Doute existentiel...(slash)[SN]

bon alors comme on m'a demandé un chti slash, je m'y mets. suite plus osée dans qq jours.

Comme toujours il est penché sur ces trucs poussiéreux qu’il ose appeler livres…comme toujours son regard s’émerveille pour des hommes morts depuis des siècles…Et il ne me voit pas…non il ne voit jamais que mon cœur saigne quand il s’en va, qu’il rit à ses côtés, qu’il pleure de rage si l’une de ces femmes ose l’embrasser. Il ne remarquera jamais malgré la beauté de ses yeux si clairs à quel point je l’aime, à quel point son emprunte est incrustée dans ma peau. D’ailleurs pourrait-il imaginer ? J’ai tellement joué à chat avec Carter qu’il nous croit âmes sœurs. C’est si douloureux et si apaisant à la fois. Sam, mon amie de toujours, celle qui sait tout de moi, de toi, de ce nous qui jamais n’existera.
Je dois oublier et pourtant chaque jour je vois ton sourire, tes yeux, ton visage au détour des couloirs. Poursuivi jusque dans mes rêves par ta voix merveilleuse, je crois basculer. Douce folie, si jouissive, douleur, plaisir, où s’arrête l’un ou commence l’autre ?
Je devrais avouer, supplier et espérer une amitié éternelle, mais je ne peux pas. Moi qui ai affronté des monstres, des guerres, la mort, j’ai peur. Peur de perdre, d’échouer, de ne pas t’aimer assez. Je suis lâche. Je ne te mérite pas.
Tu mérites une femme gracile à l’intelligence vive, une sorte de Sam mais en civil. Tu mérites un monde de paix avec plein de vieux trucs à examiner, un grand bureau et une immense bibliothèque, des draps de satin qui caressent ta peau dénudée…
Je t’aime plus que le monde, mais tu l’ignores. Je pourrais te donner ma vie si tu la réclamais mais tu l’ignores. Je pourrais tuer pour toi, mais ça tu le sais, je l’ai déjà fait. La torture, la douleur, l’attente ne sont rien si tu es vivant.
J’ai cru mourir lorsque tu es parti. Et non seulement tu l’as fait une fois, mais tu as pris un mal plaisir à recommencer. A croire que mourir est agréable, ou est-ce me voir pleurer qui te réjouis ?
J’ai peur, j’ai mal, mais c’est ce doute qui me tue, alors je me tiens devant cette porte ce soir et mon cœur tremble.
Toc toc toc
- Oui ? Jack, y a un problème ?
Une légère peur dans ta voix. Il a l’air d’être tiré du lit en galante compagnie. Je voudrais disparaître. J’ai envie de retourner dans ma chambre, de m’endormir et d’oublier mon cœur, mes états d’âme, tout. Le néant est mieux que la souffrance qui s’annonce. Tu es si beau, si innocent. Pourquoi a-t-il fallu que ce soit toi ?
- Je ne sais pas encore…Puis-je… ?
- Bien sûr. Il ouvre la porte en grand et j’ai comme un choc au cœur. Ce n’est pas possible…


Suite bientôt. Vous vouliez du slash non ?

suite. je m'excuse pour le retard........pardon....pas taper.

la porte s'ouvrit et il entra. Lumineux, beau comme un dieu. Si je ne me retenais pas...bon c'est pas tout, mais j'ai une séance de travaux manuels à finir, à moins qu'il veuille m'aider. J'eus une moue, j'en doute beaucoup. Mon expression n'a pas du lui echapper, car il recule. Merlin, je lui fais peur ou quoi?
- Jack?
- Daniel...je suis désolé, je n'aurais pas du venir, aller finir ce que vous...
- Seulement si vous venez avec moi...Le vousoiement est une chose étrange, ça semble froid, mais ce détail le ranime. et son sourire me met le feu aux reins, je sais ce qui va se passer, je me connais. Aidez-moi, comment résister à ce corps parfait livré dans ma chambre?
- Pardon...
- Daniel?
Ma main se pose sur sa joue. il me regarde, choqué, les yeux flous. j'en profite pendant qu'il réfléchit à la manière de me repousser. je prends ses lèvres.
- Aie...Il m'a mordu. il sourit. Il trouve cela drole en plus.
- A mon tour.
Sa main caresse ma joue. Nos regards se croisent, partageant la même certitude. Personne ne dormira ce soir. Nos bouches se frolent, ma main glisse sous ce qui reste de mes vêtements, juste un t-shirt blanc, je m'apprête à faire de même quand il me force à reculer contre le mur. et là il fait la chose, la plus surprenante que j'ai vue. lui, le militaire, l'homme fort, s'agenouille embrassant mon ventre, embrasant mon corps. dénudé, offert, j'attends. un main se pose sur moi, puis une langue, et la chaleur, le bonheur...
je grogne lorsqu'il cesse, je soupire lorsqu'il se déshabille, je frémis lorsque nos peaux se touchent. il me touche, je l'embrasse et nous tombons au sol, enlacés.
- C'est froid...
- attends...
Ma langue découvre son corps, son sexe. ma main caresse ses cuisses, il les écarte lentement en me regardant. cette confiance...il le veut autant que moi. je m'allonge à ces cotés.
- jack, je te veux...
il me regarde intensément.
...en moi.
Il m'embrasse et doucement son corps coule sur le mien. nos corps sont faits l'un pour l'autre, et quand il se glisse en moi, je ne ressens que l'amour qu'il éprouve pour moi, pulser au fond de mon être. Je rale. non mon amour, je n'ai pas mal, c'est juste qeu tout est si bon, si fort. aime moi encore et je te dirai quand tu dors...
je te dirais que je pars, qu'il est si tard, bien trop tard. pardonne moi mais je t'aime...et je meurs.