Légendes oubliées [F]

Auteur : Altana

Titre : Légendes oubliées

Résumé : Une mission d'exploration qui finit mal et SG1 devient goa'uld. Atari qui contrôle Sam tue son mari Anarok. Puis elle part à la recherche d'anciens artefacts dans le but de contrôler la galaxie.

Disclaimer : Pas à moi donc pas de sous.

Situation : HS

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Endroit inconnu


Une jeune fille courait à travers les bois, elle fuyait un inconnu. Elle trébucha avant même de pouvoir arriver à la porte des étoiles. L'inconnu la rattrapa. Elle cria car elle venait de se faire tuer. L'inconnu prit le corps par les jambes et le ramena dans un palais. Cet inconnu se révéla être un goa'uld sous le nom de Anarok, il avait torturé pendant des jours et des jours la jeune fille qu'il retenait en son pouvoir. Elle détenait un secret que ce goa'uld voudrait découvrir. Les jaffas l'avaient mise dans un sarcophage et ensuite l'avaient jetée dans une cellule. D'ailleurs elle était inconfortable, le corps de la jeune était à même le sol et la cellule était dépourvue de nourriture et de boisson. Anarok voulait qu'elle craque mais comme elle était forte, elle réussirait à tenir de toutes ses forces.


Elle resta inconsciente encore deux heures et un jaffa vint la chercher pour que son maître vienne l'interroger. Elle fut attachée à une table de bois et Anarok sortit de l'ombre de la salle de tortures. Il n'était pas vraiment beau, cela était fait exprès car plus il était moche plus il faisait peur à ses victimes et donc il pouvait plus facilement faire parler ses prisonniers.


-Dis moi ton secret, vermine !


-Jamais, je préfère mourir que de révéler les informations que je possède.


-Bien, on va pouvoir utiliser des méthodes plus persuasives. Jaffa, kree !


Un jaffa lui amena un bâton de torture et le goa'uld commença son oeuvre. La jeune fille ne résista pas à la torture et tomba dans l'inconscience, Anarok demanda au jaffa présent de la ramener dans sa cellule. Elle se réveilla à nouveau, elle pleura, elle avait craqué. Elle voulait que quelqu'un la sorte de cet enfer. Elle savait que les goa'ulds étaient de faux dieux et qu'il ne fallait pas espérer pour pouvoir sortir de cette cellule à nouveau.


Sur Terre


Le colonel O'neill dormait toujours alors qu'à cette heure-ci, il y avait un débriefing (il est 9h00) et tout le monde attendait son arrivée avec impatience.


-Que quelqu'un aille réveiller le colonel O'neill, ordonna le général Hammond, et qu'on lui dise que tout le monde l'attend.


-Je vais aller le réveiller, répondit le docteur Jackson.


-Bien allez y.


Daniel sortit de la salle et alla dans les quartiers de Jack. Il le secoua comme un prunier. Le colonel se réveilla brusquement mais avait encore les idées floues.


-Qui c'est qui m'a réveillé de cette façon ?


-Moi.


-Qui c'est moi ?


-Le pape, peut-être.


-Ah c'est vous Daniel. Pourquoi m'avez vous réveillé ?


-C'est le général qui m'envoie pour vous réveiller.


-Pour le débriefing de 10h?


-Non de 9h.


-Je vais me changer donc est-ce que vous pouvez sortir ?


-Oui


Daniel sortit des quartiers de Jack pour retourner dans la salle de briefing. Jack arriva dix minutes plus tard.


-Enfin, ce n'est pas trop tôt. Alors qu'avez vous comme excuse cette fois ?


-Comme d'habitude, panne d'oreiller.


-Cela ne m'étonne pas. Nous pouvons enfin commencer le débriefing.


Sam n'avait pas encore commencé son discours que déjà Jack commençait à s'ennuyer ferme, il regarda quand même son second.


-Ce matin, nous avons envoyé une sonde sur P7X452. Elle a révélé une température approximative de 21°C, des ruines à 2 km de la porte et j'ajoute qu'il pleut.


-Encore de la pluie, pitié mon général.


Le général ignora la remarque du colonel. Dix minutes plus tard, l'équipe SG1 franchit la Porte.


P7X452


Ils arrivèrent enfin sur la planète. Ils se dispersèrent autour de la porte.


-Teal'c, établissez un périmètre de sécurité autour de la porte. Daniel, je vous accompagne pour vos cailloux. Carter, est-ce que vos bidules détectent de la vie sur cette planète ?


-Ils détectent de la vie à quatre km de la porte seulement.


Teal'c établit un périmètre, c'était sa spécialité après tout. Daniel et Jack se dirigèrent vers les ruines quand un rayon blanc les illuminèrent et les assommèrent d'un coup sans prévenir. Du côté vers la porte, Carter s'inquiéta car elle n'avait pas eu de contact radio depuis quinze minutes.


-Mon colonel, me recevez vous ?


Un grésillement se fit entendre.


-Mon colonel, me recevez vous ?


-Major Carter, il s'est peut-être passé quelque chose pour qu'ils ne répondent pas.


-Je suis d'accord avec vous Teal'c ou bien il y a peut-être des interférences là où ils sont. On ferait mieux de prévenir le général Hammond avant de faire quelque chose.


Elle composa les coordonnées de la Terre et activa la sonde.


-Que se passe t'il Major Carter ?


-Nous avons perdu le contact radio avec Daniel et le colonel O'neill. Nous supposons que c'est dû à des interférences radio mais je n'en suis pas si sûre que ça.


-Pourquoi ?


-Mes détecteurs ont découvert des signes vitaux à quatre kilomètres d'ici mais aussi du naquada.


-Donc il se pourrait qu'ils ait été capturé par les goa'ulds.


-Je demande donc une mission pour découvrir ce qui s'est réellement passé près des ruines.


-Si ils ont été capturés, je ne pourrais pas mettre en danger d'autres vies pour les sauver mais vous avez le feu vert pour découvrir la vérité. Bonne chance.


-Merci mon général. Terminé.


Elle rompit alors le contact avec le SGC et la Porte se ferma d'elle même. Teal'c et Sam se rendirent sur les lieux et découvrirent enfin les ruines.


-Il ne semble pas y avoir une réelle activité goa'uld dans les ruines.


-Il faut rester sur nos gardes, major Carter car ces ruines ne m'inspirent pas la confiance vu que c'est ici que O'neill et Daniel Jackson devaient se rendre.


-Alors que s'est-il passé ?


-Ils sont prisonniers des goa'ulds, c'est l'unique solution.


Teal'c remarqua un objet niché dans un trou dans une colonne. Il montra du doigt cette niche au major. Elle était située dans un endroit inaccessible et donc Sam prit ses jumelles pour l'observer. Elle remarqua que ce n'était pas un objet d'origine goa'uld. En fait, il est d'origine inconnue et selon le major, il est la réponse aux disparitions de ses coéquipiers. Mais comment le décrocher ? Première solution : avoir une échelle et le poser contre la colonne, monter dessus et prendre l'objet et dernière solution envisagée, poser du C4 contre la colonne de telle façon qu'elle s'écroule et que l'objet soit intact. Carter prit la deuxième solution envisageable. La colonne explosa et l'objet en question vola à travers les airs pour se crasher à deux pas de Teal'c. L'objet était quelque peu endommagé par l'explosion mais il était toujours exploitable pour une étude scientifique. Sam le mit dans son sac à dos tandis que Teal'c observa les environs. Quelque chose se trama dans le coin et même le jaffa le savait depuis le début. Un vaisseau bombardier goa'uld survola leur secteur et la jeune femme ordonna de se mettre à couvert. Trop tard, ils étaient repérés et on entendit le bruit familier des anneaux de transport goa'ulds à quelques mètres de Sam et de Teal'c. Des jaffas apparurent et encerclèrent les deux personnes.


-Rendez vous !


-Et pourquoi, intervint la jeune femme ?


-Nous avons le colonel O'neill et le docteur Jackson. Vous ne pouvez pas résister, c'est inutile.


Malheureusement, ils obéirent et déposèrent leurs armes. Ils furent emmenés chez Anarok qui se fit un plaisir de torturer SG1 mais réserva un meilleur sort pour le major Carter. Elle était à genoux malgré elle devant le faux dieu et deux jaffa étaient derrière elle.


-Vous êtes jolie, vous le saviez. Ma reine sera contente de vous avoir pour hôte.


-Jamais je ne serais l'hôte de votre reine.


-Oh que si ! En plus vous aurez la chance de continuer votre expérience d'hôte goa'uld.


-Jamais plus je ne serais l'hôte d'un symbiote.


-Assez de vos paroles. Jaffas, préparez la chambre d'implantation pour notre invitée et amenez les trois autres Tauris.


Les jaffas exécutèrent les ordres. La jaffa porteuse de la reine entra en même temps que Sam dans la chambre. Anarok s'approcha de cette dernière, approcha son arme de poing de la jeune femme. Il lui envoya un rayon qui la rendit groggy. Un des jaffas rentra avec le reste de SG1 pour qu'ils assistent à l'implantation et ils ne purent rien faire pour l'empêcher. Un autre jaffa installa Sam sur la table et l'attacha. Puis la jaffa s'approcha de la table, un symbiote adulte et gluant sortit de son abdomen. Il rampa jusqu'au thorax et un jaffa ouvrit la bouche du major Carter. Elle reprit ses esprits, elle se débattit jusqu'au moment où le goa'uld entra dans sa bouche et perfora le palais pour s'installer dans sa boîte crânienne et s'enrouler autour de sa colonne vertébrale. Les yeux de Sam s'illuminèrent.


-Voilà les fameux Tauris qui défient les Dieux, ma reine.


-Ils pourront bientôt avoir leur châtiment, mon pharaon.


-Carter, résistez lui, je vous en prie.


-Il ne subsiste rien de mon hôte mais je sais qu'elle vous aime. Je vais vous accorder l'honneur d'être prochainement l'hôte d'un de mes enfants.


-Jamais.


-Jaffas, kree. Emmenez les.


-Bien monseigneur.


Les jaffas emmenèrent les prisonniers et la reine d'Anarok apprit qu'il y avait une jeune fille prisonnière dans le palais. Elle demanda à ce qu'elle soit amenée dans sa chambre personnelle. Puis elle s'y rendit personnellement. La jeune fille était faible et était au bord du coma. La reine la prit par le cou.


-Je veux savoir tout tes secrets ou sinon tu vas avoir le privilège de mourir par ma main.


-Jamais je ne dévoilerais mes secrets, je préfère mourir.


-Comme tu voudras !


La goa'uld prit son arme de poing dans un tiroir d'un meuble doré et envoya un rayon à la jeune fille. Elle se révéla être résistante et tomba dans le coma. Il y avait un sarcophage dans la chambre et donc la reine la mit dans le sarcophage. Elle recommença plusieurs fois jusqu'à que la jeune fille céda. Il lui révéla alors les légendes oubliées de son peuple.


Il y a bien longtemps le peuple de Samira (le nom de la jeune fille) construisit deux bijoux capables de réunir suffisamment de puissance à celui et à celle qui les porteraient. Mais uniquement un couple qui s'aimaient vraiment pouvaient les porter et donc ils pourraient avoir des pouvoirs. Mais ce sont seulement que des légendes que les peuples oublièrent jusqu'à qu'un membre du peuple de Samira les révèlent uniquement en cas de besoin. Ces bijoux servaient uniquement à protéger le couple contre les ennemis. C'est pourquoi les goa'ulds plus spécialement Anarok s'intéressèrent à cette légende. Beaucoup de personnes qui soient aventuriers, «pirates», chercheurs de trésors ont péri en voulant retrouver les artefacts. Mais si les goa'ulds mettaient la main dessus, ils auraient le contrôle de toute la galaxie. Personne ne pourrait résister à la puissance destructrice de ces bijoux.


Pendant ce temps dans les cellules, Jack avait la tête entre les épaules et Daniel essayait de le réconforter en vain. Il se sentit coupable sur le fait que Sam soit devenue une goa'uld et aux chances de s'échapper avec elle et le reste de son équipe en un seul morceau. Les chances étaient minces car la forteresse d'Anarok était imprenable. Il se passa 24h. Jack avait été torturé par la reine goa'uld justement pour qu'il devienne faible physiquement et mentalement. Elle voulait qu'il soit l'hôte d'un des enfants et comme ça elle pourrait se débarrasser d'Anarok et prendre le pouvoir. Ainsi elle aurait pour époux le goa'uld qui aura prix le contrôle du colonel. Elle ordonna ensuite aux jaffas de l'isoler du reste de son équipe et de le mettre dans une cellule à l'opposé de celle de Daniel et de Teal'c.

Sur Terre


Le général Hammond s'inquiétait car son équipe préférée n'avait ouvert la Porte pour l'habituel contact radio donc il demanda au technicien en service de composer les coordonnées de la planète qu'ils visitaient.


-SG1, est- ce que vous m'entendez ?


- ...


-Je répète, SG1 est que vous me répondez ?


- ...


Le général se répéta trois avant de fermer la Porte et de lancer une éventuelle mission de secours. Donc il demanda l'envoi d'un MALP dans les plus brefs délais. Quelques dizaines de minutes plus tard, le MALP fut envoyé et 5 secondes plus tard, l'image de la télémétrie s'afficha sur un des écrans. Elle montra que la Porte fut gardée par plusieurs dizaines de jaffas. Envoyer une équipe SG pour secourir SG1 était du pur suicide et donc le chef du SGC n'avait plus comme choix de déclarer SG1 porté disparu mais il n'allait pas abandonner pour autant.


Quelques jours plus tard sur P7X452


Jack était seul dans sa cellule. Désespéré, il n’avait pas touché à la nourriture que les gardes lui avaient menée la veille. Il pensa à tout ce qu’il lui était arrivé depuis environ 8 ans et se remit en question sur ses valeurs. Mais le pire, il pensa à sa valeur propre car il préférait mourir que de devenir un goa’uld. Ces serpents lui faisaient horreur même les Tok’Râ après l’implantation de Kenan qui avait pris le contrôle de son esprit pour sauver une esclave de Baal.


La reine goa’uld, Atari, demanda aux jaffas de faire venir le prisonnier solitaire avec les autres de son équipe. Elle voulait qu’ils assistent à la prise de contrôle du colonel et à la défaite d’Anarok. Ensuite, elle pourrait faire devenir les autres, des hôtes goa’uld. Elle avait comme but de prendre le pouvoir et de rechercher les bijoux pour prendre le contrôle de la galaxie.


Quelques minutes plus tard dans la salle d’implantation, Jack fut installé sur la table comme Sam avant la prise de contrôle d’Atari. Cette dernière l’hypnotisa avec son arme de poing et ensuite elle fit venir un jaffa dont le symbiote était devenu mature. Il s’approcha du colonel et la reine goa’uld prit le symbiote directement dans la poche ventrale. Puis elle le mit sur le corps de O’neill. Les deux autres membres de SG1 assistèrent malgré eux au parasitage de leur chef. Daniel ne savait pas encore qu’il allait devenir un goa’uld mais Teal’c ne pouvait pas en devenir un à cause de son statut de jaffa.


Jack fut retourné pour qu’il soit à plat ventre sur la table puis le serpent continua de monter jusqu’à son cou. Il pria pour que ceci soit un cauchemar mais l’infiltration du symbiote dans sa nuque le ramena à la réalité à cause de l’horrible douleur qu’il engendra. La prise de contrôle ne se fit pas toute de suite. Atari donna l’ordre de l’amener dans une autre salle qu’on pourrait appeler « salle de transition » pour que le symbiote puisse achever son installation au sein du colonel. Le jaffa qui l’amena de force dans cette salle l’allongea de force sur un lit et l’enchaîna sur une espèce de table.


La reine goa’uld prit le bras de Daniel et l’hypnotisa de la même façon qu’avec Jack. L’archéologue s’évanouit sur le coup et un jaffa sur un signe de la reine l’allongea sur la table. Un autre jaffa porteur d’un symbiote mature entra dans la pièce. Quelques minutes plus tard, Daniel fut emmené dans la salle à côté et attaché à une table juste à côté de Jack.


Le colonel était encore sous les coups des émotions et regarda son ami et collègue. Il sentit la présence d’un goa’uld en lui. Il cria à l’intérieur de lui car il savait qu’il n’y avait plus aucun espoir de se sauver. Il sentit que le symbiote allait prendre le contrôle de son corps. Mais il allait se battre pour rester le maître de son corps. Il avait déjà subi deux implantations et ce n’est pas celle là qu’il allait le faire fléchir. La concentration qu’il fallait pour rester soi-même est trop forte pour que Jack puisse rester le maître. Il laissa le contrôle au symbiote. Daniel était encore évanoui et il n’allait pas tarder à refaire surface.


Pendant la prise de contrôle de Jack, Atari était en train de s’occuper de Teal’c. Il était encore dans la salle d’implantation. La reine allait décider de son sort quand Anarok en personne rentra dans la salle et lui demanda ce qu’elle trafiquait avec les prisonniers. Elle lui répondit que c’était mieux comme ça pour avoir des informations sur la Tauri et pour mieux l’envahir par la suite. Bien sûr elle bluffait. Elle se déplaça à l’autre bout de la pièce pour aller chercher un couteau rituel goa’uld. Elle le prit en main et sans prévenir, elle poignarda en plein cœur l’hôte du goa’uld. Ce dernier mourut instantanément. Elle était désormais la dirigeante de son domaine et n’avait plus besoin de rendre des comptes à Anarok. Teal’c resta en retrait devant le meurtre qui s’était déroulé devant ses yeux. Est-ce que ça allait être son tour ? Non, Atari avait d’autres projets pour lui. Elle pouvait aussi bien l’enfermer, l’envoyer dans une des mines exploitées sur l’ex-domaine d’Anarok ou encore lui faire un lavage de cerveau pour qu’il devienne un de ses jaffas.


Sur Terre


Le général Hammond se demanda s’il pouvait envoyer une équipe de secours sans qu’il y ait des pertes lourdes mais comme il savait que la porte de P7X452 était bien gardée. Il se refusa à en envoyer une. Il réfléchit un moment et demanda à ce qu’une équipe fut envoyée vers la planète temporaire des Tok’Râ.


Sur la planète temporaire des Tok’Râ


L’équipe arriva sur la planète et comme d’habitude des Tok’Râ surgirent de nulle part et les accueillirent froidement. Depuis la mort de Selmac et la rupture de l’alliance jaffas-Tok’Râ-Terre, ils ne furent plus du tout les mêmes. C’était une race mourante et qui recherchait désespérément des hôtes pour ses symbiotes. Depuis la mort d’Egéria, la Tok’Râ ne pouvait pas se renouveler en symbiotes lorsque ses agents se faisaient tuer.


L’équipe fut emmenée dans une salle où elle fut retenue et en attendant la venue d’un haut conseiller Tok’Râ. Dans cette salle, on pouvait trouver des sièges en cristal et une table avec une sorte de bassin d’eau au centre.


-Mon colonel, ils ne voudront sûrement pas sauver SG1.


-Je n’en suis pas si sûr que ça, ils ont une dette envers SG1.


-Rappelez vous la rupture de l’alliance.


-Johnson, je vous ai dit qu’ils avaient une dette envers SG1 avec ou sans rupture de l’alliance !


-Ils ne voudront pas risquer leurs vies car la planète est bien gardée et qui sait SG1 est peut-être devenue goa’uld en quelques jours.


-C’est pourquoi nous sommes là, Johnson !


-Je le sais bien mon colonel.


-Alors maintenant vous allez me faire le plaisir de vous taire une fois pour toute !


Le colonel Eston se montrait dur avec son second, le major Johnson. Ce dernier était très bavard et le colonel se demandait s’il n’allait pas le faire changer d’équipe même si c’est un bon officier. Les gardes qui étaient postés devant l’entrée de la salle se demandaient pourquoi le colonel avait dit à Johnson de se taire mais enfin ils ne voulaient rien savoir sur cette petite dispute. Peu leur importait ce qu’ils faisaient ici. Le reste de l’équipe SG13 était devenue anxieuse sur le sort que la Tok’Râ leur réservait.

En ce moment même sur P7X452


Atari détacha Jack et Daniel qui étaient devenus des goa’ulds. Elle avait laisser dans un coin Teal’c qui se souciait de son sort. Il ne savait plus que penser de cette situation. D’habitude, les goa’ulds torturaient leurs prisonniers mais cette reine faisait peut-être exception à la règle. La goa’uld s’approcha de lui, elle était prête à lui envoyer son rayon de torture mais quelque chose lui fit changer d’avis. Elle repensa à ses projets pour lui mais elle se dit que le lavage de cerveau ne pouvait pas marcher sur lui. Elle décida donc de l’envoyer dans une des mines de naquada de son domaine.


Des jaffas encerclèrent Teal’c dans la chambre d’implantation et l’emmenèrent de force en direction de la porte des étoiles. L’un des gardes composa les coordonnées de la planète. La porte s’ouvrit et Teal’c suivit malgré lui les jaffas qui passèrent la porte.


Le symbiote qui contrôlait désormais Jack devint le nouveau mari d’Atari dans le but d’aller chercher les bijoux. Tandis que le goa’uld qui contrôlait Daniel devint en quelque sorte le gardien du couple maléfique. Il avait pour mission de suivre Atari et de surveiller ses moindres faits et gestes. Etait-il un vrai gardien ou un ancien espion d’Anarok ? Personne ne le savait même pas la reine goa’uld. Cette dernière demanda à ce que Samira soit amenée cette fois ci dans la salle du trône. Elle voulait la faire parler.


Samira entra enchaînée de la tête aux pieds. Un jaffa lui donna des coups dans les genoux. Elle tomba sur le sol et cria de douleur. La reine esquissa un sourire machiavélique car elle pouvait recommencer son interrogatoire. La prisonnière était faible. Elle pouvait à peine respirer. Ses cheveux étaient sales et plein de sang séché et coagulé. Son visage était l’empreinte d’une ancienne beauté. Maintenant il était le miroir de la souffrance physique et psychologique. On pouvait voir des égratignures sur son visage mais aussi sur ses bras et ses jambes flageolantes. Atari aimait la voir souffrir.


-Dis moi encore les secrets de ces bijoux !


-J’en ai assez dit sur le sujet. Tuez moi.


-Tu pourras rejoindre les morts quand tu m’auras dit sur quelle planète ils sont !


-Je suis trop faible pour vous les révéler. Achevez moi !


-Si je te tue, je peux bien aussi te ramener à la vie autant de fois que je le veux.


-Ça m’est égal !


-Kree jaffa.

Le jaffa brandit son arme et acheva la prisonnière qui expira dans une mare de sang. La reine ordonna ensuite à ce même jaffa de conduire la prisonnière au sarcophage et après de la ramener dans sa cellule. Atari était visiblement énervée car elle n’avait pas encore les coordonnées de la planète.


Sur Terre


Le général Hammond n’avait pas encore de nouvelles de l’équipe partie chez les Tok’Râ quand soudain une alarme stridente se fit entendre. Il descendit dans la salle de contrôle pour voir ce qui se passait.


-Mon général, nous recevons une émission audio des Tok’Râ.


-Bien, mettez moi en contact avec la Tok’Râ


Le sergent Harriman enclencha le micro et le général put parler à son correspondant audio.


-Nous avons des nouvelles de SG1, général et elles ne sont pas bonnes.


-Et avez-vous aussi des nouvelles de l’équipe SG13 que je vous ai envoyé, dit le général Hammond avec une once de colère ?


-L’équipe entière va bien mais je reviens aux nouvelles de SG1.


-Allez y.


-Merci. L’équipe SG1 a été capturé par Anarok, un goa’uld mineur. Il semblerait que l’équipe entière sauf le jaffa soit devenu des goa’ulds.


-En êtes vous sûr ?


-L’informateur qui m’a donné ces nouvelles est mort en donnant que l’essentiel. Nous attendons donc le deuxième pour confirmation. Mais si votre équipe est devenue des goa’ulds, nous ne pourrons rien faire de notre côté. C’est à vous de les sortir de là.


-Comme d’habitude, vous nous donnez des missions suicide à faire pour vous aider mais ce qui est bizarre, vous ne nous aidez pas en retour.


-Je suis désolé, général mais ce n’est pas de mon ressort. C’est celui du haut conseil Tok’Râ. Si je pouvais faire quelque chose, je le ferais volontiers. Sur ce, je dois vous laisser.


Le correspond audio coupa la liaison audio et la porte des étoiles se ferma toute seule. Le général Hammond était exaspéré à cause l’inactivité des Tok’Râ et décida de faire appel à d’autres alliés.


Sur P7X452


Atari rentra directement dans la cellule de Samira pour la torturer à nouveau. La prisonnière avait repris des forces et elle regarda la goa’uld. A quoi pensait-elle ? Au plaisir de la torturer ou aux informations qu’elle désirait ? La jeune fille, confuse par ses idées, n’entendit pas les questions de la goa’uld et elle se prit une raclée.


-Que voulez vous ?


-Je veux les coordonnées de la planète !


-Vous ne les aurez pas !


-J’ai d’autres moyens de vous faire parler.


-En m’implantant un de vos symbiotes, je ne suis pas d’accord !


-De toute manière, vous n’aurez pas le choix !


La reine prit l’un des bras de Samira qui se débattait pour se libérer de l’étreinte de la goa’uld. Cette dernière pointa son arme de poing sur le visage de la prisonnière. Un rayon orange sortit de l’arme et se dirigea vers son visage. Cette dernière s’endormit et Atari put la transporter facilement jusqu’à la chambre d’implantation. Un jaffa allongea la prisonnière sur la table. Et la reine s’approcha de ce dernier pour lui demander de la tenir après que son symbiote soit sortie de son hôte. Le serpent sortit de la bouche de Sam, tomba sur le corps de la future hôtesse d’Atari. Le symbiote rampa sur le corps et arriva à la bouche de la prisonnière. Le jaffa qui tenait Sam, inconsciente après la sortie de son symbiote, fit un signe à un autre jaffa. Il vint et retourna Samira. Le goa’uld rentra dans la nuque de la prisonnière. Cette dernière se releva et aussitôt ses yeux s’illuminèrent.


-Quel dommage que je dois te quitter, Samantha Carter. Mais ne t’en fais pas, quand j’aurais les informations dont j’ai besoin, je reviendrais en ton sein. Et nous rechercherons les bijoux perdus avec notre bien-aimé.


Mais Sam n’avait pas entendu les paroles d’Atari. Et cette dernière demanda à ce qu’elle soit attachée dans sa chambre. Quelques heures plus tard, elle refit surface et s’aperçut qu’un jaffa la surveilla de très près.


-Ne t’en fais pas, ma déesse reviendra en toi.


-Quelle déesse ? Pour moi ce n’est qu’un parasite qui contrôle un corps humain et qui se sert des jaffas pour étendre son pouvoir.


-Ne parle pas comme ça de la déesse Atari !


Il la frappa. Sam ne s’étonna pas de ce geste, elle n’avait peur de rien de toute façon. Elle attendit de longues heures et l’hôte d’Atari rentra enfin dans la chambre.


-Jaffa, je vais allonger cette femme et prends moi le bras.


Atari allongea de force Sam sur le lit puis de son rayon orange, elle hypnotisa Sam. Ensuite le symbiote sortit de la bouche de Samira pour rentrer dans la nuque de Sam. Cette dernière se releva avec des yeux brillants.


-Maintenant tu peux ramener la prisonnière en cellule. J’en ai fini avec elle.


-Et qu’allez vous faire ma déesse ?


-Je vais m’occuper des bijoux perdus des Antkans. Mais avant il faut que mon hôte s’unisse à celui de mon bien-aimé pour que je puisse les récupérer.


Elle avait tout préparé pour que tout réussisse. Elle s’unit donc avec Hur, le symbiote de Jack et prépara le voyage en direction de la planète mère des Antkans. Elle savait qu’ils étaient primitifs et elle pourrait annexer cette planète à son domaine. Elle décida d’emmener l’hôte de Hur et quelques dizaines de Jaffas. Elle laissa le contrôle à son gardien.

Sur Terre


Le général avait envoyé un message à un des alliés de la Terre mais il n’avait pas encore reçu de messages. Il rédigea un rapport sur les incidents avec les goa’ulds.


Extrait du rapport :

D’après les Tok’Râ, il se pourrait que l’équipe SG1 sauf Teal’c soit parasitée par les goa’ulds. Quelque soit le nombre de chances de sauver l’équipe SG1, il faut organiser une équipe de sauvetage au plus vite. Nous ne laissons aucun homme derrière nous, c’est notre devise de sauver nos hommes par exemple de la menace goa’uld. La télémétrie du MALP montre que la planète explorée par SG1 en dernier c’est-à-dire P7X452 est bien gardée par des dizaines de jaffas approximativement. Nous avons un message à un de nos alliés et amis mais nous n’avons pas encore eu de réponse. La situation de SG1 est désespérante. Si nous n’avons pas de réponse rapidement nous envisageons de penser que SG1 est morte en mission. Mais je me refuse à le penser, je ne pourrais pas laisser mes émotions m’envahir. Je dois faire mon devoir de les sauver…

Le rapport était destiné au président des Etats-Unis mais Hammond hésita à l’envoyer à cause des réserves qu’il avait évoquées. L’équipe envoyée chez les Tok’Râ n’avait pas été renvoyée. Le chef du SGC s’inquiéta de plus en plus de la fiabilité des informations de la Tok’Râ.


Quelques heures plus tard, en hyperespace, dans le vaisseau personnel d’Atari

Atari, assise sur son trône, regarda les flux de l’hyperespace. Elle était impatiente d’arriver sur la planète de Samira. Ses jaffas étaient fixes et prêts à recevoir des ordres de la part de leur maîtresse. Un bip de la console se fit entendre. La reine s’approcha donc la console de commandes et arrêta l’hyperespace. Ils arrivèrent et se mirent en orbite autour de la planète mère des Antkans. Elle se téléporta avec sa petite armée sur la planète à l’aide des anneaux. Cette planète était autrefois colonisée par les Anciens et ils avaient laissés des tas d’objets derrière eux.


Sur la planète de Samira


Les indigènes accueillirent bien les nouveaux arrivants. Mais Atari n’aima pas cet accueil chaleureux.


-Où sont les bijoux perdus ?


-Nous ne savons pas de quoi vous parlez, répondit le chef des indigènes.


-Je suis sûre que l’un des votres le sait.


-Malheureusement ils sont trop terrifiés pour répondre à votre question.


-Alors comment ça se fait qu’une des votres sait où ils se trouvent ?


-Qui ?


-Une jeune fille d’environ 20 ans et qui s’appelle Samira.


-Cette fille ne fait pas partie de notre peuple. Selon nos légendes, elle appartient aux Singhins. C’est le peuple qui nous a précédé.


-Je m’en fiche de vos légendes. Ce que je veux, ce sont ces bijoux.


-Alors vous ne trouverez pas ce que vous cherchez.


-Et votre insolence envers votre déesse vous coûtera très chère.


-Notre déesse ? Vraiment ? Notre déesse nous protège et n’est pas maléfique comme vous.


-Jaffas, tuez le pour l’exemple.


Les jaffas tuèrent donc le chef. Les indigènes s’inclinèrent devant Atari. Elle esquissa un sourire de malveillance. Hur était émerveillé par cet ordre mais à sa place il aurait tué quatre indigènes. L’hôte de la reine était dans le coup. Sam semblait combattre son symbiote mais ce dernier était trop fort pour elle. Elle ne pouvait que l’influencer sur certains points comme par exemple les décisions.


La goa’uld s’avança vers le cadavre du malheureux.


-Celui qui n’obéira pas à mes ordres, sera tué comme votre chef. A partir de maintenant, votre monde est annexé à mon domaine. Je suis votre déesse maintenant. Agenouillez vous devant votre nouvelle déesse, Atari.


Comme les indigènes avaient vu la puissance incontestable de la reine, ils s’agenouillèrent tous sans exception. Atari pouvait désormais partir à la recherche des artefacts. Pour cela, elle devait interroger encore un indigène. Si sa réponse n’était pas satisfaisante alors elle le tuerait. Elle prit un indigène parmi ceux qui s’étaient agenouillés devant elle. Elle commença aussitôt l’interrogatoire.


-Où se trouvent ces bijoux ?


-Je ne sais rien.


-Tu ne sais pas mais tes pathétiques légendes le savent peut-être.


-Je ne connais pas les légendes sur les Singhins.


-Mais peut-être que tes congénères, oui !


La goa’uld était vraiment énervée par l’attitude cet indigène et décida de passer aux autres. Elle mit deux heures pour recueillir des informations. Et encore pour l’exemple, elle fit tuer les indigènes qu’elle avait interrogés en premier. Au total, elle avait tué au moins une vingtaine de personnes.


Les bijoux étaient cachés dans une caverne pas loin du village des indigènes. La reine décida d’aller voir cette caverne. Apparemment, elle était bien protégée par une sorte de technologie des Anciens. Atari n’était pas accompagnée par ses jaffas car ils devaient surveillaient les villageois. Quand elle vit le dispositif de protection, elle se dit alors que les Singhins des légendes locales étaient des Anciens. Et donc il se pourrait, d’après elle, que Samira soit une Ancien mais elle n’était pas sûre. Elle s’avança vers le panneau de contrôle du dispositif. Un hologramme apparut aussitôt auprès d’elle.


-Les bijoux que vous convoitez soi-disant enfin peut-être sont dangereux s’ils tombent dans de mauvaises mains. C’est pourquoi vous allez subir des épreuves pour savoir si vous êtes dignes. Commençons par la première épreuve. Il faut que votre esprit ne fasse plus qu’un avec votre corps et que vous résolviez les écritures qui vous seront présentés. La deuxième épreuve est la source de vos problèmes, il s’agit de les résoudre une fois pour toutes. Et la dernière épreuve est la solution pour trouver les bijoux.


L’hologramme disparut laissant une goa’uld perplexe devant des énigmes pareilles. Pendant ce temps, Hur s’impatienta et demanda à un villageois ce que sont vraiment les Singhins. Ce dernier répondit qu’il n’en savait rien à part qu’ils sont venus il y a très longtemps sur cette planète pour les aider contre une maladie terrible pour le peuple local. Il dit aussi qu’une jeune fille Singhin est restée en sommeil quelque part et qui répondrait sous le nom de Samira. En récompense, le goa’uld frappa le villageois. Les autres regardèrent avec désolation cet acte de barbarie et se demandèrent pourquoi ces dieux se montraient cruels envers eux. Ils ne pouvaient rien faire contre l’imposante force des goa’ulds.


Pendant ce temps, Atari se prépara à passer la première épreuve. Une ligne de texte ancien apparut devant elle et la reine entendit un murmure comme si son hôte lui parlait :


« Ces écritures sont trop difficiles à déchiffrer, abandonne car tel est notre conseil. Mais si tu réussis avec de la sagesse alors les autres épreuves ne seront que profonde méditation. »


La goa’uld comprit ce qu’il fallait faire et donc elle se servit des connaissances de son hôte pour mener à bien cette traduction.



La reine devait se concentrer pour accéder aux souvenirs de son hôte car Sam résistait très bien aux intrusions de son symbiote dans sa mémoire. Toute une cascade de souvenirs défila dans la tête de son hôte. Atari n’avait plus qu’à piocher dedans pour trouver les informations sur cette écriture. Elle y parvint quelques minutes plus tard. Elle réussit enfin à traduire la ligne de texte. Elle se mit à tracer les lettres de sa traduction. Un autre murmure se fit entendre :


« Vous êtes prêts pour l’épreuve suivante. Préparez vous pour la méditation.»


Un gaz surgit des parois de la caverne et Atari tomba inconsciente. Le corps de son hôte tomba doucement sur le sol. Pendant ce temps, Hur s’amusait à torturer quelques villageois pour sa détente personnelle.


A son réveil, la goa’uld se sentit euphorique. Elle n’avait pas médité mais Sam l’avait fait. Elle pouvait dès à présent passer la dernière épreuve. Atari devait méditer sans l’aide du gaz ou de son hôte. Un souvenir surgit de l’esprit parasité : il s’agissait du souvenir d’Orlin. Est-ce qu’il était la réponse à l’énigme ? Non, Sam avait résolu un de ses problèmes personnels c’est-à-dire qu’elle pourrait trouver enfin l’amour qu’il lui convient. La solution était pourtant proche, Atari le savait. Elle décida d’explorer un boyau de la caverne et trouva une inscription dans la langue des Anciens. Elle le traduisit et avec l’aide de son gant, elle détruisit une petite portion d’une des parois de la caverne. Un objet brillait. La reine esquissa un sourire de bonheur. Elle dégagea l’objet prisonnier de la paroi. Elle souffla dessus pour enlever la poussière. L’objet se révéla être une boîte de forme circulaire et de couleur bleue. La goa’uld ouvrit la boîte et découvrit les bijoux. C’étaient de simples colliers d’opale mais il ne fallait jamais se fier aux apparences. Atari le savait. Elle pouvait désormais sortir de la caverne et se fit surprendre par une lumière blanche au loin. Elle vit un étrange vaisseau que seul son hôte connaissait. Grâce à Sam, elle sut que c’était un ennemi des goa’ulds.


Quelques jours plus tard sur Terre


Le sergent Walter frappa à la porte du bureau du général Hammond et il entra.


-Mon général, nous avons reçu un message d’un de nos alliés.


-Parfait. Alors de quoi s’agit-il ?


-Une partie de l’équipe SG1 a été retrouvée saine et sauve.


-C’est une très bonne nouvelle. Merci sergent, rompez.


Walter sortit du bureau et redescendit travailler dans la salle de contrôles.

Pendant ce temps dans un endroit inconnu

Sam se réveilla. Sa vue resta encore floue. Elle avait mal au crâne sans doute à cause de l’extraction de son symbiote. Elle avait aussi des nausées à cause de sa grossesse de quelques jours. Elle décida de se lever mais une force inconnue l’y empêcha. Elle finit par se demander qui l’empêchait de se relever et où était son supérieur. Pour elle, le cauchemar n’était pas terminé car elle devait à présent affronter les souvenirs d’Atari. Elle n’arrêtait pas de bouger en se disant que tout devait cesser. Elle en pleurait à force. Elle avait peur de la suite des événements. Elle ne voulait pas affronter le passé abominable de celle qui l’avait retenu en otage. Elle se tint la tête et cria de toute des forces pour dire que ça devait s’arrêter.


Un souvenir douloureux remonta à la surface. Il s’agissait d’une exécution, Atari venait de tuer un malheureux esclave. Sam devait se lever, elle affronta la force inconnue et réussit à se mettre debout. Mais au lieu de ça, elle tomba par terre. Elle se dit que c’était bien son jour. Elle était trop faible pour avoir la force de tenir sur ses deux jambes.


Du côté de Jack


Il se réveilla en sursaut. Il se prit la tête entre ses mains et réalisa que le cauchemar était enfin fini. Enfin de l’air frais, il respira la liberté. Il voulut se lever mais comme Sam, il ne put le faire. Il renonça donc à se mettre debout. Un déluge de souvenirs l’assaillit tout comme son second mais il affronta avec peine. Il se demanda pourquoi il devait se battre contre cette flopée d’images d’un sanguinaire. Il affronta donc les images sans montrer sa colère. Il se demanda aussi ce qu’il s’était passé. Pourquoi se trouvait-il là ? Il ne savait pas où il était. La colère l’envahit petit à petit.


Il était seul dans la pièce comme Sam. Il pensait à elle et à l’horreur que lui avait fait subir Atari tout cela pour ces fichus bijoux. Est-ce que Sam portait un enfant de lui ? Il ne le savait pas mais si c’était le cas, ils passeront en cour martiale. Il ne voulait pas faire subir ça à Sam. Dès qu’il sera sur Terre, il démissionnera permettant à Sam de poursuivre en sécurité sa carrière militaire.


Sur Terre


Le général Hammond n’avait pas reçu de nouveaux messages depuis le sauvetage d’une partie de SG1. Il ne savait pas qui avait été secouru. Soudain, il entendit la familière alarme de la porte et descendit automatiquement dans la salle de contrôles.


- Que se passe-t-il sergent Harriman ?


-Nous recevons un message écrit.


-Que dit-il ?


-L’équipe SG1 est au complet. Un seul membre rentrera par la porte des étoiles dans les prochaines heures. Sauf ceux qui ont été parasités par des symbiotes goa’ulds.


-Prévenez moi si il y a du nouveau sergent.


-Oui, mon général.


Le chef du SGC était exaspéré par le manque de nouvelles de SG1. Il ne savait pas comment ils allaient.


Endroit inconnu du côté de Daniel


Daniel avait été blessé gravement durant la bataille qui s’est déroulé sur P7X452. Il s’était battu contre l’envahisseur qui l’avait pris de surprise. L’ennemi n’avait guère le choix. L’extraction de son symbiote n’avait pas encore été réalisée à cause de l’état de l’archéologue. D’ailleurs l’état ne faisait qu’empirer car le symbiote semblait vouloir emporter son hôte dans la mort. Il était dans le coma et était maintenu en vie


Du côté de Sam


Allongé par terre, elle essayait se relever mais avec peine. L’extraction d’Atari avait été faite quand elle s’est fait enlevée puis elle a été mise dans un sommeil artificiel pour récupérer de l’opération. Ça était la même chose pour Jack. Un individu entra dans la pièce. Il aida Sam à se remettre sur la couchette.


-Vous ne devez pas encore vous lever, il est trop tôt.


-J’avais envie de me dégourdir les jambes. Où sont les autres ?


-Teal’c va rentrer sur Terre d’ici quelques heures après qu’il se soit remis totalement.


-Remis ? A cause de quoi ?


-Votre symbiote, Atari, l’a envoyé dans une mine à naquada sur une autre planète. Nous l’avons su grâce à Samira. Il était dans un sale état quand nous l’avons téléporté.


-C’est une bonne nouvelle. Et pour Daniel et le colonel O’neill ?


-Ils se remettent tout doucement.


-Ces horreurs…


-Nous savons que ces deux symbiotes ont fait subir à vous et à votre supérieur des abominations que nous pouvons effacer de votre mémoire.


-Si vous les effacez de notre mémoire, cela nous ne aidera pas à nous remettre totalement.


-Je comprends mais vous semblez vous battre avec un ennemi qui n’est plus en vous.


-C’est exact. Ce sont simplement les souvenirs du passé d’Atari que je combats.


-Vous n’avez pas été l’hôte d’un goa’uld auparavant ?


-Si mais c’était un symbiote Tok’Râ cette fois-ci. Mais ce n’est pas le deuxième. Le deuxième était un goa’uld cloné que j’ai pu battre avec une sorte de sérum anti-goa’uld.


-Je vais vous laisser vous reposer. Vous avez tant d’épreuves à passer.


-Des épreuves ?


-Vos souvenirs.


L’individu quitta la pièce. Sam pensa à la Terre, aux épreuves qu’elle avait subies à cause de ce goa’uld. Ainsi qu’aux morts de ceux qu’elle aimait et encore maintenant : Orlin, Martouf, Narim. Elle pensa à son supérieur mais aussi aux sentiments qu’elle avait pour lui. Est-ce que lui l’aimait aussi ? Elle ne savait pas quoi penser à cause de cette punaise loi de non-fraternisation. Elle serait bientôt sur Terre. Elle s’endormit en pensant à l’hypothétique enfant qu’elle portait. Elle le confierait aux Anciens ou le garderait tout en sachant que les goa’ulds menaceraient la Terre pour un simple Harciésis. Elle serait triste de l’abandonner pour la survie de la Terre. Elle ne voulait pas perdre ce qu’elle aimait le plus c'est-à-dire le colonel et le reste de son équipe. Pourquoi son visiteur ne lui avait dit que l’essentiel. Elle ne savait pas comment allaient vraiment Daniel et Jack. La tristesse l’envahit à cause de cette pensée.


Du côté de Jack


Sa colère monta après que son visiteur soit parti. Il ne voulait pas se reposer car il avait horreur de ne rester à rien faire. Il voulait voir Sam et Daniel. Ils étaient isolés des uns des autres. Il se demanda pourquoi il avait été isolé et les autres aussi. Sans soute pour mieux récupérer mais il n’y avait pas que ça. La douleur d’être un hôte goa’uld était si grande qu’on avait du mal à s’en remettre. Jack était en colère après qu’il ait parasité par Kenan et cette colère augmenta très vite. Il n’en pouvait plus de ces images d’horreur. Il voulait qu’on les efface mais ça n’effacera pas la souffrance qui s’en suivrait. Son visiteur hésitait à les effacer surtout quand Sam lui avait dit que cela ne pouvait pas aider au rétablissement d’un individu.


Le colonel regarda les habits qu’il portait. C’était les habits du goa’uld, à vrai dire Jack reconnaissait qu’ils étaient magnifiques. Mais il voulait retrouver son uniforme de militaire pour être plus à l’aise. Il savait aussi quand son équipe entière sera sur Terre, il devrait voir un psychologue pour passer le cap et aussi pour éviter de faire une dépression. Mais elle serait profonde à cause de la mort de nombreux innocents qu’il avait torturé. Il se remit en question. Il se força à admettre que ce n’était pas de sa faute mais il n’admettait pas que Sam soit devenue elle aussi une goa’uld. Il se refusa à l’admettre. Il remercia plutôt les asgards de l’avoir sauvé et d’avoir extrait son symbiote. Il se força aussi à se lever encore une fois de plus. Mais il renonça à nouveau. Il sentait qu’il était entre la colère et la tristesse.


Quelques heures plus tard, son visiteur revint le voir pour voir comment Jack se portait.


-Comment allez vous ?


-J’irais mieux si je pouvais me lever.


-Je suis désolé si vous ne pouvez pas. Avec le reste de votre équipe, vous serez sur Terre d’ici quelques jours. Et nous vous recontacterons ultérieurement.


-Pourquoi ?


-Je ne peux pas vous le dire pour l’instant mais vous le saurez en temps voulu.


Il repartit aussitôt comme il était venu laissant un colonel perplexe par ce qu’il venait d’entendre.

Du côté de Sam


Elle s’était endormie sans faire attention. Son visiteur la réveilla sans faire exprès.


-Que voulez vous ?


-Je suis juste venu surveiller l’évolution de votre rétablissement.


-Il y a quelque de nouveau dont vous voudriez me faire part.


-Non.


-Non quoi ?


-Il n’y a rien de nouveau.


-Je ne n’ai même pas de nouvelles précises sur l’état du colonel O’neill, de Daniel et encore moins de Teal’c.


-Pour l’instant, je ne voudrais pas que vous soyez choqué par quoi ce soit. Je peux simplement vous dire que Teal’c rentre sur Terre.


Quelques minutes plus tard, sur Terre


Le général Hammond se dépêcha de descendre les escaliers menant de la salle de briefing à la salle de contrôles. Il demanda au sergent Harriman d’ouvrir l’iris. Teal’c sortit de l’horizon des évènements. Il semblait épuisé. Le chef du SGC l’accueillit dans la salle d’embarquement et demanda au jaffa de le suivre en salle de briefing.


Plus tard en salle de briefing


Teal’c et le général Hammond s’étaient assis à leurs places respectives autour de la table rouge et noire.


-Ou sont les autres, demanda le chef du programme ?


-On m’a dit qu’ils se remettaient doucement de l’extraction de leur symbiote et ils devraient rentrer d’ici quelques jours si tout se passe bien. Daniel a été gravement blessé dans la bataille sur P7X452. On m’a assuré qu’il serait mieux pris en charge sur leur planète que sur leur vaisseau.


-J’en doute.


-Le major Carter est aussi enceinte. Elle porterait un Harciésis.


-De mieux en mieux. Teal’c, est que vous êtes sûr d’aller bien ?


-Oui, général Hammond.


-Vous semblez fatigué. Je vous laisse retourner à vos quartiers pour vous reposer.


-Merci, général Hammond.


Teal’c alla se reposer dans ses quartiers. Il fit son kelnoreem pour récupérer le plus possible.


Quelques jours plus tard, endroit inconnu du côté de Sam


Elle avait enfin reçu l’autorisation de se lever mais elle devait encore rester dans la pièce où elle était. Elle se tournait les pouces et pensa au retour sur Terre. Elle était impatiente et nerveuse sans doute à cause de sa grossesse. Mais elle était anormale.


Du côté de Jack


Il s’était réjoui à l’idée de pouvoir enfin se lever. Il avait pu rejoindre le pont du vaisseau asgard où un asgard l’attendait.


-Maintenant que vous êtes rétabli, je vais pouvoir vous dire ce qui se passe.


-Merci


-Comme vous savez, Daniel est devenu un goa’uld…


-Je préfère la version courte des explications.


-Daniel Jackson est tombé dans le coma suite à ses blessures graves et nous n’avons pas encore pu procéder à l’extraction de son symbiote. Il serait mieux pris en charge sur notre planète que sur mon vaisseau.


-Je comprends. Et que devient Sam ?


-Comme vous savez, elle est enceinte et d’un Harciésis. Elle risque de mettre en danger la Terre à cause de cette grossesse. C’est pourquoi nous voulons aussi la garder.


-Vous lui en avez parlé au moins pour avoir son autorisation.


-Non.


-Pourquoi ?


-Elle risque de mettre en danger son enfant si elle savait ce que nous ferions. Nous ne pouvons pas perdre l’enfant.


-Et cet enfant est-il important à vos yeux ?


-Oui.


-Pourquoi ?


-Nous ne pouvons pas vous le dire. Nous allons vous téléportez sur Terre vu que nous sommes en orbite.


Sur Terre


Le colonel O’neill avait été téléporté dans la salle de briefing et commençait à avoir marre qu’on ne le prévienne pas de quand on allait le téléporter. De plus ils allaient garder Daniel et Sam. C’était inacceptable. Le général l’ayant vu, sortit son bureau et l’invita à s’asseoir.


-Comment allez vous Jack ?


-Ça pourrait aller mieux si les souvenirs de mon symbiote arrêtaient de me casser les pieds.


-Je vois. Et où est le major Carter ?


-Ils la gardent pour éviter de mettre en danger la Terre. Puis-je passer par l’infirmerie, mon général ?


-Permission accordée. Rompez.


-Merci, mon général.


Jack se rendit à l’infirmerie. Une infirmière, passant par là, demanda ce qu’il voulait. Il demanda un somnifère pour dormir. Elle refusa de lui passer un cachet sans qu’il ait vu le médecin. Elle demanda de s’asseoir sur un des lits et elle alla chercher ensuite le médecin de garde. Ce dernier demanda au colonel ce qui se passait. Jack lui répondit qu’il avait du mal à dormir suite à un parasitage goa’uld. Le médecin l’examina et ne trouva rien de significatif mais il lui fit une prescription de somnifères. Le traitement devait durer un mois et si rien ne changeait, Jack verrait le psychologue de la base.


Le colonel alla au mess pour se changer les idées puis il décida d’aller se reposer dans ses quartiers. Il avala un cachet de somnifère avec un verre d’eau puis s’enfila dans ses couvertures. Il s’endormit très rapidement.


Rêves de Jack


On voyait un temple goa’uld. Une personne était assise sur un trône et un esclave était agenouillé devant lui.


-Monseigneur, pitié.


-Pas de pitié pour les impurs.


Le goa’uld se leva et envoya avec son gant un rayon orange sur l’esclave. Ce dernier cria de douleur et le goa’uld sourit méchamment.


Sur Terre


Jack se réveilla brusquement. Il regarda son réveil, il était 7h du matin. Il se dit que ce n’était pas la peine de se rendormir si ce n’est pour faire un autre cauchemar. Il se leva, s’habilla et alla au mess. Les rares personnes qui étaient au mess le regardèrent les yeux écarquillés. D’habitude, le colonel arrivait toujours en retard aux briefings et là c’est un miracle qu’il se levait aussi tôt le matin. Il prit un café seulement. Après l’avoir bu en entier, il mit sa tête entre ses bras sur la table. Il était fatigué. Il ne s’était pas remis totalement. Le cuisinier vint le réveiller deux minutes plus tard pour lui conseiller d’aller redormir dans ses quartiers. Le garde qui était posté à l’entrée du mess vit qu’il avait des cernes.


Quelques heures plus tard, le même soldat vint réveiller le colonel qui se leva avec fureur. Les cachets n’avaient eu aucun effet, ce qui doubla sa colère et ordonna au soldat de sortir vivement et de le laisser tranquille. Le soldat en question est un deuxième classe (un soldat de base) prévint le général Hammond de la situation. Ce dernier se rendit en personne dans les quartiers de son second et vit l’état malheureux de celui-ci. Le colonel s’énerva contre son supérieur en ne se rendant pas compte qu’il avait frôlé l’insubordination. Il s’évanouit ensuite. Le général prévint aussitôt une équipe médicale.


A suivre