Auteur: Clélia
Genre: Song fic
Saison: HS
Disclaimer: Il y a rien à moi, La chanson est à Goldman, Carson et Rodney sont à la MGM et Juliet appartient à VLU que je remercie de m'avoir prêter son personnage que je trouve tellement attachant.
Cette petite song fic se passe donc 8 ans après "Papa(s)"
BONNE LECTURE
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Comme toi
Juliet était seul dans les quartiers qu’elle partageait avec ses deux papas depuis maintenant 8 ans. Ses papas l’avaient jugés capable de rester seule deux heures. Ils étaient donc partis en laissant la fillette seule. Juliet monta dans le placard de ses parents, là se trouvait l’album photo que son papason caché. Elle, elle savait où il se trouvait et elle avait bien l’intention de découvrir ce qu’il cachait. Arrivée en haut du placard, elle sortit son trésor de sa cachette et redescendit tant bien que mal. Serrant sa trouvaille dans ses petits bras, elle s’en fut dans sa chambre où, assise sur son lit, l’album sur les genoux, elle le feuilleta. D’abord rapidement. Les quelques photos noir et blanc du début ne l’intéressèrent pas. Bientôt elle tomba sur une photo qui la représentait avec ses deux papas, quelques jours après sa naissance. Elle passa, remontant le fil de sa courte vie à travers les photos de sa petite enfance. Après la photo de son cinquième anniversaire, qu’elle détestait d’ailleurs, elle vit une vieille photo tomber. Elle posa le lourd album à côté d’elle pour aller la ramasser. C’était une vieille photo toue jaunie, représentant une famille qui lui était inconnue devant une maison à la façade délabrée. Elle resta devant cette photo jusqu’à ce que ses papas entrent dans sa chambre.
Carson et Rodney venaient de rentrer de mission. Après un passage éclair à l’infirmerie, ils rejoignirent leur studio, pour retrouver leur fille. Ne la trouvant pas dans la pièce commune, ils allèrent frapper à la porte de la petite. Pas de réponse. Soudain inquiets, ils entrèrent, Carson devant. Ce qu’il vit alors le stupéfia, son album photo, son si précieux album photo était ouvert sur le lit de sa fille. Mais ce n’était pas ça qui le choquait le plus. Sa fille adorée pleurait, une photo à la main. Rodney s’approcha de Juliet et la prit dans ses bras.
-Que se passe-t-il ma puce ? Où as-tu trouve cette photo ?
Juliet releva la tête vers son papason. Celui-ci avait un doux sourire sur le visage. Il s’approcha de la fillette, s’agenouilla devant elle et commença.
Elle avait les yeux clairs et la robe de velours
A Côté de sa mère et la famille autour
Elle pose un peu distraite au doux soleil de la fin du jour.
Il lui décrivit ainsi chaque personne de la photo, les souvenirs remontant par vagues
La photo n’est pas bonne mais l’on peut y voir
Le bonheur en personne et la douceur d’un soir
Elle aimait la musique surtout Schumann et puis Mozart.
Carson détailla la petite fille sur la droite, celle qui, les yeux dans le vague, semblait être loin de chez elle. Là où personne ne pouvait l’atteindre.
Comme toi, comme toi, comme toi, comme toi
Comme toi, comme toi, comme toi, comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi ?
Comme toi, comme toi, comme toi, comme toi
Elle était comme toi, elle avait des rêves, des envies d’ailleurs et de vie plus facile. Comme toi, ses parents ne savaient pas à quoi elle rêvait mais il l’a laissé rêver, parce qu’elle avait une vie meilleure dans ses rêves
Elle allait à l’école au village d’en bas.
Elle apprenait les livres, elle apprenait les lois
Elle chantait les grenouilles et les princesses qui dorment au bois
Comme toi elle apprenait ce qui fait la vie de son pays, la culture du monde, les comptines qui rendent la vie plus magique et plus facile
Elle aimait sa poupée, elle aimait ses amis
Surtout Ruth et Anna et surtout Jérémie
Et ils se marieraient un jour, peut-être à Varsovie.
Comme tu me parles de Mike et de Jane ou encore de Aiden, elle avait une vie qui se résumait à sa poupée et à ses amis et elle était heureuse. Elle aimait comme aime les enfants, comme tu aime Aiden : d’un amour d’enfant.
Elle s’appelait Sarah, elle n’avait pas huit ans
Sa vie c’était douceur rêves et nuages blancs
Mais d’autres en avaient décidé autrement.
Je te présente Sarah, celle qui fut ma filleule durant des années alors que je travaillait dans l’aide humanitaire. Pour lui rendre la vie plus facile, les parrains étaient apparus, américains pour la plupart, ils aidaient les enfants qui en avaient besoin. Sa vie était plus facile puisqu’elle n’avait plus à faire ses corvées au lieu d’aller à l’école. Malheureusement cela n’a pas plu à tout le monde.
Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton âge
C’était une petite fille sans histoire et très sage
Mais elle n’est pas née comme toi ici et maintenant.
Elle est morte dans la destruction de son village. Parce que des gens ne supportaient pas qu’une petite fille comme elle est un parrain étranger. Parce qu’elle ne devait être heureuse que sous le régime qu’ils lui imposait. Elle est morte il y a 11 ans, la veille de son huitième anniversaire, sous mes yeux. Moi qui était venue lui annoncé qu’elle pouvait venir avec moi, qu’il m’était désormais possible de l’adopter pour qu’elle ai la meilleure éducation possible, comme elle se souhaitait depuis plus de deux ans. Elle voulait partir et cela l’a tuer. Et je l’aimais.
Comme toi, comme toi, comme toi, comme toi
Comme toi, comme toi, comme toi, comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi ?
Comme toi, comme toi, comme toi, comme toi
Carson se leva, laissant sa fille dans les bras de son père. Il prit l’album et le rangea puis, il revint. Il prit la photo des mains de Juliet, et l’afficha dans le salon, pour que jamais il n’ai à lui cachait l’amour qu’il avait pour une petite fille qui n’était pas née sous les meilleures auspices. Et finalement il coucha sa fille endormie et rejoignit Rodney qui n’avait toujours rien dit.
FIN
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Sujet: Comme toi [F]