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 Nouvelle vie [F]

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Maliang
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MessageSujet: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyJeu 2 Mar 2006 - 18:22

Nouvelle vie


Auteur : Maliang, Barbie, Original971-girl, Tessa
Sur un idée de Original971-girl
Genre : romance et vie Terrienne
Saison : HS
Rating : PG-13 (quelques allusions pas bien méchante pour le moment mais je ne sais pas comment ca va finir alors je préfère prévenir)
Résumé : Les wraiths sont vaincu, Teyla part sur Terre avec le major Sheppard...


La musique vibrait de toute part, un brouhaha de conversation emplissait la pièce, des jets de lumières colorées balayé les moindres recoins du bar. Un peu partout dans la pièce étaient dispersées des tables. La plupart étaient occupées par des groupes d’amis mais il y avait aussi quelques couples. Des serveuses se faufilaient entre les tables, un plateau à la main. Elles s’arrêtaient de temps à autre servir les clients. Par moment quelque mains baladeuses se posaient malencontreusement sur les fesses des serveuses. Elles faisaient comme si de rien n’était et repartaient vers le bar faire le plein de nouvelles boissons. Derrière celui-ci plusieurs autres serveuses s’occupaient de servir ceux assis au bar. Quelques danseuses se trémoussaient sur le bar dans des tenues plus qu’aguichantes. Elles allaient d’un client à un autre, mettant en avant toutes leur sensualité et leur formes avantageuses. Il y en avait une qui se détachait des autres. Elle avait acquit grâce à son charme exceptionnel une certaine notoriété dans le quartier. La plupart des hommes venaient dans le bar pour la voir et essayer de la séduire, toujours sans succès. Sa peau mate, ses long cheveux brun tombant le long de ses bras musclés, ses formes rondes et voluptueuses lui donnaient une beauté particulière, très différentes de celles des autres danseuses. Mais c’était son regard qui lui valait probablement ce succès, un regard de feu. Un regard de tigresse, dans lequel tous les hommes se perdaient. Personne n’arrivait à y déchiffrer quelques émotions que se soit. Elle était connu de tous et pourtant si mystérieuse. Personne ne savait d’ou elle venait, comment elle avait atterri ici. Même son vrai nom leur était inconnu, pour les clients du bar et même les autres employé c’était Alteya.

Une fois de plus, elle dansait sur le bar. Allumant un à un les hommes accoudé au bar par ses postures provocatrices. Une soirée comme les autres et pourtant si différente. Différente pour Alteya, cela faisait un an jour pour jour qu’elle avait atterri dans ce bar. Un an qu’elle dansait, séduisait les hommes sans jamais aller plus loin. Elle avait l’impression que cela faisait une éternité. Tout en dansant, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine nostalgie de sa vie d’avant. Elle avait tant perdu en venant ici, en devenant danseuse. Ses amis, sa famille. Tous lui manquaient tellement. Elle n’aimait pas sa vie, mais elle n’avait pas le choix. Si elle quittait son emploi, elle ne pourrait plus subvenir à ses besoins. Et puis elle s’était fait quelques amis parmi les serveuses du bar. Elle savait qu’elle pourrait toujours comptait sur elles, contrairement à ses anciens amis qui l’avaient tous abandonné. Malgré elle, elle plongeait dans ses souvenirs, continuant machinalement à se trémousser sur le bar.

Flash Back

L’alarme retentissait dans toute la cité. Une cinquantaine de vaisseau flottait au dessus d’elle. Le dédale n’arrivait toujours pas. Il devait pourtant amener l’arme qui détruirait les wraiths. Elle avait été trouvé par SG-1 lors d’une mission et aussitôt le dédale était partie en direction de Pégase avec elle a son bord. Les Terriens étaient tous rassemblés dans la salle de la porte près à évacuer si le dédale n’arrivait pas à temps. Le Dr Weir, entouré de Teyla, John et le Dr Mckay, se trouvait au poste de commande, attendant désespérément un message du dédale. L’inquiétude pouvait se lire sur tout les visages. Puis un nouveau vaisseau apparu sur l’écran de contrôle aussitôt suivit par une aveuglante lumière blanche qui envahit la cité. Lorsque celle-ci s’évanouit enfin tous les vaisseaux wraith était détruit.
- Ici le colonel Caldwell. Atlantis me recevez-vous ?
- Ici le Dr Weir, Je vous reçois cinq sur cinq.
- Tous les vaisseaux sont détruit, la menace wraith est définitivement éradiquée !
- Merci beaucoup Colonel, répondit Elisabeth dont le visage était illuminé par un magnifique sourire. On vous attend pour fêter notre victoire !
- Bien reçu, terminé.
Elisabeth se tourna vers ses amis, avec qui elle échangea un regard lourd de sens. C’était finit. Ils n’avaient plus à craindre la menace des wraiths.

Fin du flash back


Alteya sortit de sa rêverie en sentant, une main baladeuse se promenait le long de sa jambe nu. Elle croisa le regard du propriétaire de la main, puis s’accroupi devant lui. Elle approcha sa bouche de son oreille et murmura.
- Tachez de garder votre main à une distance raisonnable, sinon je crains qu’elle ne vous serve plus à grand chose.
L’homme déglutit et retira aussitôt sa main. Alteya lui adressa un grand sourire et continua sa progression sur le bar ainsi que le fil de ses souvenirs.

Flash Back

Cela faisait une semaine que les wraiths avaient été détruit. Après une grande fête sur le continent parmi les athosiens, les Terriens avaient regagné leur quartier sur Atlantis. Tous attendaient de savoir ce qui allait se passer. Certes il n’y avait plus les wraiths mais la galaxie rester à explorer. De nouvelle technologie restaient à découvrir. D’un autre coté beaucoup désirait retourner sur Terre, revoir leur proche. La vie sur Atlantis était bien mais ce n’était en rien comparable à la vie Terrienne.
Depuis trois heures, le colonel Caldwell, le Major Sheppard, Teyla et le Dr Weir discutaient dans le bureau de cette dernière. Ils essayaient de trouver un compromis sur l’avenir de la cité et des Athosiens qui, depuis leur arrivé sur le continent, dépendait de la présence des terriens sur la cité.
- Je pense que nous sommes d’accord, finit par déclarer le Dr Weir.
- En effet, je me rendrais dés que possible sur le continent afin de leur annoncer notre décision. Je ne pense pas que cela leur pose un problème.
- Parfait, dans ce cas je pense que la réunion est terminée.
Sur ce Teyla se leva, imitée par ses trois compagnons et quitta le bureau. Elle se dirigea vers ses quartiers en attendant son départ vers le continent. Elle s’allongea sur son lit. Un profond silence régnait dans la pièce jusqu’à ce que la voix d’Elisabeth retentisse à travers la cité.
« Je vous demande votre attention à tous, après une longue réflexion nous avons prit une décision quant à l’avenir d’Atlantis et de son expédition. Il est évident que nous allons pas abandonner la cité alors qu’il nous reste tant de chose à découvrir. Néanmoins, toux ceux souhaitant retourner sur Terre, définitivement ou temporairement, le peuvent. Ils partiront avec le dédale dans une semaine. Pour les autres, l’aventure continu ! merci de votre attention, terminée »
Bien sur Teyla était déjà au courant, mais elle ne put empêcher une boule d’angoisse se formait dans son ventre. Elle craignait plus que tout le départ de ses amis, de John. Qu’allait-il décider ? Partir ou rester ? Elle n’avait aucun envie de le perdre et pourtant, s’il décidait de partir, jamais elle n’oserait lui demander de changer d’avis. Elle connaissait trop bien la souffre d’être loin des siens alors qu’elle n’avait qu’a traverser l’océan pour les rejoindre. Mais peut être pourrait-elle l’accompagner, partir sur Terre ? Elle découvrirait enfin les fêtes foraines. Mais cela impliquait de quitter les Athosiens. Elle ne savait pas si elle en aurait la force. Sans les wraiths, elle ne craindrait plus pour leur bien être, son don de sentir les wraiths ne serait plus utile. Cependant elle ne les verrait plus. Teyla était partagé, déchiré. Comment pouvait elle choisir entre son peuple et John. Elle tenait tellement au deux. Elle fut tiré de ses pensés par la voix de John qui l’appelait à travers la porte.
- Teyla, vous êtes là ?
- Oui, entrez.
La porte s’ouvrit et John s’avança dans la pièce. Il adressa un grand sourire à la jeune femme debout devant lui.
- Je vous emmène sur le continent.
- Avec plaisir Major.
C’est ainsi que tout deux partirent en direction des Jumpers. Teyla continuait de penser à la possibilité de son départ sur Terre, mais pour ça elle devait d’abord savoir ce que comptait faire John.
- Major…comptez vous repartir sur Terre ?
Ce dernier ne répondit pas tout de suite.
- Eh bien…en faite je n’en sais rien. Je n’y ai pas encore refléchit.
Teyla acquiesça. Elle regrettait qu’il n’est pas aussitôt repondu qu’il restait sur atlantis cependant elle ne pouvait pas lui en vouloir de songer à retrouner sur Terre. Sa planète devait lui manquer. Après quelques minutes de silence, John repris :
- Et vous Teyla, ca vous plairait de venir avec moi sur Terre ? Je serais votre guide. Dit il ave un grand sourire.
- Je dois bien avouer que j’y ai pensé…
Le sourire de John s’élargit
- ...mais ca voudrait dire quitter mon peuple et je ne sais pas quand je pourrais revenir.
- Je comprends…néanmoins sachez que je serais ravi que vous m’accompagniez sur Terre. Je ne pense pas que cela pose un problème. Le SGC peut très bien vous intégrer dans la vie civile terrienne et si un jour vous désirez retourner sur Atlantis il vous suffira de demander.
- Croyez vous réellement que se soit aussi simple ?
- Je ne vois pas en quoi ca ne le serait pas.
- Si vous le dites. Je vais y réflechir Major.

Fin du flash back


A suivre...

j'en ai encore un gros bout à vous mettre mais je voulais pas tout mettre d'un coup. Je trouve que là je vous ai bien gatté quand même.


Dernière édition par le Sam 4 Mar 2006 - 17:48, édité 1 fois
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Maliang
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyVen 3 Mar 2006 - 0:27

Bon vous admettrez que je me suis sympa de vous mettre la suite aussi rapidement ! Allez bonne lecture !


Une fille du bar interpella Alteya et lui fit signe d’approcher.
- Je viens d’avoir Tiphaine au téléphone, elle est malade ce soir est ce que tu pourrais la remplacer ?
- Quoi ! mais je n’ai jamais fait son spectacle…jamais je ne pourrais le faire je ne le connais même pas en entier.
- C’est pas grave tu n’auras qu’à improviser !
- Pourquoi tu ne le fais pas toi ?
- Parce que je chante comme une casserole ! Tandis que toi ma belle tu vas tous les éblouir !
Sans un mot de plus, elle partit. Alteya resta assise sur le comptoir quelques instants, songeuse. Elle finit par se résigner et se dirigea vers les loges. Elle choisit dans la garde robe une longue jupe rouge fendue le long des deux jambes et bustier de la même couleur s’arretant nettement au dessus du nombril et mettant sa poitrine en valeur. Elle alla dans la loge de Tiphaine pour trouver de quoi se maquiller, ne possédant pas elle même du maquillage. Après plusieurs essais infructueux, elle opta pour un far à paupières dans les tons rouges sang, elle souligna son regard d’un trait noir, mit du mascara et un rouge à lèvre rouge vif. Elle rajouta quelques paillettes au coin de ses yeux, puis se coiffa d’un magnifique chignon complètement ébouriffé. Fin prête, elle se dirigea vers la scène. Plus elle en approchait, plus son ventre se nouait. La dernière fois qu’elle était montée sur scène, elle avait cinq ans et c’était pour l’anniversaire de son père. Autant dire que ce n’était en rien comparable. Arrivée derrière le rideau, elle s’empara du micro que David, le présentateur, lui tendait et attendit qu’il fasse sa présentation. C’est alors, qu’en écoutant le discours élogieux que faisait David sur la scène, elle se replongea dans ses pensées. Elle se souvenait de la dernière fois où elle avait été aussi tendue.

Flash Back

- On y va Teyla ?
La jeune femme le regarda sans répondre.
- Ne vous inquiétez pas, je suis sur qu’Halling remplira avec brio son nouveau rôle de chef des Athosiens et je vous promets que je serais toujours là pour vous aider une fois sur Terre. Ca va mieux maintenant ? Vous êtes prete à embarquer ?
- Je crois que je ne le serais jamais Major, mais le Dédale ne m’attendra pas éternellement.
- Effectivement, alors allons-y !
John lui tendit la main. D’abord surprise par ce geste, Teyla mit sa main dans la sienne et le suivit à l’intérieur du dédale, ignorant encore tout ce que cette nouvelle vie lui réservait.

Fin du Flash back


Le rideau s’ouvrit, laissant apparaître une foule de spectateur. Un silence pesant régnait dans la salle. Tous attendaient de voir ce que valait la nouvelle chanteuse. Alteya s’avança lentement au centre de la scène, elle porta le micro à ses lèvres et commença à chanter. Elle n’avait pas repris le spectacle de Tiphaine. Quitte à chanter autant que se soit une chanson qui lui plaise. Alors elle avait choisit “I am what I am”. C’était la chanson du premier film que John lui avait fait découvrir, La Cage Aux Folles. De plus elle avait toujours aimé cette chanson et ce qu’elle représentait. Tous l’écoutaient chanter avec une grande attention. Sa voix raisonnait dans toute la salle. Elle chantait magnifiquement bien, son interprétation était sublime et poignante. L’assemblée avait les yeux rivés sur elle, mais elle n’y faisait pas attention. Elle se sentait elle-même, transportée par la chanson. C’était la première fois qu’elle chantait cette chanson avec autant d’émotions qui la submergeaient. Des images, des bouts de sa vie défilaient devant ses yeux.

Flash Back

Teyla se trouvait sur Terre depuis un mois. Le SGC lui avait crée une nouvelle identité et trouvé un appartement pour qu’elle puisse vivre comme une vrai Terrienne. Depuis son arrivée, elle s’était beaucoup baladée en ville et avait fait pas mal d’achats pour s’habiller à la mode terrienne. John avait été muté dans une autre base si bien qu’elle ne pouvait le voir que le week-end. De temps en temps elle se rendait à la base de Cheyenne Mountain afin de prendre des nouvelles d’Atlantis et de son peuple. Elle y avait croisé Rodney plusieurs fois mais à il était toujours trop occupé pour lui tenir compagnie. Elle était souvent seule, et s’ennuyait beaucoup. Sa seule consolation était les week-ends qu’elle passait avec John. Il l’avait emmenée dans une fête foraine le week-end dernier. Ils s’étaient amusés comme des fous. C’était une journée inoubliable. Aujourd’hui le temps était superbe et Teyla avait décidé de prendre le train, maintenant qu’elle avait appris comme ça fonctionnait, et de rejoindre John à sa base. Normalement il devait être en permission le soir même. C’était l’occasion de lui faire une surprise.
Après une heure trente d’ennui dans un train bondé, Teyla débarqua sur le quai. Elle appela un taxi, avec le portable que John lui avait offert, qui l’emmena jusqu’à la base ou travaillait ce dernier. Le taxi se gara dans un coin. Teyla lui demanda de restait jusqu’à ce que John arrive. Au moins ainsi elle pouvait l’attendre assise. Au bout d’environ une demi heure, elle l’aperçut sortir en compagnie d’une charmante jeune femme. Ils riaient aux éclats. Teyla en fut d’abord jalouse mais elle se sermonna mentalement « ça doit être une collègue de travail, je ne vais pas être jalouse de toutes les femmes avec qui il parle ». Quelques instants plus tard, ils s’arrêtèrent devant une voiture qui semblait appartenir à la jeune femme. John avait la tête baissé tandis qu’elle le dévorait des yeux. Puis sans crier gare, cette dernière lui releva la tête et l’embrassa fougueusement. Teyla plaqua sa main contre sa bouche, évitant à son cri de surprise de trop se faire entendre. John sembla d’abord assez retissant, pourtant il ne s’écarta pas et finit même pas passer son bras autour de la taille de la jeune femme afin d’approfondir le baiser. Teyla ne supportant de voir ça, demanda au chauffeur de la reconduire à la gare. Le trajet se passa silencieusement. Teyla se morfondait dans son coin. Les larmes coulaient en abondance le long de ses joues. Elle se sentait meurtrie, trahie. Il n’y avait rien entre eux de concret mais pourtant elle avait l’impression qu’il l’aimait, qu’elle n’était pas qu’une simple amie. Il fallait juste un peu de temps pour qu’il s’en rende compte et que les choses avancent entre eux. A présent tout était terminé. Il ne l’aimait pas. Sinon pourquoi aurait-il embrassé cette fille ? Elle devait se résigner et partir. Jamais elle ne pourrait passer ses week-end avec lui sachant qu’il flirte avec cette femme, que peut être même il préférerait passer ces week-end avec elle. Lorsqu’elle eu pleuré toutes les larmes de son corps, Teyla réussit enfin à se calmer. Elle rentra chez elle triste et morose, fit ses bagages et partit. Elle ne savait pas ni ou ni comment mais elle devait partir. Loin de lui, loin de tout ce qui lui rappelait ses merveilleux moments passés en sa compagnie. Ses moments faux où il pensait à une autre. Ces moments qui n’était pour lui qu’une corvée de plus. Ces moments ou elle l’avait tant aimé sans retour.

Fin du flash back


A suivre...
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyVen 3 Mar 2006 - 16:04

Voilà la suite...

La musique continuait de tourner mais Alteya ne chantait plus. Les larmes glissaient le long de ses joues. Elle se sentait comme ce jour où tout s’était effondré pour elle. Elle avait été abandonnée par le seul homme en qui elle avait toujours eu confiance, le seul l’homme qu’elle ait jamais aimé. Entendant les murmures se répandre dans la salle, elle prit sur elle et recommença à chanter. Sa voix tremblait mais elle tint bon. Peu à peu elle se calma et sécha ses larmes. Les bruits cessèrent et sa voix redevint à peu prêt normal. Mais dès la fin de la chanson, Teyla s’éclipsa de la scène et s’enferma dans la loge de Tiphaine. Elle ne pleura pas. Elle avait assez pleuré pour cet homme qui ne l’aimait même pas et l’avait sûrement oubliée. Plus jamais elle ne pleurerait pour un homme quelqu’il soit. Revigorée par sa colère contre les hommes, elle se changea et repartit danser au bar, bien décidait à leur en faire baver.

Il était à présent prêt de quatre heures du matin. Seuls quelques clients complètement saouls traînaient encore dans le bar. Les filles avaient arrêter de danser, et étaient reparties chez elle excepté Alteya et deux autres serveuses. Il y avait également Mattew Flems, le patron du bar. Ce dernier était accoudé au bar, sirotant une marguarita. Tous les soirs avant la fermeture il passait au bar vérifier que tout était encore intacte. Il y avait déjà eu des bagarres par le passé alors il préférait s’assurer par lui même de l’état de son établissement. De plus tout le monde savait qu’il n’avait d’yeux que pour sa dernière recrue, Alteya. Depuis un an il essayait de la séduire par tous les moyens mais rien n’y faisait. Elle restait toujours professionnelle avec lui. Ne lui parlant que de son job. Il avait essayer de la questionner sur son passé, mais les réponses restaient toujours très vagues quand il avait la chance d’en avoir une. Il se souvenait encore de la première ou il l’avait vue.

Flash back

Teyla était assise sur un banc juste à côté du bar et pleurait à chaude larme. Elle ne savait absolument pas où elle était. Arrivée à la gare elle avait demandé un billet pour le premier train qui partait, et avait embarqué. Pendant plusieurs heures le train avait roulé. Elle avait observé le paysage défiler sans le voir. Le train ayant atteint son terminus elle avait du descendre. Elle avait erré quelques temps dans la ville puis avait trouvé ce banc solitaire qui n’attendait qu’elle.
A la fermeture du bar Matt voulut faire un tour et c’est là qui la vit. Seule, le regard perdu dans le vide et si triste. Il la trouva si belle. Il s’approcha doucement et vint s’asseoir à côté de la jeune femme. Il lui tendit un mouchoir. Teyla lui jeta un regard noir et se tourna afin de lui tourner le dos. N’ayant pas envie d’abandonner si rapidement Matt décida de prendre la parole.
- Qu’est ce qui peut rendre une si jolie jeune femme aussi triste ? demanda-t-il d’une voix très douce et compatissante.
- Laissez moi tranquille ! lança-t-elle avec colère alors que ça voix tremblait encore d’avoir pleuré.
Teyla se leva d’un bond et commença à s’éloigner. Cependant Matt ne s’admit pas vaincu. Il la suivit rapidement et l’attrapa par le bras. Teyla se retourna brusquement prête à le gifler mais Matt, ayant prévu le coup, l’arrêta à temps.
- Attendez une minute. Vu votre état de détresse je parie que vous êtes loin de chez vous et que vous n’avez nul part ou dormir. Ais-je raison ?
Teyla baissa la tête. Elle n’avait pas vraiment confiance en cet homme mais malgré tout il avait raison. Elle n’avait nul part ou aller. Elle ne connaissait personne dans cette grande ville. Elle finit par acquiescer. Matt lui releva délicatement le menton et le regarda droit dans les yeux.
- Dans ce cas venez chez moi. Ne vous inquiétez pas je ne vous ferais aucun mal. Vous dormirez sur le canapé c’est toujours mieux que dehors n’est ce pas ?
- C’est d’accord, mais je partirais demain.
- Bien sur, allez ! suivez-moi. Ce n’est pas très loin.

Le lendemain Teyla se réveilla assez tard dans la matinée. Matt se trouvait assis dans un fauteuil non loin du canapé où elle était allongée. Lorsqu’il la vit ouvrir les yeux, il lui adressa un magnifique sourire.
- Je n’ai rien à manger ici, par contre je dois avoir du café dans mon bar. Etes vous intéressée ?
Teyla se redressa. Elle hésitait. Devait-elle lui faire confiance ? Il lui avait offert un toit pour la nuit et pour le moment il ne lui avait rien fait. Elle finit par accepter. Ils partirent donc tout les deux en direction du bar de Matt. Une fois arrivé, ce dernier passa derrière le comptoir et prépara du café. Teyla s’assit devant lui, baladant son regard dans toute la pièce.
- C’est à vous tout ça ? demanda-t-elle histoire de faire la conversation.
- En effet. Je possède ce bar depuis dix ans maintenant. Ca rapporte bien et les horaires me conviennent alors pourquoi changer ! Et vous faites quoi dans la vie ?
- En ce moment rien.
- Ca vous intéresserez du travail ? Il me manque une serveuse.
Teyla se sentit quelque peu déboussolée. Elle ne savait absolument pas en quoi consister le travail de serveuse. Elle avait peur que cela paraisse louche si elle le demandait. Néanmoins elle s’y risqua.
- Et…en quoi consisterait se travail ?
- C’est simple vous vous mettez derrière le bar et vous servez aux clients ce qu’ils veulent boire. Eventuellement vous pourriez être danseuse aussi.
- Je crois que danser me conviendrait mieux. J’ai fait beaucoup de danse étant jeune.
- Je ne suis pas sur que nous parlions du même genre de danse mais pourquoi pas. Vous commencez ce soir ? Je pense que j’ai de quoi vous habiller de manière disons…plus adéquate.
Teyla acquiesça. Elle sentait la panique l’envahir. Pourquoi avait-elle accepté ? Comment pouvait-elle être sur que ce n’était pas dangereux ? Elle connaissait si peu la vie Terrienne.
- Au faite comment vous appelez vous ?
Teyla se figea. Que devait-elle répondre ? Son nom n’était pas Terrien ? Et s’il n’était pas ce qu’il disait être, ne valait-il pas mieux qu’il ignore sa véritable identité ? Sentant le regard interrogatif de l’homme, elle se décida à répondre :
- Alteya…je m’appelle Alteya.
- Bien moi c’est Matthew Flems, mais vous pouvez m’appeler Matt. Suivez moi on va vous trouvez votre tenu pour ce soir.

Fin du flash back


Matt se redressa vivement lorsqu’il aperçu Alteya s’avancer vers lui.
- Matt, tous les clients sont partis. Je pense que l’on peut fermer le bar.
Celui-ci s’éclaircit la gorge.
- En effet, allons-y.
Alteya éteignit les lumières et sortit du bar suivit de Matt.


A suivre...

Bien maintenant c'est barbie qu'il faut supplier pour avoir la suite...ah en faite non parce qu'elle me l'a envoyé pour la correction donc c'est toujours moi parce que je l'ai pas encore fait ! Nouvelle vie [F] Sad20pan
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptySam 4 Mar 2006 - 17:27

Allez les amis, vous vouliez voir John, vous allez être exaucées :DD

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J’ai l’impression que c’était hier. Atlantis. Les courses en Jumper, les délires de Rodney, l’accueil des Athosiens, ces horribles bestioles immondes de Wraiths. Plus d’un an déjà. Et je n’ai rien oublié. Depuis mon retour, les choses ont beaucoup changé. Notre petit groupe n’est plus, Elizabeth est restée sur Atlantis, Rodney continue ses approches maladroites auprès d’une jeune femme du SGC, Aiden est toujours porté disparu, Teyla… à vrai dire, j’ignore où elle est. Elle s’est évaporée, du jour au lendemain, sans prévenir. J’imagine que ce nouveau monde l’intriguait, qu’elle n’en pouvait plus de rester ici, qu’elle voulait découvrir la Terre.

Personnellement, en dépit de ma dernière mutation à Chicago, je travaille toujours pour le SGC. En partenariat. Je suis comme une banque de données inépuisables sur la galaxie de Pégase et il arrive régulièrement qu’ils m’appellent. Mais j’ai repris du service dans l’armée. L’inactivité n’est vraiment pas faite pour moi. Et c’est avec plaisir que j’ai retrouvé d’anciens camarades de classes, le major Mike Stuart et le capitaine Daniel Brown. Aujourd’hui, nous avons décidé de partir sur la route, comme au bon vieux temps. Une semaine de permission que nous n’allons pas gâcher.

« Je te laisserai le volant un autre jour Sheppard.
- Arrête ton cirque Mike, j’ai conduis des engins beaucoup plus dangereux que ta vieille caisse.
- Peut-être mais j’y tiens !
Et tandis que je me bats avec Mike pour décider de l’itinéraire à suivre, Dan regarde le paysage défiler tranquillement, allongé sur la banquette arrière du cabriolet. Brusquement, il se relève, avale bruyamment les dernières chips de son paquet et se rapproche de Mike.
- Dis, on pourrait faire un tour par New York. Je connais un endroit qui vaut vraiment le coup d’œil.
- Quoi ? Ton bar de gogo ?
- Les coyotes, Mike.
- Je sais pas, ça nous fera faire un sacré détour.

Je me mets à rire.
- Un détour de quoi ? On ne sait même pas où on va !
Danny se déplace rapidement sur la banquette et vient se placer juste derrière moi.
- Ferme les yeux une minute Johnny et imagine une belle beauté en train de te chanter une petite chanson en te dévorant des yeux. Ou mieux, de superbes filles délicieusement vêtues qui se trémoussent sous tes yeux pendant que tu bois tranquillement ta bière. Ce n’est pas le paradis ?
- Arrête, tu me donnerais presque envie !
Je lui adresse une petite tape sur la tête et il se laisse tomber sur le siège arrière.
- Vous n’êtes pas drôles les mecs ! On n’est pas de sortie tous les jours alors si on ne peut même plus s’amuser…

A son tour, Mike se met à rire.
- Il va nous faire la gueule maintenant !
- Allez Danny, des jolies filles t’en verra bien d’autres.
- Oui, écoute papa Johnny, il a toujours raison !
Au même moment, Mike braque son volant à gauche toute et le cabriolet fait malgré lui un demi tour sur la route. Il freine brusquement, se lève de son siège et se met à hurler :
- Attention New York, nous voilà ! »

****

New York est une ville hors norme. J’y suis déjà venu par le passé, mais je ne me souvenais pas du monde qu’il pouvait y avoir. Des rues, des rues, et encore des rues, littéralement bondées. Il est presque vingt-deux heures mais la ville est loin d’être déserte. La voiture avance malgré tout sans encombres, et j’entends Dan qui commence à s’agiter derrière moi.
« Prends la prochaine à droite.
- Ok capitaine !
Je me retourne vers Dan.
- J’espère que tu sais où on va.
- T’inquiètes, un endroit pareil, ça ne s’oublie pas. »
Et il termine sa phrase par un petit clin d’œil qui en dit loin sur ses intentions.

Il me vient alors une question : où allons-nous exactement ? Un bar sympathique, ça, j’avais bien compris. Avec des filles dansant sur le bar. De l’alcool à volonté… et après ? Pourquoi Dan était-il dans un état pareil ?
« Hé Danny ?
- Quoi mon pote ?
- Tes coyotes-là… elles ne font que danser ?
- Ça dépend. Si t’es vraiment gentil…
Je le regarde fixement, l’air interrogateur.
- Mais non Johnny, t’as pas le droit de toucher ! Hé, Miky, t’as vu les yeux qu’il m’a fait ? Pauvre choupinet, il a cru qu’on l’amenait dans une maison close ! »

J’avoue que l’idée m’a traversée l’esprit. Depuis le temps que c’est deux-là ne cessent de me répéter que je devrais me trouver quelqu’un ! Soit disant que le célibat ne me réussit pas. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Il avait bien eu Cassie, cette ravissante jeune femme dont j’avais fait la connaissance peu de temps après mon arrivée à Chicago. Et Stella, la petite caissière du bar tabac. Et Sherry. Et Gabrielle… mais rien. Aucune de ces jeunes femmes n’avaient trouvé grâce à mes yeux. Peut-être parce qu’avec aucune d’entre elles, je ne pouvais partager mes souvenirs sur Atlantis. Le dossier était confidentiel, je n’avais pas le droit de me confier à quiconque. Si seulement j’avais pu garder contact avec Teyla. Mais Dieu seul devait savoir où elle se trouvait aujourd’hui.

« On y est !
Le cabriolet s’arrête dans une petite rue sombre. Au fond de la ruelle, un gigantesque néon rouge formant le mot « Coyote » clignote frénétiquement, excepté la lettre E qui restait entièrement dans l’ombre.
- Alors c’est ça ton paradis ?
Dan se retourne vers moi :
- C’est pas dehors que ça se passe Johnny.
Et en une seconde, il nous dépasse rapidement pour rejoindre l’entrée du bar. Le videur le toise gentiment du haut de ses deux mètres, mais Daniel ne se laisse pas intimider :
- Dis-moi l’ami, ce soir, c’est soirée soft, ou soirée trash ?
L’homme lui indique d’un mouvement de tête une petite pancarte accrochée au mur ‘‘Ce soir, Les Coyotes font leur show’’
- Est-ce que ça répond à ta question mec ? »
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyDim 5 Mar 2006 - 13:23

Bon, vais être gentille, je vais pas vour faire languir plus longtemps ! :mrgreen:

Mais ne vous attendez pas que ce soit ainsi à chaque fois... Wink

----------------------------------------------------


Le bar est plein à craquer. Des chaises ont été empilées les unes sur les autres, sur une petite estrade (qui doit probablement servir de scène en temps normal), libérant ainsi le maximum d’espace dans le club. L’endroit est plutôt accueillant. La musique m’enivre, tout d’un coup, j’ai moi aussi envie de m’amuser un peu. Mike pose sa main sur mon épaule.
« Hé Sheppard… regarde-moi la petite brune sur la droite…
Un joli brin de fille, je dois bien l’avouer. Elle ondule de tout son corps au rythme de la musique, hypnotisant au passage tous les mâles de la salle.
- C’est la femme de ma vie… »
Je m’étonne qu’il ne soit pas déjà en train de baver le pauvre. Mike est un garçon agréable, de bonne compagnie. Mais quand il est question de filles, il ne tient plus en place. Dan, lui, a complètement disparu dans la masse. J’imagine qu’il doit déjà s’être accoudé au bar.

Au même moment, une jolie petite rousse s’approche de moi.
« Salut beau brun.
- Salut…
Elle me tend la main.
- Karen.
- John.
- Enchantée John… c’est la première fois que je te vois ici.
- C’est la première fois que j’y mets les pieds.
- Oh je vois…
- Tu vois quoi ?
Je suis obligé de parler plus fort, le volume de la musique vient tout juste d’augmenter.
- T’es en cavale avec des potes pendant que ta femme attend tranquillement que votre cinquième enfant veuille bien montrer le bout de son nez.
- Je ne suis pas marié et je n’ai pas d’enfants. Et pour tout dire, la dernière fois que je suis entré dans un truc pareil, c’était probablement pour mes vingt ans !
Elle se met à rire. J’avais presque oublié à quel point c’était agréable d’entendre une femme rire. Je sens quelqu’un me donner un coup de coude dans les côtes. C’est Mike.
- Hé Johnny, je me demande si je ne vais pas tromper ma petite brunette avec cette tigresse-ci !
- Tu m’excuses mais je suis en pleine conversation.
- Rectification. Tu l’étais.
Je me retourne : Karen a disparu.
- Allez, viens, on va s’approcher. »

Je me laisse traîner par le bras. De toute façon, je n’ai plus vraiment le choix. Au fur et à mesure qu’on se rapproche du bar, mes yeux sont attirés par les corps qui se balancent sur le comptoir. C’est étrange, mais il y a quelque chose d’envoûtant ici. Quelque chose de déroutant, d’inhabituel. J’aime bien cette atmosphère.

Les coyotes sont déchaînées ce soir. Une grande brune tourne autour d’une barre de fer. Elle est bientôt rejointe par une charmant demoiselle blonde à l’allure féline. Les deux jeunes femmes dansent collées l’une contre l’autre, tandis que je vois Dan aux premières loges, en train de siffler son approbation. Puis, le rythme s’accélère. Les pas des Coyotes aussi. Leur numéro est parfaitement rodé. Pas une seul fausse note, pas un seul faux pas. A chaque instant, elles risquent de tomber, mais elles tiennent bon. J’ai même l’impression qu’elles prennent autant de plaisir à nous allumer que nous n’en prenons à les regarder. J’avoue que je ne sais plus où regarder tellement ce spectacle me ravit. J'ai de plus en plus de mal à garder les idées claires.

« Vise un peu le modèle à droite Johnny…
- Hein ?
D’une main, il attrape mon menton fermement, et m’oblige à tourner la tête vers sa nouvelle cible.
- Celle-là, je l’épouse ou je la prends pour maîtresse ? »

Il m’est impossible de répondre. Mon cerveau s’est littéralement figé sur place. Ce n’est pas possible. J’ouvre les yeux, les referment. À chaque fois, je vois la même image. Je réitère plusieurs fois l’opération mais rien n’y fait : je ne suis pas en train de rêver. Là, devant moi, debout sur le bar, une magnifique jeune femme au corps parfaitement sculpté offre à la vue de tous les hommes ses courbes irréprochables. Ses cheveux flottent dans les airs à chaque pas qu’elle fait. Je l’ai déjà vue. Je la connais. J’attends encore quelques secondes, pour être certain que ma vue ne me joue pas de tour. Non, je ne rêve vraiment pas. Je viens de retrouver Teyla. Ici. A New York. Et c’est une Coyote…
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyLun 6 Mar 2006 - 18:35

Donc voilà la suite ! Peu de dialogue et beaucoup de penser mais je pense que la prochaine suite sera un peu plus enlevée !

Il y a du monde ce soir. Le bar est envahit par un troupeau de mâles en chaleur. Cela fait déjà bien longtemps que je ne m’en étonne plus. Tous les soirs se ressemblent pour moi. Je danse, ils admirent et ça s’arrête là. Une partie de moi n’attend qu’une chose, une chance de partir, de quitter ce monde où je ne me sens pas à ma place. Et pourtant jamais en un an je ne me suis donné cette chance. J’aurais pu prendre le train, retourner au SGC et demander à quitter la Terre. Mais non. L’idée n’a toujours fait que m’effleurer l’esprit. Peut être ais-je peur ? Mais peur de quoi ? De quitter un monde où je n’ai pas ma place, où ma vie n’a aucun intérêt ? Non, c’est impossible. Peur de quitter mes amis, même si je suis persuader d’en retrouver sur Atlantis ? Peur de quitter John…à tous jamais ?… John… Ça ne peut être que lui qui m’empêche de repartir. Ça fait un an que je me suis enfuie et pourtant il me fait toujours le même effet. Je ne cesse de penser à lui. Je souffre tellement de son absence. Comment pourrais je vivre en sachant qu’il n’y a plus aucune chance que je le revois un jour ? Et pourtant j’appréhende plus que tout de le rencontrer. Il me poserait certainement pleins de questions. Quoique plus j’y pense et plus je me dis qu’il m’a sûrement oubliée. N’aurait-il pas essayé de me retrouver si je comptais vraiment pour lui ? Il me manque tellement. J’aimais cette complicité qui nous liait depuis le premier jour, ces regards que nous échangions, ses blagues qui me faisaient toujours rire. Arriverais-je un jour à l’oublier ? J’en doute. Et pourtant je souffre tant à cause de lui. Il m’a trahit. Je m’étais ouverte à lui comme à personne. Il connaissait ma vie, mon passé, mes souffrances. Il ne pensait qu’à cette femme. Au moment où il pourrait enfin me quitter pour la rejoindre. Mais il faut que j’arrête d’y penser. Katia vient de me donner un coup de coude. Je dois être trop distraite. Je prends sur moi et souris. Les hommes se pressent autour du bar. Debout sur le comptoir, je me trémousse autour d’une grande barre de fer. Souriant à pleines dents, je me penche vers un des clients assis devant moi, m’étant un peu plus à la vue de tous mon décolleté.
- Dis moi ma jolie, ça te dirais une petit partie de jambe en l’air ? me crie un mec assis un peu plus loin.
Je m’apprête à lui répondre mais Katia me devance.
- Va te regarder dans une glace et après on en reparle mon grand !
Elle n’en rate jamais une celle là pour rembarrer les importuns. Elle me fait un clin d’œil. Je lui réponds par un grand sourire. On avance l’une vers l’autre et d’un regard entendu, on commence à se trémousser dos à dos. Les sifflets redoublent d’intensité. Elle écarte les jambes et je me glisse en dessous. Je rampe allongée sur le comptoir, sentant tous les regards converger vers nous. Dos contre le comptoir, j’observe Katia dont le regard est soudain illuminé d’une lueur malicieuse. Le temps que j’en comprenne la raison, elle déverse sur moi le contenu de deux bouteilles de je ne sais trop quelle boisson alcoolisée. Je comprends mieux pourquoi elle m’a obligée à mettre un tee-shirt blanc aujourd’hui. Je me retrouve très rapidement complètement trempée. Mon tee-shirt colle à ma peau, sculptant encore plus mes formes. Je finis par me relever et lance un regard noir à Katia. Mais très vite, je perds mon sérieux et éclate de rire. Puis j’attrape à mon tour une bouteille et l’asperge avec. Surprise, elle recule d’un pas, fort heureusement elle se rattrape à temps pour ne pas tomber. Elle me lance un regard qui se veut tueur mais retrouve aussitôt son sourire. Matt augmente le volume de la musique et nous reprenons notre danse en parfaite synchronisation. Je m’accroche à la barre de fer suspendue au dessus du comptoir et commence à me déhancher. Je sens le regard de tous les hommes parcourir mon corps. Aucun ne me regarde dans les yeux. Mais ça, j’y suis habituée. Tout à coup mon regard se pose deux hommes debout dans l’ombre au fond du bar. L’un d’eux pointe son doigt vers moi tout en parlant à son ami. Son ami…quelque chose me trouble. Il est dans un coin sombre, je n’arrive pas à voir clairement son visage. Pourtant j’ai l’impression de le connaître. Il me semble que son regard s’est posé sur moi et ne me quitte plus. Une drôle de sensation m’envahit. Puis un nom surgit dans mon esprit… John… Est-ce lui ? Je n’arrive pas à savoir. Il a la même corpulence mais je ne peux voir son visage masqué par une ombre. Son copain n’arrête pas de gesticuler alors que lui semble paralysé. Cela fait déjà un moment que je sens son regard sur moi sans pour autant avoir la certitude qu’il me regarde. A présent mon esprit est envahit par John. Mais avec lui trop de souffrances remontent en moi. Je ne dois plus y penser. Je dois oublier. J’ai mal. Mon cœur se serre, se déchire, s’envole en poussière. Comment peut-il me faire tant souffrir après un an d’absence ? Comment peut-il me faire tant de mal sans être près de moi ? Je secoue ma tête, voulant chasser tous ces souvenirs. Katia remarque mon malaise. Elle me lance un regard inquiet auquel je réponds par un faible sourire. Je dois me maîtriser. Voulant oublier quelques instants le regard de cet homme, je me retourne lentement tout en remuant mes fesses au rythme de la musique. Une fois dos au public, je ferme les yeux. Je respire profondément tout en continuant de danser. John ne s’est toujours pas effacé de mes pensées mais je ne peux me permettre de craquer. Intériorisant un maximum toute cette souffrance qui se propage en moi, je refais face à la salle. L’homme a disparu. Je parcours la pièce des yeux. Je ne le trouve pas. D’un certain côté j’en suis soulagée, et d’un autre je regrette de ne pas avoir vu son visage. Je souris de nouveau, difficilement, mais je souris. Il le faut, ils sont venus pour ça. Je continues à danser quelques minutes, puis la musique s’arrête. Ce n’est qu’une question de secondes avant que ça ne reparte. J’en profite pour descendre du comptoir et demander à Torri de me remplacer. Elle accepte et je prends sa place au bar. Servir des boissons me paraît moins pénible ce soir que de danser pour cette bande de macho.
Un homme s’approche du bar un grand sourire sur le visage
- Une tequila demoiselle
Je lui tourne le dos pour attraper de quoi lui faire sa tequila. Puis j’entends derrière moi quelqu’un d’autre me demander un vodka et par la même occasion mon numéro de téléphone. Katia me fait un clin d’œil avant de se glisser derrière moi. Je sais qu’elle va lui répondre aussi, je ne prends même pas la peine de me retourner. Tout se passe comme prévu jusqu’à ce qu’une voix familière s’élève derrière moi. Je me fige sur place. Cette voix je l’aurais reconnue entre toute…


A suivre...
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyMer 8 Mar 2006 - 14:12

Voici la suite :DD

-----------------------------


Danny s’est approché du bar. Je le regarde fixer dangereuse Teyla.
« Une tequila demoiselle.
- Une vodka pour moi, ajoute Mike, en les rejoignant. Et… votre numéro de téléphone également.
Une petite blonde passe derrière Teyla et se met à rire.
- Laissez tomber les mecs, elle n’a pas le téléphone !
Teyla sourit. Mon dieu ce qu’elle peut être belle. Pourquoi cela ne m’a jamais frappé auparavant ? Je prends mon courage à deux mains et je m’avance jusqu’au comptoir. Elle est de dos, à préparer sa commande, elle ne m’a pas encore vu. Je pousse gentiment Mike.
- Vous rajouterez une bière avec, Teyla.
- Très bien, je…
Puis, elle s’arrête. Comme figée. Elle a sûrement dû me reconnaître. Elle reprend lentement ses gestes, termine de servir ses boissons et revient vers nous, le regard sec.
- Si je m’attendais à vous voir ici Major...
- J’avoue que je n’aurais jamais imaginé vous trouver dans un endroit pareil.
- Vous vous connaissez ? demande Mike, intéressé.
- On peut dire ça…
Elle ne me regarde pas. Ses yeux me fuient. Je descends rapidement ma bouteille. Cette situation me met mal à l’aise. J’ai tellement de choses à lui demander et si peu de mots pour les exprimer.
- Comment… pourquoi vous êtes partie ?
- Je suis désolée John, je n’ai pas le temps de vous parler.
Dan me tape dans le dos, ça l’amuse. Mike l’encourage en poussant des hurlements désagréables.
- C’est ce qui s’appelle se faire rembarrer en beauté !
Ils se mettent à rire. Ils sont saouls. J’en ai marre. Je veux partir. Tout de suite. Je jette un dernier regard à Teyla, mais elle m’ignore complètement.
- Allez les mecs, on se casse… »


Je dois sortir. Immédiatement. Je sens mon corps tout entier trembler à l’idée d’avoir retrouvé Teyla dans cet endroit. Et voir tous ces hommes, la langue pendante, m’a littéralement écoeuré. J’ai besoin d’air. Dan me rattrape mais trébuche malencontreusement sur le sol. Je n’ai pas envie de l’aider. Mon but est de trouver la sortie, et je ne penserai à rien d’autre avant d'avoir foutu le camp d’ici.
Dehors, la rue est déserte. Le videur semble étonné de me voir quitter le bar aussi rapidement.
« Vous avez un problème monsieur ?
- Non… je… ça ira, merci.
Mike débarque alors derrière moi, tenant comme il peut Daniel. Le pauvre est saoul, il n’arrive même plus à mettre une jambe devant l’autre. Stuart le laisse contre le mur et vient vers moi en hurlant :
- Ça va pas la tête ? Il aurait pu se faire piétiner si je n’avais pas été là.
- Oh, ça va ! Il est pas mort ton Danny chéri.
- Qu’est-ce qui te prend hein ? C’est de revoir cette nana qui te met dans cet état-là ?
- On rentre.
- John !
Alors que je me dirigeais vers le cabriolet, il me retient par le bras.
- Tu l’as rencontrée où ?
- Ça ne te regarde pas.
- Quand je vois dans quel état elle te met, je crois que si au contraire ! C’est une de tes exs ?
- Tu me lâches oui ?
- Ah moins que…
Il laisse sa phrase en suspens et me regarde amusé. Il se met à rire.
- Dis, t’aurais pas le béguin pour elle ?

J’entends alors la voix de Dan, qui chantonne :
- Johnny l’est amoureux, Johnny l’est amoureux…
- La ferme Dan !
Mike me donne de petites frappes sur le torse, me forçant à reculer.
- C’est quoi ton problème Sheppard hein ? Tu ne pensais pas que ta petite copine était si facile ?
- Toi aussi tu la fermes !
Je tente de lui prendre les clés de sa caisse, mais il esquisse.
- Mais si ça te démange autant, Johnny, je peux retourner la voir. Pour un vieil ami, je suis sûre qu’elle pourrait nous faire un prix intéressant ? Qu’est-ce que t’en penses ?
Je n’en peux plus. Mon poing part et vient s’écraser sur sa mâchoire. Mike est projeté en arrière.
- LA FERME MIKE !

Danny rit sans trop savoir pourquoi. Il est complètement à l’ouest. Quant à Mike… il s’essuie doucement la mâchoire. Je ne l’ai pas ratée : elle est en sang.
- Mais t’es un grand malade Sheppard !
- Je t’avais prévenu.
- Y’a quelque chose qui tourne pas rond chez toi.
Il se relève et s’approche de moi :
- Tu sais quoi ? Tu ne mérites même pas que je perde mon temps à te casser la gueule.
Son regard est noir. Malgré ce qu’il vient de dire, je m’attends à ce qu’il me frappe. Et la réplique ne se fait pas attendre : je m’écroule sur sol après avoir reçu son poing gauche au beau milieu du ventre. Le con !
- Allez Danny, on y va.

Je redresse ma tête tant bien que mal, en dépit de la douleur qui me paralyse sur place. Mike a toujours été doué pour mettre à terre son adversaire, je l’ai vu faire un nombre incalculable de fois. Et ce soir, avec moi, il a encore réussi. Je le vois relever Daniel et passer le bras du capitaine autour de son cou. Il l’aide à rejoindre sa voiture.
- Grimpe !
Dan s’exécute comme il peut. Mike saut derrière son volant, il met le moteur en route et se retourne vers moi une dernière fois.
- Puisque tu y tiens tant à ta petite chérie, je ne vois pas d’inconvénients à ce que tu restes là Johnny. Bonne nuit l’ami ! »


Je ne peux m’empêcher de rire. Je dois être vraiment pitoyable à voir. Entre ma peur d’avoir revu Teyla, et ma dispute avec Mike, j’ai passé une foutue soirée. De celles qu’on préfère oublier. Le videur vient jusqu’à moi et m’offre son aide pour me relever.
« Il n’est pas très commode votre ami.
- Mike n’est pas mon ami. C’est juste le seul pauvre type que je connaisse qui possède une caisse confortable
- Je vois…
- Dites, les filles, elles finissent à quelle heure ?
- Le bar ferme à quatre heures monsieur.
Je jette un coup d’œil à ma montre, il est minuit à peine passé de quelques minutes.
- Je ne voudrais pas vous décourager mais les coyotes ne font pas d’heures supplémentaires avec les clients.
- J’ai… j’attends une amie. Une coyote. Une jeune femme très belle.
- Alteya ?
Je reste le regarder, muet. Alteya ? Inutile de réfléchir plus longtemps, je comprends aussitôt qu’il s’agit de Teyla. Un nom de scène j’imagine.
- Oui, c’est ça… Alteya…
- Alors vous risquez d’attendre mon vieux. Elle fait la fermeture ce soir.
- J’attendrai le temps qu’il faudra. Le temps qu’il faudra… Mais je lui parlerai.»


A suivre...
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyVen 17 Mar 2006 - 17:50

Vous l'attendiez tous...la voilà !! Désolé pou le retard mais comme on dit mieux vaut tard que jamais !! Bonne lecture mais faite attention la fin est trés trés trés sadique !

John vient tout juste de partir que je murmure une vague excuse à Katia avant d’aller m’enfermer dans les toilettes. Par chance il n’y a personne. Alors je laisse le flot de mes larmes se déverser. Je sanglote. Seule. Assise en boule dans un coin de la pièce. C’était bien lui, cet homme qui avait attiré mon attention alors que je dansais. A présent j’en suis sûre. Je sens encore la douce caresse de son regard sur mon visage. Sa voix résonne dans ma tête. Cette voix si calme et froide. Je n’arrive pas à savoir ce qu’il a ressenti. Rien n’a changé. Il y a toujours eu cette part de mystère, d’inconnu en lui. C’est sans doute ce qui me plait tant. D’un certain côté, on se ressemble. Je ne me dévoile pas facilement non plus.
J’appuis ma tête contre le mur, et ferme les yeux. Je plonge au cœur de mes souvenirs. Tous ces moments passés en sa compagnie ressurgissent. Une vague de douleur m’envahit en repensant à ce moment où ma vie s’est effondrée. Cet instant où je l’ai vu dans les bras de cette femme. Mes sanglots redoublent. Qu’est-elle devenue ? Sont-ils ensemble à couler des jours paisibles ? Peut être vaut-il mieux que je ne le sache pas.
Tout à coup la porte se met à grincer. Quelqu’un entre. J’entends des pas se diriger vers moi. J’essaie tant bien que mal de cesser mes pleurs. Puis j’ouvre lentement mes yeux rougis. C’est Katia. Elle me regarde quelques instants d’un air compatissant, puis finit par s’asseoir à mes côtés. Nous gardons le silence. J’ai tant de choses enfouies en moi. Tant de souffrance. Tant de choses à confier. Mais dois-je lui faire confiance ? Dois-je me livrer à elle ? Je n’ai pas l’habitude de partager mes peurs, mes peines ou tout autre faiblesse avec quiconque. Néanmoins je sais que parler m’aiderait. J’ouvre la bouche. Les mots restent coincés dans ma gorge.
- Qu’est ce que tu as Alteya ?
Je sens au ton de sa voix qu’elle est inquiète.
- Rien, ça va passer.
Je sais que ma réponse est stupide. Surtout pour quelqu’un qui voulait se confier. C’est assez pitoyable comme entrée en matière. Elle me regarde les sourcils froncés et en faisant une drôle de mimique.
- Tu me prends pour une imbécile ?
Je ne peux m’empêcher de sourire. Elle a toujours su s’y prendre pour me remonter le moral. Et autant dire que c’est arrivé assez souvent cette année.
- Quelque chose me dit que c’est un beau brun présent il y a quelques minutes au comptoir qui te met dans un tel état.
J’acquiesce.
- Je ne sais pas ce qu’il t’a fait, et je ne veux pas le savoir mais si j’ai un conseil à te donner, c’est de l’oublier.
- Je sais, murmurai-je. Mais je n’y arrive pas.
- Trouve toi quelqu’un d’autre, croque la vie à pleine dents ! Belle comme tu es, les hommes tomberont à tes pieds comme des mouches…si tu leur montres que tu es libre.
Elle m’adresse un clin d’œil.
- Tu as sûrement raison. Je vais l’oublier, passer à autre chose et profiter de la vie.
- Ah, j’aime mieux ça ! Allez viens ! Si Matt nous voit ici, il ne va pas apprécier.
Elle me sourit et se lève. Me levant à mon tour, je lui attrape le bras.
- Merci.
- Mais y a pas de quoi ma puce ! Il faut bien que quelqu’un te remette sur le droit chemin !
Je lui donne un coup de poing sur le bras, lui adresse un grand sourire et sort des toilettes.

Il est près de quatre heures. Le bar se vide doucement. Il y a encore un homme complètement saoul endormi sur le comptoir. J’observe Matt s’approcher de lui et essayer de le réveiller. Le pauvre n’a pas finit ! Katia et moi finissons de ranger les tables.
Je me dirige vers les arrières du bar afin de récupérer mon sac et mon manteau. Quand je reviens dans la salle, Matt s’acharne encore sur le pauvre homme. Il nous fait signe de partir devant. Katia s’avance vers moi.
- Vas-y je vais rester pour l’aider sinon il va y passer la nuit.
- Ok, je vous attends dehors.

Alors que je m’avance sur le parking, mes yeux se posent sur lui. Il est là, assis sur le trottoir, ses genoux repliés contre lui et sa tête posée dessus. Je m’arrête. Je ne sais plus quoi faire. Partir. Rester…lui parler…je ne sais pas si j’en aurai le courage. Et si lui me voyait ? Que devrai-je faire ? L’ignorer ? Mon regard est fixé sur lui. Tout d’un coup il relève la tête. Comme s’il avait senti ma présence, ses yeux rencontrent immédiatement les miens. J’essaie d’emprisonner mes émotions, de ne rien laisser paraître du trouble qui m’envahit alors que je plonge de plus en plus profondément dans ses grands yeux verts. Au bout de quelques instants, je craque. Je détourne mon regard du sien et lui tourne lui dos. Je sais qu’il va venir. Il n’est pas rester là pour rien. J’attends… J’entends ses pas, puis sa voix.
- Teyla ?
J’hésite quelques instants. Je finis par me mettre face à lui. Je garde le silence. Que veut-il ? Pourquoi m’a t-il attendue ? Je ne tarde pas à connaître la réponse.
- Pourquoi êtes vous partie ? Et ne vous défilez pas cette fois…
Sa voix est sèche, presque agressive. Je lui réponds sur le même ton.
- Je n’ai pas d’explication à vous donner.
- Quoi ? Vous disparaissez comme ça, sans explication, sans me dire où vous allez, vous ne donnez pas signe de vie pendant un an et vous pensez que je vais me contenter de cette réponse !…J’ai passé un mois entier à vous chercher.
- Il ne fallait pas vous donner cette peine. Je n’ai pas besoin de vous !
John me jette un regard noir. Je suis peut-être allée trop loin, mais tant pis.
- Pas besoin de moi ?… ah c’est sûr que pour vous trémousser devant un bande d’excités, vous vous débrouillez très bien toute seule !
- Je vous interdis de critiquer ce que je fais !
- Vous voudriez que je vous félicite peut être ?
- Non, vous pouvez vous les garder vos félicitations, ça fait bien longtemps que je n’attends plus rien de vous. Excusez moi mais je préfère retourner avec mes vrais amis.
Je commence à m’éloigne lorsqu’il se met à crier :
- Mais oui c’est ça ! Retournez dans votre cher bar ! Une grande carrière vous attend, j’en suis sûr Teyla, plus tard, vous serez promue danseuse en chef ! Je vous envie vous savez. Passer sa vie à faire mumuse avec plein d’hommes comme ça, un nouveau tous les jours… peut-être même plusieurs à la fois. Ça doit être passionnant !
Je m’arrête net. Comment ose-t-il dire une telle chose ? Je me retourne brusquement et revient jusqu’à lui en marchant de la manière la plus provocante possible. Je lui adresse un magnifique sourire.
- Ça vous intéresse ? Pour vous, je veux bien faire un prix…et si vous êtes gentil, vous aurez peut être le droit à quelques bonus !
Je l’observe quelques instants. Ses yeux sont remplis de colère. Je ne le reconnais plus, jamais avant il ne m’avait regardée de cette manière…comme si j’étais une traînée. Je sens qu’il est sur le point d’exploser. Cependant je ne peux m’empêcher de rajouter :
- Mais j’y pense ! Vos copains vont être jaloux. Ils avaient l’air plutôt intéressés tout à l’heure…si vous les croisez, dites-leur que je fais aussi des tarifs de groupe !
Et avant même que je puisse esquiver le coup, John me gifle.


A suivre...
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyDim 19 Mar 2006 - 15:47

voilà la suite :DD

*******************************************************************************************************

Teyla ne bougea pas. Elle posa une main sur sa joue encore douloureuse. Il venait de la gifler. Comment avait-il osé ? Elle le regarda avec haine :

« De quel droit me touchez-vous ? lança-t-elle durement.
- Teyla, je suis désolé, je…
- Non, en faite je ne veux rien entendre vous n’avez pas été là pour moi pendant un an et j’ai appris à me débrouiller seule, que ça vous plaise ou non ! Alors la prochaine fois que vous me voyez, marchez droit et ne vous arrêtez pas !

Elle s’apprêta à partir mais il la retint par le bras :

- Ecoutez-moi !
- Il n’y a rien à ajouter Major ! Vous m’avez trahie, et depuis ce jour là, je ne veux plus rien avoir à faire avec vous !
- Je vous ai trahie ? répéta-t-il sans comprendre. Mais de quoi vous voulez parler ?
- Vous le savez très bien ! Maintenant lâchez moi !
- Je ne vous lâcherai qu’une fois que vous m’aurez expliqué ce que je vous ai fait, pour que vous partiez et que vous vous mettiez à travailler dans un endroit pareil !
- Ça ne vous regarde en rien !
- Vous êtes sûre ? demanda-t-il.
- Parfaitement ! Au risque de vous surprendre, j’ai appris qu’un citoyen américain bénéficiait de… certaines libertés, c’est bien ça ? Alors je suis libre de faire ce que je veux ! Je suis partie et je me suis trouvé un Job qui me rapporte assez pour ne pas me retrouver à la rue, les gens ici, même s’ils ne savent pas d’où je viens, ne m’abandonneront pas eux !
- Parce qu’on vous a abandonnée ??? Non mais c’est la meilleure ça ! Vous êtes partie sans rien dire à personne et ON vous a abandonné !
- Je suis partie pour une bonne raison ! fit-elle calmement mais fermement, en le regardant droit dans les yeux.
- Et quelle est cette bonne raison ?
- A vrai dire elle comporte un tel nombre de choses que vous les énumérer nous prendrait sûrement des heures, donc, vous allez me lâcher, car je pense que vous avez mieux à faire cette nuit que de rester avec moi ! Par le passé j’ai sûrement du gâcher un bon nombre de vos week-end, alors je ne vous retiendrai pas plus de temps qu’il ne le faut ! dit-elle avec un sourire hypocrite en se dégageant de son étreinte.
- Essayez toujours ! lui dit-il.
- Essayez quoi ?
- De m’expliquer !
-Très bien comme vous voulez ! fit-elle un grain énervé en se postant devant lui les mains sur les hanches. On va faire simple…

Et elle se mit à parler. À débiter autant qu’elle le pouvait. Toutes ces promesses qui s’étaient évaporées aussi vite qu’elles avaient été dites, ces moments à deux perdus, toutes ces choses qu’ils s’étaient juré de faire ensemble et qui aujourd’hui, appartenaient au passé. Quand elle eut fini sa tirade, elle dut reprendre son souffle. Elle le regardait droit dans les yeux et il en faisait de même. Elle regretta certaines paroles en voyant le regard du jeune homme, il avait l’air perdu…

- Je… commença-t-il calmement.

Il ne put finir sa phrase car une voix inconnue le coupa :

- Teyla ça va ? fit un homme en arrivant en courant.
- Très bien Matt !
- Tu es sûre ?
- Certaine ! fit-elle un sanglot dans la voix qu’elle s’efforça de ne pas laisser paraître.
- Qui êtes-vous ? demanda Matt à l’homme qui se trouvait face à Teyla.
- Je ne vois pas en quoi ça vous regarde ! répondit l’autre.
- Ça me regarde parce que vous êtes en train d’importuner l’une de mes employées !
- Elle est une de mes amies !
- Ah oui ? Et vous avez pour habitude de frapper vos amies ? fit-il menaçant, en s’approchant de lui.
- Mêlez-vous de ce qui vous regarde !
- Et vous je vous interdis de vous approcher d’elle encore une seule fois, c’est bien clair ?!!

Ils se rapprochaient dangereusement. Teyla, ne voulant pas que les choses s’enveniment, se décida à intervenir :

- Calmez-vous ! Major je pense que vous devriez rentrer chez vous… fit-elle en se postant entre les deux et les regardant à tour de rôle.
- Je ne rentre pas sans toi ! Je préfère te ramener, on ne sait pas qui tu pourrais croiser dans les rues… surtout à cette heure-ci… »
Matt avait ajouté sa dernière phrase en toisant John du regard.

John, agacé par ses sous entendus, se contenta d’envoyer un regard assassin à Matt avant de tourner les talons.

Teyla le regarda partir. Ne sachant pas si elle était triste ou bien énervée. Elle sentit Matt enrouler ces bras autour de ses épaules et l’amena jusqu’à sa voiture en lui murmurant que Katia les attendait.


A suivre...
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyVen 24 Mar 2006 - 17:16

Pffff... qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour vous, franchement ! Vous pouviez pas attendre le week-end non ? :mrgreen:... allez, la voilà votre suite mesdemoiselles !

-----------------------------------------------------------------------------



La nuit se dissipe peu à peu sur New York, et je suis toujours dehors, à marcher. J’ai tellement besoin de penser à autre chose. D’oublier cette soirée pourrie et tout ce qui a suivi. Une légère brise se lève, c’est l’aurore. Je regarde les lumières de la ville s’éteindrent une à une. J’aperçois alors un banc, au milieu du parc dans lequel je me trouve. Je m’approche. Je m’assois.

Quelle nuit quand j’y repense ! Plus d’un an que je n’avais plus de nouvelles d’elle et voilà qu'au détour d’une virée entre mecs, je tombe sur elle. Ici. Qui aurait pu imaginer que cela se passerait ainsi ? Imaginer que ma douce amie puisse un jour gagner sa vie de la pire manière qu’il soit. Bien évidement, j’espère que tout ceci n’est qu’une facette, qu’elle s’est jouée de moi. Du moins, je veux y croire.

Quand je l’ai vue ce soir, debout sur ce bar, j’ai été comme électrisé sur place. Une sensation nouvelle. Un mélange inconnu de bonheur et de déception. La retrouver été la plus belle chose qui pouvait m’arriver ces temps-ci… Je suis dans une de ces périodes creuses de la vie où seuls les véritables amis comptent. Même si ces mêmes amis ne sont pas censés danser à moitié nue dans un bar paumé de New York ! Je ne sais pas pourquoi, mais cette idée m’insupporte. Imaginer que Teyla ait pu changer à se point me dégoûte et m’angoisse. J’ai peur d’être la cause de tout ceci. Même si je n’avais jamais vu les choses sous cet angle-là auparavant…

Elle prétend que je l’ai abandonnée, mais c’est totalement faux. C’est elle qui est partie sans prévenir. Si j’avais su ce qu’elle comptait faire, j’aurai essayer de comprendre son geste. Qu’a-t-il bien pu se passer pour qu’elle me déteste autant ? Car je le sais, elle me déteste. Je l’ai vu dans ses yeux quand elle me hurlait dessus. Quand je l’ai giflée…

Un acte tout à fait inadmissible. Je ne frappe jamais une femme. Mais j’étais si en colère de voir ce qu’elle était devenue que je ne pouvais plus me contrôler. Le coup est parti. J’aurai aimé qu’elle réplique. Au moins, je n’aurai pas l’impression d’être un salaud à l’heure qu’il est. Non, elle a fait pire que ça, elle m’a ignoré. Elle m’a fait comprendre qu’elle n’avait plus besoin de moi.

Si seulement je pouvais revenir en arrière…
Faire les choses autrement…
Comprendre où tout a commencé à déraper…

Mon portable sonne. C’est Mike. J’hésite à décrocher, je ne sais pas si j’ai envie de lui parler. Puis je me dis que c’est un nouveau jour qui commence, et que je me dois de repartir à zéro.
« Tu dors ?
- Crois-tu que j’aurai pris la peine de te répondre si c’était le cas ?
A entendre sa réaction, il me semble qu'il est en train de sourire.
- Tu sais Johnny… je suis désolé. Pour tout à l’heure. Je ne voulais pas en arriver là…
- Je sais Mike. Mais je ne t’ai pas facilité la tâche.
- L’alcool non plus !
A mon tour, je souris.
- Dan va bien ?
- Il est couché sur la banquette arrière. Je crois qu’il ne se réveillera pas avant trois jours au moins !

Il se tait. J’en fais de même. Manifestement, il a repris tous ces esprits. Et j’ose espérer que moi aussi.
- Je n’aurai pas du traiter ton amie de…
- Ça va Mike, c’est oublié.
- Non, je suis sincère. J’y pense depuis plus d’une heure et sur ce coup-là, je n’ai vraiment pas assuré… tu as pu lui parler ?
- Plus ou moins.
- Allons Johnny, raconte tout à papa Miky !
- Et bien papa va être déçu, y’a pas grand-chose à dire. Je l’ai vue, je lui ai parlée, je l’ai giflée, son chien de garde est arrivé et elle a filé…
- Attends ! Qu’est-ce que tu viens de dire ? T’as giflé une femme ? Toi ?
- Oui, pas très gentleman, je te l’accorde.
- C’est même pire que ça mec, là, c’est toi qui n’a pas du tout, mais alors pas du tout assuré.

Je sens à nouveau la fureur monter en moi.
- Je sais. J’ai vraiment été le dernier des cons !
- Tu t’es excusé quand même ?
- Avec l’autre enfoiré collé à nos basques, je ne vois pas comment j’aurai pu.
- Mais tu veux qu’elle te maudisse jusqu’à la fin de ses jours ou quoi ? Parce que si c’est le cas, t’es drôlement bien parti. Ecoute-moi John, tu retournes immédiatement la voir, tu lui offres des fleurs, tu l’invites à dîner, tu fais ce que tu veux mais tu restes pas assis comme un con sur ton banc !
Je me mets à rire.
- Comment tu sais ça toi ?
- Quoi ? Le coup du banc ? C’est un classique pour les types qui se remettent en question après s’être comportés comme des porcs !
- Expérience personnelle ?
- On parlera de ça une autre fois tu veux !

Décidément, Mike a vraiment l’art de me remonter le moral quand il est au plus bas. Je respire profondément, je sais qu’il a raison. Je ne peux pas laisser la situation ainsi, je m’en voudrai beaucoup trop.
- Je vais retourner la voir !
- Hip hip hip hourra, mister Sheppard va enfin se comporter comme un homme ! Il était temps !
- Mike ?
- Oui ?
- Ferme-la.
- Bon Johnny, je vais te laisser. Euh... tu veux qu’on revienne te chercher ? Je ne suis qu’à deux heures de…
- Je te remercie mais ça ira. Je me démerderai pour rentrer.
- Ok. Bonne chance. Casanova ! »

Il raccroche. J’en fais de même. C’est drôle mais d’un coup, je me sens mieux. Maintenant, je n’ai plus le choix. Je dois retourner la voir. Lui demander pardon. Et espérer qu’elle le fasse. Je jette un coup d’œil à ma montre, il n’est que sept heures douze. Le bar n’ouvre qu’à dix-huit heures et je n’ai aucune idée de l’endroit où Teyla vit. Je n’ai donc pas le choix : un petit tour en ville s’impose. Attention New York, me voilà !


-----------------------------------------

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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptySam 1 Avr 2006 - 16:53

Aprés une semaine d'attente, voici la suite, j'espère qu'elle vous plaira car je dois avouer que je l'adore moi :D Bon je mets ça et n'hésitais à faire des critiques parce que j'adore ça...

***************************************************************************************************

Il était 18 h…
John se tenait à quelques mètres du bar, un bouquet de roses à la main. Il n’avait pas dormi, comment il aurait put, il n’arrêtait pas de se passer en boucle ce qui c’était passé, sa discussion avec Teyla…Il devait à tout prix, renouer les liens avec elle; elle lui manquait, elle lui manquait beaucoup trop.
Il s’avança lentement vers le bar…
Pendant ce temps, Torri et Haley, une autre coyote, chantaient avec le judebox…
« We will…we will…rock you… »
Matt portait des cartons dans la réserve, pendant qu’une coyote rousse rangeait les tables et les chaises.
John était entré, il scruta la pièce à la recherche de son amie…Katia comptait les bénéfices à une table…John vit Teyla derrière le bar, elle essuyait des verres tout en fredonnant un petit air.
John resta un long moment à la regarder puis il souffla un bon coup.
- Allez mon grand, courage, murmura-t-il pour lui-même.
John prit son courage à deux mains et s’avança vers l’athosienne. Cette fois, il devait assurer et non lui faire du mal. Il avançait nerveusement et lentement, avec son joli bouquet de fleurs.
Torri et Haley arrêtèrent de chanter en voyant John, la rousse l’avait remarqué et semblait très intéressée par ce qui allait se passer…Katia lui lançait des regards noirs…Teyla, elle continuait, elle rangea les verres propres sur une étagère.
- Bonjour, fit John. Teyla se figea, puis elle se tourna lentement et vit John avec son bouquet de roses, arborant un grand sourire. Le visage de Teyla était de marbre, John arrêta de sourire puis il ajouta:
- Je vous dérange…
- En effet, répondit-elle sans lui accorder le moindre regard. Maintenant, la jeune femme nettoyait les cendriers…
- Teyla, il faut qu’on parle, j’ai besoin de comprendre car…
- Tout est dit, coupa Teyla sèchement.
- Il faut vraiment qu’on parle…peut être que pour vous tout est clair mais pour moi c’est flou…Expliquez moi s’il vous plaît…
Teyla ne répondit pas, elle semblait indifférente aux paroles de John.
- Teyla, je suis venu pour qu’on parle et non pour vous regarder nettoyer de la vaisselle…alors ayez l’obligeance de m’écouter et de me regarder quand je vous parle.
John avait haussé un peu le ton, Teyla jeta sa serviette sur le bar et regarda John droit dans les yeux. Son regard était vide d’émotions.
- Faites vite, parce que je dois faire l’inventaire des friandises avant l’ouverture…
John ne fut pas surpris de la froideur de son amie, après ce qu’il lui avait fait, il comprenait, pourquoi l’avait-il giflé ?
- Je voulais m’excuser pour hier soir, je n’ais pas eut le temps de finir ma phrase que vous partiez avec ce…
Teyla lui lança un regard noir…
- Ok…on a besoin de vous Teyla, ça fait un an qu’on a plus de nouvelles de vous, on s’est inquiété, je me suis inquiété, j’ai eut peur qu’il vous soit arriver quelque chose de grave…
Quand je vous ais vu hier soir, vous trémoussez sur le bar devant des hommes qui vous dévoraient des yeux et vous regardez d’une façon peu respectueuse…ça m’a déçu…Teyla, vous valez mieux que ça…mais je n’ais pas le droit de vous juger, c’est votre vie, vous êtes libre de faire vos propres choix. Je vous demande d’accepter mes excuses.
John lui tendit le bouquet de fleurs, Teyla le prit.
- J’espère que vous aimez…Teyla ne répondit pas. On pourrait tout reprendre à zéro, qu’en dites vous ?
- Je vais les mettre dans un vase, dit Teyla qui laissa paraître aucune émotion dans sa voix.
- Excellente idée, fit John en souriant.
Teyla prit quelque chose par terre, c’était une poubelle, elle y mit le bouquet sous le regard surpris du Major.
- Voilà, elles sont très jolies comme ça, déclara Teyla en faisant un sourire forcé, elle remit la poubelle par terre. Katia avait applaudit, Haley, elle étouffa un fou rire, Torri, elle regardait la scène tout simplement sans émettre le moindre commentaire
- Vous devriez partir maintenant, j‘ai du boulot.
- Teyla…
- Oh non, encore vous, lança Matt. Sortez de mon bar, immédiatement.
John regardait Teyla…
- Teyla, il faut qu’on parle…en privée…
- Il a pas l’air de vouloir partir ton ami, si on peut dire que c’est ami…un homme qui frappe une femme, c’est pas très gentleman…
John lui lança un regard féroce. Matt s’approcha de lui.
- Dehors…
- Je veux pas faire d’histoire, je veux juste discuter…
Matt devient de plus en plus menaçant et s’approcha de lui, Teyla regarda John puis dit:
- S’il vous plaît, Major, sortez…John obtempéra, il valait mieux qu'il parte s'il voulait avoir une chance de reconquérir l’amitié de Teyla.
John accorda un dernier regard à son amie puis il marcha droit vers la porte, Matt était sur ses talons.
- Je sais où est la sortie, fit John tout en continuant de marcher.
- Je sais et ne revenez plus jamais au sinon…
- Au sinon quoi? Dit John en se retourna.
- Alteya n’a pas envie de te parler…ok…et de toute façon il se trouve…qu’elle est à moi maintenant, tu entends ça mon grand, alors tu ferais mieux d’abandonner, murmura Matt pour que seul John entende.
Le Major regarda Matt puis Teyla, le patron affichait un sourire qui augmenta la colère de John.
- Et oui, c’est la vie…, lança Matt.
John tourna les talons puis il se retourna et mit un magnifique crochet du droit à Matt. Celui-ci tomba à terre sous le choc, il l’avait bien chercher. Matt se releva et se rua sur lui, il le prit par le col de son T-shirt et le jeta à terre. John se releva…
Une lutte sans merci commença alors entre les deux hommes. Les coups de poings fusaient dans tous les sens. Matt fut propulser sur des tables qui tombèrent sous le choc…John se reçut une chaise. Les coyotes essayaient par tous les moyens de les séparer mais en vain.
Katia se dirigea vers la réserve…Teyla cria: « ça suffit ».
Matt et John se lançaient des regards noirs, Matt sourit, John s’approcha mais Katia se mit au travers de sa route.
- Bon mon mignon, tu dégages, on veut pas toi ici, dit-elle tout en mettant une batte de base ball sur son épaule. Ce serait dommage d’abîmer ta joli gueule, alors du vent.
John regarda Teyla.
- Bien, je vous dérangerais plus, je m’en vais… John sortit du bar.
Le bar était dans un état lamentable, les tables et les chaises étaient renversés, et même certaines étaient cassés. Matt se tourna vers Teyla.
- Tu ferais mieux de choisir tes amis car grâce à ton ami, tu vas devoir faire des heures sup pour réparer cette pagaille, balança Matt.
Celui-ci s’éloigna et se dirigea vers la réserve.
- Alteya, ça va…, fit Torri.
- Les mecs tous les mêmes, de vrais brutes, lança Haley.
- Je sais pas ce qu'il t’a fait Alteya mais t’es mieux sans lui, les mecs sont tous des porcs, ils nous méritent pas, commenta Katia. Torri s’approcha de Teyla et lui mit une main sur l’épaule. Teyla sortit du bar en courant.
John marchait droit devant lui, il saignait de la lèvre et un peu du nez également, il sortit un mouchoir de sa poche pour éponger le sang.
- Attendez, s’écria une voix derrière lui.
John se retourna et vit Teyla courir vers lui.
- Je suis désolé de mon comportement.. mais puisque votre vie vous convient je vais vous laisser…parce que ma place n’est pas ici, je crois que je vous ais causé assez d’ennuis comme ça…
John tourna les talons, des gens faisaient la queue devant le bar, Teyla le regarda s’éloigner puis elle courut pour le rattraper…Elle arriva à sa hauteur et se posta devant lui.
- Je peux pas vous laisser partir comme ça…
John sourit, Est-ce qu’elle voulait lui parler maintenant
- Vous allez payer…
- Payer quoi? S’exclama John surpris.
- Les dégâts que vous avez fait dans le bar…Suivez moi.
- à une condition, fit John.
- Laquelle, répliqua froidement Teyla.
- Qu’on est une discussion après…
- Suivez moi…
Teyla tourna les talons, mais John la retint par le bras.
- On verra après, fit Teyla.
- D’accord.
John la lâcha, et suivit Teyla vers le bar.


****************************************************************************************************

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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyMer 5 Avr 2006 - 17:34

Bon, je sais que pas mal d'autres vous attendent ce morceau. Mais pour faire durer le plaisir, je l'ai coupé en deux partie. J'espère que celle-ci vous fera patienter avec le bouquet final ! :DD

------------------------------------------------

Teyla m’entraîne à l’intérieur. Les gens ont commencé à entrer. En deux temps trois mouvements, la petite salle mal éclairée que j’ai quittée il y a quelques minutes est pleine à craquer. Je remarque que ce soir, beaucoup de femmes sont présentes. Je n’ai malheureusement pas le temps de m’attarder, Teyla ne me lâche pas le bras et m’oblige à la suivre. Elle me traîne jusqu’au bar, puis, monte sur la pointe des pieds avant de faire un petit gémissement de satisfaction.
« Parfait. Il y a tout ce qu’il nous faut !
- Teyla…
- Grimpez sur le bar.
Je m’arrête net.
- Quoi ?
- Allez John, ne jouez pas au puceau effarouché avec moi. Je vous demande juste de grimper là-dessus.
Elle tapote sur le comptoir et me fais un signe de tête.
- J’espère que vous plaisantez !
- Vous croyez ?
Teyla se rapproche dangereusement de moi. Nous voir si proche l’un de l’autre me laisse complètement muet.
- Je dois près de 400$ à Matt, tout ça parce que vous avez voulu jouer les caïds. Je ne veux pas alourdir mes dettes pour vous. Et je ne compte pas faire d’extras non plus. Alors vous allez m’aider à rembourser et nous serons quitte. C’est ce que vous voulez non ?

Elle m’impressionne. C’est vrai. Teyla n’est plus la même. C’est une vraie femme. Une véritable terrienne. Elle sait parfaitement ce qu’elle veut et j’ai comme l’impression que tous mes beaux discours n’y changeront rien.
- John, grimpez immédiatement.
À peine ai-je le temps de comprendre ce qui m’arrive que je sens des mains se poser sur mes fesses et me pousser, alors qu’une jeune femme brune, montée auparavant sur le bar, me tend les mains. Je m’accroche à ses bras comme je peux. L’endroit est particulièrement étrange. Je vois soudain des centaines d’yeux se fixer sur moi. La musique country qui chauffait la salle arrive à sa fin. Les dernières notes retentissent. Puis, Teyla me rejoint sans me prévenir et se met à hurler :

- Vous êtes chauds ce soir ?
La salle répond positivement d’une même voix.
- Et bien la soirée ne fait que commencer ! Mesdemoiselles, ce soir, j’ai une petite surprise pour vous.
Elle pose une main sur mon épaule.
- Regardez-le mesdames. Un spécimen tout droit sorti des rangs de notre magnifique armée. Et dressé dans la plus pure tradition américaine !
J’entends certaines femmes siffler. Teyla sourit et poursuit son discours.
- Nous allons nous amuser un peu si vous le voulez bien. Ce bel étalon est prêt à vous faire passer une soirée d’enfer mais… comment dire… il est très timide.
De nouveaux sifflements retentissent. Quelqu’un se met à crier dans la salle :
- On peut t’aider si tu veux chéri !
La remarque fait rire Teyla. Je l’imite. C’est drôle mais finalement, après quelques minutes debout sur le bar, je commence à me sentir à l’aise. J’ignore encore comment Teyla compte récupérer son argent. Mais lorsque je remarque la jeune femme de l’autre soir au premier rang, cette question quitte instantanément mon esprit.

Je n’ai même pas vu Teyla descendre du bar. Mais je sens de nouveau sa présence près de moi lorsqu’elle remonte, une corbeille à la main. Elle fait signe à l’une des coyotes. Celle-ci attrape à la volée un disque et l’insert dans la chaîne stéréo. Les premières notes de « Unbelievable » me parviennent aux oreilles.
- Je vous explique les règles mesdames. Un billet déposé dans cette petite corbeille égale un vêtement enlevé ! Et pour ces messieurs, solidarité oblige, ce sera le contraire.
Il me faut quelques minutes pour que l’information parvienne à mon cerveau.
- Quoi ?
Elle se penche vers moi et me chuchote à l’oreille :
- Faites-moi confiance, c’est le moyen le plus rapide que je connaisse pour se faire un maximum d’argent. Les femmes donnent volontiers leur argent pour un strip. Quant aux hommes, s’ils peuvent empêcher leurs copines de lorgner sur un autre homme… ils le font !
- Mais Teyla… enfin… je ne peux pas…
- Promis, si excédent il y a, vous toucherez une petite commission !
Puis, elle s’adresse de nouveau à la gente féminine de la salle :
- Alors mesdemoiselles, ce sont vos maris qui vous retiennent ? »

Le son monte. Des hurlements stridents s’élèvent. Un premier billet vient terminer sa course dans la petite corbeille. Mon dieu, ça y est, je suis arrivé en enfer !



A suivre
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyMer 12 Avr 2006 - 16:48

Donc, voici la suite...
Probablement qu'elle va en ravir certaines Nouvelle vie [F] Droolbet
Probablement qu'elle va en frustrer d'autres Nouvelle vie [F] Whinging

Mais tant pis, je prends le risque :DD
Et puis, moi, je l'aime comme ça donc... c'est moi que ce que je décide ! Na ! :mrgreen:

Mais non, allez, faites pas la tête, vous ne l'avez même pas encore lue Nouvelle vie [F] Coeurani

______________________________________________________


« Et… c’est parti !
La salle s’enflamme. Je vois la petite corbeille emportée par une marée de mains vers le fond de la salle. Quelqu’un me pousse. Une coyote.
- Alors Monsieur le Militaire, on n’a pas compris les ordres ?
Je n’ai qu’une envie : sauter de ce comptoir et m’enfuir à toute vitesse. Et pourtant… mon regard tombe sur Teyla. Elle est en train de me fixer.
- Je suis désolé… je ne peux pas.
- Allons John. Il me semblait pourtant que vous étiez à l’aise en compagnie des femmes.
Je l’attrape par le bras et la rapproche de moi.
- J’aurai adoré parler de cette partie de ma vie avec vous mais je ne peux malheureusement pas prétendre avoir déjà vécu ce genre de situation.
- Vous avez connu pire ! Souvenez-vous des Wraiths ! murmure-t-elle
- Les Wraiths sont de petites créatures inoffensives face aux Terriennes !
À peine ai-je le temps de lui répondre qu’une femme se met à hurler à l’autre bout de la pièce, en agitant un billet :
- Alors mon Coco, qu’est-ce que t’attends ? Maman peut t’aider si tu veux !
Je sens des mains se poser sur mon dos. Elles font glisser mon blouson.

Je ne sais pas qui de l’ambiance ou du défi que l’on semble me lancer me provoque le plus, mais je n’ai pas envie de me laisser faire. Pas envie de passer pour un lâche, un dégonflé. Après tout, Teyla a raison, j’ai vu bien pire durant ma vie. Je ne peux pas me permettre de perdre la face, encore moins devant elle. J’ai été si… si odieux avec elle. Je dois bien faire ça. Pour elle.

J’adresse un dernier regard vers Teyla. Elle est toujours près de moi, à me fixer. Je lui souris alors que mes mains se posent sur mon col.
- Messieurs… préparez-vous à sortir vos billets !
Premier bouton. Deuxième. Troisième. Quatrième. Cinquième et dernier. Un à un. C’est étrange à dire mais finalement, tout ceci commence à me paraître naturel. Je fais glisser ma chemise sur mes épaules. Intérieurement, je me félicite d’avoir gardé mon débardeur ce matin. Un peu de patience…

Je remarque assez rapidement que Teyla avait raison. Les billets passent de mains en mains et la corbeille se remplit doucement. Les femmes comme les hommes. Et pris au jeu, je commence sérieusement à m’amuser. Je ne me doutais pas à quel point les hommes savaient être solidaires entre eux… ni à quel point les femmes pouvaient être vicieuses ! Teyla semble ravie. Elle incite les femmes à renchérir, encore et encore. Je ne sais pourquoi mais l’envie me vient de la faire entrer dans le jeu. Encouragé par les cris des femmes qui m’entourent, je m’approche d’elle. Je me sens comme un prédateur…

Arrivé près d’elle, je laisse mon corps bouger au rythme de la musique. Je n’ose même pas imaginer ce que cela peut donner, au lycée, on me priait toujours pour que je reste loin de la piste de danse, de peur que je ne provoque un désastre. Mais ce soir, je me sens bien. Très bien même. Elle me regarde, à la fois surprise et enchantée. J’aperçois la corbeille du coin de l’œil, elle est revenue sur le comptoir. Et alors que je suis dorénavant face à Teyla, l’une des coyotes dépose à son tour un billet. J’attrape l’extrémité de mon débardeur. Ni une ni deux, je le retire et l’envoie valser dans les airs. Teyla se met à rire. Je pose ma main sur son dos et l’attire vers moi. Nos deux corps sont désormais collés l’un à l’autre. Elle semble accepter mes conditions. Nous ondulons de manière parfaitement synchronisée sur la musique. Et tandis que j’entreprends de détacher ma ceinture, je la sens se tortiller dans tous les sens contre moi, ses mains effleurant ici et là mon torse nu. Ses cheveux chatouillent ma peau. Son parfum me monte à la tête. Guidé par mes sens, j’ose prendre sa main dans la mienne et nos doigts commencent doucement à s’entremêler. Je voudrais qu’elle me regarde mais ses yeux semblent soudain me fuir. Et moi, je ne peux m’empêcher de la contempler, si proche de moi, si belle.

Je me penche vers elle et lui souffle à l’oreille :
- Alors, dites-moi tout Teyla, les Wraiths étaient-ils plus agréables avec vous ?
- John…
J’ai presque complètement oublié les raisons qui m’ont fait monter sur ce bar. J’ai l’impression qu’il n’y a plus que nous deux ici.
- Teyla…
- Je crois qu’on devrait…

Je sens maintenant son souffle sur mes lèvres. Je la désire en cet instant. J’ai la savoureuse sensation de perdre totalement le contrôle de la situation. Pourtant, de nous deux, je ne semble pas être le plus troublé.
- Je crois qu’on devrait… arrêter là pour ce soir John.
Elle brise notre douce étreinte et s’adresse à la foule.
- Merci mesdames ! Messieurs ! Vous avez été géniaux !… Je vous remercie bien fort !... Je vous demande d’applaudir bien fort le Colonel Sheppard qui a gentiment accepté de se prêter au jeu !
Teyla se met à taper dans ses mains, toute la salle l’imite. Mais elle a cherché ses mots, hésitante. Apparemment, elle n’avait pas prévu de finir notre show de cette manière.
- Et maintenant, tournée générale ! » hurle-t-elle.


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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyMar 25 Avr 2006 - 19:13

Un petit peu d'attente, c'est vrai, mais comme certaines le savent, j'ai été très prise ces derniers temps... mais la suite est là Wink

-------------------------------------------------------


Teyla se dépêche de quitter le comptoir. J’en fais de même. Et tandis que j’essaye tant bien que mal de remettre mon débardeur, je la suis. Elle me remarque et me fait signe de la suivre. Nous arrivons dans une petite pièce, à l’écart du bar. Elle pose la corbeille sur une table et s’assoie rapidement, avant de se mettre à compter.
« Teyla, je…
- Asseyez-vous John et comptez.
- Teyla !
- Quoi ?
- Vous allez bien ?
- Parfaitement bien Colonel, je vous remercie ! articule-t-elle distinctement.
J’attrape une chaise posée non loin de là, la retourne avant de m’asseoir, afin de pouvoir poser mes coudes sur le dossier.
- Finalement, je retire tout ce que j’ai pu vous dire. Votre job est très amusant !
J’ai presque envie de rire. Cette situation m’enchante. Je vois à ses gestes brusques qu’elle est nerveuse.

- Je n’ai pas été très performant… j’en suis désolé.
- Vous avez été parfait John. Vous avez été parfait.
Elle ne me regarde pas. J’ai bien envie de la taquiner un peu.
- J’aurai peut-être pu en enlever un peu plus…
- Vous avez été parfait.
- Dans ce cas…
La porte s’ouvre derrière moi. Je me retourne. Matt vient d’entrer. Il me jette ma chemise en pleine face.
- Tiens le Militaire, t’as oublié tes fringues sur mon comptoir !
- Je crois que tout y est, ajoute Teyla à son intention. Tu pourras recompter si tu ne me crois pas.
Elle fait glisser la corbeille jusqu’à son patron. Matt se penche vers moi :
- J’espère que vous n’attendez pas d’être payé.

Je prends mon plus beau sourire.
- C'est-à-dire que j’y avais pensé…
- Pour une prestation pareille ! Elle ne mérite pas un centime. Vous étiez ridicule.
- Pas de vouvoiement entre nous.
- C’est vrai, tu ne mérites pas cet égard !
Je me lève et me poste face à lui.
- N’empêche que sans mon petit numéro « ridicule », ton fric, tu te serais assis dessus ! lui cris-je
- Et sans tes ridicules élans de jalousie, jamais je n’aurai eu besoin de ce fric ! réplique-t-il
J’ai de nouveau envie de le frapper mais Teyla s’interpose.
- S’il vous plait, messieurs, je crois que la soirée a été suffisamment longue. Vous règlerez vos différents un autre jour.
- Alors dis à ton copain de dégager de mon bar, je ne veux plus le voir.
- Et dis à ton patron que s’il était vraiment un homme, il ferait directement ses commissions !
- ÇA SUFFIT MAINTENANT ! ALLEZ-VOUS EN JOHN !

Teyla vient d’hurler si fort que je ne suis plus sûr de ses paroles.
- Allez, tire-toi l’ami… tu vois bien que t’es pas le bienvenu ici… me dit Matt en me regardant, le regard triomphant.
- Puisque c’est comme ça… »
Je finis de reboutonner ma chemise et je quitte la pièce. Difficilement, j’arrive à me glisser entre les clients toujours présents dans le bar et atteins enfin la sortie. Dehors, la ville a commencé à s’animer.

Quelle soirée tout de même ! En moins d’une heure, j’ai réussi à avoir deux altercations avec un type détestable, entrecoupées d’un… d’un quoi au juste ? Un strip-tease ? Une démonstration ? Un moment magique avec elle ?... Non, je ne devrai même plus y penser. Cela n’a plus d’importance. Teyla a choisi son camp. Elle protège ses intérêts et elle a raison, je la comprends. J’entends alors une voix qui m’appelle :

« John ?
Je me retourne. Elle est là. Venant vers moi. Elle s’est recouverte d’un long manteau noir qui épouse parfaitement ses formes. Elle est belle, tout simplement.
- Je… je suis désolée… pour tout à l’heure… ce que vous avez fait…
- Je l’ai fait pour vous Teyla.
Pour la première fois depuis dix minutes, elle ose enfin me regarder.
- Je sais.
- Dites… ça vous dirait qu’on se paye un petit truc à bouffer ? »


A suivre...
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyVen 28 Avr 2006 - 15:12

Voilà la suite tant attendu, aprés marinage intensif !

- Dites… ça vous dirait qu’on se paye un petit truc à bouffer ? »
- Je…je ne suis pas sur que se soit une bonne idée.
Teyla se retourne précipitamment et se dirige vers le bar. Je ne veux pas qu’elle parte. Pas maintenant, pas si prés du but. Elle a hésité, je l’ai vu. J’attrape son bras pour la retenir. Elle me regarde. Lentement je fais glisser ma main le long de son bras pour prendre la sienne. Nos regard restent accroché l’un à l’autre.
- S’il vous plait.
Elle mords légèrement sa lèvre inférieur. Elle semble nerveuse. Elle entre ouvre la bouche comme pour parler mais ne dit rien. Finalement, j’entends un faible « d’accord ». Je lui souris et nous commençons à marcher dans la rue. L’un à coté de l’autre, nous marchons. Seul les bruits de nos pas rompent le silence pesant qui s’est installé entre nous. Son regard se perd au loin tandis que moi, je ne peux cesser de l’admirer. Elle est si belle. Elle baisse la tête et commence à jouer avec ses mains. Elle a du sentir mon regard posé sur elle. J’aimerais lui parler, la faire rire…comme avant. Mais je ne sais par ou commencer. Tant pis je me lance, même si ce que je dis n’a aucun intérêt.
- La nuit est douce ce soir.
Elle sourit.
- Oui, ça fait du bien. Je n’ai pas souvent l’occasion de sortir le soir
Elle ne m’a pas envoyé balader, c’est déjà bon signe. Allez Johnny continu comme ça et surtout pas de faux pas !
- A vrai dire moi non plus, je passe la plupart de mon temps enfermé dans une base militaire.
- Ca doit être difficile.
- Oui assez.
Nous arrivons sur une grande place. J’aperçoit un peu plus loin une pizzeria.
- Ca vous dit une pizza ?
- Pourquoi pas !
Elle me regarde en souriant. J’aime tant la voir sourire, me sourire. Je lui prend la main et l’entraîne avec moi.

Nous nous installons à une table dans un coin tranquille. Rien ni personne ne pourra gâcher ce moment. J’interpelle le serveur.
- Deux pizzas royales s’il vous plait.
- Bien monsieur.
Je me tourne vers Teyla et nous commençons à parler. Je suis tellement bien. Nous parlons comme deux amis. Deux amis qui ne se sont as vu depuis des années et qui pourtant n’on rien d’autre à se dire que les choses les plus banales. Le serveur nous apporte nos pizzas. Teyla semble adorer et moi je l’adore. Les mots ne tarissent plus. Nous parlons de tout et de rien. Quand l’un se tait, c’est l’autre qui parle. Nous ne parlons ni du passé, ni de l’avenir. Seul le moment présent compte. J’arrive même à la faire rire. J’adore son rire. Je sens une vague de chaleur m’envahir. Je voudrais que jamais ne finisse cet instant. Pourtant, sans que j’en comprenne la raison, elle se tait. Elle me regarde intensément. Puis, tout d’un coup, son visage si gaie et souriant se ferme.
-Teyla ? Ca ne va pas ?
-Si…si tout va bien pourquoi ?
-Non…pour rien.
Je plonge mon regard dans le sien. Elle est tendue, nerveuse. Je ne comprend pas. Pourquoi maintenant ? Elle m’a semblé si sereine tout au long de la soirée. Est ce que j’ai fait quelque chose de mal ?
-On devrait peut être y aller.
-Si vous voulez.
J’appelle le serveur pour avoir l’addition. Teyla me tend de l’argent. Je fais comme si de rien était et paye pour nous deux. Nous sortons. Compte tenu du regard noir qu’elle me lance, elle n’a pas du apprécier que j’ignore son geste. Elle commence à marcher rapidement, sans m’attendre. J’accélère le pas pour me mettre à son niveau.
-Eh…n’allez pas si vite.
Elle ne répond rien. Son regard fixé au loin , elle avance.
-Teyla…vous n’allez pas m’en vouloir pour si peu. Ca m’a fait plaisir de vous inviter.
-Ne vous inquiétez pas Major, je ne vous en veux pas.
Sa voix est sèche, mais elle semble sincère. Je ne comprends plus rien. Enfin, si on considère qu’avant j’avais compris quelque chose.
-Mais alors qu’est ce qui ne va pas ? Bon sang Teyla parlez moi !
Elle ne s’arrête pas.
-Je savais que c’était une mauvaise idée de vous accompagner. Laissez moi Major, je crois que ça vaut mieux…pour nous deux.
-Oh non, je ne vais pas vous laissez vous échappez encore une fois.
J’attrape son bras et l’oblige à se tourner vers moi. Ses yeux sont humides. Je ne m’attendais pas à ça. Elle semble si fragile, tellement différente de la Teyla que j’ai retrouvé au bar. Je prend la voix la plus douce possible.
-Teyla, dites moi ce qui ne va pas.
-Ecoutez, je pense que le mieux serait de ne plus se revoir.
-Mais pourquoi ?
-Parce qu’ici j’ai réussi a me reconstruire une vie, j’ai des amis, un travail.
-Et Rodney, Elisabeth ? Ce ne sont pas vos amis ?…et moi ?
-Vous ?
Elle me répond d’un petit air narquois qui ne me dit rien qui vaille.
-Dite moi, qu’est ce que c’est pour vous un ami ? Est ce que c’est quelqu’un qui doit être là quand vous en avez besoin ? Qui doit vous faire partager ce qu’il aime ? vous emmener dans une fête foraine, vous faire découvrir son monde…tenir ses promesses?… C’est ça pour vous ?
Je me sens bête. Elle a raison mais je ne comprends pas pourquoi elle me dit ça. En parlant, elle s’est rapproché de moi. Ses yeux reflètent une profonde colère mais aussi tant de tristesse. Je lui réponds comme si c’était une évidence.
-Oui.
Elle se recule d’un pas, prend une grande inspiration et me répond d’une voix calme et glaciale.
-Alors vous n’êtes pas mon ami.
-Quoi…Quoi !! Teyla ?
Le temps que je réagisse elle se trouvait déjà loin devant moi. Je cours pour la rattraper et me poste juste devant elle. Je pose mes deux mains sur ses épaules et la regarde droit dans les yeux.
-Teyla expliquez vous.
-Mais il n’y a rien à expliquer. Vous prétendez être mon ami alors que j’ai passé plus de temps seule qu’en votre compagnie, que j’ai appris plus de choses en travaillant dans ce bar pourri qu’en étant avec vous ! Vous m’aviez fait un tas de promesse, en avez vous tenu ne serait-ce qu’une ?
-Je…Teyla, je
Je ne sais plus quoi dire, quoi répondre. Elle a raison, entièrement raison. Quand j’y repense, les moments passés ensemble se comptent sur les doigts d’une main. Bien sur j’ai l’excuse de mon travail, je ne pouvais pas sortir quand je le voulais, faire ce que je voulais. Mais ce n’est pas suffisant.
-Je suis désolé…je ne me rendais pas compte à quel point ça devait être dur pour vous.
-C’est bon, je ne veux pas de vos excuses. Je comprends parfaitement que vous préfériez passer du temps avec votre copine qu’avec moi mais…
-Comment ça ? Quelle copine ?

Il ne va pas me dire qu’il a oublié cette brunette ! J’essai tant bien que mal de cacher mon dégoût à l’évocation de cette fille.
-Une fille brune que je vous ai vu embrasser un jour.
-Oh…Cassie. Ce n’est pas…enfin ce n’est plus ma copine.
Ce n’est plus…alors il est bien sortie avec cette fille. Pourquoi l’ai je suivi ? Je savais que ça me ferait plus de mal que de bien. Il m’a déjà fallut tellement de temps pour l’oublier.
-Mais ou…quand m’avez vous vu avec elle ?
-Ca vous intéresse ? Pourquoi donc ? Ca n’a pourtant pas d’importance ou et quand.
Il semble tout penaud le pauvre petit John. Pourtant je ne vois pas ce qui peu le déranger. Il n’a rien fait à part me trahir, me blesser, m’abandonner. Reprend toi Teyla, il ne t’aime pas, tu n’as pas le droit de lui en vouloir pour ça.
-Vous avez raison, de toute manière c’est du passé. C’est finit avec elle depuis longtemps. En faite pour le peu que ça a durer, ça ne vaut même pas le coup d’en parler…
Ses mains sont retombées de mes épaules, elles se balancent de chaque côté de son corps nerveusement. Je ne sais pas ce qui me retient de partir. Je ne peux m’empêcher de l’imaginer avec elle, dans ses bras. Ca fait mal, tellement mal.
-Je sais que je n’ai pas été très présent pour vous mais j’aimerais me rattraper. Je vous promet que je ne vous abandonnerais pas cette fois.
Je le regarde fixement. Il semble sincère. J’ai envie de le croire, de le suivre encore une fois. Je ne peux pas. J’ai peur. Pourquoi cette fois serait-elle différente ? Pourquoi tiendrait-il sa promesse ?
-Teyla…laissez moi une seconde chance.
Il me tend la main. Je la regarde. J’hésite mais finit par la prendre. Je ne sais pas pourquoi, mais je serre sa main dans la mienne. J’ai comme le besoin de me rassurer. Je veux être sur que tout cela n’est pas qu’un rêve, que je ne vais pas me réveiller dans mon appartement, seule. Je sens sa main presser la mienne. Il me sourit. Son regard est suppliant. Il m’attire vers lui et nous commençons à marcher.
-Ou allons nous ?
-C’est une surprise !


A suivre...


Alors qui prend la suite ? Tessa, ori ? ca vous interesse ?
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyMer 2 Aoû 2006 - 19:58

La suite aprés de longs mois...

Il me tend la main. Je la regarde. J’hésite mais finis par la prendre. Je ne sais pas pourquoi, mais je serre sa main dans la mienne. J’ai comme le besoin de me rassurer. Je veux être sûre que tout cela n’est pas qu’un rêve, que je ne vais pas me réveiller dans mon appartement, seule. Je sens sa main presser la mienne. Il me sourit. Son regard est suppliant. Il m’attire vers lui et nous commençons à marcher.
- Où allons-nous ?
- C’est une surprise !

***

Cela faisait 20 minutes qu'ils marchaient main dans la main, tout en se lançant des regards furtifs. John était aux anges. Teyla était heureuse mais elle essaya de se dire qu’il ne valait mieux pas s’emballer de suite, de peur d’une nouvelle déception.

- Nous y sommes, dit-il finalement.
Teyla contempla le spectacle qui s’offrait à elle, elle aurait dû deviner qu'il l’emmènerait ici… il était toujours le même… toujours aussi fan des fêtes foraines.
Ils s’avancèrent vers l’entrée, John acheta des boissons puis ils marchèrent tranquillement parmi les stands et les ménages.
- On commence par la grande roue, proposa John.
- Non par ça… désigna Teyla.
- Un stand de tir, vous êtes sérieuse…
- C’est pas parce que je n’ai pas tenu de P-90 depuis un an que j’ai perdu la main…
- Bien, je vous suis…
Teyla et John se dirigèrent vers le stand, chacun prit une arme.
- Bien les femmes d’abord, fit John avec son sourire charmeur.
- Dans ce cas, je vous en pris, sourit Teyla. John sourit à sa remarque puis il visa une des cibles… dans le mille.
Teyla regardait la scène, elle se souvenait de la première que John lui avait donné des leçons de tirs.

Flash-Back

John et Teyla étaient dans la salle de tir, il lui expliquait le fonctionnement de chaque arme. Puis, il lui montra comment tirer. Enfin ce fut au tour de Teyla. Celle-ci prit une arme, et commença à tirer mais elle visait mal…
- Vous vous y prenez mal…je vais vous montrer comment vous positionnez…
John s’approcha d’elle, et leva un peu son bras.
- Regardez droit devant vous…
Teyla obtempéra.
- Ecartez un peu les jambes...
Teyla s’exécuta.
- Non, encore…attendez comme ça…
John mit un de ses pieds pour pousser celui de Teyla puis il mit sa main sur le ventre de Teyla, un frisson la parcourut.
- Votre ventre face à la cible…
Teyla acquiesça et se tourna vers John, elle vit ses yeux, des yeux d’un vert...
- Teyla, vous m’écoutez ?
- Oui, c’est bon, je crois que j’ai compris… j’y vais ?
Teyla regarda la cible et tira dans le mille.
- Vous êtes une de mes meilleures élèves, d’ici quelques semaines, l’élève dépassera le maître ! Vous apprenez très vite.
- Merci…
- Mais de rien, fit John avec son magnifique sourire.

Fin du Flash-back

Quand Teyla sortit de ses souvenirs, elle vit que sur les trois cibles, John avait tiré ses trois balles dans la cible jaune, deux dans le 10 et une dans le 9.
- A vous, Teyla, voyons si vous n’avez pas perdu la main !
Teyla se positionna devant la cible et fixa une cible, "Allez ma grande, montre lui ce que tu sais faire"…une balle dans le 10 mais en plein milieu, pareil pour le deuxième et idem pour le troisième.
- Waouh, fit le responsable du stand. Vous faites quoi dans la vie ma petit dame ?
- Je suis serveuse…
- Serveuse, et vous monsieur…
- Militaire, fit John un peu gêné.
- Et ben dis donc, fit l’homme. Tenez ma petite dame…
L’homme du stand lui tendit une immense peluche, tandis qu’à John, il lui tendit une peluche de taille moyenne.
- Au revoir, fit Teyla.

Ils marchèrent maintenant vers la grande roue.
- Vous vous êtes entraînée…
- Oui, histoire de ne pas perdre la main, le jour où je vous reverrais, fit Teyla avec ironie.
L’athosienne avançait tranquillement vers un autre stand, John s’arrêta un petit moment puis il sourit, avant de la rejoindre.
- On va où maintenant ? demanda Teyla.
- Pourquoi pas dans la maison hantée !?
- Non…
- Ou bien... dans les auto-tamponneuses ?
- Ok, fit Teyla.

Ils se précipitèrent vers le manège. Teyla avait prit une voiture rouge et John, une bleu. Ils se livrèrent un véritable combat. John n’hésitait pas à foncer sur la voiture de Teyla, et inversement. Puis, un homme assez charmant, qui se tenait à côté de Teyla, il lui lança un sourire, et la jeune femme y répondit. John vert de jalousie, s’approcha d'elle, et lui sourit, et il montra à l’homme que Teyla était déjà prise. Les deux hommes se fonçaient dessus. Teyla leva les yeux au ciel et quitta le manége. Pendant ce temps, les deux hommes continuaient leur petit combat débile. John remarqua que Teyla était partit, il la chercha du regard et la vit, elle se dirigeait vers la sortie. Il sortit de sa voiture et courut vers elle.
- Teyla, attendez où vous allez ?
Teyla continua d’avancer sans se retourner, John courut plus vite et réussit à la rattraper juste au moment où elle sortit de la fête foraine.
- Attendez…
- Je suis fatiguée John…
- Bien je vous ramène chez vous, c’est vrai c’est épuisant les auto-tamponneuses !
- C’est vous qui êtes épuisant ! dit Teyla froidement.
Elle marcha droit devant elle, traversant la rue, elle tenait sa peluche dans les bras. John essaya de nouveau la rattraper.
- Teyla, attendez…
La jeune femme se retourna et lui cria dessus :
- Laissez moi tranquille !
- Teyla ! cria-t-il à son tour
Il courut et la prit par le bras pour l’entraîner contre lui, une voiture passa en pleine vitesse, il avait failli écraser Teyla.
- Est-ce que ça va ? demanda John inquiet en prenant le visage de son amie entre ses mains.
Teyla se dégagea de lui.
- Oui, ça va…, dit-elle en tournant les talons. John souffla puis il se mit en face d’elle.
- Que se passe-t-il ?
- J’en ai marre John, j’en ai marre de votre attitude… pourquoi vous avez fait ça tout à l’heure ?
- Vous parlez des auto-tamponneuses ? Avec ce type ? Oh, on s’amusait !
- Vraiment ? Et à quoi, à celui qui gagnerait et aurait la fille ?
- Teyla…
- Quoi, vous allez vous excuser, comme d’habitude, ce type me fait un sourire et vous tout de suite, vous jouez l’homme protecteur et jaloux…vous resterez toujours le même…et ça m’épuise…
Teyla se retourna, John resta planté devant elle puis dit doucement :
- Je suis désolé, je…chaque fois que je suis avec vous, je me comporte comme un imbécile, je sais pas pourquoi, vous me déstabilisez…
Teyla se retourna et se mit à rire :
- Vraiment ?
- Je vous assure.
- Je vous crois pas.
John la regarda et se mit à genoux devant elle.
- John, que faites vous ?
- Je suis désolé mais ne me laissez pas, j’ai besoin de vous.
- John arrêtez de faire ça, et relevez vous…
- Je suis désolé…
- John ?
Le colonel la regarda avec ses yeux de chien battu, il lui montra sa peluche, et fit un air tout innocent, un air auquel personne ne pouvait résister. Teyla leva les yeux au ciel puis elle sourit, et tourna les talons.
- Alors vous venez ? dit-elle.
John se releva aussitôt, il était aux anges.
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptySam 19 Aoû 2006 - 9:00

Sachant que j'ai encore un ti bout à écrire après, et que d'ailleurs, après ce bout, nous ne nous sommes pas encore concerntées pour savoir ce qui allait se passer :DD... profitez bien de cette petite (longue !) suite... parce que la suite de cette suite (barbie ou l'art de ne jamais se répéter) n'arrivera pas avant... pfff... deux semaines. Le temps de mes vacances quoi ! :mrgreen:

Allez, bonne lecture !


------------------------------------------



Teyla marche devant moi. Je la suis sans me poser trop de questions. J'imagine qu'elle n'a tout simplement pas très envie de parler. Il se fait tard. Et puis, elle m'en veut peut-être encore un peu pour mon petit numéro de toute à l'heure. C'est une bien belle soirée que va s'achever. New York est une grande ville éclairée mais en levant les yeux au ciel, j'arrive à apercevoir quelques étoiles, dispersées ici et là.
- A quoi pensez-vous ?
Je redescends sur Terre. Teyla s'est arrêtée et me regarde fixement.
- Rien... j'admirais le ciel.
- Vous n'êtes pas au bon endroit John. Je vous conseillerai d'aller faire un tour en mer, de vous éloigner le plus possible de la côte et... d'admirer le ciel. Là, vous verrez la différence.
- Quand vous voulez !
Les mots m'ont échappés.
- Je n'ai pas la tête à ça, s'exclame-t-elle, un sourire timide sur les lèvres.
Elle baisse la tête, se retient de rire. Je m'approche d'elle.
- Vous avez raison. Il serait temps d'aller se mettre au lit maintenant.
Je reprends la marche mais Teyla m'attrape le bras.
- C'est inutile. Nous y sommes.

D'un mouvement de tête, elle m'indique le petit immeuble blanc sur notre droite. Enfin, sur sa gauche à elle. Mais sur ma droite à moi !
- Vous...
Sa phrase reste en suspend. Je n'ai aucune envie de devoir supporter un autre de ces silences entre nous.
- J'ai été ravi de passer cette soirée en votre compagnie Teyla. Très ravi. Et... encore une fois... je voudrais m'excuser.
- Vous ne l'aviez pas encore fait !
- Vous croyez ?
Elle se met à rire, et je ne peux m'empêcher de l'imiter. Je ne sais pas si cela vient des lumières de la ville ou du peu d'alcool que j'ai ingurgité ce soir, mais il me semble que ses yeux sont d'une brillance... absolument envoûtante je dois avouer.
- Je suis très heureuse, dit-elle. Cette soirée m'a rappelée pleins de bons souvenirs.
- A moi aussi...
Nouveau silence. Non, pas question. Je ne veux pas. John Sheppard ne reste jamais muet devant une jeune femme. Jamais ! Je vais tout simplement lui souhaiter une bonne nuit et partir sans me retourner. Parce que si je me retourne, je perdrai l'avantage. Mais l'avantage sur quoi au juste ? Je délire complètement. J'essaye de me rememorer le nombre de bières que j'ai descendues. Deux ? Trois ? Plus ? Je dois bien avouer que tout d'un coup, je ne suis plus très sûr de mes calculs.
- Vous voulez monter ?
Une nouvelle fois, je quitte ma rêverie. Teyla me regarde, en attente d'une réponse. Je ne suis pas certain d'avoir compris ce qu'elle a dit.
- Juste quelques minutes ? Histoire de vous rassurer un peu, en voyant où je vis. Vous voulez ?
Me voilà rassuré, j'avais bien compris. Enfin, quand je dis "rassuré"...
- Je ne voudrais pas déranger.
- Déranger quoi ?
- Je ne sais pas...
Elle me tend la main.
- Allez venez !

***

En montant les escaliers, je sens ma tête devenir lourde. Tout tourne autour de moi. Je rate une marche. Teyla se précipite vers moi.
- Et bien, Major... je vous croyais plus résistant.
- J'ai vécu beaucoup de choses en si peu de jours. Je me demande comment j'ai fais pour survivre !
Elle me sourit et passe l'un de mes bras par-dessus ses épaules pour m'aider à me relever. Je ne suis pas saoul, non, j'ai parfaitement conscience de tout ce qui se passe. On dirait que c'est simplement mon corps qui abdique. Arrivés sur le palier, Teyla me laisse contre le mur, juste le temps d'aller ouvrir sa porte.
- Je vais vous laissez Teyla...
- Non, pas dans cet état.
- Je vais bien.
Doucement, je récupère mes facultés. Mon petit vertige semble prendre fin.
- Venez...
Elle vient de nouveau m'aider à marcher et me fait entrer chez elle.
- Je vous promets que ça va aller...
Teyla referme la porte derrière nous.
- Venez vous assoir John.

Elle me conduit à l'intérieur de l'appartement, jusqu'au canapé. Je me laisse tomber sur la banquette.
- Je vais vous chercher un peu d'eau.
- Non, ça ira.
Sa bouche s'entrouve mais aucune son n'en sort. Au lieu de ça, elle soupire. Un soupir du genre "bon sang, john sheppard, mais que vais-je bien pouvoir faire de vous ?!" Puis, elle vient s'intaller près de moi.
- Vous feriez mieux de rester ici ce soir. Juste pour dormir.
Etait-elle obligée de le préciser ? Je lui souris. Mes yeux s'immobilisent sur sa joue. Je me revois la gifler. Comment ai-je pu faire une chose pareille ! Une femme aussi belle.
- Je suis désolé...
- Arrêtez avec vos excuses. Et puis, je vous l'ai déjà dit, vous ne me dérangez pas.
- Non. Pour la gifle.
J'avance ma main jusqu'à son visage et commence à caresser doucement sa joue. Mais très vite, elle me repousse.
- Je ne suis pas très convaincant.
- Vous avez payez votre dette John. Nous sommes quittes.
- Pour la danse non plus, je ne suis pas très convaincant !
Teyla sourit.
- Je trouve que vous vous débrouillez plutôt bien !
Je ne peux pas la laisser dire des choses pareilles.

- Vous voulez rire j'espère ! Je me souviens qu'au lycée, je me faisais toujours avoir pendant les quarts d'heure américains. Les filles me fuiaient comme la peste. Tout ça parce que j'avais écraser les pieds de Betty en primaire... Ma réputation me précédait !
- Un quart d'heure américain ? Qu'est-ce que c'est ?
- Disons que la coutume veut que ce soit l'homme qui invite la femme à danser. Sauf pendant ce petit quart d'heure, où les rôles sont inversés.
- Intéressant.
- Oh que non, je peux vous jurer qu'il n'y avait rien d'intéressant pour moi !
- Si ça peut vous rassurez, je vous aurai sûrement invité.
Son regard croise le mien.
- Et j'aurai accepté immédiatement.

Elle baisse les yeux. J'en fais de même, à l'exception que lorsque mon regard tombe sur le haut de son décolté, je redresse la tête aussitôt. Si j'avais un peu de courage, je me rapprocherai d'elle, je glisserai ma main dans sa nuque et je l'embrasserai, avant de la coucher sur le canapé et de lui faire l'amour toute la nuit. Parce que c'est exactement ce dont j'ai envie, à ce moment précis. C'est ce que mon instinct me dit. Mais je n'en n'ai pas le courage. Parole d'une raison en plein fonctionnement et très proche de la surchauffe. Alors je ne bouge pas d'un centimètre. Et c'est certainement mieux ainsi. Teyla est tellement différente de toutes ses femmes que j'ai pu croiser. Elle ne mérite en aucun cas que je la traite de cette façon.
- Je vais aller vous chercher une couverture, murmure-t-elle, avant de se lever.
- C'est une bonne idée.
Je profite de son absence pour delasser mes chaussures. Je les retire rapidement, puis m'allonge dans le canapé. Je ferme les yeux. Jusqu'à ce que je sente quelque chose tomber sur moi.
- J'espère que ça vous suffira.
- Ce sera parfait.
Teyla se penche au-dessus du canapé et déplie le tissu sur moi.
- J'y arriverai...
- Très bien.
Elle se redresse. Son petit sourire me rassure. Je ne l'ai pas vexée.
- Bonne nuit John.
- Bonne nuit Teyla.
Et je la regarde disparaître derrière une porte blanche. Sa chambre.


--------------------------

A Suivre...
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyDim 17 Sep 2006 - 17:33

Oh mais regardez que c'est c'est que dis donc quoi ça ? :DD
Une suite ?!?!?!?!

Mais non, vous ne rêvez pas !!! Alléluia !

Bon, allez, trève de plaisanterie, il était temps de s'y remettre. Et je dois dire que personnellement, et je ne sais pas ce que vous en penserez, mais je pense que vous allez être récompensés de votre attente ! Wink


PS : Pour toute réclamation, ou envie de meutre, s'adressez directement à mon agent. Merci... Et la suite reviendra à Maliang :mrgreen:

------------------------------



Mes muscles sont tendus. J'ai des fourmis dans les jambes. Je secoue mon corps pour faire passer la douleur. J'ouvre les yeux. J'ai mal aux jambes et je suis torse nu. Il me faut plusieurs minutes avant de me souvenir que je ne suis pas chez moi. Mais chez elle. Je me redresse dans le canapé et commence à inspecter mon environnement. Hier soir, je n'y avais pas fait attention mais ce matin, à la lumière du jour, l'appartement est très agréable. Peu de meubles, juste ce qu'il faut. Quelques objets qui seraient classés "top secret" au SGC en guise de bibelots. Et trois cadres posés sur une commode. Teyla et ses amies. Des coyotes j'imagine. Soudain, j'entends une porte s'ouvrir derrière moi.
- Bien dormi ?

Je me retourne. Elle vient de sortir de sa chambre. Vêtue d'un large tee-shirt bleu qui s'arrête juste au-dessus de ses genoux. Je m'empresse alors de ramasser mon tee-shirt, roulé en boule sur le sol. Je l'enfile à la hâte.
- Comme un bébé.
D'un bond, je quitte le canapé et pars la rejoindre dans sa petite cuisine.
- Quelle heure est-il ?
- Dix heures je crois...
- Vous auriez dû me réveiller plus tôt.
Elle se retourne vers moi, un sourire aux lèvres.
- Et pourquoi ? D'habitude, je ne me lève jamais avant midi. J'ai fais une exception pour vous.
- Midi ?
- Disons que je n'ai pas les mêmes horaires de travail que vous !
- Oui, j'avais remarqué...
Nous nous mettons à rire.
- Café ?
J'acquiesce. Je ne suis pas difficile. Surtout le matin. Soudain, son téléphone sonne. Elle décroche :
- Allô ?
Son joli sourire disparaît aussitôt, elle me fuit du regard et me tourne le dos.
- Non, non, ça va, murmure-t-elle.
Je n'entends pas la voix de son interlocuteur. Femme ? Homme ? Je l'ignore. En tout cas, cela semble assez personnel pour qu'elle ne veuille pas me faire participer.
- Bien sûr que je serai là, ajoute-t-elle.
Je bois quelques gorgées de mon café.
- Oui, il est toujours là.
Elle chuchote. Elle parle de moi là ? Elle jette un regard dans ma direction, je repose ma tasse sur la table.
- Il ne viendra pas. Il ne viendra plus de toute manière. Je te laisse. A ce soir.

Elle raccroche sans rien dire. Un silence s'installe dans la pièce et quelque chose me dit que c'est à moi d'y mettre fin.
- Il... il est très bon. Votre café.
Teyla fuit mon regard. Je lui demande :
- Quelque chose ne va pas ?
- Quand comptez-vous partir ?
Alors j'avais raison, c'était bien de moi qu'elle parlait.
- Je l'ignore. Aujourd'hui. Demain. J'ai encore une semaine de libre. Mais si vous voulez, je vous emmène faire un tour. Nous pourrions louer un bateau, pour voir les étoiles.
Elle me regarde enfin, légèrement troublée. J'avoue que moi-même... je ne pouvais pas proposer quelque chose d'encore plus débile ?! Bon sang, il va falloir que je dise à Mike d'arrêter de me raconter ses soirées avec sa petite amie. Son côté pseudo-néo-romantique est en train de me contaminer.
- C'est très gentil mais... je dois travailler.
- Oui, travailler...
Elle a remarqué ma pointe d'ironie. Et visiblement, ça ne lui plaît pas.
- Est-ce que ça vous pose toujours un problème John ? Ce que je fais pour gagner ma vie ?
- Vous pourriez trouver mieux.
- Et comment ? Je vous rappelle que je n'ai aucune qualification pour vivre dans votre monde. Oh mais j'oubliais, vous ne pouvez pas savoir ce que c'est puisque vous vivez ici depuis toujours. Dans ce monde si fabuleux !
Elle est en train de s'énerver. Je dois calmer le jeu. Je pose ma main sur la sienne.
- Je peux vous aider.
- Non !

Elle vient de me hurler au visage, en retirant brusquement sa main.
- Vous en avez déjà assez fait comme ça. Vous vouliez que je vienne sur Terre, je suis venue. Vous avez voulu m'évincer de votre vie, je suis partie. Vous aviez dit que vous resteriez avec moi, vous m'avez abandonnée. Alors ne me demandez de faire machine arrière, pas maintenant. J'ai réussi à me débrouiller seule. Il n'est pas question que je vous laisse tout détruire.
- Mais...
- Rentrez chez vous. Ce sera mieux pour tout le monde.
Elle se lève et commence à débarrasser la table. C'est la meilleure ! Moi qui essaie de me montrer serviable, voilà qu'elle veut me mettre à la porte !
- Je fais mon maximum Teyla. Mais je veux vous aider.
- Je n'ai pas besoin de votre aide !
Je me lève et la rattrape par le bras.
- Revenez avec moi au SGC.
- Lâchez-moi.
- Revenez avec moi au SGC. Votre place n'est pas ici.
- Non, vous avez raison. Ma place était sur Atlantis.
Elle est furieuse. Son regard est dur, glacé. C'est donc ça. Elle regrette vraiment de m'avoir suivi ici ? Sur Terre ? Je ne l'ai pourtant pas obligée.
- Je suis désolé Teyla. Ecoutez... calmez-vous, et nous en reparlerons...
- Nous ne parlerons de rien John. Nous ne reparlerons plus. Vous allez retournez d'où vous venez et je vais reprendre ma vie comme avant. Il est temps que vous compreniez que je ne suis pas un chien qui attend gentiment dans son coin que son maître veuille bien s'en occuper !
- Mais je n'ai jamais dit...
- Allez-vous en !

Je tente de la retenir mais elle se débat. Ses mains gesticulent dans tous les sens, mais j'arrive à maintenir mon emprise sur ses poignets. C'est de ma faute. Jamais je n'aurai dû venir à New York. Jamais je n'aurai dû la revoir. Jamais je n'aurai dû la suivre jusque chez elle. Jamais je n'aurai dû casser la gueule à Matt... si, ça, c'est peut-être la seule chose de positive que j'ai fait depuis mon arrivée. Je lui murmure de se calmer mais elle détourne la tête pour ne plus me voir.
- Teyla... s'il vous plaît...
D'un geste, je l'attire contre moi, ses poignets toujours entre mes poings. Je lui demande de me regarder, elle ne bouge pas. Puis, elle tourne légèrement la tête. Je me surprends à la trouver belle. Terriblement belle même. J'ai comme l'impression qu'elle se retient de pleurer, et je m'en veux. Je suis le dernier des cons. Ce qu'elle peut être belle. Aucun homme ne devrait avoir le droit de faire souffrir une si belle femme. Son regard croise enfin le mien. Je rapproche un peu plus mon visage du sien. Seuls ses bras repliés sur sa poitrine me séparent d'elle. Je la libère et vient enfouir ma tête dans son cou. Je respire son odeur, caresse de ma joue sa peau. Je sens ses veines battre frénétiquement. Alors je remonte lentement. Et je pose enfin mes lèvres sur les siennes. Je l'embrasse. D'abord tendrement, puis plus fougueusement. Ma langue quémande l'entrée de sa bouche, qu'elle finit par m'accorder. Je glisse l'une de mes mains dans sa nuque et la penche en arrière pour approfondir notre union. Je sens ses mains se poser sur mon torse, mais j'ignore seulement si c'est pour me repousser ou pour ne pas perdre l'équilibre. Je quitte à regret ses lèvres et pose mon front contre le sien.

- Je suis vraiment désolé.
Pas pour l'avoir embrassée. Pour l'avoir blessée. Pour l'avoir fait venir ici. Mais certainement pas pour ce que je viens de faire. Je m'écarte d'elle et marche en direction du canapé. Je m'y assoie et enfile rapidement mes chaussures, avant de me relever. Je m'empare de ma veste, restée sur le dossier d'une chaise, et me dirige vers la porte d'entrée. Tout cela dans le plus grand silence qu'il soit. J'ouvre la porte et je la passe. Et juste avant de la refermer, je la regarde une dernière fois. Elle n'a toujours pas bougé.
- Vous n'étiez pas obligée de venir avec moi. Mais vous l'avez fait. Et sachez que si vous m'aviez demandé de rester avec vous... Je l'aurai fait.

***

TO BE CONTINUED (niak niak niak !!) :DD
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 23:54

Bon voilà aprés consultation avec barbie j'ia rajouter ce passage avant celui que j'avais posté. Et vous aurez la suite demain ou plus tard.


Sans un regard pour elle, je sors. Je dévale les escalier et me retrouve enfin à l’air libre. Je respire. Je commence à marcher le long des immeubles. J’avance d’un pas lent. Je ne peux m’empêcher de penser à tout ce que je viens de vivre. J’ai enfin retrouvé Teyla et je ne suis même pas capable de la garder. En deux jours nous avons réussi à passer la moitié de notre temps à nous disputer. Pourtant je voulais tellement qu’elle me pardonne. Qu’elle rentre avec moi. Qu’on ne se quitte plus. Mais je dois me faire des illusions. Après tout elle m’a repoussé. Elle m’a embrassé. Ou plutôt non, elle a juste répondu à mon baiser. Peut être même juste pour que je la laisse tranquille après. Elle ne m’aime pas. Comment ai-je pu croire le contraire ? Je l’aimais tellement que j’ai cru que c’était réciproque. Mais c’était une simple illusion.

Je continue d’avancer. Je ne sais même pas où je suis. C’est alors que la sonnerie de mon portable me ramène à la réalité. Je décroche à contre cœur, maudissant l’imbécile qui m’appelle à un moment pareil.
- Colonel Sheppard, j’écoute.
- John, c’est Mike.
- Ah salut.
J'ai répondu sans enthousiasme.
- Dis-moi, je voulais savoir quand tu comptais renter. Parce que je te rappelle qu’on a une mission dans 3 jours alors ce serait peut être bien que tu ne tardes pas trop.
- Ouais, je sais bien. Mais…
Je m’arrête. Réfléchissant à ce que je vais lui dire. A ce que je veux lui dire.
- Mais ?
- Non rien. Ne t’inquiète pas je serai de retour à temps.
- Johnny, Johnny… je reconnaîtrais cette voix entre toutes. Dis à tonton Mike ce qui te tracasse.

J’hésite. Est ce que je dois lui dire ? Après tout ce ne sont pas ces affaires. Mais justement, peut être que c’est ce dont j’ai besoin. Un avis objectif, extérieur.
- C’est Teyla.
- La fille qu’on a rencontré au bar ?
- Oui. Je...je viens de passer ces deux derniers jours avec elle et je ne sais pas quoi en penser. Je l’aime mais j’ai l’impression que ce n’est pas réciproque.
Et voilà la phrase fatale est lâchée. J’attends la réplique.
- Ecoute, si tu penses qu’elle ne t’aime pas, arrête de penser à elle et rentre tout de suite. Ca ne sert à rien de te morfondre pour une fille qui ne t’aime pas. C’est vrai qu’elle était canon mais à part ça ? Est elle vraiment la femme que tu attendais ? Moi je ne pense pas. Sinon vous seriez déjà ensemble dans une petite maison avec une dizaine de gosses à vous pourrir la vie.
- Oui. Tu as sans doute raison.
- Bien sûr que j’ai raison ! J’ai toujours raison. Maintenant tu n’as plus qu’une chose à faire, prendre le première avion en partance pour Washington.
- Oui je vais ça. Il doit bien y en avoir un ce soir. Juste le temps de rassembler mes affaires.
- C’est bien dis ça ! Et surtout arrête de te morfondre, appelle-moi quand tu seras arrivé et je passerai te prendre.
- Ok. Bye
- Bye Johnny.
Je range mon portable et recommence à marcher. Il me faut un taxi. Tout de suite.

A peine ai-je levé la main qu'une voiture s'arrête près de moi. Je saute dedans sans hésiter et lui indique où je veux me rendre. Malheureusement c’est une heure de pointe en ville. Il y a des bouchons un peu partout. Alors avec mon accord, le chauffeur change de route pour contourner les bouchons. C’est alors qu’au détour d’une rue j’aperçois le bar. Sans vraiment savoir pourquoi, je demande au chauffeur de s’y rendre. Il s’arrête juste devant l’entrer. Je regarde à travers la vitre les gens qui commencent à affluer. Je reste immobile. Le regard fixé sur la porte d’entrée. Je ne sais plus quoi faire. Partir, rester ? Rester ou partir ?

Il est 17h00. J’arrive au bar. Comme chaque vendredi soir, il est plein à craquer. Mais moi je n'en peux plus. Je ne veux plus de cette vie. Je ne veux plus faire semblant. L’arrivée de John dans cette nouvelle vie a tout changé. Je ne veux plus faire semblant d’être une autre. Ce n’est pas ma vie. Ce n’est pas la vie dont j’ai toujours rêvé. Mais il est trop tard. John est parti. Et moi je suis là. Dans un bar rempli de mâles en chaleur, qui n'attendent qu’une chose, me voir me trémousser sur le bar. Je ne veux plus de cette vie. La fumée des cigarettes emplie déjà chaque recoin du bar. Tiphaine est derrière le comptoir. Elle me fait signe. Elle tient un papier dans sa main. Je m’approche d’elle, d’un pas lent et désespéré. Elle me tend le papier :
- Un homme a laissé ce message pour toi

Tout à coup, je sens comme une vague d’espoir m’envahir. Mon cœur s'emballe. J’attrape le bout de papier d’une main tremblante. C’est l’écriture de John.
« Je prend l’avion de 17h50 en direction de Washington. Si un jour tu en a marre de cette vie... Ma porte te serat toujours ouverte. Je t’aime. John »
Je sens une larme couler sur ma joue. Bien sûr que j’en ai marre de cette vie ! Mais je ne voulais pas l’admettre. Pas devant toi. Pas après ce que tu m’avais fait. Maintenant je me rends compte que j’ai eu tort.
- Il faut combien de temps pour aller à l’aéroport ?
- Je sais pas, une demi-heure peut être plus. Pourquoi ?
- Tu peux m’y emmener ?
- Mais je dois travailler… et toi aussi.
- Tiphaine… Je ne veux plus de cette vie. Et la seule personne qui puisse m’aider à m'en sortir... c’est l’homme qui t'a donné ce message. Je t’en pris j’ai besoin que tu me conduises à l’aéroport.

Je vois un léger sourire apparaître sur le visage de Tiphaine. Elle court dans les loges et réapparaît quelques secondes plus tard avec son manteau et les clés de sa voiture. Nous courons jusqu’à sa voiture et en route pour l’aéroport. Je regarde ma montre. On ne va jamais y arriver. Jamais le temps ne m’a paru avancer si vite. Les minutes passent. Quand j’aperçois enfin l’aéroport, l’aiguille de ma montre indique 17h47. Je me précipite à l’intérieur, manquant de renverser la moitié des gens sur mon passage. Je me faufile à travers les files des voyageurs, ignorant leur protestations. J’arrive enfin au comptoir.
- Est ce que l’avion pour Washington est déjà parti ?
- Euh non ..mais il va décollé d’ici quelques minutes.
- Où est la zone d’embarquement ?

La jeune femme m’indique le long couloir qui se trouve à ma gauche. Sans perdre un instant, je file dans cette direction. Mon cœur bat la chamade. J’ai tellement peur d’arriver trop tard. Quand j’arrive enfin au bout du tunnel j’aperçois l’avion sur la piste d’envol. Il décolle. Tout est fini. Il est parti. Je reste quelques instants devant la baie vitrée. Le regard hagard. Les yeux rouge d’avoir tant pleurer. Pleurer, parce qu’il est parti. Pleurer, parce que je n’ai pas su le retenir. Pleurer. Simplement parce que j’en ai besoin. Parce que les larmes sont le seul bien qu’il me reste. Je refais le chemin en sens inverse. Mais cette fois, je ne cours pas. La tête baissée, j’avance. J’avance sans me soucier des gens qui m’entourent. Ils s’écartent sur mon passage mais je ne les vois pas. Plus rien n’existe. Plus rien n’a d’importance. Plus rien. Lorsque Tiphaine me voit arriver, elle ne dit rien. Elle a compris. Alors je monte en voiture. Elle me regarde et met le contact. Nous sommes parties. Sans que j’ai besoin de lui demander, elle me ramène chez moi et non au bar. Je sais qu’elle me trouvera une excuse pour justifier à Matt mon absence. Je la remercie d’un faible sourire et monte chez moi.


A suivre...
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MessageSujet: Re: Nouvelle vie [F]   Nouvelle vie [F] EmptyMer 31 Jan 2007 - 18:11

Et voilà la fin que vous attendiez tous ! Vous allez me dire c'est pas trop tôt mais mieux vaut tard que jamais ! lol

J’arrive devant ma porte et l’ouvre. A peine s’est elle refermée que, sans savoir pourquoi je commence à sangloter. Je ne peux plus arrêter mes larmes. Je glisse le long de la porte. La tête enfouie entre mes bras, je pleure. Je revois John ici, avec moi. Je sens sa main caresser ma joue. Je sens la chaleur de ses lèvres contre les miennes. Pourquoi n’ai-je pas été capable de mettre ma fierté de coté ? Pourquoi n’ai-je pas su le retenir ? Les minutes défilent. Tandis que je reste, noyée dans mon chagrin, adossée à la porte. Puis les larmes se font chères. Les yeux rouges et le regard vide, je commence à me relever. J’avance tel un zombie entre les meubles de la salle, quand mon regard s’accroche à ce petit bout de métal si insignifiant et si important à mon cœur. Le collier. Je le frôle du bout des doigts. D’un seul coup je me retrouve plongé au cœur de ce jour où ma vie a basculé. Où je l’ai rencontré. Tous ces souvenirs, tous ces moments passés avec lui, tourbillonnent en moi.

Plongée dans mes pensées, j’entends à peine le coup de klaxon qui résonnent dans la rue. Puis le klaxon se transforme en un bruit plus sourd. Il me semble que l’on frappe à ma porte. Mais peu m’importe. Je ne veux pour rien au monde redescendre sur terre, abandonner ces souvenirs, abandonner cette sérénité qui m’envahit. On frappe de nouveau, avec insistance. Il y a de forte chance pour que ce soit Matt. Il n’a pas supporté que je ne vienne pas travailler. Alors il vient me chercher lui même. Je n’ouvrirai pas. Il peut continuer à frapper, je n’ouvrirai pas. Au bout de plusieurs minutes, les coups cessent. Malgré moi, le chagrin refait surface. Alors je repose mon collier et me dirige vers la porte. Je m’approche silencieusement. Je n’entends plus rien. Il doit être parti maintenant. J’entrouvre légèrement ma porte. Je ne vois personne. Je m’avance dans le couloir. Personne. Je m’apprête à rentrer chez moi lorsque j’entends sa voix...

« Teyla »

Je me retourne lentement pour lui faire face. Il n’est pas parti. Je reste paralysée devant lui. Que dire ? Que faire ? Pourquoi n’est-il pas parti ? Dans un mouvement de panique, je rentre dans mon appartement et m’arrête devant le collier. Je le sers au creux de ma main, comme pour me donner plus de courage. J’entends ses pas. Je n’ai pas fermé la porte. Il est derrière moi. Je le sais. Je le sens.
- Tu n’es pas parti ? dis-je la voix tremblante d’émotion.
- Non.
- Pourquoi ?
- A cause de toi.
Tout à coup je sens une main se poser sur mon épaule. Je sens son souffle chaud contre mon cou. Je me retourne pour lui faire face. Il avance sa main vers moi et la pose délicatement sur ma joue. Il me sourit.
- John, je…
Il pose un doigt sur mes lèvres.
- Ne dis rien. Je veux qu’on oublie. Qu’on reparte à zéro. Je me suis comporté comme un monstre avec toi. Jamais je n’aurais dû t’abandonner. Et c’est ce que j’allais faire encore une fois. Mais je ne veux plus t’abandonner. Plus jamais. Je t’aime Teyla.

Je ne résiste plus et me blottis dans ses bras. La tête dans le creux de son cou, je sens son cœur battre la chamade contre le mien. Il m’entoure de ses bras et me serre contre lui. Une dernière larme coule le long de ma joue. Mais cette fois, c’est une larme de bonheur. Après quelques instants, je m’écarte légèrement de lui. Mon regard croise le sien.
- Moi aussi…Je t’aime John.
Nos visages se rapprochent. Nos lèvres se frôlent. Mes yeux se ferment pour savourer ce moment. Ce moment si parfait. Ce moment que j’ai attendu toute ma vie. Il m’embrasse tendrement. Puis nos langues s’entremêlent. J’aimerai que cet instant ne s’arrête jamais. Mais finalement, nos lèvres se séparent à regret. Je lui souris. J’attrape sa main et l’entraîne à l’intérieur. Je l’entraîne vers moi, vers nous, vers une nouvelle vie.


FIN

j'espère que ca vous a plu !
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