avançant vers lui) Vous en êtes sûr ?
J : (chuchotant) Essayez pour voir !
Sam s’approcha doucement, le regarda dans les yeux, et posa sa main sur la joue de Jack. Elle approcha doucement ses lèvres, les déposa timidement sur les siennes. Jack lâcha le livre, qui tomba au sol, glissa à son tour sa main dans le cou de Sam, et l’embrassa plus fougueusement. Il se détacha finalement d’elle :
J : Sam, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.
S : Pourquoi ?
J : Tu es toujours sous l’emprise de ce gaz, et je ne veux pas que tu regrettes...
S : Je suis redevenue moi-même.
J : Comment peux-tu en être sûre ?
S : Je ressens à nouveau le frisson quand tu es près de moi... Le frisson qui me dit que je t’aime, le frisson qui me dit que j’ai peur, celui qui me rappelle ce qu’on risque, mais qui me dit que je me fiche de perdre mon boulot si je suis avec toi ...
J : Sam...
Elle détourne le regard. Elle a peur de ce qu’il va dire. Elle a peur qu’il lui dise ‘non’, qu’il lui dise qu’ils ne doivent pas faire ça...
J : Sam, je t’aime...
Il l’embrasse à nouveau, quand ils entendent quelqu’un sonner à la porte :
J : Décidément !
S : Oui... Je dois aller ouvrir
J : (souriant) Tu attends quelqu’un ?!
S : Jack ! Ça peut être important
J : Je sais...
Elle descendit les escaliers. Elle se sentait plus libre, elle se sentait bien, elle se sentait... Heureuse... Elle était toute chamboulée, mais ouvrit quand même la porte.
D : Sam ?
S : Salut Daniel !
D : Qu’est-ce qui ce passe ?
S : Rien, je t’assure...
D : Pourquoi tu fais cette tête alors ?!
S : Ne t’inquiète pas, c’est pas important...
D : Mouè, bien sur... Je venais pour te dire qu’on a une nouvelle mission. J’ai essayé de t’appeler mais...
S : Je n’avais plus de batterie...
En fait, son portable était resté dans la voiture de Jack.
D : Dis, t’as une nouvelle voiture ?
S : Euh, ... location...
D : Ok... Bon, je t’emmène ?
S : Oui, laisse moi juste une petite minute...
Lorsqu’elle ferma la porte, Jack était juste derrière.
J : Alors comme ça, je suis pas important ?!
S : Ne dis pas n’importe quoi ! Qu’est-ce que tu voulais que je lui dise ?! Je pleure parce que l’homme de ma vie m’a enfin avoué ses sentiments ?
J : (souriant) Pourquoi pas ?!
Après un dernier baiser, Sam rejoint Daniel dehors ; Jack sortirait seulement un quart d’heure plus tard, pour ne pas éveiller de soupçons.
S : (montant dans la voiture) T’as une idée pour la mission ?
D : Non, j’ai pas eu de détails, juste que Teal’c et moi étions les seuls joignables
S : Oh...
D : Tu comptais me le dire quand ?
S : Quoi ?
D : Ne joue pas l’innocente ! J’ai bien reconnu ta voiture de location comme étant celle de Jack !
S : Euh... Et bien, je...
D : (souriant) On peut dire que c’est pas trop tôt !! Il vous en a fallu du temps !
S : Oui, ça je le sais... mais, maintenant, c’est bon, on va pouvoir vivre...

8h39 – Base de Cheyenne Mountain – Laboratoire du Major Carter :
Jack qui entrait doucement, s’était assuré qu’il n’y avait personne dans les couloirs. Il s’approcha doucement de Sam, qui lui tournait le dos, la pris dans ses bras, et lui chuchota à l’oreille :
J : Salut toi...
Elle fut agréablement surprise. Le briefing commençait 10minutes plus tard, et il était en avance !! :) Sam et Jack s’embrassaient quand Daniel et Teal’c firent irruption dans le labo... Sam et Jack se détachèrent aussitôt l’un de l’autre.
J : *Daniel, je vais te tuer !! *
D : Excusez-nous...
S : *Menteur !! * Hum... C’est à quel sujet ?
T : Nous avons réussi à traduire une partie du texte. Il dit que le gaz ne fera plus effet quand toutes les émotions seront mises à l’épreuve.
D : La colère, la tristesse, la peur, la joie, ... le désir...
T : Nous en concluons donc que le Major Carter est redevenue elle-même.
D : Oui, enfin, au moins pour une des émotions !
S/J : Daniel !!
D : (ironiquement) Je parlais de la colère bien sûr ! J’en ai eu un extrait !
T : Vous me devez 50$, O’Neill !
J : Pardon ?!
S : Quoi ?! T’avais oublié de me mentionner le nom d’un des parieurs Daniel !
D : Rappelez-vous Jack ! Sachez qu’un jaffa, ça a une super mémoire !
T : Pour la nouvelle année, je vous avais dit qu’il se passerait quelque chose entre vous et le Major Carter !
J : Teal’c ! J’étais sous l’emprise de l’alcool !
T : Mais vous avez parié 50$, et vous avez perdu !
J : Teal’c, vous êtes ignoble en affaires !
S : Je vois qu’on a confiance en moi !!!
J : J’étais sous l’emprise de l’alcool ! Puis, je pouvais pas prévoir que t’allais inhaler un gaz extra-terrestre, qui accélèrerait les choses, parce que ça te rendrais plus...
D : Entreprenante !
J : Franche !
S : Oui, c’est ce qu’on dit !
D : Bon, Teal’c ? Il ne nous reste pas des traductions ?
T : Je ne crois pas Daniel Jackson...
D : Mais, si, je suis sûre qu’il doit en rester, quelque part...
T : (le retour du sourcil relevé !! lol) Peut-être devrions-nous étudier les symboles de l’artéfact qu’a rapporté SG-5 ?
D : Très bonne idée !!
Teal’c et Daniel s’éclipsèrent.
S : Je crois que c’est loupé pour passer inaperçu !
J : Je pense pas que ces deux là nous vendrons !
S : Depuis le temps qu’ils attendent ça !
J : (s’approchant d’elle) Pas plus longtemps que moi...
S : Combien de temps ?
J : Depuis combien de temps je t’aime, ou depuis combien de temps je le sais ?
S : Depuis l’essai des bracelets Tok’ra ?
J : Depuis beaucoup plus longtemps que ça !
Il s’approche d’elle, et l’embrasse tendrement.
S : Je t’aime
J : Je vous aime Major. Et ça ne me pose aucun problème
H : Ça tombe bien, à moi non plus !
Sam repousse Son Colonel
S : Mon Général !
H : *sourit !! * Alors, il parait que le gaz n’a plus d’effet sur vous ?
S : C’est exact, je me sens très bien.
H : Et bien, il y aura au moins eu deux points positifs dans cette histoire !
J : Lesquels ?!
H : J’ai eu des échos de ce qui c’était passé.
S : C'est-à-dire ?
H : Pour être bref, j’ai eu le président au téléphone. Je lui ai dit que je ne renverrais pas mes deux meilleurs éléments sur ce projet, juste pour la relation qu’ils entretiennent.
Jack et Sam étaient bouche bée.
H : Il a rendu la loi de non fraternité inopérante sur ce projet.
S : C’est ...
J : Merci
S : Je sais pas quoi dire là...
H : C’est la moindre des choses que nous pouvions faire ! Après tout, vous nous avez sauvé la vie plus d’une fois !!
J : Le second point positif ?
H : Le Dr Jackson me doit 25$ !




Hihihi Voilà c'est fini, comme dit la chanson (lol *boulet*) !
J'espère que cette fin vous a plû ! Merci en tous cas d'avoir tout lu !!! :D

vraiment super ton histoire !!!

:DD Merci à tous pour le compliment