Immortal Alliance[SN]

Donc voilà je me lance, ma première fic que je poste sur le forum. Je sais pas trop comment vous presentez vos fics, alors je vais le faire comme je le sens lol ! Surtout que j'ai pas l'habitude de ce genre de fonctionnement lol




Titre : Immortal Alliance.
Disclaimer : Les personnages de Sg-1 et Highlander ne sont pas à moi !
Ship : Daniel/Over...
Genre : Crossover Avec Highlander. Il n'est pas bien utile de connaître la série pour comprendre, enfin je pense! Sinon vous pouvez toujours poser des questions lol Sinon Romance, aventure...
Perso : Daniel, Sam...Toute l'équipe...lol

NB: J'ai la fâcheuse habitude de prendre des libertés avec les évènements et la chronologie de la série, donc je m'en excuse. J'oublie aussi beaucoup de choses, et je ressucite des gens alors vous posez pas de questions mdr!

Résumé : Une planète en danger, un vilain pas beau et tout un tas d'ennui sans oublier bien sûr de l'amouuuuuuuuuuuuuuur lol

Voilà bonne lecture!

Il y a très longtemps aux confins de l’univers la race la plus Ancienne et la plus avancés qui exista peupla notre monde des êtres que l’on appelle humain. Les Anciens de leurs noms furent décimés par une maladie qui obligea les survivants à fuir dans la galaxie de Pégase où ils semèrent la vie humaine sur leur passage.

Le temps passa, et chaque peuplade disséminée dans la galaxie évolua de différentes façons, de nouvelles croyances naquirent et d’autres furent oubliés. Des peuples furent asservis sous le joug des goa’uld, les faux dieux…

Parmi ces hommes certains n’étaient pas comme les autres. Des gens aux destins extraordinaires qui privé de savoir et de connaissances sur eux-même n’avait pas conscience de ce qu’il représentait…

Quelque part dans un système solaire. Planète « Yssam » .

Le cercle magique. Lieu de culte et de pèlerinage strictement interdis d’accès en dehors des cérémonies. Voilà le panneau implanté non loin de la grande porte des étoiles que venait de franchir ce petit être aux yeux pleins d’émerveillements. Ses pas se faisaient gracile et discret sur l’herbe tendre évitent tout obstacle qui aurait pu la faire remarquer des deux gardes passablement endormis en ce début d’après-midi. Les yeux brillants d’excitation, elle tenait d’une main sa robe bien trop longue et faisaient de grands pas pour accéder à son but. Ses fins cheveux bruns rythmaient sa course alors qu’elle n’était plus qu’à quelques mètres de l’objet tant convoité.

Devant elle quelques marches de pierres se dressaient pour accéder au cercle, marches qui de sa petite taille lui semblait insurmontable ou presque. Prenant appuie de ses mains et de ses genoux, elle commença l’ascension et grimpa une marche puis deux. Enfin la troisième et dernière plus petite lui donnait un accès direct à l’anneau sacré ! Elle leva la jambe et monta sur le dernier obstacle. Enfin elle y était, et son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine.

Soudain une voix s’éleva dans l’immensité calme du lieu sacré. Une voix ferme et forte qui fit sursauter l’enfant.

- Naya ! Ne touche pas le cercle magique… ! Tempêta l’homme.

La petite bien que visiblement effrayé tendit tout de même une de ces fines menottes et avança doucement sa main vers l’objet sacré. Elle tourna son visage vers l’homme plus loin qui s’avançait vers elle, son père. Celui-ci avait été rejoins par deux prêtres qui en la voyant tendre la main étaient tombés à genoux et priait à haute voix les dieux.

- Mon enfant ne touche pas le cercle ou tu seras maudite !
- Mais père…
- Naya, fais ce que je te dis, éloigne-toi.
- Non… Je dois…
-
L’enfant avança sa main brusquement tandis que ses doigts rencontraient le métal glacé de la porte des étoiles. Un sourire naquit sur le visage de l’enfant tandis que ceux de son père et des prêtres devenaient livides. Soudain il y eut une lumière et le cercle magique commença sa rotation avec un bruit d’enclenchement étrange.

- Naya seigneur qu’as-tu fais ? !


De nos jours. Yssam.

Le ciel étoilé d’un noir de jais offrait deux lunes entrelacées ce soir là sur Yssam. Il faisait bon et l’air chaud enveloppait les habitants d’une douce sérénité. Accoudé à l’une des fenêtres de la demeure royale une femme regardait ce ciel qui lui semblait imprenable. Son visage semblait rêveur mais ses yeux étaient emplis d’une grande crainte.

- Princesse Naya ! ? Appela une servante. Princesse tout va bien ?
- Je vais bien. La flotte de mon père est-elle rentré ?
- Pas encore votre altesse. Dois-je préparer votre chambre pour la nuit ?
- Je préfère attendre que la flotte soit rentrée, les vaisseaux de Ba’al n’étaient pas nombreux n’est-ce pas ?
- Je n’en sais rien Princesse. Mais nous l’avons toujours repoussé jusqu’à maintenant, n’ayez crainte. Votre père est un grand guerrier.

La jeune femme acquiesça et détourna la tête en direction du village en contrebas. Dans les maisons les lampes trahissaient que les femmes et les aînés des enfants veillaient eux aussi en attendant le retour de la garde partit repousser quelques planeurs de la mort.

Naya contempla une dernière fois le ciel puis tournant les talons elle s’apprêtait à regagner sa chambre quand un sifflement terrible déchira le ciel. Quelques planeurs de la mort passèrent au-dessus du village a la plus grande surprise des habitants. Les hommes et les gardes restantes se mirent en alerte de premier niveau alors que les planeurs faisaient un deuxième passage en tirant cette fois sur les maisonnées. Très vite et de partout les répliques se firent entendre.

Naya d’abord pétrifiés fut emmené par deux gardes à l’abri à l’intérieur du château. On la cacha dans la plus grande salle, à l’intérieur d’un petit débarra. Assise sur le sol dans le noir total la princesse regroupa ses membres et posa ses mains sur ses oreilles pour ne pas entendre les détonations.

Dans sa cachette elle ne pouvait qu’entendre de grands bruits ne se doutant pas une seconde qu’à l’extérieur une vraie bataille venait de s’engager. Le ciel était maintenant déchiré de débris et le village était à feu et à sang…


Colorado Cheyenne Mountain.

Le général Jack O’Neill était assis dans son nouveau bureau dont la décoration changeait très largement de son ancien. Les meubles de plus grand standing et les décorations plus formelles lui donnaient l’impression d’être un de ces gratte-papier qu’il détestait tant !

- Mon général ! S’écria Walter en entrant dans le petit bureau.
- Walter ! Que puis-je faire pour vous ? Demanda Jack en croisant les bras d’un air très intéressé.
- Vous devez signer les autorisations de visite pour la réunion Tok’ra et alliance Jaffa du mois prochain !
Le général prit les dossiers que lui tendait le soldat et ouvrit plusieurs tiroirs avec patiente avant de sortir un stylo et de signer les différentes feuilles. Une fois fait Jack rouvrit le tiroir en question et remit son stylo à l’intérieur. Walter reprit les dossiers un air étonné sur le visage.
- Qui a-t-il ? Demanda Jack.
- Mon général… Je peux vous poser une question ?
- Allez-y Walter !
- Hé bien… Pourquoi rangez-vous votre stylo dans un tiroir ? Pourquoi ne pas le laisser sur votre bureau ?
- Mon petit Walter… Ce stylo n’est pas qu’un Stylo !
- Vraiment ?
- Oui… C’est LE stylo collector des Simpson tirés en 30 exemplaires seulement ! Vous saisissez ?
- Oui mon général. Sourit le soldat.
- Bien… Dîtes-moi vous savez où se trouvent Daniel et Carter ?
- Je crois les avoir vus se diriger vers le mess il y a quelques minutes !
- Merci Walter ! Lança Jack en se levant d’un bond.
- De rien mon général…

Au Mess.

- Vous avez des nouvelles de Teal’c ? Demanda Daniel à sa co-équipière face à lui.
- Il rentre demain en toute logique. Mais vous comptez toujours partir aujourd’hui avec SG-3 sur P5X-262 ?
- Oui, quelques artefacts qui appartiendraient aux anciens ont été trouvés par une précédente équipe et j’aimerais voir ça ! Vous voulez nous accompagner ?
- J’aimerais mais je travaille sur un nouveau réacteur à naquadah…
- Bonjour les enfants ! Lança Jack en prenant place à la table où se trouvaient ses deux amis. Qu’est-ce que vous faites de beau ?
- Et bien nous parlions boulot. Répondit Daniel simplement.
- Ah ! ? Mais à part ça ? Rien de neuf ? Pas de… Mission de sauvetage ni d’appel de détresse des Tok’ra ?
- Non mon général pas que je sache.
- Vous êtes sûr ?
Daniel sourit légèrement avant de regarder Jack.
- Est-ce que vous vous ennuyez Jack ?
- Moi ? Pas du tout… C’est vrai !
- Mon général ! ? Insista Sam aussi amusée.
- Non mais je vous assure ! J’adore mon nouveau job ! Je signe des tas de papiers, je lis des tas de…papiers… Et je téléphone à pleins de gens… Lança-t-il avec un sourire.
- Jack ?
- Oh pitié Daniel, trouvez-moi un artefact nucléaire, un E.T à tuer, un goa’uld croisé avec une chèvre qui voudrait anéantir notre race tout ce que vous voulez mais un peu d’action !
- Et bien…

« Ouverture non programmé de la porte, ouverture non programmé de la porte »

- Il suffit de demander ! Lança Sam en se levant brusquement.
- (En levant les mains au ciel) Merci, merci infiniment ! S’écria Jack.

L’équipe se dirigea au pas de course vers la salle de contrôle et se penchèrent sur l’ordinateur de contrôle où était assis Walter.
- Est-ce qu’il y a un code de reconnaissance ? Demanda Jack tout excité.
- Celui des Tok’ra général.
- Bien ouvrez l’iris alors ! Avec un peu de chance c’est papa Jacob qui vient nous donner une nouvelle mission ! S’enthousiasma le général.
- J’aimerais bien. Sourit Sam en se dirigeant en salle d’embarquement.

Les visiteurs passèrent la porte et le colonel Carter sentit son cœur se gonflé de joie en voyant son père descendre la rampe d’accès à la porte.

- Papa ! S’écria-t-elle en l’accueillant bras ouvert.
- Sam ! Je suis heureux de te revoir mon ange. Dit-il en la serrant dans ses bras.
L’homme passa une main affectueuse sur le visage de sa fille avant de se tourner vers Jack et Daniel à qui il serra amicalement la main.
- Alors Jacob, qu’est-ce qui se passe cette fois ?
- Oh c’est une longue histoire, ça concerne Ba’al.
- Ba’al… ! Chouette !
- Je vous demande pardon ? S’étonna Jacob.
- Non laisse papa, je t’expliquerais plus tard. Lança Sam.

Salle de briefing.

- Qu’est-ce qu’il se passe avec Ba’al ? Demanda Daniel curieux.
- Ba’al est à la recherche d’un nouvel hôte pour Anat.
- Qui ça ? Demanda Jack perplexe.
- Anat ? Dans la mythologie Anat est la sœur mais aussi l’amante de Ba’al. Elle est représenté comme une déesse sanguinaire…
- Ils ne savent pas ce que c’est l’inceste chez eux apparemment ! ?
- Heu… A vrai dire non.
- Donc Ba’al cherche un hôte c’est ça ? Reprit Sam.
- Oui et il semble très difficile pour lui de se décider. Il a déjà enlevé plusieurs femmes de diverses planètes et vient même de s’attaquer à Yssam.
- C’est quoi Yssam ?
- Yssam est une ancienne planète dont les habitants mènent une guerre épique contre Ba’al depuis quelques années. Ils ont des vaisseaux de technologies assez avancés et ce sont de fins stratèges ! Malheureusement, ils sont moins nombreux et Ba’al a réussit à envahir leur monde il y a peu de temps.
- Et ? En quoi cela nous concerne-t-il ?
- Je sais que vous allez trouver ça étrange. Mais il y a une légende qui circule sur cette planète.
- Une légende ? Quelle légende ?
- Ils disent que certains habitants de cette planète seraient maudits. Une malédiction qui les rendrait immortel…
- Ah ! Très drôle ! Lança Jack.
- Ce n’est pas une plaisanterie Jack. Certains humains semblent en effet ne pas pouvoir mourir… Ce qui ne serait pas gênant si cette malédiction ne concernait que les hommes.
- Tu veux dirent qu’il y aurait des femmes immortelles aussi ?
- Pas des femmes ! Une femme… On la dit maudite, elle aussi, mais personne n’en a encore eût la preuve !
- Vous savez de qui il s’agit ?
- Malheureusement non… Sinon les Tok’ra se seraient chargés de la mettre en sûreté eux-même.
- Mon dieu… Vous avez peur que Ba’al ne prennent cette femme pour hôte ?
- Ce qui reviendrait à dire…
- Qu’elle serait invincible oui ! Conclut Jacob.

Sur Yssam.

Naya se demandait depuis combien de temps elle pouvait être enfermée dans ce minuscule débarra. Il lui semblait que cela faisait des jours. Pourtant elle n’avait pas bougé d’un pouce si bien que chacun de ses muscles la faisait souffrir tellement ils étaient crispés. Enfin elle entendit des bruits de pas dans la grande salle. Mécaniquement elle crût que c’était les gardes qui venaient la chercher et elle poussa un petit soupir de soulagement. La porte s’ouvrit bientôt brusquement et la lumière du jour lui brûla les yeux par son intensité. Eblouis, elle porta la main à son visage pour se protéger et ne protesta pas quand un bras ferme la tira de son cachot improvisé.

- J’ai crût que vous ne reviendrez…
- Silence humaine ! La coupa une voix métallique.

Naya se frotta doucement les yeux et aperçut alors la silhouette du garde devant elle. Cela n’avait rien à voir avec l’un des gardes de son père. Celui-ci portait une armure dorée dont la tête représentait un chacal.

- Un garde de Ba’al… Lâchez-moi ! Hurla la jeune femme en se débattant.

Le garde lassé la fit taire en lui envoyant un coup de zat’ qui lui fit perdre connaissance. D’autres gardes arrivèrent et s’adressèrent au Jaffa.

- Conduit la femme avec les autres. Le seigneur Ba’al décidera de son sort.

Le garde s’exécuta et conduisit Naya dans une prison improvisé à l’extérieur du village ou d’autres jeunes filles étaient retenu prisonnière. Celles-ci n’était qu’une petite dizaine à peine et se serraient les unes contre les autres dans un coin reculé. Elles semblaient toutes très effrayés et beaucoup pleuraient. Naya fut jeté au sol comme une vulgaire poupée et la porte se referma sans plus un regard.

Cheyenne Mountain. SG-C.

Teal’c était enfin rentré et il fut mis au courant de la situation. Très vite Jack décida d’organiser une mission d’attaque pour contrer Ba’al. Assisté de Jacob, l’équipe se rendrait à bord du Prométhée jusqu’à Yssam.
Le lendemain même l’équipe avait embarqué à bord du vaisseau Prométhée et les soldats se préparaient mentalement, physiquement et matériellement à affronter une fois de plus leur pire ennemi. En hyperespace, ils ne mirent que quelques heures à atteindre la galaxie où se trouvait la planète d’Yssam. Prenant garde de rester à une distance suffisante pour ne pas se faire repérer, Sg-1 et Selmak mirent au point une stratégie d’attaque, loin de se douter qu’il y avait déjà du mouvement sur la petite planète.

Sur Yssam.

Naya reprit conscience avec difficulté alors qu’elle sentait le sable s’infiltrer dans ses vêtements et lui abraser la peau. Elle leva légèrement la tête et vit les femmes autour d’elle qui semblait si terrifié. L’une d’elle l’aida à se relever et Naya regarda autour d’elle. Elle réalisa alors qu’elle était emprisonnée et son visage blêmit à cette pensée.

- Mais… Que s’est-il passé ? Demanda Naya surprise.
- Notre flotte à été anéanti par Ba’al et nos familles capturés ! Répondit l’une d’elle avec mépris.
- La flotte… ? Détruite ? Répéta Naya avec difficulté.
La princesse s’approcha de la jeune femme et la saisit par les bras. Elle lui demanda alors les yeux pleins de larmes.
- En es-tu sûr ? Toute la flotte ?
- Oui ! Ils sont tous morts !
- Et le roi ? ! Demanda Naya avec colère.
- Lui comme un autre.
- Non… C’est impossible. Souffla la princesse en refoulant ses larmes.

Naya ne put se remettre du choc que la porte s’ouvrit et que des gardes entrèrent suivit du seigneur Ba’al en personne. Discrètement Naya recula au fond de la prison se mêlant aux autres femmes.

L’homme d’allure impressionnante s’arrêta devant le groupe des femmes et les détailla rapidement de son regard perçant. Elles auraient été de la vulgaire marchandise qu’il ne les auraient pas observé autrement et avec autant de méprit dans le regard.

- Est-ce là tout ce que vous avez trouvé sur cette misérable planète ? S’offusqua Ba’al.
- Oui monseigneur.
- Aucune d’elle n’est digne de la déesse Anat ! Dit-il en bousculant les filles pour toutes les voir.
Un vent de panique souffla sur les jeunes femmes qui craignaient le pire. Soudain le faux dieu tomba nez à nez avec Naya qui le foudroya des yeux sans une once de peur malgré son cœur qui battait à tout rompre.
- Toi baisse les yeux ! Lança-t-il de sa voix rauque.
La jeune femme ne répondit pas mais ne baissa pas les yeux. Les larmes brouillaient sa vue mais son chagrin l’empêchait de ressentir pour le moment du moins la peur qui lui tiraillait le ventre.

- Vous êtes… Un assassin. Souffla-t-elle.
La goa’uld eût un rire amusé et saisit la jeune femme à la gorge.
- Tu as beaucoup de courage pour une femme, mais ne crois pas que je t’épargnerais pour ton arrogance ! Personne ne s’adresse à un dieu de cette manière humaine.
- Vous n’êtes pas un dieu… Vous n’êtes qu’un assassin.
Ba’al eût un nouveau rire amusé et il passa sa main ornée d’un gant goa’uld sur la joue de Naya qui n’apprécia pas spécialement.
- Tu es d’une grande beauté, et tu ne manque pas de caractère. Peut être ferais-tu un hôte convenable pour ma déesse…
- Plutôt mourir !
- Tu n’as pas le choix… Conduisez là au vaisseau ! Ordonna Ba’al en la poussant vers ses gardes.
- Que faisons-nous des autres seigneur ?
- Mettez les avec le reste des survivants !

Les anneaux de transports posèrent les soldats et l’équipe SG-1 à l’orée du bois non loin de la porte des étoiles où les jaffas avaient organisés un camp provisoire. Jack donna des ordres et plusieurs petites équipes se disséminèrent pour attaquer la garnison de plusieurs côtés.

Sg-1 furent les premiers à lancer l’attaque pour libérer la porte qui leur servirait de sauve conduit. Jack et Sam se trouvaient en tête, couvert par Teal’c et Daniel ainsi que Selmak. Les gardes étaient nombreux mais attaqués de tout front ils avaient du mal à s’organiser. Les quelques gardes devant le DHD tombèrent et Sam se précipita non loin de la porte pour couvrir la zone.

Plus en arrière Daniel se tourna vers Selmak qui venait de mettre à terre un Jaffa et vit une petite garnison qui se dirigeait vers eux. Se levant d’un bond il tira plusieurs coups de zat’ qui assommèrent quelques hommes et vit Teal’c en faire de même. Le jaffa lança à Daniel qu’il pouvait y aller car il couvrait ses arrières et l’archéologue s’élança pour assommer les autres.

Soudain Daniel entendit les cris de protestations d’une femme. Regardant autour de lui il vit deux gardes emmener de force la dîtes jeune fille en direction du vaisseau mère de Ba’al. Le souvenir de Sha’re brutalement arraché à lui par un goa’uld lui revint immédiatement en mémoire et presque comme un réflexe il se précipita vers eux. Il ne les avait pas atteint qu’il sentit un coup de zat qui lui électrifia le corps et lui fit perdre connaissance.

Quelques heures plus tard.

Les Jaffas avaient été vaincus et ceux qui n’avaient pas pris la fuite étaient morts. Une partie du peuple de la planète surtout des femmes et des enfants avaient pu être sauvé. Les soldats les avaient fait passer par la porte direction la terre, le temps de les soigner pour ceux qui en avaient besoin et surtout pour leur trouver une terre d’asile. Tous très occupé l’équipe ne remarqua que trop tard, c’est à dire une fois que Ba’al avait pris la fuite que Daniel Jackson manquait à l’appel…

- Quelqu’un à vu Daniel ? Demanda Jack inquiet.
- Pas depuis l’assaut de la porte ! Répondit Carter.

Jack regarda autour de lui et se dirigea vers Teal’c qui se faisait soigner une légère blessure au bras.

- Teal’c vous avez vu Daniel ?
- Je l’ai perdu de vu lorsque nous avons libéré la porte Général O’Neill.
- C’est pas vrai ! ?
- Daniel ? ! S’écria Sam en regardant autour d’elle. Est-ce que quelqu’un à vu le docteur Daniel Jackson ?

Vaisseau de Ba’al.

Une légère secousse fit trembler le vaisseau de toute part ce qui eût pour principal effet de réveiller Daniel toujours assommé par le coup qu’il avait prit plus tôt. Ouvrant les yeux l’archéologue roula légèrement sur le côté dans le but de se relever avec précaution. Une légère migraine lancinante l’endormait encore un peu et il eût du mal à se rendre compte immédiatement qu’il était prisonnier du vaisseau de Ba’al. Ce n’est que quand une patrouille Jaffa passa devant sa cellule qu’il comprit dans quelle situation il était.

Sans paniquer Daniel se précipita au tableau de commande d’ouverture de la porte et essaya en vain de le trafiquer pour l’ouvrir. Il comprit bien vite que c’était peine perdue et se mit à fouiller dans les poches de son uniforme pour voir s’ils ne lui avaient pas laissé quelque chose qui aurait pu lui être utile ! Bien sûr il l’avait parfaitement fouillé et ils avaient tout pris même sa radio.

- Bon… Je suis dans de beau drap cette fois encore… Jack va me tuer… !

Le bruit mécanique de Jaffa marchant au pas se fit à nouveau entendre et Daniel recula un peu tout en observant ce qu’il arrivait. Deux gardes firent alors leur apparition tenant chacun un bras d’une jeune femme qui se débattait avec rage pour leur échapper.
Ils s’arrêtèrent bientôt devant la cellule à côté de celle de Daniel et l’un des gardes la lâcha pour ouvrir la porte. Profitant de cette négligence la jeune femme donna un coup à son garde qui sous le choc la libéra de son emprise et elle en profita pour saisir sa lance et la retourner contre lui. Le tir l’atteint en pleine poitrine et il tomba mort sur le sol. L’autre jaffa rapide attrapa le bout de la lance et lança un coup qui mit la jeune femme à terre. Sonné elle se laissa traîner jusque dans la cellule sans protester. Le jaffa ferma la porte avec précaution puis traîna le corps de l’autre garde en dehors du couloir.

Naya allongé sur le sol étouffa un sanglot et regroupa ses membres autour d’elle comme pour se protéger de ce monde hostile. Daniel maintenant accoudé aux barreaux commun des deux cellules hésita quelques instants avant de lui adresser la parole.

- Heu… Salut ! Est-ce que ça va ?
Naya sursauta légèrement et se releva légèrement pour faire face à l’homme qui lui parlait.
- Qu… Qui êtes-vous ?
- Heu… Je m’appelle Daniel Jackson, je viens de la planète terre.
- Je… Je ne connais pas cette planète.
- Comment vous appelez-vous ?
- Naya.
- C’est très joli. Dit-il avec un sourire pour tenter de la réconforter un peu ce qui n’eût pas grand effet.
- Pourquoi avez-vous été fait prisonnier ? Vous n’êtes pas de ma planète !
- Non c’est exact mais… Disons que Ba’al à de vieux compte à régler avec moi. Moi et les gens de mon peuple.
La jeune femme se mit debout et essuya les larmes qui perlaient sur son visage.
- Alors mon peuple n’est pas le seul à combattre Ba’al le faux dieu ?
- Non. Nous aussi nous voulons le détruire. Mais mon monde n’est pas exactement en guerre contre lui au sens strict du terme. Même si à la moindre occasion propice on essaiera de l’anéantir une bonne fois pour toute.
- Je crois que c’est une cause perdue… Soupira Naya en allant s’asseoir au fond de sa cellule.
- Pourquoi ça ?
- Parce que nous sommes maudits…

Planète terre. Quartier Général du SG-C.

- Mon général, le Prométhée est prêt à partir dès que vous en donnerez l’ordre ! Lança Sam en entrant dans le bureau de Jack.
- Colonel veuillez vous asseoir. Répondit-il froidement.
- Mais mon général il n’y a pas une minute à perdre nous devons…
- Colonel ? ! La rappela-t-il à l’ordre.
Sam soupira et tira la chaise devant elle avant de s’asseoir.
- Je vous écoute, qu’est-ce qu’il se passe ?
- Je viens de passer prêt d’une heure à discuter avec le président.
- Et ?
- Il n’est pas très favorable à l’idée que nous nous lancions à la poursuite de Ba’al !
- Mais Daniel est son prisonnier ! S’écria Sam indigné.
- C’est ce que je lui ai dit ! Mais d’après lui se serait peine perdue, il pense que nous ne pouvons pas faire front à une attaque directe de sa flotte et ma foi il n’a pas tort !
- Mon général nous avons déjà vaincu à maintes reprises les grands maîtres sans avoir le moindre vaisseau à disposition. Je suis consciente du fait que face aux vaisseaux de Ba’al nous n’avons pas beaucoup de chance, cependant nous sommes pas obligés de l’attaquer de front !
- Expliquez-vous Carter… ?
- Nous pouvons utiliser le Prométhée pour le suivre. Si l’intention de Ba’al est de trouver une reine, il doit bien avoir un point d’ancrage sur une planète quelque part ? !
- Vous voulez qu’on le suive jusqu’à ses « appartements » et qu’on lui fasse une visite surprise une fois là-bas ?
- Oui c’est ce que je suggère mon général !
- Mais qui vous dit que Daniel est toujours en vie ? !
- Nous connaissons parfaitement Ba’al et son ego démesuré. Si comme je le pense, il a l’intention de regagner une planète, il voudra faire une exécution publique. Surtout au vu des nombreux soulèvements jaffa de ces derniers temps ! Il voudra faire un exemple pour montrer à quel point il est puissant !
- Carter, je suis à 100% avec vous, vous le savez bien, mais je ne sais pas si j’arrivais à faire changer le président d’avis ! Vous connaissez-les grattes papiers aussi bien que moi, quand ils ont une idée en tête…
- Ils ne sont pas les seuls mon général. Sourit Sam. Je vous en prie… On n’abandonne pas l’un des notre…N’est-ce pas ?
- Carter… Dix minutes, soyez prêt à partir.
- Merci mon général. Ajouta Sam en s’éloignant satisfaite.

O’Neill se recala dans son fauteuil et décrocha le fameux « téléphone rouge. »

- Allô Henry c’est encore Jack…

Vaisseau de Ba’al.

Le silence s’était installé depuis un moment entre Naya et Daniel. Cette dernière un peu trop bouleversée était resté muette malgré les tentatives raté de Daniel pour lier contact. Ce dernier respectant son silence s’était finalement lui aussi assis dans un coin. La situation n’était pas des plus simples et même si ce n’était pas la première fois qu’il se faisait enlever Daniel se demandait comment cette fois encore il allait s’en sortir. Ses amis viendraient probablement à son secours… Oui probablement.

Soudain il eût une vibrante secousse qui ne dura qu’un centième de seconde.

- Qu’est-ce que c’était ? Demanda soudainement Naya.
- Rien de grave. Le vaisseau est passé en hyperespace…
- Pour aller où ?
- Je n’en ai pas la moindre idée.
- Et ça ne vous inquiète pas ?
- En considérant le faites que nous sommes prisonniers dans le vaisseau mère d’un des plus puissants maîtres Goa’uld qui en plus nous en veut à mort… J’avoue que non c’est pas ma principale préoccupation.
- De toute façon nous sommes perdus à quoi bon…
- Ne dîtes pas ça ! Il y a toujours de l’espoir…Se reprit Daniel en se rendant compte que son ton était un peu brusque. Et puis mes amis vont venir me chercher.
- Mon peuple serait venu aussi si la flotte n’avait pas été détruite. Dit-elle tristement. Mon père… Faisait partit de la flotte.
- Je suis navré.
- C’est ma faute. Tout est ma faute ! Je ne veux pas que vous croyiez que je me lamente sur mon sort…Ce n’est pas ça. Mais je suis réellement responsable de tout ça et ce n’est peut être que justice après tout.
- Je ne comprends pas ?
- Petite j’ai offensé nos dieux en touchant l’anneau sacré.
- Ca n’a rien à voir avec la venu de Ba’al dans votre système solaire.
- Quand je l’ai touché, elle s’est activée et des Jaffa sont apparut. Pour une coïncidence c’est un peu gros non ?
- Le hasard fait parfois de drôle de chose. Mais pour avoir emprunter et touché la porte des milliers de fois, je vous assure que ça ne porte pas malheur… Même si ça peut en entraîner parfois, des malheurs.
- Je continue à croire que…

Des gardes jaffa se firent entendre et les deux voisins de cellules se turent inquiet de savoir pourquoi ils venaient les voir. S’arrêtant devant les cellules deux gardes sortirent des zat’n’ktel. Les jaffas pointèrent les armes sur les prisonniers et tirèrent un coup qui les assomma immédiatement. Ils avaient du comprendre que le plus simple pour trimbaler ce genre de prisonniers c’était quand ils étaient inconscients.

Depuis leur cellule Daniel et Naya n’avaient pas pu voir que le vaisseau venait de se poser sur une petite planète dont le quart de la surface était bleuté. Cela était dû certainement à un océan ou une grande étendu d’eau. Ba’al et sa garde rejoignirent le palais qu’il habitait sur cette même planète, puis Daniel et Naya suivirent le même chemin.

A bord du Prométhée.

- La Tok’ra nous a signalé que le vaisseau de Ba’al vient d’atteindre une petite lune habitable du nom de Twilight.
- Crépuscule ? Pourquoi cela ?
- D’après Selmak les soleils ne sont jamais très hauts dans ce monde, comme si le crépuscule était infini…Jusqu’à ce que les soleils se couchent du moins.
- Oh ! Visibilité réduite alors ?
- Moins qu’en plein jour c’est certain. Affirma Sam.
- Bien, Teal’c ! Appela O’Neill.
- Général O’Neill ?
- Veillez à ce que tous le monde emporte des lunettes à infrarouges ça pourrait être utile.
- J’y veillerais personnellement. Acquiesça le jaffa. Dans combien de temps atteindrons-nous cette planète ?
- Dans quelques heures si tout va bien.


Palais de Ba’al.

Le goa’uld assis sur son trône expédia ses deux gardes jaffa en dehors de la pièce. Non loin de là, une jeune femme au visage emprunt d’inquiétude était assise sur des coussins. Elle restait immobile mais ses yeux trahissait une certaine impatience mêlée d’une inquiétude grandissante. Sa peau dorée comme les femmes égyptiennes mettaient en valeur le brun de ses yeux. Sur ses épaules finement recouvertes d’une tunique claire retombaient ses longs et soyeux cheveux noirs.

Ba’al s’approcha d’un pas lent de la jeune jaffa et passa une main sur ses cheveux noirs. La jaffa se mit à frémir ce qui ravit le goa’uld. Il aimait voir ce sentiment de crainte qui naissait chez les simples gens quand il était là. Faisant le tour il lui fit face et lui tendit une main pour qu’elle se relève. Celle-ci l’accepta et se leva se tenant debout droite et fière mais gardant les yeux baissés.
Le goa’uld posa bientôt une main sur son ventre renfermant la larve de sa précieuse sœur et épouse Anat.

- Bientôt nous serons réunies mon amour. Je vais te trouver l’hôte la plus parfaite qu’il puisse exister. Elle sera puissance et force, grâce et beauté et tous s’inclineront devant toi. Ensemble nous règnerons sur l’univers… patience. .. Nous allons commencer le rituel ! Jaffa Kri ! S’écria Ba’al.

Pendant ce temps dans les cellules du palais.

Naya reprit conscience brusquement et sentit contre sa joue la dureté et la froideur du sol sur lequel elle était allongé. Prenant appuie sur les paumes de ses mains elle se releva et regarda autour d’elle. Cette nouvelle prison était à peu prêt similaire à celle du vaisseau à l’exception prêt qu’il y faisait plus frais. Une fois à genoux, Naya vit Daniel toujours inconscient un peu plus loin. S’approchant rapidement de l’archéologue, elle posa une main sur son épaule et le secoua doucement.

- Daniel ? Daniel réveillez-vous ! Lança-t-elle en le secouant.
- Hein quoi ? Non Jack je dormais pas ! S’écria-t-il brusquement.
- Pardon ?
Daniel regarda autour de lui.
- Non… Rien. Où on est ?
- Je crois que nous sommes arrivés sur cette planète !
- Déjà ? Bon… Tant que personne ne vient nous chercher pas de raison de paniquer !
- Ne dîtes pas ça, c’est toujours là que ça arrive !
- Vous n’avez pas tort.
Ils se levèrent tous les deux et Daniel fit le tour de la cellule s’arrêtant devant le panneau de commande. Celui-ci en moins bon état que dans le vaisseau se laissa ouvrir facilement. De nouveau Daniel fouilla dans ses poches mais bien sûr il ne trouva rien. L’archéologue regarda autour de lui et vit alors que Naya lui tendait une épingle à cheveux. Avec un sourire il l’accepta et s’en servit pour trafiquer les commandes et crée un court circuit.

Il y eût un flash et des étincelles quand la boîte sauta mais le mécanisme de fermeture de la porte se desenclencha presque aussitôt. Daniel n’eût qu’a tiré un peu pour que celle-ci s’ouvre lui laissant la possibilité de s’enfuir. Il passa la porte et se retourna voyant que Naya ne le suivait pas.

- Venez ! Dit-il en lui tendant une main pour la presser.

Naya légèrement effrayé hésita un moment. Mais finalement il n’était pas plus dangereux de s’enfuir que d’attendre paisiblement la mort ou pire. S’avançant elle prit la main de Daniel et tous deux s’enfuirent dans le long couloir.

Ils n’eurent pas fait quelques mètres qu’ils croisèrent une patrouille Jaffa. L’archéologue regardant rapidement autour de lui désigna un renfoncement dans le mur où ils pourraient se cacher. Les deux nouveaux amis s’y précipitèrent et attendirent le cœur battant la chamade que ceux-ci passe. Par chance ils ne se firent pas remarquer et reprirent leur fuite à travers le palais. Celui-ci bien que très beau se révélait être un véritable piège à souris ! Les couloirs nombreux se rejoignaient tous les uns les autres et ne les faisaient que tourner en rond, ou du moins leurs en donnait l’impression.

- On est pas déjà passé par-là ? S’écria Naya légèrement essoufflé.
- Les couloirs sont tous semblables.
L’archéologue regarda autour de lui et s’arrêta devant une fresque qui longeait tous les murs. Celle-ci bien que petites étaient ornés de symboles égyptiens, des hiéroglyphes. Daniel s’en approcha et commença à les déchiffrer.
- Que faites-vous ? Ce n’est peut être pas le moment d’admirer la décoration !
- Il y a peut être… Quelque chose qui pourrait nous aider. Se justifia-t-il.
- Vraiment ? S’agaça la jeune femme en regardant autour d’elle pour voir si personne n’arrivait.
- La sortie est à droite ! S’écria enfin Daniel.
- Comment pouvez-vous le savoir ?
- C’est marqué là ! Répondit Daniel.
Attrapant la main de sa compagne il emprunta le couloir de droite et aperçut enfin une porte dorée qui devait être la sortie. Poussant brusquement la double porte il eût la surprise de se retrouver nez à nez avec plusieurs lances goa’uld…
Les anneaux de transport du Prométhée venaient de poser les équipes du SG-C sur la petite lune du nom de Twilight. La planète au climat plutôt chaud ressemblait beaucoup aux pays d’orient. Cela était sûrement dû aux paysages sableux et à la végétation très typique de ces pays. S’approchant avec discrétion de ce qui semblait être le centre de la ville, les équipes s’arrêtèrent en haut d’une dune pour observer le palais et ses alentours.

L’obscurité ambiante obligeant, tous étaient équipés de jumelles infrarouges, et de jumelles thermiques. Ce qui était bien pratique pour repérer les groupes de gardes armés.

- Mon colonel le Prométhée est en orbite.
- Reçu sergent.
- Général, le Prométhée est prêt à lancer une attaque aérienne si besoin est.
- Je crois que nous allons en avoir besoin.
- Vous avez un plan ? Demanda Sam.
- Oui j’en ai un.
- Je vous écoute…
- Carter vous n’avez pas de plans vous ?
- Pardon ?
- Non mais en général quand je dis, « j’ai un plan » vous répondez, « moi aussi », du coup vous exposez votre plan brillantissime et après je vous fais croire que j’avais le même…
Sam eût un rire amusé.
- Alors vous n’avez pas de plan ?
- Si si… Appliquer votre plan colonel ! Une fois que vous en aurez trouvé un !
- Et bien… J’avais pensé que nous pourrions lancer une attaque sur le temple qui se trouve un peu à l’écart grâce au prométhée. Les garnisons de Jaffa, vont se précipiter là-bas pour le protéger ce qui fait, que le palais se retrouvera en situation de faiblesse. Qu’en dîtes-vous ?
- Ah ben c’est bizarre, j’avais pensé à la même chose ! Lança Jack avec un sourire.

Palais de Ba’al.

- Lâchez-moi tout de suite, Daniel ! Cria Naya alors qu’on l’emmenait de force.
- Ne la touchez pas ! Cria L’archéologue.
- Je n’ai pas l’intention de lui faire du mal. Il s’agit de ma futur reine. Ajouta Ba’al légèrement amusé par la situation.
- Jamais ! On ne vous laissera pas faire ! Nous vous détruirons comme on a détruit tous vos prédécesseurs !
- Silence Tau’ri ! Ton insolence loin de ta planète ne t’apportera rien sinon une mort lente et douloureuse ! A genou devant ton dieu !
- Jamais ! Cria Daniel fou de rage.
Un garde donna un coup violent dans les genoux de l’archéologue qui tomba malgré lui à terre. Un second coup porté par une lance à son visage lui fendilla la lèvre dont un peu de sang s’écoulait.

Ba’al satisfait se tourna vers la jeune jaffa qui portait sa reine et la conduisit jusqu’au fond de la pièce où se trouvait des prêtres et une table doré ornés de symboles goa’uld. Naya maintenue par deux gardes fut conduite jusqu’à la table malgré ses protestations.
Deux des prêtres en longues robes de cérémonies vinrent se placer devant la scène cachant l’horreur que subissait la jeune fille aux yeux de l’archéologue.

La jeune fille fut couché d’abord sur le dos et maintenu avec force sur la table. La jaffa se plaça alors devant elle et resta immobile tandis qu’à l’intérieur de son ventre on voyait le goa’uld bouger et s’efforcer de sortir de sa poche ventrale. Les pans de peau s’écartèrent doucement laissant apparaître peu à peu la tête de la larve et son corps mince et visqueux. Les yeux de Naya s’agrandirent d’étonnement et elle ne put réprimer un hurlement de peur.

- Elle te plaît mon amour ? Elle est parfaite… Elle fera un hôte comme je l’espérais pour toi.

Ba’al fit un petit signe aux prêtes qui s’éloignèrent, l’un d’eux faisant le tour de la table. Les gardes retournèrent Naya la couchant cette fois sur le ventre et l’homme déchira dans le dos la robe que la jeune femme portait. Il repoussa bientôt ses cheveux d’un geste de la main dévoilant sa nuque. La larve sortit entièrement de la poche et tomba sur le dos délicat de la princesse. La sensation de sentir ce parasite remuer sur son dos donna à Naya la nausée et fit sortir quelques larmes qui roulèrent sur ses joues.

Dans un dernier élan de courage Naya tenta de se libérer de ses geôliers mais rien n’y fit. La larve rampa sur son dos avec lenteur et arriva bientôt à l’endroit où elle allait s’implanter.
Naya haletante attendit la douleur monstrueuse qui ne se fit pas attendre quand le parasite s’infiltra sous sa peau. La douleur était telle qu’elle ne put réprimer le hurlement qui s’échappa de ses lèvres tremblantes.

Plus loin Daniel sentit son cœur se serrer et des larmes perlèrent aux bords de ses yeux. Il n’avait jamais jusqu’à ce jour eût une idée de ce que sa femme Sha’re avait pu endurer lorsqu’elle était devenue un hôte. C’était chose faite. Elle avait dû vivre un véritable martyr… Il pensait aussi à la pauvre Naya, elle qui venait de perdre sa famille… Elle ne méritait pas ça…

Quelques minutes s’écoulèrent où la jeune femme resta inconsciente. La jaffa et les prêtres furent priés de sortir et Ba’al prit Naya dans ses bras, l’allongeant délicatement sur un tas de coussin moelleux. Le goa’uld contempla quelques instants sa nouvelle reine puis se tourna vers Daniel avec un regard sombre.
- Je voulais te tuer en public, montrer à tous mes jaffas ce qu’il en coûte de mettre en doute la parole de son dieu mais cette journée est si parfaite que te tuer de mes mains serra largement suffisant à me contenter.
- Les habitants de la terre auront votre peau. Vous n’êtes rien sinon un parasite qui se prend pour dieu ! Tuez-moi mais soyez sûr que cela ne donnera que plus d’ardeur à mes amis pour vous réduire à néant !
- Tu vas me payer ton insolence au prix fort humain ! Cria Ba’al.

Le faux dieu se dirigea vers Daniel toujours à genoux et leva sa main équipée d’un gant goa’uld sur son front. Une intense lumière orange commença à le frapper pour le tuer à petit feu quand soudain une voix s’éleva.

- Cela suffit !
Le rayon s’interrompit et Ba’al se retourna faisant face à Anat debout qui le fixait avec colère.
- Ma reine ! ?
- Cela suffit mon époux, l’humain ne mourra pas ainsi.
Anat s’approcha d’un pas gracieux vers Daniel qui luttait pour ne pas tomber dans les pommes. Celle-ci s’accroupit lentement fixant l’archéologue dans les yeux.
- Ce corps me plaît beaucoup. Dit-elle de sa voix rauque.
- Je l’ai choisis pour toi c’était la plus belle de toute…
- Je parlais de l’humain ! Le coupa-t-elle. Son visage est bien plus agréable que le tiens mon frère.
- Es-tu en train de dire que tu le préfère à ton roi ? S’écria Ba’al vexé.
- C’est ce que je dis oui. Ton hôte n’était pas de prime jeunesse…
- Comment oses-tu alors que je viens de te donner la vie ?
- Mon frère, tu es le plus grand des dieux … Se reprit-elle. Mais je suis la plus grande des déesses… La vie je me la suis donné, tu n’as fait que m’aider. Dit-elle en se relevant doucement. Allons ne te fâche pas… Trouve-moi plutôt d’autres vêtements ceux-ci ne sont pas dignes d’une reine !

La goa’uld s’éloigna et prit place sur le trône de Ba’al avec une certaine nonchalance.

- Les femmes… Soupira Ba’al en faisant signe à des serviteurs d’entrer.

Un peu plus tard Daniel était assis à terre s’étant remis de sa mauvaise expérience avec le gant de Ba’al. Celui-ci était d’ailleurs partit et Anat avait revêtu une longue robe couleur pomme ornée de perles et de joyaux qui faisaient ressortir sa peau blanche et donnait plus de beauté encore à son regard brûlant.

Elle aussi assise, elle semblait se repaître de son nouveau corps l’observant sous toutes les coutures mais en réalité quelque chose la troublait vraiment. Elle ne se sentait pas vraiment à l’aise comme si son hôte et elle se bagarrait encore la place du maître. Quelques-uns de ses gestes étaient désordonnés et sa tête lui faisait mal.

- Naya ? Appela soudainement Daniel.
- A qui t’adresses-tu humain ?
- A mon amie, celle a qui vous avez volé le corps.
- Elle est morte met toi ça en tête.
- C’est faux, je sais que c’est faux… Et vous le savez aussi.
- Silence !
- Naya est toujours là… On peut appeler la Tok’ra si vous voulez le vérifier ! ?
- Cela suffit, j’ai peut être été trop clémente en te laissant un sursis ! Hurla-t-elle en se levant.

La goa’uld descendit de son siège royal et saisit une lance qui se trouvait sur un support autour du trône. Celle-ci se mit ensuite face à Daniel et le mit en joue. Anat voulut actionner l’arme mais ses mains se mirent à trembler et celle-ci lâchèrent la lance qui tomba au sol sous son propre regard étonné.

Daniel fut surpris mais malgré lui un léger sourire naquit sur ses lèvres. Naya devait être très forte pour résister autant face au goa’uld qui maîtrisait son corps. Soudain il eût un grand bruit d’explosion non loin de là et des bruits de tirs se firent entendre dans le palais.

Profitant de cette diversion Daniel se leva brusquement et saisit la lance qu’il pointa sur Naya. Les gardes presque aussitôt en firent de même sur Daniel pour protéger leur reine mais celui-ci avait déjà activé la lance et il lui suffisait d’une petite pression pour la tuer.

- Misérable humain ! Tu n’oseras pas tirer sur moi !
- Je parierais pas là-dessus ! Répondit Daniel menaçant. Dîtes leurs de poser leurs lances !
- ….
- Maintenant ! Cria-t-il en raffermissant sa prise de l’arme pour lui montrer qu’il était prêt à faire feu.
- Jaffa Kri !
Les gardes obéirent presque aussitôt et levèrent les mains pour montrer qu’ils étaient désarmés. L’archéologue fit signe à Anat de reculer vers le fond de la pièce et celle-ci s’exécuta non sans le fusiller du regard. Se saisissant d’un zat’ Daniel se tourna vers les jaffas et les assomma les uns après les autres.

Pendant ce temps, dehors une guerre sans merci se livrait entre les Jaffa et les soldats du SG-C. Le petit temple un peu plus loin n’était plus qu’un tas de pierre encore fumante et nombres de jaffa étaient déjà tombés. Le reste des soldats ayant pénétré dans le palais dont SG-1 avançaient rapidement et efficacement ne laissant sur leurs passages que des cadavres.

Sam Jack et Teal’c ainsi que quelques autres hommes n’étaient maintenant plus très loin de la salle où Daniel tenait Anat en joue. Cependant, les choses se compliquèrent quand ils virent Ba’al protégé de quelques gardes entrer dans la même salle…

- Ma reine ? ! Appela Ba’al, nous devons partir… !
- Que personne ne bouge ! S’écria Daniel en posant la pointe de la lance sur le dos de la goa’uld.
Les yeux du Goa’uld s’illuminèrent de rage et il fit signe à ses jaffa de baisser leurs armes.
- Vous ne ferez pas ça… Vous ne souhaitez pas voir son hôte mourir.
- Nous avons tué Amonet et elle était ma femme, pourquoi j’hésiterais ?
- Je vous anéantirais tous. Cracha Ba’al.

Celui-ci sembla trépigner puis se saisissant d’une lance il la pointa sur sa reine et tira sous le regard effaré de Daniel. Surpris l’archéologue ouvrit à son tour le feu et courut se cacher derrière un pilier pour éviter les tirs des gardes. Daniel n’en revenait pas, il venait de tirer sur sa propre reine ! Mais dans quel but ça n’avait pas de sens ! ?

Daniel attendit un moment propice et tira à son tour sur les jaffa qui ne tardèrent pas à répondre. L’espace d’un instant il vit un homme agenouillé prêt d’Anat mais n’en vit pas plus à cause des tirs qui fusaient vers lui. Soudain ceux-ci cessèrent et l’archéologue entendit le bruit des anneaux de transports. Penchant la tête légèrement il eût tout juste le temps d’apercevoir Ba’al disparaître grâce aux anneaux en tenant dans ses mains un canope.

L’équipe Sg-1 fit bientôt son apparition dans la salle qu’ils trouvèrent vide à l’exception d’un corps et de Daniel.

- Daniel mon vieux vous allez bien ? Demanda Jack en regardant autour de lui pour vérifier qu’il n’y avait plus aucun danger.
- Ca peut aller. Répondit l’archéologue.
- Mon général la zone est sécurisée, il n’y a plus de Jaffa.
- Et Ba’al ? Demanda Teal’c.
- Il s’est enfui grâce aux anneaux de transport ! Expliqua Daniel.
- Je vais demander au Prométhée de suivre sa trace ! Acquiesça Sam.

Daniel regarda ses amis soulagés de les voir puis se tourna vers Naya allongé sur le sol, une flaque de sang l’entourant légèrement. L’archéologue s’approcha et la retourna avec précaution. A sa plus grande surprise il la vit ouvrir légèrement les yeux.

- Daniel… Dit-elle dans un souffle.
- Un médecin vite ! S’écria l’homme aux soldats dans la pièce.
Presque aussitôt un soldat s’approcha avec une petite mallette et posa un tas de compresse sur la plaie sanguinolente.
- Ca va aller Naya il faut tenir le coup.
- Je sui…suis…désolé.
- Ne parlez pas, cela vous fatigue. Répondit le médecin en lui posant une perfusion. J’ai besoin d’un brancard. Lança-t-il dans sa radio.
- Elle va s’en sortir ? Demanda Daniel au médecin.
- Je ne peux rien affirmer, laissez-moi travailler docteur Jackson.

Daniel acquiesça et recula un peu à contre cœur. Sam, Jack et Teal’c s’approchèrent de la scène puis interrogèrent leur ami du regard.

- Qui est-ce ?
- Naya est une habitante d’Yssam. Nous avons été capturés ensemble, elle a perdu son père dans la bataille. Elle m’a aidé pour nous enfuir mais Ba’al nous a rattrapé et il en a fait sa reine.
- Anat ?
- J’ai assisté à la cérémonie et puis par la suite lorsque la goa’uld à voulut me tuer, Naya a réussit à l’en empêcher.
- Ca alors ! Comment as-t-elle pu contrôler le goa’uld ?
- Je n’en ai pas la moindre idée.
- C’est pas tout ça les enfants mais si ont rentrait à la maison ?
- Ce n’est pas de refus. Plus vite nous serons rentrés et mieux se sera….

A bord du Prométhée.

Sam, Daniel et Jack étaient dans la salle de commande du vaisseau Teal’c se reposant à cause de sa blessure au bras. En effet depuis que celui-ci n’avait plus « junior » pour guérir ses blessures il était aussi faible qu’un humain et il avait donc besoin de récupérer comme les autres, ses blessures étant plus longues à guérir. Sam et Jack faisaient le point sur la situation tandis que Daniel assis sur un siège avait le regard dans le vide et semblait assez mélancolique.

Le médecin qui c’était occupé un peu plus tôt de Naya entra dans la salle de commande et se dirigea vers Daniel et Jack.

- Mon général, docteur Jackson ! Les salua-t-il.
- Que se passe-t-il ?
- Je crains que ni nous, ni les Tok’ra ne puissent plus rien pour votre amie. C’est la fin, elle a été touchée trop gravement.
- Mais…
- C’est déjà un miracle qu’elle soit encore en vie.
- Elle ne peut pas tenir le coup encore quelques heures, on est pas loin de la base Tok’ra.
- C’est qu’une question de minute, si vous voulez lui dire au revoir c’est le moment.

Daniel se leva d’un bond et suivit le médecin tout comme Jack plus pour soutenir son ami qu’autre chose. Très rapidement les trois hommes entrèrent dans l’infirmerie improvisée. Des lits faits à même le sol accueillaient les plus atteint dont Naya. Ils s’approchèrent d’elle mais un infirmier leur fit signe de la tête leur intimant que c’était déjà trop tard et qu’elle venait de succomber à ses blessures.

- Je suis désolé Daniel. Lança Jack en baissant la tête.
L’archéologue acquiesça tandis que le médecin rabattait doucement le drap sur le visage de Naya.
Daniel resta un moment silencieux puis enfouissant ses mains dans ses poches il fit demi-tour et s’éloigna à grand pas l’air visiblement peiné et agacé.

Quelques minutes plus tard infirmerie.

Le médecin, était en train de changer le pansement au pied d’un soldat blessé durant la bataille. Non loin de là son infirmier injectait lui une dose de sédatif à un autre blessé qui se trouvait juste à côté du corps de Naya. Celui-ci une fois son injection faites, se tourna vers la jeune femme et vit que le monitoring était toujours branché à son cœur qui affichait un calme plat.

- Docteur Elliots, je peux débrancher le monitoring de la jeune femme ?
- Oui allez-y, c’est d’ailleurs étonnant que ça n’ait pas déjà été fait.
L’homme acquiesça et abaissant le drap il s’apprêtait à débrancher les petits capteurs quand un bip se fit entendre. D’abord surpris, il s’arrêta et fixa le tracé toujours plat. Il pensa d’abord avoir rêvé quand un nouveau bip se fit entendre suivit d’un autre et de plus en plus régulièrement par la suite.
- Seigneur dieu… Docteur Elliots ! Cria l’homme.
- Qui a-t-il ?
- Son… Son cœur bat, elle est revenue à la vie !

Le médecin s’approcha du corps de Naya et posa deux doigts sur son pouls. Celui-ci devînt rapidement blême quand soudain la jeune fille ouvrit les yeux prenant une grande bouffée d’air comme si elle en avait manqué.

Le médecin surpris recula d’un bond alors que Naya les yeux grands ouverts regardait autour d’elle avec frayeur. Bougeant légèrement elle tourna la tête de gauche à droite avec un regard perdu. L’infirmier regarda le médecin alors que celui-ci dévisageait la jeune femme comme si elle était la découverte scientifique de l’année. Soudain le docteur Elliots leva les yeux sur l’infirmier qui déglutit péniblement et s’adressa à lui avec un ton autoritaire.

- Allez prévenir le Général… C’est incroyable.

L’homme ne se fit pas prier et se levant d’un bond il quitta la salle en courant. Le médecin lui s’approcha de Naya et lui fit une tentative de sourire réconfortant.

- Ne craigniez rien. Je sus le docteur Elliots… Vous vous souvenez de moi ?
- Où suis-je ? Demanda-t-elle la voix tremblante.
- A bord du Prométhée, nous faisons route vers la terre.
- Le goa’uld… Il…
- Vous êtes en sécurité ici. Vous avez été blessé, vous étiez avec le docteur Jackson… Daniel.
- Daniel… Je m’en souviens. Ba’al… Il nous a tiré dessus.
- C’est exact, sur vous et le goa’uld…

Quelques minutes plus tard. Salle de repos.

Daniel était allongé sur l’une des banquettes de la petite salle réservée aux soldats pour qu’ils puissent prendre un peu de repos. L’endroit était plongé dans le noir et surtout d’un calme olympien. L’archéologue déstabilisé avait grand besoin de réfléchir tranquillement. Bien que ce ne soit pas la première fois qu’une de leur mission échouait, il ressentait à chaque fois cette peine caractéristique qui lui rappelait tant de douloureux souvenirs. Naya avait été cette fois la raison de sa peine. Il n’avait pas pu la sauver, il avait peut être mal fait quelque chose, peut être qu’en agissant autrement… Oui c’était certainement sa faute.

La porte de la salle s’ouvrit brusquement et la lumière s’alluma. Daniel plissa les yeux le temps de s’habituer aux rayonnements lumineux qui venait d’envahir la pièce puis tournant la tête il aperçut Sam.

- Ca va merci, je préfère rester un peu seul. Lança-t-il.
- Daniel, ça fait 10 minutes que je vous cherche partout.
- Pourquoi ça ?
- Il y a du nouveau à propos de Naya.
- Nouveau ? S’étonna l’archéologue en s’asseyant.
- Elle est vivante.
- Hein ?
- Son goa’uld l’a guérit apparemment. Elle est réveillée, et elle vous réclame.
- Qui moi ? Pourquoi le goa’uld voudrait me voir ?
- Parce qu’apparemment, il ne s’agit pas d’Anat mais de Naya. Enfin c’est compliqué, vous devriez venir voir par vous-même.

L’archéologue se leva et attrapant ses lunettes sur la petite table de nuit, il suivit le colonel Carter. Traversant plusieurs couloirs, il arrivèrent enfin à l’infirmerie. Là Sam traversa la salle et ouvrit une seconde porte grâce à un passe magnétique.

- Vous l’avez isolé ? S’étonna Daniel.
- C’est plus prudent.

Ils entrèrent finalement dans la pièce d’à côté et la porte se referma derrière eux. Daniel regarda autour de lui et vit deux gardes armés qui surveillait la porte. Au centre Jack et le docteur Elliots étaient debout autour de lit où se trouvait Naya. Celle-ci visiblement terrifié était attachée au lit par des sangles aux poignets et aux jambes.

Daniel s’avança et lança un regard étonné à Jack avant de se pencher sur Naya qui pleurait et tremblait de tous ses membres.

- Naya ? L’appela-t-il.
La jeune femme tourna son visage vers l’archéologue et sembla visiblement soulagée.
- Daniel. Qu’est-ce qui se passe ?
- Je n’en sais trop rien. Jack… ?
- Nous prenons juste les précautions d’usage. Si le serpent venait à se réveiller.
- Il est peut être mort qu’en savez-vous ?
- Sa blessure est totalement guérit. Elle n’a pas même une cicatrice, qui d’autre que le goa’uld aurait pu la sauver ? Demanda Sam dubitative.
- Je ne sais pas mais vous ne croyiez pas que si le goa’uld était là il manifesterait sa présence ?
- Pas sûr. C’est peut être une ruse.
- Cela dit, il y a quelque chose qui m’intrigue. Lança le médecin. Je n’arrive pas à capter les ondes du parasite. Il me faudrait des examens complémentaires mais… Ainsi je dirais que soi elle est morte… Soi elle n’est plus là.
- Bon Carter allait dire aux pilotes de mettre le turbo, on doit rentrer au plus vite. Docteur surveillez bien notre patiente s’il y a quoi que ce soit vous m’appelez !
- Bien mon général.
- Daniel ?
- Je reste là… !
- Comme vous voulez.

Sam et Jack sortirent de la pièce et le médecin signala qu’il allait jeter un œil aux autres blessés laissant Daniel avec les deux gardes et la jeune femme. Celui-ci une fois tranquille se pencha sur le lit et prit la main de la jeune femme qui le regardait les yeux pleins d’incompréhension.

- Qu’est-ce qui se passe ? Je ne comprends rien.
- Nous avons peur que le goa’uld soit toujours en vous et qu’il ne tente de nous faire du mal.
- Je me souviens… Elle, elle était là et elle dirigeait mon corps, et elle…
- Ce n’est pas votre faute.
- Elle était si mauvaise. Elle a faillit vous tuer !
- Mais vous l’en avez empêché.
- Je me débattais, je hurlais mais personne ne m’entendais… Et puis, pendant quelques instant j’ai réussit à… Mais elle n’est plus là.
- Pour le moment.
- Non, non. Je ne la sens plus en moi.
- Vous en êtes sûr ?
- Je crois.

Planète Terre. Quatre heures plus tard.

L’équipe Sg-1 au grand complet était réunie dans la salle de briefing attendant avec impatience le rapport médical du docteur Elliots un peu en retard.
Finalement celui-ci entra dans la petite salle un dossier à la main et prit place autour de la table.

- Docteur ! Nous vous attendions avec impatience ! Lança Jack.
- Et bien me voilà général.
- Alors ? Vous avez du nouveau…
- Vous avez l’air bien pressé mon général.
- J’ai heu… Un dossier urgent qui m’attend.
- Vraiment ?
- Oui, un dossier sur la heu truite dans le Minnesota.
- Je vois… Sourit le médecin.
- Bien alors j’ai fait des radios, et des scanners pour vérifier mon hypothèse et je peux vous affirmer qu’il n’y a plus de parasite dans son corps. J’ai relevé aussi une infime présence de Naquadah dans son sang.
- Dans ce cas comment est-ce qu’elle a pu guérir miraculeusement ?
- C’est peut être elle… ! Lança soudainement Daniel.
- Elle quoi ? Demanda Jack perplexe.
- Jacob nous a parlé d’une femme maudite, qui aurait le don de ne pas pouvoir mourir. C’était d’ailleurs notre mission de départ d’empêcher Ba’al de s’en emparer.
- Vous pensez que Naya serait cette femme ?
- C’est fort probable… D’ailleurs en y repensant j’ai vu un garde de Ba’al se pencher sur Anat, et puis quand celui-ci à disparu il tenait un vase dans les mains. Mais oui je comprends mieux maintenant ! Il a tiré sur elle pour pouvoir récupérer la larve car il savait qu’il ne pourrait pas partir avec son hôte !
- Il ignorait sûrement que Naya n’en mourait pas, même sans son goa’uld.
- Oui et Naya m’a dit qu’elle avait touché la porte des étoiles et que cela avait causé la guerre.
- Oh c’est pour ça qu’on arrête pas de se battre ? Bien que plus personne ne touche la porte des étoiles ! Lança Jack.
- Très amusant… Jack. Mais cela reviendrait à dire qu’elle aurait été maudite. Termina Daniel.
- Alors Naya est immortelle ?
- Je crois qu’oui.

Infirmerie.

Daniel se dirigeait d’un pas décidé vers la petite pièce ou Naya avait été isolé. Faisant signe aux gardes, il entra dans la petite chambre et s’approcha du lit où elle semblait s’être assoupie. L’archéologue prenant garde de ne pas la réveiller se rendit au pied du lit et défit les entraves qui la liaient. Il en fit de même pour ses mains et c’est alors qu’elle se réveilla.

- Daniel ?
- Comment vous sentez-vous ?
- Bien. Très bien même, enfin si ce n’est tous ces mauvais souvenirs…
- J’ai une bonne nouvelle pour vous. Le goa’uld n’est plus là.
- Alors j’avais raison.
- Oui vous aviez raison.
- Et maintenant qu’est-ce qu’il va se passer pour moi ?
- Naya… Il y a quelque chose que je dois vous dire. Quelque chose qui vous concerne.
- Quoi ? Qu’est-ce que j’ai ? Demanda-t-elle en s’asseyant dans le lit.
- Vous êtes immortelle.
- Mais… C’est… C’est impossible.
- Et pourtant.
- L’immortalité est réservée aux dieux c’est… C’est un privilège je ne peux pas, pas moi vous devez vous tromper.
- Il n’y a aucun doute. Ca n’a rien avoir avec les dieux c’est un don exceptionnel qu’on vous a offert.
- Mais pourquoi moi ?
- Je n’en sais rien… Mais nous le découvrirons peut être. En attendant vous resterez ici à l’abri de Ba’al.
- Mais… Et mon peuple ? Ma place est près d’eux.
- Votre peuple est en sécurité sur une nouvelle planète. Vous pourrez les rejoindre un peu plus tard.
- Vous me le promettez ?
- Promis.

Vaisseau de Ba’al. Quelque part dans la galaxie.

Le goa’uld était debout devant une sorte de grand aquarium où les bulles d’oxygène remontait inlassablement à la surface provocant un remout important. A l’intérieur la larve Anat semblait être en sommeil, quelques fils la reliant à d’étrange machine. Un homme, un autre goa’uld était debout devant ces machines et les étudiait l’air visiblement très surpris.

- C’est incroyable. Incroyable. Répétait-il sans cesse.
- Comment va-t-elle ? Demanda Ba’al en touchant du bout des doigts la vitre.
- Un goa’uld arrivé à maturité ne pourrait survivre longtemps sans un hôte ! Répondit l’homme. Mais la reine semble très forte… Oui très forte.
- Combien de temps nous reste-t-il ?
- Je ne sais guère combien de temps, elle pourra puiser une telle force. Mais je peux vous affirmer que si elle retournait dans l’hôte dont elle a été arrachée, elle deviendrait invincible !
- Comment est-ce possible ?
- Elle devait être très puissante. Doué d’un don exceptionnel de force, voir d’invincibilité.
- J’ai tout de suite sentit qu’elle était exceptionnelle. Mais je l’ai tué.
- J’en doute mon seigneur.
Ba’al le foudroya du regard.
- Je veux dire… Si la larve tire sa force de son hôte, l’hôte lui-même doit pouvoir survivre à un simple tir de lance, il n’y a pas de doute.
- Elle se trouve donc avec la Tau’ri….
- Il vous la faut mon seigneur.
- Bien sûr qu’il me la faut bougre d’imbécile. Mais les hommes de la Tau’ri sont forts… Je dois trouver un moyen…

Planète terre.

- Alors nous avons un goa’uld en colère, un peuple en danger et une immortelle sur les bras… Moi je crois que je vais prendre du poulet au déjeuner et vous Carter ?
- (Avec un sourire) Mon général, c’est une situation plutôt inédite mais outre le faites que Naya soit immortelle, ce n’est qu’une mission de protection.
- Mais vous oubliez le NID. S’ils entendent parler de ça, la demoiselle risque de ne pas faire de vieux os ici. Il ne leur faudra pas longtemps pour convaincre le président qu’elle représente une grande avancé dans la médecine !
- Et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle se retrouvera cobaye dans un laboratoire secret. Vous avez raison je n’y avais pas pensé.
- (Haussant un sourcil de manière teal’cienne) Vous n’avez pas l’air très en forme en ce moment Carter… Ou alors c’est moi qui devient de plus en plus brillant… (Après une courte réflexion.) Qu’est-ce qui vous arrive ?
- Rien du tout mon général.
- Ca a un rapport avec Pete ?
- Pete ? Non… Pas vraiment.
- Il va bien ?
- Je n’en sais rien… Je pense qu’oui.
- Vous n’en savez rien ?
- On a heu… On c’est séparé il y a quelques jours.
- Oh ! (D’un air pas très convaincu) Je suis désolé… C’était un chic type !
- Vous n’en pensez pas un mot. Mais merci quand même. Dit-elle en se levant.
- Carter ! La rappela-t-il avant qu’elle ne sorte.
- Oui mon général ?
- Si vous avez besoin de… Vous savez, parler ou… parler, je suis là.
- Je sais mon général. Merci. Sam tourna les talons et tomba nez à nez avec Harriman. Bonjour Walter.
- Colonel Carter ! La salua-t-il.
- Walter, je peux faire quelque chose pour vous ? Demanda Jack en regardant son officier.
- Je… Mon général pourrais-je vous parler en privé ?
- Mais je vous en prie.

Le soldat ferma la porte et prit place face à son général. Sur son visage on pouvait lire qu’il n’était pas très sûr de lui et qu’il semblait hésiter.

- Je vous écoute.
- Je… Autorisation de vous parler librement mon général ?
- Evidemment. Mais asseyez-vous Walter. Lança Jack en désignant le fauteuil.
L’homme s’exécuta et croisa les bras sur ses genoux.
- Mon général… C’est à propos de la jeune fille. Est-ce qu’il est vrai qu’elle est immortelle ?
- Oui pourquoi ?
- Mon général…
- Vous vous répétez mon vieux, venez en au faites.
- Si je vous disais qu’elle n’est pas la seule à être immortelle ? Je connais des gens dont le métier est de surveiller ces immortels.
- Walter… Qu’est-ce qu’il y avait dans votre café ?
- Je suis sérieux. J’ai… Une sorte d’oncle par alliance qui travaille pour une organisation secrète qui s’appelle les guetteurs. Monsieur il existe bon nombre d’immortels qui vivent parmi nous sur la terre.
- … Je vais peut être pas prendre de poulet en fin de compte…

Los Angeles.

- Duncan Macleod du clan des Macleod je vais te tuer !
- On peut pas en discuter un peu avant ?
- Non ! Non on ne va pas en discuter ! On va passer directement au passage le plus intéressant, celui où je te décapite !
- Je t’en prie n’en fait pas tout un plat…
- Je t’avais bien précisé que tu ne devais pas toucher à MA voiture !
- Mais elle n’a presque rien… A peine une égratignure ! Je paierais la réparation, je te le promets !
- Une égratignure ? Une EGRATIGNURE ? Y a plus de pare-chocs, le pare-brise à éclater en morceau les sièges avant sont déchiré, et les flancs défoncés de toute part ! Y a même plus une seule ROUE DEBOUT !!
- Désolé j’ai fais dans l’urgence… Myra je t’en prie, mon ange…Dit-il en faisant un grand sourire.
- La prochaine fois que tu veux poursuivre un immortel tu prends TA voiture ! C’est clair ?
- Très clair !
La jeune femme tourna les talons et traversa la petite boutique d’antiquité avant de s’enfermer dans leur chambre. On pouvait dire que la nouvelle petite amie de Duncan ne manquait pas de caractère. Mais le pauvre était tellement amoureux que peu lui importait ses colères souvent justifiées d’ailleurs, le principal étant qu’elle soit près de lui.

Depuis la mort de Connor et sa séparation d’avec Kate, l’immortel avait décidé de commencer une nouvelle existence, de prendre un nouveau départ loin de son ancienne vie. Il n’avait pas choisit la cité des anges pour rien, car il avait là-bas une vague cousine immortelle elle aussi, qu’il appréciait beaucoup même si leurs rapports se faisaient rares. Savoir qu’il y avait une autre Macleod lui donnait un peu de baume au cœur, surtout depuis la disparition de Connor. Duncan avait ouvert une nouvelle boutique d’antiquité et puis il avait rencontré Myra. Celle-ci avait un lourd passé chargé de drame, et de difficulté mais elle avait su lui apporter le petit quelque chose qui manquait à sa vie. Elle n’avait d’abord été que son employée et puis son amie, sa confidente et par la suite son amante. Il l’aimait vraiment et était serein ce qui était rare dans sa vie.

L’immortel avait aussi presque coupé les ponts avec Methos et Joe. Il avait de leurs nouvelles de temps en temps par un coup de fils où une lettre mais ils ne s’étaient plus vus depuis longtemps. Adam Pierson était installé à New York, où il essayait de vivre une vie quasi normale tout comme lui. Quant à Joe toujours dans les guetteurs, il faisait de son mieux pour faire ce qu’un guetteur se doit de faire, surveiller, noter mais ne pas intervenir. Il leur semblait bien loin le temps où ils faisaient équipes pour combattre les immortels et les guetteurs renégats…

L’immortel resta un moment face à la porte de la chambre. Il saurait comme d’habitude se faire pardonner, car Myra ne faisait jamais bien longtemps la tête. Il s’apprêtait à frapper à la porte quand le téléphone se mit à sonner. Hésitant un moment l’immortel se dirigea finalement vers le téléphone et décrocha avec un soupir.
- Macleod antiquités j’écoute.

Pas un bruit ne se fit entendre à l’autre bout du fil mais soudainement un objet traversa la fenêtre qui se brisa sous l’impact et celui-ci vint rouler jusqu’aux pieds de Duncan. L’immortel n’eût à peine le temps de réaliser ce dont il s’agissait que la bombe de gaz paralysante se déclencha. Celle-ci envoya son poison foudroyant au nez du highlander qui s’effondra rapidement sur le sol avant de tomber dans l’inconscience…

New York.

La demeure de Methos était l’une des plus belle du quartier. Très ancienne et de style colonial, il l’avait acquise quelques siècles plus tôt profitant de son statu d’immortel pour se la léguer de génération en génération. Depuis l’affaire avec Kell, et sa toute nouvelle solitude loin de Macleod, l’immortel avait pris de bonne résolution essayant de mener une vie moins… Conventionnelle.

Celui-ci s’était en effet remis à l’entraînement pour acquérir une meilleure condition physique et faisait de longues séances de méditation pour apaiser son esprit torturé. Cette nouvelle condition de vie lui plaisait plutôt, même si ça ne l’empêchait pas de s’adonner à quelques vices qui faisaient de lui ce qu’il était.

Le soleil était en train de se coucher et l’air était lourd et chaud. Vêtu d’un simple pantalon de jogging noir, le plus vieux des immortels était assis au centre de sa terrasse. Assis à même le sol les jambes repliées en position dit du « lotus », Adam avait fermé les yeux et semblait plongé dans une intense réflexion. Son visage montrait le niveau de sérénité qu’il avait atteint un doux sourire se dessinant sur son visage. Soudain celui-ci tendit doucement le bras à l’aveuglette comme pour atteindre un objet. Objet se trouvant non loin de lui et qui se trouvait être une bouteille de bière qu’il porta à ses lèvres pour se rafraîchir…
Il allait ensuite se replonger dans son « intense réflexion » quand le téléphone se mit à sonner.

Se levant d’un bond, et revenant légèrement sur ses pas pour récupérer sa bouteille de bière, l’immortel fila dans la maison pour répondre. Atteignant finalement le téléphone il décrocha.

- Adam Pierson… Allô ? Allô…

Aucune réponse ne se fit entendre mais celui-ci entendit un léger bruit de semelle sur le carrelage d’époque ce qui le fit se retourner poing en avant prêt à frapper l’invité non désiré. Adam ne rata pas sa cible assommant l’homme vêtu de noir, mais sentit presque aussitôt une légère piqûre dans le cou. Il vit d’autres hommes cagoulé tenant des armes, mais sa vision se troubla et il perdit vite connaissance.

Cheyenne Mountain un jour plus tard.

Naya avait revêtu une tenue militaire composée d’un pantalon kaki, d’un tee-shirt noir, et d’une veste kaki elle aussi lui donnant l’air d’un vrai petit soldat. Elle avait pu prendre aussi une bonne douche ce qui lui avait remit les idées en place et l’avait un peu détendu. L’endroit lui semblait assez hostile et seule dans sa petite chambre sans fenêtre, elle ne pouvait s’empêcher de ruminer. Assise en tailleur sur le lit, elle poussait de longs soupirs en essayant de ne pas pleurer ce qui n’était pas évident, mais elle se savait surveillée et l’idée de pleurer devant des inconnus la mettait mal à l’aise.

On frappa bientôt à la porte et une jeune femme blonde entra avec un sourire.

- Bonjour. Je suis le colonel Samantha Carter.
- Je me souviens de vous, vous étiez avec Daniel et l’autre homme, votre…chef.
- Le général O’Neill en effet. Ca ne vous embête pas si je m’assois un moment ? Demanda Sam.
- Non, je vous en prie.
Le colonel prit une chaise et s’assit face à la jeune femme.
- Vous êtes bien installé ? Ces chambres sont un peu sordides mais si vous voulez je demanderais à ce qu’on vous donne quelques plantes vertes pour égayer l’endroit.
- Ce serait bien merci.
- Il n’y a pas de quoi. Vous savez il y a quelques années je suis passé par-là moi aussi.
- Ah ? Vous avez perdu votre père, vous êtes devenu un goa’uld, vous êtes morte et puis vous avez découvert que vous étiez immortelle ?
- Non. Mais j’ai été un goa’uld aussi. Je sais ce que vous avez pu ressentir.
- Vous avez fait du mal ?
- Heureusement non. Car le goa’uld en moi était en faite un Tok’ra.
- Je connais les Tok’ra, ils sont bons.
- C’est vrai, mais au début je ne le savais pas….
- Où se trouve mon peuple ? La coupa Naya.
- A l’abri. Ils vont bien…
- Daniel me l’a déjà dit, mais je suis inquiète pour eux et… Ils me manquent.
- Je sais. Ce n’est pas évident de vous retrouver loin de chez vous, mais vous n’êtes pas seule…
- Ah oui ? Ce n’est pas l’impression que j’ai.
- Vous n’êtes pas prisonnière ici vous savez. Vous pouvez vous promener dans les locaux… Vous pouvez aller voir le docteur Elliots, même moi, mon bureau n’est pas loin d’ici. Et puis, je suis sûr que Daniel serait content de vous voir.
- Je ne sais pas si je suis de bonne compagnie en ce moment. Je suis tellement perdue.
- Je sais… Pourquoi ne m’accompagneriez-vous pas au mess, nous pourrions manger un morceau ?
- C’est gentil, mais j’ai besoin d’être un peu seul. Je crois que je vais aller faire un tour.
- Très bien. Mais si vous changez d’avis, vous pourrez me trouver dans mon bureau d’accord ?
- Je m’en souviendrais. Merci colonel.
- Sam rectifia-t-elle avec un sourire.

Le colonel sortit et Naya se leva doucement avant de sortir à son tour. Elle regarda avec attention le numéro inscrit sur sa porte et s’élança dans les couloirs non sans une petite pointe d’appréhension. Elle marcha un moment passant sous le regard des soldats en services qui firent comme si elle n’était pas là. Les portes semblaient toutes closes à quelques exceptions prêtes mais aucune ne lui donnait envie de s’engager. Au bout d’un moment il lui sembla qu’elle tournait en rond tellement les couloirs se ressemblaient mais les différents numéros sur les murs lui assurait que non. Finalement, elle arriva dans une impasse et passa devant un bureau dont la porte était à peine entrouverte.

Elle ne voulut pas s’attarder mais entendit la voix de Daniel et poussé par la curiosité elle s’accouda au chambranle de la porte. Le docteur Jackson était occupé à travailler sur des artefacts et enregistrait ses découvertes sur magnétophone. Sans s’en rendre compte Naya resta un moment à le contempler dans son travail émerveillé par sa concentration et sa fascination pour son métier. Daniel se releva de sa table de travail un moment et en levant les yeux il aperçut du coin de l’œil la jeune femme qui l’observait timidement depuis l’extérieur. Amusé il se replongea dans son travail puis lui lança d’une voix distraite :

- Je ne mords pas vous savez !
Naya sursauta légèrement comme prise en faute et balbutia de vagues excuses.
- Je suis désolé, je ne voulais pas vous déranger….
- Non restez, vous ne me dérangez pas. Lança-t-il avec un sourire rassurant. Venez, je vous en prie.
La jeune femme s’exécuta et poussant la porte elle entra dans l’antre de Daniel. Son bureau changeait vraiment du reste de la base. Celui-ci plutôt en désordre, était pleins d’artefacts et d’objets anciens. Naya les observa distraitement en passant.
- Qu’est-ce que vous faites ? Demanda-t-elle.
- Je travaille sur une traduction. Ce sont des artefacts des anciens que nous avons trouvés sur une autre planète.
- Pourquoi ? Enfin je veux dire… Qu’elle est l’intérêt de traduire ces artefacts ?
- Pour apprendre des choses sur les autres peuples et par conséquent sur nous aussi. Vous connaissez les anciens ?
- C’est l’un des peuples qui ont crée l’alliance je crois. Mais ils ont disparus à ce que j’en sais.
- C’est exact. Mais ce sont eux qui ont crée les portes des étoiles.
- L’anneau ? Vous en êtes sûr ?
- (Avec un sourire) Oui jusqu’à preuve du contraire.
- Ca alors ! Je ne le savais pas…
- Vous avez l’air d’en savoir beaucoup sur votre histoire. Vous connaissez les goa’uld, les anciens… C’est plutôt rare.
- Ma mère, c’est elle qui nous appris tout ce qu’il y a à savoir sur les différents peuples de la galaxie.
- Comment savait-elle tout ça ?
- Elle venait d’un autre monde elle aussi. Elle n’en a jamais beaucoup parlé car ça la rendait très triste dès que j’abordais le sujet mais elle était très intelligente et elle nous a appris beaucoup de choses.
- Vous savez d’où elle venait ?
- C’était une ancienne.
Daniel resta bouche bée un moment en regardant Naya qui ne comprenait pas sa réaction.
- Qui a-t-il ?
- Votre mère… Etait une ancienne ?
- Oui.
- Mais où est-elle ?
- Elle est morte il y a très longtemps en même temps que son peuple.
- Alors comment peut-elle être votre mère ?
- C’est elle qui m’a confié à mon père, je ne sais pas d’où je viens. Mais maman venait souvent me voir la nuit dans mes rêves comme ça elle n’était là que pour moi. Et puis parfois elle venait au village et nous parlait des menaces goa’uld…
- C’est incroyable… !
- Pourquoi ?
- Parce que les anciens n’existent plus et ceux qui ont fait leur Ascension ne sont pas censés…Faire ce genre de chose.
- Quand je demandais à ma mère pourquoi elle ne restait pas, elle me disait qu’elle n’avait pas le droit de rester trop longtemps et que je devais m’estimer heureuse d’être sa fille car sinon je ne pourrais pas du tout la voir. Enfant je trouvais ça injuste mais je comprends un peu mieux pourquoi maintenant. Peut être qu’un jour je pourrais vous la présenter…

La porte du bureau de Daniel s’ouvrit sur un Jack plutôt pressé.

- Daniel vous… Il s’arrêta en voyant Naya. Salut !
- Bonjour.
- Daniel, vous pouvez venir avec moi, je dois vous montrer quelque chose. Et y en a pour un moment.
- Et bien Naya et moi étions en train de parler de quelque chose de très intéressant…
- Daniel ! Insista le général.
- Très bien, je viens. (En se tournant vers Naya) Navré je dois…
- Non ça ne fait rien, j’allais justement retourner dans ma chambre… Si je la retrouve. Réalisa-t-elle.
- Je peux demander à un soldat de vous ramenez si vous voulez ! ? Proposa Jack.
- Non, non. Je vais la retrouver, merci. Lança-t-elle en sortant de la pièce.

Quartier haute sécurité du SG-C.

Duncan ouvrit les yeux le premier apercevant le mur gris et froid du plafond qu’il fixa un moment avant de sentir un puissant buzz. Tournant la tête il en profita pour s’asseoir et regarder avec attention l’endroit où il se trouvait. Cela ressemblait fort à une cellule, et il ne disait pas ça à cause de la porte blindée, ni de la fenêtre grillagée permettant de surveiller l’intérieur de la cellule et encore moins à cause des gardes qui étaient figés devant la porte… ! Non c’était plutôt l’apparence cossue de la petite pièce et les ronflements de son « immortel » camarade de chambre.

Le highlander sauta d’un bond du lit jumeau où il était allongé et se pencha sur le lit du dessous pour identifier son « co-locataire. » Se penchant légèrement il vit le visage familier de Methos qui se réveilla en sursaut poussant un cri de surprise à la vue de son vieil ami.

- Ah !
- A…ïe ! Cria Duncan en se cognant la tête sur le sommier du dessus.
- Encore ce rêve bizarre ? Demanda Methos.
Duncan pinça son ami sur le bras en se massant le haut du crâne.
- Hé ! Ca fait mal ! Ca va pas la tête ? S’écria Adam.
- C’est pas un rêve ! Et puis qu’est-ce que tu fais là ? Demanda Duncan.
- Je te retourne la question ! Et puis on est où ?
- Pas la moindre idée mais ça ressemble fort à une prison. T’a fait un truc Adam ?
- Moi ? Non ! Pas dernièrement…
- J’étais chez moi et on m’a assommé à coup de gaz paralysant ! En plus j’allais… Oh non Myra !
- Quoi ? Qui ?

Le highlander s’avança vers la porte et frappa plusieurs coups à celle-ci en criant.

- Qu’est-ce qui se passe ici ?
- Du calme Mac, si tu crois que ça va les faire venir…

La porte s’ouvrit bientôt et Duncan recula laissant Daniel, Sam, Teal’c et Jack entrer dans la petite cellule. Le général venait de briefer toute l’équipe sur ce que lui avait rapporté Walter et ils les avaient prévenu que deux hommes étant soupçonnés d’être « immortel » avaient été enlevés et conduit au SG-C.

- Qu’est-ce qui se passe ici, qui êtes vous ? Demanda Duncan en croisant les bras.
- Salut ! Je suis le général Jack O’Neill, c’est moi qui dirige cette base.
- Base ?
- Vous êtes actuellement dans le quartier haute sécurité d’une base militaire situé dans le colorado. Lança Sam.
- Et vous êtes ?
- Le colonel Samantha carter.
- Daniel Jackson !
- Et mon nom est Teal’c
- Teal’c ? Vous n’avez pas de nom de famille… S’étonna Duncan.
- Non c’est juste Teal’c.
- Comme Madonna par exemple ! Lancèrent Adam et Jack en cœur.
- Et vous c’est quoi vos noms ?
- Vous ne le savez pas ? Demanda Adam sur la défensive.
- Si… Mais c’est juste par mesure de politesse. Lança Daniel.
- Désolé mais quand on entre chez moi par effraction pour me kidnapper ça me rend un peu… Grincheux ! Lança Adam.
- Je comprends… Nous devrions peut être nous asseoir pour en discuter calmement. Proposa Sam.

Tous prirent place autour de la table et Sam commença à exposer la situation.

- Vous vous trouvez dans une base militaire secrète, tout ce que vous pourrez voir ou entendre ici devra rester secret défense. Sachez que vous n’êtes pas nos prisonniers et qu’aucun mal ne vous sera fait si vous ne vous montrer pas hostiles envers nous.
- J’adore votre façon de nous souhaiter la bienvenue. On se sent très en confiance merci !
- Une question avant tout… ma fiancée était chez nous lorsque vous avez attaqué et…
- Aucun mal ne lui a été fait rassurez-vous, nous lui avons expliqué que vous serez absent un moment.
- Bien…. Merci.
- Ta fiancée ? Alors toi et Kate vous allez… ?
- Non Kate et moi c’est fini… Elle s’appelle Myra, faudrait que je te la présente…
- Hum messieurs… ! Ne nous égarons pas Lança Daniel.
- C’est vrai alors deux ou trois questions…. ! Premièrement : Que fait-on ici ? Deuxièmement : Est-ce qu’on peut partir ? Troisièmement (En regardant Sam) : Vous êtes célibataire ?
- (Sam en souriant à Adam) : On en reparlera peut être plus tard. Pour le moment nous aimerions savoir ce que représente pour vous le mot « immortalité » ?
- Pourquoi vous voulez savoir ça ? Demanda Duncan.
- Sam, je crois qu’il serait bon de tout leur dire, parce que de cette façon je crois qu’ils ne nous diront rien.
- On peut, peut être les torturer ? Proposa Jack avec un sourire.
- Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure solution général O’Neill. Affirma Teal’c.
- Très bien, mon général je crois que Daniel à raison. Nous devrions tout leur montrer.
- Est-ce bien nécessaire Carter ?
- Nous montrer quoi ? S’étonna Duncan.

Quelques minutes plus tard.

L’équipe avait encadré les deux hommes et les avaient conduit dans la salle de Briefing dont le rideau en fer cachant la porte des étoiles était fermé. Posté devant ce volet clos, Duncan et Methos se regardaient avec étonnement se demandant ce qu’ils allaient voir. Jack fit bientôt signe à Harriman et celui-ci appuya sur un bouton. Avec un bruit mécanique le volet s’ouvrit peu à peu dévoilant aux yeux des immortels la huitième merveille du monde, la porte des étoiles.

Le souffle court et les yeux écarquillés, Duncan regarda cet anneau de technologie avancé avec étonnement. Il en avait vu des choses dans sa vie, mais de ce genre jamais.

- Mais… C’est… Incroyable ! Commenta Duncan avec difficulté.
- (Methos avec une voix désinvolte) Oh ! la porte des étoiles ça faisait un moment que je l’avais pas vu…
Une volée d’ange passa et tous le dévisagèrent.
- Alors ça ! Franchement je m’y attendais pas… Et vous Daniel ? Demanda Jack.
- Heu… Non. Mais comment est-ce qu’il est au courant ?
- M. Pierson, le projet porte des étoiles est classé top secret comment est-ce que vous pouvez…
- J’ai travaillé ici. A l’époque c’était pas vraiment pareil mais elle en revanche n’a pas changé ! Dit-il en pointant du doigt la porte.
- C’est impossible…
- Ca fait combien de temps ? Demanda Duncan à son ami.
- C’était en 1945 je crois. Mais le projet à été annulé quand ce bon vieux Ernest a disparu de l’autre côté !
- Non mais attendez cela fait prêt de 60 ans maintenant et vous avez quoi… 35 ans ? C’est impossible, vous ne pouviez pas y être même en étant enfant !
- Enfin sauf si… Commença Daniel.
- Sauf si quoi ?
- Sauf si je suis un immortel et que j’ai environ 5000 ans. Termina Methos.
- Je crois que j’ai besoin d’un verre ! Lança jack perplexe. Enfin un verre d’eau hein, on est en service les enfants !
- Très bien alors tous deux êtes des immortels ?
- Oui. Répondirent en cœur Methos et Duncan.
- D’accord, je crois que moi aussi j’ai besoin d’un verre ! Lança Sam.

Duncan allait répliquer quand soudain il sentit un buzz. Un buzz certes mais très particulier, il lui semblait si fort qu’il en eût presque mal tout comme Adam. La sensation ne s’éternisa pas et bientôt un cri leur parvînt depuis le couloir. L’équipe se dirigea vers la source de ce cri et trouvèrent Naya agenouillé par terre se tenant la tête entre les mains.

Sam se pencha sur la jeune femme qui semblait beaucoup souffrir et lui parla.

- Naya est-ce que ça va ? Demanda-t-elle en posant une main sur l’épaule de la jeune femme.
- Je… J’en sais rien. La douleur est passé mais… C’était très étrange.
Duncan et Methos se regardèrent comprenant d’eux mêmes la situation présente et la raison de leur présence dans la base.
- C’est ce qu’on appelle un Buzz. Vous vous y habituerez ! La rassura Duncan.
- Un quoi ? Demanda Teal’c surpris.
- C’est de cette façon que les immortels se reconnaissent entre eux. La drôle de sensation que vous avez ressentit et qui est plutôt douloureuse au début signifie que l’un des vôtres est dans les environs.
- L’un des miens ? Demanda Naya perplexe.
- Un autre immortel, tout comme vous et nous…

Remise du choc Naya avait rejoins le reste de l’équipe dans la salle de Briefing et durant de longues heures Duncan et Methos exposèrent aux autres ce qu’était la vie des immortels sur la terre. Ils ajoutèrent que leurs origines restaient toujours de grands mystères et que leur « guerre » pour le prix final était pratiquement sans fin de nouveaux immortels naissant toujours à travers le monde et voir plus si c’était maintenant à travers la galaxie ! Les immortels leurs expliquèrent aussi les nombreuses règles que comportait le jeu de l’immortalité et qu’enfreindre l’une d’elle pouvait voir des conséquences dramatiques.

Naya avait écouté leurs récits enregistrant tout ce qu’ils pouvaient lui apprendre sur elle, cependant tout cela restait pour elle quelque chose d’inconcevable. Pas le fait qu’elle soit immortelle, non ça elle l’avait compris et accepté mais c’est surtout leur façon de vivre qui ne lui plaisait pas. Naya était une princesse, fille d’un grand roi et futur reine depuis la mort de son père (chose que tout le monde ignore). Elle avait été élevée dans le respect de ses traditions et de la vie en général. Le peuple Yssamien était un peuple pacifique jusqu’à l’attaque de Ba’al. Prendre la vie à un être humain autre qu’un goa’uld ou un Jaffa lui était inconcevable, c’était impossible…

- Comment peut-on vivre en prenant la vie d’autres êtres humains ?
- Quand les dit autres humains en veulent à votre tête c’est une question de survie !
- Votre peuple est bien barbare.
- Le votre combat les goa’uld ! Lança Jack. Et ça ne semble pas les affecter plus que ça.
- Les goa’uld ne sont pas des êtres humains et font des victimes par milliers, il est logique que nous nous défendions ! Protesta vivement Naya.
- Imaginez qu’il en est de même pour les autres immortels qui veulent vous tuer. Proposa Duncan.
- Je ne peux pas. Ce n’est pas dans ma nature !
- Alors vous préféreriez mourir ?
- Je n’ai pas dit ça. Mais… Je n’ai même jamais tenu une arme de ma vie.
- Sur le vaisseau de Ba’al vous avez tué un garde de Ba’al, ce n’est guère différent… Naya c’est pour votre bien vous savez. Lança Daniel.
- C’est vrai, je l’ai tué mais j’avoue que ce n’était pas vraiment intentionnel. Je sais que vous faites ça pour mon bien et je vous en remercie mais pour le moment tout ce que je souhaite c’est retrouver mon peuple.
- Ca, ça ne va pas être possible pour le moment.
- Pourquoi pas ? Demanda-t-elle en regardant Jack.
- Parce que votre peuple est à l’abri sur une autre planète et que Ba’al ne laissera pas passer ce que nous avons fait ! Il voudra ce venger ! De nous, de votre peuple et de vous qui sait !
- Où se trouve mon peuple ? Insista Naya.
- Avec des amis, et pour le moment ils sont en sécurité !
- Vous ne cessez de répéter ça, mais il faut que je les retrouve, que je les vois, il faut que je…
- C’est impossible ! S’emporta jack. Ils vont très bien, et rien ne presse vous pourrez les voir plus tard !
Daniel et Sam foudroyèrent leur général du regard et Naya baissa les yeux blessés.
- Je voulais simplement savoir s’ils avaient pu enterrer mon père selon nos coutumes. Je suis désolé d’être un fardeau pour vous ! Lança-t-elle en se levant brusquement et en quittant la pièce.

Jack soupira se maudissant intérieurement et regarda l’attablé qui lui lançait des regards mécontents.

- J’ai manqué… De tact, c’est pas ce que je voulais.
- Elle est à fleur de peau, c’est un peu normal ne vous en faites pas pour elle.
- Les jeunes immortels sont souvent perturbés après tout c’est un gros changement dans la vie d’une personne. Adam et moi avons l’habitude de faire face à ce genre de situation. Naya à l’air d’une une jeune femme très courageuse et pleine de vie, elle s’en remettra vite.
- Il est clair que pour le moment elle est plus en sécurité sur terre, mais elle ne pourra pas rester indéfiniment au SG-C. Je suis d’avis de commencer son apprentissage au plus vite. Lança Teal’c plus familier à ce genre de choses.
- Encore faut-il qu’elle le veuille. Ajouta Daniel.
- Je vais aller lui parler. Lança Jack. Après tout c’est moi qui l’ai un peu…Blessé je vais essayer de rattraper la situation mais je suis du même avis que Teal’c.
- Je suis d’accord aussi mon général car après tout si ces règles s’appliquent sur terre, et qu’il existe d’autres immortels dans la galaxie elles sont peut-être valables ailleurs. En déduisit Sam.

Naya assise sur son lit regardait inlassablement le sol comme si elle allait y trouver toutes les réponses qui lui trottaient dans la tête. Tout était tellement compliqué depuis que Ba’al avait attaqué son monde. Elle avait l’impression qu’elle n’était plus vraiment elle, et que toute son ancienne vie n’était qu’un rêve lointain. On frappa bientôt à la porte, mais celle-ci sembla ignorer le visiteur qui voulait sûrement prendre de ses nouvelles.
- J’entre j’espère que vous êtes descente ! Lança Jack en passant le seuil. Apparemment vous l’êtes. Constata-t-il en refermant la porte.
- Qu’est-ce que vous voulez ? Demanda Naya.
- Heu… M’excuser pour tout à l’heure. J’ai tendance parfois à oublier ceux par quoi vous êtes passé, c’est sûrement du vous savez à mon âge avancé !
- Vous n’êtes pas si vieux. Ajouta Naya en le regardant.
- Alors là vous me flattez !
- Je ne vous en veux pas vous savez, parfois ça fait du bien de ce faire remettre un peu à sa place. Mais c’est juste que j’ai du mal à me faire à tout ça.
- Je sais que ce n’est pas évident, mais vous n’êtes pas seule.
- C’est ce que le colonel Carter m’a dit aussi. Mais j’ai l’impression d’être dans un mauvais rêve.
- Et peut être que vivre confiné ici ne vous aide pas…
- Je n’en sais trop rien. Ici c’est vrai que je n’ai rien à quoi me raccrocher…
- Ce Duncan, et son ami. Ils ont l’air d’être de braves gars. Ils sont sûrement aussi les mieux placés pour vous aider.
- Ce qui veut dire ?
- S’ils sont d’accord peut être que le mieux serait que vous les suiviez. Pour qu’ils vous apprennent… Ce que vous devez savoir.
- Vous me laisseriez partir avec eux ?
- Avec surveillance de l’armée pour s’assurer que tout va bien… Mais oui.
- Je ne sais pas quoi dire…
- Dîtes oui et vous pourrez commencer à ré apprendre à vivre. Une nouvelle vie, mais une vie quand même.
- Est-ce que… Quand je serais prête, je pourrais revenir et rejoindre les miens ?
- Bien entendu. Une fois que nous aurons réglé le problème Ba’al.
Naya baissa la tête et eût un moment de réflexion.
- Très bien, j’accepte.


Deux jours plus tard.


Naya était sur le départ. Jack avait réussit à obtenir l’autorisation de ses supérieurs pour donner à la jeune femme un titre de séjour et une identité. Duncan et Methos avaient été longuement briefé sur le point de « confidentialité » de cette mission et le général leur avait fait promettre de bien prendre soin de la jeune femme sous peine de gros problème s’il lui arrivait quelque chose. Après s’être constitué une histoire avec l’aide de l’équipe Naya était prête à suivre les deux hommes. Le départ avait été fixé dans l’heure suivante et ses bagages remplient de nouveaux vêtements étaient prêts.

Consciente du fait qu’elle ne reviendrait pas de si tôt au SG-C, la jeune femme fit un petit tour des lieux et se rendit au bureau de Daniel qui comme à son habitude était en plein travail. Naya frappa deux petits coups à la porte et attendit que l’archéologue lève les yeux pour entrer.
- Naya ? Quelque chose ne va pas ?
- Non je… Je venais juste vous dire au revoir. Dit-elle en s’avança vers lui.
- Mais… Je croyais que vous ne partiez pas avant une heure ?
Naya acquiesça et s’avançant d’un bond vers l’homme elle lui déposa un léger baisé sur la joue. Daniel surpris eût pour seule réaction un sourire.
- C’était pour vous dire merci. Se justifia-t-elle.
- Y a pas de quoi… Lança l’archéologue toujours sous le coup de la surprise.
- Je… Est-ce qu’il serait possible de vous écrire ? Je sens que mon séjour sera plutôt long et pouvoir en parler avec quelqu’un… Enfin si vous en avez envie.
- J’en ai envie. Je veux dire oui c’est une bonne idée.
- D’accord. Sourit Naya. Alors a bientôt. Ajouta-t-elle en lui faisant un sourire et en tournant les talons direction la sortie…

Après avoir dit au revoir à tous le monde, la jeune femme partit avec ses deux nouveaux « amis » Ils furent escortés par l’armée jusqu’à l’aéroport puis ils attendirent que l’embarquement se face.

- Vous êtes inquiète ? Demanda Duncan à la jeune femme qui ne disait pas un mot.
- Un peu je l’avoue. C’est la première fois que je me retrouve aussi loin de chez moi, dans un monde qui m’est totalement inconnu.
- Vous n’avez pas à vous inquiéter, Duncan et moi on est des spécialistes de ce monde ! Et pour cause depuis le temps qu’on y est…
- Comment est votre village ? Demanda-t-elle curieuse.
- Village ? Nous on appelle ça une ville car c’est… Grand, très grand !
- Grand comment ? Vous êtes des centaines… des milliers ?
- Juste ma ville compte des millions d’habitant. Mais les États-Unis comporte environ…Tu dirais combien toi Adam ?
- Environ 281 millions de personnes. Dont 3,7 à Los Angeles.
- Millions ? Millions ? Répéta Naya abasourdie. Mais comment faites-vous pour nourrir tant de personnes ?
- Heu… Sujet délicat Naya. Intervint Duncan.
La jeune femme n’insista pas mais la question lui trottait quand même dans la tête. Elle qui avait déjà du mal à faire vivre tout son peuple avec les récoltes et le marchandage… C’était surprenant et fascinant à la fois.

Finalement leur avion fut enfin prêt et tous les trois se dirigèrent vers la porte d’embarquement. Par la fenêtre Naya aperçut rapidement leur avion et fronça les sourcils.

- Etes-vous sûr que vos vaisseaux sont très fiables ? Ils sont l’air un peu…
- Ne vous en faites pas, ils sont très solides et ils ne tombent que très rarement ! Lança Adam.
- Tomber ? Vous êtes sûr qu’il n’y a pas un autre moyen de transport pour se rendre chez vous ?
- Adam s’il te plaît! Râla Duncan en voyant la panique naître dans les yeux de la jeune femme.
- Quoi ? Elle a droit de savoir que les avions ça s’écrase !
- Ne l’écoutez pas, y a aucun risque et puis vous êtes immortelle ! La rassura Duncan.