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 Heaven's Door

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MessageSujet: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyMer 24 Mai 2006 - 13:06

* Tadaaaaatadddaatttaaaatadddatttaaaaa *

Et vi la voilà enfin, ma première fic sur Atlantis hihi!! * Fière fière * J'espère qu'elle va vous plaire lol Heaven's Door Coeurani

Auteur: Lily
Titre : Heaven’s door.
Genre : Romance, aventure, violence…Petit PG-13.
Ship : Ronon/Other, McKay/Other Teyla/Sheppard.
Saison : Au cours de la 2.
Résumé : Les Wraith sont-ils pire que certains hommes?? Pas sûr…

NB: N'etant pas une pro d'Atlantis si vous relevez des erreurs ou des trucs manquant, n'hésitez pas à me le dire!

Bonne Lecture !!

L’endroit était tranquille. Du moins c’est ce que l’équipe du Colonel Sheppard pensait depuis qu’ils avaient franchit la porte. La planète semblait être calme, aucune présence d’arme quelconque ni de vaisseau, et encore moins de présence Wraith…

- Je trouve cet endroit bien calme ! Commenta John en regardant ses équipiers.
- En effet, c’est bien plaisant ! Ajouta Mckay.
- Je crois que Sheppard voulait dire que justement c’est TROP calme. Rectifia Ronon.
- Ah bien sûr, parce que personne ne nous tire dessus, c’est ça ? S’emporta Mckay. Ben moi figurez-vous que ça me va parfaitement !
- Bien, on peut vous laisser ici si vous voulez Mckay ! ?
- Je n’ai pas dit ça non plus mais…
- Il y a un village plus loin ! Commenta Teyla en désignant une épaisse fumée blanche qui s’échappait entre deux arbres de la forêt.
- Bien allons voir !

L’équipe se dirigea prudemment vers la forêt et y pénétrèrent. Celle-ci était très épaisse, et dense. Il y faisait plus chaud et plus humide que dans la clairière d’où ils venaient. Bientôt ils sentirent l’odeur du bois qui brûlait et ils surent qu’ils approchaient de leur but.

- J’ai mal au pied ! Et mes indicateurs ne présentent aucune trace de civilisation.
- Vous en êtes sur ?
- J’en ai des fourmillements dans les jambes, bien sûr que je sais que j’ai mal aux pieds !
- Je parlais des indicateurs ? !
- Ah ! Oui certain, ce ne sont que quelques maisons je pense, pas vraiment un village.
- Allons voir quand même, ils nous indiqueront peut être où se trouve le village le plus proche !
- Excellente idée Teyla, allez on se remet en route.

La chef des Athosiens acquiesça de la tête en regardant son ami puis ils se remirent en route. Ils n’avaient pas fait quelques pas que soudain un cri déchira le silence pesant de la forêt. Un cri humain sans doute, mais tellement chargé de douleur et de désespoir qu’il glaça le sang de toute l’équipe présente.

- Une bête ? Essaya de se convaincre McKay.
- Humain, une femme ! Rectifia Ronon les sens en alerte.

Sans plus se poser de questions l’équipe accéléra le pas et aperçurent bientôt quelques cabanes en bois décrépite. Se cachant dans les fourrés, ils observèrent l’endroit. Au milieu des maisonnettes, un grand feu de bois brûlait et à ses pieds une jeune femme apparemment inconsciente.

- Vous pensez qu’elle est en vie ?
- Il faudrait aller vérifier. S’enquit John. Teyla, Ronon, vous restez ici, Mckay et moi nous…

Sheppard ne put finir sa phrase que deux hommes sortirent d’une des maisons. Leurs vêtements étaient couverts de sang et ils affichaient de grands sourires complices. Chacun d’eux pesait son poids, c’est à dire au moins 130 kilos de muscles chacun, et ils étaient loin d’être petit. De quoi impressionner son homme !
L’un d’eux s’approcha du corps de la demoiselle, qui reposait à même le sol, et même sans un sentiment d’égard envers elle, la poussa du pied dans le grand brasier qui s’enflamma d’autant plus.

Teyla ne put réprimer un hoquet de surprise, et elle sentit la main du colonel Sheppard se refermer sur son épaule. La colère commençait à bouillonner en elle, et l’envie de foncer dans le tas ne la quitta pas jusqu’à ce que John leur face signe de se mettre en position de défense pour une confrontation.

Les deux hommes semblaient se congratuler mutuellement, quand l’équipe au grand complet, armes aux poings sortirent du petit fourré et se campèrent face à eux. Surpris ils sursautèrent et jaugèrent leurs adversaires.

- Qui êtes-vous ? Demanda l’un d’eux.
- Nous vous retournons la question ! Lança John.
- Ce sont eux qui vous envoient ? Demanda l’autre. Vous nous apporter une autre femme ! Commenta-t-il en salivant face à Teyla.
- Faites un pas et vous êtes morts !
- Qu’est-ce que vous avez fait à cette pauvre fille ? Demanda Mckay qui avait la nausée à cause de l’odeur du corps brûlant dans le feu.
- Ce qu’elle méritait… N’est-ce pas ma jolie ?

L’un d’eux fit un pas en avant et fut abattu presque instantanément par Ronon, dont la patience était à bout. L’autre resta interloqué un petit moment puis commença à grogner. Ramassant une hache sur un fagot de bois plus loin il fonça sur eux en hurlant. Très vite le bruit des armes automatiques se firent entendre et l’homme tomba au sol agonisant.

- Ils… Ils…Le sauront ! Lâcha-t-il avant de rendre l’âme.

Une fois le coup de l’émotion passé, la tension retomba.

- Qui ? Demanda Mckay curieux.
- Il est mort, il ne vous répondra pas ! Affirma Ronon au scientifique.
- Ca merci je sais, monsieur prix Nobel !
- Comment vous m’avez appelé ? Grogna Dex.
- Rien, laissez tombé !
- C’est quoi ces hommes de Cro-Magnon ? Demanda Sheppard.
- Aucune idée, mais ils ne semblent pas connaître les bonnes manières ni la galanterie !

Tandis que les trois garçons commençaient à parler de leur victoire si facilement acquise, Teyla elle, se dirigeait poussé par une sorte d’instinct vers la maisonnette d’où sortaient les hommes. La jeune femme marchait doucement, mais le cœur battant la chamade. Elle arriva finalement devant la maison et poussa la porte entrouverte avec son pied. Lentement celle-ci s’ouvrit avec un grincement angoissant et découvrit l’intérieur de la maison.

Teyla recula d’un bond en apercevant l’intérieur de la maison et posa une main devant sa bouche pour s’empêcher de crier ou de vomir.

- Colonel ! Cria-t-elle soudainement.
Le ton qu’avait prit la jeune femme pour l’appeler déclencha un frisson chez John qui tourna les talons et la rejoignit à grand-pas.
- Teyla qu’est-ce que… ? Oh mon dieu ! Lâcha-t-il à son tour en voyant l’intérieur de la maison.
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyMer 24 Mai 2006 - 13:58

Deux heures plus tard.

Le sol de la maison était jonché de corps. Des femmes, toutes, et très jeune. Leur sang mêlé, maculait le sol d’une vive couleur rougeâtre. Une vraie boucherie…

Carson était là, avec quelques autres soldats. Ils avaient commencé à emballer les corps et à les sortirent de la maison. On ne pouvait décemment pas les laisser ainsi ! Beaucoup étaient mutilés, d’autre défiguré ou brûlé. C’était comme si un vent de folie humain avait soufflé dans cette minuscule pièce. Les meubles étaient renversés et des carreaux brisés. Elles avaient essayé de fuir, fuir pour échapper à la mort mais les deux bouchers n’en avait raté aucune, ou presque…

Teyla était assise dehors sur un tronc d’arbre. Les images de ces femmes mutilées lui hantaient l’esprit. Elle avait déjà vu pas mal d’horreur mais ça… Comment pouvait-on faire preuve d’autant de cruauté ? Un frisson lui parcoura le dos et elle passa une main sur son visage, la fatigue moral se lisant clairement dans ses yeux. Soudain, elle leva légèrement la tête et aperçut John face à elle. Il avait l’air inquiet mais faisait tant bien que mal mine de rien.

Fouillant dans sa poche, il sortit une barre chocolatée et la lui tandis.

- Il paraît que c’est bon pour les nerfs !
- Merci. Mais je ne pourrais rien avaler….
John regarda longuement sa barre puis le remis dans sa poche.
- Vous avez raison, surtout après…ça !
- Comment ce fait-il que les hommes soient capables de tant de cruautés ?
- C’est une excellente question. Dont la réponse est… Inconnue. Dit-il en s’asseyant à côté d’elle.
- Pauvres femmes, elles ont du beaucoup souffrir !
- Teyla ne pensez pas à ça…
John posa sa main sur la sienne sans vraiment sans rendre compte et la serra doucement pour la réconforter. Ce geste qui lui semblait si naturel surpris Teyla qui posa les yeux sur leurs mains jointes. Quand il s’aperçut de ce qu’il venait de faire, le colonel tapota gentiment sur sa main comme il l’aurait fait avec un ami puis se leva gêné.

Soudain un cri leur parvînt depuis la maison et ils soupirèrent tous les deux de soulagement avant de s’en approcher.

Le Dr Beckett emballait gentiment les corps quand en vérifiant le pouls de l’une d’elle il constata qu’il y avait un léger battement de cœur. Il avait alors poussé un cri de joie et d’espoir qui avait surpris tout le monde. Rapidement, il avait éloigné la jeune femme des autres et avait pris ses constantes. Même si son cœur battait très faiblement sa respiration elle avait cessé, et il se mit à lui faire du bouche à bouche. Très vite, le massage cardiaque suivit et il demanda à l’un de ses infirmiers de lui apporter du matériel médical.

Ronon qui s’était porter volontaire pour aider les soldats dans cette pénible tâche était quant à lui vers le fond de la pièce. Il vérifiait s’il n’y avait pas d’autres traces qui aurait pu leur indiquer le pourquoi de ce massacre mais rien. Puis quand il vit le docteur Beckett s’acharner sur une femme apparemment vivante il fit demi-tour, mais bougea au passage le bras de l’un des cadavres qui reposait sur une table en chêne assez lourde. Bien que de nature pas très sympathique aux abords, il n’était pas non plus insensible, et c’est tout naturellement qu’il prit avec précaution le bras de la jeune femme et qu’il le reposa doucement sur la table.

Il regarda alors le visage de sa propriétaire. Elle était fort jolie, et elle semblait presque dormir ainsi. Soudain alors qu’il allait retirer sa main et s’éloigner, il sentit le bras en question se raccrocher à la manche de sa veste. Surpris, il s’arrêta et vit le visage de la jeune femme se plisser de douleur et elle bougea légèrement.

- Carson ! Appela-t-il après le médecin qui désespéré tentait toujours de maintenir en vie l’autre jeune femme.
- Je suis légèrement occupé Ronon !
- Il y en a une deuxième qui est en vie !
- Quoi ? Elle respire ?
- Oui ! Je crois qu’elle est en train de se réveiller !
- J’arrive, tenez-lui compagnie en attendant !
- Que je fasse quoi ?
- Rassurez-là, et vérifiez s’il n’y a pas de plaie ouverte !

Ronon se tourna vers la jeune fille qui tournait légèrement la tête avant d’essayer d’ouvrir les yeux. Il repoussa doucement la jambe d’une autre fille qui était à moitié sur elle, puis la prenant délicatement dans ses bras, il la posa sur le sol dans un endroit plus ou moins propres et sans corps.
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyMer 24 Mai 2006 - 16:48

Pour une fois l’homme semblait plutôt déstabilisé, il n’aimait pas beaucoup faire ce genre de chose car il n’était jamais très à l’aise. Réfléchissant deux secondes, il retira sa veste et la posa sous la tête de sa toute nouvelle protégée.

De son côté le Dr Beckett venait de stopper le massage…. Celle-ci était stabilisée mais dans un coma profond. Il eût bientôt finit de lui poser une perfusion et demanda à son équipe de la transporter sur une civière jusqu’au Jumper. Se levant rapidement, il se dirigea vers Ronon et la jeune femme puis changeant de gant médical il se pencha sur elle.

- Son état semble stable.
Il l’examina rapidement et constata qu’elle avait une plaie assez profonde sur le côté droit de l’abdomen mais que celle-ci ne saignait plus. Cependant vu la taille et la profondeur elle avait du perdre beaucoup de sang.
- Elle va s’en sortir ? Demanda Ronon en posant les yeux sur elle.
- Je ne peux encore rien dire, mais elle a de bonne chance.
- Mon équipe va venir la chercher, d’ici là si elle se réveille vous m’appelez !
- Vous faites quoi vous ?
- Je vérifie qu’il n’y est pas d’autres femmes en vie… Qui aurait pu croire que dans cette boucherie il pouvait y avoir des survivantes !

Carson s’éloigna et Ronon prit place près de la jeune femme. Celle-ci devait avoir une vingtaine d’année, ses cheveux étaient longs et aussi blonds que les blés et son visage bien qu’emprunt de douleur était très doux. Plusieurs fois, elle ouvrit légèrement les yeux mais retombait chaque fois un peu plus dans un état de semi-conscience.
Finalement l’équipe médicale arriva et lui posa une perfusion, puis lui firent les premiers soins avant de la mettre sur une autre civière.

Il la transportèrent à son tour vers le jumper, et quand elle franchit la porte, Ronon remarqua la présence de Teyla et Sheppard. Mckay lui avait rejoins depuis un moment le jumper, il ne supportait pas vraiment l’odeur de mort qui régnait dans ce lieu maudit !

Sur Atlantis.

Chaque corps avait été emballé avec soin et ramené dans la cité. Beckett avait bien insister sur ce point car il voulait avec son équipe pratiquer des autopsies pour essayer de définir les raisons d’un tel massacre. Il y avait donc maintenant une dizaine de corps qui reposait dans les « frigos » de la cité.

Elizabeth Weir avait réuni toute l’équipe dès son retour. Quand on lui avait parler de la chose elle avait eu du mal à le croire puis en voyant défiler les sacs contenants les corps et les deux survivantes elle c’était fait une raison ! Pourtant comme chaque femme qui avait été mise au courant de l’affaire, elle ne pouvait cesser de se poser des questions ! C’était comme un instinct de révolte et de dégoût, on avait tué une dizaine de jeunes filles sans aucune raison apparente !

- Est-ce que quelqu’un peut me dire exactement ce qu’il s’est passé ?
Les membres de l’équipe se regardèrent puis John prit la parole.
- Nous sommes arrivés sur cette planète, et nous avons marchés dans la forêt un moment. Teyla a remarqué de la fumée alors nous nous sommes dirigé en direction de celle-ci et nous avons vu une femme allongée à terre visiblement morte. On s’apprêtait à vérifier que c’était le cas quand deux hommes ont surgit ! Nous avons été obligés de faire feu, puis… On a découvert les corps. Et la suite vous la connaissez.
- Dr Beckett, vous pouvez nous en dire un peu plus ?
- Je n’en sais guère plus. Elles avaient toutes entre…15 et 25 ans, et sur les 11 jeunes femmes que nous avons trouvés deux sont encore en vie.
- A propos, comment vont-elle ? Demanda Mckay.
- L’une d’elle est dans le coma, son état est assez inquiétant. Quant à l’autre elle a perdu beaucoup de sang mais ne devrait pas tarder à se réveiller !
- Nous pourrons ainsi l’interroger, elle pourra peut être nous en dire plus sur cette affaire ! Conclut Elizabeth.
Tous acquiescèrent sans grande conviction, l’air visiblement épuisé.
- En attendant vous devriez tous aller vous reposer. Proposa le Dr Weir.

Les membres de l’équipe se levèrent et chacun se dispersa en direction de ses quartiers, à l’exception du Dr Beckett qui rejoignit l’infirmerie. John aperçut Teyla non loin devant lui et forçant le pas il la rattrapa.

- Teyla, je peux vous dire un mot ?
- Bien sûr colonel !
- Je voulais que vous sachiez que si vous en avez besoin je suis là. Je sais que cette mission vous a pas mal remué, et ce n’est pas toujours bon de ressasser ça tout seul vous savez.
- Je vais bien colonel, ne vous en faites pas pour moi !
- Très bien… Mais au cas où… !
- Au cas où, je sais. Merci.
- Y a pas de quoi…
La jeune femme s’éloigna et entra bientôt dans ses quartiers s’y enfermant non sans une pointe de soulagement. Parfois être avec le colonel Sheppard la bouleversait totalement et dans sa tête de drôle d’idée naissaient alors. Mais il était tellement, chevaleresque, tellement présent pour elle que ça en devenait une torture. Torture pour les sentiments qu’elle devait réfréner sans cesse…

Le lendemain. A l’infirmerie.

Une immense douleur s’élança dans tout son corps quand elle sortit de son inconscience. Son visage se plissa en une grimace de douleur, et elle porta la main à son flanc qui lui semblait être écartelé par des tenailles ! Ses yeux s’ouvrirent presque aussitôt mais se refermèrent bien vite à cause de la lumière trop vive. Il lui semblait pouvoir entendre encore le hurlement des filles autour d’elle… Un léger gémissement s’échappa de ses lèvres.

Le Dr Beckett apparut presque aussitôt, se penchant sur elle et attendant qu’elle rouvre les yeux. Pour se faire, il éteignit la petite lumière au-dessus du lit. Rapidement, elle ouvrit les yeux à nouveau et regarda autour d’elle. Elle ne comprenait pas où elle était mais ses yeux étaient déjà embués de larmes et la panique naquit sans se faire attendre.

- Ne craigniez rien, vous êtes en sécurité ici.
Ces mots ne semblèrent avoir aucun effet car la jeune femme s’agitait de plus en plus.
- Vous êtes blessé, vous ne devez pas bouger !
Sans l’écouter d’avantage et malgré la douleur la patiente se redressa et sauta de son lit. Ses jambes ne la portèrent pas et elle tomba à genou sur le sol.
- Je vous en prie du calme, vous allez vous blesser ! Tenta Carson en voulant l’aider à se mettre debout.
Repoussant son aide sans ménagement, elle rampa un moment sur le sol puis réussit tant bien que mal à se mettre debout. Carson un peu débordé par la situation tenta de barrer le passage jusqu’à la porte de peur qu’elle n’essaie de s’enfuir.

- Je m’appelle Carson. Je ne vous veux aucun mal, croyez-moi. Je vous ai même soigné regardez par vous-même !

La jeune fille haletait, regardait autour d’elle mais elle ne bougeait plus pour le moment. Le médecin leva les mains calmement et commença à s’avancer vers elle.

- Carson tout va bien ? Demanda Elizabeth en entrant dans l’infirmerie.
- A peu prêt.

La jeune femme regarda longuement Elizabeth puis parut comme soulagé. Son visage se détendit et l’adrénaline qui la maintenait debout chuta en flèche tout comme elle. Elle n’eût pas le temps de toucher le sol que les bras solides du médecin la retenait et l’entraînait vers le lit où il l’aida à se rallonger.

- Très bien ça va aller, ne craignez rien. La rassura Beckett.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Elle a paniqué en me voyant. Vous voulez bien m’aider et rester prêt d’elle, le temps que je lui remette sa perfusion ?
- Evidemment.
Le Dr Weir s’approcha et fit un grand sourire à la jeune femme qui en sa présence se sentait plus en sécurité.
- Bonjour. Je suis le docteur Elizabeth Weir. Le Dr Beckett est très gentil vous ne risquez rien.
La jeune femme semblait calmé mais son regard était dans le vide, comme si elle n’écoutait pas.
- Voilà qui est fait. Vous devriez vous reposer maintenant.

Les deux amis s’éloignèrent du lit de la jeune femme et se regardèrent un peu surpris.

- Je crois qu’on aura plus de mal à la faire parler que ce que nous espérions !
- Elle est très choquée. Ce qui n’est pas étonnant…
- Vous pensez qu’elle s’en remettra ?
- Je n’en sais rien.
- Bien. Tentez d’établir une relation de confiance avec elle, il faut qu’elle se sente bien ici.
- Je vais essayer, mais je pense qu’elle serait plus à l’aise avec une femme ou…
- Ou quoi ?

Quelques minutes plus tard. Au mess.

- Non !
- Pourquoi non ?
- C’est pas mon truc !
- Comment ça, c’est pas votre truc ?
- Ca l’est pas c’est tout.
- Je vous demande simplement de parler avec elle. Elle vous connaît, ça pourrait l’aider.
- Vous pouvez pas le faire vous ?
- Si je le pouvais… Mais vous pouvez essayer, simplement essayer…
Ronon regarda Beckett en face de lui qui semblait le supplier du regard. L’homme n’avait pas pour habitude de céder mais Beckett lui demandait un service en tant qu’ami.
- Je veux bien essayer.
- Merci Ronon.

Ses yeux étaient perdus dans le vide, comme si elle ne voyait rien d’autre autour d’elle. Son visage ne semblait trahir aucune émotion, cependant on lisait clairement une profonde tristesse dans ses yeux. Ronon venait d’entrer dans la pièce et déjà il se sentait de trop. Qu’allait-il lui dire ? Ou faire ?
Il resta debout un moment puis prit une chaise et s’assit en silence. Il ne disait rien, ne faisait rien mais la regardait simplement.

Dex revint et recommença ainsi pendant plusieurs jours, puis une semaine. Chaque jour il venait et restait là, une ou deux heures sans dire un mot. Non pas par volonté mais parce qu’il ne savait pas quoi dire !

Enfin Teyla entra dans la petite pièce et salua Ronon de la tête avant de porter son attention sur la jeune femme recroquevillée dans son lit.

- A-t-elle dit quelque chose ? Demanda Teyla à son équipier.
- Non.
- Bonjour. Je m’appelle Teyla… C’est quoi votre nom ?
L’inconnu tourna légèrement la tête, détailla Teyla mais ne dit rien.
- Je passais voir comment vous alliez. Si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas.
- Elle n’est pas très bavarde !
- Il faut lui laisser le temps. Je vais aller voir le Dr Beckett pour prendre des nouvelles de l’autre jeune femme.
- L’autre ?
Elle venait de parler. Enfin, elle avait dit quelque chose.
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyJeu 25 Mai 2006 - 11:05

- Il faut lui laisser le temps. Je vais aller voir le Dr Beckett pour prendre des nouvelles de l’autre jeune femme.
- L’autre ?
Elle venait de parler. Enfin, elle avait dit quelque chose.
- Une deuxième jeune femme a été sauvée. Vous l’ignoriez ?

La jeune femme acquiesça et regarda autour d’elle. C’est comme si dans sa tête tout c’était remis en place brusquement. Les images de l’horreur c’était effacé un moment pour laisser place à une infime trace d’espoir. Espoir qui l’avait fait sortir de sa torpeur.

- Où…Où suis-je ? Demanda-t-elle tremblante.
- A l’abri. Nous vous avons sauvé lorsque vous étiez dans cette forêt, vous vous rappelez ?
- Je…Tout est flou dans ma tête. Soudain son cœur se mit à battre la chamade. Les…Les deux hommes, ils vont venir, ils…
- Ils sont morts. Nous les avons abattu ! Lança Ronon très fermement.
- C’est vrai ? Demanda-t-elle pleine d’espoir en regardant Teyla.
- C’est exact… Quel est votre nom ?
- Alessandra. Dit-elle dans un souffle.

Le Dr Beckett entra à son tour dans l’infirmerie le nez plongé dans un dossier et s’arrêta en voyant Teyla et Ronon entourer le lit de la jeune femme. Fixant ses deux amis tour à tour il les interrogea surpris.

- Un problème ?
- Comment va l’autre jeune fille ? Demanda Alessandra toujours hésitante.
Le Dr Beckett surpris en laissa presque tomber son dossier puis regarda Teyla et Ronon avant d’entamer une réponse.
- Elle est…. Elle est toujours dans le coma.
- Voici Alessandra. Alessandra c’est le docteur Beckett.
- Je me souviens de vous… Je voudrais la voir. Demanda-t-elle les larmes aux yeux.
- Heu… Et bien, oui. Je vais vous chercher un fauteuil roulant, vous devez vous ménager.
- Je vais vous laisser, je vais mettre au courant le reste de l’équipe que vous allez mieux. Annonça Teyla en la saluant de la tête.

La chef des Athosiens s’éloigna et Carson revînt avec un fauteuil roulant. Il aida Alessandra à s’y installé puis suivit de Ronon ils se mirent en route pour aller voir l’autre jeune femme. Ils traversèrent quelques couloirs puis s’arrêtèrent devant un grand rideau blanc tiré autour d’un lit.

- Je préfère vous prévenir, elle a quelques marques de coups sur le visage, et il y a quelques machines autour d’elle qui surveille son état.
- Je veux la voir, s’il vous plaît.

Carson acquiesça puis attrapant le rideau il tira légèrement dessus dévoilant une jeune femme dans un lit. Celle-ci était pâle comme la mort et son visage était tuméfié. En la voyant des larmes perlèrent aux yeux d’Alessandra qui éclata en sanglot. Celle-ci gêné posa une main sur son visage…

- C’était peut être trop tôt. Je vais vous ramener à votre chambre.
- Non ! Ca va aller… Est-ce que je peux rester un peu avec elle, seule à seule ?
- Je n’y vois pas d’inconvénient.

Carson se dirigea vers Ronon et lui fit signe de s’éloigner un peu.

- Pourquoi a-t-elle demandé à rester seule avec elle ? Demanda Ronon.
- Certaine personne qui sont assez pudiques, préfère dire les choses aux gens qu’ils apprécient en tête-à-tête. C’est tout à fait naturel.
- Si vous le dîtes !

Alessandra effaça les larmes qui coulaient sur son visage. Puis doucement en s’appuyant sur les accoudoirs elle se leva et se pencha légèrement sur le lit de l’autre jeune femme. Celle-ci avait de longs cheveux d’un noir ébène, et son visage bien qu’abîmé trahissait une certaine beauté.

- Pardonne-moi Jena. Pleura Alessandra.

La jolie blonde se retourna et saisissant un oreiller elle l’appliqua sur le visage de Jena en appuyant de toutes ses moindres forces. La tristesse dans ses yeux venait de faire place à une intense haine tendit qu’elle appuyait avec ferveur sur l’oreiller. Les machines reliant la jeune femme se mirent à s’affoler et de long bip retentirent.

Carson et Ronon alerté par le bruit arrivèrent en courant et virent avec affolement qu’elle était en train de tuer son amie.

- Mais qu’est-ce que vous faites ? S’écria Carson.
Ronon de ses gros bras, attrapa la frêle jeune fille par la taille et la souleva de terre. Il n’eût pas de mal à l’éloigner de sa victime et la jeune femme ne se débattit pas. Carson retira l’oreiller et attrapa un masque à oxygène qu’il plaça sur le nez et la bouche de Jena pour l’aider à respirer. Heureusement elle ne lui avait pas fait grand mal, mais cela aurait très bien pu lui être fatal !

- Vous êtes folles enfin ? Demanda Ronon à Alessandra.
- Tout ça c’est sa faute…
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyJeu 25 Mai 2006 - 13:15

- Vous êtes folles enfin ? Demanda Ronon à Alessandra.
- Tout ça c’est sa faute…
- De quoi parlez-vous ?
- C’est elle qui nous a conduit au massacre !

Quelques minutes plus tard.

Alessandra était de nouveau dans son lit, mais cette fois solidement attachées par les poignets au cas où une autre folie meurtrière la prenne d’un coup. L’équipe au complet était maintenant réunie dans la salle d’à côté y compris Elizabeth qui était légèrement sur les nerfs. Ils venaient évidemment de lui poser tout un tas de question mais la jeune femme était restée muette.

- Si ça se trouve, elle est aussi complice ! Lança Mckay en regardant Alessandra d’un œil soupçonneux.
- J’en doute. Où alors elle cache vraiment bien son jeu ! Répliqua Carson.
- Très bien essayons de récapituler la situation. Nous avons neuf cadavres à la morgue, plus deux barbares. Deux jeunes femmes à l’infirmerie dont une a essayé de tuer l’autre, et qui serait apparemment complice du massacre…. En clair…
- Nous sommes dans une impasse ! Lança John en finissant la phrase d’Elizabeth. Nous ne pouvons ni confirmer ni démentir ce qu’elle dit.
- Cette histoire est étrange. Commenta Teyla.
- On peut, peut être essayé de la faire parler ? Proposa Ronon en regardant Alessandra.
- J’ai déjà essayé, mais si vous vous portez volontaire ! Approuva le Dr Weir.
- Mais j’ai jamais dit que…
- Bonne chance ! Lança Mckay en donnant une tape dans le dos de son ami.
Ronon le fusilla du regard.
- Bien j’ai encore du…. Travail, si y a du neuf tenez-moi au courant !

Ronon regarda ses co-équipiers qui faisait tous de brève mines d’encouragement. Soupirant et croisant les bras l’homme tourna les talons et se dirigea vers le lit de la jeune femme dans la pièce d’a côté. Tirant une chaise posée dans un coin il l’approcha bruyamment du lit en la traînant sur le sol. Une fois à l’endroit voulut, il la stoppa et la faisant claquer sur le sol il prit place dessus.

- Je vais pas y aller par quatre chemins ! Qu’est-ce qui c’est passé ?
- Vous êtes un grand garçon je vous laisse deviner. Répondit Alessandra en rapprochant ses jambes contre elle.
- Ce que je veux savoir c’est comment vous en êtes arrivé là ?
- Tout ça c’est sa faute à elle. Elle nous à conduit à ces monstres…
- Vous parlez de l’autre femme ?
Alessandra acquiesça.
- Je ne comprends pas pourquoi elle a fait ça. Toutes ces filles… On n’avait pas mérité ça.
- Personne ne mérite ça !
- Jena nous a laissé… Les larmes qui montaient brisèrent sa voix. Si vous saviez ce qu’il nous ont fait…
- Ils ont payé pour ça !
- Eux ont eu une mort rapide, ce n’est pas le cas pour les filles… Durant toutes ces semaines…
- Attendez semaine ? Depuis combien de temps étiez-vous là-bas ?
- J’en sais rien. J’ai perdu la notion du temps mais cela faisait bien des mois. Les filles arrivaient et ils… Ils se débarrassaient de quelques-unes.
- Dans quel but ?
- Je n’en sais rien du tout ! Ecoutez, je ne veux plus en parler…
- Comme vous voulez ! Lança Ronon en se levant de sa chaise.
- Attendez… ! Si je vous promets de laisser Jena tranquille, vous pouvez m’enlever ces entraves ? Je crois que j’ai été suffisamment prisonnière des autres…
- Très bien.
Ronon s’approcha du lit et défit les entraves à ses poignets. Une fois libre Alessandra s’allongea et ramena ses bras contre elle avec un soupir. Dex s’éloigna à grand pas et partit raconter le peu qu’il avait appris à Elizabeth et aux autres…

Pour Alessandra c’était sa première réelle nuit depuis qu’elle était sur Atlantis. Bien que l’endroit était relativement tranquille, il y avait sans cesse du bruit dans le couloir, bruit auquel elle sursautait à chaque fois. Quand elle était prisonnière, elles étaient toute recroquevillée les une contre les autres dans un noir total. Chacune d’elle qui n’était pas tombé dans un profond sommeil par épuisement guettait le moindre bruit signifiant qu’ils venaient les chercher. Autant dire l’état de nervosité et de peur dans lequel elles étaient constamment.

Carson qui finissait sa journée se dirigeait vers la sortie, quand il vit Alessandra faire un bond dans son lit rien qu’en entendant ses pas résonner sur le sol.

- Vous ne dormez pas ? Demanda-t-il en s’arrêtant.
- Je ne peux pas fermer l’œil. Et a chaque bruit j’ai l’impression qu’ils sont là, et qu’ils vont venir nous faire du mal.
- Ce sont des angoisses nocturnes fréquentes, lors de ce genre de traumatisme. Je peux vous donner quelque chose pour dormir…
Le Dr Beckett se dirigea vers une petite table en fer roulante un peu plus loin et pris une petite bouteille contenant un liquide transparent ainsi qu’une seringue sous emballage stérile. Par la force de l’habitude il prépara très vite l’injection puis l’administra à sa patiente.
- Merci. Répondit-elle sincèrement.
- Ca va vous aider à vous détendre, et vous dormirez bientôt.
- Je sens déjà les effets.
- Alors je vous laisse, reposez-vous bien.

Quelques minutes s’écoulèrent et la jeune femme ferma les yeux pour sombrer dans un profond sommeil. Un long moment celui-ci ne fut que repos…Mais bientôt de vives images vinrent troubler son sommeil. Sans cesse elle revoyait leur visage monstrueux, et les cris déchirant des filles qui hurlaient de douleur et de désespoir. Alessandra commença à s’agiter dans son sommeil. Puis vint la vision d’horreur, les filles criant et courant pour échapper à leurs bourreaux ! La vision étincelante des lames de leurs couteaux brillants au soleil et s’enfonçant dans leurs chairs…

Les images cessèrent comme elles vinrent, mais une autre les remplacèrent. Elle vit les deux hommes, enfermé à leur tour dans le noir ! Sauf qu’ils n’étaient pas morts….

Ils venaient d’ouvrir les yeux !
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyVen 26 Mai 2006 - 10:03

Alessandra ouvrit les yeux et regarda autour d’elle. D’un bond elle sauta en bas de son lit. Elle portait un pyjama de couleur blanc comme ceux dans les hôpitaux psychiatriques. Pourtant elle n’était pas folle, elle sentait au plus profond d’elle qu’elle avait raison. Passant la porte, elle ignora les gardes et courut dans le couloir le long de la rambarde puis sauta dans les escaliers. Elle était pieds nus et sa blessure la tirait extrêmement mais il fallait qu’elle prévienne quelqu’un…
Cherchant quelqu’un désespérément du regard, elle vit Rodney entrer dans son bureau. Accélérant le pas, elle entra à son tour et se figea face à lui alors qu’il avait le nez plongé dans son ordinateur une tasse de café à la main.

- Vous ? Mais…Mais…Qu’est-ce que vous faites là ? Si vous voulez essayer de me tuer sachez d’abord deux choses ! Premièrement j’ai une radio et deuxièmement je crie très fort !
- Il faut que vous m’aidiez ! Demanda Alessandra avec un regard suppliant.
- Que je vous aide à quoi ?
- Je crois qu’ils ne sont pas morts… !
- Qui ça ?
- Les deux hommes… Ils sont vivants je les ai vu.
- Heu… Comment ça ?
- J’ai rêvé d’eux ! Ils étaient en vie, et je sais que c’est vrai je le sens !
- D’accord ! Vous savez on les a transpercés de balles, je doute franchement que ce soit possible… Non à vrai dire j’en suis sûr.
- Ils vont venir pour nous tuer, pour terminer ce qu’ils ont commencé et personne ne pourra les arrêter !
Alessandra ce mit à trembler alors que des larmes coulaient sur ses joues.
- Oh non… ! Je vous en prie, ne pleurez pas ! Dit-il gêné en attrapant un mouchoir en papier dans une boite sur son bureau.
- Je vous en prie, je vous en prie…Le supplia-t-elle. Il faut me croire.

Rodney la regarda et sembla hésiter. Au fond de lui il était sûr qu’elle avait tort mais si cela pouvait la rassurer de vérifier qu’ils étaient bien morts pourquoi pas ! Il acquiesça bien malgré lui et posa une main sur son épaule.

- Très bien, on va aller vérifier. Si ça peut vous rassurer…
- On ne peut pas y aller seul, si j’ai raison ils vont nous tuer.
- Il est deux heures du matin, je ne vais pas…. Elle lui jeta un autre regard suppliant. Très bien, je vais appeler Teyla !
- Pourquoi Teyla ?
- C’est la plus polie de tous, elle ne râlera pas et je suis sûr qu’elle ne me cassera pas la figure ! Enfin je l’espère…

Un peu plus tard.

- Dr Mckay, pourquoi ne lui avez-vous pas proposé d’attendre demain matin pour aller vérifier ses dires ? Demanda Teyla légèrement contrarié d’avoir été réveillé pour ça.
- Elle avait l’air désemparée, j’ai pas osé lui dire non.
- Depuis quand vous n’osez pas dire non ?
- Depuis que je travaille sur quelque chose d’important qui ne peux pas attendre la bonne volonté d’une fille à moitié folle pleurant dans mon bureau ! J’allais pas la mettre dehors, elle m’aurait déconcentré !
- Je vois.
Ils arrivèrent dans la partie où était gardé les corps et entrèrent dans une grande salle. Celle-ci était assez large et contenait de grandes armoires réfrigérées, ainsi que des tables pour pratiquer des autopsies.

- Pourquoi n’y a-t-il pas de garde dans cette partie de la cité ? S’étonna Teyla.
- C’est la morgue. En générale personne ne pose de problème dans ce genre d’endroit.
- Ils sont ici, je les sens. Ajouta Alessandra en regardant autour d’elle avec appréhension.
- Bien, voyons ça !
Rodnay se servis de l’ordinateur présent dans la salle pour trouver le numéro des compartiments où étaient enfermés les cadavres des deux hommes.
- Cet endroit me donne aussi la chair de poule. Confirma Teyla.
- Alors heureusement que je suis là ! Lança Mckay depuis son ordinateur.
- Je ne plaisante pas… Je sens vraiment quelque chose d’étrange.
- Vous le sentez-vous aussi ? C’est comme s’ils étaient…
- En nous, je sais.
- Mesdemoiselles vous commencez à me faire peur ! Bon et bien pour vous prouver que vous faites toutes les deux erreurs, je m’en vais de ce pas ouvrir le tiroir numéro 2659 et 2660.

D’un pas décidé Rodnay marcha jusqu’au numéro correspondant puis appuyant sur la console de commande il fit s’ouvrir un des tiroirs.
- Attention ça va pas être joli à voir !

Le tiroir s’ouvrit avec un bruit d’air, l’intérieur des frigos étant hermétiquement fermé et évidemment sans air à l’intérieur pour éviter la décomposition. Le corps était là, immobile et apparemment bien mort. Les deux filles se regardèrent alors que Mckay affichait un air ravi.

- Vous voyez…. Aucune raison de paniqu…

Rodney ne put finir sa phrase qu’il se retrouva à terre, poussé violemment par Teyla qui était maintenant à sa place. Le corps avait bougé imperceptiblement sauf pour l’Athosienne qui l’avait vu tout de suite. Celle-ci tenta de refermer le compartiment à la main mais trop tard ! L’homme se releva brusquement et attrapa Teyla par la gorge !

Celle-ci surprise posa ses mains sur les siennes et tenta de le fait lâcher prise sans succès, il serrait trop fort. Alessandra hurla de terreur tandis que Rodnay se relevait et se rendait compte de la situation. Aucun d’eux n’était armé et Teyla était en train d’être étranglé par un type faisant deux fois son poids et sa taille ! Tentant-le tout pour le tout, le scientifique courut vers le type mais rencontra bien vite son pied qui l’envoya à terre le souffle coupé et les côtes douloureuse.

Rodnay voulut hurler pour attirer l’attention mais Alessandra le devança. La jeune femme soudain prit son élan et sauta sur le dos de l’homme le griffant, le frappant pour le faire lâcher prise. L’homme bien vite agacé envoya Teyla contre le mur d’en face et fit tomber Alessandra en se penchant violemment, ce qui la fit tomber juste à ses pieds.

Maintenant à sa merci, Alessandra rampa sur le sol mais sentit bientôt la poigne de l’homme l’attraper par une cheville. Il la tira en dessous de lui et s’asseyant sur elle il la maintint à terre.

- A l’aide ! Cria la jeune femme.
De nouveau Rodney dans un courage exemplaire se releva et se dirigea vers l’homme le poing serré prêt à frapper. Il toucha sa cible en plein visage mais cela ne l’ébroua à peine. Mckay se recula attendant des représailles quand soudain un tir d’arme à feu retentit et l’homme toujours sur Alessandra s’écroula à nouveau mort.

Le Dr Mckay se retourna et aperçut John dans l’entrebâillement de la porte son arme encore fumante dans la main. Celui-ci avait l’air étonné mais voyant Teyla inerte près du mur il ne prit pas la peine de poser de questions. Il se précipita prêt d’elle tandis que Rodnay aidait Alessandra à se relever.

- Teyla ? Vous êtes blessé ?
La jeune femme ouvrit les yeux et porta la main à sa tempe d’où un filet de sang coulait le long de son visage.
- J’ai mal à la tête.
- Ne bougez pas, je vais faire appeler une équipe médicale. Dit-il en s’exécutant.
- Que… Qu’est-ce que vous faites ici ? S’étonna Teyla.
- Je vous ai entendu crier dans ma radio, je faisais un tour je n’arrivais pas à dormir.
Rodnay s’approcha en soutenant Alessandra elle aussi un peu sonné.
- Faudrait penser à remettre hercule dans son frigo avant qu’il ne nous fasse une autre résurrection miraculeuse.
John acquiesça et prenant soin de laisser Teyla avec Alessandra, les deux hommes remirent le barbare dans son compartiment avant de le refermer. L’équipe médicale arriva bientôt et emmenèrent tout leur petit monde à l’infirmerie pour s’assurer qu’il n’y avait pas de blessure trop grave.

Le reste de l’équipe, dont Elizabeth et Beckett furent eux aussi réveillé. Il y avait des morts vivants dans la cité, bref de quoi largement paniquer !

- Comment va Teyla ? Demanda John à Beckett lorsqu’il eut finit de l’examiner.
- Ce n’est rien, juste une petite commotion cérébrale !
En face une voix s’éleva.
- Deux côtes cassées ? Vous en êtes sûr ?
- Certaine. Sourit une des jeunes médecins travaillant avec le Dr Beckett.
- Mon dieu, c’est horrible ! Et mes poumons ? Ils n’ont pas été perforés ?
- Non ! Mais au cas où vous devriez, économiser votre souffle et arrêter de parler pendant environ deux heures !
- Oui, vous avez raison…. Je me tais ! Conclut le scientifique en se calant dans son lit avec une grimace de douleur.
- Docteur si vous faites ça tous les jours, je vous promus dans ma meilleure équipe sur le terrain ! Chuchota John qui n’avait jamais vu personne ayant réussie à faire taire Rodnay.
- Merci, mais j’aime trop mon petit confort dans la cité. Répondit la jeune femme sur le même ton.
- Dommage !

Elizabeth qui faisait les cents pas dans la pièce s’arrêta soudainement face à l’équipe du colonel Sheppard.

- Quelqu’un peu me dire ce qu’il se passe ici ?
- Heu… Y a deux types qu’on arrive pas à tuer dans un frigo ! ? Tenta Sheppard.
- Comment ça qu’on arrive pas à tuer ? Personne n’est immortel, il doit bien exister un moyen ? !
- Si c’est le cas on ferait mieux de le découvrir et vite, parce qu’on peu pas les garder là-dedans indéfiniment !
- Alessandra vous avez une idée de comment les tuer ? Demanda le Dr Weir.
- Non. Je n’en sais rien…
- Pourtant vous saviez qu’ils n’étaient pas morts ?
- Je ne sais pas l’expliquer moi-même. Je l’ai sentit c’est tout.
- Moi aussi, j’ai ressentit quelque chose d’étrange quand nous sommes entrés dans la morgue ! Lança Teyla depuis son lit.
- C’est à dire ?
- Comme la sensation, qu’ils lisaient en nous. Qu’ils savaient tout de nous, de nos peurs… !
- Très bien, Rodnay, Carson, il faut que vous me trouviez un moyen de nous débarrasser d’eux, de n’importe qu’elle façon que ce soit.
- Vous nous demandez de trouver une manière de tuer ses hommes ? Demanda Carson.
- C’est ce que je vous demande en effet.
- Au nom de mes deux côtes brisées se serra avec plaisir ! Lança Mckay.
- Si quelqu’un peut vous aider pour ça, se serait plutôt Jena ! Elle doit savoir-elle !
- Le problème c’est qu’elle est toujours dans le coma. Commenta Carson.
- Bien, on s’en tient au plan initial alors. Personne ne veut plus rien ajouter ?
- Si moi. Commença Teyla. Alessandra a risqué sa vie pour moi. C’est grâce à elle que cet homme ne m’a pas tué.
- Vraiment ? Demanda John en regardant le petit bout de femme qu’elle était.
- Je n’ai fait que vous rendre la pareille.
- Et vous avez acquis ma confiance.
- Et en conséquence la notre. Conclut le Dr Weir. Si le Dr Beckett consent à ce que vous quittiez l’infirmerie, vous pourrez vous installer dans les quartiers des invités.
- J’y consens. Lança Beckett.
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyVen 26 Mai 2006 - 16:24

Très vite Alessandra pris ses marques dans sa nouvelle chambre. Elle y était bien, et elle aimait y être seule pour essayer d’oublier ses démons intérieurs. Dans la journée, cela allait, elle était rarement seule et trouvait toujours une compagnie même fictive lorsqu’elle se promenait. Deux jours avaient passé et les deux docteurs chacun dans leur spécialité n’avaient guère avancé. Ce qui bien sûr ne faisait qu’agrandir les angoisses d’Alessandra. Angoisse qui se faisait surtout sentir une fois la nuit venue et qui l’empêchait chaque nuit de fermer l’œil ou qui la réveillait en sursaut et en pleurs.

Alors chaque nuit, elle se rendait à l’infirmerie pour y dormir. Les médecins présents lui donnaient une dose de somnifère et elle essayait tant bien que mal de se reposer là-bas entouré par du monde…

Teyla était dans la salle d’entraînement, elle s’échauffait en attendant le colonel Sheppard pour leur entraînement habituel. Sa blessure à la tête ne lui semblait plus qu’un mauvais souvenir, cependant elle s’en voulait de s’être laissé si facilement surprendre, alors elle avait redoublé d’effort lors de ses exercices.

Finalement John entra mais eût l’air surpris quand il aperçut Teyla.

- Vous voilà enfin, j’ai crût que vous m’aviez abandonné ! Plaisanta-t-elle.
- Qu’est-ce que vous faites ici ?
- Nous devions nous entraîner, comme ce même jours chaque semaine.
- Oui mais vous vous remettez à peine d’une commotion cérébrale. Ce n’est pas très prudent de reprendre si vite l’entraînement.
- Je vais très bien, ne vous en faites pas pour moi.
- Teyla… ! Dit-il en s’approchant d’elle.
- Colonel ! Répondit sur le même ton la jeune femme.
- Si je vous dis ça c’est pour votre bien… Et pour le mien.
L’Athosienne fronça les sourcils.
- S’il vous arrivait quoi que ce soit, je ne me le pardonnerais jamais. Jamais.
Teyla sentit un frisson lui parcourir tout le corps quand il plongea son regard d’acier dans le sien. Cette sensation de vouloir lui appartenir toute entière recommença à se diffuser en elle mais cette fois elle ne la réfréna pas.
- Pourquoi ?
John jusque là en position de force sembla soudainement déstabilisé. Pourquoi, il savait bien pourquoi…. Mais pouvait-il le lui dire ?
- Parce que… Vous êtes importante pour moi. Plus que vous ne l’imaginez.
- Que voulez vous dire par là colonel ?
Dieu qu’elle ne lui facilitait pas la tâche ! John avança d’un pas puis d’un autre. Il était maintenant si prêt d’elle qu’il ne pouvait plus faire marche arrière. Levant une main il caressa sa joue avec tendresse.
- Je tiens trop à vous pour prendre le moindre risque. Sans vous Atlantis ne serait plus vraiment pareil.

Teyla afficha un sourire mais elle était déçue, ce n’est pas ce qu’elle voulait entendre. Ni ce qu’elle attendait qu’il fasse. Mais puisqu’il ne se décidait pas…

- John !
Elle profita qu’il avait toujours sa main sur sa joue et de leur proximité pour s’avancer un peu de lui et capturer ses lèvres. Le militaire surpris eût quelques secondes avant de se rendre compte que la femme de ses rêves était en train de l’embrasser et qu’il restait là immobile. Se reprenant, il prit son visage entre ses mains et répondit ardemment à son baisé. Blottit l’un contre l’autre, leur corps s’épousant à merveille ils eurent l’impression que ce moment d’éternité était le plus intense et heureux de leurs vies ! La fièvre semblait les consumer si bien que leur étreinte se fut encore plus passionné…

Soudain Teyla s’écarta rougissante et à bout de souffle. Ils se regardèrent un moment avant de se précipiter à nouveau l’un vers l’autre et de reprendre où ils en étaient restés. Bientôt leurs mains, commencèrent à remonter et descendre sur leurs corps respectifs apprenant chaque forme, chaque courbe… Puis l’instant fut brisé…

- Colonel Sheppard, est-ce que vous pourriez venir dans mon bureau ?

C’était la voix d’Elizabeth dans sa radio. John libéra à contre cœur Teyla de son étreinte et il répondit au docteur Weir par un « j’arrive. » Mot qui sembla être une torture pour l’Athosienne.

- Teyla….
- Vous devriez y aller.
- Je…. Faudra qu’on parle de ça ! Je n’en ai pas pour longtemps.

Il s’éloigna presque au pas de course, et Teyla se retrouva seule dans la salle d’entraînement. Regardant autour d’elle elle porta sa main à ses lèvres et un sourire naquit malgré elle sur son visage…

Pendant ce temps Alessandra commençait à se réveiller tout doucement de sa très courte et très agité nuit à l’infirmerie. Elle n’avait pas fermé l’œil ou quand elle l’avait fait elle c’était réveillée en criant !

- Bonjour Alessandra.
- Docteur Beckett, bonjour. Répondit-elle en se relevant.
- Comment vous sentez-vous ?
- Très fatigué.
- D’après le rapport de la nuit, vous n’avez pas dormis beaucoup. Vous faites toujours des cauchemars ?
- Dès que je ferme les yeux. Je crois que je vais renoncer à dormir.
- Ce sera pas utile. J’ai discuté avec Kate Heightmeyer. Elle est psychologue, et je pense qu’elle pourrait vous aider !
- M’aider à quoi ?
- Faire votre deuil et puis retrouver la paix…
- Et comment ?
- Discutez en avec elle, elle vous attend dès que vous serez prête.
- Pourquoi pas…Acquiesça la jeune femme.


Plus tard dans la journée, Alessandra vêtu du pantalon militaire et d’un tee-shirt bleu foncé, frappa à la porte du bureau de Kate et y entra.

- Bonjour ! Vous devez être Alessandra ? Demanda le Dr Heigtmeyer en lui serrant la main.
- C’est moi.
- Je vous en prie asseyez-vous. Dit-elle en lui désignant deux petits fauteuils plus loin.
Alessandra s’exécuta et regarda longuement la femme en face d’elle.
- Bien. C’est le docteur Beckett qui m’a parlé de vous. Il m’a expliqué que vous souffriez de cauchemars et d’angoisses nocturnes à la suite d’un violent traumatisme.
- Oui.
- Si vous le voulez nous pourrions en parler. Ainsi que de vous et essayer de voir si nous pouvons extérioriser vos démons ?
- Juste en parlant ?
- Oui, c’est mon métier. Vous voulez tenter l’expérience ?
- Si vous dites que vous pouvez m’aider, je suis prête à tout….
- Très bien, c’est excellent début si vous avez la volonté de guérir, nous pourrons certainement vous aider.

Une heure plus tard, Alessandra sortit du bureau la tête vidée et les nerfs en pelote ! Certes le Dr Heightmeyer tentait de l’aider mais devoir parler d’elle, et de ce qu’elle a vécu aussi ouvertement avec une inconnue était plutôt gênant. Pour le moment elle avait besoin de paix et de calme et c’est tout naturellement qu’elle se dirigea vers sa chambre pour cela.

En chemin elle aperçut une porte entrouverte et à l’intérieur Ronon. Celui-ci était assis par terre, les jambes croisés et ses yeux étaient fermés. Son visage serein ne trahissait aucune émotion comme si son corps était là mais son esprit ailleurs. Il ne bougeait pas d’un pouce et sa respiration était à peine perceptible. S’approchant à pas de loup la jeune femme posa les mains sur l’entrebâillement de la porte et le regardant, elle essaya de capter un peu de sa sérénité.
Soudain l’homme ouvrit les yeux et la fixa longuement. Alessandra se sentit fautive de l’avoir troublé.

- Pardon, je ne voulais pas vous déranger.
- Vous ne me dérangez pas. Mais qu’est-ce que vous faites là ?
- Vous aviez l’air si calme, que c’était reposant rien que de vous regarder.
- Vous avez l’air fatiguée.
- Je ne dors pas beaucoup. Mes nuits sont assez…. Agité.
- La méditation à défaut du sommeil aide parfois à se reposer.
- Le Dr Beckett m’a envoyé voir le Dr Heightmeyer. Elle veut que je lui parle de moi, de ma vie, comme si c’était facile….
- Vous n’en avez pas envie ?
- Pour le moment je n’ai envie de rien sauf de me détendre et d’oublier un peu tout ça ! Seulement dès que je ferme les yeux… Elle se tut submergé par un flot de frustration.
Ronon lui fit signe d’approcher et de s’asseoir en face de lui, ce qu’elle fit bien volontiers.
- Je ne peux rien faire pour chasser les images de votre tête. Cependant je peux vous apprendre à vous contrôler pour ne pas les laisser vous envahir.
- Je ne sais pas si j’en serais capable.
- Ne vous sous estimez pas…. Essayons.

Ronon ferma les yeux et inspira à fond. Alessandra en fit de même et ferma les yeux. La voix de l’homme résonna dans sa tête alors qu’il lui parlait.

- Relâchez tout vos muscles, ne pensez plus à rien faite le vide dans votre esprit. Respirez doucement, laissez-vous porter…

Le vide dans son esprit. Voilà qui n’était pas chose facile. Elle avait beau essayer, a chaque fois ces images sanglantes lui revenaient devant les yeux. Elle n’y arriverait pas…. Comment pourrait-elle oublier tout ça ?

- Je peux pas. S’écria-t-elle en ouvrant les yeux. J’ai beau essayer d’oublier elles sont toujours là !
- Ne les laissez pas vous contrôler.
- Comment faire autrement, il ne me reste rien d’autre à penser !
- Il doit bien y avoir de bon souvenir, des choses agréables enfouies sous cette douleur ?
- Je n’en vois aucun qui puisse rivaliser…
- On va essayer d’en imaginer un alors. Donnez-moi vos mains.

Alessandra s’exécuta et plaça ses fines mains dans celle de Ronon. Le Runner avait les mains chaude et rassurante, c’était très agréable.

De nouveau ils fermèrent les yeux.
- Imaginez un endroit paisible. Une plage de sable fin par exemple. Il fait chaud, et il y a une légère brise…. Vous êtes seule, tranquille. Il n’y a rien sauf l’écho de la mer…

Peu à peu l’esprit occupé à penser à autre chose Alessandra commença à se détendre. Finalement au bout de quelques minutes Ronon la sentit complètement détendu presque dans un autre monde. Elle ne dormait pas mais n’était pas vraiment consciente non plus. Cela lui ferait énormément de bien…

Le runner ferma les yeux à son tour et tenta de replonger lui aussi dans la méditation. Cependant il ne pouvait s’empêcher de dévisager Alessandra. Elle était vraiment très belle… Ses longs cheveux blonds qui encadrait son visage ses lèvres pulpeuses si tentante…. Finalement il resta les yeux ouverts à la regarder. C’était aussi bien qu’une méditation et infiniment plus agréable…
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyLun 29 Mai 2006 - 13:35

Finalement la jeune femme ouvrit les yeux et souffla un grand coup. Elle avait l’impression d’avoir dormis des heures alors que ce n’était pas le cas. Ronon n’était plus en face d’elle et fronçant les sourcils elle jeta un œil vers la fenêtre…. Il faisait nuit !

- Combien de temps je suis resté là ?
- Un long moment. Répliqua une voix un peu plus loin. Mais c’est que vous deviez en avoir besoin.
- Je me sens infiniment moins fatigué !
- Si j’ai pu vous aider tant mieux.
- Merci Ronon.
- De quoi ?
- De m’aider…. J’apprécie vraiment. Bon il ce fait tard et j’avais dit au Dr Beckett que j’irais lui donner des nouvelles après ma séance. Alors je file…
Ronon acquiesça et lui adressa un léger sourire. Sourire que lui rendit Alessandra avant de sortir.

Teyla était sur une des nombreuses terrasses que comprenait la citée. Elle aimait s’y rendre et regarder la mer s’agiter, le bruit des vagues frappant les contours de la petite île moderne. John n’était pas revenu comme il l’avait dit, mais au fond elle s’en doutait… . D’ailleurs cela l’arrangeait car elle craignait plus que tout la discussion qui allait suivre, qu’allaient-ils bien se dire ? Ils étaient amis, ils étaient coéquipiers…

La porte derrière elle se rouvrit et se retournant elle aperçut John. Celui-ci faisait une mine plutôt sévère, mais son visage se détendit quand il se retrouvèrent l’un face à l’autre. Les mains toujours sur la rambarde Teyla lui tourna soudainement le dos se replongeant dans sa contemplation de l’océan.

- Je vous ai cherché partout. Ca a été plus long que prévu l’équipe de Lorne a eu un petit problème.
- Ca ne fait rien. J’avais de toute façon besoin de prendre un peu l’air.
- Très bien, alors je suppose que c’est cet instant là où on doit parler de ce qu’il s’est passé ?
- On n’y est pas obligé.
- Comment ça ?
- On peut très bien faire comme s’il ne s’était rien passé…
- Pourquoi on ferait ça ? S’étonna John.
- Pour éviter de ce faire du mal inutilement….
- Ca n’arrivera pas Teyla.
- Colonel je vous en prie ! Ce que… Nous sommes amis et nous travaillons ensemble. On ne peut pas faire ça !
- Faire quoi ? S’éprendre l’un de l’autre ? Je crois que c’est un peu tard !
- Et l’équipe ?
- Peu importe. La loi de non-fraternisation ne s’applique pas aux non-militaires… Et même si c’était le cas. Je doute que la coure Martiale ne viennent me faire un procès pour ça en plein milieu de la galaxie de Pégase, sur une citée perdu au milieu de l’océan.
- John…. Il y a un millier de raison pour lesquels on ne devrait pas…

Sheppard fit quelques pas vers elle et prit ses mains dans les siennes.

- Mais il y a une raison, pour laquelle on devrait faire ça.
- Laquelle ? Demanda Teyla.
- Parce que je t’aime. Depuis le premier jour où je t’ai vu…
- John…. Souffla Teyla les larmes aux yeux.
Il prit son visage entre ses mains.
- Dis-moi que tu ne m’aime pas, et là il y aurait milles et une raison valable. Dis-moi…. La supplia-t-il en murmurant.
- Je…. Je t’aime mais….
Il ne la laissa pas poursuivre et l’embrassa passionnément…

Alessandra c’était endormi dans sa chambre pour une fois. Elle était passé voir rapidement le Dr Beckett puis avait regagné ses quartiers sans plus attendre. Bien au chaud dans les draps, elle s’endormit avec la conviction que sa petite séance de méditation l’empêcherait de faire de mauvais rêve. Ca oui elle espérait mais ce n’était pas si simple. Un tel traumatisme ne pouvait pas partir en quelques heures de relaxation….

Elle courait. Le bruit de sa course résonnait dans le grand couloir sombre, et se mêlaient aux autres pas. Ceux de son poursuivant, ses poursuivants…. Elle sentait qu’ils gagnaient du terrain, ils étaient presque sur elle maintenant. Elle redoubla d’effort, s’empêchant de penser à la fatigue ! Puis soudain son cœur s’arrêta, elle était coincée dans un cul de sac. Elle fonça jusqu’au mur le tâtonna lui donna des coups puis elle sentit la douleur…. La douleur vive et meurtrière d’une lame s’enfonçant dans sa poitrine, lentement, crûment.

Elle se retourna et vit leurs visages de barbares se tordre de rire. Elle glissa sur le sol, laissant sur son passage une traînée de sang su le mur. Peu à peu ses poumons s’engorgèrent de sang et elle ne put plus respirer…. Dans une dernière inspiration désespérée son cœur s’arrêta et sa vie cessa.

Alessandra fit un bond dans son lit une main sur l’endroit de sa blessure dans son rêve. Par réflexe, elle prit une grande bouffée d’air puis une autre et se rendit compte que ce n’était qu’un rêve. Pourtant il lui semblait pouvoir sentir la lame, sa froideur et la douleur…. Et si ce n’était pas un rêve ?

Le lendemain laboratoire de Beckett.

- Vous avez les résultats de la prise de sang d’un des deux hommes ? Demanda Beckett à la laborantine.
- A l’instant. Les prélèvements ont été plutôt compliqués à faire.
Elle lui tendit un ordinateur et il regarda les résultats. Soudain son visage se tendit et il ouvrit de grands yeux ronds.
- Vous êtes sûr du résultat ?
- On les a refait trois fois !
- Rodney ! S’écria Beckett en se dirigeant vers son ami qui prenait une grande dose de café.
- Carson laissé-moi prendre ma dose de caféine avant s’il vous plaît ! Lança-t-il en avalant une gorgé.
Le médecin lui mis les résultats sous les yeux et l’homme recracha le café qu’il rêvait tant de voir rejoindre ses petites cellules pour les boosters.
- C’est impossible !
- Les résultats sont là pourtant !

Bureau du docteur Weir.

- Qui a-t-il de si urgent ? S’étonna la jeune femme en regardant les deux docteurs.
- Quelque chose de pas croyable.
- Nos deux invités indésirables ont des gênes de Wraith !
- Je vous de mande pardon ?
- Vous avez bien entendu, et pas n’importe quel gêne ! Ceux des Wraith femelles !
Elizabeth eût un léger sourire, c’était tout de même étrange pour des hommes aussi barbare en apparence pleins de testostérone.
- Comment pouvez-vous l’expliquer ?
- Je pense qu’ils ont du faire l’objet d’expérience de la part d’une quelconque personne, voir carrément des Wraith !
- Ca explique aussi le fait que toutes les femmes qui ont été en contact avec eux ont sentit de drôles de sensation. Je pense qu’ils ont un peu quelque part acquis une sorte d’instinct féminin qui leur permettrait de penser et de prévoir les réactions des femmes.
- Et pour leurs guérisons miracle alors ?
- On travaille dessus mais je suppose que c’est aussi dû à la modification génétique !
- Très bien messieurs. Si vous en savez plus prévenez-moi tout de suite.
- Bien sûr Elizabeth.

Cabinet du Dr Heightmeyer.

- Alessandra ?
- Quoi ?
- Vous êtes toujours avec moi ? Demanda Kate.
- Oui.
- Vous avez pourtant l’air ailleurs. Quelque chose ne va pas ?
- Non. Tout va bien.
- Vous me parliez de ce que Ronon vous aviez appris ?
- Ca m’a fait du bien.
- J’en suis ravie. Vous avez fait des cauchemars cette nuit ?
- Comme toujours !
- Vous voulez m’en parler ?
- Il n’y a rien a en dire…. Je préfère parler d’autre chose !
- Très bien. Parlez-moi de votre vie avant votre…. Capture.
- Et bien, je vivais…. Je vivais dans un village avec ma famille.
- Vous ne m’avez jamais parlé d’eux ?
- Mon père est mort quand j’étais enfant. Ma mère a pris soin de moi et mes frères et sœurs.
- Combien en aviez vous ?
- Trois frères et une sœur, plus âgé que moi….
- Vous êtes la dernière alors ?
- Oui.
- Où sont-ils maintenant ?
Alessandra sembla déstabilisé et rapprocha ses jambes de son buste entourant ses jambes de ses bras.
- Ils sont morts. Massacré par les Wraith quand ils ont attaqué notre village.
- Vous voulez dire qu’ils ont été enlevés à cause de la sélection puis vidée de leurs forces vitales ?
- De quoi parlez-vous ? Non ils ont été tués par des armes et les tirs des vaisseaux ! S’emporta la jeune femme.
- Vous voulez dire que personne n’a été enlevé ?
- Non. Enfin si quelques-uns uns mais on les a retrouvés morts, peu de temps après.
- Mort de quoi ?
- Tué par des tirs d’armes…. Pourquoi vous me demandez ça ?
- Alessandra, en général les Wraith enlève les humains pour s’en nourrir.
- Ils…. Ils n’ont jamais fait ça d’où je viens.

Kate étonnée nota avec précision tout ce que Alessandra venait de lui dire. C’était assez inhabituel.
- Très bien Alessandra. Vous savez que les Docteurs Beckett et Mckay ont bien avancé dans leurs recherches ?
- Ah oui ? Répondit la jeune femme d’un air détachée comme si cela ne l’intéressait pas.
- Vous ne semblez pas en être très contente. Je sais que vous avez peur mais…
- Vous vous trompez. Je n’ai pas peur….
- Pourquoi cela ?
- Je suis déjà morte de l’intérieur, le reste ce n’est qu’une question de temps.
- Vous pensez réellement ce que vous dîtes ? Demanda Kate en fronçant les sourcils.
- Vous ne pourriez pas comprendre ! Lança la jeune femme en se levant brusquement.
- Alessandra où allez-vous ?
- La séance est terminée, je vais prendre l’air.
- Mis attendez on peut peut être….

La porte claqua et Alessandra souffla en sortant du cabinet. Remuer autant de chose ne lui faisait pas tant de bien que ça ! Au contraire en lui rappelant autant de souvenirs douloureux son impression de vide intérieur ne faisait que ce renforcer. La vie lui semblait sans but et sans espoirs….

Marchant d’un pas léger vers l’infirmerie elle croisa quelques aide soignant qu’elle salua de la tête puis se dirigea vers le lit où était toujours Jena. Celle-ci avait repris quelques couleurs et les traces de coups sur son visage avaient presque disparus. Tirant le rideau autour d’elle, Alessandra pris une chaise et s’assit face à la jeune femme.

- Pourquoi tu as fais ça ? Lui demanda-t-elle tristement. Je ne comprends pas Jena…. Des larmes roulèrent sur ses joues et elle prit la main de son amie. Tu nous as conduite à la mort, alors qu’on te faisait confiance. Pourquoi ? Après tout ce que nous avons traversés, pourquoi ? Je suis, je suis ta petite sœur tu aurais du prendre soin de moi, tu l’avais promis. Alessandra posa sa tête sur la poitrine de sa sœur comme une enfant ayant besoin de réconfort. Maintenant j’ai besoin de toi, reviens maintenant…. Pleura-t-elle.

La jeune femme s’effondra en sanglot déjà trop contenu et pleura de plus belle en suppliant sans cesse Jena de se réveiller. Alerté par ses larmes les infirmiers crûrent qu’elle essayait à nouveau de la tuer et ils prévinrent les gardes qui entourèrent le lit. La jeune femme ne se rendit même pas compte de leur présence jusqu’à ce qu’une main se pose sur son épaule. Relevant un visage plein de larmes, elle croisa le regard d’Elizabeth. Essuyant ses larmes d’un geste de la main elle se releva doucement reposant la main de sa sœur avec précaution.
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyMar 30 Mai 2006 - 11:16

Elizabeth congédia les soldats qui disparurent aussi vite qu’ils étaient venus. Prenant à son tour une chaise le Dr Weir regarda la jeune femme.

- Le Dr Heightmeyer m’a prévenu de votre séance écourtée. Elle s’inquiétait pour vous.
- Je vais bien. Soupira Alessandra les yeux rougis.
- Alessandra…
- Lessa ! La coupa-t-elle soudainement.
- Pardon ?
- Tout le monde m’appelait Lessa avant…. Le Alessandra était réservé à ma mère lorsque que j’avais fait une bêtise. Avoua-t-elle.
- C’est un joli surnom. Alors Alessandra n’y aurait-il pas quelque chose que vous nous auriez caché ?
- A propos de Jena ?
- Oui.
- C’est ma sœur, ma grande sœur.
Elizabeth soupira et regarda la jeune femme.
- Pourquoi ne nous l’avez-vous pas dit ?
- Cela ne change pas grand chose à la situation, ni à ce qu’elle a fait.
- Pourtant vous étiez à l’instant en train de pleurer sur elle. Malgré ce qu’elle a fait…
- J’ai besoin de quelqu’un à qui me raccrocher.
- Nous sommes là pour ça Lessa, vous pouvez nous faire confiance.
- Je…. Je peux vous confier quelque chose ? Mais ne le dites à personne….
- C’est promis.
- La nuit dernière…. Je crois, que j’ai rêvé de ma mort.
- C’est normal de faire ce genre de rêve vous savez….
- Cela semblait aussi réel que lorsque que j’ai vu cet homme vivant dans la morgue. Ce n’était pas un rêve !
- Quand bien même, cela ne se réalisera pas, car nous vous protégerons.
- Jena m’avait dit ça aussi et vous voyez le résultat ?
- Ecoutez les recherches avancent bien, bientôt vous serez tranquille et libre. Je vous en fait la promesse.
- Mais après ?
- Nous aviserons. Pour vous et votre sœur…. Enfin une fois que vous aurez réglé vos problèmes.
- Je ne sais pas s’il y a une puissance quelconque au-dessus de nous, mais si c’est le cas, je les remercie de vous avoir mis sur notre route ce jour là.
Les deux femmes se sourirent en acquiesçant comme un accord explicite qui venait d’être scellé.

Chambre de Teyla.

La jeune femme en pleine séance de méditation entendit qu’on frappait à la porte de ses quartiers. Soufflant sur les bougies autour d’elle, elle se leva et ouvrit. Son visage s’orna d’un sourire à la vue de son visiteur et elle se poussa pour le laisser entrer puis ferma la porte.

- John ? Qu’est-ce que tu fais là ?
- J’avais envie de te voir ! Je voulais te proposer un petit pique-nique nocturne sur la terrasse de ma chambre ce soir ?
- Dans ta chambre ? S’enquit Teyla avec taquinerie.
- En tout bien tout honneur…. Enfin jusqu’au dessert !
- Je ne sais pas, il faudrait que tu me trouve des arguments irréfutables pour accepter ! Sourit-elle.
- Ca je peux le faire ! Premièrement il y aura moi ! Commença-t-il de son sourire le plus charmeur.
- Intéressant mais encore ?
- Un délicieux repas !
- De mieux en mieux !
- Des bougies pour seul éclairage, une petite couverture sur le balcon….
- Pas mal. C’est tentant mais je ne suis toujours pas convaincu.
John fit un pas vers elle et entourant sa taille de ses bras il l’embrassa tendrement avec tout son savoir-faire naturel. Ne résistant pas à être dans ses bras Teyla se laissa aller et répondit avec fougue à son baisé.
- Que pense-tu de cet argument ?
- Il m’a convaincu. Sourit-elle.
- Génial ! Alors à ce soir…. S’amusa-t-il.
- Tu t’en vas déjà ?
- Lorne m’attend, j’ai fait un détour pour passer te voir !
- Alors a ce soir M. coup de vent. S’amusa-t-elle.
- Ne t’inquiète pas je me ferais pardonner. Lança-t-il avant de sortir de la chambre.

Le soir-même.

Ronon était dans la salle d’entraînement, face à lui il n’y avait qu’un pushing-ball mais celui-ci en prenait de tous les côtés ! Cela devait faire un petit moment que l’homme s’entraînait car sa peau luisait déjà de transpiration. Pas fatigué pour autant l’homme ne cessait de donner des coups dans le pauvre sac. Sautillant sur place et ce re positionnant il sentit qu’on l’observait et se tournant vers la porte il vit Alessandra. La jeune femme portait un pantalon blanc et un haut de la même couleur. Ses longs cheveux blonds qui lui tombait généralement en bas du dos étaient rassemblés en une longue queue de cheval.

S’avançant vers lui d’un pas sûr, elle se fixa en face de l’homme qui était bien plus grand qu’elle.

- Bonsoir. Lâcha-t-elle finalement.
- Bonsoir…. Répondit-il simplement en reprenant ses exercices.
- Je…. Il fallait que je vous vois.
- Pourquoi ça ? Demanda-t-il en frappant dans le sac.
- J’aimerais vous demander quelque chose !
- Quelle chose ?
- Vous pourriez m’apprendre à me battre ?
Ronon s’arrêta coupé dans son élan et eût un rire spontané. Alessandra vexé le fusilla du regard.
- Vous êtes sérieuse ?
- Je suis contente que ça vous fasse rire mais oui ! Je suis sérieuse !
- Et pourquoi c’est à moi que vous demandez ça ?
- Je n’en sais rien vous m’avez paru le plus…. Bref, c’est pas le sujet, est-ce que vous pouvez m’aider alors ?
- Non. Répondit l’homme en se replaçant face à son sac.
- Pourquoi ?
- Pour commencer parce que vous êtes blessé.
- Ma blessure est cicatrisée et je n’ai plus mal !
- Ensuite parce que vous êtes…. Il la détailla de haut en bas.
- Quoi ? Je suis quoi ?
- Je voudrais pas vous froisser mais vous avez l’air aussi costaud qu’un enfant de dix ans.
- Oui bon, je ne fais pas deux mètres et je ne soulèverais pas trois fois mon poids mais je veux pouvoir me défendre au cas ou….
- Vous feriez mieux de vous concentrer sur autre chose…. Vous avez d’autres problèmes plus important.
- C’est là où vous vous trompez ! Lança Lessa en se plaçant entre Ronon et sa cible. D’accord, face à un homme de votre carrure je fais pas le poids. Mais vous ne savez pas ce que c’est d’être face à quelqu’un qui vous veut du mal et de ne pouvoir compter que sur quelqu’un d’autre pour vous sauver.
Ronon se retrouva muet devant un tel argument. Il regarda Lessa puis croisant les bras il afficha un petit air surpris.
- Vous avez l’air d’être décidé ?
- Je le suis.
- Très bien, alors allons-y ! Lança-t-il-en décrochant le pushing-ball libérant ainsi la place.
- Maintenant ?
- Et bien oui. Vous êtes bien venue pour ça non ?

Prise au dépourvue Alessandra parut finalement plutôt contente qu’il accepte.

Une heure plus tard c’était une autre histoire.

Il l’avait fait d’abord s’échauffer par quelques étirements, puis des assouplissements et finalement il avait commencé à lui montrer une chose primordiale ! Comment bien tomber ! Alessandra avait d’abord jugé la chose futile si elle avait su alors….

L’exercice suivant était devenu plus complexe. Il lui apprenait à parer les coups, mais Ronon était si rapide qu’elle en avait pris plus d’un ! Heureusement il ne se lâchait pas et faisait attention de ne pas lui faire mal ou elle serait couverte de bleus !

Il est clair qu’on pouvait dire qu’elle n’était pas très douée, mais elle faisait ça avec tant de détermination que son professeur sans le lui dire était admiratif. Il lui arrivait parfois de tomber, de tomber douloureusement mais elle se relevait toujours !

- Je dois dire que je suis impressionné, vous apprenez vite. La félicita-t-il tandis qu’elle reprenait son souffle.
- Vous trouvez ? C’est vrai que cette fois je n’ai du tomber qu’une demi-douzaine de fois.
- Peut importe le principal c’est que vous vous releviez. Vous voulez poursuivre ?
- Oui. Répondit Alessandra en se replaçant face à lui sur le tapis.

Ronon fit un pas en avant et enchaîna d’un crochet du droit et d’un autre coup qu’elle évita de justesse. Lui attrapant le bras il le lui bloqua dans le dos et passa son autre bras sous sa gorge. Il la maintint ainsi contre lui, serrant juste assez pour qu’elle se rende compte de sa prise mais pas trop pour ne pas lui faire du mal. Cependant cette prise rappela douloureusement à Alessandra la façon dont l’homme l’avait poignardé dans la maison en la maintenant contre lui et en lui enfonçant le couteau sur le flanc. Ne supportant pas le poids de ce souvenir, elle se débattit avant même qu’il ne commence à lui apprendre comment ce sortir d’une telle situation.

L’homme ne comprit pas vraiment ce qu’il lui arrivait et croyant à un peu de zelle de sa part il renforça sa prise et changeant de position il la renversa sur le sol et se positionna au-dessus d’elle. Alessandra par pur réflexe lui donna un coup de genou très très mal placé et il la lâcha presque aussitôt.

Se libérant de son emprise et reprenant ses esprits la jeune femme afficha un air honteux.

- Ronon…. Ca va ?
- A merveille. Répondit-il les dents serrées et en se courbant sous la douleur.
- Je suis désolé, c’était un réflexe. S’excusa-t-elle.
- Excellent réflexe, mais sur ceux qui le mérite… !
- Pardon…. Je m’en veux.
- C’est bon, ça ne fait rien j’aurais du être sur mes gardes.
Ronon se releva et après une grimace se dirigea vers le petit banc où il récupéra sa serviette et bu un peu d’eau.
- Je crois qu’on va arrêter là pour ce soir.
- Je comprends. Lança Alessandra avec une mine un peu triste. (Elle pensait qu’il ne l’aiderait plus après ça.)
Le runner se dirigea vers la sortie mais avant de franchir la porte il se retourna.
- Demain au même endroit ! Lança-t-il.
Le visage de la jeune femme s’éclaira et elle acquiesça.
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyMar 30 Mai 2006 - 12:24

Le lendemain matin. Chambre de John.
Le colonel Sheppard ouvrit doucement les yeux alors que le soleil inondait la pièce. Levant les yeux sur le plafond il reconnut celui de sa chambre cependant son lit lui parut bien inconfortable. Très dur. Relevant doucement la tête il constata qu’il n’était pas dans son lit mais sur le sol face à la mer.
Un sourire se dessina sur son visage quand il sentit contre lui Teyla qui remuait doucement et se recalait sur son épaule. Ils n’avaient toujours pas bougé de la couverture depuis hier soir. Ils s’étaient endormis là après la merveilleuse soirée qu’ils avaient passé….

Le soir même.

La journée avait été longue pour Alessandra. Comme à son habitude, elle était passé par l’infirmerie où elle avait pris quelque chose pour dormir. Ensuite, le Dr Beckett avait insisté pour qu’elle retourne voir Heightmeyer, ce qu’elle avait fait sans grande conviction. Les deux femmes avaient parlé de tout et de rien sauf de ce qui intéressait vraiment Kate c’est à dire des détails sur la vie de Lessa. Par la suite, la jeune femme avait été se reposer dans sa chambre puis à l’heure venue elle c’était échauffée et avait rejoins Ronon dans la salle de combat. Il lui avait appris quelques trucs, avaient échangé quelques simulations de combats. Deux heures plus tard, la jeune femme épuisée regagna sa chambre et s’allongea comme d’habitude.

Elle était tellement fatigué que comme d’habitude, elle s’endormit très vite. Mais évidemment, une fois de plus elle se réveilla en sursaut. C’était encore ce rêve, celui où elle se voyait mourir ! Passant une main sur son visage las, Alessandra se leva et s’emmitoufla dans une couverture avant de sortir de sa chambre et de se diriger vers l’infirmerie. Les gens qui travaillaient de nuit avait pris l’habitude de la voir passer. Sauf que ce soir là, arrivé à la bifurcation de plusieurs couloirs elle ne prit pas le même.

Se dirigeant d’un pas léger vers le côté Est de la citée, elle arriva bientôt dans une grande salle donnant accès à la terrasse. Les portes vitrées s’ouvrirent sur son passage et elle entra se retrouvant face à un océan particulièrement agité. Levant les yeux au ciel, elle regarda les étoiles qui semblaient particulièrement brillantes et vives. S’accoudant à la rambarde elle vit une larme couler le long de sa joue et se perdre dans l’océan…. Elle ne c’était même pas rendu compte qu’elle pleurait.

Laissant tomber la couverture au sol, la jeune femme posa le pied sur un barreau puis enjamba la rambarde avec précaution, se tenant de ses deux mains. Une fois qu’elle l’eût fait, elle regarda l’océan qui semblait être glacé en contrebas. La peur lui tenaillait le ventre, mais cela semblait moins terrible que de mourir sous la lame d’un monstre. Lâchant une main, puis deux, elle resta en équilibre quelques secondes avant de tomber comme une masse dans l’océan sombre.
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyMer 31 Mai 2006 - 13:21

Au même moment dans ce même couloir.

- Ronon, bonsoir ! Lança Elizabeth en harponnant le runner.
- Dr Weir !
- Vous ne dormez pas encore ?
- J’avais besoin de prendre un peu l’air.
- C’est très bien j’avais besoin de vous parler. C’est à propos d’Alessandra.
- Je vous écoute ?
- Il semble que vous vous entendez bien avec elle, c’est exact ?
- Oui, apparemment. Elle m’a demandé de lui donner des cours de défense.
- Vraiment ? Elle ne m’en a rien dit, c’est une bonne chose.
- Je pense aussi.
- Ronon, Alessandra a dit des choses très troublantes au Dr Heigtmeyer peut être que….
- Qu’est-ce qu’elle fait ? S’écria soudain le Runner en regardant derrière l’épaule d’Elizabeth.
Le Dr Weir se retourna et vit Alessandra enjamber la rambarde. Les deux amis se précipitèrent vers la terrasse mais trop tard elle avait plongé ! Juste derrière elle Ronon prit son élan et sauta au-dessus de la rambarde suivant le même trajet que la jeune femme. Elizabeth regarda leur chute avec frayeur avant de commander une équipe de secours à l’étage inférieur pour aller les récupérer.

Alessandra sentait la morsure de l’eau glacée sur sa peau. Malgré elle, elle se débattit mais ne remonta pas. Il lui semblait qu’elle était entouré par une masse si importante qu’elle allait l’emporter au plus profond des abîmes. Maintenant elle se demandait pourquoi elle avait plongé. L’eau lui rentrait dans les poumons et elle ne voyait rien du tout. Et puis l’espace d’un instant elle cessa de s’agiter et sentit une douce plénitude l’envahir. L’eau était si froide qu’elle avait engourdit tout son corps, elle faisait maintenant comme partit de cette immensité.

Et puis vint la sensation, celle d’un bras qui l’agrippait et la remontait vers la surface. Alessandra se laissa faire, mais au moment ou son visage retrouva l’air libre c’est avec une immense douleur qu’elle reprit une grande bouffée d’air. Ses poumons brûlaient et ouvrant les yeux elle vit les vagues la soulever elle et son sauveur et les pousser dangereusement contre la paroi de la cité. A demi-consciente elle ne put que s’agripper à Ronon sans pouvoir l’aider à nager. Bientôt les secours avec des lampes torches, les repérèrent et on fit descendre une corde et un harnais pour pouvoir les remonter.

Ronon prit soin de bien vérifier qu’Alessandra se tenait à lui. Celle-ci avait agrippé sa tunique entre ses doigts et sa tête était posé contre son épaule. Le runner les harnacha tous deux puis fit signe aux autres de les remonter ce qu’ils firent….

Une fois arrivées en haut, ils échouèrent tous deux sur le sol, trempé et épuisé. Des soldats les aidèrent à se défaire des cordes puis le Dr Beckett arriva et les recouvrit tout deux de couverture.

- Préparez-moi des couvertures chauffantes, ainsi que du sérum physiologique a 37.5, il faut qu’on les réchauffe !
Les deux victimes furent emmenées à l’intérieur de la citée et allongé sur des brancards. Tous les deux en hypothermie, ils étaient inconscients mais ne présentaient aucune autre séquelle due à leur séjour dans l’eau.

Le Dr Beckett et son équipe s’évertuèrent à faire remonter doucement leur température. Bientôt John et Teyla se présentèrent à l’infirmerie en ayant entendu parler de l’incident.

- Elizabeth qu’est-ce qu’il s’est passé ? Demanda le colonel Sheppard.
- Alessandra à sauté de la terrasse Est. Ronon a plongé pour la sauver.
- Comment vont-ils ? S’enquit Teyla.
- Ils sont en hypothermie, mais ils vont s’en sortir. Vous avez été prévenu tous les deux en même temps ? S’étonna le Dr Weir.
- C’est que… Commença John.
- Heu et bien, nous étions en train de….
- Discuter quand on a entendu ce qu’il s’est passé.
- Oui c’est ça. Approuva Teyla.
- Ah, très bien.

Carson arriva avec une mine plutôt satisfaite.

- Alors ? Demanda Elizabeth.
- Ca va aller, on a pu faire remonter leur température. Ils vont avoir froid pendant un moment mais ils s’en sortiront.
- Merci seigneur.
- J’arrive pas à comprendre pourquoi elle a fait ça. Ajouta Carson. Je pensais qu’on avait la situation en main, elle semblait garder le moral.
- Ou alors c’est ce qu’elle voulait nous faire croire. Peut être qu’elle était plus mal que ce que nous pensions ? Proposa John.
- C’est autre chose. Commença Elizabeth.
- Quoi ? Demanda Teyla.
- Lessa m’a confié il y a quelques temps qu’elle avait fait un rêve prémonitoire. Un rêve où elle se faisait tuer.
- Bon sang pourquoi je n’y ai pas pensé ! Et dire qu’elle venait toutes les nuits prendre un somnifère pour ces mauvais rêves !
- Vous ne pouviez pas deviner Carson.
- Je suis son médecin, j’aurais dû voir que ces rêves n’étaient pas que de simple cauchemar.
- Il faut vraiment nous débarrasser de ces types. Vous n’avez rien de nouveau ?
- Non, rien de plus sur eux. Rodney à proposer plusieurs…. Solutions barbares mais….
- Quel genre de solution ?
- Les démembrer et éloigner les morceaux de leur corps. Les jeter dans le vortex de la porte tête la première….
- Hors de questions, nous sommes des gens civilisés on ne peut pas faire ce genre de choses ! Le coupa Elizabeth.
- C’est ce que je lui ai dit. Mais il a répondu que la douleur de ses côtes cassées valait bien tous les châtiments du monde.
- Sacré Rodney. Sourit John.
- Alors vous n’avez rien d’autre sur ces hommes? Et leurs victimes ? Demanda Teyla.
- Comment ça ?
- Peut être que ça pourrait vous aider.
- Je…. Je n’ai pas encore eût le temps de jeter un œil sur les résultats des autopsies, mais c’est pas une mauvaise idée. Acquiesça Carson.

Lessa avait ouvert les yeux quelques minutes plus tôt. Elle n’avait que peu de souvenir de « l’incident » mais une infirmière le lui avait rappelé, n’omettant pas le faites que Ronon avait risqué sa vie pour la sauver. Maintenant tremblante de froid dans sa couverture chauffante elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il aurait mieux fait de la laisser ce noyer. L’homme était d’ailleurs allongé toujours inconscient dans le lit d’à côté.

Quand finalement il ouvrit les yeux le Dr Beckett s’approcha et vérifia ses constantes.

- Comment vous sentez-vous Ronon ?
- Ca va.
- Votre température interne est revenue à la normale, vous êtes plus coriace que je ne le pensais.
Carson se tourna ensuite vers la jeune femme.
- Lessa comment ça va ?
- J’ai froid.
- Je sais, vous avez plus de mal à remonter la pente. C’est ce qui cause les tremblements.
- Super.
- Essayer de rester calme et de vous reposer. Ajouta-t-il en remontant la couverture chauffante.
Le Dr Beckett lui fit un sourire rassurant puis s’éloigna.

Ronon se tourna légèrement vers Lessa et la dévisagea quelques instants.

- Je sais ce que vous vous dîtes. Mais vous n’auriez pas du plonger ! Lança la jeune fille.
- Je vais vous rendre un service et faire comme si je n’avais rien entendu.
- Vous avez risqué votre vie pour rien.
- C’est pas ce que j’estime.
- Je suis vraiment stupide, qu’est-ce qui m’a pris ! ?
- C’est une bonne question. Mais vous venez de dire que vous vouliez….
- J’ai pas dit que je voulais mourir, mais que vous n’auriez pas du plonger. Le coupa-t-elle.
- Alors pourquoi vous avez plongé ?
- Je sais pas. Je crois que sur le coup j’en ai eu vraiment envie…. Avoua-t-elle.
Ronon réalisa qu’elle devait vraiment être mal pour avoir eu l’envie de mourir. Comprenant que l’accabler ne servirait à rien car elle s’en voulait vraiment il changea de ton.
- Envie d’un bain de minuit…. Commenta-t-il.
- Ouais. Sourit légèrement Lessa toujours tremblante. Bon sang ce que j’ai froid !

Autour d’eux l’infirmerie avait reprit son calme habituel pour le milieu de la nuit. Il n’y avait rien sauf le bip des machines qui résonnaient et les lumières avaient été baissées. Lessa avait toujours ces terribles tremblements qui l’empêchaient de se reposer correctement. Ronon dans le lit à côté se sentait impuissant, lui avait bien récupéré et n’avait pas froid. Il voulait l’aider, elle voulait se réchauffer. Ils se regardèrent un moment puis repoussant sa couverture, Lessa sauta de son lit et rejoignit Ronon dans le sien. Elle se cala contre lui et il rabattit la couverture sur eux deux. Le corps chaud et rassurant du Runner la réchauffa plus vite qu’elle ne l’aurait crût. En quelques minutes les tremblements avaient cessé et la tête nichée dans son cou elle s’endormit paisiblement.
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyJeu 1 Juin 2006 - 10:06

Le lendemain le Dr Weir ainsi que toute l’équipe vinrent prendre des nouvelles des deux malades. Carson qui venait d’arriver demanda le compte rendu de la nuit à l’une des infirmières. Celle-ci le lui donna avec un léger sourire de satisfaction que Carson ne comprit pas tout de suite. Il parcourut le dossier un moment et ouvrit des yeux ronds.

- Alessandra a dormis toute la nuit ?
- Elle dort encore. Répondit l’infirmière.
- Elle a fait une nuit complète ? Sans cauchemars ? Questionna-t-il.
- Rien du tout. Sourit l’infirmière.
- C’est une bonne nouvelle. Commenta Elizabeth.
- Oui. Mais comment est-ce que… ?
L’infirmière s’approcha du médecin et lui murmura quelques mots. Carson releva la tête et parut gêné et embêté.

- Qui a-t-il ? Demanda John intéressé.
- Heu…. Rien d’important. Je vais aller voir nos deux malades…. Lança-t-il en s’éloignant.
- Nous venons avec vous, histoire de nous rassurer.
- Non !
- Pourquoi pas ? Demanda Elizabeth.
- Parce que…. Ils dorment !
- Nous ne ferons pas de bruit….

Ils avancèrent tous en direction du coin où ils étaient installés. Arrivé dans la salle en question les membres de l’équipe se figèrent et des o de surprises apparurent sur les visages.

- Y en a qui ont trouvé la bonne technique pour mettre les filles dans leur lit ! Lança Mckay.
- Rodney ! Le sermonna John.
Lessa et Ronnon étaient toujours endormis dans le même lit.
- Heu…. Et bien…. Commença le Dr Weir.
- Voyons le bon côté des choses, Alessandra dort ! Ajouta Carson.
- Nous devrions peut être les laisser…. Seul ? Proposa Teyla.
- Bonne idée….
Ils se dissipèrent gêné et Carson se dirigea vers d’autres malades.

Plus tard.

Mckay avait étalé les résultats des autopsies devant lui. Toute la table de travail en était recouverte, et la tête posée sur ses paumes de mains le scientifique poussait de longs soupirs à fendre l’âme. La biologie c’était pas son truc ! Il trouvait tout ça très ennuyeux et ne se cachait pas pour le montrer ! Il ne faisait ça que parce qu’Elizabeth le lui avait demandé….

- Y’a rien là dedans qui…. Rodney s’arrêta et rassemblant quelques feuilles il les compara avec empressement. Son visage s’orna d’un sourire triomphant. Oui, oui ! S’écria-t-il. Il appuya sur le bouton de sa radio. Beckett, ici Rodney ! Vous devriez venir voir!

Quelques minutes plus tard le médecin arriva.

- Rodney, vous avez trouvé quelque chose d’intéressant ?
- Un peu oui ! Regardez ça ! Dit-il en lui tendant les résultats.
Carson les étudia un moment mais ne comprit pas l’engouement de Rodney.
- Je ne vois pas ce qu’il y a de particulier.
- Mais si regardez leurs protéines !
Beckett se replongea dans les feuilles et il acquiesça.
- Ce sont des protéines que nous ne possédons pas. Mais elles viennent d’une autre galaxie ce n’est pas très étonnant.
- Peut être que si justement. Si j’en crois le rapport du Dr Heightmeyer sur ce que lui a dit Lessa, ça pourrait être l’explication.
- C’est à dire ?
- Les wraith ne peuvent pas absorber l’énergie vitale du peuple d’Alessandra ! Pourquoi ?
- A cause de la protéine ? Rodney…. Non ça voudrait dire que….
- Attendez, ça ne veut pas dire que j’ai raison. Mais peut être que si et dans ce cas il y a un moyen de vérifier.
- Il faut faire des tests pour confirmer. Ajouta Carson.
- Exactement ! Je vais préparer le laboratoire.
- Et moi je vais chercher Alessandra !

Les deux hommes se séparèrent et quelques minutes plus tard, Beckett arrivait dans le laboratoire en compagnie d’une Lessa bien remise.

- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle en s’asseyant sur un haut tabouret.
- Nous avons trouvé quelque chose d’intéressant sur votre peuple.
- Du genre ?
- Une protéine que vous auriez et qui empêcherait les Wraith de ce nourrir de vous.
- C’est pour ça qu’ils…. Nous tue au lieu de…
- Oui. Confirma Beckett.
- Bon, mais pourquoi je suis là ?
- Nous avons besoin de votre aide, il faudrait que je prélève un peu de votre sang.
- Bon, allez-y. Acquiesça la jeune femme.

Le Dr Beckett lui fit une prise de sang et tendit un des tubes à Rodney. Celui-ci avait déjà préparé sur une coupelle un peu d’ADN wraith qu’ils gardaient précieusement. Le scientifique mit les deux échantillons en présence et fit quelques manipulation avant d’observer le résultat au microscope. Quelques minutes s’écoulèrent avant que Rodney la mine déconfite annonça les résultats.

- Les cellules ont été absorbées par celle du Wraith. Annonça-t-il déçu.
Beckett Baissa la tête et soupira visiblement déçu lui aussi. S’approchant finalement du microscope il regarda à son tour dans l’engin. Il se passa plusieurs minutes à nouveau avant qu’il ne relève la tête à son tour.
- C’est bon Beckett, je me suis trompé je sais ! Soupira Rodney.
- Rodney… !
- Mais c’est qu’avec cette douleur à cause de mes côtes je….
- Rodney ! Venez voir !
- Quoi ? Voir quoi ? Demanda-t-il en s’approchant.

Mckay se pencha à nouveau sur le microscope.

- Ca alors ! Qu’est-ce qu’elles ont ?
- Je crois qu’elles sont en quelques sorte…. Malade !
- Malade ? J’étais pas si loin du résultat ! S’extasia Rodney.
- Attendez, je comprends pas tout ? Demanda Alessandra aux deux hommes.
- C’est très simple…. Vous êtes un ange tombé du ciel Lessa !

Rodney et Beckett se chargèrent de réunir toute l’équipe en salle de réunion. Presque aussitôt, Elizabeth, John, Teyla, Ronon, Alessandra ainsi que le colonel Caldwell les avaient rejoins. Tous assis autour de la table l’équipe attendait avec impatience qu’ils s’expliquent.

- Bien, nous sommes tous là, nous vous écoutons. Lança Elizabeth.
- Oui qu’est-ce que vous avez découvert de si génial ? Questionna John.
- Carson et moi, nous nous sommes penchés sur les résultats des autopsies. Nous avons découvert que les victimes avaient toutes en point commun la présence d’une protéine particulière dans leur organisme.
- Protéine qui jusque là n’avait jamais été trouvé sur aucune autre peuplade des nombreuses galaxies que nous avons explorés.
- Mais qu’est-ce qu’elle a de particulier cette protéine ? Demanda Teyla.
- Et bien, elle n’empêche pas les Wraith d’absorber l’énergie vitale des gens qui la possède. Cependant un Wraith qui l’absorberait en deviendrait vraiment malade. Pas au point de mourir mais il aurait….
- Une sacrée indigestion ! Lança Mckay.
- C’est vraiment très intéressant…. Vous croyez pouvoir isoler cette protéine pour en faire une sorte de vaccin Wraith ? Demanda Caldwell.
- C’est possible. Cela demanderait du temps, le temps de l’isoler, de la reproduire, et de la rendre compatible à tous les organismes. Répondit Beckett.
- Ce qui explique pourquoi ils ont massacré votre peuple Alessandra.
- Bon mais en ce qui concerne ces hommes, je ne vois pas trop le rapport ! ?
- J’ai une théorie à ce sujet ! Lança Mckay.
- On vous écoute Rodney ?
- Je pense que ces individus sont le produit technologique des Wraith. Ils sont en quelques sortes leurs…. Disciple pour les sales besogne.
- Les filles et moi étions les dernières survivantes de l’attaque Wraith. Comme nous étions les plus jeunes au village, les autres nous ont envoyés, nous cacher en petit groupe dans la forêt. Cela en attendant les secours.
- Les secours ?
- D’autres villages nous avaient promis du renfort. Nous les attendions mais on ne les voyaient pas arriver. Jena un matin a disparus sans qu’on comprenne pourquoi ni comment. Finalement elle est réapparu et nous a mené sur cette planète où…. Vous connaissez la suite. Pendant des semaines de nouvelles filles sont arrivées jusqu’au jour où il ne restait plus que nous….
- Voilà, peut être que votre sœur leur a juré fidélité comme l’autre sur le vaisseau ruche ! Lança Sheppard.
- Ce qui confirme ma théorie ! Ces types sont le fruit des Wraith pour exterminer les humains qui pourraient se montrer gênant !

Tous se regardèrent absorbant peu à peu chaque information. Comme un puzzle les pièces se mirent en place, les une après les autres.

- Je comprends mieux pourquoi ils vous ont emmenés là-bas ! Trop de mort suspecte aurait pu attirer l’attention des ennemis des Wraith !
- Quelle chance que nous passions par-là !
- Bon mais qu’est-ce qu’on fait de nos deux morts vivants ?
- Si on les renvoyait à leurs propriétaires ? Proposa Mckay.
- Pour qu’ils s’en servent à nouveau ?
- Je ne pense pas. Les Wraith on crée deux Frankenstein ! D’immondes créatures mais qui sont surtout incontrôlable ! Seul le désir de tuer les motives ! De tuer n’importe quoi et n’importe qui….
- Mais quand nous les avons tués la première fois ils semblaient être soumis aux Wraith ?
- C’est vrai. Mais vu la situation, je pense qu’ils doivent pas mal leur en vouloir…. Ils les ont laissés aux mains de leurs ennemis sans venir les sauver…. Moi à leur place j’aurais la rancune tenace.

Caldwell sembla très favorable à cette idée et prit la parole.

- Le Dedaelus a repéré un vaisseau ruche dans une galaxie en revenant de mission. Nous pourrions leur livrer le paquet en passant !
- Etes-vous sûr que c’est une bonne idée ?
- Ils méritent qu’on leur rende la monnaie de leur pièce.
- Très bien. Si tous le monde est d’accord avec ça, vous avez mon accord.
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyJeu 1 Juin 2006 - 13:54

L’équipe se dissipa Sheppard suivant Caldwell pour mettre au point cette mission. Alessandra elle, regagna le couloir qui menait à sa chambre mais fut rattraper par Ronon alors qu’elle entrait dans ses quartiers.

- Alessandra ?
- Ronon ? Elle l’invita à rentrer puis referma la porte.
- Je voulais savoir, comment vous sentez-vous ?
- Bien mieux. Maintenant avec le recul je me rends compte que j’ai faillit faire la plus grosse erreur de toute ma vie.
- On fait tous des erreurs, il ne faut pas être trop dur avec vous-même.
- Oui mais non seulement j’ai risqué ma vie, mais la votre aussi. Et en parlant de ça…. Je voulais juste vous dire, merci. Merci de m’avoir sauvé.
Ronon haussa les épaules et parut plutôt mal à l’aise.
- Est-ce que ça vous dit ce soir, qu’on s’entraîne un peu ? A moins que vous ne soyez trop fatigué….
- Non ! Je veux dire, non ça va, je me sens bien. Ce soir oui avec plaisir.
- D’accord, alors à ce soir.

Une douce plénitude s’installa dans la citée. Cela se produisait à chaque fois qu’ils arrivaient à résoudre un problème. La tension et la peur retombaient, les esprits s’apaisaient….

Le soir était vite venu. Tandis que Ronon et Alessandra s’entraînaient, John et Teyla étaient ensemble, lové l’un contre l’autre. Mckay travaillait comme à son habitude avec une bonne tasse de café non loin et Beckett prenait du repos largement mérité. Elizabeth finissait de lire les derniers rapports de missions, Caldwell lui en écrivaient.

Aucun n’aurait pu se douter alors que dans l’ombre, un drame se préparait. La jeune femme avait ouvert les yeux quelques minutes plus tôt. Après quelques instants d’hésitation, elle c’était tout rappelé. Son peuple mourant, les Wraith, leur proposition…. En entendant du bruit, elle avait refermé les yeux et avait fait semblant d’être toujours dans le coma. Puis une fois le danger éloigné, elle s’était levé et avait disparu….

Salle d’entraînement.

Ronon avait prit un bâton entre ses mains, s’en servant comme exemple quelconque d’une arme. Alessandra en fasse étudiait ses gestes en détails. Il lui montrait comment parer les coups, et comment désarmer son adversaire. Elle avait plus de mal avec cette dernière partie car il fallait faire preuve de rapidité et de force.

- Je n’y arrive pas vous êtes beaucoup trop costaud.
- Tu n’appuie pas la où ça fait mal. Si tu vois que ton adversaire à plus de poigne que toi, attaque le, où il est plus fragile. (Il la tutoyait pendant les entraînements c’était plus simple)
- C’est à dire ?
- Les doigts se brisent facilement il suffit d’un mouvement vif.
- Ca doit faire mal. Commenta-t-elle avec une grimace.
- Moins qu’un coup de couteau c’est certain. Reprenons.

Ronon se remit face à Lessa, puis attaqua. Tendant le bras en avant, la jeune femme le coinça sous son propre bras puis se servant de ses mains, elle lui fit lâcher prise en prenant garde de ne pas trop forcer.

- C’est ça, c’est beaucoup mieux.

Alessandra acquiesça avec un sourire puis Ronon lui tendit le bâton et ils échangèrent leur place. La jeune femme après s’être mis en position attaqua Ronon mais fut soudain distraite par une sensation qui lui souleva le ventre. Le runner lui bien concentré attrapa la jeune femme et la plaqua au sol. Il regarda Alessandra complètement ailleurs et allait commencer à la sermonner.

- Tu es complètement déconcentré !
- Ronon ! Commença-t-elle.
- Quoi ?
- Je…. J’ai une drôle de sensation.
- C’est à dire ?
- Je crois que…. Je crois qu’ils sont dans la citée !
- Les deux hommes ?
- Ils sont vivants. Affirma-t-elle.
Ronon l’aida à se relever puis ils se regardèrent un moment.

- Tu es sûre de toi ?
- Oh oui, je les sens j’en ai la nausée. Dit-elle en s’agitant un peu.
- Très bien je te crois. Je n’ai pas pris de radio mais il faut qu’on donne l’alerte. On va se rendre au poste principal….
- Non. Il ne faut pas bouger d’ici, si jamais on les croise ?
- Du calme, ça va aller. De toute façon ils seront vite repérés.
- D’accord, d’accord. Allons-y.

Ronon lui prit la main et ils sortirent de la salle d’entraînement en courant. Il ne leur fallut que quelques minutes avant de rejoindre l’avant poste où se passaient toutes les choses les plus importantes dans la base. C’était l’endroit qui géraient, les communications, les radars et pleins d’autres choses. Non loin de là se trouvait aussi le bureau du Dr Weir.

En voyant les deux amis arriver en courant, celle-ci sortit de son bureau et se dirigea vers eux.

- Que se passe-t-il ?
- Alessandra pense que les hommes sont vivants et qu’ils sont quelque part dans la cité.
- J’ai ressentit une drôle d’impression moi aussi. Zelenka !
- Dr Weir ?
- Mettez tout le monde en code rouge nous avons des intrus dans la citée.
- Bien docteur !
- Comment ont-ils pu sortir de la morgue ? S’étonna Ronon.
- Je n’en sais rien….
Alessandra parut réfléchir et son visage devint soudainement plus triste encore.
- Jena. Dit-elle doucement.
Elizabeth regarda la jeune femme puis appuyant sur sa radio elle contacta l’infirmerie, chargeant quelqu’un d’aller vérifier. En entendant la réponse le Dr Weir lança un regard désolé à Lessa.
- Très bien, Ronon rejoignez l’armurerie, il faut qu’on les trouve avant qu’ils ne fassent trop de dégâts.
- Je viens avec vous ! Lança Alessandra.
- Hors de question c’est beaucoup trop dangereux !
- Mais je sens leur présence ! Je pourrais vous être utile !
- Très bien mais ne prenez aucun risque inutile.

Toute la citée fut passé en alerte maximal et toutes les équipes furent invitées à venir s’équiper pour chasser les intrus. De petites équipes furent mises en place et Zelenka fut rejoint par Rodney dans le but de les localiser.

A l’armurerie.
Ronon venait de finir de s’équiper et il tendit à Lessa un revolver.

- Une arme ?
- Au cas où !
Il lui montra comment s’en servir et elle la rangea discrètement sous sa tunique. Ils furent bientôt rejoins par Teyla et Sheppard qui s’équipèrent à leur tour.

Quelques part dans la citée.

Jena avait fuit après avoir libéré les deux monstres. Elle avait peur pour sa vie mais elle avait raison car en la voyant, il l’aurait tué presque aussitôt. Tout comme sa sœur, elle avait sut qu’ils étaient dans la citée et elle les avait réveillés. Mais Jena ne sentait pas que leur présence à eux, elle savait que sa petite sœur était là aussi. C’est dans ce but qu’elle avait fait ça, pour qu’ils finissent le travail comme les Wraith l’avaient exigé.

L’équipe de Sheppard emmené par Alessandra suivait la piste des deux barbares. Plus il s’en rapprochait et plus les deux femmes sentaient leurs présences. Soudain Alessandra ralentit le pas, restant un peu en arrière des autres. Elle avait sentit une autre présence….

Le coin de la citée où ils étaient n’étaient pas utilisé par l’expédition. L’endroit était donc plongé dans l’obscurité et surtout très calme. A l’affût du moindre bruit, Teyla, Ronon et John ne se rendirent même pas compte que Lessa avait changé de route et s’était éloignée d’eux.

La jeune femme avait prit un autre couloir et elle marchait calmement dans celui-ci. Soudain elle se figea et regardant autour d’elle, elle sentit sa présence derrière elle.

- Jena ! Lança-t-elle en se retournant.
Les deux jeunes femmes étaient maintenant l’une face à l’autre. Tandis que Lessa semblait bouleversé, Jena elle restait impassible.
- Jena, pourquoi tu as fait ça ?
- Tu ne pourrais pas comprendre. Tu aurais du te laisser tuer comme toutes les autres cela m’aurait facilité la tâche, petite sœur !
- Je ne te reconnais plus. Qu’est-ce qu’ils ont fait de toi ?
- Je ne veux pas finir comme les autres. Je veux vivre moi !
- Au prix de tuer tous ceux qui te sont cher ? Au prix de déshonorer ta famille ? S’écria Lessa.
- Je te l’ai dit. Tu ne peux pas comprendre! Maintenant il est temps d’en finir !

Jena attrapa Alessandra par le bras pour la conduire directement à la mort mais celle-ci ne se laissa pas faire. Se libérant de l’étreinte de sa sœur, elle la gifla violemment par la même occasion.

- Comment tu ? ?
- J’ai changé. Je ne suis plus la petite fille fragile que tu as conduit au massacre Jena ! On ne te laissera pas faire !
- Ca c’est ce que tu crois !
Jena se précipita sur sa sœur, et les deux jeunes femmes commencèrent à se battre. Elles ne se faisaient aucun cadeau n’hésitant pas à se donner des coups plus violents les uns que les autres. Soudain alors qu’elles se retrouvaient toutes deux à terre, elles sentirent une désagréable sensations les envahir. Cessant de se battre, elles levèrent les yeux et virent les deux hommes debout devant elles, des airs macabres sur le visage.

Plus loin Teyla s’arrêta soudainement et se retourna.

- Alessandra vous avez sentit ça ? Alessandra ?
Ils regardèrent tous autour d’eux.
- Où est-elle ? Demanda Ronon.
- Je n’en sais rien !
Soudain des coups de feux retentirent et se regardant, ils revinrent sur leurs pas au pas de course.

C’est Alessandra qui avait tiré. Elle avait vidé son chargeur sur l’un des hommes mais celui-ci avait à peine freiner sa course vers elle. Lâchant l’arme et reculant à grand pas, elle se retrouva acculer à un mur, comme dans son rêve. Plus loin sa sœur avait été saisit à la gorge par l’autre homme qui lui tenait un couteau trouvé dieu sait ou.

Lessa fixa son assaillant puis comme un réflexe soudain elle lui sauta dessus de toutes ses forces et réussit à le déstabilisé suffisamment pour le faire tomber. Les cours de Ronon étaient en train de payer. Cependant en se sentant tomber l’homme l’agrippa et l’entraîna avec lui. La jeune femme se retrouva sur son assaillant, et elle essaya de se relever mais il la tenait par les poignets. Se rappelant une situation presque similaire Alessandra lui asséna un coup de genoux dans son anatomie purement masculine et réussit à se libérer de son emprise.

Se relevant, elle vit sa sœur tombée par terre et ne plus bouger. Bizarrement inquiète pour elle un moment, elle se rendit compte qu’elle était maintenant cernée par les deux hommes. Reculant sur le mur elle vit le barbare non armé tombé sous des tirs d’armes. Du coin de l’œil elle vit plus loin que le reste de l’équipe arrivait à son secours.

Ils étaient tout près mais pas assez pour empêcher l’autre homme de foncer sur Alessandra couteau bien évidence devant lui. En réalité, l’homme ne ressemblait plus qu’à une bête sanguinaire. Comme si le fait de mourir annihilait peu à peu tout reste d’humain en lui ! Lui faisant face, la jeune femme attrapa le bras armé qu’elle coinça sous le sien puis se retournant elle lui saisit quelques doigts qu’elle lui retourna dans un terrible craquement mais qui lui fit lâcher l’arme.

Ronon en voyant la scène ne put s’empêcher d’être très fier ! C’est lui qui lui avait appris à faire ça et elle s’en sortait très bien. Du moins jusque là ! L’homme fou de rage, profita de tenir Lessa pour l’envoyer avec toute sa force contre le mur d’en face. La jeune femme s’écroula à terre très sonnée tandis que Ronon sautait sur l’homme et le plaquait à terre.

Un rapide combat s’engagea et très vite sortant son arme le runner le mit à mort. Deux coups et celui-ci étaient à terre….

- Dr Weir, ici Sheppard les deux hommes sont maîtrisés, et il nous faut une équipe médicale.
- Bien joué ! On vous envoie ça tout de suite Colonel !

Teyla était accroupie à côté de Lessa. La jeune femme se tenait l’arrière de la tête avec une grimace, elle allait avoir une jolie bosse ! Soudain elle se leva d’un bond et courut jusqu’à l’endroit où sa sœur reposait. S’agenouillant à ses côtés, elle ne put s’empêcher de poser sa tête sur ses genoux et de lui prendre la main, malgré tout ce qu’elle avait fait.

- Jena, accroche-toi on va te soigner.
La jeune femme avait les yeux ouverts, elle était toujours consciente. A son cou une importante blessure saignait abondamment. Ronon posa à son tour un genou à terre et posa un tissu sur la blessure pressant fermement celle-ci pour empêcher le sang de trop couler. Lessa lui lança un regard et inclina la tête pour le remercier. Reportant son attention sur sa sœur, elle plongea ses yeux dans son regard mourant. Une larme coula sur la joue de Jena alors qu’elle fixait sans cesse sa sœur. Elle aurait voulut parler mais en était incapable.

Alessandra passa une main affectueuse sur le front et les cheveux de sa sœur puis prononça à mi-voix quelques mots.

- Je ne t’en veux pas.

Ronon leva des yeux surpris sur Alessandra. Lui n’aurait jamais put faire preuve de tant de compassion.

Jena sembla acquiescer à l’aveu de sa sœur puis ferma doucement les yeux avant d’expirer une dernière fois…. Quelques larmes coulèrent alors sur le visage d’Alessandra qui sentit bientôt son corps se secouer de sanglot. Ronon cessa de faire pression sur la blessure et posa une main sur l’épaule de la jeune femme. Lessa se laissa tomber en avant et posa sa tête sur l’épaule du runner pour pleurer tout son saoul….

Deux jours plus tard.

Lessa était assise en tailleur dans sa chambre. Elle méditait. Après la mort de sa sœur, les deux hommes avaient été conduit dans le dedaelus et la mission avait était accomplit. D’après les dires de John qui y était, le vaisseau ruche en question se serait auto détruit pour empêcher les deux hommes d’atteindre un autre vaisseau et faire plus de morts. La situation c’était retourné contre eux, ils avaient récolté les fruits de ce qu’ils avaient semés….

Peu à peu Alessandra arrivait à retrouver la paix dans son esprit. Malgré tout ce qu’il c’était passé, elle n’en voulait pas à sa sœur. Elle ne le pouvait pas et puis cela n’aurait servi à rien de garder une rancune pour celle qui pendant vingt ans c’était tout de même occupé d’elle. Peut être que les wraith avaient corrompu son esprit après tout, elle n’en savait rien.

Le jour même les neuf autres femmes ainsi que sa sœur avaient été incinérées. D’ici quelques minutes Ronon et le Dr Weir viendrait là chercher pour aller sur le continent. C’est elle qui en avait fait la demande, car son peuple était avant tout un peuple de la nature. Ils avaient toujours vécu entouré par la végétation et celle-ci leur procurait depuis toujours tout ce qui leur fallait. Il était donc naturel que leurs cendres soient répandues dans le vent pour voler jusqu’à la forêt...

On frappa bientôt à la porte, et Lessa se leva. Elle portait une jolie robe couleur bleu indigo qui faisait ressortir ses jolis yeux verts. La jeune femme ouvrit et sourit au runner qui se tenait devant la porte. Il lui tandis le bras et ils se rendirent au hangar à Jumper. John était déjà là prêt à décoller avec le reste de l’équipe.

Une fois sur le continent, la petite troupe marcha jusqu’à la lisière de la forêt puis ils s’arrêtèrent. Elizabeth qui tenait une urne dans les mains la tendit à Lessa qui la remercia d’un hochement de tête. C’est seule ensuite qu’Alessandra marcha pendant quelques mettre puis s’arrêta.

Comme si c’était prévu le vent soufflait fort ce jour là. Après quelques minutes à prier pour son peuple Lessa ouvrit l’urne et laissa le vent disperser les cendres de ses sœurs, ses amies, sa famille. Ce peuple qui pour avoir été une menace s’était vu exterminé pour rien….
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MessageSujet: Re: Heaven's Door   Heaven's Door EmptyJeu 1 Juin 2006 - 14:39

Plus loin l’équipe restait muette, il n’y avait rien à dire sinon se taire pour rendre hommage à ceux qui ne pouvaient plus parler. Un peu en retrait John glissa sa main dans celle de Teyla. L’Athosienne tourna légèrement la tête et plongea son regard dans les yeux de l’homme qu’elle aimait. Elle voyait la peur et le doute dans les yeux de John, peur de la perdre un jour. Teyla sans rien dire serra un peu plus sa main et hocha doucement la tête comme une promesse implicite de ne jamais le laisser la perdre….

Quelques jours passèrent. Alessandra recommençait à vouloir pensé à son avenir. Comme le lui avait promis Elizabeth, les deux femmes se penchèrent longuement sur la question. La jeune femme n’avait plus d’attache, nul part où aller. Le Dr Weir lui proposa alors de rejoindre le continent et de vivre avec les Athosiens. Teyla leurs en avaient déjà parlé et ils n’étaient pas contre le faites le l’accueillir bien au contraire. Après mainte discussion la jeune femme avait accepté et l’heure du départ avait sonné….
La jeune femme avait dit au revoir à tout le monde. Elle n’aimait pas les adieux trop déchirants puis ils serraient amenés à se revoir très vite. Seul Ronon restait manquant à ses au revoirs. Lessa l’avait cherché partout mais personne ne l’avait vu. John c’était proposé pour emmener lui-même la jeune fille, et ils se dirigeaient tous deux vers le jumper quand le runner refit son apparition.

- Ronon ! S’écria Lessa contente. Je t’ai cherché partout !
- Je préférais te faire mes au revoir avec un peu plus d’intimité.
Le runner regarda John qui souriait bêtement en les voyant.
- J’ai compris, je suis de trop c’est ça ?
- Un peu oui. Répondit franchement Ronon qui n’était pas expert dans la subtilité.
- Bon, dans ce cas je vous attends dans le Jumper.
Il s’éloigna et Lessa posa son sac contenant quelques vêtements par terre.
- Tu viendras me voir sur le continent ? Demanda-t-elle visiblement émue.
- J’ai encore quelques leçons à te donner.
Lessa acquiesça avec un sourire.
- Tant mieux, j’ai encore beaucoup de progrès à faire.
- Tu es sûre de vouloir partir ?
- C’est mieux. J’ai besoin de recommencer à zéro…. Et puis qui sait, l’envie de refaire un petit plongeon pourrait me reprendre.
- Dans ce cas, il faudrait que je plonge encore pour te sauver.
- Ne me tente pas trop. S’amusa-t-elle.
- Je n’aime pas les longs adieux, tu ferais mieux d’y aller. Ajouta finalement Ronon.
- Oui, le colonel va s’impatienter.

Alessandra se pencha pour ramasser son sac, puis se relevant elle sentit les mains de Ronon glisser sur son visage avec douceur avant de sentir ses lèvres se joindre aux siennes. Surprise elle lâcha son sac et répondit avec autant de ferveur à son baisé. Le runner laissa ses mains descendre sur sa taille et d’un bond Alessandra passa ses jambes autour de sa taille à lui pour pouvoir profiter d’autant plus de ses avances. Il faut dire que du haut de ses deux mètres elle paraissait bien petite à côté de lui.

John qui s’impatientait sortit bientôt du Jumper et vit Alessandra accroché à Ronon et l’embrasser avec fougue. S’amusant de la situation qu’autre chose il repartit dans l’engin et se cala dans le siège en attendant qu’ils finissent de se dire au revoir.

A bout de souffle, Ronon et Lessa se séparèrent et posèrent leur front l’un contre l’autre. Ils restèrent un moment ainsi.

- Je devrais vraiment y aller. Dit-elle à regret.
- Je sais.
- Je n’ai plus envie de partir maintenant…. Mais je dois y aller.
- Je sais. Répéta le Runner.

Alessandra embrassa une dernière fois le runner avec douceur et passion avant de lui rendre sa liberté. Elle ramassa à nouveau son sac puis lançant un dernier regard à Ronon elle s’éloigna à regret pour grimper dans le jumper.

Le runner s’éloigna et le vaisseau décolla.

Lessa assise prêt de John avait un grand sourire fixé sur les lèvres.

- Vous n’êtes pas triste de quitter Ronon ?
- Bien sûr que si….
- Alors pourquoi vous souriez… ?
- Parce que ma grand-mère disait qu’être heureuse et malheureuse à cause d’un homme s’était être aux portes du paradis….


FIN
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