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 A ton enterrement [Drame]

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AuteurMessage
Vive les Unas
Dieu
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Vive les Unas


Capricorne
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Localisation : A l'agence nationale de l'adoption par David Hewlett...mais pourquoi ya la queuuuueuh ?!?
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A ton enterrement [Drame] Empty
MessageSujet: A ton enterrement [Drame]   A ton enterrement [Drame] EmptyDim 28 Mai 2006 - 8:44

Auteur : Vive les Unas
Genre : Drame, mention de slash, Deathfic poétique.
Saison : Peu importe
Résumé : Pas envie d’en faire un cette fois…
Disclaimer : Pas à moi. Rien. Que dalle. Même pas mon cerveau.
Notes de l’auteur :
=>J’ai essayé d’effectuer un petit exercice de style à la manière de Valérie Rouzeau, mais sans le faire complètement par manque de talent. Cette fic poétique (mais attention, c’est du vers libre !) contient elle même un poème, qui est en italiques.
=> Bon, j’étais en larmes en écrivant ce truc, alors je pense pouvoir dire que c’est très triste…
=> En général, je n’aime pas les Deathfic, parce que je suis une adolescente romantique qui aime bien quand ça commence mal et que ça finit bien, pas le contraire. Mais à écrire…C’est vachement libérateur je trouve !
=> Mais ouiiiii, la suite de Tous des Anges arrive, un peu de patience ! Je suis un peu en retard à cause de mes révisions du bac…
=> J’ai eu l’idée de cette fic en cours de français, encore une fois. Non, je dis ça au cas où vous trouvez des similitudes avec votre programme de français si vous êtes en première L.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°















J’noue mon nœud pap’ en r’pensant à tout ça,
Pas c’qui c’est passé récemment, nan, avant
Nous, tout ça, tu le sais hein ? Tu t’en souviens ?
Comme on ‘té cons au début
Tu sais bien.
Comme on avait peur
Et honte, trop dla honte
Partout, tou’l’temps, ça nous submergeais

Pis quand on l’a accepté
Douc’ment, pfff, on ‘té cons
Vraiment trop
N’aurais pus être tous les deux, d’puis longtemps dja
Mais nan, trop cons, trop peur, trop honte
Pas s’embrasser d’vant des gens
Ca fait drôle
Y nous r’gardent bizarre

Pis on l’a fait, on arrêté d’être cons

Pis là c’était super
Avec mon cœur qui explose, et tout, et tout
Tu sais hein ?
L’grand Amour
L’truc qu’on nous embête avec
Qu’on nous rabaches les oreilles avec ça
D’puis qu’on est gosses
Ben on l’a trouvé ensemble
Ironie du sort comme on dit, hein ?

J’t’aimais trop. Non, sans blagues
J’te jure.
On ‘té plus deux, on était un, hein ?
Nous comme on dit.
Ca f’sait beau ou ça f’sait con, mais…
Ya pas de mais. Inséparables, t’sais bien ?
Amoureux. Re mourus.

Quand j’tais gosse, j’avais un dico
Ceux pour les rimes, t’sais, les trucs
Les trucs…qu’on nous offre à Noël
On s’en sert jamais, hein ?
Ben les assonances.
Tu sais ce que c’est les assonances, hein ?

Amour. Mort. Amer.
Pfff, j’trouvais ça con.
L’amour c’est gai. Gay quelques fois.
Pis j’y croyais pas.
L’amour impossib’ , toutes ces conneries
Epoque moderne. Plus de ‘blémes.
Pis nan en fait.
Ca arrive.

J’y croyais pas, pis là j’suis forcé d’y croire…
Parce que j’suis là moi. J’suis encore là.
J’noue mon nœud pap’, c’est que j’suis là nan ?
Mais toi, toi ben
Pfff, évaporé
J’te vois pas. Plus. J’t'ai vu.
Avant. J’t'ai vu, j’t'ai attrapé
Mordu, r’niflé, embrassé,
Sentit, goûté

Et là ben j’vois bien qu’t’es plus là !
J’sens plus rien. J’suis aveugle.
Enfin pas tout a fait puisque j’noue mon nœud pap’ !
Devant la glace.
Mais j’vois plus rien
J’suis un robot.
J’ai plus envie de voir
De toucher, de goûter.

Ya un papier dans ma poche.
Celle à l’interieur. Pour protéger de la pluie.
Il pleut dehors. J’suis chez ta mère.
Dans ton foutu pays.
J’noue mon nœud pap’ devant la glace de ta salle de bains
J’suis pas assez concentré
J’dois m’y reprendre à plusieurs fois
J’pense à c’que j’vais dire. J’pense à toi.

Pis je repense à c’qui s’est passé
Récemment j’veux dire
L’accident, tout ça.
On risqu’ not vie tous les jours
Là bas, très loin
Là où on a vécu heureux
Pis il suffit que tu fasses pas ‘tention et…

Fais gaffe quand tu traverses
Mon amour.
La route elle était vide.
Pour toi.
Pis le bolide il est passé
Pour toi.
Sur toi.

D’habitud’ c’est moi sur toi
Moi qui t’embrasse, qui t’protéges
Qui t’fait plus mal
A force.

J’aurais jamais du
Lui laissé ma place
A c’te voiture.
J’men veux t’sais ?
C’est d’ma faute.
J’aurai du encor’ t’protéger
Juste un’fois d’plus.

‘tain j’repleure !
M’énerve.
Faut plus r’penser à ça.
J’t’aime.
Faut aller de l’avant.
Mais j’t’aime.
Et j’ai pas envie
Pas sans toi.

Ta mère tape
A la porte de la salle de bains.
J’dis qu’j’arrive.
J’sais pas si c’est vrai.
Me sens pas près.
Veux pas que tu partes.

Bien sur t’es dja partit
Mais t’es ‘cor là
Ton visage
Ton merveilleux visage
J’peux encore le voir
Rêver dessus
M’rappeler.

J’sais qu’ils t’ont enfermés
Dans une boite
J’la voulais solide
J’voulais pas qu’les vers te bouffent
Bouffent ton visage
Bouffent ton corps
C’corps là qu’j’ai aimé
Qu’j’aime encor’
Que j’voudrais ‘cor embrasser.

Ils ont pas le droit !
T’es pas à eux, t’es à moi
Salop’rie d’vers !
Ils vont crever tes yeux.
Tes si beaux yeux bleus.
Qu’j’ai aimé et qu’j’aime encor’
Qui pétillaient quand tu m’regardais
J’les verrais plus jamais.
Plus jamais.

Ouais, j’sais, ya le voile
Ce ‘tain de voile morbide
Tu m’avais dja expliqué à cause de quoi c’était
Mais j’m’ens souvient plus.
J’suis désolé. Je le saurais jamais plus.
Il a embrumé tes yeux.
Tes beaux yeux.
J’voudrais tell’ment les r’voirs !

Mais j’peux rien faire !
Rien. Que dalle.
A part r’garder l’office
T’étais protestant ?
Tu m’l’avais jamais dit.
On avait plus important à faire
A vivre.

J’peux aussi lire l’poème
C’fichu poème qu’je préférais
Si j’avais su
J’aurais aimé un truc plus marrant.

J’veux pas le dire. J’veux pas le vivre.
D’ailleurs l’titre c’est « Ma morte vivante »,
C’est pour les filles !
Pas pour nous. Mon amour.
T’es pas morte. Ni vivante.
T’es mon homme, tu t’conjugue au masculin.

Pourquoi ça m’arrive ? Pourquoi tu m’a fais ça ?
Hein ?
Tu m’aimais pas ?
Pourquoi tu m’as laissé ?
J’voulais partir avec toi.
J’voulais qu’tu m’attendes !!

Pis j’sort.
Parce que ya rien d’autr’ a faire.
J’peux pas faire des miracles.
J’peux pas t’faire rev’nir.
Mais peut être t’rejoindre ?

J’sais pas comment j’ai marché jusqu’au cimetière.
J’suis trempé, j’tiens ta mère par le bras.
Elle est veille, ridée. Elle sent la naphtaline.
Qu’elqu’part, j’lui en veux d’être ‘cor là.
Elle t’a survécu.
Toi t’es plus là.
J’t’aime.

Ya un gloglo en soutane d’vant une mini croix blanche.
Il attend pour commencer. La belle mère et le marié.
Comme si on l’était !
J’rais tell’ment aimé !
Me laisse pas…

Il commence ses conneries. J’regarde l’fond du trou
Ya la caisse en bois. J’sais qu’t’es dedans.
J’sais qu’j’étais dans les pommes quand les huissiers
Ils ont scellé les vis. Pour pas qu’on t’vole p’tet.
Qu’on t’vole à moi. Mais tu t’es envolé sans moi.

Il pleut, ça ruisselle sur mes joues.
Tans mieux, on voit plus qu’je pleure.
Encore.
Doit faire froid par terre.
Ton lit d’bois est à terre.
Tu dois cailler.
J’voudrais tellement te réchauffer.

J’t’aime. J’t’aime.
Pars pas…
Oh steu plaît me laisse pas…

Ta mère m’donne un coup d’coude.
J’crois qu’c’est à moi d’parler.
J’me met derrière la p’tite croix blanche.
J’m’éclaircît la voix.
Mais sans toi c’est tout sombre.

J’dis que j’t’aimais.
Que j’t’aimerais toujours.
Qu’t’étais quelqu’un de génial.
Qui méritait pas ça.
Que tout l’monde t’appréciait.
J’en ai marre de dire des banalités.

J’sais qu’j’vais pleurer
Qu’j’vais ‘cor passer pour une pédale
Avec mes sanglots désespérés.
Mais j’le fais. Pour toi.
Parce que plus jamais j’srais aussi proche
Physiquement
De toi. J’t’aime.

J’sors la p’tite feuille de ma poche
Celle à l’interieur parce qu’il pleut
Ma poche est noire, mon costard aussi
Il parait qu’j’suis en deuil…
Pis j’parle. J’récite. Comme un gamin.
Un gamin triste. Un gamin qui veux vieillir…

Dans mon chagrin rien n’est en mouvement
J’attends personne ne viendra
Ni de jour ni de nuit
Ni jamais plus de ce qui fut moi-même

Mes yeux se sont séparés de tes yeux
Ils perdent leur confiance ils perdent leur lumière
Ma bouche s’est séparée de ta bouche
Ma bouche s’est séparée du plaisir
Et du sens de l’amour et du sens de la vie
Mes mains se sont séparées de tes mains
Mes mains laissent tout échapper
Mes pieds se sont séparés de tes pieds
Ils n’avanceront plus il n’y a plus de routes
Ils ne connaîtront plus mon poids ni le repos
Il m’est donné de voir ma vie finir
Avec la tienne
Ma vie en ton pouvoir
Que j’ai crue infinie

Et l’avenir mon seul espoir c’est mon tombeau
Pareil au tien cerné d’un monde indifférent

J’étais si près de toi que j’ai froid près des autres.


J’dis l’nom d’l’auteur, Paul Eluard,
Pis j’ai finit.
J’ai pas flanché Carson, j’l’ai fait pour toi
Ma voix a un peu chevrotée par moments
C’est pas grave. C’est normal.
C’était mon poème que j’préférais
J’te l’donne.
Parc’que j’t’aime, tu l’sais.

Mais pourquoi ils parlent pas autours ?
Sont sourds ? Ou alors c’est moi ?...
C’est pesant l’silence.
T’aimais bien ça toi.
Tu m’disait souvent de m’taire.
Ben là t’en aura du silence,
C’est c’que tu voulais ?

Quoi ? Ouais, ouais j’suis en colére
Parce que j’suis tout seul moi
Maintenant j’suis tout seul
T’es même plus là
J’suis plus qu’à moitié vivant,
J’t’ai perdu, comment tu veux
Que j’continue à vivre ?
Pourquoi tu m’as laissé ?

J’sais, c’est pas de ta faute.
J’m’en veux.
Ca aurait du être moi.
Ou alors nous deux en même temps.

Tu m’manques dja tu sais ?
J’frais n’importe quoi
Pour réentendre ta voix.
Pour qu’tu m’embrasses.
Mon amour.

Ils te r’couvrent de terre.
Ton cercueil est tout souillé.
Ya des vers dans la terre,
J’en suis sur.
Et puis ils vont t’cacher.
T’arracher à moi.
Par pitié, restes, restes !

Laissez le moi vous autres !
Lâchez vos pelles et vos cordes
J’l’aime, ça s’voit pas ?
J’veux encore l’avoir prés de moi !
L’enterrez pas !
J’veux pas, j’veux pas !!

Tu m’entends pas ? Sort !
Sort de ta tombe.
Si tu m’aimes vraiment tu dois
Fais le !! T’entends ?!?
T’es pas mort ! Tu peux pas être mort !
Carson réveilles toi !

J’m’effondre dans le gazon
Bien tondu le gazon.
Un gazon de cimetière anglais.
J’éclat’ en sanglots
J’hurle sans comprendre
J’peut pas t’laisser !
Mon amour…
J’peut pas.

Mais ils continuent.
Ils t’recouv’ de terre brune
J’veux pas !! Vous m’entendez ?
On attrape mes bras.
On m’traine ailleurs.
On m’arrache à toi encore une fois …

J’me débat, j’te promets,
Ca sert à rien.
Sont plus fort.
Veulent nous séparer.
J’veux pas !!

C’est finit. J’te vois dja plus.
De prés ou d’loin.
T’es plus là.
Tu m’manques.
Ca va aller en s’empirant.
Je l’sait.
J’t’aime trop.

Les vers vont forcer ton cercueil
Il est solide pourtant, j’te jure !
Mais ils vont l’faire.
J’les connais.
Ils vont prendre ma place eux aussi.
Sur son corps.

Ils vont s’infiltrer sous tes vêtements
Comme mes doigts
Parcourir ta peau
Comme mes lèvres
Pénétrer en toi
Comme mon âme, et le reste…

Z’ont pas le droit ! C’est ma place !
Mon droit, mon devoir, mon homme !
Ils t’aiment pas. Ils te bouffent.
Moi j’t’aime. Pourquoi t’es pas resté ?

Pourquoi tu réponds pas ?
Ouais, j’sais, t’es mort.
Ca sonne vide.
Mais not’ amour, il est pas mort, hein ?
Tu peut pas répondr’ ? C’est ça ?
Mon amour…

J’repleure. Parce que c’est dégueulasse.
Toi, moi, nous. N’avons rien fait de mal.
Alors pourquoi, hein ? Pourquoi ça s’est arrêté ?

Tu penses à moi hein ? J’suis toujours dans ton cœur, hein ?
Tu t’souviens. Comme on était heureux.
Les morts ont des souvenirs ?
P’tet. J’veux qu’t’ai des souv’nirs.
J’t’aime. Mais t’es plus là.
J’suis plus vivant si t’es plus là.

Alors j’vais continuer à mourir.
Jusqu’à c’que j’en peut plus.
J’te r’joindrait bien un jour.
P’tet même plus tôt que prévu.

En mourant t’as juste signé ma tombe Carson.
RIP Rodney McKay.
J’dénoue mon nœud pap’
T’aimes pas quand j’en mets.
J’t’aime.

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Je sais que c’est triste, mais review ou pas review ??
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