Un amour impossible? [F]

Auteur : Morgatya
Genre : Romance et uniquement ça
Saison : heuu pendant ou après la saison 2
Disclamer : Rien n'est à moi, dommage...

Résumé : Une idée qui me trotter dans la tête depuis un petit moment, et puis j'ai vu The long goodbye et ça m'a paru évident... (évident pour moi, ne veut pas forcement dire évident pour vous... )

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Ils étaient là, l’un assis en face de l’autre comme à leur habitude. Ils se toisaient déjà depuis quelques minutes cherchant chacun à faire plier l’autre. Un petit sourire se dessina sur le visage de la diplomate. Il en fit bientôt de même sur le visage de son interlocuteur.

« Alors, comment comptez vous arranger cette situation docteur Weir ? »

« Vous n’aurez pas le dernier mot colonel, ma décision est prise. »

« Je pense tout de même avoir le droit de donner mon avis non ? »

« Mais vous venez de le faire et j’en prend note, ne vous inquiétez pas. »

Leurs tons se faisaient calme et poli mais intérieurement tous deux étaient prêt à exploser. Il se leva brusquement ce qui eut pour effet de faire reculer la jeune femme au fond de son siège. Il s’appuya sur le bureau lui tenant toujours tête et s’amusant de la situation.

« On dirait que je vous fait peur, je me trompe ? »

Elle se leva fermement résolue a ne pas céder, elle contourna le bureau tandis qu’il pivota sur lui-même afin de la suivre du regard. Elle de figea devant lui et articula bien.

« Pas le moins du monde colonel, je n’ai pas peur de vous et ce n’est pas près de changer. »

Il croisa les bras et fit un pas vers elle.

« Je me dois d’insister… »

« J’ai bien saisit votre point de vue colonel. »le coupa-t-elle.

« Pourtant… »

« Ce n’est pas la peine de revenir la dessus, suis-je assez claire ? »

« Très claire. » grogna-t-il.

Un petit sourire victorieux se dessina sur le visage d’Elisabeth, elle voulait se retenir, mais le voir là, le bec cloué lui faisait vraiment plaisir.
Sans se rendre compte de rien, les deux interlocuteurs s’étaient rapprochés durant leur joute verbale, dangereusement rapprochés. Ils le savaient, cependant, ils ne bougeaient pas.

« Vous comptez rester là colonel ? »

« Pourquoi ?ça vous pose un problème ? »

« Vous êtes dans MON bureau. »

Leurs lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres, pourquoi il ne pouvait pas reculer ? Pourquoi elle ne reculait pas ? Le vide se combla de lui-même, leurs lèvres se rencontrèrent, leur baiser ne durant pas longtemps cependant, vite rompu par Weir qui recula vivement.
« Colonel, je… »

« Il faut que j’y aille… »

Il passa rapidement la porte du bureau et la ferma derrière lui. L’un des techniciens attelé aux systèmes de la cité remarqua son air perdu et l’interpella.

« Tout va bien colonel ? »

« Tout va bien oui, vous pouvez retourner à votre poste. »

Il regarda le technicien retournait à son poste après qu’il lui ait adressé un rapide signe de tête. Tout allait bien oui… En fait non, ça n’allait pas bien du tout. Il ne pouvait pas faire comme si de rien n’était…

Elisabeth s’était appuyée sur le bureau, le bout des doigts sur les lèvres. Mais qu’est ce qu’ils leur avaient pris voyons ? Pourquoi lui ? Il était si… et puis tellement …

La porte s’ouvrit brusquement et se referma aussitôt derrière lui. Il était là devant elle. Il ne pouvait pas ne pas reconnaître ses sentiments, pas après ce qu’il venait de se passer…

Elle se redressa, déglutit avec difficultés, prit une profonde inspiration et finalement entama la conversation.

« Un problème ? »

« C’est a propos de ce qui vient de se passer… »

Elle n’avait pas besoin d’en entendre plus, elle s’avança rapidement vers lui et l’embrassa tendrement en passant ses bras autour de son cou.
Comment pouvait-elle l’aimer ? Peut importait à cet instant.
Comment pouvait-il se faire aimer d’une telle femme ? Lui, un vieux militaire aigri et borné, mais au fond…
Il passa ses bras autour de sa taille et la serra tout contre lui. Ils restèrent là, ainsi enlacé jusqu’à ce qu’un appel radio interrompt ce doux moment.

« Colonel, on vous demande sur la passerelle. »

« C’est si important ? »

« Je n’en sais rien colonel, Hermiod veut vous voir de toute urgence c’est tout ce que je sais. »

« Très bien j’arrive, il recula de quelques pas, libérant Elisabeth de ses bras, nous pourrons peut être continuer cette discussion plus tard… »

« J’en serais ravie Steven. » murmura-t-elle.

Il lui sourit une dernière fois, puis quitta la pièce. Quelques instants plus tard, Sheppard trouva Elisabeth toute chose assise derrière son bureau la tête appuyée sur ses poignets, un petit sourire aux lèvres et le regard perdu.

« Hé bien, quand j’ai vu sortir Caldwell de là, j’ai eut peur de vous retrouvez énervée, vous allez me dire ce qui se passe Elisabeth ? »

Mais elle ne répondit rien, et se contenta de sourire…