Plus Je Pense A Toi (song fic sparky)

Plus je pense à toi


AUTEUR : Samara

EMAIL : myangelsam@hotmail.fr

Forums sur les couples d’Atlantis : http://190815.aceboard.fr

Forum RPG su Atlantis : http://furing-atlantis.aceboard.fr

DATE : Juin/Juillet 2006

GENRE : Romance (shweir) drame

RESUME : Si seulement, tout pouvait redevenir comme avant, il ne sait pas… Saison 2/3

DISCLAMER : Rien est à moi, pas même John Sheppard, et c’est bien dommage. Et je ne suis pas payée pour écrire cette histoire.

ARCHIVES : Je serai ravie de voir cette fic publiée sur un autre site ! Mais demandez moi avant, merci !

NOTE DE L’AUTEUR : Alors voilà, cela faisait longtemps que je n’avais pas écrit sur le shweir, oui je sais je suis barbare moi ! mdr
Ça ressemble à un drame, oui j’ai l’humeur triste en ce moment, mais bon vous me connaissez, alors vous verrez bien.

Je dédie cette fic à Betty, parce que sans elle, ça serait pas pareil, chaque jour elle me fait rire et on se tape des vieux délire, alors ses drôle !

A Carys, parce que c’est une grande fan d’Atlantis comme moi, et merci pour ces longs moments au téléphones, et la journée que l’on a passé ensemble c’était super merci, je t’adore !

A Vanessa, parce que je suis heureuse de l’avoir vu en vrai mdr, gros bisous à toi et merci pour ses moments !

A mon Ange, ma Laurette, mon amie que j’adore, qui me manque et à qui je ne le dis pas souvent !

A ma Lilia, ma Barby ma Dalo, peut un porte le surnom, je t’adore toujours autant ma turtle !

Et aux dreamers que j’adore, en particulier à ma grande sœur Jenny que je remercie pour tout.

Bonne lecture à tous

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Pour les jours silencieux
Où j’écoute tomber la pluie
Et les matins frileux
Qui me font regretter nos nuits

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la Cité d’Atlantis était sous un ciel gris, et sous une pluie fine qui avait commencé à tomber dés le lever du jour.
Tout le monde travaillait, bien que le cœur n’y était pas.
Rodney McKay faisait des recherches sur la base de donner des Anciens. Il essayait de trouver quelque chose, qui pourrait lui donner envie de travailler. Pourtant, ce n’était pas ce qui manquait sur Atlantis.
Il se dirigea vers la salle de contrôle. C’est alors qu’il s’arrêta, en plein milieu du couloir. Ses yeux se posèrent sur un bureau, une chaise vide, un ordinateur éteint.
Cela faisait six mois. Six mois qu’elle était partie, et que tout continuait.
Il se souvenait encore de cette mission. L’une des rares missions où elle partait avec eux… Et il avait fallu qu’elle lui soit fatale. Ils ne savaient pas si elle était morte, ils l’ignoraient, et quelque part, ne préféraient pas le savoir.
Lui il avait eu du mal au début, sa présence manquait à tout le monde. Puis, quatre mois plus tôt, le Docteur Victoria Langam était arrivée et avait prit la tête de la base. Rodney ne l’aimait pas. Elle n’était quasiment appréciée de personne. Sauf étrangement, du Colonel Caldwell et du Docteur Kavanagh.
Elizabeth leurs manquait à tous, et même s’ils ne le disaient ou ne le montraient pas, ils le savaient.
A cet instant, le Docteur Langam apparut. Rodney la détailla. Elle portait le même uniforme que Liz, encore six mois plus tôt. Elle avait de longs cheveux blonds, et des yeux d’un bleu acier. Elle avait une telle assurance, que cela énervait profondément Rodney. Pour les autres membres de l’équipe, c’était pareil. Ronon et Teyla ne montraient rien, ils la respectait outre ses fonctions, mais ne s’en ferait pas une amie comme ils l’avaient fait avec Elizabeth les sept ans qui avaient précédé.
Cela faisait huit ans qu’ils étaient ici. C’est comme si Rodney venait de s’en rendre compte.
C’était pour John que c’était le plus dur… Quand on lui avait dit qu’on allait remplacé Elizabeth au sein de la base, il s’était montré calme, mais il en avait parlé à Rodney ensuite, il trouvait cela inacceptable, et c’était un coup dur en plus pour lui.

Victoria se dirigea vers Rodney en souriant :

Victoria – Bonjour Docteur, alors comment se passent vos recherches ?
Rodney – Très bien merci.
Victoria – N’oubliez pas que nous avons un briefing dans deux heures. En fait, savez vous où est le Colonel Sheppard ?
Rodney : Oui, il est dans ses quartiers avec Megan.
Victoria : Bien, vous pourriez lui dire si vous le voyiez que j’aimerai le voir ?
Rodney : Je lui transmettrait le message.
Victoria (elle commençait déjà à partir) – Bien, alors à plus tard !

Puis elle partit.
Rodney soupira, d’habitude, il aimait beaucoup les blondes, mais celle là il avait beaucoup de mal.
Il n’irait pas chercher John. Il savait qu’il avait besoin de passer un peu de temps avec Megg.
Il se souvint de la première fois où il avait vu cette petite fille… Il y a quatre ans de cela…


Flash Back

Rodney était à l’infirmerie. Il était dans la salle d’attente avec Ronon et Teyla, attendant qu’Elizabeth ait accouché.
Cela faisait à présent vingt et une heure que la jeune femme attendait son accouchement. Apparemment, son bébé se faisait désiré. Elizabeth avait même plaisanté en disant qu’il ressemblait à son père car il était toujours en retard.
John avait rit quand ils avaient appris que c’était une fille. Elizabeth Avait toujours fait comme si « il » avait été un garçon. Elle savait que c’était ce que John aurait voulu.
C’est d’ailleurs à cet instant que ce dernier arriva dans la salle d’attente. Rodney, Teyla et Ronon se levèrent.

Rodney : Alors ?
John : C’est une fille.
Ronon : Pas trop déçu ?
John : Pourquoi je serait déçu ? On avait choisi d’attendre sa naissance pour savoir s’il s’agissait d’une fille ou d’un garçon, maintenant, on le sait !
Teyla : Comment s’appelle-t-elle ?
John : Megan
Teyla : D’où vient ce nom ?
John : C’est celui de la grand mère d’Elizabeth.
Teyla : C’est très joli Colonel.
John : Merci Teyla.
Rodney : Comment va Elizabeth?
John : Elle se repose. Vous voulez voir Megg ?
Rodney/Teyla : Avec plaisir.

John sourit devant l’enthousiasme de ses amis, puis, ils se dirigèrent vers l’infirmerie où se trouvait Elizabeth. Ils la virent, elle avait un bébé dans les mains, elle lui souriant.

John (s’approchant d’elle) – Nous sommes là.
Elizabeth (Relevant les yeux) : Oh, bonjour tout le monde.
Ronon : Comment vous sentez vous Docteur Sheppard ?
Elizabeth : Je suis très fatiguée.
Rodney : Il est vrai qu’elle s’est faite désirer votre petite !
Elizabeth (soupirant) : Vingt et une heure !
Rodney : On peut la voir ?
Elizabeth : Vous voulez la prendre dans vos bras Rodney ?
Rodney (hésitant) : Euh… Je ne sais pas trop. Vous voulez bien ?
Elizabeth (lui tendant Megan) : Oui, bien sûr.

Rodney prit Megan. Il la regarda. Elle avait de grands yeux bleus verts, comme ceux de John, et elle avait déjà quelques boucles brunes.
Elle chercha le regard de Rodney. Puis, elle prit son doigt et le serra très fort.
John, Elizabeth, Ronon et Teyla se regardèrent et éclatèrent de rire.

Rodney (relevant les yeux) :- Quoi ?
Elizabeth : C’est juste que vous voir avec un bébé dans les bras c’est assez surprenant.
Rodney : Mais que croyez vous !
John : Je croyais que vous détestiez les enfants Rodney.
Rodney (redonnant Megan à Elizabeth) : Seulement quand ils savent parler.
John (regardant Elizabeth en souriant) : On a qu’à se dire que l’on a un an et demi deux ans avant qu’il se mette à détester notre fille !
Rodney : Je ne sais pas si je la détesterai finalement.
Elizabeth : Pourquoi ?
Rodney : Parce que c’est ‘votre’ fille, alors peut être qu’elle sera différente des autres.
John : Bah voyons!

Tout le monde rit.

Fin du flash back

Rodney sourit en se remémorant ce souvenir. Depuis, Megan avait bien grandi.
Rodney s’en retourna à la base de données des Anciens, qui l’attendait.

Dans un des nombreux quartier de la Cité, des jouets étaient étalés sur le sol. Des feuilles, des crayons de couleurs…
Une petite fille de quatre ans était assis au milieu de tout ce bazard. Elle était en train de dessiner. Elle avait de longs cheveux noirs. Elle finit son dessin, et releva ses grands yeux bleus verts, vers un homme qui était à la fenêtre.
John Sheppard regardait tomber la pluie. Perdu dans ses pensées. Ses pensées, qui étaient encore tournées vers Elizabeth…Son cœur se serra quand il pensa à elle. Elle lui manquait tellement, il ne savait pas quoi penser, ne savait pas s’il elle était morte, espérait toujours, mais essayer de ne pas se voiler la face pour autant.
Il souffrait, chaque jour, chaque minute que Dieu faisait. Il ne cessait de penser à elle. Mais ses souffrances n’étaient que raviver quand il posait les yeux sur sa fille… Leur fille… Cette petite fille qu’il chérissait à présent plus que tout au monde.
Quand il la regardait, c’est elle qu’il voyait. Sa mère à qui elle ressemblait tant, que ça lui faisait mal au cœur. Mais il savait qu’à présent Megan était le centre de sa vie, tout ce qu’il restait de leur amour, et qu’il devait le préserver au prix de sa vie.
Et il le ferait.
La petite fille le regardait en souriant, ses grands yeux verts levés vers lui. Puis, elle lui tendit un dessin. Elle ne s’était pas levé, elle voulait que John s’assoit avec elle sur le sol de sa chambre, ce qu’il fit quelques secondes plus tard en souriant.

Megan : Tiens z’est pour toi !
John (prenant le dessin) : Merci. (il prit le dessin et le regarda. Dessus, il y avait un soleil jaune, qui prenait la moitié de la feuille, et une grande tâche bleue qui devait être la mer et quelque chose de gris et noir qui ressemblait de loin à la Cité) C’est très joli ma chérie. Qu’est-ce que c’est ?
Megan : Atlantiz !
John : J’avais deviné !
Megan : Zoui, papa t’es le meilleur!
John (souriant) : Peut être pas le meilleur, mais je me débrouille bien ! En tout cas, ton dessin est très joli, on va l’accrocher avec les autres tu es d’accord ?
Megan : Voui !

John lui sourit et se leva. Il se dirigea vers le mur en face d’eux où de nombreux dessins étaient déjà accrochés. Il y avait des dessins de princesses, de bonhommes en tout genre. Celui qui attira le plus son attention, était un dessin où, trois personnes, deux grandes et une petite, se tenaient par la main et courraient dans une prairie, sûrement une donc Megan avait le souvenir lors d’un de ses nombreux voyages sur le continent.

John le décrocha. C’était Megg, Elizabeth et lui. Son cœur se serra, il ferma les yeux un instant pour essayer de refouler la douleur qui le gagnait.

Puis, il s’approcha et s’assit à côté de Megan, sans se rendre compte qu’il avait toujours le dessin à la main. Megan le vit, et le prit en disant :

Megan : Maman !
John : Oui ma chérie.
Megan : Maman me manque.
John : Moi aussi ma puce, moi aussi.
Megan : Tu crois elle reviendra à Atlantiz ?
John (prenant sa fille dans ses bras) : Je l’espère ma chérie.
Megan : T’aime.
John : Moi aussi Meggy.

C’est à ce moment là qu’on frappa à la porte.

John (mettant Megg sur ses genoux) : Oui, entrez.

La porte s’ouvrit, et le Docteur Langam entra.

Victoria : Bonjour Colonel. (souriant à Megan) Bonjour Megan. Je ne vous dérange pas ?
John : Non.
Victoria : Je voulais vous voir pour vous parler de votre poste au sein de la base.
John : Que se passe-t-il avec mon poste ?
Victoria : Et bien j’en ai parlé avec le Colonel Caldwell….
Megan se retournant vers son père) : Zaussize zéante ?
John (mi sérieux, avec un sourire sur les lèvres) : Megg ! Sois plus gentil avec le Colonel Caldwell.
Megan (riant en tapant dans les mains) : Zaussize zéante ! Zaussize Zéante !!
John : Megan s’il te plaît ! Tu vois bien que je parle avec le Docteur Langam.
Megan : Pardon.
John : Désolé Docteur.
Victoria (qui faisait une drôle de tête) : Pas de problèmes… Enfin, nous pensons qu’il serait bien que le Colonel vous remplace.
John : Pourquoi cela ?
Victoria : Il faut être lucide Colonel. Vous êtes tous seul à vous occuper de votre fille, vous ne pouvez pas assurer votre poste au sein de l’expédition.
John : Sauf votre respect Docteur Langam, avez vous vu, depuis les quatre mois que vous êtes ici une quelconque erreur dans l’accomplissement de mon travail ?
Victoria : Aucune mais….
John : Ecoutez, je préfère être honnête avec vous. Nous avons fonctionné pendant huit ans ainsi. Elizabeth avait institué un ordre hiérarchique et…
Victoria : Sauf votre respect Colonel, je vous rappelle que le Docteur Sheppard n’est plus à la tête de cette base à présent.
Megan (se blottissant dans les bras de son père) : Maman parti….
John (se levant et la berçant) : Chut ma chérie, tout va bien…
Megan : Je veux Maman….
John (à Victoria) : Je vous prierai de ne plus parler d’Elizabeth comme ça devant ma fille.
Victoria : Je suis désolée, mais je pense que cela reste toujours une occasion pour vous de retourner sur Terre pour élever votre fille.
Megan : Non veux pas la Terre ! Veux rester sur Atlantiz !
John : Je crois que l’on ne peut pas être plus clair Docteur.
Victoria : Mais qui va lui faire son apprentissage ?
John : Le Docteur Hightmayer a dit depuis le début de l’expédition qu’elle s’occuperait de cela. Il y a aussi plusieurs autres enfants sur Atlantis ! Il y a Louna, Myriam et Jennyfer et d’ici quelques temps, Samantha sera assez grand e pour les rejoindre.
Victoria : Qui est Samantha ?
John : La fille de Rodney et Kate.
Megan : Sammy !
John : Oui chérie, tu iras les voir tout à l’heure.
Megan : Avec Kate ? Pour l’école ?
John : Il faut bien y aller, tu sais que c’est important.
Megan : Zoui !
Victoria : Bon et bien tout restera comme cela alors.
John : Je crois que c’est mieux.
Victoria : Bien, alors à plus tard et n’oubliez pas notre briefing dans une heure Colonel.
John : Je n’oublierai pas.


Puis, Victoria sortit et la porte se referma derrière elle.

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Pour toutes ces différences
Qui sèment l’indifférence depuis
Pour ses heures passées
A regarder tourner l’ennui

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Le lever de soleil apparaissait sur la Cité d’Atlantis et l’océan qui l’entourait, à perte de vue.
Dans sa chambre, John dormait encore. Mais il commençait à se réveiller, il le savait. Il était dans une sorte de léthargie, entre le sommeil et le monde réel. Il aurait tout donner pour y rester, car il était avec elle, elle était toujours dans ses rêves… Comment l’oubliez ? Elle qui était sa femme, la mère de sa fille…
Megg..
Il lui semblait entendre des éclats de voix en fond. Il décida d’ouvrir les yeux, et se retourna dans son lit, pensant encore la trouver.
Mais il était seul, il n’y avait personne. Juste lui, le silence, et Megan dans son lit à elle, elle était déjà réveillée.

John soupira. C’était dans ces moments là que c’était le plus difficile. Tous ces petits moment anodins qui formaient leur quotidien…

« Le Colonel Sheppard est demandé en salle de commandes, le Colonel Sheppard. »

John se redressa dans son lit. Il regarda autour de lui. Il y avait Megan, qui était debout en train de le regarder.

Megan : Papa, la voix t’a appelé.
John : Je sais ma chérie.

John se leva, s’habilla rapidement et prit Megg avec lui.

John : Tu as tous tes jouets ? Je t’emmène à oncle Carson et je file, où le Docteur Langam et le Colonel Caldwell ne vont pas être contents.
Megan : Zaucisse Zéange colère ?
John : C’est ça.
Megan (sautant dans les bras de son père) : Vite alors !

Ils sortirent tous les deux de la pièce. John déposa Megg à l’infirmerie. Quand il entra, il vit une tête rousse et une tête brune se tourner vers lui.
Toutes les deux avec de grands yeux bleus.

? : Oncle John.
John : Myriam, Jenn, votre père n’est pas là ?
Jennyfer : Avec Capitaine Andrews c’est fait gros bobo !
John : Ou là ! Je peux vous laisser avec Megg ? Je dois aller voir le Docteur Langam.
Myriam : Voui, ze vais appeler papa.

La petite rouquine se dirigea vers l’une des autres pièces de l’infirmerie en criant :

Myriam : Papa papa !!! Oncle John il doit aller voir le Docteur Langam, Meggy elle peut rester ?
Carosn (apparaissant) : Bien sûr ! (voyant John) Bonjour John.
John : Bonjour Doc ! Je dois y aller
Carson : Bien, je garde Megan alors.
John : Merci Doc, je vous revaudrai ça !

Puis, il sortit pour se diriger vers la salle de contrôle. Il y trouva Ronon, Rodney, Caldwell et Victoria.

John : Où est Teyla ?
Ronon : Louna est malade, elle est restée avec elle.
John : Je vois.
Caldwell : Bien, nous vous avons réunis car nous avons repéré une planète où il pourrait y avoir un E2PZ.
John : Ceux de la Cité sont encore pleins non ?
Victoria : Oui, mais comme on dit, il vaut mieux prévenir que guérir.
Caldwell : Je suppose que vous connaissez votre mission.
John : Sauf votre respect Colonel, j’aurai voulu en être informé.
Caldwell : Vous étiez occupé Colonel.
John : J’aurai pu être déranger.
Rodney (essayant de détendre l’atmosphère) : Certes, mais j’ai émis quelques réserve en ce qui concerne cette mission.
John : Lesquelles ?
Rodney : Il semblerait que l’E2PZ soit protégé par une sorte de champ de force. Je pense que c’est un territoire wraith.
Victoria : Nous n’en savons rien Docteur.
John : Voilà pourquoi il vaut mieux rester prudent.
Victoria : Et bien vous partirez avec l’équipe du Major Lorne en plus.
John : Bien, puisque vous insistez… Mais si on se fait canarder…
Victoria : Cela n’arrivera pas, nous n’avons pas repéré d’activités wraith dans le secteur, y compris dans l’hyperespace.
Rodney : Mais il est possible que ce territoire ne soit pas habité, mais qu’ils s’en servent comme réserve, au cas où des humains y viendrait.
John : Ca me semble tout à fait plausible.
Victoria : Il faudra donc rester sur vos gardes, vous partez dans deux heures.

Puis, Caldwell et elle s’en allèrent.

Rodney : Qu’est-ce qu’elle peut m’énerver !
John : Je vous comprends Rodney !
Rodney : Franchement… J’espère que… Elizabeth est en vie.
John : Moi aussi.
Rodney : Vous gardez toujours espoir vous aussi ?
John : Oui. Toujours.
Ronon : Vous savez, moi aussi.
John : Alors prions pour que nous ayons raison.

***


Ils étaient devant la Porte des Etoiles. Ils étaient sur le point de partir en mission. John avait dit au revoir à Megan, Rodney à Samantha et Ronon et Teyla à Louna, qui semblait s’être remise de sa maladie.

Victoria : Bonne chance.
John : Merci.

Il n’aimait pas les départ en mission. Il aurait préféré ne plus partir, pour s’occuper de Megan, mais le problème, c’est que s’il faisait ça ? Victoria jouerait sur cela, et nommerait Caldwell à la tête de la base. Ce que personne – John le premier – ne voulait.
Il se souvint des départs en mission avec Liz. C’était toujours la même chose. Il se souvint d’un en particulier…


Flash back


John sortit de ses quartiers. Il partait en mission dans un peu moins de dix minutes, et il devait passer au vestiaire pour se mettre en tenue.

Au détour d’un couloir, il croisa Carson.

John : Doc ! Vous en faîtes une drôle de tête.
Carson : Cette remarque est très aimable à vous John.
John : Désolé. Que se passe-t-il ?
Carson : Oh, vous l’apprendrez bien assez vite.
John : Un problème avec les jumelles ?
Carson : Non, Jennyfer et Myriam vont très bien.
John : Bon, et bien je verrai bien, j’espère que ce n’est pas trop grave !
Carson : Non, ne vous inquiétez pas ! Bonne mission Colonel.

Puis il parti.

John : Euh… Merci.

Puis, il se dirigea vers les vestiaires.

Il arriva quelques minutes plus tard en salle d’embarquement. Tout le monde y était déjà, y comprit Elizabeth, qui avait un petit sourire sur le visage.

John : Qu’est-ce qu’il y a ?
Elizabeth : Rien, pourquoi il y aurait quelque chose ?
John : Parce que je viens de croiser Carson dans les couloirs, et qu’il avait la même tête que toi ! Y a-t-il quelque chose dont je devrais être mis au courant ?
Elizabeth : Tu le sauras bien assez tôt !
John : Il m’a répondu la même chose !
Elizabeth (souriant) : Parce que je lui ai demandé.
John : Tu es cruelle.
Elizabeth : Non, je veux juste éviter que tu ne sois déconcentré pendant ta mission c’est tout.
John : Mais maintenant, je vais être carrément déstabilisé !
Elizabeth : Mais non ! Dis toi que ce n’est pas grave !
John : Pourquoi tu ne me le dis pas alors ?
Rodney : C’est pas le tout, mais faudrait peut être qu’on y aille.
Elizabeth : Oui, Rodney a raison.
John : C’est pas vrai…
Elizabeth : Allez, vous pouvez y aller, le vortex est ouvert ! Bonne chance.

John lui jeta un regard noir. Puis il se retourna vers la Porte, et lui et le reste de son équipe la franchirent.

Ils arrivèrent sur M3N287 quelques millièmes de secondes plus tard.

John : Bienvenue sur M3N287, la température est de 24 degrés, le ciel est dégagé, nous espérons que vous avez passé un agréable voyage en notre compagnie.
Rodney (ironique) : Merci Colonel pour toutes ces précisions.
John : Je vous en prie Rodney. Bon alors, où se trouve le village ?
Rodney (regardant les détecteurs) : Environ 1km au Sud.
John : Allons y !

Tous les quatre se mirent en route. John et Rodney menaient la marche. Le militaire lui demanda :

John : Vous savez ce qu’Elizabeth et Carson me cache ?
Rodney : Non désolé Colonel. Et je vais vous dire une chose, même si je le savais je ne vous dirai rien !

Puis, il accéléra le pas pour devancer John.


Ils rentrèrent sur Atlantis quelques heures plus tard. John était impatient de savoir ce qu’Elizabeth avait à lui dire.

Il était dans la salle d’embarquement. Ils devaient aller à l’infirmerie.

John : Où est Elizabeth ?
Caldwell : Elle se repose dans ses quartiers.
John : Je vais la voir.
Caldwell : Non d’abord Colonel, vous allez à l’infirmerie.
John (dépité) : A vos ordres.

Il suivit Rodney, Ronon et Liz dans les couloirs. Il dit à Rodney :

John : Je ne comprends pas pourquoi je dois obéir à ses ordres !
Rodney : Peut être parce qu’il est votre supérieur.
John : Mais sur Atlantis, c’est moi qui dirige les militaires, pas lui !
Rodney : Ca, vous devriez en parler avec Elizabeth.


John fit la visite à l’infirmerie, et se dirigea ensuite vers les quartiers d’Elizabeth.
Il inspira profondément, puis frappa à la porte.

Elizabeth : Entrez.

John pénétra dans ses quartiers, la porte se referma derrière lui.

Elizabeth (souriant) : Salut.
John (s’approchant d’elle) : Salut.
Elizabeth (se levant pour se mettre devant lui) : Votre mission s’est bien déroulée ?
John (la prenant par la taille) : Oui, sans incidents.
Elizabeth (souriant) : Bien…

John pencha son visage vers le sien et embrassa tendrement la jeune femme qui passa ses bras autour de son cou.
Puis, John se sépara d’elle, et posa son front contre le sien.

John : Alors, tu n’avais pas quelque chose à me dire ?
Elizabeth : Euh… Si en effet.
John : Je t’écoute.
Elizabeth (respirant profondément) : Voilà John… Je suis enceinte.

John la regarda.

John : Enceinte ?
Elizabeth : Oui, enceinte.
John : Depuis ? …
Elizabeth : Huit semaines.
John : Deux mois.
Elizabeth : Oui, c’est ça.
John : Oauh… Et comment te sens tu ?
Elizabeth : Je suis malade, et un peu fatiguée.. Mais John… Qu’allons nous faire ?
John : Et bien ça me paraît logique, ce que tout couple s’aimant comme nous nous aimons fait dans ce genre de situation. Nous allons avoir ce bébé tous les deux… Enfin plus toi que moi mais… Je serai là.
Elizabeth : Je suis soulagée.
John : Enfin Elizabeth, ça fait un an que nous sommes ensemble ! Que croyais-tu que je dirais ?
Elizabeth : Je ne sais pas, j’avais quelques doutes, sur ton désir d’avoir des enfants.
John : Avec toi je surmonterai tout, et puis ça ne doit pas être si terrible que ça !

Elizabeth lui sourit, il la prit dans ses bras…

Fin du flash back


Ce départ en mission avait été très différent de tous les autres. Celui qui avait le plus marqué son esprit. L’annonce de la venue au monde de Megan.

Le vortex s’ouvrit, John et son équipe s’avancèrent et traversèrent la porte.

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Plus je pense à toi
Et plus encore, je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas

Rien ne te remplace
Je manque de toi, je meurs de toi
Et je m’aperçois
Que tu manque à l’espace

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La Porte des Etoiles se referma derrière l’équipe de John. Ils venaient de rentrer de cette fameuse planète où les avaient envoyés Langam et Caldwell. Il y avait bien une présence Wraith sur cette planète. Sauf que les détecteurs des Atlantes ne les avaient pas décelés. Car les Wraiths avaient trouvé un moyen pour échapper aux détecteurs de leurs ennemis, ce qui inquiétait beaucoup ces derniers.
John se dirigea vers la salle de contrôle, où se trouvaient déjà Caldwell, Victoria et Zelenka.

Victoria : Alors Colonel comment s’est passée votre mission ?
John : Oh très bien ! Vous devez vous en douter vu que nous sommes rentrés en envoyant un code rouge !
Caldwell : Il y avait une présence Wraiths sur la planète ?
Rodney : Bien deviné ! Mais apparemment ils ont trouvé le moyen d’échapper à nos détecteurs !
Teyla : Nous étions en train de nous promener dans la forêt de la planète quand nous avons été attaqués par deux croiseurs !
Ronon : On a eu chaud, un peu plus, et on y passait ! On vous avez dit que c’était pas une bonne idée.
Victoria : Mais vous vous en êtes sortis non ?
John : Oh oui bien sûr qu’on s’en ai sorti ! Mais on vous avait dit que c’était un monde Wraith et qu’il était dangereux. Sauf votre respect Docteur Langam, vous devriez vous fier à notre expérience, nous travaillons ici depuis huit ans, vous n’êtes là que depuis quatre mois !
Victoria : Colonel, je vous prierai de vous calmer, n’oubliez pas que je suis votre supérieur !
Rodney : Je ne doute pas que le Colonel l’ait oublié Docteur, mais il a raison, nous travaillions ici depuis plus longtemps que vous, nous savons quand les missions présentent un danger.
Victoria :Peut être, mais c’est quand même moi qui dirige cette Cité ! Bien, la discussion est close, nous en reparlerons au briefing, passez à l’infirmerie, et venez dans la salle de réunion d’ici deux heures.

Puis, Victoria s’en alla, suivie de prés par Caldwell.

Rodney, Ronon, Teyla et John se regardèrent un peu exaspérés. Bien sûr ils défendaient leur « territoire ». Ils se snetaient vraiment chez eux ici. Et ils n’aimaient pas que des « étrangers » s’imposent dans la Cité. Ils comprenaient la position de Victoria, mais ne l’acceptaient pas forcément.
Tout le monde se dirigea vers l’infirmerie pour retrouver sa descendance respective. Ils ne dirent pas mots sur le chemin. Dés qu’ils arrivèrent à l’infirmerie, à ce moment là, trois petites filles se retournèrent vers eux. En criant des « apapa » joyeux, on pu entendre un « maman » prononcé par Louna.
Chacun prit son enfants dans ses bras. Samantha avait un peu plus de mal à courir que ses amis. Rodney se dirigea vers sa fille et la prit dans ses bras.

Rodney : Alors Sammy, ça va ?
Samantha : Oui, p’pa.
Rodney : Bon, et bien c’est.. Bien.
Samantha : Et toi p’pa, t’as l’air en colère…
Rodney : Oh rien, je me suis disputer avec le Docteur Langam.
Samantha : Z’l’aime pô.
Rodney : Ne dit pas ça Sam…
Samantha : D’solée.
Rodney : Pas grave, tu viens on va voir Maman ?
Samantha : Elle est avec le Lieutenant Becker, pour parler.
Rodney : Bien, on verra alors !
Samantha : Okay !

Puis, ils sortirent de son côté, John parlait avec Megan. Ils se dirigèrent ensuite vers leurs quartiers.

*******

La nuit était tombée sur la Cité. C’était bien des mois après la mission sur le territoire Wraith.
La semaine suivante, Myriam et Jennyfer allaient fêté leur cinquième anniversaire, cela ne serait tarder pour Megg et Louna. Sammy elle, fêterat ses quatre ans.
John était dans ses quartiers avec Megg. Cette dernière dormait, le réveil de John affichait 3H38. Il n’arrivait pas à dormi. Cela faisait à présent huit mois qu’Elizabeth avait disparu. Et lui, il n’avait pas arrêté de souffrir, pas arrêté d’espérer, qu’elle puisse revenir un jour. Mais il ne savait pas vraiment.
Les chloses étaient toujours les mêmes sur la Cité. Tout le monde passait du temps avec ses enfants. Et John ne cessait d’envier Ronon et Rodney, car eux avait leur femme et leurs enfants.
Bien sûr, il aimait Megg, elle était même devenu le centre de sa vie, la chose la plus importante à ses yeux, à sa vie, à son cœur.
Mais Elizabeth manquait. Il ne pouvait le nier, elle était la femme qu’il aimait, la mère de sa fille, la personne qu’il aimait le plus au monde, avec Megg.
Et chaque jour, sa présence lui manquait. Il était capable d’élever Megan seul, il l’avait très bien montré. Mais malgré tout, Elizabeth l’aidait au quotidien, il pouvait compter sur elle. A présent, il ne pouvait plus compter que sur lui même. Il n’avait plus personne à qui confier ses doutes, il aurait pu parler à ses amis, mais eux, semblaient tellement occupés avec leur propre vie… Ce n’était plus pareil qu’avant. Il se souvint, il y a huit ans quand ils étaient arrivés, qu’ils se connaissaient à peine, et les années qui avaient suivis, leurs liens s’étaient ressérés…
Puis, il y avait eu la naissance des jumelles. Carson et Laura ne participaient plus à leurs petites soirées entre amis…
John se souvenait du regard de Carson, les filles avaient deux semaines…

Flash Back


John se baladait dans les couloirs de la Cité. Ils étaient à la recherche du Docteur Beckett. Il savait que ce dernier était très occupé avec ses jumelles, ce qui se comprenait. John ne s’imaginait pas avoir des jumeaux, déjà un enfant c’était tout un travail, alors deux d’un coup…
Lui aussi serait bientôt père, tout comme Ronon. Teyla était déjà enceinte depuis trois mois. Pour Elizabeth, à deux semaines prés c’était la même chose. Rodney s’était moqué d’eux en disant qu’ils s’étaient consulté avant, et qu’il y avait un baby-boom sur Atlantis.

John cherchait Carson, car ils faisaient le soir même une petite soirée entre amis. C’était un rite, qu’ils avaient depuis maintenant trois ans, depuis qu’ils étaient arrivés sur la Cité. Ils se réunissaient, mettaient de la musique, et parlaient de tout et n’importe quoi, en toute liberté, comme l’aurait fait des amis. Car c’était ce qu’ils étaient maintenant, au bout de trois ans : Rodney, Elizabeth, John, Carson, Ronon, Teyla et Radek.
Ils n’avaient pas organisé de soirée comme celle là depuis deux mois, Carson avait été trop occupé à préparer la venue de leurs jumelles.
Il espérait qu’il pourrait venir. Dés qu’il manquait l’un d’eux, cela n’était plus pareil.

Il arrivait devant l’escalier de la salle de contrôle quand il aperçut Carson

John : Carson !
Carson (se retournant) : John ! Comment allez vous ?
John : Bien merci, je vous cherchais justement.
Carson : Ah oui ?
John : Oui, ce soir on fait une petite soirée avec tout le monde, vous pourrez vous libérer ?
Carson (une pointe de déception dans la voix) : Ah… Je suis désolé, je ne peux pas. J’ai promis à Laura que je garderai les jumelles. Vous comprenez, elle est épuisée, les petites commencent déjà à faire leurs nuits, mais toute la journée, c’est beaucoup de travail.
John (grimaçant) : Ah… Bon, et bien bon courage alors, mais essayez de vous libérer, c’est pas pareil sans vous.
Carson : Merci John, bonne soirée avec tout le monde alors.

John lui sourit et partit. Il avait bien vu que Carson était très déçu de ne pas pouvoir venir. Il avait un peur car dans peu de temps, c’est lui qui serait père et qui ne pourrait plus faire ces soirées avec ses amis. Enfin si on y réfléchissait, dans quelques mois, ça serait Lui, Elizabeth, Ronon et Teyla qui ne pourraient plus assister aux soirées. Et il ne voyait pas Rodney et Radek passer une soirée tous les deux en tête à tête…

**********


C’était un peu plus tard dans la soirée. Ils étaient dans l’une des salles de la Cité, John, Elizabeth, Rodney, Ronon, Teyla et Zelenka.
Ils étaient assis sur les canapés et les fauteuils qu’ils avaient installé. Au centre, il y avait une table basse en métal, où étaient posés des bouteilles de sodas et de bière.
Une chanson de Dire Strates était diffusée par une petite chaîne Hi-fi au fond de la pièce.

Elizabeth : Décidément, je ne me lasserai jamais d’entendre cette chanson.
John (plaisantant) : Ce sont tes hormones qui te rendent romantique ma chérie ?
Elizabeth : Très drôle. Il faut bien admettre que ‘Dire Strates’ est un grand groupe.
John : Je suis d’accord avec toi mais je suis plus… ‘’Money for nothing’’ que ‘’Romeo and Juliet’’.
Rodney : Je vais passer pour un inculte, mais je ne connais pas.
Zelenka : Moi non plus.
Ronon : Parlez pour vous, enfin nous on ne passe pas pour des incultes, on a une excuse pour ne pas connaître.
John : Franchement, qui ne connaît pas Dire Strates ?
Elizabeth : Pleins de gens John….
John : Tous des ignorants.
Elizabeth : Je suis d’accord.
Rodney (ironique) : Solidarité de couple.
John : Ah oui ? Et vous McKay, vous écoutez quoi alors?
Rodney : Euh…. Hum…
Elizabeth (moqueuse) : Je suis sûre qu’il écoute les Village People !
Rodney : Vous rigolez !
John : ABBA ?
Rodney : Même pas en rêve. Je suis plus branché vieux rock.
Elizabeth : Comme ?
John : Elvis !
Rdoeny : Rigolez! Mais à mes heures perdues, complètement saoul, j’écoute Elvis.
John : Love me tender ?
Rodney : S’il vous plait Colonel! ‘’Blues wet shoes !’’
John (ironique) : Petit joueur.
Elizabeth : ‘’Love me tender’’ est plus romantique.
John : Lizzy, chérie arrête de faire parler tes hormones.
Elizabeth : Moque toi !
Rodney : J’imagine bien Elizabeth dans son canapé en train de regarder une comédie romantique avec… Mel Gibson !
Elizabeth : Hugue Grant serait plus mon type...
Rodney : Oh ! ‘’Nothing Hill’’ ?
Elizabeth : Hein hein!!
John (moqueur) : Un connaisseur des comédies romantiques Rodney?

A cet instant, il se prit un coussin en pleine figure.

Elizabeth : Ne commencez pas s’il vous plaît, ou je sens que ça va encore se finir en bataille de polochon cette histoire.
John : C’est lui qui a commencé !
Rodney : Vous hallucinez, c’est vous qi m’avez provoquer !
John : Non mais n’importe quoi !
Rodney : Si c’est vous.
John : Non
Rodney : Si

Elizabeth regarda Teyla, Ronon et Zelenka, complètement désespérée.
Elle se leva alors, pour s’asseoir à côté de John, qui continuait à se disputer avec Rodney.
Elizabeth passa ses bras autour du cou de John, et l’attira contre elle pour l’embrasser passionnément. John répondit à son baiser, interrompant ainsi sa dispute avec Rodney.
Ils se séparèrent à bout de souffle.

Rodney : Merci Elizabeth ! Je savais que vous étiez quelqu’un d’assez censé pour comprendre que c’est moi qui avait raison !

Mais à cet instant, il se prit un coussin en pleine tête.

Rodney (regardant John avec un regard noir) : Hey !
John : C’est pas moi je vous assure !

Rodney regarda Elizabeth, elle souriait.

Rodney : Vous…

Elizabeth leva un sourcil en souriant.

Tout le monde éclata de rire.

Fin du flash back


C’était un moment heureux, comme il y en avait eu tant. Il ne savait pas si cela se reproduirait de si tôt. Ils n’organisaient plus de soirée comme ça, ils devraient peut être…
John en parlerai aux autres des le lendemain.

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Pour cacher mes erreurs, que je commets par cœur et si
Au profil du bonheur, j’échangeais la douleur sans bruit.
Pour tous ces sommeils qui dansent, comme des récompenses enfuies
Quand le bleu des nuances, devient gris de souffrance aussi.


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Un sentiment de plénitude. C’est ce qu’il ressentait. Il était bien, il ne souffrait plus, et elle était là.
Il se dit que ça devait encore être un rêve. Mais elle était là, c’est ce qui comptait le plus à ses yeux..
Ils étaient à nouveau réunis, par rêve certes, mais c’était encore la seule forme sous la quelle elle était présente dans sa vie…

Des pleurs… Il entendit des pleurs…
Non, il ne voulait pas partir, il ne voulait pa sla quitter…

Mais c’était trop tard, son rêves s’effaça, et l’obscurité fut la première chose qu’il vit quand il ouvrit les yeux.
Des pleurs, il entendait des pleurs.
Megan !
Il alluma la lumière et tourna les yeux vers le lit de sa fille.
Elle s’agitait dans son lit et pleurait en disant « Maman maman… »
John se précipita vers elle et la prit dans ses bras.

John : Chut, ma chérie, c’est fini, le cauchemar est terminé.
Megan : Papa, je veux voir Maman…. Elle me manque.
John : Je sais, à moi aussi ma chérie.
Megan : Est-ce qu’elle va revenir ?
John : Je ne sais pas Megg…
Megan : Pourquoi elle est partie papa… Elle nous z’aimait plus ?
John : Bien sûr que si Meggy ! Maman sera toujours là, dans notre cœur, elle nous aimera toujours, quoi qu’il advienne, tu entends ?
Megan : Oui…

Elle se blottit dans les bras de son père. John soupira. Megan faisait souvent des rêves par apport à sa mère… Cela faisait neuf mois… Ca lui paraissait à la fois si loin, mais si récent, car la douleur était encore aigue et violente.
Il devait à présent imaginer la vie sans Elizabeth. Bien sûr, il ne cesserait jamais d’espérer, mais il ne pouvait pas continuer à vivre dans le passé. Sa fille grandissait de jour en jour. D’ici deux mois, elle aurait cinq ans, et malgré tout ce qu’il s’était promis, il allait peut être falloir qu’il retour sur Terre…

Il perdrait sa place au sein de la cité. Mais Meg avait besoin d’être entourée d’enfants de son âge. Bein sûr, il y avait les enfants de ses amis, mais elle avait peut être besoin de voir du nouveau monde.
John décida qu’il en parlerait à Carson, pour savoir ce que ce dernier en pensait. Peut être que ça éclairerait la lanterne de John, qui savait.

Mais pour le moment, il fallait qu’il se rendorme. La nuit avait encore été courte, et il avait pas mal d’heure de sommeil…


*************


Le lendemain matin, Rodney était avec Samantha et Kate, dans leurs quartiers. Il était en train d’habiller sa fille, alors que Kate se préparait dans la salle de bain.
Rodney était vraiment heureux. Au début, quand Kate lui avait annoncé qu’elle était enceinte, il n’avait pas su quoi faire. Il détestait les enfants… Enfin il n’était surtout pas très doué avec eux. Mais surtout, il n’avait jamais réfléchit à la question d’être père. Il n’avait même pas trouvé de femme alors…
Il s’était séparé de Kate juste avant la bataille contre les Wraiths, la première, où ils avaient fait croire à la disparition d’Atlantis, pas un plan génial de son invention bien évidemment.
Puis, ils étaient revenu ensemble, de nombreuses années après, par un soir de grand hasard, où ils s’étaient retrouvés tous les deux à dîner au Mess à la même table Ils avaient parlé toute la nuit, puis avaient décidé de se remettre ensemble. Rodney n’avait jamais été fait pour la vie de couple, mais depuis que Samantha était arrivé dans leur vie, c’était tout le contraire. Il ne voyait plus sa vie sans sa fille, et sans la mère de cette dernière.

Il se souvint. Au début, il avait été pris d’une grande peur. La plus grande peur de sa vie, sauf la fois où il avait cru se faire dévorer par un wraith.
Puis, finalement, Kate l’avait beaucoup aidé, il s’était fait à son rôle de père.
Il se souvenait encore de la réaction des autres, quand il leurs avait annoncé qu’il allait être père…

Flash Back

Le briefing avait commencé depuis déjà quelques minutes. Elizabeth leurs avait annoncé leur prochaine mission, et Rodney avait parlé des caractéristiques de la planète et ce en quoi, elle était intéressante pour l’évolution de l’expédition Atlantis.
Tout le monde écoutait d’une oreille un peu distraite aujourd’hui. Il y avait la préparation de la fête d’anniversaire des jumelles Beckett, alors tout le monde attendait plus ça, que la prochaine mission sur M2C221.
Une fois que le briefing fut fini, Elizabeth demanda :

Elizabeth : Quelqu’un à quelque chose à ajouter ?
Rodney : Oui, mais cela ne concerne en rien la mission. C’est… Plus une annonce personnelle.
John : J’ai hâte d’entendre ça.
Elizabeth : Allez y Rodney.
Rodney : Voilà eu... Comme vous le savez tous, j’aai depuis environ un an une relation avec le Docteur Hightmayer.
John : Oui, ce n’est plus un secret pour personne !!
Elizabeth : John, laisse le finir s’il te plaît.
John : Désolé Rodney, allez y.
Rodney : Merci John. Efin voilà... Cette nouvelle va peut être vous étonner, parce que personne ne me connaît mieux que vous et que… Enfin bref. Kate et moi nous allons avoir un bébé.

IL y eut alors un grand silence dans la pièce. Tout le monde se regarda étonné.

Rodney : Quoi ? Vous ne me félicitez pas ?
Elizabeth : Si bien sûr ! Toutes mes félicitations Rodney mais…
Rodney : Mais quoi ?
John : C’est juste que vous imaginer père, c’est assez choquant pour nous.
Rodney : Vous pouvez parler !
Joh : Hey, je vous signale que je sais m’occuper de ma fille !
Rodney : Oui, enfin heureusement qu’Elizabeth est là !
Elizabeth : Ne commencez pas, par pitié !
Rodney/John : Désolé.
Teyla : Et bien docteur McKay, toutes nos félicitations.
Rodney : Merci Teyla.
Ronon (peu convaincu) : Je suis sûr que… Vous ferez un très bon père.

C’est alors que John éclata de rire. Elizabeth qui était à côté delui, lui colla une tape derrière la tête. (désolée, ça c’est NCIS qui détint)

John : Aïe !
Elizabeth : Ca t’apprendra à dire des bêtises !
John : Mais je n’ai rien dit !

Elizabeth lui jeta un regard ‘’qui tue’’. John se résigna, et accepta la remarque de sa femme, sans broncher.


Fin du flash back


Et depuis, Rodney avait bien fait ses preuves en tant que père. Car Samtnha allait bientôt avoir trois ans, et qu’il ne l’avait pas encore balancer par la fene^tre, fait tomber accidentellement ou noyer sans volonté aucune.

Non, sa fille était l’un des plus beaux cadeaux que la vie lui ait donné ; Et il était très fier de osn petit génie, qui savait djéà compter jusqu’à 100, écrire so nom, celui de sa mère, de son père, de ses amis, et de la cité. Et qui avait déjà compris que l’E2PZ était une chose précieuse, car elle l’appelait ‘’La chose super puissante qui fait de la lumière’’. Certes, l’appellation n’avait rien de très scientifique, mais au moins, elle avait déjà la notion de puissance.

Kate sortit à ce moment là de la salle de bain.

Kate : Alors, notre belle Sammy est prête ?
Samtnahta : Oui !
Kate : C’est bein alors.
Rodney : Tu as parlé à John récemment ?
Kate : Pourquoi me demandes tu ça ?
Rodney : Et bien je sais qu’il a beaucoup de mal à se remettre de la disparition d’Elizabeth, et je sens que… Depuis son départ, il s’est un peu éloigné de nous.
Kate : C’est compréhensible Rodney, il se concentre sur Megan, c’est la seule chose de Liz qu’il lui reste.
Rodney : C’est vrai… C’est juste que.. On est ses amis, il pourrait nous parler.
Kate : Tu sais, c’est très difficile de parler de sa souffrance. Tu sais ce que l’on devrait faire ?
Rodney : Non ?
Kate : On devrait réorganiser une soirée, tu sais, comme on faisait dans le bon vieux temps.
Rodney : Et a qui confit-on nos enfants ?
Kate : Et bien on les met au lit, et on prend nos interphones, s’il se passe quelque chose, on le saura tout de suite.
Rodney : Je suis d’accord, dans ce cas, on devrait tous les faire dormir ensemble.
Kate : Oui, ça peut être une bonne idée, il faut en parler aux autres.
Rodney : On aura qu’à faire un déjeuner tous ensemble ce midi !
Kate : Bien, on diffus l’info chacun de notre côté alors !
Rodney : Oui. Et Katie.
Kate : Quoi ?
Rodney : Tu es la meilleure.
Kate : Oui, je sais !

*********************

Teyla et John étaient en train de s’entraîner dans le gymnase. Rodney avait diffuser l’idée de sa petite fête, ils avaient tous accepter.
Teyla espérait vraiment que cela ferait du bien à John. Elle savait qu’il souffrait de la perte d’Elizabeth. Elle ne pouvait pas lui en vouloir pour ça. Elle n’imaginait même pas ce qu’elle ressentirait si elle devait perdre Ronon ou Louna.
Elle espérait que cette petite soirée tous ensemble, comme au bon vieu temps, allait changer les idées à John. Pour qu’il oublie sa douleur le temps d’une soirée.
Elle aussi espérait toujours qu’Elizabeth était en vie. Depuis que les deux jeunes fmmes avaient commencé leur relation respectivement avec John et Rodney, elle étaient devenues plus proche, de très bonnes amies, elles passaient beaucoup de temps à parler.
Et teyla aimait ces moments, car Elizabeth avait la même position qu’elle. A l’extérieur, elle devait se montrer forte, car elle était le chef, que c’était elle qui prenait les décisions, et qui
Mais quand elles se retrouvaient toutes les deux, elles redevenaient juste Elizabeth et Teyla, deux femmes qui étaient des être humains avant tout, et qui avaient aussi le droit à leurs faiblesses et leurs moments de doutes.

C’était donc sa meileure amie qu’elle avait perdu neuf mois plus tôt. Elizabeth leurs manquait à tous au quotidien. Mais elle savait que John souffrait plus que eux tous réunis. C’était une douleur différente, plus violente, plus présente…. Chaque jour.

John ne parlait pas beaucoup de sa souffrance. Et Teyla le comprenait bien Mais elle aurait voulu lui dire qu’elle était là s’il avait besoin d’en parler. Qu’elle ne pourrait pas comprendre mais que celapourrai tl’aide rà aller mieux.
Elle savait que tout ce qui guérirait John, c’était le temps.
Enfin elle l’espérait.

Elle se souvenait de la fois où Elizabeth était venue lui parler, pour lui annoncer que…

Flash Back


Teyla était dans ses quartiers. Ronon était parti en mision avec l’équipe du Major Lorne sur planète où apparemment, il y avait quelque chose d’intéressant.
Elle était en train de lire, quand on frappa à la porte.

Teyla : Entrez.

La porte s’ouvrit, pour laisser apparaître Elizabeth.

Teyla : Elizabeth !
Elieabeth : Teyla, je ne te dérange pas?
Teyla : Non bien sûr que non, entre je t’en prie.
Elizabeth : Merci.
Teyla : Alors, que se passe-t-il ? Tu as l’air préoccupée.
Elizabeth : Et bien…

Elle s’assit sur l’un des fauteuils, prés de la fenêtre. Teyla se leva pour la rejoindre.

Teyla : Vas-y, je t’écoute.
Elizabeth : John m’a demandé en mariage.
Teyla : C’est vrai ? Mais c’est une excellente nouvelle, non ? Que lui as tu répondu ?
Elizabeth : Euh… Rien justement.
Teyla : Tu ne veux pas te marier ?
Elizabeth : Ce n’est pas ça… C’est juste que… C’est si rapide. Ca fait à peine sept mois que nous somes ensemble.
Teyla : Oh, je vois mais… Est-ce que tu l’aimes ?
Elizabeth : Oui.
Teyla : Assez pour l’épouser ?
Elizabeth : Sûrement.
Teyla : Alors tu ne devrais pas te poser de questions.
Elizabeth : C’est surtout… Au niveau de notre place au sein de la base.
Teyla : Comment ça ?
Elizabeth : Et bien… Notre union pourrait être mal vu par certaines personnes.
Teyla : Tu sais, je pense que personne ne le mérites autant que vous deux ! Après tout ce que vous avez fait pour sauver cette Cité, et le nombre de batailles que vous avez mené…
Elizabeth : Vous les avez mené avec nous.
Teyla : Je sais mais… Ronon et moi, nous ne sommes pas de la Terre.
Elizabeth : C’est vrai
Teyla : Alors tu vois, je serai toi, je foncerai.
Elizabeth : Merci Teyla, tu es la voix de la raison.
Teyla (plaisantant) C’est ce qu’on dit.

Elizabeth sourit à son amie.

***********

Et quelques mois plus tard, là Cité était dirigée par le Docteur Elizabeth Sheppard.
Elle se souvenait du mariage de John et Elizabeth. C’était une petite fête, il n’y avait que les personnes qui comptaient le plus pour eux. Rodney, Ronon, elle, Radek, Carson et Laura.
Teyla espérait vraiment que John irait mieux…

Vraiment

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Et les trésors cachés
Qu’on enterre à jamais sans vie
Pour tout ces souvenirs
Qui s’ennuient à mourir depuis

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C’était une photo, dans un cadre en bois tout simple.
Une photo de mariage, un peu spéciale, qui avait été prise sur une autre planète, et où les mariés ne portaient pas les habits traditionnels que sont la robe et le costume.
Non, lui portait tout simplement une chemise noire et un pantalon beige, ce qu’il avait de mieux à ce mettre.
Et elle, portait une robe beige, qui lui descendait jusqu’ux pieds. Ses chveux bruns étaient détachés, et la seule fantaisie, c’était une fleur blanche, qu’il avait glisser dans ses cheveux.
John et Elizabeth Sheppard reposaient tous les deux dans un cadre en bois, pour l’éternité.

Mais ce n’était pas la seule chose qu’il restait d’eux.
Il y avait toujours John, et son amour pour Elizabeth.
Mais surtout, ce qui était né de cet amour. Une petite fille de quatre ans, avec de grands yeux bleus-verts et des boucles brunes.

John et Megan Sheppard étaient à cet instant sur un des balcons de la Cité, sur deux chaises longues à bronzer au soleil.
Depuis que le Dédalle ne cessait de faire la navette entre la Terre et la galaxie de Pégase, ils avaient pu ramenés sur Atlantis pleins de choses, qui pouvaient paraître inutiles, mais qui leurs servaient bien.
Des tas de nourritures variées, comme des hamburgers, du pop-corn, mais ausis des objets comme une console de jeu, un écran géant et un lecteurs DVD ainsi qu’une immense collection de films, pour la salle de détente.
Et, ces deux chaises longues.

Il y en avait ensuite eu d’autres, pour ne pas que tous se les disputent.

Voilà pourquoi, les deux membres restants de la famille Sheppard étaient en train de se dorer la pillule au soleil.
John était allongé, alors que Megan dessinait.

Megan : Dis papa, on va offrir quoi à Mya et Jenn pour leur anniversaire ?
John : Je ne sai spas, tu as une idée ?
Megan : Non, pas vraiment.
John : Il faudra y réfléchir, c’est bientôt !
Megan : Oui, dans une semaine !

John surit en regardant sa fille qui se replonga dans son dessin. Décidément, c’est fou comme elle ressemblait à Elizabeth….

Il avait des tas de souvenirs de leur vie ; Des moments, plus heureux que d’autres, mais des moments quand même…
Celui qui l’avait le plus marqué, c’était leur mariage…
Megan n’était pas encore née. C’était au bout de sept mois à peine, que John lui avait fait sa demande, ne voyant plus la vie sans elle à ses côtés.
Après avoir hésiter, Elizabeth avait accepté. Et le grand jour était vite arrivé…

Flash Back

Ils étaient réunis sur le Continent. Il y avait Rodney et Kate, Laura et Carson et Teyla et Ronon.
Elizabeth avait demandé à Caldwell, si Teyla pouvait célébrer leur mariage. Si leur union pourrait être officielle après ça. Caldwell avait transmit le message, et cela leurs avaient été accepté.
Teyla était le chef des athosiens, un peuple amis, et une personne qui comptait beaucoup pour John et Liz.
Ils étaient donc tous là, sur une plage du Continent. Un léger vent soufflait, et un magnifique soleil brillait dans une atmosphère, tiède et printanière.

John et Elizabeth se tenaient par les mains. Devant eux Teyla, et derrière eux, Rodney et les autres.

Teyla : Le Docteur Hightmayer m’a vite expliquer ce que l’on devait dire. Je ne vous garantis pas quelque chose de parfait.
John : Ce n’est pas grave Teyla, on ne vous en voudra pas.
Teyla (souriant) : Merci John. Bon alors… (elle inspira profondément et commença) Nous sommes réunis ici aujourd’hui, pour unir à jamais, Elizabeth et John. Avant de prononcer vos consentements, vous devez échanger vos… (elle chercha le mot.)
Rodney (chuchotant) Vœux.
Teyla : Oui c’est ça vos voeux. Elizabeth, commence.
Elizabeth : Merci Teyla. (elle inspira à son tour). John… Voilà, comme tu le sais, je suis une grande romantique. Mais je sais que tu n’es pas friant de toutes ces choses, laors je tacherai de ne pas trop m’étaler. Quand tu m’as demandé de t’épouser, je t’ai répondu que je ne savais pas quoi te dire. J’ai pris peur, mais sache, que je n’ai jamais douter une seule seconde, que je ne t’aimais pas au point de passer le reste de mes jours avec toi. Nous avons mis longtemps avant d’être ensemble. Et mon amour pour toi n’a cessé de grandir, à chaque instant, et il ne cessera jamais. Voilà pourquoi, je suis là aujourd’hui, pour officialiser notre union, devant les personnes que j’aime le plus au monde.

Elle baissa les yeux, et sentit une larme sur sa joue. Elle était assez émotive, dans ses moments là, dans ces moments où elle se mettait à nu.
Teyla fit signe à John qu’il pouvait commencer.

John : Liz je… Ne suis ps vraiment doué pour ce genre de choses, je tiens à te prévenir tout de suite. Et je me rends compte que j’aurai du demander à Carson de m’aider pour écrire ces paroles… (quelques rires se firent entendre). Mais ça n’aurait pas été moi, alors… Je pense que c’est le moment de notre vie, où l’on doit être honnête, avec soi-même et la personne qu’on aime. Alors je te dirais des mots simples, car je n’aime pas les grandes déclarations, avec des tas de mots d’amour, des violons et ce genre de choses. Ce sont des mots que je ne prononce que rarement, et que je n’ai jamais dit à une femme. Enfin sauf ma mère, mais là encore c’est compliqué… Elizabeth, je t’aime, et je ne vois pas ma vie sans toi, c’est pour ça que je suis là aujourd’hui.

Elizabeth le regarda, un sourire aux lèvres une larmes coula.

Teyla (elle ausis émue) : Bien… Alors, maintenant c’est les… vœux. Hum… Elizabeth Weir, veux tu prendre pour époux, John Sheppard ici présent?
Elizabeth : Oui.
Teyla : John Sheppard, acceptez vous de prendre pour épouse, Elizabeth Weir ici présente ?
John : Oui.
Teyla : Heu je… Vous déclare mari et femme..

Tout le monde se regarda.

Rodney (a Teyla) : Vous pouvez…
Teyla : Oui ! Vous pouvez embrasser la mariée.

John sourit, puis, il embrassa tendrement Elizabeth, sous les applaudissement des cinq personnes de l’assemblée. Puis, les autres vinrent les féliciter. Au moment où Teyla allit féliciter John, ce dernier lui dit :

John : Vous vous en êtes très bien sorti, merci Teyla.

Puis, ce fut l’heure du jet du bouquet. Kate, Laura et Teyla se mirent en ligne, Elizabeth jeta le bouquet, et se fut Laura qui le rattrappa…


Fin du flash back


Et la tradition c’était ocnfirmé, deux mois plus tard, Carson demandait Laura en mariage.

Megan : Papa, tu crois que Sammy, Louna, Mya et Jennifer, c’est possible qu’elles aient un petit frère ?
John : Pourquoi me demandes-tu ça ?
Megan : Parce qu’on est que des filles, et qu ej’ai envie d’avoir un amoureux pour plus tard !

John éclata de rire, et prit sa fille dans ses bras.

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laisse moi respirer
Juste une heure encore
Cette fleur fannée
Puisque la mort ennemie
A pris l’amour d’une vie.


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La mer au dessus de ses pieds, faisait un léger bruit, mais cela ne le troublait pas.
Avant tout ça, il n’était pas du genre à méditer, à remuer le passé, sa souffrance et sa tristesse. Mais depuis les neufs mois qu’elle avait disparus, c’était ce qu’il faisait. Il essayait de profiter des moments de joie avec sa fille, et ses amis.
Mais compenseraient-ils tous ces moments de malheur ? Il le fallait. Il ne pouvait pas continuer ainsi. Il avait besoin d’avancer, besoin de trouver autre chose.
Mias quoi. Une autre femme ? Il en était hors de questions. Elizabeth était peut être toujours en vie, il ne savait pas. Personne ne savait.
Il se souvenait de la mission qui lui avait coûté la vie…

Flash Back

Elizabeth : Un deuxième enfant ?
John : Bah oui pourquoi pas ! Meggy à quatre ans… On peut se le permettre non ? A moins que tu ne veules pas…
Elizabeth : Ce n’est pas ça c’est juste que… Je dois me remettre dans le bains des couches, des nuits blanches et des…
John : Moments de bonheur avec ta famille ?
Elizabeth : Ca, ça n’a jamais cessé depuis que l’on est ensemble.
John : Je suis heureux de te l’entendre dire.
Elizabeth : Tu sais John je… Suis d’accord, pour avoir un autre bébé avec toi.
John : C’est vrai ? Dans ce cas… (il la regarda malicieusement, et la prit par la taille pour l’attirer contre lui) Il va falloir travailler à sa conception.
Elizabeth (souriant) : Après notre mission sur M4G677.
John : Moui…

Il se pencha vers Elizabeth et l’embrassa passionnément. Cette dernière répondit à son baiser. C’est alors que la radio d’Elizabeth grésilla.

Rodney :Elizabeth, John, on vous attend en salle d’embarquement !
Elizabeth : On arrive Rodney.
Rodney : Bien, à tout de suite.

John soupira.

Elizabeth : Quoi ?
John : Rodney est le pire tue-l’amour que le monde ait connu…
Elizabeth : Sois plus sympa avec lui !
John : J’y peux rien, c’est Rodney !

Elizabet lui sourit, et l’embrassa. Avant de se diriger vers la salle d’embarquement, John sur les talons.

Ils arrivèrent quelques minutes plus tard, alors que Teyla, Ronon et Rodney les attendez déjà.

Rodney : Et bien vous en avez mis du temps.
Elizabeth : Nous sommes là, alors ne dîtes rien.
Rodney : Vous savez Elizabeth, John déteint sur vous.
Elizabeth : Je veux bien vous croire Rodney.
Rodney : Je suis heureux que vous partiez en mission avec nous Elizabeth. Le peuple de M4J677 est vraiment charmant vous verrez.
Ronon : Ils ont surtout une technologie plus avancée qu ela notre.
Rodney : Oui, mais pas que celle des Anciens, que nous maîtrison, et pas eux !
John : Cette manie que vous avez de toujours vouloir être le plus fort.
Rodney : Oh par pitié John, ne commencez pas.
John : Non, vous ne commencez pas.
Elizabeth : Stop ! Arrêtez avant que ça ne dérape.

La Porte s’ouvrit alors devant eux.

Elizabeth : Allez, en route mauvaise troupe !

John sourit à sa femme, qui le regarda à cet instant. Ils échangèrent un long regard, puis, ils traversèrent la porte des étoiles avec les autres.

Fin du flash back


Et elle n’était jamais rentré sur Atlantis. Elle avait disparu, pendant leur sommeil. John c’était réveillé seul. Il n’avait pas compris. Carson avait fait des nalyse sur lui, et lui avait révélé qu’on l’avait drogué, pour qu’il s’endorme. Mais le peuple Ifan, de M4J677 avait tout nié. Ils avaient dit que c’était peut être les Xonans, un groupe de criminels, une organisation plus précisément, qui sévissait sur leur monde, et qui enlevaient plusieurs personne pour faire des expériences. Ils avaient cherché pendant six mois, mais jamais ils n’avaient trouvé trace des Oxans ou d’Elizabeth.

Il voulait continuer à y croire. Mais il doutait que cela soit vraiment utile…

On lui avait pris sa raison de vivre…

**********

Kate était dans son bureau, en train de taper un rapport de son dernier entretien avec le Lieutenant Becker. Elle s’arrêta un instant. Ses yeux partirent de son écran d’ordinateur, pour aller se poser eusr un cadre photo posé sur son bureau. Dessus, Rodney posait avec Sam.
Elle sourit. Elle était vraiment heureuse d’être mère. Quand elle imagniait le père de ses enfants, elle ne voyait pas un homme comme Rodney…Elle se souvint, la première fois qu’ils avaient parlé de mariage…C’était environ deux mois auparavant. C’était un soir, ils étaient dans leurs quartiers. Et Rodney et Kate parlaient ensemble, alors que Samantha dormait. Ils faisaient souvent ça….Puis, Kate pour plaisanter avait dit :

« Pour toi, c’est une thérapie de 20 ans qu’il faudrait ! Il faudrait qu’on se marie pour passer notre vie ensemble pour ça ! »
Rodney avait sourit, puis était soudain redevenu sérieux. Il lui avait demandé si elle était sérieuse, et elle avait hoché la tête en souriant, pourquoi pas ?
Elle fut tirée de sa rêverie par quelqu’un qui frappa à la porte.

Kate : - Oui ?

La porte s’ouvrit et John entra dans son bureau.

Kate : John, entrez je vous en prie !

Depuis que Kate était avec Rodney, et plus depuis que Sam était née, elle était devenue amie avec tous ceux de Rodney, en particulier John et Elizabeth…

John : Bonjour Kate, je ne vous dérange pas ?
Kate : Non, bien sûr que non ! Asseyez vous.
John : Merci !
Kate : Qu’est-ce qui vous amène ?
John : Je sais que…Je ne suis jamais venu vous voir depuis la disparition d’Elizabeth…Disons que je ne suis pas vraiment du genre à me confier, mais…Je crois que j’en ai besoin en ce moment.
Kate : C’est tout à fait normal John. Et vous savez que de toute façon, tout ce que vous direz ne sortira jamais d’ici.
John : Oui je sais…C’est juste que…Ca fait neuf mois bientôt qu’Elizabeth a disparu et…J’ai cru que j’arriverai à m’y faire, ou qu’elle reviendrait, mais aucun des deux ne s’est produit…Elle me manque, a chaque instant…Et il y a Megan…Je sais que je dois être fort pour elle, m’occuper d’elle pour deux…Mais à chaque fois que je la vois, je vois Elizabeth, et ça ne me fait que souffrir encore plus…
Kate : Ce que vous ressentez est naturel. La perte d’Elizabeth est un événement tragique. Vous souffrez, et ça personne ne vous le reprochera…Quand à Megan…il faut être présentpour elle, ne pas la brusquer mais ne pas lui mentir non plus…
John : Elle me demande souvent si sa mère reviendra.
Kate : Et que lui répondez-vous ?
John : Que je l’espère, mais que je ne sais pas.
Kate : Vous faîtes bien alors.
John : Ce qu’il y a de pire, ce sont le sprojets que nous avions faits. Un peu avant sa disparition, nous avions parlé d’avoir un deuxième enfant….Et il ne naîtra sûrement jamais…Ca ne devait pas se finir comme ça…On devait vieillir ensemble, avoir une petite maison dans une banlieue pavillonnaire, avec un carré de jaridn derrière, la visite de nos petits enfants…Dîner à cinq heures, et se coucher une heur epus tard (il sourit malgré lui) Et vivre, comme si ça avait été tous le sjours dimanche….Mais tout ça, nous n’y aurons pas le droit…Parce qu’elle est morte.
Kate : Vous avez donc perdu espoir de la voir revenir ?
John : Non, au fond de moi, j’espèrerai toujours, mai sje ne peux pas me permettre de vivre dans le passé. Pour notre fille…La question que je me pose souvent, c’est pourquoi ? Pourquoi elle, pourquoi elle est partie ?
Kate : C’est une question qu’on s epose souvent après la perte d’un être cher…On se sent coupable de lui survivre, mais il ne faut pa, ce n’est pas de notre faute….
John : On dirait que vous savez de quoi vous parlez…
Kate : J’ai (elle baissa les yeux) perdu ma mère quand j’avait quinze ans, elle a eu un accident de voiture, j’était avec elle, et elle est morte, pas moi…Je me suis toujours senti coupable…
John : J’étais dans la chambre avec Elizabeth dans le même lit, la nuit de son enlèvement. Ils auraient pu me prendre moi, ou j’aurai du me réveiller, j’aurai du l’entendre !
Kate : On a retrouvé des traces de somnifères dans vos analyses, vous n’auriez rien pu faire John !
John (souriant légèrement) – Comme vous avez votre mère….

Kate pencha la tête sur le côté…

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Pour les jours silencieux
Où j’écoute tomber la pluie
Et les matins de Dieu
Je te regrette chaque nuit

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autour de lui, il n’y avait que le silence. Encore une nuit où il n’allait pas dormir, décidément, il fallait qu’il demande quelque chose à Carson, pour arriver à fermer l’œil.
Dans le petit lit prés du sien, Megg dormait d’un sommeil tranquille.
Il l’enviait.
C’était dans ces moments là qu’Elizabeth lui manquait le plus….
Il la regrette chaque nuit….

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Rodney, Ronon, Teyla, John et Victoria étaient dans la salle d’embarquement. Ils s’apprêtaient une nouvelle fois à partir en mission.

Victoria : Bien, je pense que cette fois, ça devrait être calme.
Rodney : C’est sûr, le MALP n’a détecté qu’un petit village à cinq kilomètres de la porte, ça ne devrait pas être violent.
Victoria : Mais restez tout de même sur vos gardes.
John : Cela va de soit….
Victoria : Bien, bonne chance ! Et n’oubliez pas que le prochain contact radio, dans six heures !
John (alors que la porte s’ourait) : Bien ! Allez, on y va !

Puis, ils passèrent la Porte des Etoiles.

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Quelques heures plus tard, Victoria était dans son bureau en train de rédiger le rapport hebdomadaire à la Terre. C’est alors que les hauts parleurs de la cité résonnèrent.

Victoria abandonna son rapport, et se dirigea vers la salle de contrôle. Elle demanda à Christopher.

Victoria : Sergent, que se passe-t-il ?
Christopher : Nous avons une activation non programmée.
Victoria : L’équipe du Colonel Sheppard ?
Christopher : Non, nous n’avons pas encore de code… Attendez…
Victoria : Qui est-ce Sergent ?

Christopher regardait l’écran de l’ordinateur d’un air ahuri.

Victoria : Sergent ?
Christopher : Nous avons un code d’identification.
Victoria : D’où vient il ?
Christopher : M4J677…


@ suivre… Dans ‘A Chaque Instant’