The long goodbye (fin alternative)

Auteur:Clélia
Genre: Drame
Saison: La deuxième
disclaimer: Rien à moi
Note de l'auteur:Vous avez demander une fin alternative ??? La voilà !!!!

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-Tuez-le !
La sentence était tombée, elle devait le tuer. Mais pourquoi ? Pourquoi le tuer ? Il n’était après tout qu’un parasite dans le corps de Sheppard, un parasite qui devrait disparaître dans quelques heures tout au plus.
Elle glisse son regard de la caméra à John.
-Faut pas l’écouter voyons.
-Tuez-le maintenant où j’envoie le gaz Elone vers les espaces de vie où sont confinés les membres d’Atlantis.
Quoi ? Tuez les membres d’Atlantis ? Non, non ce n’est pas possible, elle ne peut pas le faire.
-Colonel ? A-t-elle les moyens de faire ça ?
-J’ai bien peur que oui Teyla.
Teyla baisse la tête, elle est abasourdie, elle allait tuer plus de 90 personnes pour se venger d’un homme qu’elle n’a pas vu depuis plus de 10 000 ans.
-Combien de membres sont confinés ?
-Les trois quarts de l’expédition.
Oh mon dieu ! Pas ça ! Oh mes ancêtres, arrêtez cette folie meurtrière qui l’anime, je n’ai pas la force de tuer l’homme que j’aime, je ne pourrais pas.
-On peut savoir pourquoi vous faites ça ?
Gagner du temps, gagner du temps pour permettre à Rodney de trouver une solution.
-Parce que j’ai passé ma vie entière à défendre mon peuple contre son monde. Des milliers de gens se sont sacrifiés sans espoir de victoire. Mon clan et le sien réduit à une poignée d’adversaires fatigués et s’il est le dernier de son clan, en le tuant, c’est mon peuple qui aura gagné la guerre.
-C’est pas vrai elle est folle.
Oui elle est folle, folle de vouloir tuer pour un peuple mort depuis des années, pour un peuple qui s’est entretué pour des questions que l’on ne connaît même pas.
-Croyez-moi, je n’ai rien à perdre, ma destinée est toute tracée. Dans un ultime effort, je vais lutter contre une douleur poignante, mon corps va se convulser jusqu’à ce que je cesse d’exister. Alors étant donné que je vais mourir, la seule chose qui me tient à cœur, c’est d’obtenir la victoire pour mon peuple.
-Phébus ! Votre peuple s’est éteint il y a longtemps et le fait de savoir qui a remporté cette guerre ou non n’a pas d’importance.
-A mes yeux c’est important.
Le regard de Teyla glisse de la caméra à John, elle réfléchit.
Qu’est ce que je vais faire, je ne peux pas le tuer, j’en ai pas la force, je ne peux pas, mon corps s’y refuse.
-Vous savez que si vous me tuez vous tuez Sheppard.
Comme si je n’étais pas au courant, pourquoi crois-tu que j’hésite. C’est lui que tu as choisit, pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi l’homme que j’aime ?
-Et il tient à vous beaucoup plus que vous ne le croyez.
NE dis pas ça, je t’en prie, ne dis le pas. Je l’aime, je l’aime tellement que j’en ai mal. John ! M’aimes-tu aussi comme il semble le penser. Dans tes yeux je ne vois que l’autre, l’autre qui va mourir, l’autre pour qui rien d’autre ne compte que la victoire de son peuple. Je voudrais tellement revoir l’expression douce de ton visage, lire dans tes yeux que je suis importante. Mais ce n’est pas toi.
Elle se tourne vers la caméra, la voix cassée.
-Pitié, ne m’obligez pas à faire ça !
-Non Teyla je vous en conjure.
Je sais John, je sais, tu ne veux pas mourir, je ne veux pas te tuer mais je le dois.
-Tirez-lui dessus Teyla ou bien je libère le gaz Elone et d’ailleurs je prendrais soin qu’il parvienne jusqu’à vous.
-(par Radio) Elle a la possibilité de mettre ses menaces à exécution Teyla. Je n’ai pas à vous dire ce qu’il faut faire.
C’est toi ou les trois quart de l’expédition. Mais je ne peux pas, je ne peux pas t’ôter la vie, même si pour cela des dizaines de personnes doivent mourir. Mais je n’ai pas le droit de laisser mes sentiments interférer, pas le droit, je suis responsable de la vie ou de la mort de dizaines de personnes ! Oh mes ancêtres que dois-je faire.
-Tuez-le.
Elle se retourne et épaule son arme, la tête en vrac, les pensées embrouillées, les larmes aux
yeux.
-Sheppard n’arrive pas à croire que vous le feriez.
-N’ajoutez pas à ma peine, je vous en prie, c’est déjà assez dur, je sais que tu te sacrifierais
pour les personnes de cette cité, je le sais plus que tous mais je ne peux pas. Je dois le faire.
Elle arme son P-90
-Pardonnez-moi John !
Et elle tire, elle tire parce qu’elle le doit, elle tire pour qu’il ne souffre pas, elle tire pour qu’il soit enfin en paix. Puis elle s’effondre. A genoux par terre elle se penche sur son corps, la radio hurle mais elle ne l’entend pas, elle hurle de douleur sur le corps de son amour perdu, de son amour non révélé alors qu’elle aurait du le faire. Elle aurait du lui dire. Elle pleure sur le torse rouge de sang de cet homme qu’elle aime, elle ne peut pas s’en échapper. Elle lève la tête et regarde son visage. Il semble si serein alors. Comme s’il dormait. Elle le prend dans ses bras et le berce comme on berce un enfant malade, elle le berce pour que ses rêves soient beaux. Mais elle ne veut plus rêver, elle ne veut plus vivre, elle ne veut plus ressentir cette douleur, elle veut mourir, elle veut le rejoindre. Sa main touche le P-90, l’arme qui a tué son amour. Elle ressemble maintenant à sa meilleure amie, elle veut que la mort la prenne dans ses bras et l’emporte pour le retrouver dans un monde où il n’y a pas de Wraiths, pas de douleur. Elle prend le P-90, il est armé, elle le regarde une dernière fois et tire.

Dans la radio, comme un cri de douleur, Caldwell lui crie, ne tirez !

Mais elle était partie, partie le rejoindre, parce que c’est là qu’était sa place !


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JE me suis pas relut, de peur de fondre une nouvelle fois en larmes, alors pardonnez les fautes d'orthographes !!!
Si vous avez envie ou de sproblèmes pour écrire des drames, demandez moi, je suis spécialiste