Métamorphose

Titre : Métamorphose
Auteurs : Juju, Jojo et je rajoute Zoubi qui écrit des passages aussi!
Genre :c’est un mélange de plein de trucs, bref vous verrez bien !
Disclaimer : Rien est à nous et on ne gagne pas de sous !
Notes : remerciement à une amie (Céline) qui m’a donné un coup de main.
Spéciale dédicaces à toutes celles qui ont fait des suggestions et sans qui cette fic n’existerait pas : Caramelle Tessa Hestia Maliang Louise 14 et en particulier à Zoubi qui m’a beaucoup fait rire avec ses 6 suggestions aussi géniales les unes que les autres !

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En l’absence de Teyla, John s’était infiltré dans les quartiers de celle-ci. Cela ne ressemblait pas au major, et pourtant, de toute évidence, il était en train de fouiller dans ses affaires !
Il n’en revenait pas d’être réduit à faire une chose pareille ! Pourquoi avez-il parié avec Mc Kay ?! De toute façon cela ne servait à rien d’être mauvais perdant, John avait perdu et il devait faire ce qui était convenu même s’il s’agissait d’“une idée à la Rodney Mc Kay”.
« Jamais je ne pourrai mettre ça !… »
Sheppard semblait chercher quelque chose, puis il détailla un jupe… Avec ça il aurait l’air plus que ridicule ! Il soupira. Rodney avait vraiment de drôles d’idées parfois, lui seul pouvait avoir le projet plus que grotesque de faire s’habiller en femme l’officier le plus haut gradé d’Atlantis ! L’officier en question esquissa un sourire avant de se rappeler ce qu’il était venu faire. Il se hâta de prendre un haut au hasard, le roula en boule avec la jupe et dissimula le tout sous son T-shirt, pour ensuite prendre la poudre d’escampette. Si il croisait quelqu’un il était cuit.
Lorsqu’il rejoignit enfin ses propres quartiers, il jeta son larcin dans un placard et sortit d’autres vêtements qui étaient sans conteste plus masculins et plus adaptés, puis entreprit de se préparer pour le défilé…
En effet, ce soir, les hommes de la cité avaient organisé une soirée pour célébrer l’anniversaire de l’expédition Atlantis. A cette occasion, le réfectoire avait était décoré et réaménagé. Les tables étaient mises bout à bout pour constituer la “scène” et les chaise disposées autour en plusieurs rangées, destinées à accueillir le “public”.
A la nuit tombée, les femmes prirent place et attendirent le début des festivités, autrement dit le moment où un homme se déciderait à ouvrir le défilé. Ce fut finalement Aiden le premier à fouler les “planches”. Lorsqu’il apparût à l’extrémité de la longue “scène”, les premiers applaudissements se firent entendre de la part de l’assemblée impatiente. Le jeune lieutenant, veste entrouverte, s’avança au rythme de la musique de circonstance qui venait de se faire entendre. Il se débrouillait si bien qu’on aurait pu croire qu’il avait fait ça toute sa vie ! Arrivé à la mi-longueur, il ôta sa veste et la jeta par dessus son épaule à la manière d’un top model. Il progressa ainsi, torse nu, jusqu’au bout de la pseudo-scène, encouragé par les cris et les acclamations, où il fit un superbe demi-tour, puis il rebroussa chemin sous un tonnerre d’applaudissements. Ford fut bientôt imité par les autres hommes de la cité qui reçurent un accueil tout aussi chaleureux, voire même plus en ce qui concerne le major Sheppard qui était en quelque sorte le clou du spectacle.
Le lendemain, pour leur grand malheur, les membres de l’équipe de John Sheppard devaient se rendre en salle de réunion, à une heure particulièrement matinale. Le major peinait à ouvrir les yeux. Il était si bien dans on lit… Et il faisait chaud sous la couette ! A quoi bon se réveiller ? En plus il était drôlement bien ce rêve avec toutes ces femmes qui…oupssssss… Ce n’était pas un rêve ça ! C’était le défilé de la veille ! On peut dire qu’il avait eu du succès ! A cette pensée, le fait de se lever ne relevait plus de l’exploit. John quitta donc, non sans quelques regrets, son lit chaud et douillet pour affronter cette nouvelle journée. Il commença à se préparer comme chaque matin jusqu’à ce qu’il ouvre son placard pour s’habiller… Réflexion faite, la perspective d’errer dans les couloirs jusqu’à la salle de réunion allait se révéler désormais plus fastidieuse… Il avait oublié ce stupide pari !
Un peu plus tard, John fit son entrée dans la salle. Heureusement il n’avait croisé que deux personnes dans les couloirs, mais celles-ci étaient trop endormies pour le remarquer. Ce fut Teyla qui le vit la première, Rodney et Aiden étant trop occupées à bailler. L’athosienne semblait perplexe, puis fit un étrange sourire.
-Major, je pense que ces vêtements m’appartiennent…
-Oh, euh…oui. Je m’excuse…je vous les rendrai, ne vous faîte pas de souci Teyla.
Cette dernière faisait à présent des yeux rond comme des billes. Quant à Aiden et Rodney, qui s’étaient réveillés entre temps, ils pouffaient de rire. John sourit, ce pari débile avait au moins eu l’avantage de détendre l’atmosphère.
Soudain, ce fut Elisabeth qui fit son entrée, l’air désespéré.
-S’il vous plait messieurs… un peu de calme.
Elle avait la curieuse impression de se trouver en face de gamins pouffant à l’intercours jusqu’à l’arrivée du professeurs. Une fois le silence restauré, elle eu la sensation désagréable de parler à des sourds, à moins que ce ne soit à des marmottes en pleine période d’hibernation. La diplomate regarda sa montre et mit fin à cette réunion qui, de toute façon, ne menait nulle part, en envoyant tout le monde prendre un petit déjeuné.
Ils s’installèrent et burent un café qui les fit brusquement passer de l’état de marmottes à celui de piles électriques. Le Dr Weir s’était demandée si elle avait prit la tête de cette expédition pour faire la nounou. Soudain il y eu une violente secousse :
Rodney :c’était quoi ça ?
John : on aurait dit un tremblement de terre…
Rodney : Je vous signale qu’on est sur l’eau !!!…
Il y eut une autre secousse. Tous se tournèrent vers la grande vitre et virent sortir de l’eau un gigantesque tentacule jaune vif qui, après quelques secondes, s’abîma de nouveau dans l’immensité bleus de l’océan.
John : Et ça c’était quoi ?!!!
Tous :…
Aiden : Major ?!?
John : Quoi ?
Rodney : Vous, vous… vous…
John : Mais quoi ?!
Le son de sa voix lui paraissait anormalement aigu. Ses amis avaient l’air perplexes. John porta machinalement sa main à ses cheveux et se rendit compte qu’ils avaient changés…ses cheveux… ils étaient longs ! Le major fit glisser sa main le long de sa chevelure et, alors qu’il baissait les yeux, il fut frappé par un ou plutôt deux énormes détails… : Sa poitrine !
John : Je suis,…je suis une…
Sous le regard médusé de ses camarades, John s’effondra et sombra dans l’inconscience.

les * c'est John en femme.
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Elisabeth :-Oh mon dieu…euh…Rodney emmenez la…euh le…enfin…bref, emmenez John* à l’infirmerie !
Rodney :-Hein ? moi ???mais…
Ce dernier fut surpris qu’Elisabeth lui demande ça…à lui, d’ordinaire elle aurait appelé une équipe médicale via son oreillette, mais apparement elle l’avait oubliée. Finalement Mc Kay s’exécuta. Il souleva la jeune femme qui était allongée sur le sol et pris la direction de l’infirmerie. Rodney avait du mal à réaliser que cette femme aux longs cheveux bruns qu’il tenait dans ses bras était John. C’était assez perturbant comme situation…
L’infirmerie était en pleine effervescence, Carson et un bon nombre d’autres personnes s’affairaient autour de l’un des lits, tant et si bien qu’il était impossible à Rodney de voir quelle était la personne qui suscitait tant d’intérêt, mais à vrai dire il n’avait pas la tête à ça. Il déposa John* sur un lit vacant, et tenta d’appeler Carson, qui, visiblement, était déjà très occupé.
« Rodney je n’ai pas le temps ! j’ai assez à faire avec ce légume ! »
Un légume ?! ça avait l’air grave ! Mais comment et qui pouvait s’être retrouvé dans un état végétatif ? Finalement le scientifique se dit qu’il valait mieux laisser le Dr Beckett s’en occuper et attendre.
Rodney se retourna vers John* qui, allongée sur le lit, avait des airs de belle au bois dormant. Il s’en approcha et s’installa sur une chaise. Même s’il était le plus intelligent de la cité, Rodney avait toujours eu l’impression d’être dans l’ombre du Major Sheppard. Ca l’agaçait, lui et son héroïsme, son grade de malheur, sa modestie à la noix, son maudit physique, son maudit sourire et ses maudits yeux verts… Et pourtant John ne le rabaissait jamais. Il le taquinait, certes, mais jamais il n’avait tenté de l’humilier ou de le blesser, bien au contraire…
La jeune femme* ouvrit les yeux et sourit :
-Que s’est-il passé ?
-Vous avez perdu connaissance…
En temps normal, Rodney aurait probablement réitéré la remarque que le Major lui avait faite plusieurs mois auparavant, mais les circonstances ne s’y prêtaient pas.
-Il faudra que je pense à dire à Teyla que je risque de garder ses vêtements un peu plus longtemps…
C’était bien John*, c’était son humour, son sourire, ses yeux, mais quelque chose avait changé… Bien-sûr son apparence physique, mais il y avait autre chose…
-Rodney…merci…
L’intéressé se sentit gêné, il se demandait si John* avait conscience de son état, car visiblement cela n’avait pas l’air de la* troubler outre mesure.
Le reste de l’infirmerie était toujours aussi agité, lorsque Carson dénia enfin accorder un peu d’attention à Rodney et à son acolyte.
-Rodney, qui est-ce ?
-Euh c’est… le major Sheppard…
Le médecin écossais écarquilla les yeux, décidément c’était plus grave qu’il ne le pensait.
-Et ça c’est qui ? ajouta Rodney.
-Une carotte et un concombre.
-Pardon ???!!
-Euh oui… en fait c’est Kavanagh…
-Les deux ???
-Non mais on ignore lequel…
-A mon avis ça serai plutôt le cornichon…
Rodney riait à sa propre blague et John* également.
-C’est un concombre, fit remarquer Carson.
-Oui, bien-sûr… sans le « combre » !
Cette remarque, aussi drôle que la précédente produit le même effet sur le militaire et le scientifique.*
A ce moment, Aiden entra dans l’infirmerie, suivi de Teyla et Elisabeth.
-Tout va bien ? Qu’est-ce qu’il y’a de drôle ? C’est quoi la blague ?
-C’est… Kavanagh. C’est un cornichon ! lui répondit Rodney entre deux éclats de rire.
-C’est pas nouveau…
-Oui mais là c’est réellement un légume…
Les autre ne comprenaient pas, mais quand ils apperçurent le concombre sur le lit voisin, la vérité leur apparut : Kavanagh était un cornichon, un vrai !
-Carson, avait vous vu d’autres personnes qui se sont transformés ? demanda Elisabeth.
-Non… Mais la plupart des gens sont encore endormis à cette heure…
-Ca doit être cool de se réveiller avec le corps de Brad Pitt… ajouta Aiden comme s’il venait de penser à voix haute.
Tous les regards se tournèrent alors vers lui : Comment pouvait-il penser à ça dans un moment pareil ? Ce dernier voulant changer de sujet lança à Rodney :
-Au fait Mc Kay, vous avey perdu…
-Quoi ?!
-Bah oui, le pari
-De quoi vous parlez ?répondit Rodney en lui lançant un regard signifiant : « la ferme ! c’est pas le moment ! »
-Mais si ! Vous vous souvenez, vous aviez dit que le major serait en pantalon, donc vous avez perdu !
-Rrr… Oui bon ça va ! répondit Rodney agacé en sortant de la pièce afin d’exécuter les termes du pari.

Alors là j'avais des chtites pannes d'inspiration alors juju à écrit des bouts!
les * désignent toujours John transformé en femme.
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Après un bon moment, John* fut autorisé à sortir de l’infirmerie malgré son état. Alors qu’elle* déambulait dans les couloirs, Rodney sortit de ses quartiers dans un affreux costume de clown. Avec l’éternel nez rouge, les larges vêtements aux couleurs criardes et bien entendu la perruque violette et les savates taille 52. Lorsque John* l’aperçut, ce fut elle* qui prit une teinte violette. La panique semblait s’emparer d’elle*, elle* tenta de s’enfuir, recula et trébucha, se retrouvant alors au pied du mur, tandis que l’inquiétante créature se rapprochait…
Rodney, pour une fois, ne comprenait pas pourquoi cette… pourquoi John* se conduisait ainsi. Il s’approcha de la jeune femme* qui semblait de plus en plus terrifiée et il comprit… Elle* avait peur des clowns !!!
Ni une ni deux, Rodney essuya son maquillage clownesque d’un revers de main et laissa tomber son horrible perruque. La jeune femme* sanglotait presque, recroquevillée en bas du mur. Rodney se mit à sa hauteur.
« Eh…c’est moi…c’est Rodney… »
Elle* leva les yeux et se rendit compte de son erreur. Là, la panique laissa la place à de qrosses larmes qui commençaient à couler le long de ses joues. Elle baissa la tête et se retrouva alors contre l’épaule de Mc Kay. Ce dernier, surpris, ne savait plus quoi faire. Lui qui savait beaucoup de choses, là il était prit de court. Son illustre intelligence semblait alors lui faire défaut. Bien que très peu à l’aise, il finit par passer doucement ses bras autour de la taille de la jeune femme*. Tous deux restèrent un instant dans cette position, puis, prenant conscience qu’il* était en train de sangloter dans les bras du scientifique le plus arrogant et insupportable qu’il* connaisse, John* se dégagea brusquement de l’étreinte du canadien et partit en trombe. Il ignorait où il allait arriver, il se contenter de marcher au hasard, secoué par ce qui venait de se produire.
Rodney resta interdit. Mais à quoi tout cela rimait ?

John*, quant à lui*, marchait toujours d’un pas rapide dans les couloirs de la cité. Il* allait rejoindre ses quartiers, mais ces couloirs se ressemblaient tous, et tout bien réfléchi, il* s’était probablement trompé de direction. Perdu dans ses pensées il* heurta violemment une femme au cheveux rose fluo.
-Excusez-moi, je… Dr Heightmeyer ?!!
-Euh oui mais…
-Qu’avez-vous fait à vos cheveux ?
-Rien je… Mais qui êtes vous ?
-Euh C’est moi!!!
-Qui vous ?
-Ah oui…ça ! Excusez moi… je suis –s’il vous plait ne riez pas- le…colonel Sheppard.

Là pas de pane d’inspiration donc moi toute seule ! (enfin, Juju m’a quand même corrigée !)
* : shep transformé en femme
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-Ah oui, ça… ! Excusez moi… je suis –s’il vous plait ne riez pas- le colonel Sheppard…
-Je vous demande pardon ?!?… Oula… du calme Kate, respire… Tu est peut être en train de rêver… Ou tuas peut être atterri dans la 4e dimension… pffffff… d’abord mes cheveux, et maintenant ça… c’est trop pour moi je crois !…
-Et encore vous n’avez rien vu…
La psy lança à John* un regard interrogateur.
-Oui… Kavanagh est un con… combre…
Et, là pour la première fois de la journée, Kate sourit elle avait même envie de rire !
-Non sans rire ?!
-Non je vous assure ! Il est à l’infirmerie !
Sheppard* aussi était heureux de s’être enfin détendu et de se changer les idées, mais voilà, le côté psy d’Heightmeyer reprit le dessus et celle-ci compris que quelque chose clochait dans la tête de cette jeune femme habillée en athosienne et prétendant être le colonel Sheppard.
-Je peux savoir où vous alliez comme ça ?
-Euh je…
-Vous avez l’air perturbé(e), quelque chose ne va pas ?
Ca y’est ! John* était cuite ! Elle* était bonne pour une de ces horribles séances !

A l’issue de la séance, la psychologue conclut que la jeune femme était bel et bien John*, John version femme, John* avec, non seulement, 10 cm de moins, des cheveux longs et un 95 C, mais aussi des réactions typiquement féminines ! Cependant, lui, était toujours là, c’était lui et dans sa tête il y avait SON cerveau et ses souvenirs et sa logique et tout ce qui faisait de Sheppard Sheppard, sauf ce qui faisait de lui un homme. Peut être devrait-elle dire tout cela à Elisabeth, du moins si mademoiselle John* était d’accord, mais elle n’allait révèler que le nécessaire et il n’y avait aucune raison pour que John*, la fierté masculine en moins, s’y oppose.

Quelques temps plus tard, après avoir vérifié ses hypothèses, le Dr Heightmeyer était dans la salle de réunion et expliquait ce qui se passait avec le colonel*. Mais il est très difficile d’avoir l’air sérieux auprès d’un auditoire lorsqu’on a des cheveux rose fluo ! Tant bien que mal, elle fit passer le message. Personne ne semblait réellement inquiet, en effet John* faisait partie des cas les moins préoccupants : Depuis le matin on avait recensé deux vieillard, une chaise et une table, un épouvantail et pas moins de quatre plantes vertes ! Donc une femme, jeune et en parfaite santé et surtout humaine n’avait pas lieu de les préoccuper outre mesure, même si ses amis espéraient revoir bientôt le John Sheppard qu’ils avaient toujours connu.

Ils furent tous interrompus dans leurs réflexions, lorsqu’une secousse semblable à celle ressentie quelques heures auparavant, quoique celle-ci semblait un peu plus violente. Elisabeth, qui était la seule debout, fut déséquilibrée et s’étala sur le sol en pousant un long cri modulé étrangement aigu. Plusieurs tentacules se collèrent alors sur les vitres de la pièce, ils étaient énormes, de l’ordre de 3 m de large, et quant à la longueur, il valait mieux ne pas y penser !
Le sol redevint stable et les membres du mollusques aux dimensions gargantuesques se décollèrent de la fenêtre avec un bruit grotesque de ventouses. Teyla aida le Dr Weir à se relever et Aiden s’exclama :
-Mais c’était quoi ce truc jaune !…
-Oh ! un canari !!!
C’était mam’zelle John* qui avait prononcé innocemment ces mots en pointant le doigt vers la vitre portant encore les traces de la créature marine qu’il serait bon de qualifier de monstre.
Et en effet, un joli petit oiseau jaune passait devant la vitre et se passa sur la rambarde du balcon. Il avait une grosse tête et de grands yeux expressifs grâce auxquels il contempla d’un drôle d’air les personnes occupant la pièce. Enfin il s’envola et disparut du champ de vision des atlantes présents.

Bah comme d'hab: écrit par moi, corrigé par juju et les * c'est John en femme!
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Tous se regardèrent pendant quelques instants, ne sachant pas trop quoi dire. Ce fut finalement Rodney qui brisa la silence :
-De quoi on parlait déjà ?
-De moi, répondit John*
-Oui, reprit Kate, je disait que plus ça va, plus vous êtes une femme…
-Pourtant je suis moi…
-C’est vrai, enfin presque, vous êtes toujours Sheppard, mais pas tout à fait John… disons plutôt… Jane…
Et là Aiden ne put s’empècher, au nom de tous, de faire LA blague à deux ba’al :
-Jane ?! et il est où Tarzan ??!!! … hum pardon…
-J’aime beaucoup ce prénom, affirma Elisabeth, préférant ignorer cette chose qui se prétendait être une blague.
Puis John* ajouta :
-Moi aussi ça me va…
-Si je comprend bien il faut vous appeler Jane ??? demanda Teyla.
-J’y vois pas d’inconvénients et je crois que ça sera plus simple non ?

A ce moment là, pénétra dans la pièce un superbe brun aux yeux bleus et au sourire hollywoodien, qui cependant n’était pas très grand (1m62) mais, apparemment cela importait peu puisque tous les regards féminins étaient posés sur lui. Il était extrêmement séduisant et cela n’échappa à personne.
Kate : -C’est une hallucination ou vous aussi vous voyez Tom Cruise ?
Jane* : -Je le vois…
Elisabeth : -Je crois que je suis en train de rêver… !
Rodney : -Pourquoi c’est jamais moi qui me transforme en Tom Cruise ?!!
Aiden : -C’est qui ce mec ?
Teyla : -Je ne connais pas ce… « Tom Cruise » mais il est …
Kate : -… vraiment charmant !
Elisabeth : -Plus que ça !
Jane* : -Je suis assez d’accord…

Tous les regards se tournèrent alors vers elle*, qui devint alors aussi rouge que le T-shirt d’Elisabeth. Heureusement pour la jeune femme*, « Tom Cruise » parla à cet instant, retenant alors l’attention de toutes :
-C’est l’un des générateurs… Il a disparu.
Les yeux des femmes papillonnaient et lui commençait à être gêné mais adressa tout de même un « sourire-ultrabrite-de-la-mort-qui-tue » au Dr Weir qui semblait en transe.
-Comment ça disparu ?! Rien ne disparat enfin ! Il a été question de transformations, pas de disparitions ! s’exclama Rodney.
- S’il n’a pas disparut, il a bougé, et il va falloir le retrouver !
-Mais vous êtes qui au fait ?
-Moi ? euh… Radek…

Cinq minutes plus tard, deux groupes étaient formés pour partir « à la recherche du génerateur perdu », ce qui n’allait pas se être de tout repos puisque le générateur pouvait être n’importe quoi, c’est d’ailleurs pour cela qu’ils avaient amené des armes. Le générateur pouvait s’être transformé en une infinité de choses, du Wraith au microbe (difficile à trouvé dans ce cas !)
En passant par la bouteille en plastique et le saule pleureur ! Ainsi, Jane*, toujours vêtue de sa jupe athosienne et de son petit haut sexy, était armée de son cher P-90, à l’affut du moindre danger. Lara Croft aurait fait pâle figure à côté d’elle !

Jane* faisait équipe avec Rodney et ils étaient chargés de ratisser la zone située au Nord de la position initiale du générateur, tandis que Teyla et Aiden s’occupaient du sud. Mais Jane* était gênée par ses cheveux, en effet ses longues mèches brunes retombaient toujours sur ses yeux et elle* n’arrêtait pas de les remettre en place. De plus ses petites chaussures prêtées par Teyla n’étaient pas vraiment faites pour la marche et Jane* avait un peu mal aux pieds.
Déconcentrée pas ses cheveux et marchant derrière Rodney, Jane* ne vit pas le monstre qui se dressait devant eux, et n’en fut alertée que par le bruit du 9mm de McKay. Elle* leva alors les yeux et vit l’horreur qui devait être le génerateur…

TO BE CONTINUED…

bah je suis désolée de vous avoir fait attendre surtout que je l’avais déjà écrit la dernière fois que j’ai posté une suite mais je l’avait perdue dans ma chambre “rangée” comme d’hab! M’enfin au moins j’ai fait bonne mauvaise figure au yeux de Juju qui pense que ses cour de sado-marinage on portés leurs fruits et puis ça fait durer le suspense! Bon je vais pas faire une disserte la dessus (surtout que je sais pas en faire!) alors je ne vous fait pas attendre plus longtemps!
comme d’hab juju a corrigé les fautes. sinon les * c’est toujours John... euh Jane!

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Elle* leva les yeux et vit alors un dragon de 2m50 qui crachait des flammes et poussait d’horribles grognements.
Rodney vida le chargeur de son 9mm sur le monstre, ce qui eut pour seul effet de lui arracher un léger gémissement. Le dragon, furieux, tenta à nouveau de faire frire Rodney et Jane* .
D’ailleurs, cette dernière n’avait pas bougé d’un pouce, tétanisée par la vision de ce monstre pyromane qui pourrait les avaler, non pas tout crus mais bien tout cuits!!! Rodney commençait à paniquer en voyant que Sheppard* n’utilisait pas son P-90 et que le lance-flamme vivant se rapprochait de plus en plus d’eux. Soudain ils entendirent des coups de feu, et l’animal mythique se détourna de ses deux victimes pour se diriger vers celui qui venait de tirer: Peter Grodin. Mais celui-ci vida également son chargeur tandis que mademoiselle Sheppard* semblait s’être changée en statue!
Il ne restait plus qu’une solution: Rodney arracha le P-90 des mains de Jane* et tira comme il put sur l’horrible reptile en essayant de viser “pas trop mal” histoire de ne pas tuer Peter à la place d’Eliott! Mais l’Eliott en question n’avait rien du gentil dragon de Disney, et riposta en manquant de peu de transformer Rodney en grillade humaine, mais celui-ci finit par tirer le coup fatal et le monstre s’effondra sur le sol.
Grodin: -Ouf... on a eu chaud!
Rodney: -Ouais!... Merci.
McKay s’apperçut alors que Jane* n’avait toujours pas bougé.
-Eh!... ehoh...
Les yeux brillants, elle* regarda Rodney.
-Je... je ne sais pas ce qui...
Et bizarrement, elle* se retrouva d’une manière mystérieuse dans les bras du scientifique.
-J’ai eu si peur... Vous m’avez sauvé la vie Rodney!
-ça va aller... hum...
Rodney était aussi géné que la fois précédente, d’autant plus que cette fois Jane* ne semblait pas décidée à partir, alors que, au grand damned de Rodney, ils n’étaient pas seuls.
-Euh..., fit Rodney en repoussant gentiment le jeune femme*.
Elle* se recula mais avait l’air quelque peu vexée. Après une petite minute de silence, elle* prevint par radio que le génerateur avait été “retrouvé” mais que ce dernier était “mort”.

Pour votre plus grand malheur, j'ai pris le relais ! Les passages en italique sont issus d'un extrait que Zoubi avait généreusement écrit.

- Comment ça mort ? s’insurgea Elizabeth. Nous disposons déjà de peu de générateurs, nous ne pouvons nous permettre de rendre inutilisables ceux qui …
Alors que Jane* s’apprêtait à profiter du fait que la diplomate marque une pause pour répliquer, le Dr Weir ordonna sur un ton sans appel :
- Je veux tous vous voir dans la salle de réunion d’ici deux minutes, je ne tolèrerai aucun retard !

Sa voix était non seulement contrariée mais également empreinte de colère. Mais enfin, ce n’était tout de même pas de leur faute s’il y avait tant de métamorphoses dans la cité ces derniers temps ! Et Rodney qui l’avait repoussé ! En même temps … pourquoi avait-il* eu la bonne idée d’aller se réconforter dans ses bras ? Lui … John Sheppard ! Mais que lui arrivait-il ? Certes, il était dans un corps de femme, mais … il sentait que son comportement même le dépassait et ça le frustrait au plus haut point. Et puis, même une femme … comment une femme pouvait-elle être attirée par ce type ?! Ca aussi ça le dépassait même si, après tout, c’était tant mieux pour lui ! Sauf … sauf quand la femme en question était … oh non ! Mais comment allait-il* se tirer de ce pétrin ?

L’arrivée dans la salle de réunion, sous le regard noir d’Elizabeth, mit fin à ses tergiversions.
- Asseyez-vous ! ordonna-t-elle aux personnes présentes sur un ton glacial.
- Elizabeth, nous n’avons pas eu d’autre choix, il s’était transformé en …
- Je reconnais que nous avons constaté certains phénomènes o ne peut plus étranges ces derniers temps Rodney, mais ce n’est pas une raison pour tenter de me manipuler ! Vous avez détruit un générateur, vous êtes responsable ! Point !

Une fois que la diplomate eut achevé sa leçon de morale, un silence pesant s’installa dans la pièce. Nul n’osait parler, de peur d’accroître la fureur d’Elizabeth ! Néanmoins, Teyla finit par se résoudre à prendre la parole. D’une voix qui se voulait calme et posée, elle commença :
- Dr Weir, je comprends votre colère mais nous savons tous que ces générateurs sont très précieux pour notre survie, croyez-vous vraiment que nous en aurions délibérément détruit un si ça n’avait pas été absolument nécessaire ?
La diplomate soupira mais ne répondit rien.
- Il s’était transformé en ce que vous appelez, si j’ai bien compris, un dragon ? poursuivit-elle.
- Les dragons sont des créatures fictives qui n’existent que dans nos contes pour enfants ! rétorqua l’intéressée.
- Mais vous oubliez que nous sommes sur Atlantis, à des années lumières de chez nous, rappela Jane*. Nous n’aurions jamais cru à l’existence d’Atlantis si le programme porte des étoiles n’avait pas existé … aurions nous seulement cru en l’existence d’extra-terrestres à notre image ? Non ! Il n’y a pas si longtemps, tout ça était du domaine de la science-fiction pour nous, et pourtant …

La chef de l’expédition, convaincue par ses amis, allait présenter ses excuses à l’équipe quand soudain, un technicien annonça une activation non autorisée de la porte des étoiles.

Quand le petit groupe arriva en salle de contrôle, le technicien avait déjà levé le bouclier.
- Qui est-ce ?
- Je l’ignore madame, répondit le technicien. Je ne reçois aucun code d’itentification.
- Alors pourquoi avez-vous baissé le bouclier ? demanda Rodney, soudain effrayé.
- Quoi ? Mais …
En effet, quelques secondes plus tôt, le bouclier s’était abaissé sans que le responsable n’ait touché à quoi que ce soit. C’est alors que, sous le regard perplexe des personnes présentes, un chat franchit l’horizon des évènements avant que la porte ne se referme.

- Mais qu’est-ce que c’est encore que cette histoire !? soupira Jane*.
- Ce n’est pas une histoire mais un chat, major, sourit Teyla qui s’avança pour prendre le petit animal dans ses bras.

La petite boule de poils se laissa faire, elle alla même jusqu’à se pelotonner contre la jeune femme qui ne put réprimer un sourire. Mais alors qu’elle s’approchait de Jane* avec le petit animal, un éternuement monstrueux retentit.
- Y aurait-il par hasard quelqu’un, autre que moi, qui soit allergique aux poils de chat ? demanda Jane* surprise.

Mais nul n’eut le temps de répondre.

Soudain, le sol trembla, des fissures apparurent sur les vitres.
Elizabeth, ébahie, fixait la Porte qui venait de faire un saut de deux mètres de haut sous le choc de la déflagration. Les techniciens en poste se mirent à hurler que la connexion avec la Porte était rompue.
Une étrange luminescence apparut autour de l’anneau qui brilla de plus en plus fort. L’intensité lumineuse était telle que tout le monde dut se cacher les yeux pour ne pas être ébloui.

Malencontreusement, sous l’effet de la surprise, un technicien laissa tomber un bretzel dans un interstice de la porte.

Quand ils rouvrirent les yeux …

Plus de porte.
A sa place trônait fièrement un bretzel alsacien géant de 3 mètres de diamètre.

Ce fut à cet instant là seulement qu’Elizabeth comprit que l’éternuement monstrueux avait été émis par la porte elle-même.
- Manquait plus que ça, un rhume de porte ! s’exclama-t-elle.